vendredi 16 novembre 2012

http://algerie-express.com/index.php/international1/116-international-international/1741-ansar-dine--la-capitulation

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jeudi 15 novembre 2012

Ansar ed dine Pret a aider a debarasser le nord mali du terrorisme

 Le Monde.fr avec AFP | Ansar Eddine, l’un des groupes islamistes armés occupant le nord du Mali, a renoncé mercredi 14 novembre à imposer la loi islamique dans tout le pays, et s’est dit prêt, pour la première fois, à aider à « débarrasser » le nord du Mali du « terrorisme » et des « mouvements étrangers ». Cette double déclaration a lieu au lendemain de la première rencontre officielle entre le groupe islamiste armé et un responsable onusien, le représentant de l’ONU en Afrique de l’Ouest, Saïd Djinnit, mardi à Ouagadougou. Prise de distance avec AQMI Si des « négociations » sont engagées avec les autorités maliennes, « on peut envisager les voies et les moyens par lesquels on peut se débarrasser du terrorisme, du trafic de drogue et des mouvements étrangers », a déclaré Mohamed Ag Aharib, porte-parole de la délégation d’Ansar Eddine à Ouagadougou. Cette déclaration renforce la prise de distance de ce groupe avec les djihadistes d’Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI) et du Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao), qui occupent aussi la zone. Renoncement à la charia Ansar Eddine a renoncé par ailleurs mercredi à vouloir imposer la loi islamique dans tout le pays, sauf dans son fief de Kidal, un revirement qui a lieu sous la menace d’une intervention armée africaine. Ansar Eddine (« Défenseurs de l’islam » en français) ainsi qu’AQMI et le Mujao occupent le nord du pays depuis avril et y appliquent de façon très stricte la charia (amputations, lapidations…), commettant aussi de nombreuses exactions sur les civils et des destructions de mausolées. Discussions avec les rebelles touaregs Signe de ce début d’ouverture, des « discussions formelles » devraient être ouvertes « dans les prochains jours » entre les rebelles touaregs du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) et Ansar Eddine, a annoncé un haut responsable du MNLA. « Nous prenons acte de cette évolution positive et très encourageante« , a réagi Mossa Ag Attaher, coordinateur diplomatique du MNLA en Europe, en parlant du renoncement à la charia. « Des discussions formelles avec Ansar Eddine » vont avoir lieu « dans les prochains jours » afin que « les forces vives de l’Azawad parlent d’une même voix pour aller à des négociations politiques », a-t-il ajouté. Eclairage : Où en est-on de la crise au Mali ? Un noyau dur de 800 à 1 200 combattantsLe général Carter Ham, commandant des forces armées américaines en Afrique (Africom), a estimé mercredi entre « 800 et 1 200 hommes » le noyau dur des combattants islamistes occupant le nord du Mali. « Il est très difficile pour nous de comprendre avec clarté ce qui se passe dans le nord du Mali », occupé depuis avril par Ansar Eddine, AQMI, le Mujao ainsi que des bandes criminelles et des narcotrafiquants, a-t-il ajouté. http://abonnes.lemonde.fr/afrique/article/2012/11/14/ansar-eddine-pret-a-aider-a-debarrasser-le-nord-du-mali-du-terrorisme_1790660_3212.html  

Crise malienne : la solution politique gagne du terrain

El Watan- Zine Cherfaoui Niamey redoute fortement qu’un règlement politique donne des idées aux Touareg nigériens, dont la condition est actuellement aussi précaire que celle de leurs «frères Maliens». L’annonce par Ançar Eddine, le groupe rebelle touareg dirigé par Iyad Ag Ghaly, qui contrôle actuellement une grande partie des villes du nord du Mali, de sa décision de déposer les armes et de renoncer à l’application de la charia (la loi islamique) a eu pour effet de provoquer une décantation du terrain miné de la crise malienne. Mieux, la disponibilité affichée par celui-ci à privilégier un règlement politique à la crise rend, selon de nombreux spécialistes du Sahel, inutile une intervention militaire dans le septentrion malien. La remarque se tient d’autant, ajoute-t-on, que les leaders du Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA), composé également de rebelles touareg, se proposent eux-mêmes de faire le «ménage» dans la région. Ces derniers disent d’ailleurs s’opposer fermement à une intervention armée internationale dans la mesure où ils craignent de voir l’armée malienne exploiter la situation pour chercher encore à «casser du Targui». Le MNLA accuse même l’armée malienne d’être spécialisée dans «l’extermination des populations». «Chasser les terroristes, tout le monde est d’accord là-dessus mais nous doutons de l’efficacité de la forme de l’intervention choisie», a déclaré hier au cours d’une conférence de presse à Paris Hamma Ag Mahmoud, responsable des relations internationales du Conseil transitoire de l’Etat de l’Azawad (CTEA), créé par le Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA). Et tout en mettant en doute la capacité des armées ouest-africaines à combattre au Sahel, M. Ag Mahmoud a ainsi assuré que «l’armée du MNLA est prête à faire cette guerre». «Elle (l’armée) est issue des populations de l’Azawad, elle connaît la région, elle a toutes les aptitudes militaires voulues. Avec la bénédiction de la communauté internationale, cette armée du MNLA peut pourchasser les terroristes et narcotrafiquants de l’Azawad sans dégâts collatéraux», a-t-il soutenu. En un mot, le CTEA est persuadé qu’une attaque aveugle causera un «génocide». Partagées pour une large part par Ançar Eddine, les craintes émises par le MNLA ne seraient pas fondamentalement infondées. Des échos de la réunion d’Abuja consacrée justement de bout en bout au dossier malien et à la manière de «goupiller» l’intervention militaire qui doit normalement avoir lieu dans l’Azawad durant le premier trimestre de l’année 2013 préviennent que certains acteurs de la sous-région n’auraient qu’un seul souhait : voir les processus politique ou les négociations engagées entre le médiateur de la Cédéao et Ançar Eddine tomber à l’eau. Et c’est notamment le cas, avance-t-on, du Niger. Pour quelles raisons le Niger n’aurait-il pas intérêt à voir la crise malienne se régler derrière la porte capitonnée du bureau du président burkinabé Blaise Campaoré ou derrière celle du bureau du patron de l’Union africaine ? Quand la politique fait peur Des sources crédibles proches de l’organisation panafricaine indiquent, à ce propos, que Niamey redoute fortement qu’une telle issue (un règlement politique, ndlr) donne des idées aux Touareg nigériens dont la condition est actuellement aussi précaire que celle de leurs «frères Maliens». S’il cherche à tuer dans l’œuf toute négociation avec les Touareg maliens, c’est que le président nigérien Mahamadou Isoufou sait très bien que des avancées substantielles concernant la gouvernance locale et la participation des populations du nord du Mali à la gestion de leurs affaires auront un effet boule-de-neige au niveau de toute la région. Le Niger, dans ce cas-là, pourrait donc être très probablement contraint d’accorder les mêmes droits à sa population touareg. Cela a toujours été une contagion mécanique. Face à une telle perspective, M. Isoufou a décidé de se rendre aujourd’hui à Paris pour «sensibiliser» à nouveau les Français et les Européens sur les dangers qui les guettent à partir du Sahel. En d’autres termes, il ralliera la capitale française avec la ferme idée de tenter le tout pour le tout pour persuader François Hollande quant à la nécessité de sortir la grosse artillerie dans l’Azawad et de ne pas trop s’attarder dans les discussions. Au vu de la l’évolution connu ces dernières quarante-huit heures par le dossier (même l’ONU a pris langue avec Ançar Eddine), il est cependant peu probable que le chef de l’Etat nigérien y parvienne. Partisan, ces derniers mois, d’un règlement à la dure du conflit malien, le président français semble, en effet, avoir changé son fusil d’épaule. Il donne l’impression, en tout cas aujourd’hui, d’être acquis à l’idée qu’il est important, au regard de la complexité et des implications du dossier, de donner une chance au politique. «C’est la responsabilité des Africains de trouver des solutions pour que le Mali retrouve son intégrité territoriale, pour qu’il puisse y avoir des élections et pour que le dialogue politique puisse être encore poursuivi le temps nécessaire afin que des groupes se détachent des terroristes», a-t-il affirmé hier lors d’un point de presse animé conjointement avec Mme Nkosazana Dlamini Zuma, la présidente de la commission de l’Union africaine. Voilà, en effet, une déclaration qui ne devrait pas beaucoup faire plaisir aux va-t-en-guerre africains. http://www.elwatan.com/international/crise-malienne-la-solution-politique-gagne-du-terrain-15-11-2012-192389_112.php

Nord mali vaincre les islamistes ne servirà a rien

Alors que l’on sait désormais qu’une action militaire dans le Nord-Mali est inéluctable, les observateurs précipitent l’histoire en donnant vainqueurs par K.O. les pays ouest-africains contre les islamistes. Si le scénario apparaît plus que plausible,  il va de soi qu’une victoire militaire ne sera pas chose facile, et que, seule, elle ne réglera en rien la crise que traverse le pays depuis presqu’un an maintenant. L’intervention militaire ne sera pas une partie de plaisir Le 26 novembre, les Nations Unies devront donner leur feu vert officiel pour que puisse débuter l’intervention militaire. Après cela… La partie de bowling pourra commencer. On imagine déjà les bataillons de l’armée malienne, prêts à se rattraper de 10 mois  d’immobilisme humiliant,  de querelles fratricides, de cantine infecte et de dortoir collectif. On se surprend à fantasmer sur la rapidité des opérations militaires, supposées déloger en moins de deux des djihadistes qui, il faut bien l’avouer, ne font plus frémir grand monde avec leurs pick-ups ensablés et leurs sandales de cuir. Qu’importe que les troupes de la Cédéao apparaissent aujourd’hui encore désunies et mal formées ; qu’importe que l’Algérie, considérée comme la seule véritable puissance militaire de la région, exprime encore de sérieuses réticences à s’engager dans le conflit ; et qu’importe surtout que l’armée malienne se soit fait bouter hors de son propre champ de bataille par des troupes largement moins bien équipées et moins « moderne » qu’elle il y a quelques mois. L’armée malienne en formation avec un instructeur américain. Flickr, by U.S Army Chacun pense que le feu vert de l’ONU garantira à lui seul une victoire écrasante, et que la «reconquête du nord» sera l’affaire de quelques jours, ou, au pire, de quelques semaines. Personne n’ose imaginer le contraire, et pourtant… Pour vaincre militairement, il ne suffira pas de crier plus fort que les autres, ni d’afficher une puissance de feu comparable à l’apocalypse. Il faudra aussi composer avec les éléments, la saison sèche précipitant les territoires du nord dans l’aridité la plus extrême. Les armées ouest-africaines seront-elles aptes à combattre sur le terrain du Nord-Mali, immense et désertique ? En face d’elles se trouveront des hommes qui connaissent précisément ce terrain et ses caractéristiques comme leur poche. Gagner une bataille ne veut pas dire gagner la guerre Malgré tout, la mission de la Cédéao au Mali (Micema) semble largement capable de défaire rapidement les factions islamistes, qui ont déjà montré plusieurs signes de faiblesse et d’inquiétude ces derniers temps. Les tentatives de négociations d’Ansar Dine et les replis tactiques d’Aqmi et du Mujao témoignent d’une certaine fébrilité au sein des troupes djihadistes, constituées majoritairement de très jeunes miliciens. Il ne faut toutefois pas être dupe quant à la stratégie qu’adopteront les islamistes. Dans une zone sahélienne où les frontières sont encore extrêmement perméables, il leur sera possible d’opérer des replis tactiques de toutes sortes, attendant leur heure comme les talibans dans les montagnes. L’Algérie a beau avoir annoncé qu’elle fermerait sa frontière avec le Mali en cas d’intervention de la Cédéao, cela n’empêchera pas les groupes djihadistes de circuler plus ou moins librement dans le désert. Pensez-vous, contrôler 1400 kilomètres de frontière au beau milieu du Sahara, on a déjà vu choses plus aisée. Même pour l’Algérie. C’est sans compter sur la porosité de la frontière avec la Mauritanie, qui tient en sus à conserver une certaine neutralité dans les conflits sahéliens. Une fois les rejetons d’al-Qaida éloignés des grandes villes du Nord-Mali, qu’adviendra-t-il de la sécurité au Sahel ? Les troupes de la Cédéao ont prévu de rester sur place une année seulement, ce qui apparaît extrêmement court pour permettre au Mali de retrouver son intégrité territoriale, et surtout pour la conserver. A la manière des techniques de guérilla et de terrorisme observées par exemple en Afghanistan, les conflits modernes ne se gagnent pas dans les tranchées ni sur le champ de bataille : ils se gagnent jour après jour. L’intervention militaire internationale ne garantit en rien que les forces islamistes ne parviennent à se reconstituer une fois la déferlante militaire passée. Les kadhafistes, que l’on disait perdus, ont bien retrouvé de la vigueur en Libye… Il faudra prendre le mal à la racine La crise qui secoue le Nord-Mali depuis des mois a mis en évidence les contradictions et les manquements de la politique malienne depuis une vingtaine d’années. Les lourds soupçons de corruption qui pèsent sur l’ancienne administration d’Amadou Toumani Touré, son manque de volonté quant à la résolution des problèmes du nord, et les rivalités internes à l’armée sont autant de maux qui ne seront pas effacés par la seule déroute des djihadistes, et la victoire militaire de la Cédéao. Bien au contraire, il faudra alors repenser complètement l’idée du « vivre ensemble » malien, tant malmené par les revendications des uns et des autres. Reconstruire une unité nationale, loin des discours communautaires et religieuses, sera le principal défi du Mali. En comprenant les logiques qui ont permis d’arriver à la partition d’un des plus grands pays de la sous-région, les maliens réussiront à surmonter les innombrables difficultés qui résultent d’une gestion calamiteuse par le pouvoir. Ambroise Védrines,http://blog.slateafrique.com/maligraphe/2012/11/14/nord-mali-vaincre-les-islamistes-ne-servira-a-rien/ ———————————— A lire aussi Ces jeunes Français qui épousent le djihad L’impossible réconciliation du Mali Ansar Dine veut devenir fréquentable Les Touaregs sont les boucs émissaires de la crise malienne    

mardi 13 novembre 2012

La situation dans la région du sahel se complique: Ançar Eddine menace d’adopter la méthode d’Al Qaïda Le Temps d’Algérie- Une fois n’est pas coutume. Le numéro un du mouvement islamiste armé Ançar Eddine, réputé «peu bavard» quand il s’agit de parler à la presse, rompt le silence et exprime des menaces en représailles à la préparation d’une intervention militaire étrangère au nord du Mali. Le chef de Ançar Eddine s’est exprimé, hier, à travers un organe de presse proche d’Al Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) et du Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao) en déclarant que «les feux de la guerre à laquelle les Africains veulent arriver toucheront tous les peuples de la région». Le chef de Ançar Eddine faisait allusion à la communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) qui, rappelle-t-on, a élaboré un plan demandé par le Conseil de sécurité de l’ONU détaillant les préparatifs pour une intervention militaire au nord du Mali. Les éléments de Ançar Eddine ont, selon Iyad Ag Ghaly, «déployé tous les efforts possibles pour épargner les affres de la guerre à la région». Le numéro un du mouvement islamiste armé impute «la responsabilité entière au président malien par intérim, Dioncounda Traoré, par rapport à la situation» qui sera engendrée, selon lui, par la guerre, «après la décision africaine d’envoyer une force africaine au nord du Mali» ajoute-t-il. «Les solutions unilatérales sont inefficaces et nous en refusons la dictée», a lancé le numéro un d’Ançar Eddine. Le mouvement islamiste armé, qui avait, rappelle-t-on, exprimé son rejet de l’extrémisme et du terrorisme, semble «déçu» par le maintien de l’option de l’intervention militaire étrangère au nord du Mali occupé en partie par ses hommes. D’autres villes du nord du Mali sont occupées par Aqmi et le Mujao. Iyad Ad Ghaly évoque l’importance d’«une vision globale résultant de négociations élargies entre toutes les parties concernées par la solution» à la crise au nord du Mali. «Nous imputons l’entière responsabilité au président malien par intérim, Dioncounda Traoré, de l’aggravation de la situation à cause de l’intervention qui sera caractérisée par des souffrances qui ne toucheront pas uniquement le peuple malien mais également tous les peuples de la région», a déclaré Iyad Ag Ghaly qui accuse la France de «pousser les présidents africains à une intervention militaire au nord du Mali». Entendre par «tous les peuples de la région» les peuples des pays voisins du Mali, et ceux du Sahel, dont l’Algérie. Le numéro un  d’Ançar Eddine ne précise pas si la menace sur les peuples de la région émanait du mouvement islamiste armé qu’il dirige ou d’Aqmi et du Mujao, deux organisations terroristes. Pour rappel, Ançar Eddine s’est vu demander de se «démarquer» de ces deux organisations terroristes (Aqmi et Mujao). Une «démarcation» pas du tout au programme d’Ançar Eddine, même si le numéro un du mouvement islamiste armé dira que «Ançar Eddine n’a rien à voir avec Aqmi et le Mujao», tout en réitérant le refus du mouvement de combattre les deux nébuleuses. Ançar Eddine éviterait-il de se mettre à dos Aqmi et le Mujao parce que pas encore prêt à ce combat, ou partage-t-il trop de points  communs avec les deux nébuleuses ? «Il ne serait pas étonnant que des éléments arrivent de toutes parts pour faire face à l’agression»  «Notre relation avec les groupes (comprendre Aqmi et Mujao) est de musulman à musulman et du point de vue organisationnel, nous sommes un groupe local indépendant, et en même temps, nous croyons que la logique hostile et extrême envers les musulmans et leurs causes justes devenue caractéristique principale de la politique internationale pousse tout le monde à adopter la méthode d’Al Qaïda et peut-être à la naissance d’autres groupes», a également déclaré Iyad Ag Ghaly, numéro un d’Ançar Eddine. Autrement dit, le recours à la force radicaliserait, selon Iyad Ag Ghaly, les positions des groupes islamistes armés non affiliés à Al Qaïda, et favoriserait, peut-être, selon lui, la naissance d’autres groupes. En prononçant les mots «groupe local indépendant», Iyad Ag Ghaly reconnaît implicitement qu’Aqmi et le Mujao ne sont pas des autochtones et encore moins des indépendants. Iyad Ag Ghaly estime, par ailleurs, qu’une intervention militaire étrangère au nord du Mali «provoquerait la perte d’une occasion historique de maintenir le Mali comme Etat unifié». Le numéro un d’Ançar Eddine fait également part de l’arrivée éventuelle, au nord du Mali, de «djihadistes» de toutes parts «pour combattre l’agression». L’allusion est clairement faite à l’intervention militaire étrangère. «Il ne serait pas étonnant que des éléments arrivent de toutes parts pour faire face à l’agression et défendre l’Islam», a-t-il dit. Iyad Ag Ghaly confirme, par ailleurs, l’information donnée par Le Temps d’Algérie selon laquelle une délégation d’Ançar Eddine, dirigée par lui, a rencontré, les 17 et 18 octobre dernier, une délégation du Mouvement national de libération de l’Azawad (Mnla). L’information donnée par notre journal a été, rappelle-t-on, démentie par le Mnal, mais nous a été confirmée par Hama Ag Sid’ Ahmed, porte-parole du Conseil Transitoire de l’Etat de l’Azawad (CTEA). «Récemment, nous avons tenté de renouer le dialogue» entre les deux parties, selon le numéro un d’Ançar Eddine. http://www.letempsdz.com/content/view/80672/1/ M. A. 13 novembre 2012 | Laisser un commentaire   Nom (nécessaire)   E-mail (ne sera pas publié) (nécessaire)

Mali : un deuxième jihadiste français en partance pour Tombouctou avait été arrêté au Niger | Jeuneafrique.com - le premier site d'information et d'actualité sur l'Afrique

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Mali : de quelles forces disposent les jihadistes ? | Jeuneafrique.com - le premier site d'information et d'actualité sur l'Afrique

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Dernière modification : 12/11/2012 "Il existe un risque d’enlisement des forces internationales au Nord-Mali" © AFP L'intervention au Nord-Mali se précise depuis que les pays membres de la Cédéao ont approuvé l'envoi d'une force de 3 300 hommes dans la région. Entretien avec Philippe Hugon, directeur de recherche à l'Iris, en charge de l'Afrique. Par Gaëlle LE ROUX (texte) France 24 Un mois après le feu vert accordé par le Conseil de sécurité de l’ONU à une intervention militaire dans le nord du Mali, les dirigeants de la Communauté économique d'Afrique de l'Ouest (Cédéao), réunis dimanche 11 novembre à Abuja, au Nigeria, ont approuvé l’envoi de 3 300 soldats pour une durée d’un an dans la région malienne aux mains de groupes islamistes. Philippe Hugon, directeur de recherche en charge de l’Afrique à l’Institut de relations internationales et stratégiques (Iris) et enseignant au Collège interarmées de défense, répond aux questions de FRANCE 24. FRANCE 24 - Pensez-vous qu’une force de 3 300 soldats soit suffisante pour combattre des djihadistes sur un territoire grand comme une fois et demie la France ? Philippe Hugon - Il ne faut pas oublier que les forces de la Cédéao arriveront en renfort de l’armée malienne, forte de 5 000 hommes. Plusieurs grandes puissances militaires africaines comme le Nigeria ou l’Afrique du Sud devraient participer à la force d’intervention au Nord-Mali. Elles sont très bien équipées. La reconquête de Tombouctou et de Gao ne devrait donc poser aucun problème, militairement parlant. Syndiquer le contenuANALYSE Le groupe islamiste d'Ansar Dine se dit "prêt à négocier" pour la paix MALI Le groupe islamiste d'Ansar Dine se dit "prêt à négocier" pour la paix Mais telles quelles, les troupes des pays de la Cédéao ne sont pas adéquates pour mener une guerre asymétrique en zone désertique, comme celle qui se profile au Nord-Mali. Parmi les armées des pays membres de la Cédéao, les troupes venant du Niger sont les seules aguerries pour affronter les djihadistes sur un tel terrain. Il ne devrait pas y avoir beaucoup de combats de front, de type armée contre armée. Le combat se mènera contre des mouvances extrêmement mobiles sous forme de petits commandos capables de se réfugier dans des grottes, ou des campements différents chaque jour, qui connaissent extrêmement bien le terrain et qui sont très bien équipés. Les djihadistes ont des missiles sol-air, des lance-roquettes… des armes qui arrivent tout droit de Libye. Face aux djihadistes, dont on ne connaît pas le nombre exact, les forces spéciales [qui mènent des actions coup de poing ciblées, ndlr] joueront un rôle très important, grâce à un appui américain, français, et peut-être algérien. F24 - De son côté, l’armée malienne est-elle en état de mener le combat aux côtés des troupes de la Cédéao ? P. H. - C’est également l’un des enjeux de cette future intervention. L’armée malienne a été décapitée après le putsch [du 22 mars, qui a bouté hors du pouvoir Amadou Toumani Touré]. Il faut en reconstituer la hiérarchie, et l’équiper militairement. La France, en arrière-plan, s’y emploie actuellement. Paris, et l’Union européenne de façon plus générale, devraient également contribuer à la formation des 3 300 soldats de la Cédéao. Les États-Unis devraient apporter leur soutien logistique - en fournissant notamment des drones - à l’intervention. Il devrait également y avoir un appui des deux principaux fournisseurs d’arme : le Royaume-Uni et l’Allemagne. F24 - Quand pourrait débuter cette intervention ? P. H. - L’intervention militaire ne débutera vraisemblablement pas avant quelques mois. Le plan d’intervention africain doit maintenant être transmis à l’Union africaine, qui doit l’envoyer au Conseil de sécurité de l’ONU, qui devra le valider. Ce qui arrivera au plus vite fin novembre-début décembre. Le Conseil de sécurité de l’ONU devra ensuite voter une résolution autorisant l’intervention. F24 - Quel est le risque d’une telle intervention ? P. H. - Cette guerre va être très difficile à mener. Je crois qu’une intervention militaire est désormais inévitable, mais il existe un risque énorme d’enlisement. À mon sens, pour que cette intervention soit réussie, trois conditions sont nécessaires : il faut d’abord qu’il y ait une légitimation du pouvoir politique au Mali. Des élections doivent être organisées, il doit y avoir une volonté de répondre à l’origine du conflit dans le Nord-Mali en termes de légitimité politique. Il faut par ailleurs que les mouvements touaregs du Nord-Mali, le MNLA [Mouvement national de libération de l’Azawad], et les islamistes d'Ansar Dine prennent position en faveur de l’armée malienne contre Al-Qaïda au Maghreb islamique et Mujao [Mouvement pour l’unicité et le djihad en Afrique de l’Ouest]. Leur soutien et leur connaissance du terrain sont indispensables à l’armée malienne et à la force internationale. Et, en dernier lieu, il est indispensable de s’attaquer à la cause du développement des filières islamistes dans la région : l’absence d’avenir. Il faut que soient menées des actions de développement et de réinsertion dans cette région. Il faut donner des perspectives aux jeunes en développant l’activité économique et en contrôlant les réseaux mafieux. À mon sens, le développement est un préalable à l’action militaire. L'Afrique de l'Ouest s'entend sur un plan d'intervention armée au Mali CÉDÉAO L'Afrique de l'Ouest s'entend sur un plan d'intervention armée au Mali Le groupe islamiste d'Ansar Dine se dit "prêt à négocier" pour la paix MALI Le groupe islamiste d'Ansar Dine se dit "prêt à négocier" pour la paix Le Mali réadmis au sein de l’Union africaine MALI Le Mali réadmis au sein de l’Union africaine Première publication: 12/11/2012 Sur le même sujet L'Afrique de l'Ouest s'entend sur un plan d'intervention armée au Mali CÉDÉAO L'Afrique de l'Ouest s'entend sur un plan d'intervention armée au Mali Sommet des dirigeants ouest-africains sur une "intervention armée" au Mali CÉDÉAO Sommet des dirigeants ouest-africains sur une "intervention armée" au Mali Nord-Mali : des "centaines" de djihadistes étrangers en renfort MALI Nord-Mali : des "centaines" de djihadistes étrangers en renfort Les islamistes d'Ansar Dine disent rejeter "toute forme d'extrémisme et de terrorisme" MALI Les islamistes d'Ansar Dine disent rejeter "toute forme d'extrémisme et de terrorisme" Le groupe islamiste d'Ansar Dine se dit "prêt à négocier" pour la paix MALI Le groupe islamiste d'Ansar Dine se dit "prêt à négocier" pour la paix Abdelkader Messahel, ministre algérien délégué aux Affaires maghrébines et africaines L'ENTRETIEN Abdelkader Messahel, ministre algérien délégué aux Affaires maghrébines et africaines À Bamako, l’intervention au Nord-Mali prend forme MALI À Bamako, l’intervention au Nord-Mali prend forme Accord entre Bamako et la Cédéao sur un déploiement de troupes MALI Accord entre Bamako et la Cédéao sur un déploiement de troupes Le Mali donne son accord pour un déploiement de la Cédéao à Bamako MALI Le Mali donne son accord pour un déploiement de la Cédéao à Bamako Blaise Compaoré, Président du Burkina Faso L'ENTRETIEN Blaise Compaoré, Président du Burkina Faso Le Mali demande le soutien militaire de la Cédéao pour libérer le nord MALI Le Mali demande le soutien militaire de la Cédéao pour libérer le nord Meeting géant à Bamako pour réclamer la "réconciliation nationale" MALI Meeting géant à Bamako pour réclamer la "réconciliation nationale" Le sommet de Ouagadougou s'ouvre pour former un gouvernement d'union au Mali BURKINA FASO - MALI Le sommet de Ouagadougou s'ouvre pour former un gouvernement d'union au Mali François Hollande craint l'installation de groupes terroristes au nord-Mali MALI François Hollande craint l'installation de groupes terroristes au nord-Mali Crise malienne : une délégation d'Ansar Dine partie négocier à Ouagadougou et Alger MALI Crise malienne : une délégation d'Ansar Dine partie négocier à Ouagadougou et Alger Une semaine dans le monde - 2 novembre (partie 2) UNE SEMAINE DANS LE MONDE Une semaine dans le monde - 2 novembre (partie 2) Le groupe islamiste Ansar Dine envoie des émissaires à Alger et à Ouagadougou MALI Le groupe islamiste Ansar Dine envoie des émissaires à Alger et à Ouagadougou Mali : pression diplomatique sur Algérie UNE SEMAINE AU MAGHREB Mali : pression diplomatique sur Algérie L'utopie d'une trêve en Syrie REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE L'utopie d'une trêve en Syrie Affaire Merah : le rapport de la police des polices accable le renseignement intérieur FRANCE Affaire Merah : le rapport de la police des polices accable le renseignement intérieur

lundi 12 novembre 2012

Les tambours de la guerre

Les tambours de la guerre Moncef Wafi- Le quotidien d’Oran Les tambours de la guerre se font de plus en plus précis, nous arrivant à l’oreille par-dessus les dunes et traversant les ergs de l’immense Sahara. Le forcing de Paris pour avoir sa guerre par procuration et libérer ses otages a fini par payer et ce ne sont pas les sacro-saints principes de l’Algérie qui y vont changer grand-chose. Le Sahel, cette contrée semi-lunaire à cheval entre plusieurs territoires de chasse, devra donc être colonisé par l’Africom qui peut remercier au passage ces alliés d’Al-Qaïda et sa succursale régionale l’Aqmi. Pour ceux qui ne connaissent pas l’Africom, c’est un commandement unifié pour l’Afrique, United States Africa Command pour les anglophones, et qui est destiné à coordonner toutes les activités militaires et sécuritaires des Etats-Unis sur ce continent.En gestation depuis plusieurs années, il fut décidé de créer un état-major spécifique pour le continent africain durant l’été 2006. Sur la base de constat, un think tank israélo-américain, l‘Institute for Advanced Strategic and Political Studies (IASPS), a préconisé la création de l’Africom. Annoncé par l’administration Bush le 6 février 2007, il a commencé à fonctionner le 1er octobre 2008. Ça c’est pour le cours d’histoire et pour les amoureux des conspirations sachez que la création d’Aqmi ne répondait qu’à un seul objectif, celui de permettre l’implantation des GI’s aux portes sud de l’Algérie. La Cédéao, bras armé de Paris pour la circonstance, attend d’Alger et d’autres capitales africaines d’engager leurs troupes au sol pour libérer le Nord-Mali en renfort des drones américains et des troupes d’élite françaises, celles-là mêmes qui ont assassiné Kadhafi. Le dernier sommet à Abuja, au Nigéria, doit entériner le plan stratégique pour une intervention armée dans la région avant de le transmettre au Conseil de sécurité de l’ONU, via l’Union africaine, avant la fin novembre, calendrier oblige. Ce plan a revu en gros les effectifs de la chair aux canons, issue de diverses nationalités, et la présence de 200 à 400 militaires européens pour mener directement des actions d’élimination.Une drôle de guerre devra donc éclater et se répandre au-delà des frontières physiques consacrant par là une présence de fait de troupes étrangères dans une région aux richesses souterraines insoupçonnables. Les pays qui auront tiré une balle ou envoyé un bon d’essence pour faire voler un drone assassin revendiqueront une part du gâteau pour relancer leur économie moribonde. L’Espagne et l’Italie, au bord de l’asphyxie, feront prévaloir la présence de deux caporaux dans le contingent européen parti à l’assaut de la cinquième armée du monde pour discuter un contrat pétrolier ou prétendre à un champ minier. Voilà pourquoi l’Europe s’empresse de claironner à la guerre et ce n’est ni pour éradiquer le terrorisme, ni pour sauver les populations africaines de la misère. Quoi qu’il en soit, leur guerre, et c’est un grand mot, aura lieu. Des soldats africains seront tués, peut-être même des Algériens et en fin de compte rien ne changera. Le terrorisme sera toujours résiduel tant qu’il arrange les affaires des grands de ce monde. http://www.lequotidien-oran.com/?news=5175408 12 novembre 2012

A la Une : nouvelle étape vers une intervention dans le nord du Mali - Temoust.org

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Mali. Un djihadiste appelé Gilles Le Guen arrêté par les islamistes - Temoust.org

Mali. Un djihadiste appelé Gilles Le Guen arrêté par les islamistes - Temoust.org

samedi 10 novembre 2012

le : samedi 10 novembre 2012 Mali: les alliances d'Ansar Dine en question Des représentants du mouvement Ansar Dine participent au dialogue politique malien, à Ouagadougou, le 6 novembre 2012. AFP/Yempabou Ahmed OUOBA Par RFI En attendant le sommet des chefs d'Etat de dimanche, les ministres de la Cédéao ont débattu, vendredi 9 novembre à Abuja, des modalités concrètes d'une intervention militaire au Nord du Mali. Parallèlement, des discussions continuent à Ouagadougou pour un règlement politique de la crise. Après une semaine de discussions avec la médiation de la Cédéao, Ansar Dine a affirmé rejeter le terrorisme et l'extrêmisme et s'est dit prêt à discuter avec Bamako et les autres groupes armés. Des contacts informels entre le MNLA et le mouvement de Iyad Ag Ghali se tiennent à Ouagadougou. NOTRE DOSSIER SPÉCIAL MALI Officiellement il n'y a pas à Ouagadougou de pourparlers entre les deux mouvements touaregs maliens mais les représentants des deux camps présents se parlent. Il y a 48 heures, un responsable du MNLA a même invité tout le monde à dîner chez lui. Les discussions ont été très franches, très directes, confie l'hôte du dîner. Ces dernières semaines, plusieurs réunions ont été tenues entre divers membres d'Ansar Dine et du MNLA, sans aboutir à un accord sur les questions qui fâchent, à savoir la charia et les liens avec AQMI. Mais depuis le début de semaine, Ansar Dine a déclaré vouloir lutter contre l'extrémisme et le terrorisme. Dénouer les liens d'Ansar Dine et d'AQMI Est-ce suffisant pour rapprocher les deux frères ennemis touaregs ? On attend de voir si les paroles seront concrétisées sur le terrain, explique un représentant du MNLA, avant d'ajouter : Ansar Dine doit retirer ses forces d'AQMI et se rapprocher de celles du MNLA. Mais les hommes de Iyad Ag Ghali ont-ils la volonté et les moyens de rompre avec AQMI ? Les analyses des observateurs divergent. Certains estiment qu'Ansar Dine est otage militairement et financièrement d'AQMI. D'autres affirment que l'alliance entre Ansar Dine et AQMI n'est qu'une alliance de circonstance et que se débarrasser des salafistes ne sera pas insurmontable, AQMI s'étant affaibli parce qu'il ne dispose pas du soutien des populations maliennes. Les explications du porte-parole d'Ansar Dine, Mohamed ag Aharib, ou comment se démarquer  d'AQMI et du Mujao sans couper les ponts. Mohamed ag Aharib: On est totalement indépendants du Mujao et d'AQMI, en contact mais pas complices Le Mujao comme al-Qaïda sont des organisations qui répandent l'islam, donc on ne peut pas dire que l'on combat des musulmans, c'est contre nos principes. On rejette, on ne pratique pas le terrorisme mais on n'a pas dit que le Mujao et AQMI sont des terroristes... nous sommes une organisation indépendante, autonome, locale. On n'est pas affiliés ni à X, ni à Y... Écouter (01:18)     10/11/2012 par Charlotte Idrac TAGS: ANSAR DINE - AQMI - MALI - MUJAO - TERRORISME FICHE PAYS : ImprimerRéagirEnvoyer cette pagePartager RÉAGISSEZ À CET ARTICLE Réagir : * Commentez cette article en tapant votre message dans la zone de texte. Le nombre de caractères est limité à 1500 ou moins. (1) REACTION Afficher tous les commentaires
Crise du Sahel: Pourquoi le Niger ne bouge pas Encerclé par la rébellion des cousins Touaregs du Mali et les groupes terroristes qui font la loi à l'Ouest, la confusion qui règne encore en Libye à l'Est et l'activisme violent de Boko Haram qui s'étend sur le flanc Sud du pays, le Niger affiche une stabilité surprenante. Pour combien de temps encore? Chef touareg malien au Niger, 5 mars 2005. REUTERS L'AUTEUR Chawki Amari Octobre 2012, le climat dans la grande vallée de l'Azawak s'est adouci après les brûlantes envolées de l'été, où les températures montent à 50°, et les turbulences météo du Printemps arabe, qui a aussi touché les zones mixtes arabo-africaines et réveillé les berbérités sahélo-sahariennes. Des bâches bleues alignées en plein désert, aux fins fonds du Sahara. Dans ces camps précaires disséminés le long de la frontière nigéro-malienne comme à Mangaizé, Gaoudel, Ayourou, Banibangoun, Chinagoder, Abala ou encore Tililia, près de 100.000 Touaregs maliens fuyant les combats entre milices et les exactions à Gao et Tombouctou, se sont réfugiés. Pas loin de chez eux, au Niger, des Touaregs réfugiés chez des Touaregs, par une absurde frontière coloniale de 850 kilomètres qui les a séparés. Si à l'Ouest, la complexité est connue, entre rebelles nationalistes touaregs, islamistes touaregs et groupes armés islamistes de l'Aqmi, Mujao et Al Qaïda, à l'Est, le Niger est relativement stable, même s'il scrute avec angoisse les plaines arides et regs cassants qui le séparent de son voisin. Un peuple, deux pays Mais quelles sont les différences entre le Nord Mali et le Nord Niger? Peu nombreuses. Des paysages pauvres et désertiques, la même géologie avec un petit massif montagneux au centre, l'Ifoghas au Mali (région de Kidal) et l'Aïr au Niger (région d'Agadès), autour desquels vivent plus d'1 million et demi  d'Imouhagh et Imajaren (tels que se désignent les Touaregs, berbères sahariens). 700.000 d'un côté, près d'un million de l'autre, soit le dixième chacun de la population de leurs Etats, Mali et Niger. Les mêmes peuples, avec la même culture, la même langue, et qui partagent tristement les mêmes sécheresses chroniques et les mêmes places dans les bas de tableaux d'indices de développement humain. Une même pauvreté, avec des Etats centraux ethno-différenciés bien plus au Sud, peu soucieux de leur sort, ce qui a donné plusieurs et mêmes mouvements de rébellion. Les similitudes s'arrêtent à peu près ici. Séparés par la grande vallée de l'Azawak, affluent mort du fleuve Niger mais reliés par ce dernier, les Touaregs de l'Igoghas malien et ceux de l'Aïr nigérien ne sont plus d'accord sur la nécessité de créer un grand Etat targui (touareg) au milieu de nulle part. «On a fait deux rébellions, la seconde a coûté beaucoup de vies, un retard énorme au nord et une troisième risque d'être l'enfer pour la communauté touareg», a expliqué lors d'un forum sur la paix et le développement qui s'est tenu dans l'Aïr au début de l'année, Rhissa Ag Boula, ex-rebelle armé des deux insurrections targuies au Niger (1991 et 2007). Le retour de Libye Contrairement au Mali et à la suite des rébellions, l'intégration au Niger a réussi, et nombreux sont les Touaregs dans l'armée, administration, aux postes de chef d'état-major ou de comme l'actuel Premier ministre Brigi Riffini ou encore Rhissa Ag Boula, ancien ministre, et qui est d'ailleurs devenu conseiller du président nigérien Mahamadou Issoufou, élu en 2011. Si la répression au Mali contre les Touaregs a toujours été beaucoup plus féroce qu'au Niger, au retour de Libye, les Touaregs militarisés par Kadhafi n'ont pas eu la même destinée. Au Niger, ils ont été désarmés à la frontière. Les Maliens en revanche ont gardé leurs armes, c'est toute la différence. Même si au Niger comme au Mali, on n'était pas vraiment contre Kadhafi, qui les soutenait financièrement et arrivait à contenir les islamistes, on dit que ce sont les Touaregs maliens qui ont «donné» l'ex-dictateur libyen aux Français, livrant sa position GPS lors de sa fuite, en échange d'un retour sain et sauf au Mali, avec armes et bagages. En cause, l'inconscience de Amadou Toumani Traoré, l'ex-président malien renversé, ajouté à son indifférence au sort des populations du Nord, selon les Touaregs nigériens. Entre les deux, les positions sont aujourd'hui bien tranchées et les Touaregs de l'Aïr soutiennent leur président, favorable à une intervention militaire internationale et qui insiste sur la nécessité de réserver à l’Etat «le monopole de la violence», même si tous ne sont pas d'accord sur la présence de militaires français et américains sur leu sol.  Au milieu de ce chaos qui s'annonce les réfugiés se serrent en plein désert, tirant un peu plus sur leurs bâches bleues. Un modèle pour la région Des élections libres, un régime semi-présidentiel, des indicateurs macroéconomiques en amélioration constante et des institutions qui fonctionnent. C'est la république du Niger d'aujourd'hui, bon élève de la région. Pour saluer les nouvelles démocraties d'Afrique, le président américain Obama lui-même a choisi d'honorer le Niger en invitant l'année dernière Mahamadou Issoufou, son président. Même chose pour le FMI, qui prévoit 14% de croissance au Niger pour cette année, et Christine Lagarde qui pour sa tournée africaine, a choisi d'atterrir à Niamey. Depuis le retour à la démocratie en 2011 et l'élection de  Mahamadou Issoufou, le Niger est l'exemple à suivre, où toutes les vieilles querelles, guerres de clans et de territoires se règlent dans un cadre démocratique. Tout n'est pourtant pas simple, avec un faible PIB de 10 milliards de dollars (uranium et un peu de pétrole), les dépenses militaires ont dû augmenter pour contrer les menaces extérieures et des dizaines de milliers de travailleurs expatriés ont du quitter la Libye pour venir grossir les rangs du chômage. Le modèle du radicalisme islamique De plus, la situation sociale est fragile. Musulmans à 90%, les Nigériens sont comme les pays de l'islam, travaillés par les pétrodollars et la propagande qatarie et saoudienne, qui veulent y imposer un modèle salafiste strict et austère. Souples et bon buveurs (ancestrale bière de mil, produite localement), les Nigériens s'inquiètent déjà. L'alcool devient plus rare et il n'est aussi plus anachronique de voir à Niamey des femmes en voile intégral et des milices du mouvement radical Haoussa Boko Haram traîner dans les villes du Sud. Si les enlèvements, d'Occidentaux en général, ont toujours lieu au Niger, la stabilité est encore là. Pour combien de temps encore? L'intervention militaire au Mali, prévue pour les prochaines semaines, va tout compliquer, même si pour beaucoup de Nigériens, ce sera moins pire que le contrôle de la région par le consortium diabolique Aqmi-al-Qaida-Mujao. Pour les Maliens réfugiés en revanche, c'est tout le ciel et leurs bâches bleues qui risquent de leur tomber sur la tête, avec une nouvelle guerre et de nouvelles errances. Dans tous les cas, rien ne se fera sans les Touaregs, qui sont aujourd'hui au centre de la bataille et qui feront de leur pays des Etats de droit ou des terres sans Etats. Chawki Amari Slate Afrique A lire aussi Nord-Mali: Pourquoi l'intervention militaire se fait attendre Pourquoi les Maliens ont raison d'avoir peur Mali: La société civile libère la parole Le Mali a vraiment perdu la tête   Partager IMPRIMER | RÉAGIR | L'AUTEUR   Réagir à cet articleVisiteur anonyme Se connecter / créer un compte Titre du message: Message: * 1 réaction Une différence fondamentale Soumis par krismo, le 22/10/2012 à 17h31 Bien que votre article soit assez bien cadré et sonne "juste" en termes de similitudes socio-géographiques, vous négligez quelques différences fondamentales qui peuvent expliquer l'actuelle "résilience" du Niger : 1/ l'exploitation minière d'Arlit - alors que le Nord Mali n'est aucunement exploité, cette partie du Nord Niger constitue un véritable poumon économique de production et explique grandement la différence de comportement du pouvoir central face aux crises rebelles récurrentes 2/ une "tradition" militaire assez ferme, héritage de Kountché, qui fait que l'espace nigérien est relativement bien & sérieusement tenu depuis de nombreuses années, surtout comparé au Mali 3/ une forte implication actuelle de la communauté touarègue dans les affaires (régionales et nationales) de l'Etat (et le secteur privé ... voir transport et autres) où ils trustent un nombre assez important de responsabilités jusque dans le secteur minier. Et difficilement réalisable dans toute autre forme de structure si la présente venait à etre balayée par des evènements internes (coup d'état, ..) ou externes (Aqmi & consorts). 4/ un président démocratiquement habile, soucieux des alliances, audacieux (que n'a-t'on pas entendu lorsqu'il a - coup de maitre - nommé un touareg comme premier ministre l'année passée - depuis, silence radio), multiethnique de par ses branches familiales et issu de la matrice minière (Somair) .. Enfin un déferlement actuel sur Niamey de toute la communauté sécurito-humanitaire (forces spéciales FR et US, relocalisation des services US de coopération initialement basés à Bamako, etc.) depuis la chute infernale de Bamako. Cela sera-t'il suffisant pour préserver le Niger dans l'avenir ? J'en suis fortement persuadé.

Crise malienne : d'où viennent les armes des jihadistes ? | Jeuneafrique.com - le premier site d'information et d'actualité sur l'Afrique

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Mali : à Abuja, la Cedeao étudie un plan d'intervention de 5 500 hommes | Jeuneafrique.com - le premier site d'information et d'actualité sur l'Afrique

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Djibrill Bassolé : "Nous voulons aller en guerre contre le terrorisme, pas contre les Touaregs" | Jeuneafrique.com - le premier site d'information et d'actualité sur l'Afrique

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LETTRE OUVERTE DU MNLA À LA COMMUNAUTÉ INTERNATIONALE Vendredi, 09 Novembre 2012 23:35   ÉTAT DE L’AZAWAD Unité – Liberté - Justice CONSEIL TRANSITOIRE DE L’ÉTAT DE L’AZAWAD CTEA     Lettre ouverte :   à Monsieur le Secrétaire Général de l'Organisation des Nations Unies (ONU), New York (USA) à Monsieur le Président de la Commission de l'Union Européenne (UE), Bruxelles (Belgique) à Madame la Présidente de la Commission de l'Union Africaine (UA), Addis Abeba (Éthiopie) à Monsieur le Président de la Commission de la Communauté Économique Des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), Abidjan (Côte d'Ivoire).     Vos Excellences,   Permettez-nous, de vous rappeler toute la complexité de la question de l’Azawad et des implications d’une intervention militaire dans cette région. Ni le problème, ni le milieu humain, culturel et même géographique, ni les acteurs locaux et sous régionaux, ne sont pareils à nuls autres. L’Azawad, qui est malheureusement et malgré lui, l’épicentre de la crise sahélienne, n’est ni la Somalie, ni l’Afghanistan, en dépit de certaines comparaisons avancées dans les multiples déclarations qui fusent dans la presse. Les paradigmes sont différents, par conséquent, les méthodes et les approches devraient l’être aussi. Excellences, le conflit qui oppose l’Azawad au Mali remonte à plus d’un demi siècle, après le départ du dernier soldat français du territoire de l’ex Soudan Français. La nature du conflit demeure fondamentalement politique. Son socle identitaire et culturel était connu bien avant l’indépendance du Soudan Français. Il est régulièrement rappelé par les soulèvements périodiques de notre peuple depuis l’invasion française et contre l’occupation malienne, dont le dernier en date remonte à janvier 2012. Nous considérons que la question constitue un cas de décolonisation inachevée du fait de la seule volonté de la France coloniale. Ce soulèvement porté par le Mouvement National de Libération de l’Azawad (MNLA) a réussi à bouter hors de notre territoire l’armée et les symboles de l’Etat malien dès le 1er avril 2012, avant de proclamer unilatéralement la cessation des opérations militaires le 5 avril, et déclarer l’État indépendant de l’Azawad, le 6 avril 2012. Les groupes de narco-terroristes qui occupent aujourd’hui les grands centres urbains de l’Azawad en y semant la terreur s’y sont implantés profitant de l’attitude complaisante de l’Etat malien et de la complicité active de certains dirigeants qui ont favorisé leur prolifération. Bénéficiant des soutiens extérieurs dont ceux d’États, ces groupes tentent à présent de spolier les acquis de la libération de notre territoire d’où ils espèrent se fortifier et porter la menace terroriste jusqu’en Occident. Au-delà de ce sombre tableau, le MNLA, comme le prouve nos démarches, a toujours privilégié le dialogue et la négociation pour résoudre ce conflit. Malheureusement, le silence et le mépris des régimes maliens à nos offres répétées de dialogue nous ont, à chaque fois, contraints au choix détestable de la guerre que nous impose en permanence l'attitude de l'État malien. Nous avons souscrit à toutes les initiatives de médiation d’où qu’elles viennent. Nous avons accepté dans l’intérêt supérieur de notre peuple d’envisager toutes les options acceptables de sortie de crise et de règlement définitif du conflit dans la perspective d’une paix durable pour notre peuple, les États voisins et la sous région. La communauté internationale, plus préoccupée par notre déclaration d’indépendance comme fait constitutif d’atteinte à l’intégrité territoriale de l’État du Mali, nous a mis en quarantaine et a assisté sans rien faire à l’émergence sur notre territoire de forces obscurantistes qui s’y sont installées depuis plus d’une décennie avec la complicité et l’appui avéré de l’État malien. Le MNLA n’a aucune affiliation, ni avec des groupes extrémistes islamistes, ni avec des bandes de narcotrafiquants, et encore moins avec des nébuleuses terroristes. Le temps et les événements l’ont suffisamment démontré. Toute confusion allant dans ce sens ne saurait relever que de la mauvaise foi. La maturité politique du MNLA, qui n’est plus à démontrer, représente un gage pour la paix et la stabilité dans l’Azawad, les Etats voisins, la sous région et la communauté internationale, ainsi qu’un levier déterminant pour éradiquer la menace terroriste et fondamentaliste. Avec un sens élevé de nos responsabilités, nous avons en permanence affirmé et réitéré notre engagement, y compris au prix du sacrifice ultime, à contribuer à la lutte anti terroriste dans le cadre d’une plateforme internationale. Mieux, nous avions sollicité de la communauté internationale de nous garantir la neutralisation des interférences politiques extérieures néfastes, à charge pour nous d’éradiquer la menace terroriste dont, in fine, nous sommes les premières victimes. Enfin, nous avons consigné notre philosophie, notre vision sur la base des aspirations de notre peuple, dans une plateforme politique, qui porte des engagements fermes pour nous-mêmes, les nations voisines, la sous région et la communauté internationale, Le MNLA reste convaincu que : - sans une reconsidération de la position de la communauté internationale concernant le MNLA, aucune solution fiable ne saurait prendre place. Toute intervention militaire sous régionale ou internationale qui ne s’appuierait pas sur le MNLA est vouée à l’échec, quels que soient par ailleurs les moyens humains, techniques et financiers déployés. La raison en est que le MNLA, dont l’armée a chassé celle du Mali en quelques jours, est toujours sur le territoire de l’Azawad. Du reste, aucun pays voisin ne peut attester d’avoir vu nos forces franchir sa frontière. Le MNLA maîtrise parfaitement bien les réalités sociologiques et les règles de la guerre en zone désertique, tout en jouissant d’une bonne connaissance du terrain et du soutien des populations. En outre, le MNLA peut éviter les dégâts collatéraux, ce qui n’est pas le cas de l’armée Malienne et celle de la CEDEAO. Ce n’est pas tant que nous cherchions à y être associés, mais c’est tout simplement la voie de l’objectivité, de la logique, du réalisme et de l’efficacité que de nous intégrer dans le dispositif de sécurisation de l’Azawad. Tout cadre qui n’associerait pas le MNLA ne ferait qu’amplifier le chaos et généraliser le danger à toute la sous région. Notre offrons, compte tenu de ce qui précède, de régler le problème politique MNLA–Mali , et de confier à notre Armée le soin de bouter dehors les islamo-narco-terroristes. C’est la seule solution réaliste, peu coûteuse sur les plans humain et matériel. Sinon, cette intervention engendrera un immense chaos humanitaire et n’aura aucune chance d’atteindre les objectifs politiques et militaire visés. Nous vous rappelons que les pays fournisseurs des contingents militaires de la CEDEAO (Mali, Burkina Faso, Niger), Algérie, ont toujours bénéficié de l’assistance de la communauté internationale pour la lutte contre le terrorisme et le trafic de drogue sans succès. Le scénario idéal reste, cependant, celui qui consiste à parvenir à la stabilisation du pouvoir à Bamako afin de créer les conditions minimales d’une négociation entre le Mali et le MNLA et, in fine, d’aboutir à un accord de paix sur la base duquel sera défini rapidement le schéma de l’éradication de la menace narco terroriste. Par ailleurs, nous attirons votre attention, sur la question humanitaire qui apparaît inquiétante. La situation dans les camps des réfugiés et l’état des populations déplacées deviennent de plus en plus préoccupants, face à la démobilisation de la communauté internationale, plus sensible à l’ampleur de la crise syrienne qu’au drame qui se joue dans le sahel. De nombreuses personnes, dont des milliers de femmes d’enfants, errent dans les camps de réfugiés sans aucun espoir. Dans les centres urbains sous la coupe des groupes terroristes, les jeunes sont embrigadés, les femmes terrorisées. Le MNLA réitère toute sa confiance à vos Excellences et vous assure de tout son soutien dans la réalisation de votre mission, tant est qu’elle tend à la recherche d’une solution définitive et durable du conflit. Tout en réitérant notre ferme engagement à vous appuyer dans votre tâche, nous prions vos Excellences d’agréer l’expression de notre très haute considération.   Fait le 09 novembre 2012   Pour le Conseil Transitoire de l’État de l’Azawad Hamma Ag Mahmoud Chargé des Relations Extérieures et de La Coopération Internationale et Moussa Ag Assarid Chargé de la Communication et de l'Information   Lettre de félicitations à Barack Obama Mercredi, 07 Novembre 2012 00:00 ETAT DE L’AZAWAD Unité – Liberté - Justice CONSEIL TRANSITOIRE DE L’ETAT DE L’AZAWAD CTEA Lettre à Son Excellence Barack Obama Excellence, Le Mouvement National de Libération de l'Azawad (MNLA) se félicite de votre élection à la magistrature suprême des États Unis d'Amérique (USA) pour les quatre prochaines années. Nous fondons beaucoup d'espoir sur votre gouvernement et vous-même pour le règlement définitif du conflit de l'Azawad qui dure depuis plus de cinquante ans dans l'esprit de justice et d'équité. Fait à Nouakchott, le 7 novembre 2012   Hamma Ag Mahmoud Membre du Conseil Transitoire de l'État de l'Azawad (CTEA) Chargé des Relations Extérieures et de la Coopération Internationale Le Mali renoue avec le génocide dans l’Azawad Lundi, 05 Novembre 2012 23:31 Le Mali renoue avec le génocide dans l’Azawad   De 1991 à 1996, le Mali d’Amadou Toumani Touré (ATT) et d'Alpha Oumar Konaré s’était livré à un génocide dans l’Azawad sans susciter beaucoup de réactions de la communauté internationale. Chaque fois que l’armée malienne assassinait des populations civiles, Radio Mali se fendait d’un communiqué rédigé dans les mêmes termes que celui du 29 Octobre 2012, à la suite du meurtre de 52 personnes résidant près de Diabaly, Cercle de Niono, Région de Ségou, et dont le seul tort était d’être Azawadiens. Le mode opératoire est le même qu’autrefois, prouvant que les autorités maliennes sont toujours inspirées par les criminels prédateurs qui ont ruiné le pays. Les auteurs du meurtre de ces 52 personnes n’en sont pas à leur premier forfait. Confirmant la complicité du pouvoir de Bamako avec eux, ce dernier n’a à ce jour pris aucune mesure, malgré de multiples interpellations. Il n’y a qu’à lire et écouter la presse malienne pour comprendre que les autorités de Bamako ont donné carte blanche à certains militaires pour faire un « kokadjè », un nettoyage ethnique, dans l’Azawad. Le massacre de plus de 60 civils en quelques jours autour de Diabaly, dont font partie les 52 cités plus haut, et la vidéo de ces forfaits visible sur Internet prouvent que nous ne nous trompons pas. Le gouvernement du Mali et son armée n’envisagent nullement une guerre contre les terroristes et les narcotrafiquants. Ils ont au contraire tissé de solides relations avec eux depuis plus de 12 ans. Comme le prouve le communiqué du 29 octobre 2012, ils vont s’adonner à leur sport favori, le génocide de la population de l’Azawad, en trompant la Communauté Internationale sur leurs intentions véritables. Le drame de Diabaly augure mal de la conduite des opérations militaires de la CEDEAO prévues dans la région. Aussi la Communauté Internationale se doit-elle d’être prudente, si elle ne veut pas prendre le risque d’être responsable d’un génocide, doublé d’un chaos humanitaire, dans une région où les blessures des années 60 et 90 sont encore vives. Si l’on n’y prend pas garde, cette intervention sera pensée par le Mali, et faut-il le craindre par la CEDEAO, comme l’occasion d’exercer une vendetta sur le peuple de l’Azawad. La Communauté Internationale, plus particulièrement la France, qui pèse d’un poids bénéfique dans la région, auront alors à répondre des débordements et exactions commises. Aussi, avant qu’il ne soit trop tard, lançons-nous un appel pressant aux membres de la Communauté Internationale afin de mettre un terme à la dérive des autorités maliennes. Dérive dans laquelle elles risquent d’entraîner les pays de la CEDEAO et leurs alliés. Fait le 2 novembre 2012 Hamma Ag Mahmoud Membre du Conseil Transitoire de l'État de l'Azawad (CTEA) Chargé des Relations Extérieures et de la Coopération Internationale Contact : infosmnla@gmail.com   COMMUNIQUÉ N° 35 DU 30 OCTOBRE 2012 Mardi, 30 Octobre 2012 17:25 Un nouveau massacre de 52 civils commis par des éléments de l’armée malienne   Le 25 octobre 2012, à Tolletene, un détachement de l’armée malienne a massacré 52 personnes civiles appartenant à l’ethnie touarègue. Cliquer ici pour voir la vidéo du crime. Le massacre a eu lieu dans un campement installé près de Djoura, dans la région de Mopti. Le détachement de l’armée malienne est venu de Djabally. Une mission d’anciens gendarmes a été envoyée sur place par le MNLA pour effectuer une enquête. C’est avec la plus grande inquiétude que le MNLA a pris connaissance de ces crimes odieux. Ils prouvent une fois de plus le manque de discipline de l’armée malienne et le danger qu’elle représente pour les populations de l’Azawad. Fait, le 30 octobre 2012   Moussa Ag Assarid Membre du Conseil Transitoire de l'Etat de l'État de l'Azawad (CTEA) Chargé de la Communication et de l'Information Contact: infosmnla@gmail.com COMMUNIQUÉ N° 34 DU 24 OCTOBRE 2012 Mardi, 23 Octobre 2012 23:30 EXÉCUTIONS SOMMAIRES DE CIVILS AZAWADIENS PAR L'ARMÉE MALIENNE   Le MNLA a appris, avec tristesse et stupéfaction, l’assassinat d’au moins neuf civils touaregs (tamachek) par la tristement célèbre unité de l’armée malienne positionnée à Diabali au nord de Ségou au Mali. Douze hommes ont été capturés le lundi 22 octobre 2012 vers 10 heures (TU) sur le site d’une fixation de populations nomades près du lieu dit « Robinet Echeikh » au nord de Sokolo à 75 kilomètres de Diabali par une patrouille de l’armée malienne partie du poste de Diabali, celui là même où furent froidement exécuté le 8 septembre dernier 16 civils en majorité mauritaniens. Après recoupement de plusieurs témoignages dont le rescapé (le seul teint noir), il est établi que neuf des personnes enlevées ont été lâchement exécutées sur le chemin de retour de la patrouille dans la forêt qui borde le poste. Dans ce campement, cette patrouille militaire, a emporté, entre autres, un véhicule 4x4, 3 motos et 3 chargements de moutons. Ces massacres de civils répétés montrent encore une fois la véritable nature de l'armée malienne. Le MNLA condamne ce crime odieux et crapulé avec la dernière rigueur, adresse ses condoléances les plus attristées aux familles endeuillées et réclame auprès de la communauté internationale une enquête indépendante urgente. Les populations azawadiennes, songhaïs, touarègues, maures et peulhs n’ont que trop enduré les stigmates de la désolation et de la violence aveugle entretenue aussi bien par le Mali que par les groupuscules mafieux qui lui sont directement ou indirectement affiliés et insidieusement installés sur le territoire de l’Azawad depuis plusieurs années. Le silence de la communauté internationale face aux crimes commis contre des civils azawadiens par l’Etat malien et son armée, devient assourdissant et ressemble désormais à une coupable indifférence s’agissant de la vie et de la dignité humaine. Aussi, nous exigeons de la communauté internationale une condamnation urgente de la série d’assassinats et d’exécutions sommaires de civils azawadiens par les forces maliennes et leurs milices depuis le début du conflit opposant l’Azawad au Mali. Nous demandons à ce que ces massacres s'arrêtent et que les auteurs soient traduits devant la justice. Le MNLA informe solennellement, la médiation de la CEDEAO, les pays du champ, l’Union Africaine, l’Union Européenne et le Conseil de Sécurité des Nations Unies ainsi que l’envoyé spécial pour le Sahel de l'ONU, que si de telles pratiques ignobles se poursuivaient, notre mouvement ne se sentirait plus tenu par son engagement de mettre fin aux opérations militaires, décidé unilatéralement et scrupuleusement observé à partir du 5 avril 2012. Fait le 24 octobre 2012 Moussa Ag Assarid Membre du Conseil Transitoire de l’Etat de l’Azawad (MNLA) Chargé de la Communication et de l’Information Contact: infosmnla@gmail.com  PLUS D'ARTICLES... DÉCLARATION DE SOUTIEN DES JEUNES SONGHAÏS AU GHANA COMMUNIQUÉ DE PRESSE n°33 du 13 OCTOBRE 2012 COMMUNIQUÉ DE PRESSE n°31 du 7 OCTOBRE 2012 COMMUNIQUÉ DE PRESSE n°30 du 3 OCTOBRE 2012 Page 1 sur 10 Début Précédent 12345678910 Suivant Fin
Mohamed Ag Ahgrib,porte-parole d’Ançar Eddine: »Nous demander de combattre d’autres musulmans, ce n’est pas dans notre éthique »

vendredi 9 novembre 2012

Le chef d'Ansar Eddine : portrait d'un homme fourbe | Maghreb

Le chef d'Ansar Eddine : portrait d'un homme fourbe | Maghreb
L'Afrique Réelle N°35 - Novembre 2012 Sommaire : Actualité : - Où en est l'indépendance de l'Azawad ? - Fin de règne en Algérie - Au coeur de l'anarchie libyenne Dossier : Vérités sur les traites esclavagistes - La traite européenne - La traite arabo-musulmane Histoire : - Le premier conflit mondial en Afrique Orientale - Quand l'Allemagne a honte de ses héros coloniaux Editorial de Bernard Lugan Qui va intervenir au Mali ? Au Mali, l’option militaire étant en théorie « dans le tube », il convient de ne pas perdre de vue que toute intervention qui ne serait pas précédée du règlement politique de la question touareg ne serait qu’un coup d’épée dans l’eau. Quant au « traitement » des groupes gangstero-islamistes qui occupent les villes du nord Mali - quelques dizaines, voire deux ou trois centaines d’hommes, - il est à la portée de l’armée française. Le seul problème, mais il est de taille, est que ce n’est pas la France qui doit directement mener l’opération, mais les 15 Etats composant la CEDEAO (Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest). On voit mal comment cette tour de Babel sera capable de fournir la force de 3000 hommes qui lui est demandée car les volontaires ne se bousculent pas. A ce jour, seuls trois pays ont en effet répondu présent : - La Côte d’Ivoire qui n’a plus d’armée et dont les quelques unités « opérationnelles » ne parviennent pas à sécuriser la frontière avec le Liberia. - Le Nigeria dont l’armée est déjà engagée à l’intérieur même de ses frontières pour tenter d’y ralentir une guerre ethno religieuse qui risque de déboucher à moyen ou long terme sur une partition nord-sud. De plus, cette armée ne fut guère convaincante lors de ses interventions passées en Sierra Leone et au Liberia. - Le Burkina Faso qui ne pourra fournir qu’un contingent à la mesure de ses moyens. Les 12 autres Etats membres de la CEDEAO sont sur « l’arrière-main ». Le Niger et le Ghana sont partisans d’une négociation, le Sénégal et le Togo n’enverront que des détachements symboliques d’une centaine d’hommes au maximum, et le Bénin est incapable de projeter une force conséquente. Quant à la Sierra Leone, au Libéria, à la Guinée, à la Guinée Bissau, au Cap Vert et à la Gambie, autant ne pas en parler… cependant que l’armée malienne a montré de quoi elle était capable au mois de janvier dernier ! En définitive, les deux seules armées régionalement opérationnelles appartiennent à deux pays non membres de la CEDEAO, à savoir la Mauritanie et le Tchad. Or, Nouakchott a annoncé qu’elle n’interviendrait pas, cependant que N’Djamena se fait prier… Il va de plus être nécessaire d’apaiser les « inquiétudes » algériennes. Alger qui a une frontière de plus de 1000 km avec le Mali et qui abrite sur son sol une importante fraction du peuple touareg, est en effet à la recherche d’une solution politique quand Paris pousse, au contraire, à une intervention militaire. Sa crainte est de voir Aqmi, prolongement du GSPC (Groupe salafiste pour la prédication et le combat) qui ensanglanta le pays par le passé, être repoussé vers le Nord. C’est pourquoi la ligne constante suivie par l’Algérie est un dialogue avec ceux des groupes maliens qui, selon elle, ont des revendications pouvant être considérées comme légitimes. Depuis des mois, et avec des fortunes diverses, Alger tente donc de couper ces derniers des narcotrafiquants et des terroristes. L’Algérie qui craint qu’une intervention militaire ait pour conséquence de renforcer la cohésion de ces groupes aux objectifs différents, considère donc que l’activisme français nuit à ses propres intérêts de sécurité. Tout cela fait que l’Algérie ressent mal les pressions françaises destinées à engager les hostilités dans le seul but de permettre à Bamako de récupérer l’Azawad et d’en revenir en fait à la situation antérieure. La visite annoncée de François Hollande en Algérie permettra-t-elle de rapprocher les points de vue des deux pays ? Peutêtre si le président français arrive les bras chargés de cadeaux comme des facilités de circulation encore plus grandes pour les Algériens désireux de se rendre en France ou d’autres annonces sur la repentance à sens unique. Publié par Administrateur à l'adresse 00:49 2 commentaires: Anonyme3 novembre 2012 10:10 Bonjour, Qu'en est-il de la formidable quantité d'armes détenue il y a encore peu par la Libye? Il paraitrait qu'avant de tomber, Kadafi en ai distribué à moindre cout un peu partout en Afrique. Qui les détient? Les groupes Maliens? le GSPC? Le Polisario? Répondre René Streit5 novembre 2012 17:00 Je pensais que la repentance de François Hollande sur les "crimes commis par l'armée Française" en Algérie devrait permettre de rapprocher les points de vue des deux pays? Répondre Charger la suite...