mercredi 2 mai 2012

Ibanakal:Hommage à toutes les femmes Touaregs-Berberes du monde.





  • Il y a 22 minutes · 
  • Tomorow May 3rd is the anniversary of women in our Tuaregs society according to the calendar of queens Amazigh-Berber already 2800 years. We want to take this opportunity in this Facebook group to tell to our sisters, our mothers, our friends, our companions, our aunts, our grandmothers, our little sisters, our confidantes:
    Only to see the outline of your smile, we risk our lives.
    to see that you participate in the destiny of your people and you grant the central place you come back we tattooed dawns and twilights defying all hardships and petty colonization and bloody chain us and deprive you of happiness.
    We also tell you today that no woman deserves better than you the freedom, happiness and a smile after so many sacrifices.
    We finally tell you that for you the Azawad will be a cradle where your freedom will be exercised without limit and where no polygamous or seller margins of freedom can not exist.
    For you dear sisters we have changed the world and we are ready to challenge it for centuries to live and flourish your smile and your freedom.
    To your happiness without limit we will defy the gods!
    Ighregh chatma n'étila ighrim
    sibdad fali alam dithkir!!

    Le 3 mai donc demain est l'anniversaire de la femme chez nous Touaregs d'après le calendrier des reines berbero-amazigh depuis 2800 ans.Nous voulons profiter de cette tribune de Facebook pour dire à nos soeurs,nos mères,nos amies,nos compagnes,nos tantes,nos grandes mères,nos pétites soeurs,nos confidentes :
    Que pour voir l'esquisse de votre sourire nous avons risqués nos vies.
    que pour vous voir participer au destin de votre peuple et vous octroyer la place centrale qui vous y reviens nous avons tatouer les aubes et les crépuscules défiant toutes les épreuves et les colonisations mesquines et sanguinaires qui nous enchaînent et vous privent du bonheur.
    Nous vous disons aussi aujourd hui qu'aucune femme mieux que vous ne mérite la Liberté,le bonheur et le sourire après tant de sacrifices.
    Nous vous disons enfin que pour vous l'Azawad sera un berceau ou votre liberté s'exercera sans limite et qu'aucun polygame ou vendeur des marges à la liberté ne saurait exister.
    Pour vous chères soeurs nous avons changé le monde et nous sommes prêt à le défier pour des siècles pour que vive votre grâce et s’épanouisse votre sourire et votre liberté.
    Pour votre bonheur sans limite nous défierons les dieux!!
    Ighregh chatma n'étila ighrim
    sibdad fali alam dithkir!!

mardi 1 mai 2012


Lundi 30 avril 2012

images-copie-2

Depuis plusieurs jours, le monde semble découvrir l’existence d’un peuple jusqu’ici plutôt discret, celui des touaregs.

Appelés Kel Tamasheq - « Ceux qui parlent le tamasheq »- ou encore les hommes bleus (à cause de leur turban teint à l’indigo qui finit par déteindre sur la peau), les Touaregs sont un peuple de quelques 2 millions d’habitants, éclatés entre cinq pays (le Niger, le Mali, le Burkina Faso, l’Algérie et la Lybie).

Au nord, le pays Touareg est en contact avec le domaine méditerranéen et pénètre le sahel au sud. Ce peuple est en quelque sorte le pont entre le Maghreb et l’Afrique noire.

Bien qu’éclatés entre différents pays, les Touaregs ont quelques particularités communes : d’abord la culture touarègue, homogène. Ensuite le fait qu’ils habitent toujours dans les zones les plus arides et les plus difficiles d’accès, souvent loin des capitales politiques. Bien que nomades, beaucoup de Touaregs se sont sédentarisés en s’installant autour de grandes villes comme Agadez au Niger ou Tamanrasset en Algérie ou encore Kidal au Mali.

Descendants des premiers habitants d’Afrique du nord, les Touaregs sont des berbères qui disposent d’une écriture le Tifinagh et ont en commun la même base linguistique le Tamasheq.

Ils partagent avec les Maures certaines coutumes comme la cérémonie des trois thé, symbole d’hospitalité. Dernier peuple d’Afrique de l’ouest à être soumis par le colon français, les Touaregs vont être éclatés entre plusieurs pays à l’Indépendance de ceux-ci.

Souvent ignorés par les nouveaux maîtres des lieux, ils apprennent pourtant à s’intégrer dans ces nations nouvelles tout en revendiquant leur spécificité culturelle. L’organisation sociale des Touaregs est assez rigide, chaque touareg devant rester à la place qui est la sienne : nobles (inzajeghen), tributaires (imghad), religieux (ineslemen), serfs ou anciens serfs (iklan ou bella selon la terminologie songhay).

Cependant, « Les Touareg maliens ne peuvent être coulés dans un même moule. Par leur histoire, par leurs migrations anciennes, par leurs implantations actuelles, ils se distinguent les uns des autres. Leur économie, qu’elle soit exclusivement pastorale, pastorale et caravanière, ou encore agro-pastorale, varie en fonction de la région où ils vivent.

Appartenant à une même civilisation, les Touareg occupent au Mali un espace qui va de la zone saharienne à la zone soudanienne, ils forment un pont qui relie l’Algérie et le Burkina Faso. Le « pays touareg » malien, à l’extrême nord-est, est si éloigné de la capitale, que Niamey est son débouché naturel, en cas de crise, beaucoup plus que Bamako [i] ». En effet, les kel Adar (installés autour de Kidal) sont en lien constant avec leurs cousins du nord (Algérie) tandis que les Iwellemmeden kel Ataram, « ceux de l’ouest » (chef-lieu Manaka) sont plutôt liés à leurs frères du Niger, les Iwellemmeden kel Denneg, « ceux de l’est ».

Autour de Tombouctou, les Touareg kel Antesar et Tenguereguif disposent de titres fonciers sur des terres riches et sont souvent en concurrence avec les autres groupes ethniques (paysans songhaï, Peuls). Dans le Gourma et à la frontière du Burkina Faso, les Touaregs s’adonnent à la cueillette et à l’élevage intensif. Il semble donc que les Touaregs sédentarisés se soient adaptés économiquement selon les dispositions naturelles des lieux.

Au Mali, les Touareg ont toujours résisté face à ceux qui voulaient leur imposer un État central.

D’abord contre le colonisateur français, ensuite à partir de 1964 contre l’Etat malien. Ce sont les Kel Adar (région de Kidal) qui se lèvent contre le nouvel État malien en 1964 alors qu’ils avaient été plutôt discret lorsque les Kel Ataram résistaient contre l’envahisseur français (ils perdirent beaucoup de guerriers dans cette résistance). La révolte des Kel Adar durera un an et demi et la répression de l’État malien fut terrible.

A cause de la sécheresse de 1972 et 1973, beaucoup de Touaregs du Mali émigrent vers les pays voisins ( Niger, Algérie). Si certains Touaregs maliens installés à Niamey sont rapatriés par camions dès 1974, ceux installés en Algérie ( à Tamanrasset) y restent pour profiter de la richesse de la région ( grâce au pétrole). En 1990, un incident né au Niger enflamme de nouveau le pays Touareg.

Le pays touareg malien entre alors en révolte et la réponse de l’État malien est de nouveau très violente. Fusillades des rebelles, accusation de massacres de femmes et d’enfants touaregs par l’armée malienne (qu’elle dément), cette nouvelle rébellion marque une nouvelle fracture entre le peuple Touareg et l’État malien.

Pourtant, la population malienne, sous la dictature de Moussa Traoré, est plutôt sympathisante de cette révolte des Touaregs au nord du pays. A la chute du dictateur, les heurts entre l’État malien et les touaregs ne s’arrêtent pourtant pas. La blessure ouverte lors de la rébellion de 1990 est difficile à soigner.

Les événements en Libye lors de la chute de Kadhafi donneront l’occasion aux Touaregs du MNLA (Mouvement Nationale pour la Libération de l’Azawad ) surarmés de s’emparer d’une bonne partie du nord du Mali avant de décréter l’Indépendance du pays Touareg.

Moulzo

[i] Edmond Bernus, ORSTOM

Tentative de contre coup d'État avortée à Bamako - Temoust.org | Le portail du peuple touareg berbère Kel Tamasheq

Tentative de contre coup d'État avortée à Bamako - Temoust.org | Le portail du peuple touareg berbère Kel Tamasheq

Prétexte terroriste et «agendas néo-colonialistes»

El Watan-30-04-2012

La conquête et la mainmise sur les richesses que recèle la région du Sahel vont servir aux grandes puissances occidentales de «prétexte pour s’y déployer» sous couvert de la lutte contre le terrorisme, pensent les chercheurs et autres spécialistes de la région.
Le 29 mars dernier, dans la foulée du coup d’Etat au Mali, Serge Michailof, chercheur associé a l’IRIS, professeur à Sciences Po, estimait dans le journal Le Monde qu’«une réponse militaire est nécessaire au Sahel et il faudra pour ce faire renforcer les armées nationales», en soulignant au passage que «le nord du Sahel a besoin d’un plan Marshal pour sortir de la violence».
La France est déjà bien avancée sur ce point, selon Mohamed Saleck, directeur du Centre mauritanien de recherches sur le développement et le futur, puisqu’elle a «des troupes positionnées dans la région du Sahel ou à proximité». Elle dispose de quatre bases militaires permanentes en Afrique : au Sénégal, au Gabon, à Djibouti et l’Île de la Réunion, selon l’état-major des armés français.
Le ministre français des Affaires étrangères, Alain Juppé, a indiqué dans un entretien à France 24 le 54 avril que son pays était prêt «à assurer la logistique» en cas d’intervention force d’attente de la CEDEAO au Mali.
Les Etats-Unis, quant à eux, avaient lancé dès 2002 l’initiative Plan Sahel et «organisent régulièrement les exercices militaires avec les armées des pays du Sahel». «Officiellement, il s’agit de renforcer les capacités des armées locales. Officieusement, c’est une manière d’affirmer leur présence militaire», pense Mehdi Taje, chercheur à l’Institut de recherche stratégique de l’école militaire de Paris, dans un entretien publié dans la presse mauritanienne.Pour M. Saleck, l’implication de la communauté internationale dans le renforcement des capacités du système régional de sécurité au Sahel prête souvent à «une tentation d’internationalisation de la menace Al Qaîda dans cette région».
Or, cette perspective est «souvent assimilée à une sordide connivence avec des agendas néo-colonialistes dont les objectifs inavoués visent le contrôle par des puissances occidentales (Américains et Européens notamment), de la route de l’ouest des flux énergétiques». Tout cela, dit-il, au détriment des autres puissances régionales ou internationales comme les Russes, les Chinois, les Brésiliens, etc.
Safia Berkouk,http://www.elwatan.com/economie/pretexte-terroriste-et-agendas-neo-colonialistes-30-04-2012-168768_111.php

Alhassane ag Touhami : « Les sources de paix et de liberté des Touaregs sont menacées »

Entretien réalisé en français et tamasheq, avec un interprète, avant le concert de Tinariwen au Printemps de Bourges le vendredi 27 avril 2012

Rencontre avec Alhassane ag Touhami, membre fondateur du groupe Tinariwen, compositeur, chanteur et guitariste.
Tinariwen (pluriel de « ténéré », du tamasheq « déserts ») est un groupe de musique originaire de Tessalit, ville de 5 800 habitants environ au Nord-Est du Mali, proche des frontières avec l’Algérie et le Niger. C’est aussi une famille d’une quinzaine d’artistes touaregs où chacun participe à sa guise à l’activité du groupe. Celui-ci a vu officiellement le jour en 1982 et a joué un rôle important lors de la rébellion touarègue, au Mali et au Niger, à partir de 1990. Sa musique de résistance, qui exprime la souffrance, l’exil, la solitude, la nostalgie, circule alors dans le désert via des cassettes, et plusieurs de ses membres intègrent le Mouvement populaire de l’Azawad.
À partir de 1992, Tinariwen se consacre à la diffusion de la culture touarègue. Le groupe intègre des choristes féminines et propose une synthèse entre blues, rock et musique traditionnelle. En 1999, sa participation au Festival Toucouleur à Angers le fait connaître en Europe. Son album « The Radio Tisdas Sessions » sort en 2002, puis son renom international s’installe en 2004 avec « Amassakoul » et en 2007, avec « Aman Iman », album soutenu par Robert Plant (ex-Led Zeppelin). En 2010, il participe au concert d’ouverture de la Coupe du Monde de football en Afrique du Sud, peu après la sortie d’« Imidwan : Companions ». Enregistré dans le sud algérien en 2011, le 5e album « Tassili » reçoit un Grammy Award aux États-Unis dans la catégorie « musique du monde ». Une consécration.
Cette année, le conflit touareg s’est trouvé réactivé, suite au retour au pays de rebelles qui avaient rejoint l’armée libyenne en 1990, puis au coup d’État militaire à Bamako, le 22 mars, qui sème la confusion dans la région. Deux mouvements s’y affrontent. L’un est laïque, porté par le Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA). L’autre, porté par le mouvement Ansar Dine, prône la constitution d’une république islamique et l’application de la charia. Dans cette période, les membres de Tinariwen tiennent un discours de paix, défendant leur culture et revendiquant un accès à l’éducation pour leurs enfants et le droit de pâturage ainsi que l’accès aux puits pour leur bétail.
La Croix  : Compte tenu de la situation actuelle au nord du Mali, votre présence au Printemps de Bourges constitue-t-elle une occasion pour vous d’envoyer un message au monde ou la musique prime-t-elle sur tout le reste  ?
Alhassane ag Touhami : Certains pleurent tandis que d’autres rient et chantent… Ainsi va le monde ! Nous chantons avec joie pour les gens qui nous écoutent, et nous ressentons toute cette énergie. Mais nos cœurs sont chez nous, avec la tristesse de chez nous. Dans ces grands moments où les spectateurs sont heureux, nous-mêmes ressentons de la joie, de la fierté. Et nous avons aussi un message à porter, celui de notre peuple, fait de liberté, de paix et de fraternité. Ce sont les valeurs que nous voulons faire passer dans les cœurs des gens qui viennent nous écouter en leur apportant une partie du souffle de notre désert.
Considérez-vous ces valeurs particulièrement mises à mal ces dernières semaines au nord du Mali, du fait de la prise de pouvoir sur certaines villes par des mouvements islamistes ?
En effet, les sources de paix et de liberté sont menacées aujourd’hui chez nous. Elles sont mises à mal par des gens et des idées qui ne sont pas de chez nous, par un état d’esprit qui ne ressemble pas au nôtre. Malgré tout, cet état de paix et de liberté se trouve ancré dans le cœur de chacun de nous. Il réside dans le nomadisme, mais il est également ouvert sur le monde. Nous revendiquons des écoles pour nos enfants, ou l’accès à la santé et aux soins, car il ne peut y avoir la liberté sans le minimum vital…
Ces valeurs, nos enfants les porteront toujours, comme l’avaient fait nos parents. Tant qu’ils auront un souffle de vie, ils les porteront aux yeux du monde. Depuis le début, nous chantons cette liberté et cette paix qui restent à acquérir pour notre peuple. Nous savons que c’est en étant libres que nous pouvons toucher la paix. Et nous les chantons aussi pour le monde. Nous ne chanterons jamais rien d’autre. Nous sommes un peuple pacifique qui ne demande qu’à vivre librement dans ses territoires.
Votre dernier album « Tassili », en 2011, a obtenu plusieurs récompenses dans le monde. Cette reconnaissance met votre musique en lumière comme jamais, alors même que votre culture est mise à mal. Comment vivez-vous ce paradoxe à l’intérieur du groupe et vous sentez-vous une responsabilité particulière ?
Dans l’histoire de notre peuple, c’est souvent dans les moments chaotiques que les choses avancent. Le fait d’avoir obtenu un Grammy Award, il y a quelques mois, est important à nos yeux, cela permet d’ouvrir notre culture au reste du monde, de la faire connaître. Elle est mise à mal aussi par le fait que beaucoup de Touaregs aujourd’hui ont adopté les modes de vie des Maliens ou des Algériens arabes, nos voisins.
L’identité touarègue est difficile à préserver. Mais en Europe, aux États-Unis, grâce à cet éclairage, on s’intéresse à notre mode de vie, on découvre par exemple que la femme occupe une place primordiale dans la culture touarègue. Il n’y a pas une décision politique, culturelle, sociale à laquelle la femme ne soit pas associée. Elle y participe d’autant plus que, souvent, c’est elle qui prend la décision !
Alors, même si cet intérêt soudain se passe dans un moment où chez nous, il y a de la tristesse et des larmes, cela nous donne une responsabilité particulière, qui ne nous avait de toute façon jamais quittés auparavant. Par ailleurs, chez nous, personne ne sait ce qu’est un Grammy Award. Ce décalage nous oblige à la modestie lorsque nous sommes au pays. Nous continuons de vivre comme nous avons toujours vécu. Cette notoriété neuve à l’extérieur ne provoque rien de nouveau à l’intérieur.

Urgent:Iyad Ag Aghali chef d'Ansar Eddine a demandé à AQMI de quitter Azawad

Bonne fête du taf à tous les mordus du 1er mai!!


Issikta-Touaregs/Bruxelles-Sahara
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Coup d'état en cours à Bamako des armes saisies et des prisonniers Décla...

lundi 30 avril 2012



Mali

Un rebelle islamiste du groupe Ansar Dine, le 24 avril 2012 près de

Tombouctou, au nord du Mali ©AFP

DAKAR (AFP) - (AFP)

L’organisation Human Rights Watch (HRW) a accusé lundi les différents groupes armés

(rebelles Touaregs, islamistes et arabes) qui contrôlent le Nord du Mali d’avoir commis

de "nombreux crimes de guerre", en se livrant à des viols, des pillages et à l’enrôlement

d’enfants-soldats.


La majorité des viols et pillages d’hôpitaux, écoles, églises ou bâtiments publics ont été

imputés par des témoins aux rebelles du Mouvement national de libération de l’Azawad

(MNLA, Touareg indépendantistes) et, dans une moindre mesure, aux miliciens arabes et au

groupe islamiste armé Ansar Dine, rapporte HRW dans un communiqué.

L’ONG accuse également les islamistes d’avoir sommairement exécuté deux hommes et

amputé la main d’un autre au moins, d’avoir organisé des séances de flagellations publiques et

menacé des femmes et des chrétiens.

HRW dit disposer également d’"informations crédibles" sur la "détention arbitraire" et

l’"exécution sommaire de Touaregs, membres des forces de sécurité et civils" par des

militaires maliens.

Au cours d’une mission de dix jours à Bamako, l’organisation de défense des droits de

l’homme dit avoir interrogé plus de cent victimes et témoins d’abus, pour la majorité commis

à Gao, Tombouctou, Diré, Niafounké, Ansongo et à Kidal, entre la fin mars et la mi-avril.

HRW a recueilli des témoignages sur "au moins 17 viols de femmes et de fillettes, certaines

âgées de 12 ans".Dans la plupart des cas, les victimes et témoins ont mis en cause des

combattants touareg du MNLA.

Les témoins ont presque tous assisté à des pillages perpétrés par les rebelles du MNLA et,

après le retrait de l’armée de Tombouctou, par des miliciens arabes.Le groupe Ansar Dine a

procédé à la destruction de bars et d’hôtels se livrant là aussi à des pillages.

La ville de Gao a fait l’objet d’un "pillage systématique", mené par des combattants du

MNLA mais aussi par des habitants et des prisonniers évadés, selon HRW.

Dans les hôpitaux de Gao et Tombouctou, des patients ont été "enlevés de force de leurs lits et

laissés sur le sol après que les rebelles eurent volé les matelas".

HRW dit avoir reçu de nombreux témoignages sur la présence d’enfants-soldats, parfois âgés

de 13 ans, dans les rangs du MNLA et à une moindre échelle au sein de la milice arabe et du

groupe islamiste Ansar Dine.

La semaine dernière, le bureau du procureur de la Cour pénale internationale (CPI) a déclaré

suivre "attentivement" la situation au Mali et devrait "décider prochainement" s’il entame un

examen préliminaire dans ce pays d’Afrique de l’Ouest, déstabilisé par un coup d’Etat le 22

mars qui a ouvert la voie à une offensive éclair de groupes armés qui ont pris le contrôle de la

moitié nord du pays.

Publié par Issikta à l'adresse 10:06 0 commentaires


Le respect des Droits de l’Homme rend nécessaire ce droit de réponse à Human Rights Watch:

En cas de conflit, la morale oblige à écouter les différentes parties en présence. L’ONG

Human Rights Watch (HRW) a publié, il y a quelques jours, un communiqué sur une enquête

menée en dix jours à Bamako auprès d’une centaine de personne (précise le communiqué) sur

les exactions commises, entre le mois de mars et le début du mois d’avril. L’ONG rapporte

des forfaits plus abominables les uns que les autres perpétrés contre, d’une part, les militaires

maliens et, d’autre part, les populations civils résidants dans l’Azawad. L’information a été

rapportée rapidement, et avec une certaine avidité, par de nombreux médias dont l’Agence

France Presse (AFP).

Le Mouvement National de Libération de l’Azawad (MNLA), mais aussi le groupe

Ansar Eddin et les milices arabes y sont accusés pêle-mêle d’avoir commis des crimes de

guerre, des viols, des pillages d’hôpitaux et d’églises, d’avoir flagellé publiquement des civils

et coupé des mains, d’avoir enrôlé des enfants-soldats et menacé des femmes et des chrétiens.

S’il n’est pas à nier que des exactions ont été commises (de nombreux témoignages

sont malheureusement concordants) dans les villes de Gao et Tombouctou, notamment, la

plus grande prudence doit être de mise lorsque l’on cherche à établir des responsabilités.

Comment l’ONG, pourtant bénéficiant d’une grande crédibilité, a-t-elle pu rendre ses

conclusions sans se rendre là où les exactions ont été perpétrées ? L’éthique oblige pourtant à

croiser les sources, à confronter les dires et les points de vue, dans un souci de justice pour les

victimes. Les exactions doivent être punies. Ce point n’est ni négociable ni discutable, mais

lancer, sans preuve suffisante, des accusations revient non pas à décrédibiliser les

mouvements qui sont faussement accusés, mais bien l’organisme qui les profère. La calomnie

n’est qu’un feu de paille et la vérité finit toujours tôt ou tard par éclater.

La campagne de diabolisation du Mouvement National de Libération de l’Azawad

(MNLA) semble redoubler d’intensité à en juger par l’écho qui a été fait à ces informations

pourtant non vérifiées. A titre d’exemple, les accusations consistant à accuser le MNLA

d’embrigader des enfants dans leurs troupes reposent sur une unique photo, floue, prise à la

hâte sous un arbre à palabre dans la rue de Gossi et envoyer dans la rubrique « les

observateurs » à la chaîne d’information en continue France 24. Ce seul document suffit-il

vraiment à établir, de façon irréfutable que le MNLA a enrôlé des enfants-soldats ? Pour que

ces « enfants » aient été enrôlés, il faut qu’ils l’aient été sous la contrainte et les témoignages

des intéressés font bizarrement défaut.

Point par point, toutes les accusations lancées à l’avenant et à la seule fin de

décrédibiliser le MNLA pourraient ainsi être démontées par un travail minutieux. Les médias

et l’ONG HRW produisent des informations « prêtes-à-penser » qui vont comme un gant à

toutes les politiques partiales qui circulent en ce moment.

Ibanakal Tourna
Pour le Collectif Euro-saharien pour la paix au Sahara.


Respect for human rights makes it necessary right of reply at Human Rights Watch:
In case of conflict, the moral obligation to listen to different parties. The NGO Human Rights Watch (HRW) published a few days ago, a statement on a survey conducted over ten days in Bamako with a hundred people (the statement) on abuses committed between March and early April. The NGO reports
packages more abominable than each other against attacks on the one hand, the military Malian and, secondly, the civilian population residing in the Azawad. The information was
reported early, and with some eagerness, by many media including the Agency France Presse (AFP).

The National Movement for the Liberation of Azawad (MNLA), but also the group Ansar Eddin and Arab militias are accused indiscriminately of committing crimes War, rape, looting of hospitals and churches, have publicly flogged civilians
and cut off the hands, of conscripting child soldiers and threatened women and Christians.

If it is not to deny that atrocities were committed (many accounts unfortunately concurring) in the cities of Gao and Timbuktu, in particular, the extreme caution should be exercised when one seeks to establish responsibilities.

How the NGO, yet enjoying a great credibility, she could make its conclusions without realizing where atrocities were committed? The ethical obligation to yet cross sources, comparing the sayings and views in the interests of justice
victims. Abuses should be punished. This point is neither negotiable nor debatable, but launch, without sufficient evidence, does not mean the charges to discredit the
movements that are falsely accused, but the agency who utters. Slander is just a flash in the pan and the truth will come sooner or later.

The campaign of demonization of the National Movement for the Liberation of Azawad (MNLA) seems to increase its intensity, judging by the echo that was done to this information
yet untested. For example, accusations of accusing the MNLA
to indoctrinate children into their forces based on a single photo, blurred, making the wait under a tree in the street palaver Gossi and send in "the observers "to the continuous news channel France 24. This single document is it enough
really to establish conclusively that the MNLA has conscripted child soldiers? So that these "children" have been recruited, they must have been coerced and testimony interested parties are strangely lacking.

Point by point, all accusations and in keeping with the sole purpose of discrediting the MNLA and could be removed through a thorough work. Media HRW and NGOs produce information "ready-to-think" that fit like a glove all policies in circulation right now are biased.
Translated by  Barbara Worley 

Ibanakal Tourna
For the Euro-Saharan Collective for Peace in the Sahara.

22h53
Mali : tirs à Kati, où se trouve le QG de l'ex-junte au pouvoir, et à Bamako
Des tirs étaient entendus lundi soir à Kati, ville-garnison proche de Bamako qui abrite un camp militaire servant de quartier général de l'ex-junte au pouvoir, ont affirmé des sources militaires à l'AFP.

"Je suis sous le feu", a déclaré le capitaine Samba Coulibaly, membre de l'ex-junte à une question d'un journaliste de l'AFP qui l'interrogeait sur la situtation à Kati. Une autre source militaire a évoqué des "tirs", sans préciser par qui ils étaient tirés, et parlé de "civils qui quittaient la ville".

Des tirs étaient aussi entendus à Bamako. Le porte-parole de la junte maliennne a annoncé une tentative de contre-coup d'Etat de la part des forces loyales au président déchu Amadou Touré, tout en précisant que la situation était "sous contrôle" à Bamako