mercredi 27 avril 2011

LE CHEF DE L’ETAT REÇOIT UNE DÉLÉGATION DE L’ALLIANCE POUR LA CONSOLIDATION DE LA PAIX ET LE PRÉSIDENT DE LA CDS-RAHAMA


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Écrit par Le Sahel du Mercredi 27 Avril 2011   
Mercredi, 27 Avril 2011 08:13
Le Président de la République, Chef de l’Etat, SEM. Issoufou Mahamadou, a accordé, hier matin, deux audiences. C’est ainsi qu’il s’est d’abord entretenu avec une forte délégation de l’Alliance pour la Consolidation de la Paix (ACP) qui réunit en son sein, les ex-combattants des fronts armés du Nord Niger.
A l’issue de cette audience, le porte-parole de l’Alliance pour la Consolidation de la Paix (ACP), M. Aklou Sidi Sidi, a indiqué qu’au cours de cette rencontre, le Président de la République leur  a fait  part des grandes lignes de son programme politique avant de mettre en relief son engagement en faveur de la résolution des problèmes relatifs à la paix.
« Nous sommes particulièrement touchés par la promptitude avec laquelle il nous a reçus et      l’engagement qu’il a pris dans ce sens. Nous lui avons apporté tout notre soutien, et nous avons fait des propositions allant dans le cadre de la      création  des conditions d’un dialogue permanent pour que des solutions soient proposées de façon à résoudre ce problème », a souligné M. Aklou Sidi Sidi.
Le Chef de l’Etat a ensuite reçu le président de la Convention Démocratique et Sociale (CDS-Rahama), S.E. Elhadj Mahamane Ousmane. Au terme de son entretien avec le Chef de l’Etat, le président de la CDS-Rahama a indiqué qu’il est venu féliciter le Président de la République et l’encourager pour les nouvelles charges qui sont désormais les siennes.

جبل نفوسة : قتل المرتزقة ليبيا Libya Mercenaires tués à Nefoussa en Libye

Vidéo d'Al-Qaïda : les otages français «supplient» Sarkozy de quitter l'Afghanistan

Publié le 27.04.2011, 06h53 | Mise à jour : 11h42

Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) a diffusé mardi une vidéo contenant des messages des quatre otages français du Niger, suppliant Nicolas Sarkozy de retirer les troupes françaises d'Afghanistan, selon le centre américain de surveillance des sites islamistes (SITE).
Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) a diffusé mardi une vidéo contenant des messages des quatre otages français du Niger, suppliant Nicolas Sarkozy de retirer les troupes françaises d'Afghanistan, selon le centre américain de surveillance des sites islamistes (SITE).Zoom
Dans une vidéo diffusée mardi par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), les quatre otages français détenus depuis sept mois «supplient»  de retirer ses troupes d'Afghanistan. Premier à réagir ce mercredi matin, , ministre des Affaires européennes, a opposé une fin de non-recevoir aux terroristes.  Ce ne sont «pas des preneurs d'otages qui dictent la politique étrangère de la France», a-t-il affirmé sur RMC et BFM-TV. «La première tâche, c'est d'expertiser cette vidéo, notamment de s'assurer que c'est bien une vidéo qui témoigne du fait que nos otages sont en vie.» «La deuxième chose, c'est que nous faisons tout pour faire en sorte qu'ils soient libérés», a-t-il ajouté.

Ce montage de photos et de sons dure un peu plus de 3 minutes. Dans une sinistre mise en scène, Pierre Legrand, Daniel Larribe, Thierry Dol et Marc Furrer posent à genoux ou assis au sol sous la menace d'hommes armés de Kalachnikov. Se présentant successivement, les quatre hommes prononcent le même texte à quelques mots près : «Nous supplions le président de la République française Nicolas Sarkozy de répondre favorablement à la demande d'Al-Qaïda de retirer les troupes françaises d'Afghanistan. Parce que les Français n'ont vraiment aucun intérêt dans la guerre en Afghanistan.» 

Révélés par le centre américain de surveillance des sites islamistes (SITE), ces enregistrement audios datent des 11, 12 ou 13 avril, selon ce qu'affirment les otages. La France compte quelque 3 800 soldats sur le théâtre des opérations afghan.

LA VIDEO


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Le 16 septembre 2010, sept personnes, dont cinq Français salariés d'Areva, avaient été enlevés dans le Sahel, à Arlit (Niger). Deux semaines après, Aqmi avait mis en ligne une photo et un enregistrement audio des sept otages. Depuis, le 24 février, trois d'entre eux - une Française, un Togolais ainsi qu'un Malgache - ont été relâchés. Ce geste avait été interprété par des experts comme une volonté de négocier. 

Une source proche de la médiation en cours avait répété la semaine dernière qu'Aqmi exigeait le départ des soldats français d'Afghanistan en plus d'une demande de rançon de 90 millions d'euros formulée en mars. Une requête rejetée par Paris. En novembre, dans un enregistrement diffusé sur la chaîne de télévision du Qatar Al-Jazira, le chef d'Aqmi, l'Algérien Abdelmalek Droukdel, avait déclaré : «(Si vous) voulez que vos citoyens qui sont prisonniers chez nous soient sains et saufs, alors vous devez vous dépêcher et retirer vos soldats d'Afghanistan selon un calendrier précis que vous rendrez public.»

Dans un message audio, Oussama ben Laden lui-même avait déjà averti fin octobre que la France ne connaîtrait pas la sécurité tant qu'elle ne retirerait pas ses troupes d'Afghanistan et ne mettrait pas un terme à «ses injustices» à l'égard des musulmans, évoquant notamment la loi interdisant le voile intégral dans l'espace public. Le 21 janvier, dans un message audio, le chef du réseau avait de nouveau lié le sort des otages français au retrait de forces françaises.

Trois Français tués en six mois

Ayant fait allégeance à Al-Qaïda et à son chef Oussama ben Laden, Aqmi a multiplié les enlèvements d'Occidentaux ces dernières années. Le groupe avait annoncé en juillet 2010 l'exécution de l'humanitaire français Michel Germaneau, dont le corps n'a jamais été retrouvé.Deux jeunes Français, Antoine de Léocour et Vincent Delory, enlevés le 7 janvier à Niamey par des ravisseurs travaillant pour Aqmi, ont été tués le lendemain au Mali lors d'une opération militaire franco-nigérienne pour les libérer.
LeParisien.fr 

Des représentants de tribus veulent une "Libye unie" sans Kadhafi

L’appel de Benghazi

BERNARD-HENRI LÉVY

Lire l’appel : Toutes les tribus de Libye n’en font qu’une.

Lire en dessous le décryptage de Bernard-Henri Lévy
Réunion du Conseil National de Transition, dans la résidence Al Fadeel qui tient lieu de siège à la rébellion. Au centre, Mustafa Abdeljalil, le président. A sa droite, Abdul Afiz Ghoga, le porte-parole. (c) Marc Roussel.
Réunion du Conseil National de Transition, dans la résidence Al Fadeel qui tient lieu de siège à la rébellion. Au centre, Mustafa Abdeljalil, le président. A sa droite, Abdul Afiz Ghoga, le porte-parole. (c) Marc Roussel.
Signé par des chefs ou représentants de toutes les tribus qui composent la Libye, il affirme l’unité du pays; il bat en brèche l’idée, trop souvent admise comme allant de soi, d’une nation divisée en autant de tronçons que de tribus; il s’inscrit en faux contre le préjugé d’une Tripolitaine et, dans une moindre mesure, d’un Fezzan qui demeureraient les bastions, face à la Cyrenaique rebelle, d’un Kadhafisme toujours puissant.
C’est le 12 avril dernier au soir, dans un faubourg de Benghazi, lors d’une rencontre organisée par le Docteur Daihoum, membre du Conseil National de Transition et président du Conseil des Sages et Dignitaires, que l’idée de cet Appel est née.
Un texte a alors été rédigé puis aussitôt ratifié par les 32 chefs de tribus présents ou représentés – en gros, et ce soir-là, les tribus de Cyrénaique et des villes martyres de l’Ouest.
Puis, dans les jours suivants, des contacts ont été pris, des messages ont été lancés, des émissaires ont été dépêchés en direction de toutes les autres tribus du pays – celles-là même qui sont supposées acquises à Kadhafi ou vivant sous la terreur de son armée.
Le résultat est là.
Le texte a recueilli la signature de Mouftah Matouk Al Werfali, chef de la tribu des Werfalaa qui, située à Baniwalid, est l’une des plus grandes tribus de l’ouest du pays.
Il a tenu compte des observations et a reçu la signature de Al Sharif Sayfal Nasr, membre de la tribu des Hrawa, dans le Fezzan, et lié, surtout, à la tribu Oulad Souleiman, à l’est de Syrte (ville natale de Kadhafi et considérée comme l’une de ses bases).
Toutes les tribus de la ville de Sebha, dans la région du Sud, toutes ces tribus Al Fazazouna
que l’on croyait, elles aussi, acquises à Kadhafi ou n’osant le désavouer, sont représentées par Al Hajj Ali Al Fazani qui nous précise, dans un message d’accompagnement, que nombreux sont les chefs de sa région qui n’ont pu, pour des raisons de sécurité, ratifier le manifeste mais qui sont avec lui par le coeur et la pensée.
De même, la tribu Al Maguarhaa, dans le sud: l’un de ses chefs, Abdallah Senoussi, est le beau-frère de Kadhafi et l’un des piliers de son régime ; mais la signature d’Al Hajj Moussa Al Magurahi, représentant de l’une des plus anciennes et influentes familles de la région, vaut démenti des prétentions de Tripoli à pouvoir compter sur son entier soutien.
La présence, parmi les signataires, d’Abd Al Kader Al Targi qui est l’un des chefs de la tribu Al Tawarik est, elle aussi, une indication majeure : la tribu Al Tawarik, qui a des liens avec les Touaregs du Niger, d’Algérie et du Mali, est réputée kadhafiste – à dater d’aujourd’hui, elle ne devrait plus l’être.
Il y a aussi la tribu côtière Sourman : elle est le berceau du général Kheildi Al Hamedi, compagnon de Kadhafi; mais la voici qui, par l’intermédiaire de Al Hajj Mabrouk Al Soumani, affirme avec éclat qu’elle a choisi le camp de l’insurrection.
Mohamed Al Dhmani Al Agilé représente la tribu Al Agilat, à l’ouest de Tripoli.
Bou Krisse Ashour Al Wershefani représente la tribu Wesrhefanaa, qui est une autre tribu de l’ouest de la capitale, dans le secteur d’Al Azizia qui est considéré comme l’un des bastions les plus fidèles et les plus solides du Guide.
Et il y a encore le cas de Khalifa Saleh Al Khadafi, chef de la tribu Al Khadaddfa, qui est la propre tribu de Kadhafi: Khalifa Saleh Al Khadafi a pu signer ce texte car il se trouve, actuellement, à Benghazi mais sa signature en annonce d’autres qui ne peuvent encore se faire à visage découvert.
Toutes les tribus de Libye sont, je le répète, présentes ici.
Toutes ont, à travers l’un de leurs chefs, ratifié ce manifeste.
Le mythe de la Libye coupée en deux a donc vécu.
La coupure, plus exactement, n’est plus géographique, séparant les tribus libres de l’Est à celles de l’Ouest sur lesquelles s’appuierait toujours le régime : elle est politique, intérieure aux tribus elles-mêmes qui, lorsqu’elles n’ont pas clairement fait allégeance au Conseil National de Transition sont en voie de le faire ou ont, à tout le moins, des chefs éminents qui le font ici.
Il n’y aura, très bientôt, qu’une Libye – exprimée à travers ce texte que je suis heureux et honoré de rendre aujourd’hui public.

mardi 26 avril 2011

Misrata street battles in Libya war

Misrata: a symbol of resistance against Gaddafi

✮ 2011.03 LIBYA WAR ZONE VIDEO ✮

Guerre en Libye: Des mercenaires belges... dans l'armée libyenne pour 2000 dollars par jour!

27.04.11 00:16 Il y a: 1 hrs


Categorie: Politique
Auteur : BELGA

La plupart des mercenaires proviennent d'autres pays africains, comme le Mali, le Tchad et le Niger. En Libye, de 300 à 500 mercenaires européens, parmi lesquels des Belges, ont rejoint les rangs de l'armée du colonel Mouammar Kadhafi. C'est ce qu'a indiqué un criminologue grec dans une interview à l'EUobserver.

Guerre en Libye: Des mercenaires belges... dans l'armée libyenne pour 2000 dollars par jour!
La plupart des mercenaires proviennent d'autres pays africains, comme le Mali, le Tchad et le Niger. Mais selon Michel Koutouzis, un criminologue grec, de 300 à 500 mercenaires européens seraient également engagés en Libye. Les mercenaires européens sont surtout spécialisés dans les armes lourdes, les hélicoptères et la tactique. Ils reçoivent 2.000 dollars par jour. La majorité d'entre eux est originaire de Biélorussie, de Serbie, d'Ukraine et de Pologne. Mais il y aurait aussi des Belges, des Britanniques, des Français et des Grecs, rapporte le site EUobserver.com.
M. Koutouzis base ses conclusions sur le voyage qu'il a effectué en février et en mars en Afrique du nord, ainsi que sur l'enquête de l'organisation française Lotophages Consulting, qui mène des expertises en matière de sécurité pour l'Union européenne, les Nations unies et le gouvernement français.
L'armée officielle de Kadhafi compte encore 25.000 soldats et ce, malgré de nombreuses désertions. Ses fils disposent aussi de milices bien organisées, avec quelque 35.000 à 50.000 combattants, dont de nombreux mercenaires.
SOURCE: BELGA

Plus de 57.000 Africains de l'ouest ont fui la Libye via le Niger


mardi 26 avril 2011 à 16h54

(Belga) Plus de 57.000 ressortissants d'Afrique de l'ouest, en majorité des Nigériens, ont fui depuis le 13 février les violences en Libye pour le Niger voisin, a annoncé mardi l'Organisation internationale des migrations (OIM) à Niamey.
Parmi ces migrants, tous arrivés par la route à bord de camions, 54.000 Nigériens et 3.200 ressortissants ouest-africains d'autres nationalités ont été dénombrés, a indiqué à la presse Mme Abibatou Wane, chef de mission de l'OIM au Niger. Seuls 3.163 Nigériens ont été rapatriés par avion depuis la Tunisie ou l'Egypte, a-t-elle précisé. Selon de récentes images montrées à la télévision publique nigérienne, ces voyageurs, juchés sur des camions surchargés, paraissaient épuisés par la traversée du désert à leur arrivée à Dirkou, localité nigérienne proche de la frontière libyenne avant d'atteindre Agadez. Dirkou est à trois jours de route d'Agadez, elle-même située à un millier de kilomètres de la capitale, Niamey. "A leur arrivée à Dirkou, nous identifions les plus vulnérables avec un accent particulier sur les femmes et les enfants auxquels nous offrons des vivres et les premiers soins", a souligné Abibatou Wane. Elle a expliqué que les Nigériens sont ensuite tous acheminés à Agadez avant de regagner leurs régions respectives. Les autres Africains de l'ouest sont conduits jusqu'à Niamey, puis dans leur pays respectif, a-t-elle dit. Samedi, trois de ces émigrés ont été tués et 72 blessés, dont 22 grièvement, dans l'accident du camion qui les transportait près d'Agadez. (LEE)
Source: Belga

Prénom amazigh en débat

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L’Algérie profonde (Mardi 26 Avril 2011)

Le thème a fait l’objet d’une conférence à Tizi Ouzou
Prénom amazigh en débat
Par : Kocila Tighilt
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Docteur en sciences du langage, enseignante chercheuse à l’École normale de Bouzaréah et chercheuse associée au Crasc d’Oran,  Mme Ouardia Yermèche a animé dernièrement, à la maison de la Culture de Tizi Ouzou, une conférence débat sous le thème “Le nom propre amazigh, entre contingences politico-historiques et considérations socioculturelles”.
La conférencière a parlé du nom propre comme facteur d’identité, de différence et de classement. Ce qui est constaté chez nous, par exemple chez les Touaregs du sud et les Amazighs du nord, les segments qui composent le nom sont différents. “Celui circonscrit aux régions du nord est à prédominance patrilinéaire. L’individu est désigné par rapport à un ancêtre mâle. Celui usité dans les régions du sud, chez la population touareg, la dénomination est plutôt matrilinéaire, l’individu est désigné par rapport à sa mère”, dit-elle. Mme Yermèche est revenue, dans son allocution, sur l'anthroponymie amazighe contemporaine composée, selon l’oratrice, d'un fond libyco-berbère, et sur son évolution à travers les siècles qui s'est opérée avec l'influence de multiples invasions qu'a connues Tamazgha (carthaginoise, gréco-latine, arabe, espagnole, ottomane et française). L’anthroponyme libyco-berbère se fait suivant une nomination orale, avec des filiations lignagères et ethniques. L’individu est désigné par rapport à un clan (nom de l’individu lié à des ascendants directs), à la famille (l’individu est désigné suivant une désignation individuelle à base d’un surnom ou de sobriquet construit comme Mokar (grand)/Amokrane, et par rapport à l’extérieur du clan, suivant une désignation ethnique. “Jusqu'à l'occupation arabe, l’influence sur le système anthroponymique s'est limitée à des rajouts lexicaux. Avec l'occupation arabe, nous assistons à une arabisation massive des noms amazighs et l'introduction de formes nominales arabes de types religieuses (noms en ellah, eddine et abd) ou relatives à la pratique de l'islam (Laïd, Achour, Ramdane... ). C'est l'occupation française qui a le plus bouleversé le système anthroponymique local, avec l'établissement de l'état civil et l'imposition du mode patronymique”, relève l’oratrice. Pour Mme Yermèche, cette époque a connu une politique de falsification et de destruction de l’anthroponyme local, suivant une transcription française sans aucune norme autographique et avec une altération et francisation des noms amazighs avec des pertes à consonances locales.
Après l'indépendance, l'arabisation des registres d'état civil et la loi de 1981 régissant la nomenclature des prénoms algériens ont contribué à la disparition lente des noms amazighs. La mondialisation a également contribué à la perte des noms amazighs authentiques. Un héritage problématique du système de l’état civil que nous subissons jusqu’au jour d’aujourd’hui ; à cela s’ajoute “l’inexistence d’une politique linguistique onomastique de réhabilitation de l’anthroponymie algérienne par, notamment, l’uniformisation de l’écriture des noms en arabe, ainsi que la continuité du processus de la déformation des noms causée notamment par la reconduction des fichiers d’état civil en l’état laissé par l’administration coloniale, continuation du processus d’altération des noms avec l’arabisation du fichier d’état civil (le passage de l’écriture des noms du français à l’arabe donne lieu à des réalisations de noms différents, à l’arabisation systématique des noms amazighs et à la déformation des noms patronymiques), et la loi de 1981 sur la nomenclature des prénoms algériens”, conclut-elle, tout en revendiquant l’intégration de cette science des noms, impliquant une recherche d’histoire et culturelle dans les universités.

Libye: les loyalistes "repoussés aux portes" de Misrata

Libye : l'Otan envisage d'envoyer un représentant à Benghazi

Romandie News  Texte        

BRUXELLES - L'Otan envisage d'envoyer un représentant dans la ville rebelle de Benghazi, en Libye, pour nouer des contacts politiques avec l'opposition au régime du colonel Mouammar Kadhafi, a annoncé mardi une porte-parole de l'alliance.

L'Otan envisage d'avoir un point de contact civil à Benghazi afin d'améliorer et de renforcer les contacts politiques avec le Conseil national de transition (CNT), a dit à l'AFP Carmen Romero, une porte-parole de l'Otan à Bruxelles.

Elle a rappelé que le secrétaire général de l'Otan, Anders Fogh Rasmussen, avait eu lui-même des entretiens avec le responsable des relations extérieures du Conseil national de transition, Ali al-Issaoui, au cours de la réunion du Groupe de contact sur la Libye le 13 avril à Doha.

Les modalités exactes concernant ce poste de représentant de l'Otan à Benghazi restent à déterminer, a précisé la porte-parole.

Un responsable de l'alliance a indiqué que les ambassadeurs des 28 pays membres de l'Otan pourraient évoquer cette question pendant une réunion prévue mercredi au siège de l'alliance Atlantique.

Selon ce responsable, s'exprimant sous couvert de l'anonymat, le représentant de l'Otan à Benghazi aura un rôle de liaison informelle avec l'opposition, mais ne sera aucunement impliqué dans la coordination des frappes des forces de l'Otan.

L'Otan répète inlassablement que son rôle en Libye est de protéger la population civile et non de favoriser la chute du régime du colonel Kadhafi.

Nous sommes impartiaux, notre mission est d'éviter et d'empêcher les attaques contre les civils, a ainsi dit le responsable de l'Otan. Cependant, a-t-il ajouté, jusqu'à présent, ceux qui ont attaqué des civils sont des (membres des) forces kadhafistes.

Trois pays membres de l'Otan (France, Italie et Royaume-Uni) ont annoncé la semaine dernière l'envoi d'officiers de liaison auprès de la rébellion libyenne à Benghazi.

Depuis que l'Otan a pris le commandement de l'intervention militaire le 31 mars dernier, les avions engagés dans l'opération ont fait plus de 3.800 sorties et effectué plus de 1.600 raids.


(©AFP / 26 avril 2011 18h58)