dimanche 11 septembre 2011


11/09/2011 à 15h:50 Par AFP
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Des rebelles prennent position sur la route principale vers Kikla, le 13 juillet 2011.Des rebelles prennent position sur la route principale vers Kikla, le 13 juillet 2011. © AFP
Douze personnes ont été tuées et 16 autres blessées dans des affrontements samedi entre combattants anti-Kaddafi rivaux de trois villes du sud-ouest de la Libye, dans le premier incident du genre, ont indiqué dimanche deux responsables locaux
Les affrontements ont opposé sur fond de rivalités anciennes des combattants de Gharyane et Kikla d'une part à des combattants d'Al-Assabaa d'autre part, ont indiqué à l'AFP le président du Conseil local de Gharyane et le chef du conseil militaire d'Al-Assabaa.

"Douze personnes ont été tuées et 16 autres blessées pendant les affrontements après qu'une brigade de Gharyane et de Kikla eut été visée par des tirs en passant par la ville d'Al-Assabaa", a indiqué le chef du Conseil local de Gharyane, Wahid Barchane.

Ce bilan et cette version des faits ont été confirmés par le président du Conseil militaire d'Al-Assabaa, Saad al-Chartaa.

Selon M. Barchane, "les révolutionnaires de Gharyane et de Kikla sont tombés dans une embuscade à Al-Assabaa après avoir demandé aux combattants de cette ville de rendre leurs armes lourdes et être venus pour les réceptionner".
"Nettoyer Al-Assabaa"

Traditionnellement, Al-Assabaa comptait de nombreux fidèles de Mouammar Kaddafi et vingt de ses combattants ont été capturés pendant les affrontements par ceux de Gharyane et de Kikla, selon les deux responsables.

M. Barchane a affirmé que le premier groupe de combattants avait l'intention de "nettoyer totalement Al-Assabaa des fidèles de l'ancien régime", ajoutant : "nous allons tenter de le faire sans effusion de sang".

De son côté, M. Chartaa a fait état de contacts pour "contenir la situation" et d'une intervention du Conseil national de transition (CNT) pour calmer la situation.

Selon lui, le passé d'Al-Assabaa, dont est originaire Ahmed Ramadan, le secrétaire particulier et homme de confiance de Kaddafi, explique cet incident armé, le premier du genre opposant des combattants hostiles à l'ancien régime.
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Publié le 11 septembre 2011 à 08h22 | Mis à jour à 08h22

La crise libyenne risque de déstabiliser le Niger

Mohamed Bazoum... (Photo AFP)
Mohamed Bazoum
PHOTO AFP
 
Boureima HAMA
Agence France-Presse
Niamey, Niger
L'arrivée au Niger de plusieurs généraux proches de Mouammar Kadhafi et le retour massif d'ex-rebelles touareg ayant combattu aux côtés du dirigeant déchu font planer de grands risques de déstabilisation de ce pays sahélien pauvre.
Le ministre nigérien des Affaires étrangères, Mohamed Bazoum, a estimé samedi que la France, ancienne puissance coloniale très présente dans l'exploitation de l'uranium au Niger, doit en conséquence aider financièrement Niamey pour lutter contre le terrorisme.
«Le Niger n'a pas les moyens financiers pour faire face à la menace terroriste qui pèse sur les zones d'exploitation de l'uranium. Et la France est le premier pays concerné dans ce domaine précis», a affirmé M. Bazoum.
«Au plan sécuritaire, la situation en Libye a amplifié les menaces qui pèsent sur le Niger», avait prévenu en juillet, le président nigérien, Mahamadou Issoufou, dont le vaste pays en grande partie désertique est sous la menace constante des terroristes d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).
Ces derniers jours, ces menaces se sont encore accentuées avec l'arrivée de plusieurs généraux fidèles au «Guide» déchu.
«L'alliance entre Kadhafi et certains chefs de l'ex-rébellion touareg n'est pas rompue et la présence des généraux au Niger attise les risques d'une contre-offensive en Libye à partir du nord nigérien», s'alarme le responsable d'une Ong basée à Agadez qui a requis l'anonymat.
Une source touareg estime à quelque 1500 ex-rebelles nigériens qui combattaient pour Kadhafi, dont un bon nombre est rentré dans le nord du Niger après la défaite des forces pro-Kadhafi.
«De nombreux ex-rebelles sont rentrés de Libye avec des armes au Niger. Ils ont des véhicules et des armes, tout est à craindre, c'est explosif», a indiqué à l'AFP un ex-chef de la rébellion touareg de 2007 à 2009.
Selon lui, «les armes prolifères dans l'Aïr», massif montagneux qui a toujours servi de base arrière pour les combattants touareg.
Stock d'armes dans le désert
«On peut être presque sûr que les ex-rebelles touareg n'avaient pas remis tout leur arsenal de guerre aux autorités après le conflit en 2009 et qu'ils cachent un important stock dans le désert», souligne un officier de l'armée nigérienne basé à Agadez (nord).
«Pour l'heure, nous contrôlons la situation», a toutefois affirmé vendredi le ministre nigérien de la Justice et porte-parole du gouvernement, Marou Amadou.
Toutefois, M. Amadou a «déploré la dispersion d'armes lourdes dans la zone du Sahel» et a assuré que «le territoire nigérien ne servira ni pour déstabiliser la Libye en particulier ni la sous-région».
Mais «Aqmi, qui est à l'affût, a certainement profité de la confusion en Libye pour renforcer son arsenal. Que nous réserve-t-il demain ?», demande l'officier de l'armée.
Des Nigériens craignent aussi que les puissances occidentales ne prennent pour prétexte la présence de pro-Kadhafi au Niger pour intervenir.
«On peut faire du Niger un pays voyou qui protège des criminels (des pro-Kadhafi) en vue de le déstabiliser», affirme Garé Amadou, journaliste au bi-hebdomadaire L'Évènement.
Pour lui, «la guerre en Libye fait partie d'un vaste plan des Occidentaux pour maîtriser la zone du Sahara devenue stratégique: pétrole, lutte contre le terrorisme (Aqmi) et immigration (illégale vers l'Europe)»

samedi 10 septembre 2011

Kadhafi:plansA- B et C

Fin du plan A de Kadhafi

avec la chute de son QG à Tripoli K savait très bien qu il doit changer de stratégie.Il doit adapter ses mouvements aux "humeurs"mouvantes des protagonistes et faire très attention à son entourage.Ce plan a réussi aussi car K restera longtemps informer même au sein du CNT par les anciens Ilijane 'Isawriya(agents de la révolutions)

Plan B
Photo du lac de Gabar Aoun vers Oubary:Kadhafi adorait plus que n'importe quel autre endroit au monde,mais il en existe des milliers au Sahara!!
Connaissant son amour sans faille pour les dunes du Sahara et de ses Oasis qu il connait comme sa poche  de Syrte à Waw n'Amouss,jusqu'à Ghadamès et Oubary et Tajirhi vers la frontiére nigero-tchadienne K a une multitudes de caches possibles jusqu'à se fossiliser..
Sans parler du sud algerien:Tassili,Hoggar,nord nigerien:desert du Ténéré,Nord malien l'Adrar des Iforas jusqu’aux confins de la Mauritanie et du Sahara Occidentale du Polisario ou le Tibesti et ses immensités désertiques en remontant vers Oum dourman vers le Soudan du "frère" El Bechir recherché pour les mêmes crimes et par les "mêmes" ennemis de la "vraie révolution et du panafricanisme désuet".

Bref K et Cie ont plus des terrains pour jouer au Rodéo,au cache-cache, aux courses poursuites avec leurs poursuivants dans des étendues plus grandes que l'Europe et la Russie réunies!!faudrait mettre bientôt à contribution les Agences de voyages sahariennes( celles là même en attente de touriste depuis que les Émirs d'Aqmi ont imposer à la région la traite des humains)et les Méharistes...

Des rumeurs font déjà etat d'un "nettoyage"clinique dans ces zones afin d’éviter toute course au leadership et fédérer l'ensemble des acteurs:barbus,trafiquants,passeurs,bandits etc,certains en ont fait les frais chez les Touaregs avec l'assassinat du chef Rebelle Ibrahim Ag Bahanga au Mali.
Cette purge n’épargne pas Aqmi qui s'est aussi divisé entre ceux qui soutiennent le CNT en Libye et ceux qui veulent contrer l'interventionnisme de l'OTAN.

Plan C


Le plus invraisemblable et dificile pour le bouillant colonel:rester tranquille au fond d'une vallée?d'un Oasis?d'une grotte?se fondre dans le décors et la boucler durant 3 ans en laissant croire qu'il est là et coordonne tout..pour cela il doit juste remonter à son enfance et à son education de berger ou des croyances d'Ermitages de l'ALhalwatte!!
En faisant ainsi il aura le double avantage de ne pas s'exposer et laisser la situation pourir..ce qui laissera émerger des nouveaux acteurs plus ou moins incontrôlables pour le CNT comme pour lui d'ailleurs.Puis y'a l'euphorie du changement qui retombera et laissera bientôt place au désenchantement,car il faudrait reconstruire et les libyens sont habitués à un certains niveau de vie qu'ils ne retrouverons pas d'ici  bientôt car faut payer la casse et les "sapeurs pompiers"!!
Lui qui a enseigné ses pratiques aux guérilla du monde entier,le temps  est peut être venu pour qu'il s'en inspire!!




CDT Tango
ghoumar@gmail.com

RFI
 
VENDREDI 09 SEPTEMBRE 2011
A la Une: la conférence d'Alger sur la sécurité au Sahel
La crise libyenne était l'un des sujets abordés lors de cette conférence initialement consacrée aux questions sécuritaires dans la région. « Une réunion sans conclusions », regrette Guinée Conakry info. Le site guinéen d’informations en ligne voit dans cette réunion de haut niveau « une montagne qui n’aura accouché que d’une souris. De tout le folklore médiatique qui a été fait autour, il n'en ressort pratiquement rien ! », se désole Guinée Conakry info.
Pour L’Observateur, au Burkina-Faso, la conférence d’Alger s’est achevée sur un constat « terrifiant ». La zone sahélienne s’est transformée en « véritable poudrière dont l’épicentre, on s’en serait douté, se trouve en Libye ».
Durant la conférence, l'Algérie a souhaité que les autres pays voisins soient associés à ces discussions sur la sécurité régionale, et notamment la Libye. En Algérie même, la presse est plus sobre dans ses commentaires. La Nouvelle République salue la présence à Alger des ministres des Affaires étrangères des pays du champ, Mali, Niger, Algérie et Mauritanie, et celle des délégations étrangères de haut niveau. Pour le journal algérien, pas de doute, « La conférence internationale d’Alger devrait constituer le point départ d’un dialogue (…) en vue de dégager les convergences et le consensus sur la teneur de (la) coopération » en matière de sécurité dans le Sahel.
Libye : sus aux Touaregs
Dans la presse algérienne également, cet article d’El Watan, de son côté, consacré au sort des « Touareg persécutés qui fuient la Libye ». Le quotidien algérien rapporte le cri d’alarme du Mouvement touareg pour la Libye qui fait état de « chasse aux Touareg et d’exécutions par les rebelles au lendemain de la prise de Tripoli, (exactions) qui ont suscité des fuites collectives vers la frontière algérienne ». Selon ce mouvement le sud libyen, connu comme étant le territoire touareg, « n’abrite pour ainsi dire plus aucun Touareg à l’heure actuelle. Ils ont tous été chassés manu militari ».
D’autant que les Touaregs ne seraient pas uniquement pourchassés par les seuls rebelles. « Depuis mercredi, les pro-Guedhafi se sont, à leur tour, donné à des exactions contre les Touareg au motif qu’ils auraient décidé de se ranger du côté du Conseil national de transition », dénonce le Mouvement touareg pour le Libye dans les colonnes d’El Watan, qui précise que « tous les Touareg du Sud libyen ont fui vers les localités algériennes de Tarat et de Tinalkom, à 150 km de Djanet ».
Libye : sus à Kadhafi
En Libye même, le numéro 2 du Conseil national de Transition a effectué sa première visite à Tripoli depuis la chute du colonel Kadhafi. Mahmoud Djibril y a lancé une mise en garde aux autres responsables politiques : il ne faut pas que s'engage tout de suite la bataille politique, tant que la bataille militaire n'est pas finie, a-t-il dit. Or, Kadhafi court toujours. Et, bien que tombé de son piédestal, il n’a « rien perdu de sa pugnacité toute révolutionnaire », estimeL’Observateur, qui lance : Kadhafi se « ben ladise ». Le quotidien burkinabè ose le parallèle avec Oussama ben Laden. « Activement recherché par tous les services de renseignement occidentaux après le 11 septembre, le chef d’Al Qaïda avait multiplié les messages audio et vidéo, galvanisant ses troupes et faisant régulièrement le pied de nez aux ennemis de sa cause avant d’être rattrapé par son destin ».Aujourd’hui, c’est au tour de Kadhafi, le « Crésus de Syrte », d’être réduit à l’état de fugitif. « Terré on ne sait où, l’ex-guide de la révolution libyenne entend bien entretenir le suspense encore quelque temps et, pourquoi pas, échapper au sort funeste que lui réservent ses poursuivants », énonce L’Observateur.
Où se terre le Guide déchu ? « Kadhafi se cache-t-il à Ouaga ?», s’interroge, faussement naïf,Slate. L’occasion pour le site d’informations en ligne de souligner que les autorités burkinabées « semblent de moins en moins disposées à accueillir l’ancien dictateur ». Mais l’occasion aussi, pour Slate, de rappeler combien étroits furent les liens entre Mouammar Kadhafi et Blaise Compaoré. « Le sans domicile fixe libyen aurait toutes les raisons de se sentir chez lui dans ce petit pays qu’on qualifiait de «satellite» de Tripoli, au temps béni de l’amitié Kadhafi-Compaoré. Il pourrait rouler sur le boulevard Kadhafi du quartier Ouaga 2000, confier ses pétrodollars aux actionnaires libyens de la Banque Commerciale du Burkina, déposer ses valises à l’hôtel Laico —communément appelé «Hôtel Libya»—, (…) Le week-end, il pourrait lancer un convoi de 200 voitures sur la route de Bobo-Dioulasso, histoire de partir à la recherche de la statue qui l’y représente en compagnie du président du Faso », ironise Slate, qui rappelle toutefois que le Burkina est membre de la Cour pénale internationale. Laquelle l’oblige à livrer quiconque est inculpé. Voilà pourquoi Kadhafi ne peut pas être à Ouaga. Mais Slate n’a pas résisté à la tentation de l’exercice de style.