jeudi 29 avril 2010

L’otage algérien, compagnon du touriste français, libéré au Mali


RFI 29-04-10

L’otage algérien, compagnon du touriste français, libéré au Mali
jeudi 29 avril 2010

L’organisation terroriste Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC), affiliée à al-Qaïda, a libéré dans le désert malien l’otage algérien, kidnappé en compagnie d’un Français le 20 avril dernier. Les deux hommes ont été enlevés au Niger, dans la région frontalière avec le Mali et l’Algérie. Le Français est lui toujours retenu en otage.

Une région réputée pour les risques d’enlèvement

Le service « Conseils aux voyageurs » du ministère français des Affaires étrangères déconseille formellement de se rendre dans certaines régions du Niger, notamment dans la bande frontalière avec le Mali. Modifier Ouaghi Abidine – c’est le nom de l’ex-otage algérien- a été séparé de son compagnon et ami français dès leur kidnapping, rapporte le quotidien arabophone Ennahar, qui l’a rencontré. Ils ont alors été emmenés à bord de deux véhicules de la région de Inabagharit, au nord du Niger vers une direction inconnue. Les terroristes affilés à al-Qaïda se sont ensuite débarrassés de lui en plein désert malien. Ce qui laisse supposer que l’otage français se trouve aussi dans la région, relève le journal Ennahar.
Selon les déclarations de l’Algérien Ouaghi Abidine, les kidnappeurs l’ont abandonné les yeux bandés dans la nature, après l’avoir battu. Ce sont des bédouins qui l’ont trouvé, rapporte le journal, et l’ont fait transporté dans un camion de marchandise jusqu’à la région frontalière de Tin Zaouatine.

Là, souligne Ennahar, les forces de sécurité l’ont interrogé pendant deux jours dans le but de situer le lieu où se trouverait l’otage français. Selon la même source, il semblerait que les terroristes aient libéré l’otage algérien afin d’éviter un conflit avec les tribus touaregs.

Niger:Les Touaregs invités dans le débat


Les Touaregs invités dans le débat

28/04/2010 à 18h:15 Par Newton Ahmed Barry
jeune Afrique

La rébellion touareg craignait d'être écartée de la préparation des prochaines élections.
© AFP Ils sont désormais représentés au sein du Conseil consultatif national, qui prépare les élections.

En avril 2009, les rebelles touaregs acceptaient la paix avec Niamey, après l’intervention du « Guide » libyen, sans pour autant signer un quelconque document. Un an plus tard, ils attendent toujours un accord formel et des mesures pour démobiliser les quelque 4 000 combattants stationnés dans le nord du Niger. Les anciennes factions rebelles ont obtenu récemment, grâce à la médiation du coordonnateur du Collectif des organisations de défense des droits de l’homme, Moustapha Kadi, de participer aux travaux du Conseil consultatif national (CCN), qui est chargé de préparer le retour à l’ordre constitutionnel. Un représentant des ex-rebelles y siégera au titre des personnes ressources.
Les Touaregs, qui craignaient d’être les oubliés de la transition, ont également été rassurés par la création d’une Haute Autorité à la réconciliation nationale et à la consolidation de la démocratie, dirigée par le colonel de gendarmerie Lawel Chékou Koré, qui remplace depuis le 15 avril le Haut-Commissariat à la restauration de la paix. Le problème reste la cohésion dans les rangs des ex-rebelles. Le Mouvement des Nigériens pour la justice (MNJ), le Front des forces de redressement (FFR) et le Front patriotique nigérien (FPN) n’ont pas de coordination unique et ont un problème de leadership. Le patron du MNJ, Agali Alambo, est plus souvent à Tripoli qu’au Niger, et Rhissa Ag Boula, le chef du FFR, accusé de meurtre, condamné par contumace et arrêté le 28 mars, est toujours en prison à Niamey. Seul Aklou Sidi Sidi, président du FPN, circule librement dans la capitale.

Patriotic : La Brabançonne (Belgian National Anthem

mercredi 28 avril 2010

Le sort de Bruxelles, enjeu de tous les scénarios catastrophes en Belgique

Le sort de Bruxelles, enjeu de tous les scénarios catastrophes en Belgique 
15h30 • Mis à jour le 28.04.10
Le Monde
Bruxelles Correspondant           


Le chaos politique né de la démission du gouvernement belge peut-il mettre la situation de Bruxelles en péril ? Pour beaucoup, la région-capitale sera, en tout cas, le dernier verrou à la partition du pays : la Flandre n'abandonnera pas aux francophones la vitrine internationale et le moteur économique du royaume.
Si une majorité de responsables néerlandophones évoquent désormais l'hypothèse d'une "confédération belge", c'est d'ailleurs parce qu'ils n'imaginent pas laisser cette ville - où ils sont pourtant très minoritaires - aux francophones : la capitale de ce nouvel ensemble resterait, préconisent-ils, Bruxelles, gérée paritairement par la Flandre et la Wallonie.
Pour les Bruxellois, l'enjeu est donc, aujourd'hui, de "bétonner" leur statut de troisième région, afin d'éviter le risque d'absorption par la Flandre, nous a confié le ministre-président Charles Picqué, lui même bilingue. La région centrale peut encore remédier à ce que ce socialiste francophone appelle "une dangereuse situation bipolaire qui conduirait une fracture alors irrémédiable".
Bruxelles sauveuse, in extremis, du pays ? "Il faut, en fait, savoir jusqu'où iront les Flamands et je ne sais si Bruxelles sera toujours assez forte pour éviter toutes les dérives, ajoute M. Picqué. Mais, elle sera un obstacle de taille pour ceux qui voudraient proclamer rapidement l'indépendance : une majorité de Flamands ne veut pas perdre cette ville."
Rester un "maillon fédérateur" et accepter, en quelque sorte, une évolution de la structure fédérale : voilà le programme que le leader socialiste assigne à "sa" région. Pour tenter de sauver ce pays qui, ajoute-t-il encore "n'est pas insignifiant". Parce qu'il incarne "une cohabitation de plusieurs identités et un modèle de solidarité parmi les plus performants au monde".
Pourtant il reste, admet le ministre-président, que la majorité flamande attaque désormais "les trois socles de l'unité du pays" : le respect de la minorité francophone de Flandre, les mécanismes liés à la sécurité sociale - et les transferts d'argent qu'elle engendre - et, enfin, Bruxelles, en entretenant l'ambiguïté sur son statut de région à part entière. La ville-région est, en outre, confrontée à de très graves difficultés financières, linguistiques et de fonctionnement en raison du peu d'intérêt que lui porte l'Etat fédéral, dominé par les Flamands.
Que dire alors d'une association, voire d'une fusion, avec la Wallonie si le scénario du pire finissait par s'imposer ? "Rien n'est exclu si la Flandre était prise d'une envie irrésistible de quitter l'édifice belge, déclare Charles Picqué. Mais on n'en est pas là. Pas encore... Dans l'immédiat, nous devons garantir que les concessions que nous ferions ne préfigureraient pas l'existence de frontières intangibles. Et assurer le respect des droits accordés aux francophones de Flandre."

Un dernier souci pour le ministre-président : l'image de Bruxelles auprès de la nombreuse communauté internationale présente sur son territoire. Une communauté qui ne cache pas sa perplexité. "On va traverser la tourmente", assure-t-il, rassurant. A ce stade, ce n'est d'ailleurs pas l'improbable remise en cause du statut international de la ville de Bruxelles qui l'inquiète, jure-t-il. Mais bien plutôt l'absence de consensus sur les investissements et le refinancement de la capitale, ce qui pourrait sérieusement entraver le lancement de plusieurs grands projets, notamment dans le quartier européen.

Jean-Pierre Stroobants

Keny arkana Ils ont peur de la liberté

Anouk - Nobody's wife (reggae version)

Niger : la crise alimentaire "ne fait que commencer", avertit l’ONU


AFP 26-04-10
Niger : la crise alimentaire "ne fait que commencer", avertit l’ONU
mardi 27 avril 2010

NIAMEY - La crise alimentaire "ne fait que commencer" au Niger, a averti lundi John Holmes, secrétaire général adjoint de l’ONU chargé des affaires humanitaires, au premier jour d’une visite dans ce pays du Sahel frappé par la sécheresse, insistant sur la nécessité de l’aide internationale.
M. Holmes, qui dirige le Bureau de coordination des Affaires humanitaires de l’ONU (Ocha), a démarré à Niamey une visite de trois jours au Niger, où, a-t-il dit, 7,8 millions d’habitants sont en "état d’insécurité alimentaire", sur quelque 10 millions de personnes "touchées" par la crise au Sahel.
Après des rencontres avec la coordinatrice humanitaire du Système des Nations unies au Niger et les partenaires humanitaires, il s’est entretenu avec le Premier ministre de transition, Mahamadou Danda, puis le dirigeant de la junte au pouvoir depuis le 18 février, le chef d’escadron Salou Djibo.
"Nous avons parlé de la coopération qui est très nécessaire entre la communauté internationale et le gouvernement du Niger pour faire face au défi de cette crise alimentaire. Je pense que nous avons trouvé un bon accord", a-t-il dit à la presse après son entretien avec le chef de la junte.
"Le gouvernement a accepté dès le départ la réalité de cette crise, a voulu coopérer avec les institutions internationales très étroitement" et "le chef de l’Etat m’a juré que ça va continuer comme ça", a ajouté M. Holmes.
"Nous essayons de faire la collecte des ressources financières nécessaires. Nous avons lancé un appel pour avoir encore 130 millions de dollars pour les mois à venir, parce que nous savons bien que cette crise ne fait que commencer", a-t-il dit.
La période de soudure (juin-octobre) qui sépare les deux récoltes est traditionnellement délicate dans ce pays pauvre du Sahel et pourrait s’avérer dévastatrice avec la crise actuelle, engendrée notamment par la sécheresse ayant affecté les récoltes.
M. Holmes a expliqué sa visite mardi et mercredi dans la région de Zinder (sud-est), durement frappée par la crise, par la nécessité de plaider pour les victimes en vue d’un effort international "le plus efficace possible".
En provenance du Sénégal, il doit se rendre ensuite en République démocratique du Congo (RDC).

AFP / 26 avril 2010

Orianthi Michael Jackson Guitarist Special

Girl guitarist plays Santana

October 26, 2006 — ASH SOULAR, female guitarist, solos to Samba Pa Ti

Vous êtes invités à vivre en famille une fête des pères « pas comme les autres », à la rencontre des Touaregs, Palestiniens, peuples de Birmanie ou d’Afrique !

Les peuples menacés


Vous êtes invités à vivre en famille une fête des pères « pas comme les autres », à la rencontre des Touaregs, Palestiniens, peuples de Birmanie ou d’Afrique !
Samedi 12 juin 2010:


10H00: discours des personnalités invitées et apéritif africain


14H00: Film: « Dans le sillage des caravanes » suivi par une animation avec J-P Valentin (réalisateur), P. Lorsignol (ICRA International) et un Touareg du Niger

Animations diverses pour enfants (touarègue, djembé par l’Académie de Fontaine-l’Evêque)

15H00: Films :« Sur la route des caravanes » et « Itinérances nigériennes » - Débat avec J-P Valentin

17H30: vidéo de Thierry Tan :« La solution africaine pour combattre l’émigration »- Débat avec J-P Valentin, et un Touareg du Niger.

19H00: Repas africain

21H00: Concert de “Sahara blues” KeL assouf (groupe de Touaregs)



Dimanche 13 juin 2010:


11H00: atelier cuisine pour enfants et adultes animé par des réfugiés birmans et Action Birmanie de icra International

12H30: repas birman

14H00: Film: « Ombre de Birmanie » de Fr. Keller et échange avec des réfugiés birmans

16H30: Film « Le théâtre du public à Ramallah » de F. Guide et table ronde sur le droit au retour des réfugiés palestiniens (résolution 194 des Nations-Unies) avec F. Tuil (Association Jumelage Palestine France), A. Belmir (Collectif Avionais pour la Paix), R. Tangres (Secours Populaire Wallonie Bruxelles ), J-M. Delizée (secrétaire d'Etat à la Pauvreté) et sous réserve, un représentant de l’UNRWA


18H30: Buffet palestinien

Les repas sont au prix de 12€ (enfant - 12 ans : 8€) sur réservation jusqu’au 4 juin au 071/54 25 56

Les deux jours: stands (de différentes ong, associations), expositions, petite restauration,

expo/vente de chaises au profit de l’opération “Asseoir l’Espoir” (école de cirque en Palestine)

Renseignements: J. Vermandere:

jose.vermandere@moc-ct.be
'Les peuples menacés'
Salle des fêtes (place de la wallonie)
Adresse: Place de la wallonie, 6140 Fontaine-L'Eveque
Activités similaires dans la région (carte)
Itinéraire en transport en commun
Téléphone: 0495 28 16 84
Public: Tous publics
Internet: http://fontaine.blog.quefaire.be/
Ouverture: 10H à 18H
du 12 au 13 juin

A propos de la revue "Cassandre / Horchamps"

A propos de la revue "Cassandre / Horchamps"



Culture, politique et société



Pour ceux qui ne connaîtraient pas cette parution trimestrielle nous les invitons à consulter sur le même site - www.webthea.com - notre article du 9 février dernier dans la chronique de votre serviteur qui tente de définir et de soutenir l’action de ce journal qui s’érige en bannière pour porter haut les engagements et les couleurs de notre culture théâtrale et autre entre autre. Tel un chevalier qui ne s’épargne pas pendant la bataille, Cassandre brandit au-dessus de la bataille idéologique les flammes non pas de la vaine revendication mais celles de la raison, flamme que l’on se passe de main en main comme dans nos jeux encore quelque peu olympiques, sachant que les acteurs, actants et actifs de ce marathon s’inscrivent toute foi débordante dans la grande Olympiade du monde et que notre conviction publique nous aide à garder bras haut et infatigable. C’est alors que notre entêtement débridé finit par entretenir et dynamiser notre démesure.
D’ailleurs le second titre de la revue n’est-il pas « Horschamp » hors mesure, c’est-à-dire par extension de l’image : qui balaye l’ailleurs d’un regard périphérique pour savoir où se rencontre d’autres cultures. C’est pourquoi dans sa logique et sa vocation, ce numéro de printemps 2010 se tourne vers le peuple Rom, lui aussi, toujours « hors du champ » et quand il essaye de se fixer dans un champs quelconque on l’incite à grands coups de fausses politesses à aller voir au Pays du « Vavoirlabasijysuis » si il ne peut pas aller voir ailleurs pour repartir de suite avant d’arriver. Mais telles d’autres communautés nomades, les Touaregs par exemple ou les Rroms, compagnons de l’Errance, conscient d’un rural déjà illusoire et d’un urbain desséché ne se posent pas le problème, comme les « sédentarisés-orthodoxes », de savoir à quel moment on se joue des frontières du « dehors » et du « dedans », car pour nous la question se pose tous les jours : Etre dehors ? Etre dedans ? A quel moment précis suis-je dedans si je viens du dehors. Car si je viens du dehors c’est pour être dans le dedans et quand je suis dans le dedans çà n’a pas son sens parce que momentanément ou même longtemps dans le temps j’irais forcément dehors. Etre dehors ? Etre dedans ? C‘est une manière de se positionner par rapport au dehors, si je suis dedans, et par rapport à ce dedans si je suis dehors. En fait, les seuls qui ont compris et qui vivent la confusion des lieux sans les peines ce sont justement les populations nomades. Aussi les Roms ou les Touaregs ne rencontrent jamais le dedans car ils ont fait du dedans leur dehors et de ce même dehors leur dedans, ce qui, vous pensez bien, leur donne une richesse intérieure que personne ne voit du dehors. Ainsi ne risquent-ils pas de se faire voler cette richesse Après ce petit instant de nomadisme sémantique retournons dans nos sentiers battus, mais, si vous voulez que tout rentre dans l’ordre pour faire désordre dans votre tête, procurez-vous le dernier numéro, de « Cassandre », N° 81 de printemps.

Il est grand temps de s’enrichir en élargissant notre esprit par l’étude et l’échange de nos différences plutôt que conditionnés par de stupides à priori chercher à nous en écarter.
P.S : Pour s’abonner www.horschamp.org. N’oubliez pas d’être attentif à la manifestation nationale pour l’art et la culture le 6 Mai prochain et si vous voulez signer la pétition ou être averti des différentes actions possibles consulter le même site.


Le lundi 26 avril 2010

mardi 27 avril 2010

Bambino's live recording in Agadez, Niger of "TarHani",

Bambino's live recording in Agadez, Niger of "TarHani", soon to be rele... zerogravfilms — April 25, 2010 — from "Bambino, Agadez" the documentary. Bambino's live recording in Agadez, Niger of "TarHani", soon to be released on double CD. Filmed and recorded in January, 2010 by Ron Wyman of ZeroGravity Films. http://www.bambinoafrica.com/


Kel Essouf,Ottignies (Belgique),9 mai,un concert en aide à Tessalit


Kel Essouf,Ottignies (Belgique),9 mai,un concert en aide à Tessalit



mardi 27 avril 2010
Réservez le dimanche 9 Mai pour un bon moment partagé et assister à un concert pour soutenir un projet au village de Tessalit.
Bienvenue au Bois des Etoiles le dimanche 9 mai
À partir de 13 h,
Pour un concert du groupe kel essouf (Métissage de musique touareg, d’Afrique et d’Europe)


Et pour un moment de partage autour de notre projet de soutien à la communauté touareg du village de Tessalit (Nord du Mali).victime de la grande sécheresse qui sévit cette année au Sahel,

L’intégralité des bénéfices de ce concert soutiendra deux projets à Tessalit : - Premièrement, un projet d’urgence : Création d’une coopérative d’achat de nourriture pour le bétail. Il est primordial de sauver le bétail qui est la nourriture principale des Touareg. Or sans pluie pas de fourrage, sans fourrage plus de bétail et sans bétail les hommes meurent… La création d’une coopérative permettra l’achat de graines et de fourrage en plus grande quantité, afin de diminuer le prix et donc de permettre à chacun d’y avoir accès, même les familles les plus défavorisées.

-Deuxièmement, un projet à plus long terme qui comprend 3 volets :

1/ La création d’un jardin, qui permettra la culture sur plusieurs étages (Palmiers dattiers, arbres fruitiers, potager, fourrage pour animaux, et jardin médicinal..).

2/ La création d’un « hôpital nomade ».

3/ La création d’un centre d’accueil, qui permettra de recevoir dans le village, des personnes désireuses de venir à la rencontre de la culture Touareg et du désert pour un temps de partage, de pause, de ressourcement, d’aide aux projets dans le village… La situation est très préoccupante. Il est urgent d’agir. Pour que ces projets puissent voir le jour, votre soutien financier est essentiel.
Numéro du compte de l’A.S.B.L. KEL TINA. 068-2522218-51 (Avec la mention soutien au projet Tessalit)
N’hésitez pas à transmettre cette information à toute personne qui pourrait être sensible à cette situation et à ces projets.
Pour de plus amples informations, vous pouvez nous contacter au 065/724098
Prix du concert : 10 € (5 € pour les enfants). Il y aura un bar et de quoi prendre un goûter.
Lieu : Bois des étoiles, rue de Renivaux, 29 à 1340 Ottignies
Itinéraire : La rue de Renivaux est excepté circulation locale. L’entrée du Bois des Etoiles se trouve +- à 50m sur la droite. Une fois en haut de l’allée, la salle se trouve dans le bâtiment de droite. Les places de parking étant limitées, nous vous demandons de bien vouloir vous garer rue de Franquenies ou au parking de la gare de Céroux qui se trouve à 200m, un peu plus loin dans la rue de Franquenies et de laisser les places de l’allée du Bois des Etoiles pour les personnes à mobilité réduite.

Le projet est soutenu par : Souéloum Diagho (poète Touareg originaire du village deTessalit), Catherine Delaunoit, La Belle Verte asbl, Josiane De Ridder , Serge Deloos, Isabelle Graulich, Violaine Van Cottom, Christine Doyen, vincent Kuentz, Laurence vray, Noémie goldberg, Nicole Mabille, Françoise Bastin, Nathalie De Bock, Pascale Legrand, Isabelle Arnal.



Si vous désirez découvrir la culture touareg illustrée par la poésie de Souéloum Diagho, Rendez-vous sur le site : http://users.swing.be/swelum/

lundi 26 avril 2010

Une momie en reconnaissance au Sahara ...

La dépêche vient de tomber ! Incroyable, chers internautes! La saga saharienne continue sur sa triste lancée. Après les convois touristiques, les inoffensifs festivaliers et l'apprentis laborentin anti-paludéen, l'otage semi momifié ! On nous aura décidément tout fait ! La coalition des pseudo islamistes, de leurs acolytes sagement planqués dans leurs palais dorés et de l'internationale des agents très très spéciaux veulent nous faire prendre des vessies pour des lanternes : à savoir l'enlèvement d'un monsieur de plus de 70 ans, 80 aux dernières nouvelles, au puits de Inabangarat. Inabangarat, célèbre lieu dit du Tamesna jadis verdoyant refuge des chameaux en saison sèche aujourd'hui devenu le repère de toute la mafia sahélo saharienne, un endroit bien tranquille pour se reposer entre deux transits de cocaïne et attendre les ordres venus d'en haut, comprenez d'un peu plus au nord ou d'un peu plus au sud, ou les deux...on ne sait plus très bien. Mais que faisait cet honorable vieillard dans ce trou paumé...excusez....au puits reculé de Inabangarat en pleine canicule alors que le thermostat a explosé ce mois d'avril tous les records de chaleur depuis 1966 ? Une expérience scientifique de momification par la chaleur? Un stage de remise en forme new age ? Une mission très très spéciale diligentée par les officines de renseignements décidément peu attentionnés à l'égard de leur agent ? Parait-il que ce Monsieur œuvre pour une association humanitaire au nord Niger ? Quelle mascarade! Et pendant que tout le monde se demande par où l'otage est-il passé, par quelle frontière il est entré, de quel côté va -t-il ressortir, nous on se demande vraiment jusqu'à quand les grands de ce monde vont continuer à nous prendre pour des imbéciles ! Une question bonus ? A votre avis, combien coute au contribuable français une mission de renseignement au puits de Inabangarat ? Bonbon pour le coup, la note va être salée....Par contre c'est la mafia qui va être contente!

 Cdt  Akinnas

dimanche 25 avril 2010

Occidentaux... Bye bye Sahara ?

Occidentaux... Bye bye Sahara ?

Le problème du Sahara est depuis l'arrivée des colons français jusqu’aux gouvernements de nos jours, la tenue à l'écart des populations touarègues et nomades dans une marginalisation extrêmement violente qui contribuera longtemps, tout comme les sécheresses, à servir de leitmotiv aux leaders de ces populations pour entrer en rébellion ouverte contre des pouvoirs complètement abstraits... sur ces territoires. Dans les années 1990, la course aux énergies semble être de mise après la guerre froide et celle de l'Irak. C’est ainsi que le Sahara s'est retrouvé sous les feux des projecteurs internationaux avec l'afflue des multinationales canadiennes, françaises (encore !) américaines, russes, chinoises, australiennes ...
       C'est aussi devenu, depuis ces années, un lieu de trafics en tous genres :
- de cocaïne d'abord depuis la Colombie, le Mexique ...
- des clandestins depuis les pays Ouest africains
- des armes depuis le Liberia, la Côte d'ivoire, le Tchad ...
- depuis dix ans, par des hordes de barbus venus de l'Algérie (sous couvert de l'islamisme) qui sont arrivés à contrôler tous ces réseaux sahéliens ...
      Ils ont même inventé un plus lucratif : l'enlèvement des occidentaux moyennant payement des rançons qui se chiffrent en milliards des FCFA et donc en centaines des millions d'Euros ... réinvestis en arsenal de guerre et en moyens de communication modernes.
     En 10 ans d'existence, ils sont arrivés à faire des bases au Sahara et à recruter sur toute l'étendue du territoire allant de la Mauritanie, au Mali, en passant par le Niger, le Tchad, le Soudan et L'Algérie. Longtemps, ils ont su profiter des accointances locales, notamment au Mali et en Algérie, comme en Mauritanie ...
      Sous le sigle AQMI (Al-Qaïda au Maghreb islamique), ils ont repri des forces avec les millions des rançons payés par les Européens depuis l'enlèvement par El Para de 32 touristes européens en Tunisie et des diplomates canadiens de l'Onu au Niger.
     Les pays sahéliens sont les plus pauvres de la planète avec des territoires aussi vastes que l’Europe. Les moyens pour pouvoir sécuriser cet espace sont pour le moins dérisoire face à l’immensité, à la porosité des frontières sahariennes et à la complexité de la configuration démographique née du partage des frontières arbitraires de la colonisation Française. Citons un exemple : des millions de familles nomades se sont retrouvés du jour au lendemain écartelées entre plusieurs états.
     Les états sahéliens sont plus enclins à coopérer avec les trafiquants ou islamistes qu’à respecter leurs engagements vis-à-vis du peuple touareg ou à l’engager dans la lutte anti-terrorisme qu’il semble être le seul à pouvoir éradiquer de façon pérenne, voire définitive.

Le dilemme

L’occident plie aujourd’hui devant les exigences d’une horde des trafiquants de Cocaïne pseudos-islamistes. C’est le cas de la France, des Autrichiens, de l’Allemagne, de l’Italie et bientôt peut-être de l’Espagne qui a toujours deux ressortissants aux mains de ce groupe ayant revêtu le label Al-Qaïda au Maghreb islamique.
     Plus ces barbus reçoivent des sommes faramineuses, plus leur aire d’influence et leurs forces de frappe s’accroissent. C’est la leçon que nous retiendrons de tous les dénouements de ces prises d’otages …
     De l'autre côté, les occidentaux sont complètement désemparés devant le phénomène. Preuve en est, la libération d'un otage français que Nicolas Sarkozy n’a pas hésité à échanger contre la liberté de quatre terroristes très dangereux et une immense rançon d’après des sources bien informées…
     Le Mali, comme l’Algerie, sont depuis des années les bases arrière et de repli de ces islamistes. Ils ont aussi en commun le faite que leur services de sécurités militaires et civiles connaissent parfaitement les chefs de ces groupuscules avec lesquels ils ont entretenu des liens.
La Mauritanie demeure un réservoir de recrutement pour AQMI, ceci depuis le début
Les Perspectives
Elles sont moins structurées qu’on veut le faire croire. L’Algerie peine à lutter toute seule contre le terrorisme depuis 20 ans déjà ; au mieux, il s’exporte de plus en plus mettant à mal l’équilibre sous-régional.
      Le Niger peut être le bon elève de la lutte contre le terrorisme si on lui offre des moyens suffisants et s’il accepte de responsabiliser les Touaregs et de les associer à la lutte contre le terrorisme.
     Le Mali est le mauvais élève de la sous-région. Il traine des accointances inhabituelles avec ces trafiquants islamistes. Il pourrait malgré cela changer de cap et, avec les Touaregs et autres nomades, jouer un rôle de premier plan dans la lutte contre le terrorisme.
     La Mauritanie est sur la voie de lutter efficacement en alternant diplomatie et victoires militaires sur Aqmi. C’est aussi un elève modèle qui doit rester très vigilent face aux nouveaux candidats à ce genre d’aventure.
    Le Tchad, on en parle peu mais de plus en plus des Tchadiens rejoignent Aqmi même si leur nombre reste relativement faible.
    Le Burkina Faso, pays des réseaux ouest-africains les mieux organisés, herberge pas mal des cellules dormantes qui peuvent se reveiller un jour. C’est aussi le pays qui s’entend avec ses Touaregs et qui fait l’intermédiaire entre les pays occidentaux et les ravisseurs d’Aqmi et ce, de plus en plus, au detriment de Koulouba au Mali et de ses négociateurs.
    Le Nigeria : véritable poudrière. Ce pays inquiète plusieurs spécialistes du continent de par ses fréquents conflits religieux et le nombre de fondamentalistes musulmans liés de prés ou de loin à Aqmi..
    Le soudan reste un pays fragilisé par des dizaines d’années de guerre civile et de dictature ; un mélange qui fait le lit des fondamentalistes chrétiens et musulmans.
    La Libye : une répression violente et aveugle a fini par décourager les islamistes libyens et le pays de Kadhafi demeure celui ou presque la moitié de la population espionne l’autre. En 2010, les islamistes ont abdiqué devant le « frère guide » qui leur a donner son amnistie et des valises de dollars. Il subsiste quelques poches des cellules dormantes, malgré tout.

A voir la configuration actuelle, on constate que ce ne sont pas les moyens qui manqueront à Aqmi, ni le terrain, ni les effectifs, ni les affinités avec certains "officiels ". Les victoires d’AQMI sont nettement plus spectaculaires qu’il y a 10 ans en Algerie. Les Européens et les Canadiens ont plié devant ses exigences : rançons, libérations des terroristes et tous les " non-dits ".
     Les pays du Maghreb et du Sahel tardent à mettre une stratégie commune. Pourtant depuis 10 ans, des réunions ont à chaque fois lieu pour définir un plan de route qui tarde à devenir opérationnel.
     Une semaine après avoir ouvert un centre « de commandement des opérations anti-terroristes au Sahel » à Tamanrasset au sud de l’Algérie, Aqmi vient de kidnapper à la barbe des renseignements généraux algériens et nigériens un français et son chauffeur Touareg algérien …

La liste des échecs stratégiques est longue dans cette lutte contre les pseudots-islamistes pour ne pas se poser d’autres questions.

A qui profite tous ces attentats ?

A qui profite tous ces crimes?

Qui a intérêt à lutter ?

Qui n’en a pas ?

Qui mène le jeu  et pourquoi ?

Pourquoi une centaine d’individus, à découvert en plein désert dictent -ils leur loi depuis presque 15 ans au Sahara sans qu’il n’y ait une réelle volonté de riposter ?

Quels sont les enjeux pour les occidentaux ? Pour les Maghrébins ? Pour les Sahéliens ?

Car si l’on voulait une solution, il fallait faire simple : associer les populations de ce Sahara dès le début !!
C'est la seule option  pour que les touristes occidentaux ne disent pas A Dieu au Sahara, très bientot !!
Aux USA et aux Européens de voir la realité en face et de trouver une solution avec les populations locales sinon oui  bye bye !! Ca sera la loi des barbus......

Cdt Tango

PAIEMENT DE RANÇON POUR LES OTAGES ALGÉRIEN ET FRANÇAIS ENLEVÉS AU NIGER,Alger rejette et Paris dans l’expectative


PAIEMENT DE RANÇON POUR LES OTAGES ALGÉRIEN ET FRANÇAIS ENLEVÉS AU NIGER

Alger rejette et Paris dans l’expectative
25 Avril 2010 -

Cet ex-émir de l’AIS puis du Gspc a tissé des liens de parenté avec des tribus touarègues et s’est aussi acoquiné avec les contrebandiers du Niger et du Mali.
En réaction à l’enlèvement d’un touriste français et de son guide d’origine algérienne au Niger, dans la soirée du mercredi, l’Etat malien décide de renforcer son dispositif sécuritaire aux frontières avec le Niger en dépêchant des centaines de militaires. Le Mali n’est pas seulement considéré comme étant une base arrière d’Al Qaîda au Maghreb mais aussi comme un nid où prolifèrent des réseaux impliqués dans tous genres de trafics.

Aussi, ce pays a-t-il pris les dispositions nécessaires pour sécuriser son territoire. Cette réaction intervient selon un militaire malien, qui a parlé sous couvert de l’anonymat, à la suite d’informations faisant état de la présence des ravisseurs non loin du Mali. Les mêmes informations rapportent que les ravisseurs se trouveraient avec les otages au niveau de la bande d’Azaough, un lieu reculé du territoire malien.

«Nous avons mis en alerte nos forces de sécurité à la frontière avec le Niger dans le cas où les ravisseurs tenteraient, comme d’habitude, de la franchir», a déclaré le ministre malien de la Défense.

Cependant, la zone surveillée par les militaires maliens est une étendue très vaste et les bandes criminelles y activant connaissent parfaitement le terrain. De ce fait, il y a un grand risque que les terroristes échappent au dispositif mis en place. Notamment pour le groupe qui travaille sous la coupe de Mokhtar Benmokhtar (MBM).

C’est ce même groupe qui a réussi à infester toute la bande du Sahel. MBM jouissant de grandes complicités particulièrement des anciens rebelles et réseaux de trafic d’armes et de cigarettes. Il a même tissé des liens de parenté avec des tribus touarègues. Cet ex- émir de l’AIS puis du Gspc s’est aussi acoquiné avec les contrebandiers du Niger et du Mali. C’est ce qui explique entre autres, la réaction de l’Etat malien.

Tout n’a pas été dit sur la rançon versée en 2003 lors de l’affaire de l’enlèvement des 32 touristes européens, dont une quinzaine avait été libérée à la suite d’une intervention de l’armée algérienne. Selon des sources sécuritaires algériennes, la rançon en question présumée versée à Abderrezak El Para, aurait fini dans les coffres de Mokhtar Benmokhtar. Elle a ensuite servi pour des transactions d’armes et de munitions au profit d’Al Qaîda.

Des sources sécuritaires confient que Abou Zeïd, qui a sous sa coupe quelques dizaines d’éléments, n’est pas en mesure d’opérer autant de kidnappings.

Mokhtar Benmokhtar dont on prétendait négocier sa reddition, serait derrière la majorité des enlèvements, notamment ceux commis au Mali, mais aussi celui perpétré mercredi dernier au Niger. Pour l’Algérie, les choses sont claires: pas de négociation et pas de versement de rançon aux terroristes. Reste maintenant à voir comment l’Elysée va réagir à l’égard de son ressortissant.

L’on s’attend, selon des observateurs avertis de la situation, au même scénario mis en scène par la France lors de la libération de Pierre Camatte. Ce dernier a eu la vie sauve grâce à la libération, par le Mali, de quatre terroristes dont deux Algériens revendiqués par l’Algérie.

L’information n’a jamais été confirmée officiellement, mais on a avancé que la France aurait versé une rançon aux terroristes d’Al Qaîda. Un fait qui créera une sérieuse crise entre Alger et Bamako. Le Mali se soumettra-t-il encore une fois au chantage d’Al Qaîda? Approuvera-t-il une nouvelle ingérence dans le cas où les ravisseurs et leurs otages se trouveraient en territoire malien?

Directement concernée par cette affaire, l’Algérie aura certainement son mot à dire. Cela même si l’idée de versement d’une rançon est bannie d’avance, quel qu’en soit le prix. L’Algérie milite toujours auprès de l’ONU pour un projet de loi criminalisant le versement des rançons aux terroristes.



Ikram GHIOUA
L Expression Edition
Algerie

samedi 24 avril 2010

Lutte contre le terrorisme au Sahel : Le commandement militaire basé à Tamanrasset

Lutte contre le terrorisme au Sahel : Le commandement militaire basé à Tamanrasset
El Waten
Algerie
Photo /combatants Touaregs


Le comité d’état-major opérationnel conjoint entre l’Algérie, le Mali, la Mauritanie et le Niger sera installé aujourd’hui, à Tamanrasset.
Annoncée par un communiqué du ministère de la Défense nationale, la création de ce comité a été décidée à l’issue de la réunion des chefs des armées de la Mauritanie, de l’Algérie, du Mali et du Niger, à Tamanrasset, tenue les 12 et 13 août 2009, dans le but « de coordonner » les opérations de lutte contre les groupes terroristes qui évoluent dans les régions frontalières. La multiplication des enlèvements de touristes occidentaux et leur libération après le paiement de rançons, ainsi que l’évolution dangereuse du trafic de cocaïne, au nord du Mali, ont quelque peu gelé les relations entre les opérationnels militaires bloqués dans leur initiative du fait de la position d’inertie de Bamako face aux menaces qui pèsent sur la région. La création de cet outil a été décidée un mois seulement après l’annonce à Syrte, en Libye, à l’issue d’une réunion qui a regroupé l’Algérie, le Mali, le Niger et la Libye, de la mise en place d’une force commune de 25 000 hommes, dont 5000 Touareg maliens, chargée de pourchasser les terroristes. Néanmoins, cette initiative ne pouvait se concrétiser, du fait que le régime voyait d’un mauvais œil la réinsertion des Touareg dans les rouages de ses unités militaires, alors qu’il s’était engagé, lors des Accords d’Alger en 2006, à les intégrer dans les unités mixtes pour sécuriser la région du Nord. Ce qui a poussé l’Algérie à entreprendre une autre initiative, celle de se réunir encore une fois, cette fois-ci à Tamanrasset, et d’aboutir à la création d’un centre opérationnel pour « coordonner les opérations de lutte contre le terrorisme dans chacun des pays concernés », ayant pour base la ville de Tamanrasset. Entre-temps, les activités des terroristes et des narcotrafiquants se sont multipliées et ont mis la population dans un état de vulnérabilité extrême, au point où elle est devenue un terreau idoine pour le recrutement. Face à ce constat, l’Etat malien s’est montré impuissant, voire même laxiste pour ne pas dire complice. La manne financière générée par les rançons (obtenues grâce aux prises d’otages de ressortissants étrangers) et le convoyage de cocaïne ont renforcé les positions des groupes terroristes puissamment armés et bien équipés, y compris de petits missiles à tête chercheuse évoluant en petits groupes, qui sillonnent les frontières entre le Mali, l’Algérie et la Mauritanie, avec comme zone de repli le nord malien.

470 éléments d’AQMI

Aujourd’hui, le noyau dur de la phalange du Sahara pour le GSPC, autoproclamée AQMI (Al Qaîda pour le Maghreb islamique) est composé, selon des sources sûres, de près de 470 éléments (avec des réseaux de soutien qui avoisineraient les 200 éléments) répartis en trois groupes. Le plus organisé et le mieux doté est celui dirigé par Mokhtar Belmokhtar, dit Belaouar, ayant des liens assez forts avec la population, notamment brébiche (des commerçants arabes). Le second groupe, moins important en nombre mais tout aussi doté en équipement militaire, est dirigé par Abou Zeid, dissident du premier, dépêché dans cette région par Droukdel, son chef suprême, pour prendre les rênes de la phalange du Sahara. Plus récemment, son adjoint, Abou Yahia, s’est entouré d’une vingtaine d’éléments bien équipés pour évoluer d’une manière autonome, mais sous les ordres de son chef incontesté. Les trois groupes ont pris pour positions les alentours des villes de Tombouctou, de Gao et de Kidal. Des villes où terroristes et barons de la cocaïne trouvent avec une facilité déconcertante des canaux de communication avec les plus hautes autorités de Bamako pour négocier des rançons ou libérer des cargaisons de drogue confisquées. Chacun des intervenants dans ces commerces juteux trouve son compte au point où les « négociateurs » officiels se bousculent pour prendre leur part du marché. En réponse aux inquiétudes des Etats frontaliers et des puissances occidentales, comme les USA, Bamako se contente de se plaindre du « manque de moyens ». Du coup, le Mali est devenu le pays le plus privilégié, par rapport à ceux de la région, en matière de formation de ses militaires et d’aide financière et matériel mises à sa disposition par l’Algérie, la France, l’Espagne, l’Allemagne, le Canada, mais aussi les USA. Malheureusement, sur le terrain, les terroristes et les barons de la drogue ont pignon sur rue et même sur l’Etat. La réunion des ministres des Affaires étrangères à Alger, suivie de celle des chefs des armées de sept pays de région sont mises à profit pour pousser le Mali à respecter ses engagements en matière de lutte contre le terrorisme. Parmi les points sur lesquels les participants se sont entendus, celui d’installer rapidement le comité opérationnel militaire de Tamanrasset, et neutraliser rapidement les menaces qui minent la région dont la population est prise en otage, d’un côté par une sécheresse qui a laminé son cheptel, et de l’autre, l’insécurité qui compromet sa survie. La seule alternative qui se présente à des milliers de jeunes, sans avenir, est celle de rejoindre les terroristes ou les barons de la drogue. Dans les deux cas, le choix est suicidaire et la région s’apparente à une poudrière…


Par Salima Tlemçani

TAMIKREST & DIRTMUSIC (& DJ BORAT),URBAN FOLKBLUES MEETS SAHARA ROCK


17/05/2010 - 19:30 Concert

TAMIKREST & DIRTMUSIC (& DJ BORAT)
URBAN FOLKBLUES MEETS SAHARA ROCK
Dj Borat (B)
Tamikrest (AFR)
Dirtmusic (VS-AUS-AFR)

De jonge Touareg-muzikanten van Tamikrest komen uit het Sahara-achtige noorden van Mali, en worden beschouwd als de spirituele zonen van één van de grootsten ter aarde in het genre, de legendarisch poëtische gitaristen en soulrebellen van Tinariwen.

Dirtmusic blijkt een goedbewaard geheim: Hugo Race (ex-lid van Nick Caves Bad Seeds), Chris Ekman (frontman van The Walkabouts) en Chris Brokaw (gitarist en drummer bij Steve Wynn, Pullman en Willard Grant Conspiracy) maken urban folkblues naar americana-traditie.

Tamikrest en Dirtmusic werken samen sinds het 'Festival au Desert' in 2007, en in januari 2009 namen ze de plaat 'BKO' op in Ali Farka Touré's studio in Mali (zie Dirtmusic's clip 'Black Gravity').

Al wat overtollig is ging overboord, en wat overblijft is een minimalistische, meer essentiële, ritmische mutatie tussen acht muzikanten.
Bestel Tickets online (niet via De Centrale/Uitbureau !)
Org.: www.democrazy.be

La lettre de Point-Afrique n° 36:Afrikabidon 2010, une thématique


La lettre de Point-Afrique n° 36

samedi 24 avril 2010
Afrikabidon 2010, une thématique
L’Afrique en liberté


La cuvée 2010 d’Afrikabidon s’annonce fort différente de celle de 2007 - trois ans déjà ! Néanmoins, l’équipe d’Afrikabidon souhaite reprendre certains des éléments qui ont contribué au succès de la première édition. Parmi eux, le cycle de conférences gratuites, dans le cadre bucolique du théâtre de verdure, sera reconduit, autour d’une thématique d’actualité, dont nous développons ci-dessous les grandes lignes. Comprendre le passé et analyser le présent, pour mieux imaginer l’avenir, dans une ambiance conviviale et détendue, voilà l’ambition. Du 14 juillet au 15 août, les semaines vont se succéder, mais ne se ressembleront pas !

La première semaine sera l’occasion de faire le bilan économique et politique de ces cinquante dernières années, après le retrait brutal de l’Etat français de l’Afrique. Ce départ marque l’avènement de nouvelles problématiques dans les relations entre la France et ses anciennes colonies. De la dette africaine aux fameux plans d’ajustements structurels mis en place dans les années 90, en passant par la baisse marquante du nombre de coopérants en Afrique, ce sera l’occasion de faire un tour d’horizon complet d’une politique occidentale de désengagement, doublée, souvent dans l’ombre, d’un affairisme sans état d’âme.
Mais l’Afrique doit surtout faire face à ses problématiques actuelles et envisager son avenir proche, thème que nous allons développer durant la deuxième semaine. La malfaisance des ressources naturelles, pourtant abondantes sur le continent, est tout a fait paradoxale. L’exploitation par certaines compagnies étrangères de différentes ressources naturelles, comme par exemple l’uranium au Niger, pose le problème de l’entrée africaine dans le processus de globalisation. Déposséder les populations de leurs ressources et n’en permettre l’accès qu’à une infime partie, celle qui en a les moyens, reste un problème majeur, que l’arrivée de la Chine sur le continent souligne avec acuité. Le débarquement de ce géant - 1,32 milliard d’habitants - à la croissance économique atypique, soulève une réelle interrogation éthique planétaire.
Les conférences d’Afrikabidon
Si l’achat de terres par les entreprises chinoises permet la production de denrées alimentaires, ces dernières semblent bel et bien destinées à l’exportation et aux populations chinoises. On comprend mieux alors comment ce schéma est appelé à creuser davantage l’écart entre les besoins des Africains et l’exploitation de leurs terres agricoles. L’autosuffisance alimentaire, ainsi que la mise en place d’activités économiques indépendantes et autonomes, semblent pourtant constituer le premier pas vers l’émancipation de certains pays...
Lors de la 3e semaine Afrikabidon, une autre thématique actuelle viendra étoffer le propos et contribuer aux réflexions africaines. Comme toutes les croyances, l’Islam doit aujourd’hui faire face à un monde en rapide évolution et s’adapter à un contexte changeant et diversifié. Ses développements actuels peuvent être de nature à susciter des incompréhensions, voire des interrogations. Nous proposerons donc dans un premier temps une approche compréhensive, aussi objective que possible, de cette religion.
Certaines dérives, qui lui sont imputées à tort ou à raison, ne manquent pas d’avoir un impact fort sur notre activité. Nous pensons en particulier à l’emprise d’A.Q.M.I sur les populations les plus pauvres de l’Afrique de l’Ouest, tels que la Mauritanie, le Mali ou encore le Niger, emprise de nature à susciter des craintes plus ou moins fondées parmi ceux qui souhaitent voyager dans ces régions. Quelle est la nature exacte du phénomène, à qui profite-t-il et qui en souffre, qui tire les ficelles et dans quel but, et en quoi l’Islam est-il est réellement impliqué - ou instrumentalisé - dans cet imbroglio ?
Enfin, la semaine de clôture de ce cycle de conférences sera essentiellement orientée sur le « durable ». Mettre en lumière les solutions qui permettent aux populations les plus démunies - africaines certes, mais pour le coup le problème concerne toute la planète - de retrouver leur autonomie alimentaire, tout en préservant les patrimoines nourriciers et en développant des savoirs-faire et des pratiques agricoles accessibles à tous. Tour d’horizon des alternatives de développement durable et de commerce équitable dans un secteur où là aussi, dérives et instrumentalisation sont malheureusement de mise.
Un petit survol du passé africain nous permettra d’en comprendre le présent ; que « l’insurrection des consciences » nous laisse une chance d’en imaginer le futur !
Les denières infos et l’agenda sur le site www.afrikabidon.com

Enlèvement d’un touriste français et de son chauffeur algérien au Niger : La diversion d’Al Qaïda


A. Laï Le temps d’Algérie 23-04-10

Enlèvement d’un touriste français et de son chauffeur algérien au Niger : La diversion d’Al Qaïda
samedi 24 avril 2010



L’enlèvement, mercredi dernier au Niger d’un touriste français et de son chauffeur algérien, est l’œuvre d’un groupe islamiste dirigé par un certain Taleb Abdoulkrim, prédicateur de la mosquée de Inhallil, localité située à la frontière algérienne. Cette affaire intervient au moment où les déplacements de touristes étrangers ont été formellement interdits dans certaines zones du Hoggar et du Tassili.
L’enlèvement qui s’est produit mercredi soir près de la localité nigérienne de Tiguidan Tessoun, à équidistance de la frontière avec l’Algérie et de la frontière avec le Mali, a été exécuté avec minutie, rapportent des sources sécuritaires qui précisent que c’est la première fois que le groupe Taleb Abdoulkrim a recours à cette pratique.
Connu surtout pour la virulence de ses prêches, l’imam Abdoulkrim, fervent défenseur de la « sahwa » islamique, pourrait rétrocéder les otages à d’autres groupes plutôt que de négocier lui-même leur libération. Les services de sécurité nigériens soupçonnent un probable deal entre le prédicateur et ses deux acolytes Abou Yaya Hamane et Abou Zeid, ces deux derniers étant plus rompus à ce genre de marchandage.
Jusqu’à hier, c’est le black-out total sur l’identité des deux personnes enlevées. Côté français, on confirme qu’il s’agit « probablement » d’un touriste mais sans autre précision sur son nom, sa profession et les raisons pour lesquelles il se trouvait dans un endroit pourtant vivement déconseillé aux ressortissants français par le Quai d’Orsay.Côté algérien, les agences de voyages que nous avons pu joindre hier à Tamanrasset disent tout ignorer de cette affaire. Elles ne savent pas non plus grand-chose de l’identité des deux otages, ni pour quelle agence travaillait le chauffeur algérien.

Le Hoggar et le Tassili sous la loupe

Pour autant, les opérateurs touristiques algériens établis à Tamanrasset s’inquiètent des restrictions qui leur sont imposées depuis ces derniers jours. Un opérateur touristique nous confirme que les services de sécurité ont restreint les déplacements de touristes étrangers dans la région du Hoggar.
Il précise que les visites sont autorisées uniquement dans l’Assekrem, du côté de Tahifet, Oued Tenguet et Timekrest. « Même la route d’Ideless est interdite », précise notre source qui s’interroge sur le bien-fondé des nouvelles mesures sécuritaires qui ne font qu’étouffer selon lui la profession.
« Cherche-ton à tuer une seconde fois le tourisme saharien ? » s’indigne-t-il, estimant que ce genre de pratique ne fait que ternir l’image de marque de l’Algérie. « La situation sécuritaire est parfaitement maîtrisée, il n’y a d’ailleurs eu aucun problème durant cette saison et depuis très longtemps », explique le voyagiste qui relève au passage que l’ensemble du massif du Hoggar est sous la loupe des services de sécurité. Un autre voyagiste a confirmé ces propos, ajoutant qu’il a été exigé dernièrement des agences de voyages activant au niveau de la wilaya de Tamanrasset de signer une « déclaration sur l’honneur » de ne pas se déplacer avec les touristes étrangers sur certains axes, entre autres la route Tamanrasset-Djanet. Les agenciers auraient, selon lui, exigé une justification officielle pour renégocier les circuits avec les tours opérateurs européens.
Craint-on une probable incursion de groupes terroristes dans le Hoggar et le Tassili où, présentement, le nombre de touristes étrangers, européens essentiellement, a atteint un pic jamais égalé ? Possible car, depuis la réunion d’Alger du 16 mars dernier et la mise sur pied à Tamanrasset du commandement militaire unifié entre l’Algérie, le Mali, le Niger et la Mauritanie, Al Qaïda sait ses jours comptés et ses éléments résignés à subir l’offensive militaire qui se prépare fébrilement dans la région. Le reste n’est que diversion.



Par A. Laï