lundi 22 mars 2010

DÉCLARATION de la CFDR DU 18 MARS 2010


DÉCLARATION de la CFDR DU 18 MARS 2010
Écrit par Coordination des Forces pour la Démocratie et la République
Dimanche, 21 Mars 2010 14:55

Le jeudi 18 février 2010, les Forces de Défense et de Sécurité ont pris le pouvoir, mettant ainsi fin au coup d’état constitutionnel issu du référendum du 04 août 2009.

La CFDR avait accueilli avec soulagement la fin de la Sixième République et avait pris bonne note de la déclaration du Conseil Suprême pour la Restauration de la Démocratie exprimant sa volonté de faire renouer le Niger avec la démocratie et la bonne gouvernance. C’est pourquoi la CFDR avait exhorté ses militants à organiser des marches de soutien en faveur de la Restauration de la Démocratie sur l’ensemble du territoire national.
La CFDR apprécie positivement la mise en place du gouvernement dont la composition est un gage de neutralité, tout à fait indispensable en cette phase de Transition, ainsi que les intentions claires et rassurantes exprimées à l’occasion du message à la Nation du Président du CSRD en date du 28 février 2010.
La CFDR accueille favorablement les deux ordonnances prises par le Chef de l’État, le vendredi 12 mars 2010, rendant inéligibles les membres du CSRD et du gouvernement aux prochaines élections, pour l’une, et assignant un strict devoir de neutralité politique à certaines catégories sociales pour l’autre.
La CFDR salue également l’approche, toute de rigueur et de conscience, dans la prise en charge de la situation de détresse alimentaire qui sévit dans le pays. C’est assurément la voie la plus efficace pour soulager au plus vite les nombreuses populations en proie à la famine et à la malnutrition.
Après un mois à la tête de l’État, le CSRD a posé des actes qui ont eu pour effet de ramener la quiétude à l’intérieur du pays, en mettant fin à la grave tension politique qui prévalait auparavant et de redonner de la crédibilité à notre pays à l’extérieur.
Il s’agit là d’acquis précieux pour cette Transition et pour notre pays qu’il nous faut préserver et capitaliser.

La prochaine grande échéance, dans cette perspective, est la mise en place du Conseil Consultatif National. Le CSRD se doit de veiller à sa composition de façon à en faire une instance sérieuse et crédible, à même de l’épauler efficacement dans le sens de la réalisation des grandes espoirs portés par les évènements du 18 février 2010.
Le CSRD doit accorder une attention particulière à la représentativité des membres de cet important organe qui, en plus de déterminer la durée de la Transition, aura pour mission de rédiger tous les textes juridiques qui serviront de fondement à la République et à ses institutions démocratiques.
La durée de la Transition constitue aujourd’hui la grande préoccupation des forces démocratiques qui se sont battues pour un retour à une vie constitutionnelle normale.
La durée de la Transition est également une préoccupation de la communauté internationale qui, après avoir condamné les autorités de la Sixième République, attend l’annonce d’une durée raisonnable de la Transition pour renouer pleinement ses relations avec notre pays.

Pour donner les derniers gages qu’attend la communauté internationale en vue de lever les différentes mesures de sanctions politiques, diplomatiques et financières imposées à notre pays, du fait des errements du régime défunt, la CFDR proposera au Conseil Consultatif une durée de neuf (09) mois de Transition. En cela, elle reconduit sa proposition déjà faite pendant le dialogue politique inter nigérien mené dans le cadre de la médiation de la CDEAO.
En plus de la restauration de la démocratie, le CSRD a assigné à la transition deux autres missions : l’assainissement et la réconciliation nationale.
Pour la CFDR, l’assainissement doit consister à demander des comptes à tous ceux qui ont pu se rendre coupables d’infractions de nature politique ou économique.
S’agissant des infractions politiques, des poursuites judiciaires doivent être entreprises à l’encontre de ceux qui ont violé ou contribué à violer la Constitution du 09 aout 1999. Un accent particulier doit être mis sur la poursuite de tous ceux qui ont jeté le discrédit sur la Cour Constitutionnelle et sur son Arrêt du 12 juin 2009.

A ce sujet, il y a lieu de rappeler l’analyse juste et pertinente du Président du CSRD dans son message à la nation du 28 février dernier dans lequel il a rappelé les principaux errements du régime défunt – je cite - « le refus des anciennes autorités de se soumettre aux arrêts de la Cour constitutionnelle, refus qui constitue en droit nigérien un crime de haute trahison ; la dissolution sans précédent dans l'histoire de la Cour constitutionnelle dont les membres sont pourtant inamovibles ; le démantèlement des autres institutions de la République ; le refus de tous les compromis politiques que nos voisins et partenaires, soucieux de la stabilité de notre pays, ont proposés ; les tentatives d'utilisation politique de l'appareil judiciaire et les violations des droits humains notamment par l'emprisonnement et le harcèlement; l'informalisation de l'État et les menaces sur la paix sociale ; la détérioration de nos relations avec nos partenaires ». fin de citation.
Aujourd’hui, les fossoyeurs de la démocratie nigérienne sont bien connus. De façon récurrente, ils se sont retrouvés dans toutes les entreprises de démolition de la démocratie de 1996 à 2009. En cela ils sont multirécidivistes et c’est eux qui doivent rendre compte de leurs délits et crimes politiques devant les juridictions compétentes.

Certains de ces personnages qui se posent en donneurs de leçon auraient pu être crédibles s’ils n’avaient fait du nomadisme politique une profession. Après avoir préconisé et adhéré à ce qui avait été appelé en 1996 le « renouveau démocratique » puis en 2009 la « refondation de la République », ils ont conduit à une triste fin leurs victimes qu’ils ont courtisées et encensées. Les voici à présent qui reprennent du service en proposant à qui veut les entendre l’élimination de la classe politique dans son ensemble.
S’agissant des infractions à caractère économique, des inspections d’Etat et des audits doivent être instamment diligentés partout où il en est besoin.
Pour la CFDR, cet assainissement doit se faire dans le respect des règles de l’Etat de droit et de la personne humaine. Il est entendu qu’il s’agit là de chantiers que la transition doit entamer sans prétendre les achever totalement, du fait de leur caractère judiciaire.


En ce qui concerne la réconciliation nationale, un grand pas a été d’ores et déjà franchi, avec les évènements du 18 février 2010 qui ont mis fin à la crise politique qui sévissait dans notre pays depuis que Monsieur Mamadou Tandja avait décidé de rester au pouvoir par la force. En tout état de cause, la CFDR est prête à soutenir le CSRD dans toutes les mesures qu’il proposera à cet effet dans l’avenir, pour autant qu’elles ne soient pas en contradiction avec les exigences de vérité et de justice.
La CFDR, tout en réitérant son soutien au CSRD et à son Président le Chef d’Escadron Djibo Salou, les encourage à persévérer dans le sens de leur devoir d’officiers et de se garder de prêter quelque oreille attentive que ce soit aux courtisans, toujours les mêmes, prêts à dévoyer notre pays pour leurs intérêts mesquins.

Vive la CFDR ;
Vive la démocratie ;
Vive le Niger.

dimanche 21 mars 2010

Communiqués du FPN


21 mars 2010

Déclaration
Par F.P.N. le 21 mars 2010, 19:00 -
Communiqués du FPN


Un an après le déclenchement du processus de paix dans notre pays, processus entériné notamment par la démobilisation et la remise des armes des combattants ainsi qu’un accompagnement de la réinsertions socioéconomique des ex-combattants, des actes positifs en faveur de la paix ont été posés, entre autres : l’amnistie générale et la levée de l’état de mise en garde, la libération des prisonniers du fait du conflit.

En effet, même s’il convient de reconnaître que cette logique a permis de ramener le calme, la sérénité et une normalisation progressive de la vie dans le nord du pays, elle reste précaire du fait de son caractère informel.

C’est pourquoi, dans la perspective de consolidation et pérennisation cet acquis majeur, le Mouvement des Nigériens pour la Justice (MNJ) et le Front Patriotique Nigérien (FPN), principaux acteurs de l’ex-rébellion ont décidé de créer une coordination dénommée coordination de l’ex-résistance armée (CERA).

La CERA dont le bureau exécutif est composé de 12 membres, se fixe pour objectif de contribuer à consolider et pérenniser la paix et l’unité nationale. Elle se veut un partenaire des autorités de la République du Niger en vue de trouver les solutions pour la construction d’une paix durable dans notre pays.

Le Bureau exécutif de la CERA est ainsi composé :

Président : Aghali Alambo
V. Président Porte-parole : Aklou Sidi Sidi
Secrétaire Général : Issouf Ag MAHA
Secrétaire Général adjoint : Dr Ahmed Dangana
Trésorier Général : Ahmed Waghaya
Trésorier Général Adjoint : Aha Issoufa
Secrétaire à l’information : Maha Abalakan
Secrétaire à l’information adjoint : Kouna Biska
Conseillers techniques :
- Ctne Mohamed Ajidar
- Cdt Kindo Zada
- Ctne Ahmed Ihya

Fait à Niamey le Samedi 20 Mars 2010

Elections regionales en France:L'estimation nationale confirme la large avance de la gauche


La Monde

L'estimation nationale confirme la large avance de la gauche
La gauche recueillerait une moyenne de 59% des voix dans les 6 régions où elle était opposée à la droite seule et 49% des voix dans les 12 régions où elle affrontait l'UMP (33,5%) et le FN (17,5%) - (Le Monde avec TNS-Sofrès/Logica).

AFRICARTISTES : SAMIRA BRAHMIA

http://www.myspace.com/samirabrahmia



20ab
envoyé par samirabrahmia. - Regardez plus de clips, en HD !

AFRICARTISTES: IBRAHIM DJO


Ibrahim Djo

Ibrahim Djo | Clips vidéo MySpace

Tchad ;Un gouvernement plus féminin


Tchad
Un gouvernement plus féminin
15/03/2010 à 15h:20 Par Christophe Le Bec
jeune Afrique


Idriss Déby Itno et son nouveau Premier ministre, Emmanuel Nadingar, nommé le 5 mars, auraient-ils été sensibles aux revendications lors de la Journée internationale de la femme ? En tout cas, le gouvernement nommé le 10 mars compte 9 femmes sur ses 40 membres (contre 3 précédemment). Mais s’il y a féminisation, il n’y a pas pour autant grand bouleversement. La Défense nationale, les Affaires étrangères, l’Intérieur, les Infrastructures et les Finances restent entre les mêmes mains. Le partenariat avec l’opposition modérée est confirmé, puisque des figures comme Abdelkader Kamougué demeurent aux affaires.

Les départs les plus notables sont ceux d’Abderamane Koko, Oumar Boukar Gana et Limane Mahamat, (Éducation nationale, Budget et Secrétariat général du gouvernement), tous mis en cause dans une affaire de corruption liée à la fourniture de manuels scolaires. En février, Ali Souleyman Dabye avait été limogé de l’Environnement pour avoir permis un abattage d’arbres près de N’Djamena. Ces affaires avaient paralysé le gouvernement du Premier ministre sortant, Saleh Abbas, qui n’avait tenu aucun Conseil des ministres ces dernières semaines. Nadingar a pour mission de gouverner dans la perspective des législatives de novembre.

FLAM: Déja 27 ans de lutte !


FLAM: Déja 27 ans de lutte !Partager
Aujourd'hui à 12:58
Kaaw Mouhamadou Touré. Porte-parole des Forces de libération africaines de Mauritanie (FLAM)

«Le pouvoir encourage les conflits interethniques entre Noirs et Arabes»


Les Forces de libération africaines de Mauritanie fêtent leur 27e anniversaire. Un triste événement qui marque de longues années d’exil et de résistance.
Depuis un mois vous dénoncez de manière plus virulente l’esclavage pratiqué dans votre pays…
L’esclavage est, malheureusement, une réalité et dans les mentalités de la plupart des Mauritaniens. L’administration, hélas, hésite à le combattre, elle n’a d’ailleurs jamais œuvré réellement pour son éradication. Des mesures juridiques rigoureuses et fermes n’ont jamais été prises contre les tenants de cette pratique. Il est impensable et inacceptable qu’au XXIe siècle, des hommes puissent être considérés comme des bêtes de somme.

Les dernières élections demeurent-elles une controverse en Mauritanie ?
Elles ont été plus ou moins acceptées par les différents candidats même s’il y a eu des doutes sur leur transparence. Aziz est maintenant le président de fait et nous avons admis comme tout le monde son élection. L’essentiel réside dans la résolution de la question nationale et sociale en Mauritanie, c’est-à-dire le combat contre le racisme d´Etat et l´esclavage dans notre pays.

Où sentez-vous le plus l’émergence du conflit Noirs et Arabes ?
Il n’y a pas de conflit Noirs-Arabes. Mais depuis l’indépendance, des politiques à caractère racistes et assimilationnistes tendent à gommer l’identité négro-africaine de la Mauritanie, créant ainsi un problème de coexistence. Le pouvoir cherche à diviser le peuple en exacerbant les préjugés interethniques via une politique volontairement et exclusivement panarabistes. La question est, depuis deux semaines, encore à la une de la presse mauritanienne, dans la rue, dans les salons et les forums mauritaniens du fait des propos irresponsables et ethno fascistes de l’actuel Premier ministre, propos qui nous rappellent le discours du despote déchu Maouya Ould Sid’Ahmed Taya.

Cette période est pourtant terminée…
On croyait cette tentative d’oppression culturelle finie, mais, hélas, les démons du panarabisme ravageur et ethnogénocidaire sont de retour avec la complicité des médias d’Etat où la composante négro-mauritanienne est quasi absente. Les déportés qui sont rentrés et qui réclament leurs terres de culture sont arrêtés et emprisonnés sans autre forme de procès et l’expropriation des terres des paysans négro-mauritaniens continue de plus belle. Le dossier du passif humanitaire (assassinats de plus de 600 cadres civils et militaires négro-africains) est tombé dans l’oubli, et comble de provocation, les tortionnaires notoires sont promus, pour dit-on assurer la sécurité du pays. On assiste à un glissement vers un retour au parti-Etat et au monopole des médias d’Etat. Les menaces contre l’opposition sont devenues monnaie courante. L’espoir qu’avait suscité l’élection du général auprès de certaines couches défavorisées est en train de se dissiper.

Est-ce que la Mauritanie doit se rapprocher du Maghreb ou de l’Afrique ?
A ma connaissance, le Maghreb n’est pas un continent mais une région de l´Afrique. Pour nous la Mauritanie doit se tenir à équidistance entre le monde arabe et le monde négro-africain, sans quoi les proclamations tant de fois répétées de « trait d’union » ne seraient que vains mots. Nous avons toujours regretté de voir les autorités mauritaniennes se détourner de l’Afrique noire, ignorant de ce fait que le caractère arabo-berbère et négro-africain du pays leur imposait un équilibre entre les mondes arabe et négro-africain. Les propos irresponsables du Premier ministre tendent justement à l’éloigner davantage de cet équilibre indispensable.

Entretien réalisé par Faten Hayed
Edition d’EL WATAN WEEK-END

Les nouvelles ambitions politiques de l’OIF


Abdou Diouf lors de son discours

Groupe Jeune Afrique
Francophonie
Les nouvelles ambitions politiques de l’OIF
21/03/2010 à 10h:53 Par Cécile Manciaux



© Service audiovisuel Elysee.fr - L. Blevennec Le 20 mars, Journée de la Francophonie, pour remplacer l’inauguration du nouveau siège de l’OIF (annulée à J –8 car les travaux et aménagements intérieurs n’étaient pas assez avancés), le président français Nicolas Sarkozy a reçu Abdou Diouf et les représentants de la communauté francophone de la capitale à l’Élysée. De quoi fêter tout de même plus que dignement l’Organisation désormais quadragénaire.
Nicolas Sarkozy : « La francophonie n’est pas un rite ni une tradition, c’est un choix politique »Après les salutations et entrées en matière sur la langue française, c’est d’ailleurs en parlant de la prochaine inauguration du siège de l’OIF, la Maison de la Francophonie, que le président Sarkozy est sorti des clous de son discours écrit pour une improvisation, certes préméditée, mais non moins piquante à l’égard de ses prédécesseurs : « Honnêtement, je suis ravi qu’on y arrive. Mais je ne comprends toujours pas pourquoi on a mis autant de temps pour y arriver. On me dit : ‘C’est compliqué’… Non, non, non ! Peut-être que la décision l’était, mais une fois qu’on a décidé, si l’on n’est pas capable de bâtir une Maison de la Francophonie, à Paris, ce n’est pas la peine d’égrainer de long discours sur l’importance de la Francophonie. » Vague de rires étouffés au sein du parterre de 600 invités. À bon entendeur…
Et de se tourner vers Jean-Pierre Raffarin, dont il a fait son représentant au Conseil permanent de la Francophonie – toujours hors discours écrit - pour souligner qu’investir un ancien Premier ministre de cette mission est une preuve de ses ambitions pour la famille francophone : « La Francophonie, ce n’est pas une tradition, du genre ça fait bien, on se rencontre, on se congratule, on déborde d’affection et, à peine quittés, on s’oublie. Il faut savoir si c’est un rite ou une vraie volonté. Si c’est un réflexe qui s’émoussera avec le temps ou si c’est un choix politique. C’est un choix politique. » Salve d’applaudissements.

« La faiblesse de la francophonie est qu’elle est la seule à ignorer sa force. »Étrange paradoxe, aujourd’hui, un membre sur trois du Conseil de sécurité de l’ONU est membre ou observateur de l’OIF, il y a 200 millions de francophones à travers le monde et, alors que leur nombre est en augmentation, certains francophones, en particulier français, parlent d’une langue en danger. « La faiblesse de la francophonie est qu’elle semble la seule à ignorer sa force. C’est une espèce de complexe, hors des réalités… encore faut-il que les diplomates français y croient », reproche un Nicolas Sarkozy toujours en mode improvisation, taclant le snobisme de ceux qui s’échinent à parler, mal, l’anglais alors qu’ils représentent la francophonie. L’occasion tout de même, pour le président français, de rappeler que le monolinguisme est un « appauvrissement culturel », qu’il n’en faut pas moins défendre les autres langues ni les autres cultures. Et d’annoncer, en signe d’entente cordiale, qu’il allait inviter le Premier ministre britannique, Gordon Brown, au prochain Sommet France-Afrique (qui se tiendra du 24 au 31 mai, à Nice).

«Abdou Diouf : « Nous avons une partition originale à jouer dans la conception et la mise en œuvre de nouvelles régulations pour une gouvernance politique plus démocratique. »Sur un plan plus diplomatique que linguistique cette fois-ci, Abdou Diouf, dans son discours introductif, a souligné que la démarche engagée depuis 40 ans n’aurait servi à rien si elle ne faisait pas aujourd’hui entendre sa voix « alors même que la communauté internationale peine à décliner les termes d’un ordre rénové, alors même que quelques-uns ont le monopole des décisions qui engagent l’avenir de tous. » Pour le secrétaire général, l’OIF « a une partition originale à jouer dans la conception et la mise en œuvre de nouvelles régulations pour une gouvernance politique plus démocratique, pour une gouvernance économique plus équitable et pétrie d’éthique, pour une gouvernance culturelle véritablement assumée au service de l’égale dignité de toutes et de tous partout, au service de la paix. »
Visiblement sur la même longueur d’ondes, Nicolas Sarkozy lui fait écho en concluant que « l’OIF doit porter des combats politiques et nous devrons en parler lors du sommet de Montreux, en octobre. L’OIF rassemble des pays du Nord et du Sud, de l’Orient et de l’Occident : à quoi cela servirait-il d’avoir des valeurs communes si nous ne les transformions pas en prises de position politiques (…) L’OIF a des choses à dire sur la gouvernance mondiale. Elle doit porter une exigence de réflexion sur la gouvernance de l’ONU. L’OIF ne peut accepter, elle ne peut pas accepter, qu’il n’y ait aucun pays africain, francophone ou non, qui soit membre permanent du Conseil de sécurité de l’ONU. » Applaudissements nourris. « C’est un enjeu politique majeur et la Francophonie est dans son rôle en portant ce combat (…) Imaginer régler les grandes affaires du monde en en excluant plus d’un milliard d’habitants, ça n’a pas de sens. »


Enfin, parlant des valeurs et idéaux qu’incarnent et véhiculent la francophonie, le chef de l’État s’est en particulier adressé aux quelque 80 personnalités et artistes de la communauté haïtienne en France présents, auxquels il a confirmé que la France apporterait « une aide considérable » au pays et, surtout, que, compte tenu de son action, l’OIF devrait être présente lors de la conférence internationale des pays donateurs, le 31 mars prochain, à New York. « Une exigence » dont il compte faire part aux organisateurs onusiens.

Mauritanie, un parfum de Sahara


© Jens Palme/Breaking-the-Ice de/Abacapress.ComOM


VoyagesPublié le 11/03/2010 - Modifié le 15/03/2010
N° 1956 Le Point
SPÉCIAL DÉSERTS
Mauritanie, un parfum de Sahara
Par Marion Tours


Le jardin de Mahmoud fleure bon la menthe, le basilic et la citronnelle. S’il n’y avait aussi du henné, des hibiscus et des grenadiers, on pourrait s’imaginer partout, sauf en Mauritanie. Et pourtant, c’est au coeur de l’Adrar, dans l’erg Ouarane, que se situe ce potager. Tel un mirage jaillissant aux portes de Chinguetti. Haut lieu d’échanges culturels du XVIIe au XIXe siècle, l’étonnante cité des sables se dévoile au petit jour dans la brume et les dunes environnantes.


Seuls signes de vie : les poteaux électriques et les antennes paraboliques qui ponctuent çà et là le toit des maisons. Ici, pas un endroit où le sable ne s’immisce ni ne reprenne ses droits. Jusque dans les bibliothèques familiales abritant d’innombrables manuscrits datant, pour certains, du XIe siècle. Dans sa maison en banco (pisé), la dynastie Habbott en concentrerait ainsi 1 400, consacrés, entre autres, à la médecine, à l’astronomie, aux mathématiques ou à la philosophie. « Et encore, la moitié ont été perdus à cause du sable et des termites », explique le maître des lieux.

A quelques pas de là, Mahmoud se dresse, altier, devant le porche de son auberge joliment baptisée Eden. Entre salons colorés, éclairages à la bougie, meubles en branches de palmier et patio arboré, l’adresse séduira tous ceux qui résistaient encore au charme du désert. Il faut, en effet, parcourir les oueds parsemés d’acacias et surplombés de plateaux en grès, s’élancer parmi les dunes sculptées balançant de l’ocre au blond, observer les caravanes de dromadaires traversant les plaines rocailleuses, s’abriter à l’ombre des oasis plantées de palmiers dattiers et conquérir la ville de Ouadane, inscrite au patrimoine mondial par l’Unesco.


Située à une centaine de kilomètres de Chinguetti, l’ancienne cité fortifiée (XIIe) laisse deviner, malgré les ruines et les amoncellements de pierres, sa splendeur passée, lorsque marchands et méharées convoyaient sel, or, ivoire et épices. Mais c’est en fin de journée, quand la lumière confère un éclat doré au minaret et aux maisons, qu’il nous revient alors cette délicieuse réplique du naturaliste Théodore Monod : « Monotone, le désert ? Monsieur veut rire ! »



Carnet pratique

Y aller


Paris-Atar. Avec Point-Afrique, à partir de 535 E TTC A/R. Vol hebdomadaire de fin octobre à fin avril. 04.75.97.20.40, www.point-afrique.com. Acabao. Le circuit Villes anciennes et dunes infinies autour d'une adresse de charme (l'Eden) proposée en exclusivité invite à une découverte en étoile de l'Adrar. Avec au programme : Chinguetti, Ouadane (photo), l'oasis de Tergit et l'erg Ouarane. 8 jours, à partir de 1 150 E/ pers., vols, transferts, nuits, pension complète, escapades en 4x4 et visites inclus. Départ à compter de 2 personnes, de fin octobre à fin avril. 0.820.82.55.24, www.acabao.com.

Dormir
L'Eden. Un véritable havre de paix et de confort planté au coeur des dunes de Chinguetti et dirigé avec passion par Mahmoud. Concept inédit dans un pays où les exigences de propreté et de raffinement ne sont pas toujours la priorité. Maison construite avec les blocs de grès de la région et selon les codes architecturaux traditionnels. 8 chambres simples mais douillettes. Salles d'eau et toilettes communes. Salon sur le toit pour boire le thé ou admirer les étoiles la nuit. A la table d'hôtes, Jemila décline les spécialités du pays. 90 E la nuit en pension complète

D. Margot : d'Anduze au désert et du désert à Alès


Édition du dimanche 21 mars 2010
Midi Libre
Ales.
D. Margot : d'Anduze au désert et du désert à Alès
Elle habite Anduze, alors le trajet jusqu'au festival n'a pas été bien long. C'était bien plus fatiguant quand, voilà quelques mois, Dominique Margot revenait du Sahara avec des images plein la tête et la caméra. Mardi, son film, Toumast, entre guitare et Kalashnikov, passera au Cratère dans le cadre de la thématique Nomades.
« C'est la première fois que je présente un film à Itinérances, mais j'y viens depuis longtemps en tant que spectatrice », dit la réalisatrice d'origine suisse. Anduze, elle y vit depuis 2002. Ancienne d'Archaos, elle fait partie de cette génération qui, après avoir quitté le cirque, a largué les amarres dans les Cévennes, où elle se sent bien. « Ça me fait extrêmement plaisir que mon film soit ici, où j'ai toute une histoire. »
Petite, Dominique Margot foule le désert, se promet d'y retourner, rencontre des Touaregs en France et fonce. Son film retrace, à travers Moussa, ex-rebelle et musicien, l'histoire de Touaregs d'entre le Mali et le Niger, d'entre la lutte armée et la musique. Cette musique, qu'elle compare à « la marche d'un chameau », a voyagé jusqu'à Alès avec elle : le groupe Toumast sera sur la scène du Cratère mardi, après la projection du film. Ça promet une bonne bouffée d'air chaud.


Textes Romain GOULOUMES et Virginie TAUZIN

Humanitaire Soeur Anne-Marie Salomon, médecin au Mali


SAINT-AFFRIQUE Édition du dimanche 21 mars 2010
HumanitaireSoeur Anne-Marie Salomon, médecin au Mali
Midi Libre


Depuis 1985, soeur Anne-Marie Salomon est médecin chez les Touaregs à Gossi, au Mali, en plein coeur du Sahara.
Jeudi soir, elle était l'invitée du Rotary-club Saint-Affrique Millau pour donner une conférence au caveau. La religieuse de la Congrégation des soeurs de la retraite y était accueillie par l'ancien ministre de la Coopération Jacques Godfrain et le député Alain Marc.
Après avoir eu « une pensée émue » pour Régine Gautherot, présidente fondatrice de l'association Odsams Millau-Mali, décédée en décembre 2008, soeur Anne-Marie Salomon, âgée de 76 ans, a brièvement retracé son parcours et son engagement pour le Mali. « Depuis toute petite, j'ai eu le désir de partir aider les gens, témoignait-elle. A 45 ans, j'ai demandé à ma congrégation de faire

des études de médecine. Puis en 1985, je me suis retrouvée à Gossi avec les réfugiés de la sécheresse au Sahel. C'était un terrain vague. Les réfugiés ont demandé un puits, puis un centre de soins. Les gens y restaient deux mois. Puis, c'est devenu un hôpital, ce sont est eux qui l'ont créé. »Un film de 30 minutes a été projeté à l'auditoire. Il présentait l'action quotidienne de la religieuse dans son hôpital. Elle y est secondée depuis 22 ans par Zado, de religion musulmane. Le soir venu, la religieuse va prier dans une petite chapelle.
« On a réussi à faire un hôpital pour nomades et six centres de soins, annonçait soeur Anne-Marie Salomon. On donne gratuitement toutes les vitamines. On fait 200 accouchements par an. En 2008, on a suivi 950 femmes enceintes. En 20 ans, j'ai aidé plus de 3 000 enfants à venir au monde. On est là au service de nos frères, pour Dieu. »Daniel Thilly, le président du Rotary-club Saint-Affrique, a ensuite remis un chèque de 1 500 € à soeur Anne-Marie Salomon. Somme provenant de la collecte de la soirée et du district 1740 du Rotary.
« A mon retour au Mali, je vais pouvoir acheter du lait, se réjouissait la religieuse. Avec un sac de riz et 7,5 € d'argent de poche par mois, un enfant peut aller au collège. On va reconstruire l'hôpital et il reste à financer la salle de soins. » Les dons sont à adresser à l'association Téranga Africa – Odsams Millau Mali, Salvanhac, 15 800 Vic-sur-Cère tél. 04 71 47 54 61. mail : www. teranga-africa.fr

Communiqué du MNJ-21 mars 2010


http://m-n-j.blogspot.com/21-03-10
Communiqué du MNJ-21 mars 2010
dimanche 21 mars 2010

Cultiver le sens élever du Patriotisme et de la Nation et rester vigilant face aux prébendiers -

Le Mouvement des Nigériens pour la Justice (MNJ) décide de rompre le silence et se prononce sur l’évolution des événements qui se sont enchainés depuis la tentative de Sebha (Lybie) d’étouffer la recherche d’une solution appropriée au conflit dans notre pays.

Il note avec satisfaction l’intérêt marqué par les autorités nigériennes qui ont mis fin régime antidémocratique de la 6ème république : l’option du dialogue en vue de réconcilier tous les nigériens afin d’asseoir une Paix définitive et durable dans notre pays est un choix de tout temps attendu par le MNJ.

L’usage de la force pour faire aboutir des revendications dans un état de démocratie est difficile à accepter, intellectuellement et moralement, autant que l’est un coup d’État militaire pour renverser un pouvoir, fusse-t-il dans le but (pour l’un) d’assurer l’égalité des droits aux citoyens et (pour l’autre) de protéger la nation des dérives autoritaires d’un régime et de la résurgence de la dictature.

Mais, devant un régime comme celui de la 6ème république dont les nigériennes et les nigériens viennent d’être débarrassés par les fils patriotiques de leur armée, tous les moyens sont légitimes, légaux et, s’imposaient.

Le MNJ a posé des revendications au défunt pouvoir autoritaire. Ce dernier, au lieu de prendre en compte ces revendications, de les analyser pour chercher une issue consensuelle, a préféré bricoler une solution, de surcroit informelle, qui de toute évidence aurait à cours terme engendré des conséquences encore plus dramatiques. En effet, abandonner des milliers des combattants à leur sort en arrosant avec des dollars quelques chefs mafieux débarqués bien avant de la direction du Mouvement par leur base relève d’une intention explicitement malsaine de plonger notre pays dans une situation de troubles et d’insécurité qui bloquera indéfiniment son développement.

Au-delà de sa caution qu’il apporte aux acteurs de la rédemption qui ont débarrassé notre pays des tentacules de la dictature, de l’affairisme et des trafics en tout genre qui tentaient de l’étrangler et qui redonnent aujourd’hui aux nigériens le courage et l’espoir d’un vrai État de Justice, d’Équité et d’Égalité de tous les citoyens, le MNJ salue la hauteur d’esprit des autorités actuelles auxquelles il souhaite plus de clairvoyance et qu’il incite à la vigilance pour éviter de se faire abuser par des individus sans scrupules qui ont abusé non seulement de la confiance de la Libye, pays médiateur, mais ont aussi en très grande complicité œuvré avec le pouvoir de la 6ème république pour instaurer et maintenir une dictature au Niger dans le dessein de s’enrichir et maintenir des activités criminelles auxquelles ils se sont entre-temps exercés dans l’arrière cours.

Le MNJ informe le CSRD et le gouvernement que le Mouvement n’est pas une entreprise marchande ou personnelle comme veulent le concevoir certains de ses ex-chefs qui veulent vaille que vaille se maintenir à sa direction malgré le désaveu formel dont ils furent l’objet de la part de la totalité des combattants. Sur ce point, l’attention des autorités de notre pays ainsi que celle de la Libye impliquée comme pays médiateur est requise de manière particulière. Le MNJ lance un appel aux partenaires du Niger à appuyer les efforts des autorités et des mouvements dans la concrétisation de la Paix.

Le Niger a besoin de la Paix. Dans la phase d’aujourd’hui, le processus de cette Paix doit passer par la mise en place d’une structure opérationnelle technique consensuelle composée des personnes intègres et qui établira un cahier de charge fiable qu’il faut s’attacher à réaliser pour asseoir une Paix définitive et durable. Pour sa part, le MNJ travaille avec les autres fronts à la mise en place d’un cadre commun en vue de travailler au cahier de charge avec les autorités nigériennes.

Le MNJ exhorte par ailleurs le CSRD et le gouvernement à inscrire la question de la rébellion pour lui trouver une solution idoine dans le débat national de réconciliation entre les nigériens et de Paix durable dans notre pays car si une partie des citoyens prend de façon récurrente les armes contre l’État c’est qu’il y a bien une situation non résolue.

Le Mouvement.

samedi 20 mars 2010

Je vous transmets le CV de l'Afrique que j'ai reçu,mais il n'est vraiment pas à jour,notamment au niveau des coups d'États. des guerres civiles etc



NOM & PRENOM : AFRIQUE
AGE : Berceau de l'humanité.
SITUATION MATRIMONIALE : Célibataire avec plus d’un milliard d’enfants.
CONTACT : Au sud de l’Europe, à l’est de l’Amérique.
Objectif : Mettre mes enfants et mes ressources à la disposition des autres pour contribuer à leur développement.
DOMAINES DE COMPETENCE Coups d’Etats, guerres, génocides.
ETUDES ET FORMATIONS -Hautes études à l’ESOCE (Ecole Supérieure Occidentale de Commerce d’Esclaves).
Hautes études à l’AFRIQUE (L’Africaine de Formation pour la Réélection des Incompétents, Querelleurs, Usurpateurs et Egoïstes).

DIPLÔMES OBTENUS :
Le MRTS (Médaille de Reconnaissance du Tirailleur Sénégalais). -
Le GPRTT (Génocide le Plus Rapide de Tous les Temps). -
Le CPRMPP (Continent le Plus Riche Mais le Plus Pauvre). -
Le CPTS (Continent le Plus Touché par le SIDA). -
Le CPDPP (Continent ou les Présidents Durent le Plus au Pouvoir). -
Le PMDDP (Premier en Matière de Détournement de Deniers Publics). -
Le CPE (Continent le Plus Endetté). -
Le CN (Continent ''Noir'')
Le CPRR&SU(continent le plus riche en rebellions et soulevements inutiles)
EXPERIENCES- Participation aux deux guerres mondiales: sans contrepartie ou reconnaissance
-
Mes coups d’Etats :

1952 : Égypte, Mohammed Naguib renverse Farouk 1er •1958 : Soudan, Ibrahim Abboud renverse Abdullah Khalil •1963 : Congo, David Moussaka et Félix Mouzabakani renversent Fulbert Youlou •1963 : Togo, Emmanuel Bodjollé renverse Sylvanus Olympio •1965 : Algérie, Houari Boumédiène renverse Ahmed Ben Bella •1965 : Zaïre, Mobutu Sese Seko renverse Joseph Kasa-Vubu •1966 : Burkina Faso, Sangoulé Lamizana renverse Maurice Yaméogo
Gemath Jovez / Le moment le plus important de la vie, c'est toujours l'instant présent! Hier n’est qu’un rêve et Demain une vision !
gemathjovez@gmail.com; gemathcom@yahoo.fr
•1966 : Burundi, Michel Micombero renverse Ntare V •1966 : Centrafrique, Jean Bédel Bokassa renverse David Dacko •1966 : Nigeria, Johnson Aguiyi-Ironsi renverse Nnamdi Azikiwe
•1966 : Ouganda, Milton Obote renverse Edward Mutesa •1968 : Mali, Moussa Traoré renverse Modibo Keïta •1969 : Libye, Mouammar Kadhafi renverse Idris 1er •1969 : Soudan, Gaafar Nimeiry renverse Ismail al-Azhari •1971 : Ouganda, Idi Amin Dada renverse Milton Obote •1973 : Rwanda, Juvénal Habyarimana renverse Grégoire Kayibanda •1974 : Éthiopie, Aman Andom renverse Hailé Sélassié 1er •1974 : Éthiopie, Mengistu Haile Mariam renverse Aman Andom •1974 : Niger, Seyni Kountché renverse Hamani Diori •1975 : République fédérale islamique des Comores, Saïd Mohamed Jaffar renverse Ahmed Abdallah •1975 : Nigeria, Yakubu Gowon renverse Johnson Aguiyi-Ironsi •1975 : Tchad, Noël Milarew Odingar renverse François Tombalbaye •1976 : Burundi, Jean-Baptiste Bagaza renverse Michel Micombero •1976 : République fédérale islamique des Comores, Ali Soilih renverse Saïd Mohamed Jaffar •1977 : Congo, Joachim Yhombi-Opango renverse Marien Ngouabi •1977 : Éthiopie, Mengistu Haile Mariam renverse Tafari Benti •1978 : République fédérale islamique des Comores, Said Atthoumani renverse Ali Soilih •1978 : Mauritanie, Mustafa Ould Salek renverse Moktar Ould Daddah •1979 : Centrafrique, David Dacko renverse Bokassa 1er •1979 : Guinée équatoriale, Teodoro Obiang Nguema Mbasogo renverse Francisco Macías Nguema •1979 : Tchad, Goukouni Oueddei renverse Félix Malloum •1979 : Ouganda, Yusufu Lule renverse Idi Amin Dada •1980 : Burkina Faso, Saye Zerbo renverse Sangoulé Lamizana •1980 : Guinée-Bissau, João Bernardo Vieira renverse Luis de Almeida Cabral •1980 : Au Libéria, Samuel Doe renverse William Richard Tolbert •1981 : Centrafrique, André Kolingba renverse David Dacko •1982 : Burkina Faso, Jean-Baptiste Ouédraogo renverse Saye Zerbo •1982 : Tchad, Hissène Habré renverse Goukouni Oueddei •1983 : Burkina Faso, Thomas Sankara renverse Jean-Baptiste Ouédraogo •1983 : Nigeria, Muhammadu Buhari renverse Shehu Shagari •1984 : Guinée, Lansana Conté renverse Louis Lansana Beavogui •1984 : Mauritanie, Maaouiya Ould Taya renverse Mohamed Khouna Ould Haidalla •1985 : Ouganda, Basilio Olara Okello renverse Milton Obote •1985 : Soudan, Swar al-Dahab renverse Gaafar Nimeiry •1986 : Soudan, Ahmed al-Mirghani renverse Swar al-Dahab •1987 : Burkina Faso, Blaise Compaoré renverse Thomas Sankara •1987 : Burundi, Pierre Buyoya renverse Jean-Baptiste Bagaza •1987 : Tunisie, Zine el-Abidine Ben Ali renverse Habib Bourguiba •1989 : Soudan, Omar el-Béchir renverse Ahmad al-Mirghani. •1990 : Libéria, Prince Johnson renverse Samuel Doe •1991 : Mali, Amadou Toumani Touré renverse Moussa Traoré •1992 : Algérie, le Haut conseil de securité renverse Chadli Bendjedid •1995 : République fédérale islamique des Comores, Ayouba Combo renverse Said Mohamed Djohar •1996 : Burundi, Pierre Buyoya renverse Sylvestre Ntibantunganya •1996 : Niger, Ibrahim Baré Maïnassara renverse Mahamane Ousmane•1997 : Zaïre/République démocratique du Congo, Laurent Désiré Kabila renverse Mobutu Sese Seko •1999 : Union des Comores, Azali Assoumani renverse Tadjidine Ben Said Massounde •1999 : Côte d'Ivoire, Robert Guéï renverse Henri Konan Bédié •1999 : Guinée-Bissau, Ansumane Mané renverse João Bernardo Vieira •1999 : Niger, Daouda Malam Wanké renverse Ibrahim Baré Maïnassara •2003 : Centrafrique, François Bozizé renverse Ange-Félix Patassé •2003 : Guinée-Bissau, Verissimo Correia Seabra renverse Kumba Yala •2005 : Mauritanie, Ely Ould Mohamed Vall renverse Maaouiya Ould Taya •2008 : Mauritanie, Mohamed Ould Abdel Aziz renverse Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi •2008 : Guinée, Moussa Dadis Camara s'accapare du pouvoir à la mort de Lansana Conté •2009 : Madagascar, Andry Rajoelina dénonce et renverse à une vitesse impressionnante le régime de Marc Ravalomanana
-2010 : Niger(le plus gradé en terme de coups d'etats ,soit 3 en 14 ans) Salou DJIBO renverse Tandja Mamadou.....

AUTRES CONNAISSANCES :Analphabétisme, déscolarisation, chômage et appauvrissement,immigrations ,sauve qui peut...
LOISIRSTroubles: faire beaucoup d’enfants et famines.
Environnement:Hostile et pollué

Aux africains de completer c 'est tellement ......

Gemath Jovez / Le moment le plus important de la vie, c'est toujours l'instant présent! Hier n’est qu’un rêve et Demain une vision !

AFRICARTISTES/AMAR SUNDY "Live in BELGIUM RYTHM'N BLUES FESTIVAL" PEER…


AMAR SUNDY "Live in BELGIUM RYTHM'N BLUES FESTIVAL" PEER 2007

AMAR SUNDY | Clips vidéo MySpace

AFRO-AMERICARTISTES:BESSIE SMITH - St. Louis Blues (1929)

Bessie Smith, the "EMPRESS OF THE BLUES", (July 9, 1892 or April 15, 1894 — September 26, 1937) was an American blues singer. Bessie Smith was the most popular female blues singer of the 1920s and...





AFRICARTISTES : HOMMAGE A : MIRIAM MAKEBA :Soweto Blues-

Taken from Graceland: The Afrcan Concert The children got a letter from the master It said: no more Xhosa, Sotho, no more Zulu. Refusing to comply they sent an answer That's when the policemen ca...


AFRICARTISTES : M A M feat Nayanka Bell-Chien et chat

Groupe de rap ivoirien feat Nayanka Bell diva de Côte d'Ivoire. Titre: Chien et chat, Album 1997: Nouveau concept

AFRICARTISTES : LA REINE ANGELIQUE KIDJO!!!

Africa Calling - Angelique Kidjo & Peter Gabriel


L'UE et les ACP révisent l'accord de Cotonou


Paul Bunduku-Latha et Andris Piebalgs au siège de la Commission européenne le 19 mars.

20/03/2010 à 12h:18 Par AFP


© AFP L'Union européenne et les pays d'Afrique, des Caraïbes et du Pacifique, liés par l'accord de Cotonou, ont révisé, comme tous les cinq ans, les conditions de leur accord commercial. Plusieurs sujets de discorde ont été écartés : la non-discrimination des homosexuels et la réadmission des immigrés illégaux.

L'Union européenne et les pays d'Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (ACP) ont mis de côté vendredi 19 mars des divergences sur la non-discrimination des homosexuels et la réadmission des immigrés illégaux, pour parapher une révision de l'accord de coopération dit de Cotonou. Cet accord qui porte sur les relations commerciales, mais aussi la politique de développement et le dialogue politique avec 78 pays dits ACP, signé en 2000, est révisé tous les cinq ans. Vendredi à Bruxelles, le commissaire européen chargé du Développement, Andris Piebalgs, et une délégation ministérielle des pays ACP ont paraphé la révision de l'accord en vue d'une signature officielle en juin à Ouagadougou.

L'accord révisé insiste notamment sur la nécessité d'améliorer l'efficacité de l'aide au développement par une meilleure coordination entre donateurs et réaffirme le rôle des accords de partenariat économiques (APE) pour améliorer l'intégration des pays ACP dans l'économie internationale. L'avancement des négociations en vue de la signature des APE n'a néanmoins pas été abordé vendredi, ont indiqué les participants. Ces accords qui prévoient une ouverture progressive des marchés des pays ACP aux produits européens afin de se conformer aux règles de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) sont souvent décriés dans les pays ACP.

Points de désaccord
Les négociations sur la révision de l'accord de Cotonou achoppaient en particulier sur l'inclusion d'une référence explicite à la non-discrimination en fonction de l'orientation sexuelle, demandée par le Parlement européen mais refusée par les pays ACP. Finalement, un compromis mentionne une référence à la Déclaration universelle des droits de l'Homme qui, dans son article 2, prône la liberté sans distinction de race, d'opinion, de sexe ou "de toute autre situation", a indiqué M. Piebalgs lors d'un point presse.

Interrogé sur la non-discrimination des homosexuels, le chef de la délégation ACP, le ministre gabonais délégué pour l'Economie, le commerce, l'industrie et le tourisme, Paul Bunduku-Latha, s'est réjoui que "cet aspect ne figure pas" dans la Déclaration universelle. Sur l'autre sujet qui posait problème, la question des réadmissions dans leur pays d'origine des migrants en situation irrégulière, les pays ACP et l'UE sont convenus de "poursuivre leurs discussions" sur ce point avant la signature officielle en juin, a indiqué M. Piebalgs. Le principe du retour des illégaux est déjà posé dans l'accord de Cotonou. Mais les Européens souhaiteraient en préciser les modalités, alors que les pays ACP préfèreraient qu'elles fassent l'objet d'accords bilatéraux entre l'UE et chacun d'entre eux.

engagements financiers
Les pays ACP n'ont pas obtenu d'assurances quant aux engagements financiers de l'UE après 2013, une déclaration en ce sens ayant finalement été abandonnée. "C'était trop tôt", a reconnu M. Piebalgs. Selon une source diplomatique, les Etats ACP demandaient dans cette déclaration que toute une série de facteurs soient prises en compte pour l'aide après 2013, comme l'augmentation du nombre d'Etats de l'UE, l'adaptation au changement climatique ou les "coûts d'ajustement" liés aux APE. "Les critères énumérés par les pays ACP n'ont pas été discutés au niveau interne dans l'UE, il était difficile de s'engager là-dessus", a expliqué un diplomate européen pour justifier le refus européen d'y souscrire.

Egypte/Un nouvel imam pour Al-Azhar


La grande mosquée d'Al-Azhar, au Caire.
Un nouvel imam pour Al-Azhar
19/03/2010 à 18h:14 Par La rédaction web de Jeune Afrique

© Al-Azhar Depuis 1961, le grand imam d'Al-Azhar est nommé par décret présidentiel. Vendredi 19 mars, le successeur de cheikh Mohamed Sayed Tantaoui, décédé le 10 mars dernier, a ainsi été désigné par le chef de l'Etat Hosni Mobarak. Il s'agit du président de l'université d'Al-Azhar, cheikh Ahmed Mohamed Ahmed Al-Tayeb.

Le nouvel imam de l'institution sunnite millénaire Al-Azhar, qui chapeaute une université et une mosquée du même nom au Caire, ainsi que de nombreuses facultés en Égypte, est enfin connu. Le président égyptien Hosni Moubarak, en convalescence en Allemagne après une opération chirurgicale le 6 mars, a nommé cheikh Ahmed Mohamed Ahmed Al-Tayeb pour succéder à cheikh Mohamed Sayed Tantaoui, décédé d'une crise cardiaque le 10 mars en Arabie saoudite à l'âge de 81 ans.

"Je veux exprimer ma profonde gratitude pour la confiance que m'a accordée le président Hosni Moubarak en me nommant à la tête d'Al-Azhar", a aussitôt déclaré l’intéressé depuis sa ville natale de Al-Qourna, près de Louxor (sud).

Né en 1946, cheikh Tayeb entre dans une école relevant d'Al-Azhar à l'âge de 10 ans. Plus tard, il est nommé professeur à l'université d'Al-Azhar dont il devient le doyen du département de philosophie puis président en 2003, année où il abandonne le poste de grand mufti de la République.

Un religieux « modéré »
Des proches de cheikh Tayeb le présentent comme un "modéré". Dans une interview au journal anglophone Egypt Today à l'occasion du 3e anniversaire des attentats du 11 Septembre, il avait dit être "conscient de la nécessité de réviser le discours islamique" et s'était déclaré en faveur du dialogue interreligieux. En octobre, il avait soulevé une vive controverse en affirmant que le niqab, le voile intégral ne laissant voir que les yeux des femmes, n'était "qu'une tradition", pas une obligation religieuse.

Mais il s'était aussi fait remarqué par une position ferme vis-à-vis des Frères musulmans. En 2006, il avait condamné un défilé de style militaire de membres de cette confrérie à l'université d'Al-Azhar, les comparant aux partisans du mouvement islamiste palestinien Hamas ou aux Gardiens de la Révolution en Iran. Plusieurs étudiants avaient alors été suspendus et des dizaines d'autres arrêtés.

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