mardi 8 septembre 2009

Niger : Une trentaine d’ex-députés déférés au parquet

Niger : Une trentaine d’ex-députés déférés au parquet
mardi 8 septembre 2009

Une trentaine d’anciens députés, placés en garde à vue depuis jeudi par la police, ont été déférés ce lundi au Palais de justice de Niamey. Ils sont accusés de malversations présumées et de détournements de deniers publics.

Ils sont arrivés ce matin vers 11h30, heure de Niamey, au Palais de justice. Selon un avocat sur place, il s’agit de vingt-huit ex-députés d’opposition mais aussi de la majorité présidentielle, soupçonnés de détournement de deniers publics. La justice nigérienne accuse les députés et les cadres du Parlement dissous au printemps dernier de s’être attribués des indemnités excessives et d’avoir procédé notamment à de faux marchés publics.

Les malversations seraient estimées 18 milliards de francs CFA, soit 27 millions d’euros. Ce lundi, le parquet a requis contre eux l’ouverture d’une information judiciaire. Le dossier a été transmis à un juge d’instruction qui doit lire l’ensemble des procès verbaux avant de dire s’il inculpe ou non la trentième personne. Parmi elles, il y a également deux commerçants arrêtés pour des marchés conclus avec l’Assemblée.

Tout le monde est donc actuellement au palais, en attente de la décision du juge. A noter qu’un ancien député, ex-ministre du Commerce, Salah Habi, un proche de Hama Amadou, a été remis en liberté dés ce matin. Aucune poursuite n’a pas été retenue contre lui.

Il faut s’attendre par ailleurs à d’autres interpellations. Le procureur de la République près le tribunal correctionnel de Niamey a précisé à des confrères que la police va entendre au fur et à mesure toutes les personnes impliquées dans cette affaire de corruption, qu’ils soient anciens députés ou fonctionnaires du Parlement.

Front commun contre al-Qaïda au Sahel

RFI 07-09-09
Front commun contre al-Qaïda au Sahel
mardi 8 septembre 2009

Les experts militaires algériens, mauritaniens, maliens et nigériens ont achevé, dimanche à Alger, une réunion au cours de laquelle ils ont élaboré un plan précis de lutte contre la criminalité et contre les islamistes armées.

« Nous venons juste de boucler les détails d’un plan technique qui permettra à nos armées de travailler ensemble pour lutter contre le terrorisme et le criminalité dans le Sahel », a déclaré un responsable militaire à Bamako. Le mois dernier, les chefs d’Etat-major des armées du Mali, du Niger, la Mauritanie, et de l’Algérie s’étaient déjà retrouvés pour évoquer cette question.

Les Etats sahéliens ont été, depuis plusieurs mois, le théâtre d’actions attribuées à des groupes armés qui se réclament du réseau al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI). Dans cette zone sont également présents des groupes criminels qui y pratiquent du trafic et de la contrebande de toute sorte.

Une opération d’envergure imminenteSecret défense oblige, la date du début de ce que certains appellent déjà « une opération d’envergure » n’a pas été rendue publique. En revanche, on sait que de très gros moyens seront dégagés. Sur le terrain, à côté des troupes, on verra notamment des avions de combat, nécessaires pour gagner toute guerre dans le Sahel.

Le Mali, le Niger et la Mauritanie ont des frontières communes avec l’Algérie – puissance militaire régionale. Mais ces Etats ont tous les mêmes ennemis : les criminels qui écument cette vaste zone sahélo-saharienne et aussi al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI).

Dans le passé, les islamistes armés ont enlevé ou fait enlever des otages européens au Niger. Ils ont, en août dernier, fait des victimes dans les rangs de l’armée malienne et récemment, le 8 août dernier, un jeune Mauritanien s’est fait exploser en actionnant une ceinture d’explosifs devant l’ambassade de France à Nouakchott. Coopération militaire renforcée

Mêmes ennemis donc même détermination et pour prendre en tenaille les islamistes d’al-Qaïda, les troupes de quatre pays travailleront main dans la main. Il y aura des échanges d’informations et des patrouilles mixtes coordonnées. Ensuite – et pour la première fois - les quatre armées auront un même territoire. Les soldats maliens pourront combattre sur le sol algérien, ou, par exemple, les Mauritaniens pourront se retrouver en plein désert nigérien.

Alain Joyandet : Kadhafi a une évolution "de plus en plus positive"

LePoint.fr / AFP 07-09-09
Alain Joyandet : Kadhafi a une évolution "de plus en plus positive"
mardi 8 septembre 2009

Le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi a une évolution "plutôt positive, de plus en plus positive" et son rôle peut être utile dans la région du Sahel contre le terrorisme, a estimé lundi le secrétaire d’Etat français à la Coopération, Alain Joyandet. Interrogé sur la chaîne TV5Monde au sujet des propos à l’emporte pièce et controversés du numéro un libyen sur différents sujets, M. Joyandet s’est refusé à commenter des "déclarations qui lui appartiennent". "Tout le monde connaît le président Kadhafi qui a d’ailleurs une évolution qui est plutôt positive, de plus en plus positive", a-t-il observé, en relevant que ce dernier viendra s’exprimer prochainement à la tribune des Nations Unies.

En réponse à une autre question sur le terrorisme et l’engagement français en Afghanistan, le ministre français a évoqué à nouveau en passant l’Afrique et le dirigeant libyen, qui, selon lui, peut avoir une influence utile. "Il faut combattre le terrorisme là-bas en Afghanistan, sinon il viendra chez nous. Vous savez, je vois ce qui se passe en Afrique notamment, dans le Sahel, et pour cela d’ailleurs nous avons besoin du président Kadhafi et de la Libye", a-t-il remarqué. Dans ces pays à majorité musulmane, des mouvements extrémistes et parfois terroristes liés à Al-Qaïda se sont implantés et provoquent des troubles. M. Joyandet a représenté la France la semaine dernière aux cérémonies du 40e anniversaire de l’arrivée au pouvoir de Mouammar Kadhafi. Ces festivités se sont déroulées sur fond de polémique, après le tollé suscité par l’accueil triomphal à Tripoli d’Abdelbaset Ali Mohamed Al-Megrahi, condamné pour l’attentat de Lockerbie (270 morts) et récemment libéré par l’Ecosse pour raisons médicales.

les migrants, une manne pour le développement ?


IRD 07-09-09
les migrants, une manne pour le développement ?
lundi 7 septembre 2009


À pied, en camion, en bateau, en avion... près de 200 millions de personnes, soit 3 % de la population mondiale, sont partis tenter leur chance à l’étranger. Un chiffre en constante augmentation, au rythme de la mondialisation et de la crise économique : en 25 ans, le nombre de migrants dans le monde a doublé. Fuir les conflits, soif d’une vie meilleure... près des trois quarts des candidats à l’exil viennent des pays du Sud. Combien, parmi eux, rentreront un jour au pays de leurs aïeux ? Le projet de retour définitif, un mythe pour les migrants de tous horizons, est en effet constamment différé et se matérialise rarement. C’est ce que constatent les chercheurs du CEPED (IRD, Université Paris Descartes, Ined) et leurs partenaires1. À travers une réflexion pluridisciplinaire, ils ont étudié comment s’articulent migrations internationales, retours au pays d’origine et développement. Au coeur du débat, l’argent investi par les diasporas : s’ils s’accompagnent souvent d’effets pervers, ces fonds contribuent cependant efficacement à lutter contre la pauvreté, ouvrent l’accès à l’éducation ou à la santé et réduisent la vulnérabilité, notamment face à l’aléa climatique. De plus, forts de nouvelles compétences et expériences, les migrants de retour au pays modifient les hiérarchies sociales et politiques, les valeurs traditionalistes, les comportements en matière de santé, etc.

Terres de naissance, de transit ou d’accueil : tous les pays de la planète sont concernés. Au nord comme au sud, les migrations internationales sont au coeur des enjeux politiques et des débats publics. Les chercheurs du CEPED (IRD, Université Paris Descartes, Ined) et leurs partenaires1 ont analysé leur impact sur le développement des pays d’origine des migrants. Le mythe du retour définitif Dès qu’il quitte la mère patrie, le migrant n’a qu’une idée en tête : rentrer un jour définitivement au pays, avec de meilleures conditions de vie, prouvant sa réussite sociale. Un projet qui prend rapidement la forme d’un rêve, d’un mythe, constamment repoussé au moment de la retraite, quand le projet migratoire sera réalisé, ou bien lorsque le contexte économique ou politique dans le pays de départ sera plus favorable, etc. Outre l’évolution de leur société d’origine, les chercheurs ont observé que les migrants modifient leur projet migratoire en fonction de leur vie dans le pays d’adoption : obtention d’un emploi, insertion dans le tissu social, acquisition de droits sociaux, voire de la citoyenneté, constitution d’une famille…

Ce qui conduit le migrant à redéfinir au fil du temps sa relation avec sa communauté. La personne exilée peut alors se retrouver en décalage avec les siens restés au pays du fait de son expérience acquise à l’étranger, de ses perceptions, de la distance géographique et sociale. De fait, de nombreux migrants ne réalisent jamais leur projet de retour et n’effectuent que des va-et-vient entre le pays d’origine et celui d’accueil. Cependant, s’ils veulent conserver leur place, leur légitimé, et donc la possibilité, pour eux-mêmes ou pour leurs enfants, de réintégrer un jour leur communauté, ils sont tout de même contraints de maintenir des liens de solidarité. Ils vont ainsi apporter un soutien financier, le plus souvent au bénéfice de leur famille, en matière de santé, de scolarisation ou d’aide alimentaire, etc.

L’argent des migrants : une arme contre la pauvreté Plus de 160 milliards de dollars : c’est la somme envoyée chaque année par les 200 millions de migrants dans le monde vers les pays du sud. Un montant trois fois supérieur à l’aide publique au développement. Ces transferts d’argent constituent une importante ressource pour bon nombre de pays, comme la Turquie, l’Egypte ou encore le Maroc où ils sont supérieurs aux revenus du tourisme. Mais ces financements depuis l’étranger mettent sous perfusion la société d’origine sans véritablement créer de dynamique interne. Les observateurs affirment souvent que cet argent ne contribue pas à la croissance économique et qu’il est dilapidé en dépenses somptuaires. Or, s’il est vrai qu’il n’alimente pas toujours des investissements productifs au niveau de la région ou du pays, il contribue néanmoins au développement social en améliorant le niveau de vie des individus et des familles.

Cette source de revenus permet en effet de limiter les risques de paupérisation. Elle joue le rôle d’assurance maladie, finance l’éducation des enfants, permet de se prémunir contre les aléas climatiques, etc. Par ailleurs, le pouvoir économique des migrants constitue un enjeu social, et surtout politique, important. En effet, leur réussite à l’étranger peut d’une part modifier la hiérarchie sociale traditionnelle. De plus, leur expérience migratoire et la vie à l’étranger leur permet de suivre une formation scolaire, universitaire et professionnelle et d’apprendre des valeurs telles que la démocratie, la parité hommesfemmes ou la reconnaissance des qualifications professionnelles. Cela leur permet également d’acquérir de nouveaux comportements en matière de santé, de gestion économique, etc. Enfin, les quelques migrants de retour au pays, mais aussi ceux restés à l’étranger, n’hésitent plus à s’investir dans le jeu politique à l’encontre de la tradition : remise en cause du pouvoir et du rôle politique lié à l’âge, à l’appartenance de caste, au prestige d’une lignée… Pour les pays du Sud, dont les trois quarts des migrants de la planète sont issus, les migrations internationales représentent d’importants enjeux en termes de développement. Soutien financier aux familles, transfert de compétences, défense de valeurs démocratiques, redistribution du jeu politique…malgré une certaine dépendance financière qui s’instaure, les impacts positifs sont multiples. Demeure la question de la transmission du lien social : les enfants de migrants nés dans le pays d’accueil vont-ils continuer à aider leur communauté d’origine alors qu’ils ont accès à un autre niveau de vie, de nouvelles exigences en termes de consommation, une autre nationalité, une autre culture ?

lundi 7 septembre 2009 Institut de Recherche pour le Développement, Paris (IRD)

lundi 7 septembre 2009

Issouf Maha invité à témoigner de la situation de son pays à l'Université de rentrée du Modem




Samedi 5 septembre 2009, Issouf ag MAHA - président de TCHINAGHEN - était accueilli par François BAYROU en tant qu'intervenant dans la table ronde "L'Europe et le monde en question" à l'Université de rentrée du Mouvement Démocrate.

Il est intervenu aux côtés de Marielle de SARNEZ, vice-présidente du Mouvement Démocrate, Frédéric ENCEL, directeur de recherches à l’Institut Français de Géopolitique, Antoine SFEIR, directeur des Cahiers de l’Orient et Guy VERHOFSTADT, ancien premier ministre de Belgique, président du groupe ADLE au Parlement Européen.
Visionnez la video de son intervention :


L'EUROPE ET LE MONDE EN QUESTIONS, ISSOUF AG MAHA
par mouvementdemocrate

350.000 personnes touchées par les inondations en Afrique de l’Ouest, selon OCHA


APA-Dakar (Sénégal) -06-09-09
350.000 personnes touchées par les inondations en Afrique de l’Ouest, selon OCHA
dimanche 6 septembre 2009


APA-Dakar (Sénégal) Le Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA) fait état de plusieurs cas d’inondations en Afrique de l’Ouest qui auraient touché près de 350 000 personnes, a appris APA samedi auprès de l’agence onusienne. Selon la même source, le Burkina Faso qui n’a pas connu des telles inondations depuis 90 ans semble être le pays le plus touché avec plus de 110 000 personnes déplacées, dont la plupart dans la capitale Ouagadougou.

Les autorités du Burkina ont fait état de cinq morts, tandis que le principal hôpital de l’Université a été inondé au point d’évacuer les malades.

Les Nations Unies vont déployer une équipe de sept personnes à Ouagadougou pour faire une évaluation des besoins humanitaires nécessaires, annonce la source.

La même source indique que d’autres pays d’Afrique de l’Ouest ont été également affectés par les fortes pluies abattues ces derniers jours dans la région,.

Au Niger, pays frontalier du Burkina Faso, environ 3.500 bâtiments auraient été en partie détruits, la région d’Agadès, dans le nord, ayant été durement touchée.

Les pluies torrentielles ont également tué une vingtaine de personnes au Ghana, avec sa capitale Accra parmi les zones les plus touchées, selon OCHA.

Le Bénin, la Guinée et le Sénégal ont également signalé que des dizaines de milliers de personnes dans chaque pays affrontent les inondations.

TBS/mn/APA 2009-09-06 16:43:44

Le nouveau site du doCip à redécouvrir : tout savoir sur les peuples autochtones


http://www.docip.org/
Le nouveau site du doCip à redécouvrir : tout savoir sur les peuples autochtones
dimanche 6 septembre 2009
Bienvenue au nouveau site du doCip !

Il est plus dynamique, réactif et mieux structuré. Il comporte une importante nouveauté : notre centre de documentation en ligne. Toutefois, il ne comporte pas encore tous nos documents. Il est régulièrement alimenté et, en attendant, tous les documents de l’ancien site se trouvent encore sur old.docip.org.

Le site est en train d’être finalisé et nous vous prions de nous excuser d’éventuels dysfonctionnements.

Actualités Update/Informativo 85-86

Nous avons le plaisir de vous informer que l’Update 85-86 est maintenant disponible. Dans la section "Update en ligne" se trouvent la table des matières et le lien vers le numéro complet au format PDF. Tous les numéros précédents sont disponibles ... [En savoir plus] Les interventions du Mécanisme d’experts

La plupart des interventions présentées durant la 2ème session du Mécanisme d’experts sur les droits des peuples autochtones, sont disponibles dans notre base de données en ligne. Vous y accéderez en cliquant ici ou en allant depuis notre site dans ... [En savoir plus] Incomindios : hébergement pour les délégué-e-s autochtones

Incomindios met à disposition des possibilités d’hébergement avantageuses pour les délégué-e-s autochtones durant le prochain Mécanisme d’Expert sur les droits des peuples autochtones et durant le Caucus des délégué-e-s autochtones qui le précédera ... [En savoir plus] Formulaire d’inscription pour la deuxième session du MEDPA, date limite pour l’accréditation 15 juillet 2009

Le formulaire d’inscription en ligne pour la deuxième session du Mécanisme d’experts sur les droits des peuples autochtones est maintenant disponible ici.

Veuillez noter que le dernier délai pour l’inscription est fixé au 15 juillet 2009.

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Déclaration de Anchorage

La Déclaration de Anchorage, résultat du Sommet général des peuples autochtones sur les changements climatiques, qui a eu lieu du 20 au 24 avril 2009 en Alaska, est maintenant disponible en ligne.

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Publication de l’HCDH

La publication Travailler avec le programme des Nations Unies en matière des droits de l’homme : un Manuel pour la société civile est maintenant disponible en ligne.

Pour l’instant en anglais , arabe et russe ...

Evénement parallèle pendant l’Instance permente sur les questions autochtones, 20 mai 2009

Le mercredi 20 mai 2009 aura lieu le lancement du nouveau DVD documentaire du doCip sur l’Instance permanente, en même temps que la présentation du Portail indigène.

L’événement parallèle aura lieu de 11h35 à 13h00 dans la salle de conférence ...

Le site de DOCIP !

Nucléaire : La Chine aux portes d’Areva

Stéphane Davin-07-09-09-http://www.developpementdurablelejournal.com
Nucléaire : La Chine aux portes d’Areva
lundi 7 septembre 2009

La Chine a manifesté son intérêt pour le groupe Areva. Son fonds d’investissement souverain CIC est candidat pour entrer dans le capital du groupe et pour racheter sa filiale T&D.

La Chine se montre intéressée par les activités d’Areva. Selon le quotidien Les échos, des représentants de son fonds souverain Chine Investment Corp ont pris contact avec le groupe nucléaire français en août. Leur intérêt porte sur deux investissements.

Le premier concerne la filiale d’Areva de transport et de distribution , T&D. En mai, Areva avait annoncé la mise en vente de cette filiale valorisée entre 3 et 5 Md€. Plusieurs offres ont été faites par Alstom, Schneider, Axa Private Equity. Vendredi encore on apprenait que Toshiba serait aussi sur les rangs pour le rachat de T&D. La vente de T&D s‘inscrit dans un programme de levée de fonds annoncé en juin pour un montant de 8Md€. Le groupe a en effet besoin de fortes liquidités pour financer la sortie de son ancien associé Siemens parti en janvier (2 Md€).

Mais il doit aussi faire face aux déboires de la construction d’un réacteur EPR en Finlande qui en raison d’importants retards pris sur le projet et du conflit juridique et financier qui en résulte, est en train de plomber le groupe. Areva doit aussi financer d’importants investissements.

Aussi, le groupe envisage d’ouvrir son capital à quelques partenaires stratégiques. Le groupe japonais Mitsubishi avec lequel il développe des réacteurs est sur les rangs.

7 septembre 2009, Stéphane Davin

Coordination des Forces Démocratiques pour la République : Déclaration du 05 septembre 2009

Coordination des Forces Démocratiques pour la République : Déclaration du 05 septembre 2009
lundi 7 septembre 2009

Mr Tandja Mamadou avait pris la grave décision de dissoute l’Assemblée Nationale alors qu’elle était sur le point de donner un avis défavorable à son projet de convocation de son référendum anticonstitutionnel du 4 août dernier.

L’article 48 de la Constitution du 0 août 1999 lui prescrit un délai de maximum de 90 jours pour organiser des élections législatives anticipées et mettre en place une nouvelle Assemblée. Au regard du non respect de ce délai prescrit par la Constitution, la CFDR annonçait la réhabilitation de fait de l’Assemblée nationale dissoute à partir du 24 août 2009. Subséquemment une majorité forte de 67 députés sur 113 demandait, dans une déclaration en date du 30 août 2009, la convocation d’une session extraordinaire du Parlement. Suite à cette initiative de nos députés, l’opinion a été témoin de la répression barbare qui s’est abattue sur nos militants le dimanche 30 août 2009 : répression qui s’est soldée par plusieurs dizaines de blessés. Depuis le septembre, alors que tout était prêt pour la tenue de la session, le pouvoir, en place désormais illégitime, procède à l’interpellation et au placement en garde à vue des députés de deux dernières législatures, membres du bureau de l’Assemblée Nationale, Président des groupes et des Commissions parlementaires, ainsi que de certains agents de l’administration de ladite Assemblée, sur la base des conclusions d’un rapport d’inspection commandée à dessein par Mr Tandja Mamadou.

A la date du 5 septembre 2009 30 personnalités sont ainsi interpellées et gardées dans les locaux de la police sous le fallacieux prétexte de détournement de derniers publics. En réalité sous ce prétexte Tandja Mamadou détourne les moyens de répression de l’Etat à des fins de règlement de compte politique. Avec la détention de Marou Amadou et de Alassane Karfi a Koutoukalé ainsi que celle des camarades de Dosso, l’interpellation des députés porte à ce jour à 55 le nombre de prisonniers politiques détenus dans les geôles du régime.

Par ailleurs, ajoutées aux précédentes, les interpellations débutées le 3 septembre dernier porte à 184 le nombre total des personnes arbitrairement privées de liberté, à un moment ou à un autre, depuis le déclenchement du processus du coup d’Etat de Mr Tandja Mamadou contre les institutions de la République. Ainsi pensant avoir parachevé son coup d’Etat avec son référendum du 4 août 2009, Tandja Mamadou tente de poursuivre son offensive contre l’écrasante majorité de la classe politique et de la société civile opposée à son projet d’instauration d’un régime despotique dans le pays. Bien que les méthodes utilisées soient grossières, il avait quelque chance d’abuser de l’opinion non avertie, si sa famille, contre laquelle il se garde de prendre quelle que mesure que ce soit n’était pas compromise dans des affaires de corruption, de trafic d’influence et de prise d’intérêt en violation des dispositions de l’article 41 de la Constitution du 9 août 1999.

C’est le lieu de rappeler :

L’existence de la holding Trendfield présente en Afrique uniquement en Mauritanie et au Niger. Dans ce dernier pays, cette holding a des intérêts on le sait, dans l’uranium, l’or, le fer, etc…

Les pots de vin dont bénéficient certains membres de sa famille et de son entourage très proche dans le cadre de l’attribution des titres miniers.

Le recours au trafic d’influence qui parait tellement naturel a un de ses frères qu’il confiait à un journal de la place : « c’est mon devoir de travailler pour subvenir au besoin de mes enfants ». Ainsi sous la dynastie de Tandja le travail c’est le trafic d’influence et la corruption.

Les conclusions restées sans suite de la commission d’enquête parlementaire sur l’exploitation de l’or de SAMIRA ;

La conception anticonstitutionnelle et la gestion opaque du programme spécial.

De manière générale, Tandja Mamadou donne l’absolution aux pires des escrocs pourvu qu’ils soutiennent son projet de mise en place d’une dictature dans le pays et envoie en prison sans état d’âme l’honnête citoyen qui s’y oppose. Devenu partial et notoirement injuste il a cessé le président de tous les Nigériens. Il est devenu le chef d’un clan mafieux au centre duquel se trouve sa famille qui traîne des casseroles dont il est apparemment le seul à ne pas entendre les bruits. En tout état de cause, il n’est pas étonnant que celui, qui déjà a violé son double serment coranique commette autant d’injustice en ce mois béni de ramadan.

Il es désormais établi, que cet homme qui, dans son immense hypocrisie disait, il n’y a pas si longtemps, que le Niger n’a rien d’autre a vendre que sa démocratie, constitue en grave danger pour la paix et la sécurité de notre pays. Face à cette situation, la CFDR :

Renouvelle son exigence d’un retour à l’ordre constitutionnel normal tel que définit par la Constitution du 9 août 1999 ;

Encourage les députés signataires de la demande convocation d’une session extraordinaire de l’Assemblée Nationale à poursuivre leur combat et à mener à bien leurs travaux ;

Dénonce la chasse aux sorcières, les intimidations, ainsi que les arrestations et incarcérations arbitraires opérées contre ses militants au mépris du respect des règles élémentaires de procédure judiciaire ;

Exige la libération de tous les députés ainsi que celle de tous les autres détenus politiques ;

Interpelle les forces de police et leur demande de ne pas obéir à des ordres manifestement illégaux conformément aux dispositions de l’article 13 de la Constitution du 9 août 1999 ;

Exige l’ouverture d’une enquête sur les présomptions de corruption et de trafic d’influence qui pèsent sur les membres de la famille de Tandja Mamadou, notamment sur son fils Papa Tandja et son frère Brah Tandja.

Exige l’ouverture d’une enquête sur l’attribution des titres miniers et pétroliers ;

Exige que soit donner aux conclusions de la commission d’enquête parlementaire sur SAMIRA et à celle sur l’audit de la Commission des Droits de l’Homme et des Libertés Fondamentales ;

Demande aux partenaires financiers de procéder à un audit financier du programme spécial ;

Engage le peuple nigérien à la résistance par tous les moyens qu’offre la Constitution de la 5e République ;

Demande à toutes ces militantes et militants de se tenir prêt pour répondre à ses mots d’ordre afin de défendre les acquis démocratiques.

Vive la CFDR Vive la Démocratie Vive la République Vive le Niger

Coordination des Forces Démocratiques pour la République

Fait à Niamey, le 5 Septembre 2009.

Agadez/Communiqué de presse


Communiqué de presse

Le 02 septembre 2009, une inondation a détruit plusieurs quartiers de la ville d'Agadez, causant d'innombrables dégâts matériels et physiques à la population. Plusieurs familles d'agadez et des zones environnantes vivent dans la précarité absolue, nécessitant une aide urgente d'organisations humanitaires et de personnes de bonne volonté. Un comité de crise sous le haut patronage du gouverneur d'Agadez Abba Malam Boukar a été crée par les autorités administratives pour évaluer les dégats et prendre des mesures urgentes pour la circonstance. En marge du comité de crise, un comité de l'aide et de suivie sera officialisé auprès des autorités administratives, coutumières, religieuses et des populations. Ferons partis du comité des représentants de la société civile, d'associations et ONG, des chefs de quartiers qui adhèrent à l'initiative. Il sera parrainé par le gouverneur et le sultan d'Agadez. Le comité tient à une gestion transparente et sérieuse. C'est pourquoi le comité-aide-Agadez invite tout le monde au respect des sinistrés. Tout un chacun de nous, doit prendre à coeur ce problème et doit s'incliner devant les difficultés économiques et morales que vivent ces pauvres sinistrés. Votre aide minime qu'elle soit peut être d'une grande utilité et soulagera sans doute les familles nécessiteuses. Les besoins sont énormes et s'articulent autour de la nourriture, des soins, des biens matériels, des moyens financiers... Le comité lance un appel aux éditeurs de presse nationale et internationale à diffuser largement l'émergence d'agadez. Un site web du comité-aide-Agadez a été officialisé pour la circonstance où tout un chacun de vous peut donner sa contribution et suivre au jour le jour la situation. Nous vous remercions de votre attention.

Lien du site http://comite-aide-agadez.jimdo.com/

Le comité aide et suivie d'Agadez

vendredi 4 septembre 2009

CATASTROPHE NATURELLE A AGADEZ - APPEL A LA SOLIDARITE


Collectif TCHINAGEN
CATASTROPHE NATURELLE A AGADEZ - APPEL A LA SOLIDARITE

Un malheur n’arrivant jamais seul ; après l’état de précarité lié aux sécheresses et à la désertification, la détresse née d’un conflit armé qui a détruit le tissu économique de la région d’Agadez, c’est l’eau qui vient tout ravager, laissant des familles entières sans abri, sans nourriture et sans repère.

En effet, dans la nuit du 1er au 2 septembre 2009, des pluies torrentielles se sont abattues sur la région d’Agadez. Une digue en amont de la ville a cédé et les eaux de ruissellement déversées par le massif de l’Aïr ont pénétré la ville emportant tout sur leur passage.

Le bilan est macabre. Près de 3500 maisons détruites. Des milliers de sans abri, plus de dix morts en majorité des enfants. Les familles sont hébergées à la mairie, dans le lycée, les collèges et les écoles et dorment à même le sol. Des bonnes volontés se mobilisent pour distribuer des kg de riz et de sucre mais la précarité atteint son paroxysme et la détresse des populations monte d’heure en heure.

Des centaines de familles ont tout perdu. Elles ont besoin d’abris, de nourriture, de couvertures, de médicaments...

De plus, l'eau boueuse qui stagne dans plusieurs quartiers de la ville représente d’importants risques d’épidémie : cholera, poliomyélite, paludisme...

Nos correspondants locaux vont coordonner une aide aux plus démunis sous l’impulsion des femmes qui sont très mobilisées et sauront cibler en priorité les familles les plus touchées.


Pour leur venir en aide, nous faisons appel à votre générosité.


Grâce à votre aide et à la mobilisation de nos correspondants locaux, nous pourrons soutenir des familles qui ont tout perdus, contribuer à améliorer leurs conditions de vie et les aider à sortir de la situation de détresse qu’elles subissent aujourd’hui.


Merci d'avance pour vos initiatives et votre générosité.

A titre indicatif, voici les prix des produits de base dont les familles sinistrées ont besoin :
- sac de riz de 50 kg = 50 euros
- sac de semoule de 25 kg = 30 euros
- pâtes alimentaires le carton de 10kg =12 euros
- la bouteille de gaz = 15 euros
- le carton de 25 savons = 9 euros
- l'eau en fût de 200 litres = 5 euros

Pour faire un don, envoyez un chèque à l'ordre de Tchinaghen (adresse ci-dessous)


TCHINAGHEN
Boîte n°26 - 3 passage Rauch, 75011 Paris
tchinaghen@yahoo.fr - ww.tchinaghen.org
N° Siret : 505 038 364 00012

Une vingtaine d’ex-députés arrêtés au Niger

L’Express.fr / Reuters 4-09-09
Une vingtaine d’ex-députés arrêtés au Niger
vendredi 4 septembre 2009

NIAMEY - Au moins 24 anciens députés et cadres du parlement dissous soupçonnés de corruption ont été placés en garde à vue après leur audition au commissariat central de la police de Niamey, apprend-on de sources judiciaires.

Plus de 150 autres personnes doivent être entendues dans cette affaire de corruption qui porte sur 18 milliards de francs CFA environ (27 millions d’euros).

"La police va entendre au fur et à mesure toutes les personnes impliquées dans cette affaire, qu’ils soient anciens députés ou fonctionnaires du parlement", a précisé à Reuters Amina Abdourahamane, procureur de la République près le tribunal correctionnel de Niamey.

Parmi les personnes arrêtées figurent Mohamed Bazoum, ex-député et vice-président du Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme (PNDS, chef de file de l’opposition), et Mariama Alhassane, une ancienne député, proche du président Mamadou Tandja.

"Cette action vise à décourager, à faire taire les démocrates et à les empêcher d’agir", a dit aux médias privés, Hassoumi Massaoudou, ancien député. "Quiconque a détourné, doit subir les rigueurs de la loi", a estimé pour sa part Nouhou Arzika, militant de la société civile.

Depuis mai, le Niger est plongé dans une crise politique provoquée par la décision du président Tandja d’organiser un référendum constitutionnel pour se maintenir au pouvoir au-delà de son mandat légal, le 22 décembre 2009.

La consultation, tenue le 4 août en dépit d’une décision négative de la cour constitutionnelle, a entériné une constitution qui le maintient en fonction trois ans de plus, jusqu’en 2012 et ne limite plus le nombre de mandats.

L’opposition a dénoncé "un coup d’Etat" et promis de lutter jusqu’au rétablissement de l’ordre constitutionnel.

Le président Tandja a dissous le parlement, seule institution à même de le poursuivre pour haute trahison, et promis des législatives anticipées le 20 août. Les opposants ont annoncé avoir réhabilité le parlement dissous à compter du 24 août.

Reuters, publié le 04/09/2009

jeudi 3 septembre 2009

des pluies diluviennes font au moins trois morts à Agadez


des pluies diluviennes font au moins trois morts à Agadez Trois personnes au moins sont mortes suite à des pluies diluviennes à Agadez, ville du nord du Niger en plein coeur du désert, où 3.500 habitations ont été détruites, ont indiqué mercredi les autorités locales.

"Il y a eu au moins trois morts" lors des intempéries mardi soir, a indiqué à la presse locale le secrétaire général du gouvernorat d'Agadez, Amadou Boukata.

Les victimes sont mortes noyées après avoir été emportées par de forts courants d'eau, a expliqué à l'AFP un habitant de la ville ayant requis l'anonymat, joint par téléphone.

Quelque 3.500 maisons se sont effondrées, selon les autorités municipales d'Agadez.

Plusieurs quartiers de cette cité historique ont été inondés. Les deux hôpitaux et le commissariat de police font partie des zones les plus affectées par le sinistre, a rapporté la radio privée Anfani.

Les casernes militaires ont été isolées du reste de la ville par les eaux.

Ce genre d'intempérie est très rare dans le nord désertique nigérien, où certaines localités ne sont pratiquement jamais arrosées par la pluie.

mercredi 2 septembre 2009

Météoconsult/Agadès (NER) - Altitude 498m mercredi 02 septembre

Agadès (NER) - Altitude 498m mercredi 02 septembre
Fiabilité 80 %

MATIN 29°C à 9h
Ressentie 29°C
1013 hPa vent Calme de sud-ouest

De larges éclaircies, mais évolution orageuse possible.
Possibilité d'averses
.

APRES MIDI
33°C à 15h
Ressentie 33°C
1012 hPa Vent faible de sud-ouest
5 à 10 km/h

De larges éclaircies, mais évolution orageuse possible.
Possibilité d'av
erses.

SOIREE
30°C à 21h
Ressentie 30°C
1012 hPa Vent faible de sud-ouest
5 à 10 km/h

Couverture nuageuse élevée mais assez épaisse.
Sans précipitatio
n.


NUIT 28°C à 3h
Ressentie 28°C
1013 hPa
Vent faible de sud-ouest
5 à 10 km/h

Ciel très nuageux se dégageant totalement.
Possibilité d'averses
.

Agadez inondations suite

Selon des sources joint par telephone a Agadez ,la ville reste encore coupée en deux après les pluies dilluviennes d'hier qui ont durées 8 heures de temps .L'Oued Telwa est sorti de son lit inondant au passage toutes les constructions de la compagnie de Kourou a Abalane ,rejoignant Aghazar Midarane au centre ville . Des milliers d'habitations ont étés emportées ou inondées.Pour le moment on dénombre 5 disparus ,mais ça reste un bilan provisoire..Beaucoups de personnes restent injoignable pour le moment et des dizaines de milliers d'autres sinistrés cherchent des abris ou une assistance pour le moment .

Catastrophe à Agadez


Catastrophe à Agadez

De terribles inondations suite à une grosse pluie survenue cette nuit.
Des maisons sont totalement détruites, d'autres s'effondrent...
Il n'y a pas de bilan pour le moment, on sait seulement qu'il y a eu un mort.


Posté par Anne_Simone à 10:22

mardi 1 septembre 2009

COMMUNIQUÉ DE L’ÉTAT MAJOR ET DE LA DIRECTION POLITIQUE DU MNJ


mardi 1 septembre 2009
COMMUNIQUÉ DE L’ÉTAT MAJOR ET DE LA DIRECTION POLITIQUE DU MNJ


Sur instruction des combattantes et des combattants pour la Justice, l’état Major du MNJ élargie à tous les officiers et aux responsables politiques du Mouvement s’est réuni ce jour 31 août 2009.

A l’issue des différents rapports présentés sur l’objet de la réunion par les responsables de tous les échelons du Mouvement, Mr. Aghali ALAMBO, jusque-là maintenu comme président du MNJ, est reconnu coupable d’actes d’une extrême gravité à l’endroit du Mouvement.

Outre son obsession maladive pour le sacre de la pensée unique, Mr. Aghali ALAMBO s’est coupé totalement du terrain pour s’établir à Tripoli où il reste à l’affût du moindre moyen que dégagerait la Libye dans les efforts qu’elle déploie pour aboutir à un dialogue qui mènerait vers des négociations entre le MNJ et le pouvoir nigérien en vue d’un retour à la Paix Véritable et Définitive dans notre pays : ce guet n’est mené que dans l’unique but de tout détourner à ses fins personnelles.

Depuis sa chambre d’hôtel de Tripoli, Mr. Aghali ALAMBO prend des décisions et des engagements sans jamais en référer une seule fois au Mouvement.
Du coup, il abuse de la confiance du MNJ et, mieux, il trompe les autorités libyennes dans leurs efforts pour une fin de conflit dans notre pays.

En fait, depuis son arrivée à Tripoli, Mr. Aghali ALAMBO s’est attelé au mensonge vis-à-vis des autorités libyennes et des activités de démotivation à l’égard des combattants qui, malheureusement pour lui, ne lui ont jamais prêté qu’une oreille très distraite sachant bien qu’il finira par se prendre à terme à son propre aveuglement matériel car la lutte du MNJ est un combat pour la justice sociale.

Force est de constater aujourd’hui qu’en dépit de plusieurs interpellations et de nombreux rappels à l’ordre, Mr. Aghali ALAMBO n‘a pas été (et est) incapable de se ressaisir. Pire, tous ses actes se résument de plus en plus à des manœuvres pour une reddition sans condition de notre mouvement qui pourtant garde toutes ses forces et ses moyens intacts : le dernier geste en date posé par Mr. Aghali ALAMBO a été de tenter de subtiliser les véhicules militaires du Mouvement pour les amener et les échanger contre des véhicules civils sur lesquels il aurait certainement fait main basse ! Mais, c’est sans compter sur la vigilance des combattants qui l’avaient à l’œil depuis le jour où il est apparu très porté sur l’avènement d’un régime anticonstitutionnel dans notre pays.
En effet, comme on l’a vu, des personnes parmi ses proches immédiats et à travers qui il entretient des liens très étroits avec les plus hautes autorités de Niamey, se sont, de retour de Tripoli où elles l’ont rencontré, investies pleinement dans la propagande contre l’État de Droit au Niger.
A partir de là, ne doit-on pas légitimement se poser la question de savoir pour qui travaille Mr. Aghali ALAMBO ? Le Peuple ou les autorités de Niamey ?

Au vu de ce qui précède, il s’avère Mr. Aghali ALAMBO, de par sa conduite de plus en plus trompeuse à l’endroit du MNJ et des pays qui s’investissent pour la recherche d’une solution négociée au conflit entre le MNJ et le pouvoir de Niamey, n’honore pas le Mouvement.

Aussi, combattants, officiers et responsables politiques du MNJ décident et arrêtent que Mr. Aghali ALAMBO n’est plus président du MNJ à compter de ce jour 31 août 2009.En conséquence, le MNJ informe les autorités libyennes et celles du pouvoir de Niamey que les engagements, décision ou assurances pris ou donnés par Mr. Aghali ALAMBO depuis qu’il s’est établi dans son hôtel à Tripoli n’engage que sa seule personne.

Par ailleurs, le MNJ rappelle qu’il reste attaché à l’initiative du guide de la révolution libyenne d’arriver à la Paix par la voie des négociations qui elles, ne peuvent s’enclencher sans qu’au préalable les 4 conditions suivantes ne soient remplies :
1. La levée de l’état d’urgence dans le nord,
2. La libération de toutes les personnes arrêtées en rapport avec le conflit,
3. Déclaration et mise en place d’une trêve sur la zone du conflit,
4. Ouverture formelle des négociations en terrain neutre sur la base d’un calendrier précis des rencontres.

Le MNJ rappelle, d’autre part, à tous les combattants le devoir qui leur incombe désormais d’arrêter et de remettre Aghali ALAMBO à la disposition du Mouvement pour répondre de ses actes de haute trahison.

Dans l’immédiat, un directoire composé du Chef d’état Major Général et des officiers et responsables politiques du MNJ assurent la conduite du Mouvement et ce, en attendant la désignation d’un nouveau président intègre et visionnaire.

Signé Amoumoune KALAKOUWA,
Chef d’état Major Général du Mouvement des Nigériens pour la Justice (MNJ)

Publié par La voix des Hommes libres à l'adresse 1.9.09

Targuinca : Bulletin d’information n°11 - Août 2009 - Nouvelles des populations du Nord Niger


Targuinca, vendredi 28 août 2009
Targuinca : Bulletin d’information n°11 - Août 2009 - Nouvelles des populations du Nord Niger
mardi 1er septembre 2009

Affirmant que le peuple lui demandait de rester au pouvoir après deux quinquennats successifs, Mamadou Tandja a décidé d’organiser un referendum en août 2009. Après avoir dissous le Parlement, puis la Cour constitutionnelle qui s’opposaient à toute modification de la Constitution, après s’être octroyé, le 26 juin, des « pouvoirs exceptionnels » en activant l’article 58 de la Constitution qui, lorsque « l’indépendance de la République est menacée », permet au président de gouverner par ordonnances et décrets, malgré la démission de huit ministres du principal parti qui le soutenait, malgré toutes les oppositions intérieures et extérieures au pays, Tandja a mené à bien son projet. Le referendum a eu lieu le 4 août et a plébiscité le président de 92,5% des voix.

Pour la première fois depuis l’avènement de la démocratie en 1993, les sept centrales syndicales du Niger, qui regroupent à la fois les fonctionnaires et les employés du privé, avaient appelé à une grève générale le 18 juin. Cet appel a été déclaré illégal par le gouvernement et la grève interdite.

Tandja est resté sourd aux avertissements de l’Union Interafricaine des Droits de l’Homme (UIDH), de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), du secrétaire général de l’ONU et de la Commission européenne qui a bloqué le versement d’une aide au budget de l’Etat nigérien pour protester contre la dérive autoritaire du président.

Après la proclamation des résultats du referendum, la Rencontre Africaine pour la Défense des Droits de l’Homme (RADDHO) a demandé à la CEDEAO et à l’Union africaine de sanctionner le président Tandja. « Le problème du Niger, c’est la malédiction des ressources minières qui est aussi le mal de l’Afrique », a déclaré le président du RADDHO, Alioune Tine. « Tous les pays qui détiennent des ressources minières, pétrole, uranium, etc, sont confrontés à des conflits armés, qui naissent d’un intérêt économique grandissant », a-t-il ajouté.

Le 9 août, le Front Uni pour la Sauvegarde des Acquis Démocratiques (FUSAD) a publié un communiqué appelant à la mobilisation générale contre le régime du président Tandja. Le 10 août, Marou Amadou, président du FUSAD et porte-parole du Front de Défense de la Démocratie (FDD)- regroupement de partis politiques, d’ONG et de syndicats opposés à la modification de la Constitution voulue par le président du Niger- a été arrêté. Il était accusé de « propagande régionaliste » et de « provocation à la désobéissance aux forces armées et de sécurité ». Le tribunal correctionnel de Niamey l’a aussitôt relaxé et il a été libéré le 11 août mais immédiatement enlevé par des forces de sécurité et, en dehors de tout cadre légal, à nouveau placé en garde à vue. Il est maintenant officiellement poursuivi pour « administration d’une association non autorisée » et risque un mois à un an d’emprisonnement et de 10 000 à 200 000 FCFA d’amende. Marou Amadou est incarcéré à la prison de haute sécurité de Koutoukalé, à l’ouest de Niamey. Amnesty International appelle à sa libération inconditionnelle et immédiate, car, à aucun moment, il n’a préconisé l’usage de la violence.

Samedi 22 août, à Niamey, malgré l’interdiction des autorités, une manifestation de l’opposition nigérienne s’est rassemblée devant le Parlement pour dénoncer le referendum qui autorise le président Tandja à se maintenir au pouvoir pour trois années supplémentaires. Parmi les militants interpellés par la police figure Bazoum Mohamed, vice-président du Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme.

Le 22 août également, Wada Maman, secrétaire général de l’Association Nigérienne de Lutte contre la Corruption (ANLC), membre très actif du ROTAB (« Publiez ce que vous payez au Niger ») et secrétaire général du FUSAD, a été arrêté en pleine rue. Il n’avait pas participé à la manifestation devant le Parlement. Depuis, M. Maman est détenu, sans inculpation, dans un camp de police à Niamey ; il n’a toujours pas eu accès aux services d’un avocat.

Dans le nord du Niger, en dépit des conditions posées par les rebelles en préalable à l’ouverture de négociations pour la paix, le président Tandja a reconduit pour trois mois, à partir du 27 août, l’état de « mise en garde » qui donne pleins pouvoirs à l’armée et à la police. Nous n’avons pas d’informations officielles sur les négociations entre gouvernement nigérien et rebelles. Mais le coup d’Etat constitutionnel de Mamadou Tandja ne laisse rien présager de bon pour les Touaregs… Le dernier numéro d’Aïr Info (N°101) en fait son gros titre : « Désarmement des ex-combattant. La grande désillusion ». Ces derniers mois « Les missions s’étaient succédées aux missions ; les contacts aux contacts entre la Libye et Niamey ; entre Niamey et Agadez mais au finish rien de concret, rien n’a été signé ! Un observateur qui a requis l’anonymat jette la faute aux autorités nigériennes qui n’ont rien fait et ne font rien pour tourner cette page. Pour lui, « rien n’a été concrétisé avec le Niger, il n y a aucune trace aujourd’hui que l’Etat du Niger veut finir avec cet épineux problème ! » (cf article complet en page 3 du journal).

Pour les civils, rendus exsangues par le conflit, la vie quotidienne est toujours aussi difficile. Bon nombre des habitants d’Iférouane sont rentrés chez eux, mais ils souffrent de pénurie alimentaire : la route d’Arlit à Iférouane est dangereuse et les commerçants en tirent prétexte pour vendre les denrées alimentaires encore plus cher que dans le reste du Nord Niger. L’infirmier se retrouve dans un dispensaire sans matériel ni médicaments. L’école est à nouveau ouverte, mais les élèves n’ont pas de fournitures ( cahiers, stylos,etc…). Les habitants de Gougaram n’ont pas encore tenté le retour dans leur village.

A Arlit, la coordination de la Société civile a écrit à Anne Lauvergeon, présidente du directoire d’AREVA, qui devait rencontrer ses représentants le 4 mai, en marge de la cérémonie de pose de la première pierre du gisement uranifère d’Imouraren. Mme Lauvergeon n’ayant pu se libérer pour cette entrevue, les membres de la coordination de la Société civile d’Arlit ont tenu à lui faire part de leurs préoccupations dans un courrier. Ils ont notamment demandé à AREVA de favoriser le recrutement d’une main d’œuvre locale en implantant son centre de recrutement à Arlit, et non à Niamey comme c’est le cas actuellement. La coordination de la Société civile voudrait aussi que les fonds, alloués par les filières d’AREVA au Niger pour le développement durable des communes du département où elles sont implantées, soient indexés sur le chiffre d’affaires, soient réellement débloqués et versés sur un compte spécial, en accord avec l’administration nigérienne locale. Par ailleurs, la coordination de la Société civile a aussi sollicité AREVA pour un soutien aux projets d’énergie solaire dans les zones où sont implantées les industries et pour la création d’un centre d’apprentissage et d’infrastructures sportives à Arlit. Enfin, elle a rappelé à Mme Lauvergeon les problèmes d’eau potable et de gestion des résidus de traitement de l’uranium extrait à Arlit ; ces problèmes non résolus grèvent lourdement la vie quotidienne et la santé des habitants.

En France, les élèves de CAP Employé de vente spécialisé et de Bac pro ( 3 ans) commerce du lycée E. Lemonnier, à Rouen, ont remis à Targuinca un don de 200 euros, provenant de la vente de vêtements d’occasion. Merci à eux et à leurs professeurs.

Targuinca a fait parvenir aux secouristes de Gougaram du chlorure de magnesium, de l’acerola, des huiles essentielles et une somme de 150 euros pour acheter des médicaments et régler leurs petits salaires.

Merci à ceux et celles qui ont aidé cet été les forgerons venus vendre leurs bijoux et ceux de beaucoup d’autres artisans touaregs. Leur commerce en France aide de nombreuses familles en difficulté au Niger et, dans le contexte de crise économique qui prend de l’ampleur dans notre pays, il est de plus en plus difficile de trouver des points de vente.

lundi 31 août 2009

Désarmement des ex-combattants du Niger : La grande désillusion


Dim -AÏR-INFO N° 101 du 15 au 31 Août 2009
Désarmement des ex-combattants du Niger : La grande désillusion
lundi 31 août 2009
Annoncé en grandes pompes depuis plusieurs semaines, le désarmement des ex-combattants cantonnés à Emidgra a du plomb dans l’aile. En lieu et place de l’euphorie suscitée naît la désillusion et même la colère. Qu’est-ce qui se passe ? « C’est le statuquo ! », soupire un des chefs rebelles venu à Agadez avec l’espoir de faire la paix ! Pour lui : « tous les indicateurs prouvent que rien ne bouge dans le cadre de ce désarmement ». Les missions s’étaient succédées aux missions ; les contacts aux contacts entre la Libye et Niamey ; entre Niamey et Agadez mais au finish rien de concret, rien n’a été signé ! Un observateur qui a requis l’anonymat jette la faute aux autorités nigériennes qui n’ont rien fait et ne font rien pour tourner cette page. Pour lui, « rien n’a été concrétisé avec le Niger, il n y a aucune trace aujourd’hui que l’Etat du Niger veut finir avec cet épineux problème ! ». Alhousseini, un jeune garçon qui a tout perdu lors de cette insécurité a la solution du silence complice des autorités du Niger. « Actuellement, tout ce qui les préoccupe, c’est d’organiser le scrutin référendaire, le gagner et organiser les autres élections législatives, régionales et que sais-je encore et quand ils seront bien assis, ils vont nous chasser pour que chacun regagne chez lui avec seulement la promesse de pas être inquiété ». « Tout juste ! », confirme aussi son voisin Amantcho, un autre ex-combattant au visage buriné par l’angoisse mais aussi la …peur : « On commence à perdre patience avec ce cantonnement sans queue ni tête.

Sans rien te cacher, on a peur qu’un beau jour tout se gâte ! On sera alors pris comme des rats ! ». A voir les choses de plus près, ce sont seulement les autorités régionales qui s’évertuent à mener ce travail jusqu’au bout. Mais que feront ces autorités si Niamey donne des signes d’essoufflement ? La Libye, ce pays qui a mené ce travail de médiation, attend sûrement à plus d’engagement de la part des autorités de Niamey, engagement qui tarde à se concrétiser. Et pour preuves ? De dizaines de prisonniers arrêtés dans le cadre de cette insécurité croupissent encore en prison, attendant leur libération, écartelés entre l’espoir et l’amertume. Une promesse qui se concrétise avec une déroutante lenteur.

Pour bon nombre de personnes contactées à Agadez, Il est alors grand temps que SEM Tandja Mamadou donne véritablement un coup de pouce à ce processus ! Il l’a promis aux populations d’Agadez et à tous les nigériens de faire la Paix. « Il a eu un bon score à son référendum à Agadez parce qu’il a promis la paix, la vraie PAIX ! Alors, nous aussi, on attend ! », rappelle Salif, un enseignant à Agadez. « La Libye a fait énormément de sacrifices. Elle a d’abord permis financièrement la mise en place et l’entretien du camp d’Emidgra. Alors, il faut que Niamey prenne la relève car ce sont d’abord ses enfants ! », justifie Amoumane, un jeune étudiant en vacances.

« Il n’est un secret pour personne que tous les ex-combattants qui vivent à Emidgra sont entretenus grâce aux efforts de la Libye. Moi, je trouve que le Niger doit aussi investir comme le fait la Libye », soutient l’étudiant avec une voix brisée.Quel sera le sort du site d’Emidgra si rien n’est fait à ses pensionnaires ? « Amoumane ne cache pas ses craintes. « Ils vont tous quitter et se servir de tout ce qu’ils trouvent ! Le banditisme à grande échelle en un mot ! ». Le dernier signe d’espoir et peut-être l’ultime secours à cet élan de paix résultera de la rencontre des délégués du MNJ actuellement en conclave avec les autorités du Niger à Niamey. Attendons les prochains jours, peut-être seront-ils porteurs d’espoir pour cette région alanguie.

La Paix de Tanja


La Paix de Tanja


invité : M. Abba Mallam Boukar
Vendredi, 28 Août 2009 22:38
Abba_Mallam_BoukarM. le Gouverneur, dites-nous où est-ce qu’on en est avec les négociations avec les fronts armés ?

Actuellement, nous sommes en train de recenser les combattants et leur armement avec nos partenaires notamment le pays frère qu’est la Libye. Cependant, il ne faut pas perdre de vue que ce travail demande du temps mais nous vous assurons que c’est une question de semaines.

“ On peut dire que la paix est sur les rails et nous pensons d’ici la fin de l’année renouer avec l’accalmie

générale de manière à ce que les activités touristiques qui sont la deuxième activité économique
de la région puissent mieux repartir...”, affirme Abba Mallam Boukar

D’ici quelques jours, nous pensons libérer des personnes qui seraient en liaison avec ces mouvements et nous sommes en pourparlers avec le MNJ et le FFR.

En un mot, on peut dire que la paix est sur les rails et nous pensons d’ici la fin de l’année renouer avec l’accalmie générale de manière à ce que les activités touristiques qui sont la deuxième activité économique de la région puissent mieux repartir.

Quelles sont alors les mesures immédiates pour la réinsertion de ces ex-combattants?

Ayant déjà une expérience des premières rébellions, des expériences les plus malencontreuses qui auraient dû servir d’école, le gouvernement du Niger a pris la décision de ne plus traiter ces questions comme si on n’avait jamais vécu des situations pareilles antérieurement. Rappelez-vous! Nous avons fait une cérémonie dénommée Flamme de la Paix avec la communauté internationale. Et lorsqu’on enterre les armes, on met fin à un conflit interne, il est alors hors de question que ce conflit renaisse et même s’il refait surface, ce n’est pas sous la même forme. Les mouvements actuels sont nés des problèmes d’humeur entre les anciens fronts; l’origine n’est point un mécontentement dû au fait que le gouvernement ait été un mauvais partenaire dans le traitement de cette question. Le gouvernement a bel et bien respecté les clauses en intégrant plus de 3000 ex-combattants, et accompagné la réinsertion socio-économique de ces ex-combattants. Cependant, il est utile de révéler que les partenaires au développement qui avaient pris des engagements et les pays amis n’ont pas été au rendez-vous. Les causes de la reprise de ces armes font aujourd’hui que le gouvernement ne peut plus s’engager dans des négociations. Et pour preuves, tous les anciens fronts sont là et nous sommes en contact avec eux. Ils ont dit qu’ils ont signé une paix définitive, ils ne reviennent pas làdessus. Donc cela montre qu’on n’a pas à encourager à chaque fois qu’il y a un problème de faire naître des fronts et de négocier avec eux après. C’est pourquoi il est hors de question qu’on négocie comme on l’avait fait avant. Ce qu’on peut faire par contre qui est l’option choisie par le gouvernement sous l’impulsion du Président de la République est que les jeunes acceptent de déposer les armes puisqu’il n’est pas bon de régler par la force un problème fraternel et à partir de cet instant là, le gouvernement lui accepte à travers des opinions exprimées par les populations un peu partout de vous laisser vivre en paix. Nous leur accordons le pardon, et de ne pas poursuivre en justice ceux qui parmi eux n’ont pas un dossier particulier en justice. Pour ce qui est de la réinsertion socio-économique, nous sommes soucieux de cela et nous sommes d’accord que les partenaires puissent aider à la réinsertion des jeunes. C’est qui est sûr, nous n’avons pas un programme pour recruter des personnes parce qu’elles ont repris des armes. Il y a des recrutements normaux qui se font dans toutes les administrations notamment dans l’armée, la gendarmerie et partout. Mais s’il y a des armements des matériels de guerre, il est tout à fait normal que l’État reprenne ce matériel parce qu’on ne peut pas le laisser sur le terrain. Ils ont juste droit à un dédommagement de leur matériel et à vivre en paix dans la société comme tous les nigériens.

Interview réalisée en juillet par DIM
28 août 2009
Publié le 15 août 2009
Source : Aïr Info



awinnane
J'ai envie de demander au nom de quoi cet étranger parachuté comme gouverneur d'Agadez se permet sans vergogne de déblatérer ses fantasmagories sur un problème qui le dépasse?

La région d'Agadez ne recèle t elle pas des personnalités natives qui seraient mieux interpellées par les difficultés de ce terroir que celui qui a été juste envoyé pour faire des sous, et représenter l'œil et les oreilles de Tanja?

L'ex militant de la CDS mué par la faim en défenseur de tanja n'a pas l'envergure qu'il faut pour être considéré comme une personne respectable par les populations de la région.Il ne défend pas la région, il fait la court à Mr.tanja.

Son objectif est clair il ne peut pas concevoir l'instauration d'une climat où les agadesiens seront responsables de la gestion de leur région: cela signifie qu'il rentre chez lui, lui comme plusieurs de ses compatriotes qui sous ces régimes d'assistanat viennent parasiter la région de leurs incommensurables carences et de faim matérielle.

l'aspiration à l'autogestion des populations ne peut pas sortir de la bouche de l'occupant. Le monsieur gouverneur semble atteint du même vertigo que son tuteur: on se croit important pour dicter ses volontés aux rebelles qui eux le voit tout nu. On peut par décence garder de telles inepties pour soit mais à force de se goinfrer chez les autres on ne peut s'empêcher de roter, pour montrer sa satiété. De là à prendre ses désirs pour de l'évangile il n'y a qu'un pas.
ce qui importe est que la région produise pour nourrir ces tous trous de culs, quand aux aspirations des autochtones c'est une musique qui n'inspire pas notre colon grassouillet.

La leçon des rebellions passées est qu'il ne suffit pas de bruler les armes pour faire la paix. La paix est un long processus, qu'il faut vouloir semer, entretenir et suivre patiemment et résolument, un certain esprit tenace et permanent.

comme toute cette attitude a manquée pour le Niger notre gouverneur de tanja préfère penser que l'échec est à mettre sur le dos des autres : partenaires, chefs des fronts... sauf le gouvernement qui est resté immaculé car lui permettant de continuer ses mangements tranquilles comment l'en blâmer?

Pour éviter de se trouver devant des responsabilités qu'on serait incapable d'honorer il ne faut pas signer des accords comme avant. Pire il ne faut pas négocier tout en promettant le retour de la Paix. Par ce que dans cette gestion de sous-traitance la parole des ex chefs de fronts et parole d'évangile tandis que les injustices que soulève le MNJ il ne faut pas en parler.

Il faut se gripper sur une mauvaise gestion de l'ancienne rébellion pour éluder tous les problèmes qui sont générateurs de soulèvement. On se croit en terrain conquis et on se donne le DROIT de dicter ses volontés.

Le régisseur de tanja essaie de faire référence à la pseudo fraternité oubliant que ses bidasses ont peinées deux ans et demis promettant au jour le jour l'éradication imminente de cette rébellion et jusqu'à là queue d'âne. Au lieu de reconnaitre sa défaite militaire on cherche à impressionner, en bombant la poitrine devant femmes et enfants.

Pour pousser ces jeunes à déposer les armes chez eux sans condition et à accepter ta charité de pardon après l'échec de ton armée sur le terrain, et les souffrances qu'elle a fait subir à des innocents comme ceux que tu tiens comme otages dans tes geôles, il te faudra réviser ta rhétorique.
C'est toi qui doit rendre tes armes si tu veux vivre en Paix sur nos terres.
A bon entendeur salut!
Awinnane