14-09-2010, 09h06
Agence Xinhua - 14 septembre 2010
France/Mali : don de 10 véhicules tout terrain à l’armée malienne
La France a remis au Mali dix véhicules légers de reconnaissance et d’appui, (VLRA), destinés à l’armée malienne.
Les véhicules ont été remis, au cours d’une cérémonie tenue lundi à Bamako, par l’ambassadeur France, Michel Réveyrand De Menthon au ministre des Forces armées, Natié Pléa.
Cette remise de véhicules constitue, a déclaré l’ambassadeur, la matérialisation d’un engagement pris par la France en octobre 2008 pour apporter son soutien aux forces armées maliennes en matière de mobilité terrestre. Une volonté qui s’est concrétisée par la mise en place sur deux années de 40 véhicules en vue de soutenir la capacité d’intervention des unités déployées sur l’ ensemble du territoire.
« Les très récentes évolutions de la situation sécuritaire dans le nord du Mali et le lâche assassinat de notre compatriote Michel Germaneau n’ont fait que renforcer l’intérêt de la communauté internationale face à la montée des menaces dans la zone sahélo saharienne », a-t-il ajouté.
L’ambassadeur a assuré que la coopération française apportera un appui au programme spécial pour la paix, la sécurité et le développement dans le Nord du Mali en participant à la réalisation de deux pôles de sécurité et de développement.
Le ministre malien a pour sa part salué la diversité et la pertinence de la coopération militaire française qui « couvre de nombreux domaines prioritaires de développement » du Mali. Elle intervient en particulier, a-t-il précisé, dans le cadre du plan spécial de développement du Nord Mali, ainsi que dans de multiples actions de renforcement de capacité.
(Xinhua)
TESHUMAR.BE est dedié à la CULTURE du peuple touareg? de ses voisins, et du monde. Ce blog, donne un aperçu de l actualité Sahelo-Saharienne. Photo : Avec Jeremie Reichenbach lors du Tournage du film documentaire : « Les guitares de la résistance Touaregue », à la mythique montée de SALUT-HAW-HAW, dans le Tassili n’Ajjer-Djanet- Algérie. 2004. Photo de Céline Pagny-Ghemari. – à Welcome To Tassili N'ajjer.
mardi 14 septembre 2010
Création d’une cellule de renseignement pour le suivi des activités de l’AQMI au Sahara
EL KHABAR (Algérie) 14 septembre 2010
Création d’une cellule de renseignement pour le suivi des activités de l’AQMI
Alors que qu’une réunion des chefs de corps de renseignement des pays du Sahel prévue demain à Alger
mardi 14 septembre 2010
photo /Site /america
Les chefs des corps de renseignement des trois pays du Sahel, le Mali, le Niger et la Mauritanie, se réuniront demain en Alger. Cette rencontre a pour but la mise en œuvre de l’action militaire et sécuritaire dans la région Sahélo-saharienne. Une cellule de renseignement chargée du suivi des activités des salafistes armés sera créée lors de cette réunion.
Selon une source bien informée, les délégations des services de renseignement des trois pays du Sahel les plus concernées par les menaces d’Al Qaida, sont arrivés hier à Alger, en vue de prendre part à cette réunion, soulignant que les attachés de défense des ambassades des pays cités ont tenu hier une réunion de préparation celles qui sera tenue par les chefs des corps de renseignements, s’étalant sur deux jours.
La cellule de renseignement à créer sera chargée du suivi des activités des terroristes affiliés à l’AQMI, à travers la mise sous écoute de leurs appels et le recrutement des individus qui connaissent bien le Sahara afin de pouvoir traquer les terroristes, soutient la même source, signalant que cette cellule vient compléter le Comité des états major conjoint des pays du Sahel dont l’Algérie, crée en avril dernier, et basé à Tamanrasset. D’ailleurs, cette cellule qualifiée par les chefs de renseignements des pays du Sahel de « la tête pensante » du Comité des états major conjoint des pays du Sahel, sera basée aussi à Tamanrasset.
Il y a lieu de signaler que la coopération sécuritaire entre les pays du Sahel a été secouée par deux coups durs. Le premier, la Mauritanie a demandé un soutien militaire de la France pour mener un raid contre Al Qaida au Mali, alors que le deuxième se rapporte aux pressions exercées par l’Espagne pour la libération des deux otages espagnols, contre la remise du notoire terroriste Omar Sahraoui pour le Mali.
1 Message
Création d’une cellule de renseignement pour le suivi des activités de l’AQMI
14 septembre 08:04
Quelle est la réaction de la "brave Algérie" par rapport à l’ Espagne, qui de sources concordantes a versé une rançon très juteuse aux ravisseurs ? Si le gouvernement algérien ne rappelle pas son ambassadeur de l’ Espagne, il est lâche et doit s’ excuser auprès du gouvernement malien. Cordaialement, M. Diagayété
source temouste
Création d’une cellule de renseignement pour le suivi des activités de l’AQMI
Alors que qu’une réunion des chefs de corps de renseignement des pays du Sahel prévue demain à Alger
mardi 14 septembre 2010
photo /Site /america
Les chefs des corps de renseignement des trois pays du Sahel, le Mali, le Niger et la Mauritanie, se réuniront demain en Alger. Cette rencontre a pour but la mise en œuvre de l’action militaire et sécuritaire dans la région Sahélo-saharienne. Une cellule de renseignement chargée du suivi des activités des salafistes armés sera créée lors de cette réunion.
Selon une source bien informée, les délégations des services de renseignement des trois pays du Sahel les plus concernées par les menaces d’Al Qaida, sont arrivés hier à Alger, en vue de prendre part à cette réunion, soulignant que les attachés de défense des ambassades des pays cités ont tenu hier une réunion de préparation celles qui sera tenue par les chefs des corps de renseignements, s’étalant sur deux jours.
La cellule de renseignement à créer sera chargée du suivi des activités des terroristes affiliés à l’AQMI, à travers la mise sous écoute de leurs appels et le recrutement des individus qui connaissent bien le Sahara afin de pouvoir traquer les terroristes, soutient la même source, signalant que cette cellule vient compléter le Comité des états major conjoint des pays du Sahel dont l’Algérie, crée en avril dernier, et basé à Tamanrasset. D’ailleurs, cette cellule qualifiée par les chefs de renseignements des pays du Sahel de « la tête pensante » du Comité des états major conjoint des pays du Sahel, sera basée aussi à Tamanrasset.
Il y a lieu de signaler que la coopération sécuritaire entre les pays du Sahel a été secouée par deux coups durs. Le premier, la Mauritanie a demandé un soutien militaire de la France pour mener un raid contre Al Qaida au Mali, alors que le deuxième se rapporte aux pressions exercées par l’Espagne pour la libération des deux otages espagnols, contre la remise du notoire terroriste Omar Sahraoui pour le Mali.
1 Message
Création d’une cellule de renseignement pour le suivi des activités de l’AQMI
14 septembre 08:04
Quelle est la réaction de la "brave Algérie" par rapport à l’ Espagne, qui de sources concordantes a versé une rançon très juteuse aux ravisseurs ? Si le gouvernement algérien ne rappelle pas son ambassadeur de l’ Espagne, il est lâche et doit s’ excuser auprès du gouvernement malien. Cordaialement, M. Diagayété
source temouste
lundi 13 septembre 2010
Les Touaregs ne sont pas des Terroristes
07-09-2010, 17h24
Les Touaregs ne sont pas des Terroristes
Communiqué de presse
Touaregs : besoin urgent de développement et non de fausses accusations !
Photo/Biblik Leader Touareg
Depuis quelques temps, un conflit oppose les armées du Niger, du Mali, de l’Algérie et de la Mauritanie au groupe islamiste lié à Al Quaida, connu sous le nom de AQMI. La France et les Etats-Unis ne sont pas en reste et apportent un soutien technique et logistique à ces armées dans leur lutte contre les groupuscules islamistes qui opèrent dans la région. Le dernier soutien français à l’armée mauritanienne a été le raid militaire franco-mauritanien pour libérer le français Michel Germaneau.
Les associations touarègues ainsi que les associations qui, en Belgique et en France, soutiennent les populations du Nord du Niger et du Mali condamnent unanimement la mort de Michel Germaneau, enlevé le 19 avril 2010 au Niger, puis détenu au Mali, et finalement exécuté par ses ravisseurs. Michel Germaneau aidait les touaregs au Niger. Comment rester indifférent face à une mort atroce, barbare et gratuite d’un homme dont le seul tort a été de vouloir faire du bien ?
Cependant, depuis sa mort, la presse française n’a cessé de créer la confusion dans les esprits en créant un amalgame notoire entre islamistes, intégristes, rebelles, tribus touarègues, etc. Ainsi, le 27 juillet 2010, le journal français Le Monde a publié un article accusant directement le peuple touareg de soutenir les terroristes d’AQMI, de les héberger dans leurs campements et d’avoir ainsi pris part directement ou indirectement à la mort de Michel Germaneau.
Sur quelle base reposent ces accusations? Sur les dires des gouvernements européens qui tentent de contrôler la région géostratégique que constitue le Nord du Mali ? Sur les dires de l'Etat malien qui tente de légitimer sa position de Souverain à l'égard des populations nomades (bien embarrassantes car différentes et peu contrôlables par l'Etat)?
En tout état de cause, les associations touarègues ainsi que les associations qui, en Belgique et en France, soutiennent les populations du Nord du Niger et du Mali dénoncent ces accusations gratuites et sans fondement objectif, qui sont formulées à l'encontre de tout un peuple.
Les touaregs ont toujours refusé l’intégrisme et le terrorisme et pratiquent un islam en conformité avec leurs valeurs, et leurs us et coutumes. Confondre la rébellion touarègue et AQMI est le reflet d’une grande méconnaissance des réalités que vivent les populations dans ces zones de conflit. Les touaregs ont ouvertement exprimé leur désaccord avec les activités terroristes dans le Nord du mali. C’est ainsi qu’en 2006, un groupe de Touaregs a eu un accrochage armé contre le groupe Aqmi qui s’est soldé par la mort du numéro 2 de cette organisation terroriste en la personne de Abou Haoula.
Une autre information très récente conforte cette position : Dans la journée du jeudi 12 Août, AQMI a exécuté un touareg (Sidi Mohamed Ag Acherif dit Marzouk) qui a participé à l’opération anti-terroriste lancée par les touaregs en 2006.
Chassés de leurs terres au Niger pour faciliter l'exploitation de l'uranium par la multinationale française AREVA et discrédités au Mali afin de pouvoir extraire sans partage les fruits des futurs puits pétroliers de Taoudenni, les touaregs sont plus que jamais à la croisée des chemins et méritent enfin de bénéficier d'un autre traitement.
Les tribus touarègues ont, en effet, aujourd’hui bien d’autres préoccupations que de soutenir les terroristes. Elles cherchent juste à avoir la paix, un puits pour abreuver leurs animaux, une école pour scolariser leurs enfants, un dispensaire pour soigner leurs malades et une autonomie pour se mouvoir à la vitesse de leur situation catastrophique ! Les conditions climatiques et l’instabilité politique leur font vivre une fragilité socio-économique grandissante.
Les associations touarègues ainsi que celles qui soutiennent les populations du Nord Niger et Mali rappellent ainsi aux gouvernements d’Afrique et d’Europe, et aux médias, que les touaregs ne soutiennent pas les terroristes. Et que leur besoin de soutien scolaire, sanitaire, d’emploi et de paix est plus qu’une urgence.
source Kidal info
Les Touaregs ne sont pas des Terroristes
Communiqué de presse
Touaregs : besoin urgent de développement et non de fausses accusations !
Photo/Biblik Leader Touareg
Depuis quelques temps, un conflit oppose les armées du Niger, du Mali, de l’Algérie et de la Mauritanie au groupe islamiste lié à Al Quaida, connu sous le nom de AQMI. La France et les Etats-Unis ne sont pas en reste et apportent un soutien technique et logistique à ces armées dans leur lutte contre les groupuscules islamistes qui opèrent dans la région. Le dernier soutien français à l’armée mauritanienne a été le raid militaire franco-mauritanien pour libérer le français Michel Germaneau.
Les associations touarègues ainsi que les associations qui, en Belgique et en France, soutiennent les populations du Nord du Niger et du Mali condamnent unanimement la mort de Michel Germaneau, enlevé le 19 avril 2010 au Niger, puis détenu au Mali, et finalement exécuté par ses ravisseurs. Michel Germaneau aidait les touaregs au Niger. Comment rester indifférent face à une mort atroce, barbare et gratuite d’un homme dont le seul tort a été de vouloir faire du bien ?
Cependant, depuis sa mort, la presse française n’a cessé de créer la confusion dans les esprits en créant un amalgame notoire entre islamistes, intégristes, rebelles, tribus touarègues, etc. Ainsi, le 27 juillet 2010, le journal français Le Monde a publié un article accusant directement le peuple touareg de soutenir les terroristes d’AQMI, de les héberger dans leurs campements et d’avoir ainsi pris part directement ou indirectement à la mort de Michel Germaneau.
Sur quelle base reposent ces accusations? Sur les dires des gouvernements européens qui tentent de contrôler la région géostratégique que constitue le Nord du Mali ? Sur les dires de l'Etat malien qui tente de légitimer sa position de Souverain à l'égard des populations nomades (bien embarrassantes car différentes et peu contrôlables par l'Etat)?
En tout état de cause, les associations touarègues ainsi que les associations qui, en Belgique et en France, soutiennent les populations du Nord du Niger et du Mali dénoncent ces accusations gratuites et sans fondement objectif, qui sont formulées à l'encontre de tout un peuple.
Les touaregs ont toujours refusé l’intégrisme et le terrorisme et pratiquent un islam en conformité avec leurs valeurs, et leurs us et coutumes. Confondre la rébellion touarègue et AQMI est le reflet d’une grande méconnaissance des réalités que vivent les populations dans ces zones de conflit. Les touaregs ont ouvertement exprimé leur désaccord avec les activités terroristes dans le Nord du mali. C’est ainsi qu’en 2006, un groupe de Touaregs a eu un accrochage armé contre le groupe Aqmi qui s’est soldé par la mort du numéro 2 de cette organisation terroriste en la personne de Abou Haoula.
Une autre information très récente conforte cette position : Dans la journée du jeudi 12 Août, AQMI a exécuté un touareg (Sidi Mohamed Ag Acherif dit Marzouk) qui a participé à l’opération anti-terroriste lancée par les touaregs en 2006.
Chassés de leurs terres au Niger pour faciliter l'exploitation de l'uranium par la multinationale française AREVA et discrédités au Mali afin de pouvoir extraire sans partage les fruits des futurs puits pétroliers de Taoudenni, les touaregs sont plus que jamais à la croisée des chemins et méritent enfin de bénéficier d'un autre traitement.
Les tribus touarègues ont, en effet, aujourd’hui bien d’autres préoccupations que de soutenir les terroristes. Elles cherchent juste à avoir la paix, un puits pour abreuver leurs animaux, une école pour scolariser leurs enfants, un dispensaire pour soigner leurs malades et une autonomie pour se mouvoir à la vitesse de leur situation catastrophique ! Les conditions climatiques et l’instabilité politique leur font vivre une fragilité socio-économique grandissante.
Les associations touarègues ainsi que celles qui soutiennent les populations du Nord Niger et Mali rappellent ainsi aux gouvernements d’Afrique et d’Europe, et aux médias, que les touaregs ne soutiennent pas les terroristes. Et que leur besoin de soutien scolaire, sanitaire, d’emploi et de paix est plus qu’une urgence.
source Kidal info
FORMATION ATRI N’ASSOUF:L’appel suave du désert
L’Expressiondz.com (Algérie) 13 septembre 2010
FORMATION ATRI N’ASSOUF
L’appel suave du désert
lundi 13 septembre 2010
Blues-rock touareg et youyous est la marque de fabrique de ce groupe qui chante le désert et l’espoir avec joie et sourire affiché.
Il eut le maître sacré de la musique touarègue, Athmane Bali. Un monstre à lui tout seul. Inoubliable et unique. Désormais, il faudrait apprendre à conjuguer avec de nouveaux groupes dont la musique en provenance du désert est assaisonnée à « l’air » du temps. Les puristes aimeront ou n’aimeront pas. Tinariwen, fort de ses guitares électriques n’a plus à faire ses preuves tant le concert qu’il a donné cet été à Alger a failli défrayer la chronique, autant par la grande foule qui s’est déplacée pour l’écouter, que pour le son orignal qu’il propose. Une nouveauté.
Preuve de l’engouement du public pour ce genre de musique. Friand pour tout ce qui est world music et musique fusion, les jeunes Algériens développent, en effet, un goût prononcé pour tout ce qui émane du Sud. Le look qu’ils arborent et adoptent, chèche et djellaba en attestent largement. Le Sahara étant une mine d’or et pas seulement au sens économique, mais culturel surtout, après le gnawi et au tindi, place au rock du désert !
Aujourd’hui un nouveau groupe vient occuper la scène artistique et avec lequel il faudra composer si ce n’est se disputer la scène. Il s’agit de Atri N’Assouf, qui veut dire l’Etoile du désert en langue tamacheq. Inspirées de la musique traditionnelle tamasheq, des sonorités amazighes et plus largement de la musique d’Afrique de l’Ouest, ce groupe est composé de quatre musiciens, issus d’univers et de continents différents.
Atri N’assouf groupe a été créé fin 2008, su ite à la rencontre du musicien Plume, alias Alain, le percussionniste, et Rissa Ag Wanaghli, l’auteur-compositeur-chanteur, ancien membre du groupe nigérien Takrist N’akal.
« Plume et Rissa sont des amis à moi en fait, que j’ai fait rencontrer. Ils se sont rencontrés à l’occasion d’une conférence à Paris, où Plume a rencontré des jeunes Touaregs qui étaient en concert où j’avais invité en tant qu’ami, Plume. Ils se sont vus et revus et décidé de faire un groupe. Moi, j’ai juste fait la jonction et puis musicalement et humainement ça a pris.
Plume avait très envie de se retrouver sur scène, il a aussi une riche carrière en France. Ils ont décidé de créer le groupe Atri N’assouf. Aussi, afin de pouvoir tourner, il fallait entrer en studio et faire un album. Chose faite, maintenant le groupe est là. Les thèmes qu’ils abordent dans leurs chansons sont la terre, l’éducation...des thèmes sociaux en général, la vie touarègue, ou encore des thèmes plus emblématiques comme la chamelle, qui est un trésor, le lien entre les Touareg et leur terre. Aussi, à titre d’exemple, l’éducation des enfants apparaît dans la chanson Chaghat nous a fait savoir le manager du groupe, Samira.
Le premier album de Atri N’assouf s’apelle Akal qui veut dire terre, vient de sortir en France. Il était disponible lors des différents concerts qu’à donnés le groupe, cet été à Alger, et notamment à El Mougar et la veille de l’Aïd, à la kheïma Tennis Club de Sidi Fredj où il avait mis le feu. Sur scène, on pouvait aussi distinguer Ahmed Cissé le bassiste, un jeune artiste burkinabé qui a déposé ses valises en France. Il a déjà deux albums à son actif.
Il y avait ainsi Plume, batteur-percussionniste ayant évolué dans plusieurs formations en France, notamment dans Diesel, Lili Drop, Kas Product, Alain Khan, Brahim Izri et bien d’autres dans les années 1980. M.A.O., Sampling et Beat Maker dans les années 1990. Un touche-à- tout puisqu’il a également travaillé dans l’habillage télé, radio, pubs et en tant que directeur artistique hip-hop ragga R’nb chez Polydor...
Aussi le groupe Atri N’assouf c’est Rissa ag Wanaghli, un Touareg du Niger ayant commencé la musique dans la cité minière d’Arlit (nord du Niger). Dans les années 1990 en Algérie et en Libye, où de nombreux Touareg étaient exilés, il perfectionnera sa guitare. C’est Abdallah Oumbadougou qui le forme à Tamanrasset. Rissa est alors membre du groupe emblématique Takrist Nakal. En 1994, il crée son propre groupe en Libye, puis rentre au Niger quelques années plus tard. C’est en 2006 que Rissa rejoint le collectif Désert Rebel dont Amazigh Kateb a fait aussi partie.
Le groupe Atri N’assouf ne peut être complet sans la voix légère et la joie qui se lit sur les visages des deux choristes Mama et les choeurs du groupe et membre du groupe emblématique de femmes Tartit Hadjira. Notons que sur l’album Akal vient le rehausser de sa présence Abdallah Alhousseyni, chanteur guitariste et compositeur du groupe Tinariwen. Comme quoi, les musiciens se donnent toujours la main et offrent leurs services pour l’amour de la musique. Celle-ci, contrairement à d’autres, se veut joyeuse, ponctuée souvent par des youyous. Atri N’assouf un groupe à suivre !
O. HIND
FORMATION ATRI N’ASSOUF
L’appel suave du désert
lundi 13 septembre 2010
Blues-rock touareg et youyous est la marque de fabrique de ce groupe qui chante le désert et l’espoir avec joie et sourire affiché.
Il eut le maître sacré de la musique touarègue, Athmane Bali. Un monstre à lui tout seul. Inoubliable et unique. Désormais, il faudrait apprendre à conjuguer avec de nouveaux groupes dont la musique en provenance du désert est assaisonnée à « l’air » du temps. Les puristes aimeront ou n’aimeront pas. Tinariwen, fort de ses guitares électriques n’a plus à faire ses preuves tant le concert qu’il a donné cet été à Alger a failli défrayer la chronique, autant par la grande foule qui s’est déplacée pour l’écouter, que pour le son orignal qu’il propose. Une nouveauté.
Preuve de l’engouement du public pour ce genre de musique. Friand pour tout ce qui est world music et musique fusion, les jeunes Algériens développent, en effet, un goût prononcé pour tout ce qui émane du Sud. Le look qu’ils arborent et adoptent, chèche et djellaba en attestent largement. Le Sahara étant une mine d’or et pas seulement au sens économique, mais culturel surtout, après le gnawi et au tindi, place au rock du désert !
Aujourd’hui un nouveau groupe vient occuper la scène artistique et avec lequel il faudra composer si ce n’est se disputer la scène. Il s’agit de Atri N’Assouf, qui veut dire l’Etoile du désert en langue tamacheq. Inspirées de la musique traditionnelle tamasheq, des sonorités amazighes et plus largement de la musique d’Afrique de l’Ouest, ce groupe est composé de quatre musiciens, issus d’univers et de continents différents.
Atri N’assouf groupe a été créé fin 2008, su ite à la rencontre du musicien Plume, alias Alain, le percussionniste, et Rissa Ag Wanaghli, l’auteur-compositeur-chanteur, ancien membre du groupe nigérien Takrist N’akal.
« Plume et Rissa sont des amis à moi en fait, que j’ai fait rencontrer. Ils se sont rencontrés à l’occasion d’une conférence à Paris, où Plume a rencontré des jeunes Touaregs qui étaient en concert où j’avais invité en tant qu’ami, Plume. Ils se sont vus et revus et décidé de faire un groupe. Moi, j’ai juste fait la jonction et puis musicalement et humainement ça a pris.
Plume avait très envie de se retrouver sur scène, il a aussi une riche carrière en France. Ils ont décidé de créer le groupe Atri N’assouf. Aussi, afin de pouvoir tourner, il fallait entrer en studio et faire un album. Chose faite, maintenant le groupe est là. Les thèmes qu’ils abordent dans leurs chansons sont la terre, l’éducation...des thèmes sociaux en général, la vie touarègue, ou encore des thèmes plus emblématiques comme la chamelle, qui est un trésor, le lien entre les Touareg et leur terre. Aussi, à titre d’exemple, l’éducation des enfants apparaît dans la chanson Chaghat nous a fait savoir le manager du groupe, Samira.
Le premier album de Atri N’assouf s’apelle Akal qui veut dire terre, vient de sortir en France. Il était disponible lors des différents concerts qu’à donnés le groupe, cet été à Alger, et notamment à El Mougar et la veille de l’Aïd, à la kheïma Tennis Club de Sidi Fredj où il avait mis le feu. Sur scène, on pouvait aussi distinguer Ahmed Cissé le bassiste, un jeune artiste burkinabé qui a déposé ses valises en France. Il a déjà deux albums à son actif.
Il y avait ainsi Plume, batteur-percussionniste ayant évolué dans plusieurs formations en France, notamment dans Diesel, Lili Drop, Kas Product, Alain Khan, Brahim Izri et bien d’autres dans les années 1980. M.A.O., Sampling et Beat Maker dans les années 1990. Un touche-à- tout puisqu’il a également travaillé dans l’habillage télé, radio, pubs et en tant que directeur artistique hip-hop ragga R’nb chez Polydor...
Aussi le groupe Atri N’assouf c’est Rissa ag Wanaghli, un Touareg du Niger ayant commencé la musique dans la cité minière d’Arlit (nord du Niger). Dans les années 1990 en Algérie et en Libye, où de nombreux Touareg étaient exilés, il perfectionnera sa guitare. C’est Abdallah Oumbadougou qui le forme à Tamanrasset. Rissa est alors membre du groupe emblématique Takrist Nakal. En 1994, il crée son propre groupe en Libye, puis rentre au Niger quelques années plus tard. C’est en 2006 que Rissa rejoint le collectif Désert Rebel dont Amazigh Kateb a fait aussi partie.
Le groupe Atri N’assouf ne peut être complet sans la voix légère et la joie qui se lit sur les visages des deux choristes Mama et les choeurs du groupe et membre du groupe emblématique de femmes Tartit Hadjira. Notons que sur l’album Akal vient le rehausser de sa présence Abdallah Alhousseyni, chanteur guitariste et compositeur du groupe Tinariwen. Comme quoi, les musiciens se donnent toujours la main et offrent leurs services pour l’amour de la musique. Celle-ci, contrairement à d’autres, se veut joyeuse, ponctuée souvent par des youyous. Atri N’assouf un groupe à suivre !
O. HIND
dimanche 12 septembre 2010
samedi 11 septembre 2010
Afrique : La création des Etats unis d’Afrique est inéluctable
Afrique : La création des Etats unis d’Afrique est inéluctable
PANAvendredi 10 septembre 2010
Tripoli, Libye -
L’intégration africaine à travers la formation d’un gouvernement fédéral sur la voie de l’édification des Etats unis d’Afrique est inéluctable, a déclaré le président malien, Amadou Toumani Touré, mercredi soir, à Tripoli, devant le 2ème forum des rois, sultans, émirs, cheikhs et leaders traditionnels africains. Le chef de l’Etat malien, qui s’exprimait en présence du guide Mouammar Kadhafi, a indiqué que l’intégration des pays africains était une aspiration des populations du continent.
Il a rappelé que la Constitution de son pays contenait des dispositions stipulant que le Mali pouvait concéder une partie de sa souveraineté dans le cadre de l’intégration africaine.
Selon lui, le Mali est près, dès demain, à abandonner une partie de sa souveraineté au profit d’un gouvernement fédéral africain.
Le président malien a salué, à cet égard, les efforts déployés par le guide Mouammar Kadhafi pour promouvoir le processus unioniste africain et réaliser l’intégration et la complémentarité entre les pays de l’Union africaine (UA).
Il a affirmé qu’il était témoin de la volonté et de l’action du leader libyen en faveur de l’unité de l’Afrique.
Il s’est félicité de l’initiative de ce forum, estimant qu’il rompait d’avec la routine des rencontres des chefs d’Etat.
Le président Amadou Toumani Touré a salué le rôle des leaders traditionnels au niveau de la gouvernance locale et de la préservation des traditions et de la culture, rappelant que l’histoire de son pays est riche en royaumes traditionnels qui ont contribué à enrichir la civilisation mondiale.
Il a indiqué que le Mali avait accordé un grand intérêt au rôle des chefferies traditionnelles et indiqué que les traditions ne s’opposaient pas à la démocratie, citant à titre d’exemple le royaume traditionnel malien de Soundjata Keïta qui a élaboré le premier document qui s’apparente à une Constitution.
PANAvendredi 10 septembre 2010
Tripoli, Libye -
L’intégration africaine à travers la formation d’un gouvernement fédéral sur la voie de l’édification des Etats unis d’Afrique est inéluctable, a déclaré le président malien, Amadou Toumani Touré, mercredi soir, à Tripoli, devant le 2ème forum des rois, sultans, émirs, cheikhs et leaders traditionnels africains. Le chef de l’Etat malien, qui s’exprimait en présence du guide Mouammar Kadhafi, a indiqué que l’intégration des pays africains était une aspiration des populations du continent.
Il a rappelé que la Constitution de son pays contenait des dispositions stipulant que le Mali pouvait concéder une partie de sa souveraineté dans le cadre de l’intégration africaine.
Selon lui, le Mali est près, dès demain, à abandonner une partie de sa souveraineté au profit d’un gouvernement fédéral africain.
Le président malien a salué, à cet égard, les efforts déployés par le guide Mouammar Kadhafi pour promouvoir le processus unioniste africain et réaliser l’intégration et la complémentarité entre les pays de l’Union africaine (UA).
Il a affirmé qu’il était témoin de la volonté et de l’action du leader libyen en faveur de l’unité de l’Afrique.
Il s’est félicité de l’initiative de ce forum, estimant qu’il rompait d’avec la routine des rencontres des chefs d’Etat.
Le président Amadou Toumani Touré a salué le rôle des leaders traditionnels au niveau de la gouvernance locale et de la préservation des traditions et de la culture, rappelant que l’histoire de son pays est riche en royaumes traditionnels qui ont contribué à enrichir la civilisation mondiale.
Il a indiqué que le Mali avait accordé un grand intérêt au rôle des chefferies traditionnelles et indiqué que les traditions ne s’opposaient pas à la démocratie, citant à titre d’exemple le royaume traditionnel malien de Soundjata Keïta qui a élaboré le premier document qui s’apparente à une Constitution.
Arlit, la cité minière : une ville pleine de contrastes
Arlit, la cité minière : une ville pleine de contrastes
Société
Samedi 11 Septembre 2010 16:53
L’exploitation de l’uranium dans le désert nigérien depuis une quarantaine d’années n’a pas seulement permis le développement de l’industrie nucléaire en France. L’activité minière dans les deux mines de la Somaïr et de la Cominak, qui ont pendant longtemps fourni l'essentiel de l'uranium utilisé en France comme combustible dans les centrales de production d'électricité et des armes nucléaires, a été aussi à l’origine de la création d’Arlit. Une ville dont les contrastes surprennent plus d’un. Arlit est l’exemple type d’une ville minière. La ville, devenue aujourd’hui la commune urbaine d’Arlit, s’est en effet développée à la suite de la découverte, dans cette partie du nord Niger, des gisements d’uranium qui seront exploités à partir de 1969 par la société Société des Mines de l’Aïr (SOMAÏR), puis la Compagnie Minière d’Akouta (COMINAK) en 1978.
La commune urbaine d’Arlit, qui compte une population estimée à 83.227 habitants sur la base du dernier recensement effectué en 2001, est située dans le désert du Sahara à 1150 km de Niamey. Deux parties composent cette ville. Le camp de la cité d’Akokan qui abrite les ouvriers et les cadres de la société Cominak distant de 6 kilomètres de celui de la Somaïr abritant les agents de cette société du même nom. A ces deux camps, se sont juxtaposées des habitations qui forment la partie induite de la ville. Dans son ensemble, la ville présente un double aspect : en même temps qu’elle est l’illustration d’une ville minière, Arlit offre l’image contrastée des villes africaines. Le contraste est d’abord remarquable au niveau des habitations. Que ce soit entre les habitations des camps même, ou entre celles des camps et de la partie induite.
Dans les camps où sont logés les agents des sociétés, la différence est remarquable entre les habitations en congloméra du genre HLM des ouvriers et celles des cadres qui vivent dans des villas cossues, les unes plus belles que les autres. A la cité Akokan par exemple, les villas ceinturées par des arbres créent un environnement qui fait oublier parfois la rigueur du milieu désertique. Dans l’ensemble, ces cités constituent un cadre de vie assez luxueux et attrayant. Infrastructures scolaires, hôpitaux, restaurants, bars, esplanades pour les concerts, tout ce qu’il faut pour rendre les soirées agréables pour ceux qui en ont le temps. Le temps est en effet très précieux ici. Même s’ils le souhaitaient, les agents de ces sociétés minières ne pourraient pas tous se retrouver sur les pistes de danse du ‘’Cercle des cadres’’ et se trémousser au son de la musique de Guez Band, l’orchestre de la Cominak. Au moment où certains ouvriers descendent le soir, d’autres doivent les relever. Les usines doivent continuer à tourner. C’est à ce prix que les centrales qui produisent l’énergie électrique en France et l’industrie nucléaire fonctionnent.
La vie des agents des sociétés minières est réglée suivant le rythme des usines. Adam, un jeune ouvrier qui vient d’intégrer la Somaïr, s’habitue à ce rythme. Son père, un ancien ouvrier de la même société, avait lui aussi suivi le même rythme pendant près de 20 ans avant de prendre sa retraite et de s’installer dans la partie induite de la ville. Aujourd’hui, c’est le fils qui réside dans le camp des ouvriers de la Somaïr. Mais, comme le fait remarquer le jeune homme, le camp dont les maisons ont vieilli ne présente plus le même confort qu’au moment où il y vivait avec ses parents.
Mais le contraste et le paradoxe sont beaucoup plus saisissants quand on compare l’environnement et l’ambiance des cités des agents des sociétés minières avec la situation de la partie induite de la ville. C’est cette partie de la ville que l’on découvre d’abord en se rentrant à Arlit. Ici, le voyageur qui découvre Arlit pour la première fois risque la surprise. Cette partie de la ville offre en effet un visage qui contraste énormément avec la renommée d’Arlit qui lui a valu le surnom de ‘’petit Paris’’. Un nom qui ne seyait peut être à la ville qu’à une autre époque, celle d’avant le développement qu’a connu aujourd’hui cette agglomération. Quoi qu’il en soit, le décor de cette ville induite n’est pas plus beau que celui des autres chefs-lieux de département du Niger. La formation de cette partie de la ville remonte au début de l’exploitation minière, en 1969. A côté de la cité des agents de la Somaïr, faite de maisons uniformes, ont poussé au fil du temps les habitations hétéroclites des gens attirés par l’espoir d’une vie meilleure. C’est quasiment le même décor à Akokan, le camp des agents de la Cominak. Ici également, la population a afflué à l’ouverture de la mine à partir de 1978. Les cases ou ‘’Boukoki’’ et les autres maisons en banco ont poussé aux alentours du camp.
A l’opposé des travailleurs des mines qui ont un revenu acceptable et vivent dans un certain confort, ainsi que des agents de l’Etat, la grande partie de la population d’Arlit vit dans l’extrême pauvreté. Cette population, dont la grande partie n’a pas de véritable activité, vit en effet dans des taudis. En dehors de ceux qui exercent dans le commerce, et des rares personnes qui ont réussi dans l’entreprenariat, la plus importante partie de cette population, qui espérait trouver un Eldorado dans la ville d’Arlit, vit d’activités de subsistance. Les uns sont employés comme domestiques chez les travailleurs des mines. D’autres, les plus chanceux, arrivent à trouver un emploi temporaire dans les entreprises locales.
Le décor, en ce qui concerne les ruelles de la ville, est presque partout le même. Aucune voie bitumée dans la ville. Même les deux cités minières ne sont reliées que par une piste. Que ce soit dans la cité Akokan, de la Somaïr ou dans le reste de la ville, l’on vit et circule dans la poussière rouge que soulèvent les véhicules. Cette image de la cité minière a surpris, voire déçu, plus d’un visiteur. ‘’En 2009, quand je découvrais Arlit pour la première fois, j’ai été découragé dès l’entrée de la ville’’, raconte Oumarou, un jeune fonctionnaire affecté dans un service de cette cité minière dont il avait tellement entendu parler depuis son enfance. La réalité d’Arlit, telle qu’il l’a découverte, n’a pas laissé indifférent le préfet du département qui ne cache pas aussi sa surprise. ‘’De petit Paris, il n’en est rien. J’étais dépassé de trouver la préfecture sans clôture, la ville sans tribune officielle ni hôtel digne de ce nom’’, indique le Capitaine Seydou Oumarou. Un problème auquel l’officier et l’administrateur délégué d’Arlit ont rapidement trouvé de solution en faisant construire un mur de clôture pour la préfecture, une tribune officielle en lieu et place du hangar qui en faisait office.
‘’Pas d’antagonisme, pas de progrès’’
Cette situation d’Arlit constitue le repoussoir de la société civile locale. Cette structure qui a vu le jour il y a une dizaine d’années, et qui regroupe des ONG, des syndicats et des associations, s’est donné pour objectif la défense des intérêts des populations d’Arlit, face aux sociétés qui mènent des activités dans le département. ‘’Désormais, nous entendons amener toutes les sociétés qui vont mener des activités ici à prendre en compte les questions environnementales et de développement’’, explique le secrétaire général de la coordination de la société civile d’Arlit, M. Mamar Illatou. ‘’Rien n’a été fait pour le développement. Il n’y a que des actions timides, alors que les sociétés minières exploitent l’uranium dans cette partie du Niger, depuis une quarantaine d’années. Pendant ce temps, les populations vivent dans la pauvreté et subissent les effets de la radioactivité. Tous les projets de développement qu’initient l’Etat sont orientés vers d’autres zones, car on pense qu’il n’ y a pas de problèmes ici du fait de la présence de ces sociétés minières’’, s’indigne M. Abadramane Maoli, enseignant et coordinateur adjoint de la société civile d’Arlit. L’évolution rapide et positive de la situation d’Arlit suite aux actions vigoureuses de la société civile locale conforte bien la thèse de Karl Marx qui soutenait que ‘’l’humanité ne se pose jamais que les problèmes qu’elle peut résoudre. Le problème ne surgit que là où les conditions matérielles pour le résoudre existent déjà’’. Entre 2001 et 2003, la coordination de la société civile d’Arlit va organiser des marches et des meetings dans la ville. De ces antagonismes va résulter l’établissement d’un partenariat avec les responsables des sociétés minières pour lesquels la société civile locale est devenue désormais un interlocuteur privilégié. Pour formaliser ce partenariat, un cadre, le comité bilatéral d’orientation a été créé. C’est au sein de ce cadre, présidé par le préfet, et où siègent le maire de la commune urbaine d’Arlit, la société civile, les représentants des services déconcentrés de l’Etat et de la structure mutualisée d’Areva, que les discussions sur les programmes à financer en direction des communes du département ont été menées. Pour financer les réalisations retenues, les sociétés minières d’Areva ont mutualisé leurs moyens et constitué un budget, ce qui a permis la création d’un département ‘’développement durable et intégration dans les territoires’’. Mais pour M. Ahadjira Salifou, responsable en charge de ce volet, ‘’les sociétés minières ont toujours répondu aux sollicitations des populations’’. Sur la base des conventions établies au sein de ce cadre, les communes des départements d’Arlit ont reçu en appui au projet de développement local trois cents millions (300 000 000) de FCFA en 2006, quatre cent cinquante millions (450 000 000) en 2007 et, en 2008 et 2009, des financements de cinq cents millions (500 000 000) de francs CFA. Ces financements, précise M. Ahadjira Salifou, s’inscrivent dans la ligne de la Stratégie de réduction de la pauvreté. D’autres structures d’Areva, basées en France, financent également des projets qui leur sont soumis, explique-t-il. C’est dans ce cadre que s’inscrivent les appuis de la fondation Areva à la bibliothèque de la commune urbaine d’Arlit pour un montant de cent soixante dix-huit millions (178 000 000) de FCFA, l’électrification de quatre quartiers d’Arlit et d’Akokan pour un montant de cent soixante quatre millions (164 000 000) de FCFA, un appui pour la mise en place des structure de micro finance pour un montant de quarante-quatre millions (44 000 000) de FCFA, des bourses d’études en partenariat avec des écoles nigériennes, des appuis dans le domaine de la santé et de l’assainissement. Au total, le fonds d’appui à l’initiative local a contribué, entre 2006 et 2008, au financement des infrastructures scolaires et sanitaires et leur équipement en matériel et en médicaments, ainsi qu’à un soutien aux activités génératrices de revenus, au sport et à la culture, pour un montant total de un milliard deux cents millions (1 200 000 000) de francs CFA.
Le financement qui fait l’actualité au mois d’août dernier est celui des travaux de bitumage sur près de 13 kilomètres dans la ville d’Arlit pour un montant de deux milliards neuf - cents millions (2 900 000 000) de francs CFA. Ces travaux devront enfin donner à la commune urbaine d’Arlit le visage d’une ville digne de ce nom. Attendues depuis très longtemps, ces actions n’ont été réalisées qu’après la lutte menée par la société civile. ‘’ C’est vrai, la société civile est pour beaucoup dans l’évolution de la situation’’, affirme le chargé du ‘’développement durable et intégration dans les territoires d’Areva’’, M. Ahadjira Salifou. ‘’Dans tous les cas, les choses devraient évoluer de tous les côtés. Le monde est devenu aujourd’hui comme un village. Ce qui se passe ailleurs est tout de suite connu ici. Les revendications qui ont été posées ailleurs devraient se poser ici. Et les réponses données là, inspirent également les mêmes démarches dans une autre partie du monde’’, estime M. Ahadjira Salifou. Une autre raison, explique-t-il, qui a présidé au financement des actions au bénéfice des populations locales, est le contexte de décentralisation. ‘’Le contexte de la décentralisation nous impose cette nouvelle démarche. Les jeunes communes qui n’ont presque rien ont besoin d’appui pour financer leur plan de développement’’, justifie-t-il. ‘’Maintenant, ce sont des approches projets, et non plus comme par le passé où les aides allaient souvent à des individus. Ce n’est jamais trop tard pour bien faire’’, estime le chargé du développement durable et intégration dans les territoires d’Areva.
L’autre aspect de la lutte de la société civile porte sur le volet santé de la population et surtout sur la question de la présence, dans la ville d’Arlit, des déchets radioactifs liés aux matériaux provenant des usines. ‘’Aujourd’hui, la question des déchets radioactifs n’est plus taboue. Nous avons conclu un pacte quant à la nécessité de sécuriser la population’’, souligne M. Abdrahmane Maoli. Dans ce sens, explique-t-il des spécialistes procèdent à l’évaluation du degré de la radioactivité dans la ville. Une démarche qui a déjà permis, selon cet acteur de la société civile, de découvrir des matériaux souillés au niveau d’une maison. D’ores et déjà, le recasement du propriétaire de la maison a été pris en charge par Areva. Un observatoire de la santé a été également mis en place pour suivre la santé des anciens agents et autres travailleurs souffrant de maladies professionnelles. Mais à ce sujet, la société civile critique la procédure, en mettant en doute la neutralité du médecin qui, selon M. Abadrahmane Maoli, était déjà un employé d’Areva. Malgré les acquis obtenus, la société civile n’entend pas faiblir dans sa lutte. Dans sa ligne de mire, toutes les sociétés qui mènent des activités dans le département d’Arlit. ‘’Notre lutte ne vise pas seulement Areva qui exploite les gisements d’uranium à Arlit et bientôt à Imouraren. Les autres sociétés comme Goviex, ou même la Satom, sont aussi concernées, car d’une manière ou d’une autre, leurs activités ont des impacts sur les populations’’, martèle M. Mamar Illatou. Mais maintenant, les représentants de la société civile n’occupent plus la rue pour se faire entendre. Leurs préoccupations sont discutées au sein du cadre de concertation, une structure qui regroupe, en plus des représentants de la société civile, ceux des autorités locales et d’Areva, et qui se réunit régulièrement.
Par Moutari Souley Onep, Tahoua/Agadez
Carnet de route
Officiellement, la rébellion qui a sévi dans la région d’Agadez pendant deux ans a pris fin depuis l’année dernière. Mais on ne voyage toujours pas sur l’axe Agadez-Arlit quand et comme on veut. Quitte à le faire à ses risque et péril. Et pour cause ! La route Agadez-Arlit n’est pas vraiment sûre. Il subsiste encore ce que l’on appelle ‘’l’insécurité résiduelle’’. Cette situation est, dit-on, le fait de bandits armés, des coupeurs de route qui dès qu’ils trouvent l’occasion tendent des embuscades aux usagers qu’ils dépouillent de leurs véhicules et de leur argent. Pour éviter d’être la proie de ces gens sans foi ni loi, les usagers empruntant l’axe sont obligés de voyager comme au moment fort de la rébellion, en convoi escorté par des véhicules de militaires armés jusqu’aux dents. On retrouve ce genre d’escorte également sur l’axe Abalak-Agadez, en venant de Tahoua. Mais c’est le trajet Agadez-Arlit qui semble le plus dangereux. Certains voyageurs, qui ont voulu faire cavaliers seuls, l’ont appris à leurs dépens. Donc c’est selon un calendrier établi suivant un rythme d’un jour sur trois que les convois quittent Agadez pour Arlit, et vice versa. Le départ est fixé le matin à 8 heures. Les bus de transport en commun et les véhicules particuliers se retrouvent au poste de police à la sortie de la ville. Ensuite, encadrée par les véhicules de l’armée, la longue file prend la route. Tout au long du parcours, ces véhicules de l’armée surveillent la progression du convoi. Des arrêts sont marqués souvent au niveau des endroits considérés plus critiques, notamment la traversée des koris, où les bandits tendent leurs embuscades. Les arrêts marqués pour attendre les véhicules laissés en arrière, le mauvais état de la route, rendent le voyage plus fatiguant sur les 237 kilomètres qui séparent Agadez d’Arlit. C’est finalement après 4 ou 5 heures de route que les voyageurs arrivent à destination, fatigués, mais sains et saufs.
Onep, Tahoua/Agadez
10 septembre 2010
Publié le 10 septembre 2010
Source : Sahel Dimanche
Amar Sundy et son blues du désert.
La saison culturelle s'ouvre samedi avec du blues - Saint-Aignan-de-Grandlieu
jeudi 09 septembre 2010
La saison culturelle débute samedi avec le groupe de blues Malted Milk, précédé en première partie par Amar Sundy et son blues du désert.
Malted Milk, entre rhythm'n'blues et tempos funky. Le groupe aux racines nantaises mêle au blues des origines le funk de la Nouvelle-Orléans et la soul de Memphis, pour une fusion dynamique entre compositions et reprises. Les membres du groupe, menés au chant-guitare par Arnaud Fradin, sont enracinés dans cette profonde culture et offrent « une énergie communicative et spontanée, transportant le public au coeur de la musique noire américaine ».
Amar Sundy, le blues du Sahara. Amar Sundy est issu d'une longue lignée de Touaregs du désert algérien. Auteur-compositeur, il interprète ses morceaux en français, anglais et touareg : « Je suis né dans le désert au milieu des hommes fiers et invincibles, conscient, très tôt, de la force de la nature qui règle toutes choses ». Il passera des années à rechercher un style nouveau basé sur la fusion du blues et des rythmes berbères. Le succès sera présent avec Homme Bleu, son deuxième album, sorti en 1998. Depuis, l'alchimie des genres a pris forme et Amar a trouvé un style définitivement personnel.
Samedi 11 septembre, à 20 h 30, salle de l'Héronnière, tarifs : 15 € (gradins), 12 € (chaises). Demi-tarif demandeurs d'emploi et scolaires. Gratuit moins de 12 ans. Réservation auprès du service culturel : tél. 02 40 26 44 54.
Festival D'Agadez : nouvelles dates
Festival D'Agadez bonjour les amis nous sommes dans l'obligation encore au regard des nouvelles dates d'élection de changer de programme de déroulement du festival.
Ainsi ces nouvelles dates nous permettront de faire le nouvel an sur les falaises de Tiguidit.
En soit c'est pas mal ainsi.
Donc les nouvelles dates sont du 31 decembre 2010 au... 8 janvier 2011 .
Description :
A l’initiative du projet : Jean-Marc Durou, Moussa Bilalan Ag Ganta et Didier Porte
- L’organisation délégué au Niger : L’association de droit Nigérien Takrist’Ntada (Arrêté n° 451 /MI/D/DGAPJ/DLP du 29 Nov. 2002)
- La commercialisation des séjours et la recherche de partenariats : L’association de droit Français Emiskini
Les objectifs : Créer un événement fédérateur , durable et support à des actions en faveur du tourisme, de la culture, du développement économique,… dans la région d’Agadez. - La période et les lieux : Le festival se déroulera du 31 decembre au 8 janvier pour partie à Agadez et pour une autre partie à Tiguidit du
- Le contenu : Un salon des savoir-faire locaux, des expositions, des séminaires, des spectacles, des visites de sites, des rencontres,… - La logistique : Le campement, site principal du festival, sera installé à Tiguidit les 31 décembre ,le 1 er ,2 et 3 Janvier 2011 . Plusieurs tentes installées sur le site pour les différentes activités et besoins (restauration, hébergement, conférences, exposition, artisanat) seront aménagés. Des Scènes en plein air pour les concerts et les danses seront situées au milieu des dunes qui serviront de gradins naturels pour le public. - La programmation: Elle est définie selon deux axes : un axe traditionnel, entièrement dédié aux cultures traditionnelles du Niger (Fantasia, Imzad, Guerouel, Bianou, Takay, …), et un axe international concernant la programmation musicale, développé en partenariat avec des acteurs professionnels de la culture et des médias. Les groupes phares Nigériens (Abdallah Oumbadougou, Mali Yaro, Danké-Danké, …), seront programmés, mais nous essayerons d'invités de nombreux autres artistes africains et internationaux (Tinariwen, Mouss et Hakim, Amazigh Kateb, Tiken Jah Fakoly, Tryo, Tartite…)
- La mise en œuvre : Le festival d’Agadez doit refléter la richesse et la diversité des populations du Niger.Pour ce faire, il est important de mobiliser les différents acteurs opérant dans le secteur du Tourisme, de l’Artisanat, de la Culture, du développement économique,…, dè la conception du projet. Des commissions seront mises en place au mois de juin 2010, à Agadez, pour coordonner le rôle de chaque opérateur. - La communication : Afin d’atteindre nos objectifs nous allons déployer un dispositif de communication très important : Affiches / journaux / radio / télévision / internet / événements servant de relais / conférences de presse en France et au Niger … Des professionnels de la communication vont bientôt rejoindre le comité d’organisation. - Les partenaires : Des collectivités et administrations, des entreprises, des médias, des associations et fondations,… du Niger mais également de nombreux pays à travers le monde, vont être sollicités dans les jours prochains. Les premières démarches auprès d’eux, et leur réponses positives, nous conforte dans notre démarche. (lire moins)
A l’initiative du projet : Jean-Marc Durou, Moussa Bilalan Ag Ganta et Didier Porte
- L’organisation délégué au Niger : L’association de droit Nigérien Takrist’Ntada (Arrêté n° 451 /MI/D/DGAPJ/DLP du 29 Nov. 2002)
- La commercialisation des séjours et la recherche de partenariats : L’association de droit Français Emiskini
Les objectifs : Créer un événement fédérateur , durable et support à des actions en faveur du tourisme, de la culture, du développement économique,… dans la région... (lire la suite)Site web :
http://www.festivaldagadez.com
vendredi 10 septembre 2010
Al-Qaïda irréductible au Sahel
MALI • © AFP
Al-Qaïda irréductible au Sahel
Image des otages espagnols Albert Vilalta et Roque Pascual diffusée le 12 mars 2010.
Al-Qaïda irréductible au Sahel
09.09.2010
Le gouvernement espagnol aurait versé 4 millions d'euros pour obtenir la libération des otages catalans détenus par Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI). Une politique qui pourrait s'avérer catastrophique à long terme. Elle illustre l'impuissance de l'Occident face au terrorisme.
Quelque dix années après le début de ce qu'on appelle la "guerre contre le terrorisme", celui-ci n'est pas vaincu. Il a au contraire remporté suffisamment de victoires pour continuer d'agir pendant dix années encore, voire davantage. Cela ne se limite pas à l'aspect militaire. Plus insidieusement, il a également changé les mentalités de ceux qui se battent contre lui. Considérant que la fin justifie les moyens, ils admettent désormais des méthodes qui étaient auparavant taboues. La mort de civils par exemple est devenue chose courante, justifiée par la difficulté de déterminer avec précision les positions des terroristes et par l'insuffisance des services du renseignement. De même, les sociétés de sécurité privées ont été investies d'un rôle considérable, permettant à des centaines de gens de devenir des tueurs professionnels qui, contrairement aux soldats réguliers, ne sont pas tenus par les lois de la guerre ou conventions internationales et bénéficient donc d'une large immunité.
Partout dans le monde, les gouvernements peuvent prendre prétexte d'assurer l'ordre public pour écraser l'ensemble de leurs citoyens par des restrictions des libertés. Leurs mouvements sont guettés par des caméras de surveillance, leurs déplacements strictement contrôlés et leurs correspondances consciencieusement enregistrées. Récemment, la libération des otages espagnols Roque Pascual et Albert Vilalta [le 23 août] a fourni une illustration édifiante du renversement des valeurs. Elle avait été présentée comme une grande victoire pour l'Espagne et le gouvernement s'en était vanté devant la presse. En France, certains s'en sont servis pour critiquer Nicolas Sarkozy d'avoir fait le choix de la force dans le cas de Michel Germaneau et d'avoir lancé une intervention militaire qui avait conduit à l'exécution de l'otage français [le 25 juillet]. Ainsi, le fait de négocier avec les terroristes et de leur verser une rançon - estimée à 4 millions d'euros par El Mundo - n'est plus seulement considéré comme normal, mais comme souhaitable. Une telle politique encouragera fatalement d'autres enlèvements et permettra aux groupes qui en ont fait leur métier de se développer, puisqu'ils en tirent des profits dont leurs membres n'auraient pas osé imaginer dans leurs rêves les plus fous.
Il est vrai que la décision du président français était intervenue dans des circonstances particulières. En effet, il devait faire face à une chute de popularité à la suite des soupçons de corruption pesant sur l'un de ses ministres [affaire Woerth]. Certains ont donc eu l'impression que le choix de l'intervention militaire avait été fait dans l'espoir de détourner l'attention. En cas de succès, cela aurait peut-être permis de remonter la pente. Sauf qu'une décision d'une telle importance ne peut se prendre uniquement en fonction de calculs de politique intérieure. Les Français sont conscients qu'ils constituent la principale cible dans la région du Sahara et que les premiers concernés par une extension des prises d'otages seraient leurs propres ressortissants. Nul doute que l'échec de l'opération militaire française sera lourd de conséquences, tout autant que le succès de l'opération - financière - espagnole. A moins que tous les acteurs concernés ne mettent le sujet sur la table et en discutent sérieusement afin de parvenir à une coordination de leurs politiques respectives, la région verra l'ouverture d'un nouveau front et la situation deviendra difficilement contrôlable.
Les Américains et les Français essaient depuis des années de pousser dans ce sens, mais sans que les résultats soient à la hauteur de leurs espérances. Cela s'explique d'une part par le manque d'habileté dont les puissances occidentales ont fait preuve jusqu'à présent dans le développement d'une stratégie. D'autre part, les pays concernés entretiennent trop d'antagonismes pour coordonner leurs politiques sécuritaires. L'Algérie, par exemple, considère qu'elle est habilitée à jouer le rôle de principal partenaire des puissances occidentales dans ce domaine, en faisant valoir que les groupes terroristes agissant au Sahara sont l'extension des réseaux terroristes algériens dont le gouvernement d'Abdelaziz Bouteflika est parvenu à venir à bout, du moins en partie. Sauf que les voisins ne sont pas prêts à lui céder le rôle de gendarme du Sahara, ni de lui permettre de jouer cette carte pour renforcer ses relations militaires et policières avec les Etats-Unis et l'Union européenne. Par ailleurs, la traque des groupes terroristes peut nécessiter d'une part de franchir des frontières, d'autre part de taire certaines informations sensibles. Ainsi, à défaut d'une coopération véritable et d'une instance bien précise pour mener les opérations, les efforts ne peuvent que rester disparates et inefficaces.
Le plus grand danger serait que le rayon d'action de ces groupes s'étende vers les villes proches du Sahara. La misère qui y règne pourrait pousser certains de leurs habitants à les rejoindre, à leur apporter du soutien ou à leur donner des informations pour des raisons qui n'ont rien à voir avec leurs convictions idéologiques.
jeudi 9 septembre 2010
Des pays du Sahel veulent lutter ensemble contre le terrorisme
Des pays du Sahel veulent lutter ensemble contre le terrorisme
Afrique en Ligne
jeudi 9 septembre 2010
Photo issikta
Paris, France - Quatre pays de la bande sahélo-saharienne envisagent de mettre en place une unité commune de renseignement pour renforcer leur coopération face à la menace des terroristes d’Al Qaida au Maghreb islamique (AQMI), a appris la PANA mercredi à Paris de source proche du dossier.
Les services de renseignement de l’Algérie, du Mali, de la Mauritanie et du Niger vont se réunir les 15 et 16 septembre à Alger pour discuter de cette collaboration et désigner le pays qui va accueillir leur unité commune.
Cette unité sera chargée de collecter et de traiter les informations et pourrait mener des « opérations spéciales », indique-t-on.
Ces 4 pays, qui sont les plus exposés à la menace terroriste, ont récemment installé à Tamanrasset, en Algérie, un état-major conjoint de lutte contre le terrorisme.
Afrique en Ligne
jeudi 9 septembre 2010
Photo issikta
Paris, France - Quatre pays de la bande sahélo-saharienne envisagent de mettre en place une unité commune de renseignement pour renforcer leur coopération face à la menace des terroristes d’Al Qaida au Maghreb islamique (AQMI), a appris la PANA mercredi à Paris de source proche du dossier.
Les services de renseignement de l’Algérie, du Mali, de la Mauritanie et du Niger vont se réunir les 15 et 16 septembre à Alger pour discuter de cette collaboration et désigner le pays qui va accueillir leur unité commune.
Cette unité sera chargée de collecter et de traiter les informations et pourrait mener des « opérations spéciales », indique-t-on.
Ces 4 pays, qui sont les plus exposés à la menace terroriste, ont récemment installé à Tamanrasset, en Algérie, un état-major conjoint de lutte contre le terrorisme.
Pourquoi la stratégie de Bouteflika au Sahel a échoué ?
Maghreb Intelligence
Pourquoi la stratégie de Bouteflika au Sahel a échoué ?
mercredi 8 septembre 2010
photo /Par Issikta
La stratégie mise au point par Alger en coordination avec six pays du Sahel (Tchad, Niger, Mali, Burkina Faso, Mauritanie, Libye), n’a pas apporté les résultats escomptés.
Non seulement certains pays du voisinage (Mali et Mauritanie) ont entrepris des actions unilatérales sans concertation avec Alger, mais le commandement militaire algérien dans la zone sud, n’aurait pas suivi à la lettre, les grandes lignes de la nouvelle stratégie. Du coup, le président algérien, Abdelaziz Bouteflika s’est résolu à prendre personnellement les choses en mains pour corriger le tir. Il a opéré plusieurs changements à la tête des directions des régions militaires algériennes limitrophes avec la Mauritanie et le Mali. Il a nommé le général El Hadi Boudarsa au poste de commandant adjoint de la troisième région militaire. Le général Moustapha Chaghour a été remplacé par le général Mohand Amzhiyane Si Mohand comme chef d’état-major de la même région, basé dans la wilaya de Bechar. Cette décision s’expliquerait par le fait que cette wilaya se trouve à la limite de la Mauritanie et du Mali, deux pays considérés par Alger comme indisciplinés et en connivence avec le réseau Al Qaeda au Maghreb Islamique (AQMI). Cette indiscipline a faussé les calculs des dirigeants algériens qui veulent imposer leur diktat sur toute la région du Sahel, et en même temps empêcher toute intervention militaire étrangère.
Le vaste mouvement opéré par Bouteflika s’est étendu aussi aux quatrième et cinquième zones militaires. Le chef d’état-major de la cinquième zone basée à Constantine, le général Nouredine Hambely et le Commandant adjoint, le général Mohamed Bergham ont été eux aussi limogés et remplacés par d’autres officiers. Toujours sur instructions du président Bouteflika, le chef d’état-major de l’armée nationale populaire algérienne a tenu une réunion d’urgence avec les commandants militaires des zones sud en vue d’une meilleure coordination des actions militaires antiterroristes dans les régions limitrophes avec les pays voisins du Sahel. Têtus comme ils le sont, les dirigeants d’Alger ne veulent pas admettre qu’une coordination régionale voire internationale, est inévitable pour contrecarrer les menaces des terroristes.
mercredi 8 septembre 2010
L association « Enfants du Sahel et du Sahara »recherche plusieurs chauffeurs de poids lourds bénévoles pour son prochain convoi humanitaire au Niger
source Agasez Niger
photo:bianou Agadez
Vous possédez un permis poids lourds ? « Enfants du Sahel et du Sahara » a besoin de vous. L'association recherche plusieurs chauffeurs de poids lourds bénévoles pour son prochain convoi humanitaire prévu au mois d'octobre. Dix camions traverseront successivement la Tunisie et l'Algérie jusqu'au Niger. Le convoi durera un mois et demi environ.
Profondément marqué par plusieurs voyages personnels au Niger, Christian Mallet a fondé en 2002 à Montauban l'association humanitaire « Enfants du Sahel et du Sahara ». Dès lors, plusieurs convois humanitaires ont été acheminés vers ce pays tous les ans.
Cette année encore, l'association a récolté grâce aux dons divers colis et matériels : vêtements, médicaments, lits médicalisés, ordinateurs, fauteuils roulants…
Par ailleurs, le prochain convoi comprend un camion à incendie destiné aux sapeurs pompiers d'Agadez et deux ambulances. L'une de ces ambulances ayant fait l'objet d'un don de Jean-Michel Baylet, président du conseil général de Tarn-et-Garonne.
Le matériel sera distribué directement par les membres de l'association sur la ville d'Agadez mais aussi dans des territoires plus reculés où la population n'a pas accès aux transports.
Si vous êtes intéressé pour aider l'association lors du prochain convoi humanitaire, contactez Christian Mallet au 0622488231 ou au 0563200682, ou par mail à l'adresse enfants_sahel_sahara@orange.fr.
Adresse postale : 929, route du Nord Aussonne, 82 000, Montauban.
Quinze bénévoles s'activent
L'association met donc le paquet en ce moment pour préparer son prochain convoi humanitaire. Une quinzaine de bénévoles, avec parmi eux une majorité de retraités s'activent autour de Christian Mallet dans cette organisation qui prévoit d'acheminer pas moins de dix camions.
photo:bianou Agadez
Vous possédez un permis poids lourds ? « Enfants du Sahel et du Sahara » a besoin de vous. L'association recherche plusieurs chauffeurs de poids lourds bénévoles pour son prochain convoi humanitaire prévu au mois d'octobre. Dix camions traverseront successivement la Tunisie et l'Algérie jusqu'au Niger. Le convoi durera un mois et demi environ.
Profondément marqué par plusieurs voyages personnels au Niger, Christian Mallet a fondé en 2002 à Montauban l'association humanitaire « Enfants du Sahel et du Sahara ». Dès lors, plusieurs convois humanitaires ont été acheminés vers ce pays tous les ans.
Cette année encore, l'association a récolté grâce aux dons divers colis et matériels : vêtements, médicaments, lits médicalisés, ordinateurs, fauteuils roulants…
Par ailleurs, le prochain convoi comprend un camion à incendie destiné aux sapeurs pompiers d'Agadez et deux ambulances. L'une de ces ambulances ayant fait l'objet d'un don de Jean-Michel Baylet, président du conseil général de Tarn-et-Garonne.
Le matériel sera distribué directement par les membres de l'association sur la ville d'Agadez mais aussi dans des territoires plus reculés où la population n'a pas accès aux transports.
Si vous êtes intéressé pour aider l'association lors du prochain convoi humanitaire, contactez Christian Mallet au 0622488231 ou au 0563200682, ou par mail à l'adresse enfants_sahel_sahara@orange.fr.
Adresse postale : 929, route du Nord Aussonne, 82 000, Montauban.
Quinze bénévoles s'activent
L'association met donc le paquet en ce moment pour préparer son prochain convoi humanitaire. Une quinzaine de bénévoles, avec parmi eux une majorité de retraités s'activent autour de Christian Mallet dans cette organisation qui prévoit d'acheminer pas moins de dix camions.
lundi 6 septembre 2010
Signature d’accord de cogestion des ressources naturelles de la réserve de l’Aïr et du Ténéré
Le Sahel (Niger) 2 septembre 2010
Signature d’accord de cogestion des ressources naturelles de la réserve de l’Aïr et du Ténéré
Pour un partage équitable des fonctions de gestion, des bénéfices et des responsabilités
vendredi 3 septembre 2010
L’Etat du Niger, à travers le Ministère de l’Eau, de l’Environnement et de la Lutte contre la Désertification et quatre (4) communes de la région d’Agadez, viennent de signer un accord de cogestion des Ressources de la Réserve Naturelle Nationale de l’Aïr et du Ténéré (RNNAT) et ses zones connexes. La cérémonie de signature de convention s’est déroulée, hier matin, dans la salle de réunion du ministère de l’Eau. C’est le Général Abdou Kaza, ministre de l’Eau, de l’Environnement et de la Lutte contre la Désertification et les administrateurs délégués des communes de Tabelot, Timia, Gougaram et Iférouane qui ont apposé leurs signatures sur le document de convention
Par cet accord l’Etat et les quatre communes riveraines de la réserve nationale de l’Aïr et du Ténéré conviennent d’une gestion concertée des ressources naturelles dudit complexe écologique. La cérémonie a enregistré la présence des ministres de la Défense nationale, des Transports, du Tourisme et de l’Artisanat, de l’Urbanisme, de l’Habitat et de l’Aménagement du Territoire, des Secrétaire généraux des Ministères de l’Economie et des Finances, de l’Eau et de l’Environnement, du Secrétaire général adjoint de la Région d’Agadez, des représentants du PNUD et du FEM et des cadres centraux du ministère. Cet accord s’inscrit aussi dans le cadre du Projet de cogestion des ressources naturelles de l’Aïr et du Ténéré obtenu en 2006 par le gouvernement auprès du Fonds pour l’Environnement mondial. C’est désormais un cadre de concertation et de synergie d’actions qui est créé entre l’Etat et les communes. Les fonctions de gestion, les responsabilités mais aussi les bénéfices seront partagés équitablement entre les différents acteurs.
De part le passé, les ressources de cette réserve nationale ont subi un processus de dégradation du fait justement de l’absence d’un cadre de ce genre. Pour le ministre de l’Eau, de l’Environnement et de la Lutte contre la Désertification, cet accord vient ainsi accompagner les efforts consentis par l’Etat pendant plusieurs décennies dans le domaine de la conservation et de la protection des ressources de l’écosystème de cette réserve. En effet a indiqué le Général de Brigade Abdou Kaza, ‘’parmi les obstacles relevés à la gestion durable des ressources naturelles de l’espace considéré, il y a l’absence d’un cadre favorable pour des actions concertées et des objectifs communs de gestion et de responsabilisation entre l’Etat et les collectivités’’.
L’accord ainsi signé va contribuer d’une part à la lutte contre la dégradation des terres et à la conservation des écosystèmes sahariens du Nord Niger, mais aussi à la mise en place d’un système décentralisé de gestion des sols et des ressources naturelles et ses zones connexes. Plus concrètement, cette convention permettra selon le ministre de l’Eau de l’Environnement et de la Lutte contre la Désertification de clarifier les responsabilités en matière de contrôle de comportement vis-à-vis des ressources naturelles, de définir les droits concernant le contrôle de l’accès auxdites ressources en tenant compte de l’importance de stabiliser les prélèvements, de penser des mécanismes visant à renverser de manière durable les tendances à la dégradation des sols, de fournir aux populations résidentes des alternatives économiques viables et durables et enfin de préserver au niveau de la RNNAT, les caractéristiques qui ont permis son inscription sur la liste du Patrimoine mondial de l’UNESCO.
Le Général de Brigade Abdou Kaza, a assuré de la disponibilité de son département ministériel à tout mettre en oeuvre pour accompagner les collectivités locales de la zone et tous les acteurs concernés dans la mise en oeuvre de cet instrument commun. Au demeurant, le Secrétaire général adjoint de la région d’Agadez s’est réjoui, au nom des populations de la zone concernée, de l’aboutissement de ce processus. M. Anza Mamane a souligné les menaces qui pèsent sur les écosystèmes de l’Aïr et du Ténéré. Il s’agit notamment de la surexploitation agricole au niveau des oasis, la dégradation des terrains de parcours, un déboisement accéléré, un braconnage persistant, mais aussi l’atteinte à l’intégrité du patrimoine culturel à travers le pillage des sites historiques et archéologiques. Le Secrétaire général adjoint de la Région d’Agadez a fondé l’espoir que cet accord permettra de répondre à ces défis au grand bénéfice des populations de la zone et de notre pays en général.
Siradji Sanda
Signature d’accord de cogestion des ressources naturelles de la réserve de l’Aïr et du Ténéré
Pour un partage équitable des fonctions de gestion, des bénéfices et des responsabilités
vendredi 3 septembre 2010
L’Etat du Niger, à travers le Ministère de l’Eau, de l’Environnement et de la Lutte contre la Désertification et quatre (4) communes de la région d’Agadez, viennent de signer un accord de cogestion des Ressources de la Réserve Naturelle Nationale de l’Aïr et du Ténéré (RNNAT) et ses zones connexes. La cérémonie de signature de convention s’est déroulée, hier matin, dans la salle de réunion du ministère de l’Eau. C’est le Général Abdou Kaza, ministre de l’Eau, de l’Environnement et de la Lutte contre la Désertification et les administrateurs délégués des communes de Tabelot, Timia, Gougaram et Iférouane qui ont apposé leurs signatures sur le document de convention
Par cet accord l’Etat et les quatre communes riveraines de la réserve nationale de l’Aïr et du Ténéré conviennent d’une gestion concertée des ressources naturelles dudit complexe écologique. La cérémonie a enregistré la présence des ministres de la Défense nationale, des Transports, du Tourisme et de l’Artisanat, de l’Urbanisme, de l’Habitat et de l’Aménagement du Territoire, des Secrétaire généraux des Ministères de l’Economie et des Finances, de l’Eau et de l’Environnement, du Secrétaire général adjoint de la Région d’Agadez, des représentants du PNUD et du FEM et des cadres centraux du ministère. Cet accord s’inscrit aussi dans le cadre du Projet de cogestion des ressources naturelles de l’Aïr et du Ténéré obtenu en 2006 par le gouvernement auprès du Fonds pour l’Environnement mondial. C’est désormais un cadre de concertation et de synergie d’actions qui est créé entre l’Etat et les communes. Les fonctions de gestion, les responsabilités mais aussi les bénéfices seront partagés équitablement entre les différents acteurs.
De part le passé, les ressources de cette réserve nationale ont subi un processus de dégradation du fait justement de l’absence d’un cadre de ce genre. Pour le ministre de l’Eau, de l’Environnement et de la Lutte contre la Désertification, cet accord vient ainsi accompagner les efforts consentis par l’Etat pendant plusieurs décennies dans le domaine de la conservation et de la protection des ressources de l’écosystème de cette réserve. En effet a indiqué le Général de Brigade Abdou Kaza, ‘’parmi les obstacles relevés à la gestion durable des ressources naturelles de l’espace considéré, il y a l’absence d’un cadre favorable pour des actions concertées et des objectifs communs de gestion et de responsabilisation entre l’Etat et les collectivités’’.
L’accord ainsi signé va contribuer d’une part à la lutte contre la dégradation des terres et à la conservation des écosystèmes sahariens du Nord Niger, mais aussi à la mise en place d’un système décentralisé de gestion des sols et des ressources naturelles et ses zones connexes. Plus concrètement, cette convention permettra selon le ministre de l’Eau de l’Environnement et de la Lutte contre la Désertification de clarifier les responsabilités en matière de contrôle de comportement vis-à-vis des ressources naturelles, de définir les droits concernant le contrôle de l’accès auxdites ressources en tenant compte de l’importance de stabiliser les prélèvements, de penser des mécanismes visant à renverser de manière durable les tendances à la dégradation des sols, de fournir aux populations résidentes des alternatives économiques viables et durables et enfin de préserver au niveau de la RNNAT, les caractéristiques qui ont permis son inscription sur la liste du Patrimoine mondial de l’UNESCO.
Le Général de Brigade Abdou Kaza, a assuré de la disponibilité de son département ministériel à tout mettre en oeuvre pour accompagner les collectivités locales de la zone et tous les acteurs concernés dans la mise en oeuvre de cet instrument commun. Au demeurant, le Secrétaire général adjoint de la région d’Agadez s’est réjoui, au nom des populations de la zone concernée, de l’aboutissement de ce processus. M. Anza Mamane a souligné les menaces qui pèsent sur les écosystèmes de l’Aïr et du Ténéré. Il s’agit notamment de la surexploitation agricole au niveau des oasis, la dégradation des terrains de parcours, un déboisement accéléré, un braconnage persistant, mais aussi l’atteinte à l’intégrité du patrimoine culturel à travers le pillage des sites historiques et archéologiques. Le Secrétaire général adjoint de la Région d’Agadez a fondé l’espoir que cet accord permettra de répondre à ces défis au grand bénéfice des populations de la zone et de notre pays en général.
Siradji Sanda
Des inondations sans précédent déciment le cheptel au Niger
Des inondations sans précédent déciment le cheptel au Niger
RFI
lundi 6 septembre 2010
Photo issikta /Tabalak aout 2010
Affaiblis par la sécheresse des dizaines de milliers d’animaux sont morts dans le nord du Niger suite aux fortes pluies enregistrées en juillet et août. La plupart de ces animaux appartiennent à des éleveurs transhumants. Le Niger, troisième fleuve d’Afrique, vient de connaître sa plus forte crue depuis 1929, occasionnée par de fortes pluies.
Habitats effondrés, rizières dévastées : les inondations éprouvent durement une population déjà affectée par une grave crise alimentaire. D’après le Système nigérien d’alerte précoce et de gestion des catastrophes (SAP), l’ensemble du pays est touché.
Ce sont les zones pastorales du Sud et notamment celles d’Ingal à l’ouest d‘Agadez qui sont les plus touchées. Plus de 100 000 têtes de bétail ont péri après les fortes précipitations souligne un bilan officiel. Le directeur général de l’agriculture dont les agents se sont rendus sur le terrain, évoque ce drame.
« Face à cette situation, il y a une crise alimentaire qui s’est installée car les gens vivent grâce à ces animaux. Quand vous avez une vache, elle vous donne du lait, mais aujourd’hui, cette vache n’existe plus. C’est pourquoi, j’ai demandé à certains partenaires que le premier geste à faire, est celui d’apporter un appui alimentaire. »
La plupart de ces animaux sont morts dans les marigots et autres eaux de surface consommées par les populations nomades en cette période d’hivernage, ce qui a alerté les services de santé comme en témoigne le directeur régional adjoint de la Santé publique : « Avec les cadavres d’animaux morts, l’eau est devenue impropre à la consommation. Malheureusement, les gens ont continué à consommé cette eau. Il a fallu qu’on soit alerté pour prendre des dispositions ».
Les produits disponibles pour le traitement de l’eau en pareille circonstance ont été acheminés sur place et d’autres appuis d’urgence sont attendus.
RFI
lundi 6 septembre 2010
Photo issikta /Tabalak aout 2010
Affaiblis par la sécheresse des dizaines de milliers d’animaux sont morts dans le nord du Niger suite aux fortes pluies enregistrées en juillet et août. La plupart de ces animaux appartiennent à des éleveurs transhumants. Le Niger, troisième fleuve d’Afrique, vient de connaître sa plus forte crue depuis 1929, occasionnée par de fortes pluies.
Habitats effondrés, rizières dévastées : les inondations éprouvent durement une population déjà affectée par une grave crise alimentaire. D’après le Système nigérien d’alerte précoce et de gestion des catastrophes (SAP), l’ensemble du pays est touché.
Ce sont les zones pastorales du Sud et notamment celles d’Ingal à l’ouest d‘Agadez qui sont les plus touchées. Plus de 100 000 têtes de bétail ont péri après les fortes précipitations souligne un bilan officiel. Le directeur général de l’agriculture dont les agents se sont rendus sur le terrain, évoque ce drame.
« Face à cette situation, il y a une crise alimentaire qui s’est installée car les gens vivent grâce à ces animaux. Quand vous avez une vache, elle vous donne du lait, mais aujourd’hui, cette vache n’existe plus. C’est pourquoi, j’ai demandé à certains partenaires que le premier geste à faire, est celui d’apporter un appui alimentaire. »
La plupart de ces animaux sont morts dans les marigots et autres eaux de surface consommées par les populations nomades en cette période d’hivernage, ce qui a alerté les services de santé comme en témoigne le directeur régional adjoint de la Santé publique : « Avec les cadavres d’animaux morts, l’eau est devenue impropre à la consommation. Malheureusement, les gens ont continué à consommé cette eau. Il a fallu qu’on soit alerté pour prendre des dispositions ».
Les produits disponibles pour le traitement de l’eau en pareille circonstance ont été acheminés sur place et d’autres appuis d’urgence sont attendus.
Onkelinx: "Il faut se préparer à la fin de la Belgique"
Source/7sur7
Le CD&V, la clé?
Le CD&V serait l'une des clés pour sortir de l'impasse, selon la vice-première ministre. "Ce n'est pas pour rien que le Roi a d'abord vu, dès vendredi, le CD&V qui n'est pourtant pas le plus grand parti. Oui, l'une des clés réside là", conclut-elle. (belga)
05/09/10 09h45
Lire aussi: Kris Peeters: "La N-VA et le PS doivent trouver une solution"
Lire aussi: Flahaut et Pieters nommés médiateurs
Lire aussi: Le Roi a accepté la démission de Di Rupo
Lire aussi: Les francophones s'interrogent: "En nu Bart?"
Lire aussi: "On peut se prendre en mains sans la Flandre"
le dossier complet: Crise politique
Source/7sur7
"Il faut se préparer à la fin de la Belgique", déclare Laurette Onkelinx dans un entretien au journal La Dernière Heure paru dimanche. La socialiste wallonne se demande également si la N-VA est capable d'un accord.
Ne pas espérer
Selon Laurette Onkelinx, il faut envisager la scission. "On ne peut plus ignorer que parmi une grande partie de la population flamande, c'est un voeu. Donc, oui, il faut se préparer à la fin de la Belgique. Sans quoi on risque d'être les dindons de la farce. Quand je vois les courriers que je reçois... Enormément de personnes imaginent que cela est possible. Les politiques doivent donc s'y préparer. Ne pas l'espérer. Mais s'y préparer", explique-t-elle.
La représentante du PS se demande également si le parti nationaliste flamand est capable d'un accord. "Je me pose une question: la N-VA est-elle en mesure d'accepter un compromis? Elle se réfugie derrière le refinancement de Bruxelles. Mais je crois que c'est beaucoup plus fondamental que ça", souligne-t-elle.
"Les thèmes de désaccord étaient plus nombreux. Bart de Wever a peut-être eu peur, réellement, d'aller dans un compromis. Qui dit compromis, dit mécontenter certains. Négocier, c'est toujours un risque", poursuit Laurette Onkelinx.
Le CD&V, la clé?
Le CD&V serait l'une des clés pour sortir de l'impasse, selon la vice-première ministre. "Ce n'est pas pour rien que le Roi a d'abord vu, dès vendredi, le CD&V qui n'est pourtant pas le plus grand parti. Oui, l'une des clés réside là", conclut-elle. (belga)
05/09/10 09h45
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