TESHUMAR.BE est dedié à la CULTURE du peuple touareg? de ses voisins, et du monde. Ce blog, donne un aperçu de l actualité Sahelo-Saharienne. Photo : Avec Jeremie Reichenbach lors du Tournage du film documentaire : « Les guitares de la résistance Touaregue », à la mythique montée de SALUT-HAW-HAW, dans le Tassili n’Ajjer-Djanet- Algérie. 2004. Photo de Céline Pagny-Ghemari. – à Welcome To Tassili N'ajjer.
jeudi 11 juin 2009
Elections UE 2009 : Sale temps pour les migrants
Yabiladi.com Rachid Hallaouy 08-06-09
Elections UE 2009 : Sale temps pour les migrants
mardi 9 juin 2009
Les résultats des élections européennes 2009 mettent en perspective deux enseignements majeurs. Primo, les citoyens européens ont boudé les urnes avec un taux d’abstention qui frôle 60%. Secundo, la droite européenne (PPE) renforce ses bases et ses forces au sein du Vieux continent. Du coup, cela ne va pas être sans conséquence sur le plan des politiques migratoires dans le sens Nord / Sud. Plus qu’un tour de vis, la politique aux frontières pourrait encore se durcir, comme celle liée aux critères d’éligibilité pour l’obtention des visas.
Et ce n’est pas le vote « Ecolo » (3ème puissance politique au Parlement UE) qui suffira pour inverser la tendance. Portée par la vague « verte », cette formation politique, composée de citoyens soucieux de l’environnement et majoritairement de sensibilité de gauche, ne possèderont pas suffisamment de…pouvoir pour se faire entendre à l’assemblée parlementaire européenne.
De plus, ils ont été élus pour porter un message clair, celui de faire pression sur toutes les politiques publiques destinées à faire de la protection de l’environnement une priorité…européenne.
Il y a donc peu de décideurs politiques légitimes et forts pour tenir tête aux orientations européennes en matière de circulation des flux migratoires. Y compris pour la migration dite économique et la politique des quotas.
Cette configuration laisse entrevoir une continuité, voire un durcissement, des politiques européennes. Mais également sur le plan intérieur. Que ce soit en France ou en Italie (plébiscite de Silvio Berlusconi), la donne ne va pas changer.
Alors que les effets directs de la crise économique donnent lieu au retour des « vieilles » pratiques (et propos) sur fond de xénophobie, de racisme et d’intolérance, la nouvelle carte politique devrait renforcer les promoteurs de ces discours. Des « promoteurs » qui ont su braconner sur les terres de l’extrême droite pillant sa base électorale, et maquillant le fond de la politique des partis nationalistes. Pis. Ils ont réussi à faire passer l’idée auprès des opinions publiques que grâce à eux et à leurs actions, l’extrême droite a été neutralisée.
Si les mouvements d’extrême droite ont du mal à être visible et à se faire entendre, il n’en reste pas moins que les politiques européennes s’attachent à se faire l’écho de la volonté politique de ces « extrêmes » d’assainir le paysage des pays membres.
Pour preuve, le vent en poupe de la droite européenne…
Rachid Hallaouy
De la tentation du chaos au sursaut patriotique : Éléments de réflexion pour une gouvernance apaisée et constructive au Niger
Abdoulahi ATTAYOUB - Temoust Lyon -
(France) 11-06-09
Si le changement de Constitution ne devait servir qu’à contourner l’impossibilité pour le chef de l’État de prolonger son mandat, cela serait dommageable pour le processus démocratique. En revanche, s’il s’agissait de proposer une nouvelle Constitution qui tienne compte des insuffisances constatées dans le fonctionnement des institutions et qui se rapproche plus des aspirations réelles de l’ensemble du peuple nigérien, alors le débat aurait sa raison d’être et le président actuel aurait le mérite de le proposer.
Et si la VIème République était la bonne !!!!
Le tollé suscité par la volonté du président de changer la Constitution a l’allure d’un sursaut national destiné à indiquer au chef de l’État la ligne jaune, cette ligne qu’il ne pourrait franchir sans prendre le risque de déstabiliser le pays. Cependant, l’avalanche de réactions et de prises de position paraît surprenante de la part d’une classe politique qui brille par son silence et sa démission du débat politique depuis plusieurs années. Comme si la démocratie était pour cette dernière réduite aux élections et à l’alternance des différents clans au pouvoir…
Au-delà du débat en cours, il faudrait rappeler le contexte dans lequel l’actuelle Constitution a été rédigée et proposée au peuple. En effet, suite à l’assassinat du président Baré, l’ensemble de la classe politique avait fait voter le peuple en faveur d’une Constitution qui permettait de protéger les auteurs de ce crime et leurs complices. Ce qui a largement contribué à discréditer la classe politique nigérienne et à affaiblir le processus démocratique. Ce consensus de nos dirigeants pour constitutionnaliser l’impunité a été un acte lourd de conséquences qui disqualifie encore aujourd’hui l’opposition quand elle crie à l’atteinte aux valeurs démocratiques. Il y a là un problème de cohérence et de morale politique qui rendent peu crédibles les appels de l’opposition, quelle que soit par ailleurs leur justesse. Dans un pays comme le Niger, la pratique politique, plus qu’ailleurs encore, a une dimension pédagogique essentielle à l’enracinement de l’esprit démocratique dans la société.
Le président Tanja a devant lui une occasion de marquer positivement l’Histoire du pays et de mettre réellement celui-ci sur les rails du développement. Cette nouvelle initiative pourrait donner l’occasion au Niger de sortir définitivement du cycle de violence et d’instabilité. Pour cela, il semble impératif que les choses soient prises dans un ordre logique et porteur d’avenir.
Aucun président n’a encore eu l’audace ou l’opportunité de déconstruire le schéma hérité de l’administration coloniale pour offrir au peuple nigérien la possibilité de se penser et de se donner des institutions authentiques à travers un pacte national et républicain basé sur la prise en compte de sa diversité et de ses réalités socioculturelles. Pour lancer cette refondation de notre pacte national, il faudrait réaffirmer les liens qui unissent les différentes communautés nationales et l’impérieuse nécessité d’une intelligente coexistence, dans un cadre garantissant à chacune d’elles son épanouissement et son développement. Aujourd’hui, nous savons que tel n’est pas le cas. De manière sournoise et « naturelle », comme diraient certains, l’hégémonie culturelle de certaines communautés menace la survie d’autres. Avec la complicité, peut être aussi « naturelle », de l’État. L’État se doit non seulement de reconnaître notre diversité, mais aussi et surtout de la protéger par des règles appropriées. Rien ne peut être laissé au hasard dans ce domaine, sinon cela pourrait conduire inévitablement à l’injustice, à des frustrations et, finalement, à la violence.
C’est pour cette raison qu’un changement de Constitution pourrait être l’occasion pour l’actuel président de proposer un véritable pacte national partagé par l’ensemble des Nigériens, car fruit de leur propre volonté politique. Il permettrait de stabiliser de manière indiscutable et donc durable ce qui fait le socle de la nation. Assuré de cette stabilité, le pays serait mieux armé pour faire face aux défis du développement et connaître une réelle vie démocratique. Il n’est pas normal que les moyens de l’État soient utilisés pour continuer à stigmatiser ceux qui rappellent les dysfonctionnements et les déséquilibres qui existent au sein des institutions. Certaines pratiques discriminatoires de l’État sont bien plus subversives et plus dangereuses pour l’unité nationale que les rébellions et autres formes de contestation du système.
En prenant comme exemple la place de la communauté touarègue dans le système politique et dans les rouages de l’État, on peut aisément se rendre compte des injustices qui minent le pays et menacent sa cohésion nationale. En effet, malgré l’importance démographique de cette communauté, (un Nigérien sur cinq est touareg), et le fait qu’elle couvre pratiquement tout le territoire national, elle reste encore à la marge de la décision politique et son poids dans la vie du pays demeure insignifiant. Il suffit d’observer la composition de la haute administration, de l’armée, du corps diplomatique... On peut également s’étonner du fait que très peu de jeunes Touaregs bénéficient de bourses pour poursuivre des études supérieures.
La place du Tamasheq dans les médias publics reste ridiculement insignifiante, alors qu’il s’agit là d’un moyen efficace de renvoyer aux citoyens une image de leur pays qui leur ressemble. Dans le même ordre d’idées, il est révélateur de l’état d’esprit de nos dirigeants de voir la place qu’ils font aux Tifinagh dans la définition de notre identité nationale. Il est, en effet, curieux que personne au Niger ne se pose la question de la valorisation de cet alphabet alors que nous sommes en quête de symboles pour nous construire une conscience et une fierté collectives. Serait-il plus patriotique de partager l’uranium que les Tifinagh ?
Une nouvelle Constitution ne pourrait se justifier que si le président de la République prenait de la hauteur et proposait au pays un projet dont les ambitions dépassent les motivations qu’on lui prête aujourd’hui. Ce projet doit faire la synthèse des aspirations du peuple en s’appuyant sur les expériences qui peuvent déjà être tirées du processus démocratique depuis la Conférence nationale. Il appartiendra au Comité chargé de rédiger les textes de n’oublier aucune dimension, car la loi fondamentale ne devrait être qu’une traduction de la volonté du peuple qui se l’attribue. Il faudrait que ce Comité dispose de la marge de manœuvre nécessaire pour transgresser certains tabous et proposer un texte susceptible de projeter le pays dans un avenir institutionnel moins verrouillé et plus conforme aux réalités nationales.
Abdoulahi ATTAYOUB Temoust Lyon (France)
Afrique : L’élevage de chameaux, peut-être une solution
jk/he/db/ail IRIN 05-06-09
Afrique
mardi 9 juin 2009
JOHANNESBOURG, 5 juin 2009 (IRIN) - L’élevage de chameaux pourrait être une option pour quelque 20 à 35 millions de personnes vivant dans des zones semi-arides d’Afrique, et qui seront bientôt dans l’incapacité de cultiver leurs terres en raison du changement climatique, a dit le co-auteur d’une nouvelle étude.
D’ici 2050, la hausse des températures et la raréfaction des précipitations dans une zone couvrant de 500 000 à un million de kilomètres carrés de terre à faible rendement – soit environ la superficie de l’Egypte – rendra l’agriculture quasi impossible, a averti Philip Thornton, co-auteur du rapport, qui travaille comme scientifique au sein de l’International Livestock Research Institute (ILRI), basé à Nairobi, capitale du Kenya.
L’étude, intitulée Croppers to livestock keepers : livelihood transitions to 2050 in Africa due to climate change, a été publiée dans une édition spéciale de la revue Environmental Science and Policy, afin que la parution coïncide avec la conférence des Nations Unies sur le changement climatique, qui s’est déroulée cette semaine à Bonn, en Allemagne. Cette conférence est la seconde organisée dans la perspective de la conférence de décembre, qui se tiendra à Copenhague, au Danemark, afin d’envisager l’adoption d’un accord mondial visant à limiter les émissions de gaz à effet de serre.
Les deux auteurs suggèrent que repenser et planifier dès aujourd’hui les systèmes agriculturaux qui seront nécessaires dans quelques décennies, en renforçant par exemple l’élevage des espèces les plus résistantes – les chèvres, les ânes, les chameaux et certaines espèces de bétail – pourrait permettre aux agriculteurs de disposer d’une source de revenus alternative.
M. Thornton a expliqué à IRIN que les communautés touchées pourraient suivre les pas des communautés pastorales qui, depuis plusieurs générations, s’adaptent à la variabilité climatique. Environ 10 pour cent de la population d’Afrique sub-saharienne - soit quelque 72 millions de personnes - vivent dans des parcours naturels.
« On observe actuellement un décalage entre le type d’informations localisées sur l’impact du changement climatique dont nous avons besoin de toute urgence, et les informations qui peuvent objectivement être obtenues » La tribu Samburu, dans le nord du Kenya, traditionnellement composée d’éleveurs, s’est initiée à l’élevage de chameaux au cours des deux ou trois dernières décennies, car la sécheresse avait réduit les pâturages, provoquant des maladies dans les troupeaux et des vols de bétail par d’autres groupes, alors que les tribus voisines, qui élevaient des chameaux, s’en sortaient mieux.
« Toute augmentation des troupeaux doit être gérée de façon durable ; notre étude révèle cependant que dans de nombreuses régions d’Afrique, au cours des prochaines décennies, la vulnérabilité aux variations climatiques, conjuguée à la demande de produits animaux sur le marché, incitera de nombreuses communautés d’agriculteurs à compléter leur activité agricole par de l’élevage. C’est pourquoi nous devons d’ores et déjà nous préparer à cette perspective inexorable », a déclaré Carlos Seré, Directeur général de l’ILRI.
Les auteurs ont axé leur analyse sur les régions arides et semi-arides de l’ouest, de l’est et du sud de l’Afrique, où le manque de précipitations génère régulièrement de mauvaise récoltes, environ une saison de croissance sur six, voire moins.
Selon diverses projections météorologiques, la durée de la saison de croissance fiable sur les terres concernées devrait passer en-deçà de 90 jours, ce qui rend impossible la culture du maïs – l’aliment de base sur la plupart du continent africain – et dans certaines régions, même les « céréales résistantes à la sécheresse, telles que le millet » devraient être difficiles à cultiver.
L’élevage, en tant que solution à ce problème, n’est pas une idée nouvelle. Selon M. Thornton, l’étude avait pour finalité d’exploiter les prévisions relatives au changement climatique afin de mettre en lumière les zones spécifiques d’Afrique où il serait judicieux de promouvoir l’élevage sur les petites exploitations et d’aider les agriculteurs à gérer les risques inhérents à de telles activités.
Cependant, « on observe actuellement un décalage entre le type d’informations localisées sur l’impact du changement climatique dont nous avons besoin de toute urgence, et les informations qui peuvent objectivement être obtenues », a-t-il ajouté.
A titre d’exemple, si la hausse significative future des températures fait consensus, les modèles climatiques ne s’accordent pourtant pas toujours sur les variations du schéma des précipitations et le volume de ces précipitations dans certaines régions d’Afrique.
D’après M. Thornton, des études plus approfondies seront nécessaires pour faciliter la mise en œuvre de programmes visant à aider les habitants de ces régions.
jk/he/db/ail
Mali : un officier malien tué à Tombouctou, l’assassinat attribué à Al-Qaïda
KidalInfo /AFP
(Serge Daniel) - 11/06/2009
BAMAKO, 11 juin 2009 (AFP) - Un officier malien ayant participé à l’arrestation d’islamistes dans le nord du Mali a été assassiné mercredi à Tombouctou (nord) par des hommes supposés appartenir à la branche maghrébine d’Al-Qaïda, a-t-on appris jeudi auprès de sa famille et de source sécuritaire. "Un véhicule s’est garé mercredi soir devant notre maison (à Tombouctou). Deux hommes armés sont descendus, deux autres sont restés à bord du véhicule. Ceux qui sont descendus sont rentrés dans notre maison", a raconté à l’AFP un membre de la famille du lieutenant-colonel Lamana Ould Bou, joint par téléphone. "Le lieutenant-colonel était assis au salon et un des hommes armés a dit à l’autre : +c’est lui, c’est lui+, en (le) pointant du doigt. C’est comme ça qu’ils ont tiré trois balles sur le lieutenant-colonel", qui était un agent des services de renseignement maliens, a-t-il ajouté. L’armée malienne a immédiatement poursuivi les hommes armés à l’origine de cet assassinat, a indiqué à l’AFP une source sécuritaire. "Nous soupçonnons très fortement Al-Qaïda d’être l’auteur de l’assassinat mercredi d’un officier de l’armée malienne à Tombouctou", a affirmé une source sécuritaire à Tombouctou jointe par l’AFP. "Nous savons que pour avoir participé à l’arrestation dans le nord du Mali de plusieurs islamistes armés, il était dans le collimateur", a précisé à l’AFP une autre source.
serge daniel /mrb/lbx/jhd
mercredi 10 juin 2009
Issikta/culture vous présente Bambino la star du blues Ouest-Africain.
Issikta/culture vous présente Bambino la star du blues Ouest-Africain.
Bambino - Tenere promo
Bambino toufouk
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Bambino toufouk
Niger : Ban Ki-moon appelle à résoudre les différends pacifiquement
Centre d’actualités de l’ONU 09-06-09
Niger : Ban Ki-moon appelle à résoudre les différends pacifiquement
mercredi 10 juin 2009
Le Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, est préoccupé par la tension politique exacerbée au Niger après la décision du Président de dissoudre le Parlement et appelle toutes les parties à résoudre pacifiquement leurs différends.
« Ces développements interviennent à un moment où le Niger a fait des progrès significatifs pour résoudre le conflit touareg et pour consolider le progrès démocratique et économique », a souligné la porte-parole de M. Ban dans une déclaration.
M. Ban « appelle toutes les parties à agir dans le plein respect de la Constitution du pays et à éviter toute action qui saperait les gains démocratiques du Niger, ainsi que la stabilité politique du pays ». Il salue « les récentes initiatives lancées par les dirigeants régionaux et appelle les parties prenantes du Niger à coopérer pleinement à ces initiatives pour résoudre les problèmes actuels pacifiquement. »
ça y'est notre mugabé-nigerien s'est fait coudre par "ses tailleurs" son nouveau boubou constitutionnel!!
trouvez les sept points communs entre les deux dictateurs.
=
Libération-Niger 09-06-09
Niger : Remise officielle de la nouvelle constitution au Président de la République
mercredi 10 juin 2009
09 juin 2009- Le comité créé le 05 juin dernier pour élaborer l’avant projet de la Constitution de la sixième République du Niger a remis, aujourd’hui, officiellement le texte au Président de la République Tandja Mamadou. C’était en présence de l’ensemble des membres du Gouvernement.
Afrique : La Chine en Afrique - De l’exploitation Sud-Sud ?
AllAfrica / Servaas van den Bosch Inter Press Service (Joannesburg) 08-06-09
mercredi 10 juin 2009
C’est un samedi, autour de 17 heures, que le charpentier Thomas Haimbodi arrête le travail. Il attend le camion qui le prendra avec ses collègues du site de construction - l’immeuble du nouveau ministère des Affaires domaniales et de Réinstallation à Windhoek - à Katutura, la banlieue de Windhoek, la capitale namibienne.
"Je travaille neuf heures par jour, sept jours par semaine", déclare Haimbodi. "Ce n’est pas nous tous qui le faisons, mais j’ai besoin des heures supplémentaires". Ses patrons chinois encouragent les heures infernales. "Il offre un accord informel qui dépasse un peu le salaire normal". "Normal", dans le cas de Haimbodi, s’élève à environ 10 dollars par jour.
La plupart gagnent beaucoup moins que cela, mais les 40 pour cent de chômage, ahurissants, de la Namibie font qu’il est difficile de refuser toute sorte de travail.
’China Nanjing International’, l’employeur de Haimbodi, est fier de fournir "une Construction de qualité pour le développement national", selon un grand panneau publicitaire sur le site.
Pourtant, les entreprises de construction locales namibiennes ont traîné Nanjing devant le tribunal au sujet des 8,7 millions de dollars d’appel d’offres du gouvernement qui, selon eux, a été injustement accordé - toutefois sans résultat.
"Les entreprises d’Etat chinoises (SOE) ont réduit les entreprises locales parce qu’elles méprisent la réglementation du travail", affirme Herbert Jauch de l’Institut namibien des ressources et de recherche sur le travail (LaRRI). Il est co-éditeur d’une étude à paraître bientôt sur les investissements chinois en Afrique et leurs impacts sur les conditions de travail.
Les effets secondaires de la politique de "Regarder vers l’Est", que beaucoup de pays africains ont adoptée, sont alarmants, révèle l’étude.
Dix pays subsahariens ont participé à l’étude menée par le Réseau africain de recherche sur le travail (ALRN). "Dans l’étude de cas de la Namibie, nous avons constaté que, en 2008, la plupart des entreprises de construction chinoises payaient environ 35 cents US par heure pour les ouvriers alors que le salaire minimum national pour l’industrie s’élevait à un dollar".
Selon Jauch, jusqu’à 70 pour cent des grands projets de construction dans le pays sont détenus par les entreprises chinoises. "Elles n’ont pas souvent les documents de travail nécessaires, tels que les certificats d’équité en emploi, mais bénéficient pourtant des appels d’offres de valeur".
Les chercheurs africains déplorent les pertes d’emplois qui découlent de l’emploi de grands nombres de travailleurs chinois sur des projets de construction sur le continent, ainsi que la concurrence des produits d’importation bon marché dans "les boutiques chinoises" au niveau local.
Ces chercheurs écrivent que "la Chine a attaché de l’importance aux prestations politiques et économiques et s’est décrite comme un partenaire économique attirant et un ami politique".
"Pour les gouvernements africains, cela constituait une alternative au ’Consensus de Washington’ et a été appelé le ’Consensus de Beijing’, c’est-à-dire, appuyer sans interférence dans les affaires internes".
Les investissements chinois en Afrique sont concentrés dans l’énergie, l’exploitation minière, la transformation, la construction, les secteurs du détail et des finances, indique l’étude. Les principaux pays visés sont l’Afrique du Sud, l’Egypte, le Nigeria et le Ghana.
La Chine est le troisième plus grand partenaire commercial du continent, après les Etats-Unis et la France. Pourtant, l’Afrique représente seulement trois pour cent de l’investissement étranger direct de la Chine.
Sur le terrain, les investissements chinois entraînent des problèmes.
"Il existe un type de pratiques déloyales de travail, non-conformité avec les réglementations locales, violation des conventions internationales, violation des pratiques bancaires et des réglementations des devises étrangères, des salaires bas et une absence totale de contrats et de profits", déclare Jauch à IPS.
La Chine offre aux gouvernements des incitations attractives pour qu’ils ouvrent leurs portes aux investissements. La Namibie, par exemple, a un volume commercial de 400 millions de dollars avec la Chine, mais au-dessus de cela, le président chinois, Hu Jintao, a étendu un prêt concessionnel de 100 millions de dollars à ce pays, ainsi qu’une ligne de crédit de 72 millions de dollars.
Contre une telle aide au développement, affirme Jauch, le gouvernement chinois obtient un accès facile aux marchés africains - quelque chose dont elle a plus que jamais besoin maintenant.
"La situation du chômage en Chine, exacerbée par la baisse du crédit, entraîne l’envoi, par le gouvernement, de grands nombres de ses travailleurs à l’étranger", explique Jauch. "Ces ouvriers gagnent souvent plus que leurs homologues africains".
L’étude de cas de la Namibie mentionne des rumeurs persistantes selon lesquelles des prisonniers chinois seraient en train d’être transférés pour travailler sur des projets en Afrique.
Un propriétaire d’une entreprise de construction, parlant le Oshiwambo, confirme cela à IPS. "Nous passons un temps difficile pour obtenir du gouvernement des emplois, alors que le navire chinois décharge des conteneurs de prisonniers pour travailler sur des projets publics".
Sur le site de construction de Haimbodi, à Windhoek, il y a 15 contremaîtres, tous des Chinois. "La communication est un grand problème", se plaint-il. "C’est un mélange de mauvais anglais et des gestes de la main. Bien sûr, quand ils nous insultent dans leur propre langue, nous comprenons le message".
Haimbodi et ses collègues se plaignent des bas salaires, du fiasco syndical, des relations de travail tendues et du manque de vêtements de protection. "Regardez leurs pieds". Haimbodi indique du doigt ses collègues travailleurs : "Ils portent des sandales ouvertes".
Hou Xue Cheng possède une boutique à ’China Town’ (Ville de Chine) dans la zone industrielle de Windhoek, où il vend des légumes de sa ferme située en dehors de Windhoek. Selon lui, ces 20 ouvriers namibiens ou presque gagnent environ 50 dollars par mois. "Ce n’est pas un problème, ils sont contents", insiste-t-il.
La Namibie n’a pas un salaire minimum légiféré.
Hou ne donne pas de contrats. "Les ouvriers volent souvent et c’est un grand problème. J’ai dû recruter des agents de sécurité. Si les gens ont des contrats, ils initieront un procès au commissaire du travail. Je ne veux pas cela. Si vous volez, vous êtes viré. C’est aussi simple que cela".
En dehors des légumes, la boutique de Hou vend tout, des produits de cheveux à l’alcool, tous étiquetés en Cantonais et soigneusement entassés dans des rangées de casiers.
Ce propriétaire d’entreprise constate également que les Namibiens ne sont pas très productifs. "Ils partent tôt le week-end, mais nous restons ici jusqu’à 20 heures, sept jours par semaine. C’est nécessaire parce que les gens travaillent pendant la semaine et veulent faire les emplettes le week-end".
Jauch réfute cette déclaration au sujet de la productivité : "Une étude de 2007 de la Banque mondiale montre que les travailleurs namibiens obtiennent de bons résultats en Afrique subsaharienne.
C’est "contradictoire", à la lumière des négociations embarrassantes pour un accord de partenariat économique (APE) avec l’Union européenne, de dire que les produits et services chinois ont un accès virtuel illimité aux marchés africains, estime Jauch.
"Ce qui se vend comme commerce Sud-Sud, ce sont en fait des pratiques hautement exploiteuses. Les Chinois ont une chance de jouer le jeu en leur propre faveur".
Servaas van den Bosch
"La Françafrique : la tirelire des hommes politiques français"
mercredi 10 juin 2009
La mort d’Omar Bongo, un des derniers représentants de la françafrique, marque-t-elle la fin de cette ère ?
- La disparition d’Omar Bongo ne va pas sceller la fin de la Françafrique d’un coup de baguette magique. Mais elle marque sans doute le début de la fin, car le président gabonais était un des principaux piliers du système, son père spirituel même. Son décès va donc porter un coup sévère aux échanges entre la métropole et ses anciennes colonies d’Afrique, basées sur le "donnant-donnant", la répartition de la manne pétrolière entre les responsables français et le clan au pouvoir à Libreville. Mais il reste encore d’autres chefs d’Etat symbolisant la Françafrique : Paul Biya au Cameroun ou Denis Sassou-Nguesso au Congo-Brazaville, par exemple. La mort de la Françafrique serait plus facile à décréter depuis Paris. C’est ce qu’on avait d’ailleurs cru comprendre lors de la campagne électorale de Nicolas Sarkozy, en 2007. Mais une fois élu, le premier à venir le féliciter était Omar Bongo et le chef d’Etat français lui a rendu une visite de courtoisie en retour, en gage de fidélité. Jean-Marie Bockel, secrétaire d’État chargé de la Coopération et la Francophonie s’est d’ailleurs fait limoger sur insistance de Bongo : le Mulhousien avait un peu trop pris à la lettre les promesses de campagne de Nicolas Sarkozy. La Françafrique reste donc aujourd’hui une espèce de tirelire dans laquelle les hommes politiques français peuvent venir puiser lorsqu’ils sont en pleine traversée du désert ou nourrissent des ambitions électorales élevées.
La majorité de la classe politique française a salué Omar Bongo, faisant parfois fi des problèmes de démocratie ou des dérives du président défunt. La France essaye-t-elle de protéger ses intérêts économiques, politiques ? Quels intérêts se cachent derrière ?
- La première réaction à un décès reste toujours d’envoyer un message de gratitude. C’est de la politesse élémentaire. D’autant qu’on est ici en pleine diplomatie, avec des intérêts stratégiques et économiques à préserver. La France a de gros intérêts au Gabon : elle y entretient une base militaire et Total y exploite du pétrole. Tout cela est présent derrière les condoléances. Même Barack Obama s’est dit attristé de la disparition de Bongo alors que tous les comptes américains de l’ancien chef d’Etat gabonais à la Citybank à New-york ont été saisis il y a quelques années dans le cadre d’une enquête anti-blanchiment. Il n’est pas anodin de voir que les principales critiques émanent de Valéry Giscard d’Estaing, ou de personnalités politiques comme Noël Mamère et Eva Joly. Le premier n’est plus au pouvoir et les autres sont dans l’opposition. On est toujours pour la fin de la Françafrique quand on est dans l’opposition. Une fois au pouvoir, tout change, l’exemple de la volte-face de Nicolas Sarkozy à peine élu le montre bien. C’est de notoriété publique : Bongo a toujours financé les partis politiques, de gauche comme de droite, pour avoir la paix. Le Gabon est une des pompes à finance de la politique française. Cela permettait à Omar Bongo de continuer ses activités au Gabon sans être gêné et même soutenu par le pouvoir français.
La fin du règne d’Omar Bongo laisse-telle une chance au Gabon de sortir de la crise sociale et d’avoir une plus grande expression de l’opposition ?
- Actuellement il y a une lutte entre son fils et sa fille pour savoir qui lui succèdera. Une chose est pratiquement sûre : ce sera quelqu’un de la famille. Une autre certitude : ils ne pourront pas rester 40 ans au pouvoir comme leur père. Ils n’ont absolument pas la même envergure politique que lui. Ils ne connaissent pas aussi bien le système, ni les arcanes du métier. J’imagine très mal le successeur d’Omar Bongo injecter de la démocratie dans le pays. Les enfants n’ont pas l’habileté politique de leur père. La véritable inquiétude se situe à moyen et à long terme. Celle de voir tomber le pays dans le chaos, à l’image de la Côte-d’Ivoire. Omar Bongo maintenait une certaine paix civile avec ses méthodes contestables mais au fond efficaces. Il a toujours acheté ses opposants quand ils devenaient trop gênants, allant même jusqu’à les intégrer au gouvernement. Ses enfants ne sauront vraisemblablement pas agir de la sorte. Et il est alors fort probable qu’il y ait une vraie déflagration au Gabon et que différents clans, à terme, s’opposent durement. Le Quai d’Orsay est d’ailleurs en alerte depuis l’annonce de la maladie de Bongo. Il est tout à fait possible que la base militaire française au Gabon serve à maintenir l’ordre à un moment ou à un autre. Paris reste très attentif au danger maintenant que "papa" Bongo n’est plus.
Interview d’Olivier Toscer par Beril Balkan
La question des irradiés du Sahara bloque le dossier nucléaire entre Alger et Paris
sonia lyes Tsa-Algérie 09-06-09
La question des irradiés du Sahara bloque le dossier nucléaire entre Alger et Paris
mercredi 10 juin 2009
INFO tsa-algerie.com. Les discussions entre l’Algérie et la France sur le dossier du nucléaire civil sont actuellement bloquées, a-t-on appris de source proche du gouvernement français. Les Algériens conditionnent la reprise des discussions sur ce dossier stratégique au règlement définitif de la question des victimes des essais nucléaires français dans le Sahara algérien. « Les Algériens ont mis la question sur la table des négociations. Les discussions sont bloquées en attendant le règlement de ce dossier », affirme notre source.
A la demande de l’Elysée, le gouvernement français devrait accélérer dans les prochaines semaines la mise en place des procédures d’indemnisation des victimes algériennes des essais nucléaires effectués dans le Sahara. Un projet de loi sur l’indemnisation des victimes de ces tests a été présenté en Conseil des ministres le 27 mai dernier par le ministre français de la Défense, Hervé Morin. Le texte pourrait être débattu au parlement en juillet pour une entrée en vigueur avant la fin de l’année. « Il n’y aucun doute que les victimes algériennes seront indemnisées », affirme notre source.
L’accord sur le nucléaire civil entre l’Algérie et la France a été signé le 21 juin 2008, lors de la visite à Alger du Premier ministre français François Fillon. Depuis, les deux pays travaillent pour définir un cadre à cette coopération. Les Algériens veulent notamment se doter de centrales nucléaires pour préparer l’après-pétrole. Les Français, en échange d’une assistance dans ce domaine où ils possèdent un vrai savoir-faire, veulent notamment obtenir un accord particulier sur le gaz pour garantir leurs approvisionnements et leur sécurité énergétique. En 2007, une alliance entre Sonatrach et Gaz de France avait été évoquée. Mais cette piste n’avait pas séduit les Algériens. D’autres formules pourraient arranger les deux parties.
Mais, sur ce dossier, les Français sont sérieusement concurrencés par plusieurs autres pays. Les Etats-Unis, la Russie, la Chine ou encore l’Argentine souhaitent également faire des propositions aux Algériens sur le nucléaire civil.
L’Algérie la plus armée du Maghreb
Mourad, www.algerie-dz.com 09-06-09
L’Algérie la plus armée du Maghreb
mercredi 10 juin 2009
L’Algérie est considérée comme le pays le plus armé du Maghreb avec des dépenses d’armement de plus de 5 milliards de dollars en 2008.
L’Algérie importe des armes. D’après les dernières statistiques publiées, hier, par le Sipri (Institut international de recherche pour la paix de Stockholm), les dépenses d’achat d’armements globales de l’Algérie ont atteint, en 2008, un montant record de 5,2 milliards de dollars. Dans son rapport annuel 2009 des tendances en matière d’armements et de sécurité internationale, le Sipri précise que les dépenses ont enregistré la plus forte hausse de ces dix dernières années et sont en hausse de 18% par rapport à l’année 2007. L’Algérie est, note le Sipri, parmi les pays qui ont fortement contribué à l’accroissement des dépenses militaires mondiales, atteignant le montant record de 1.464 milliards de dollars, avec une augmentation de 45% sur 10 ans. Par rapport à l’année 2007, ces dépenses ont fait un bond de 4%. « L’Algérie, avec ses grandes réserves de pétrole et de gaz, est une puissance régionale en Afrique du Nord. Elle a développé son influence politique en devenant le principal allié des Etats-Unis dans la guerre mondiale contre le terrorisme », relève-t-on du le rapport du Sipri.
Dans cette optique, la menace terroriste que représente l’activité du GSPC, devenu Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) et le climat géopolitique sont, selon le Sipri, les deux facteurs qui ont incité l’Armée nationale populaire (ANP) à toujours acheter plus d’armements. Les Etats-Unis, leader mondial Les Etats-Unis se sont adjugé de loin la plus forte part du total. En effet, l’accroissement le plus important (+58%) a été constaté aux Etats-Unis, avec une hausse de 219 milliards de dollars sur dix ans. La Chine et la Russie ont triplé en dix ans leurs budgets militaires annuels, les portant respectivement à 42 et 24 milliards de dollars. « D’autre part, les guerres d’Irak et d’Afghanistan ont donné lieu à 903 milliards de dollars de dépenses militaires supplémentaires de la part des seuls Etats-Unis », souligne le rapport. Le hit-parade des pays leaders en 2008 étaient, selon le Sipri, les Etats-Unis, la Chine, la France, la Grande-Bretagne, la Russie, l’Allemagne, le Japon, l’Italie, l’Arabie saoudite et l’Inde. Des pays comme l’Inde, l’Arabie saoudite, l’Iran, Israël, le Brésil, la Corée du Sud, l’Algérie et la Grande-Bretagne ont aussi contribué à la montée des dépenses militaires dans le monde.
Synthèse de Mourad, www.algerie-dz.com D’après Le Financier
Le Sahara, gigantesque ferme solaire : une utopie ?
Le Sahara, gigantesque ferme solaire : une utopie ?
mercredi 10 juin 2009
Des capteurs solaires sur un vingtième de la surface du Sahara fourniraient assez d’électricité pour approvisionner le monde entier. Le problème est d’exporter cette énergie à un coût raisonnable...
Dans la quête aux nouvelles sources d’énergie durables et renouvelables pour satisfaire la demande mondiale, de plus en plus de voies sont explorées. Terre, mer, air et espace sont des cadres de réflexions autour de la valorisation énergétique : récupération de l’énergie générée par le mouvement des vagues, construction de centrales solaires dans l’espace pour s’affranchir du problème de l’intermittence, et encore bien d’autres idées qui fleurissent.
Parmi elles, l’implantation de centrales solaires en plein désert.
Les déserts, en général très faiblement peuplés, présentent déjà l’avantage de la disponibilité de l’espace. Ensuite certains déserts comme le Sahara sont de véritables oasis d’énergie du fait d’un ensoleillement direct fort (1) et quasi-permanent (3000-3500 heures d’ensoleillement par an contre 1500 h à Paris). D’autre part, les technologies solaires –photovoltaïque et solaire à concentration- ont atteint aujourd’hui une maturité suffisante pour envisager le déploiement de grandes fermes solaires sur les sites répertoriés comme étant les plus favorables
Des champs de capteurs solaires cylindro-paraboliques implantés sur 1/20 de la surface du Sahara (2) suffiraient pour couvrir la consommation mondiale d’électricité qui est d’environ 18.000 TWh/an. Fort de ce constat, le réseau TREC (Trans-Mediterranean Renewable Energy Cooperation), en collaboration avec le centre aérospatiale allemand (DLR) dans le cadre du Projet DESERTEC, mène depuis quelques années des études dans le but d’évaluer la faisabilité d’un concept visant à produire de l’électricité et de l’eau douce au moyen de centrales solaires à concentration implantées dans le Sahara. L’idée est de produire de l’eau douce par des procédés de dessalement de l’eau de mer (par distillation ou par membrane) qui utilisent une part de l’électricité ou de la chaleur produite par l’installation solaire. Le projet vise, d’une part, à donner des perspectives de développement pour ces pays du Sahara et d’autre part à exporter une part de l’électricité produite pour satisfaire la demande européenne en énergie verte.
Comme souvent, le coût d’un tel projet est le principal frein à son accomplissement. Le transport de l’électricité sur de longues distances devra se faire en courant continu haute tension mais le coût de cette technologie reste très élevé (environ 500M€/1000km pour une ligne CCHT de 2GW).
Néanmoins, cet obstacle du coût n’empêche pas que d’autres initiatives européennes prévoient le même type de valorisation du solaire. Ainsi le Plan solaire Méditerranéen envisage jusqu’à 20 GW de production solaire sur le pourtour méditerranéen d’ici 2020.
Valoriser ce potentiel d’énergie inépuisable des déserts nécessitera aussi la mise en place de mécanismes d’incitation et d’instruments promotionnels (tarifs de rachats, certificats verts) pour rendre ces investissements concurrentiels. Les tarifs de rachat garantissent un tarif fixe de rachat de la production d’électricité d’origine renouvelable qui permet à l’investisseur de rentrer dans ses coûts. Les certificats verts sont aussi un moyen de promouvoir les énergies renouvelables : un producteur d’énergie renouvelable se voit attribuer des certificats verts qu’il peut par la suite valoriser au sein d’un marché dédié.
Ce sont des mécanismes bien connus qui ont déjà prouvé leur efficacité depuis quelques années dans le contexte européen et qui permettraient d’ajouter de la valeur à l’investissement dans le solaire saharien.
Notes (1) Récemment des relevées effectuées par la NASA entre 1983 et 2005 placent la région d’Agadem (Niger) au second rang des zones recevant le plus d’ensoleillement au cours de l’année avec en moyenne 6.78Kwh/m²/jour. (2) Données de calculs : rendement annuel net de conversion solaire-électrique=20%, intensité moyenne du rayonnement direct=2Twh/km²/an
mardi 9 juin 2009
Niger/EXÉCUTIONS EXTRAJUDICIAIRES Le rapport accablant des Nations Unies
Capitaine Acharif Mohamed
Le rapport accablant des Nations Unies sur le regime de tanja
EXÉCUTIONS EXTRAJUDICIAIRES Le rapport accablant des Nations Unies
"Au moins 78 personnes auraient été tuées dans le nord Niger, entre juin 2007 et juin 2008. C’est la substance de la communication rendue publique par le Rapporteur spécial de l’Organisation des Nations unies (ONU), sur les exécutions extra-judiciaires au Niger, à l’occasion de la 11èmeSession du conseil des droits de l’homme de l’ONU, qui se tient du 02 au 18 juin 2009, à Genève (Suisse).
Selon le communiqué, depuis juin 2007 au moins 78 personnes auraient été abattues de ma-nière extrajudiciaire dans les régions du nord du pays. La plupart des victimes ont été enterrées et quelques unes torturées. Le rapport implique la responsabilité directe aux forces de défense et de sécurité (FDS) dans ces actes.
«Ces exécutions extrajudiciaires pourraient avoir eu lieu en représailles aux attaques lancées par le Mouvement des nigériens pour la justice (MNJ) dans le contexte de la reprise des activités armées en février 2007», indique le rapport qui précise que la plupart des attaques contre les civils ont eu lieu à la suite d’explosion de mines contre des militaires des FAN et leurs véhicules.
Se basant sur les règles cou-tumières du droit international humanitaire, le communiqué rappelle : « Les personnes civiles sont protégées contre les attaques, sauf si elles participent directement aux hostilités, et pendant la durée de cette participation (règles 1, 5 et 6 des règles coutumières du droit international humanitaire identifiées par le Comité international de la croix rouge)».
De même, poursuit le communiqué, il n’est jamais permis de tuer une personne qui a été détenue ou autrement mise hors de combat. Une telle atteinte à la vie constitue un meurtre, en vertu du droit international humanitaire, peu importe que la personne ait été un civil ou un combattant.
C’est fort de tous ces arguments que le Rapporteur spécial de l’ONU rappelle au gouvernement nigérien ses obligations à mener des enquêtes approfondies et impartiales dans tous les cas où on soupçonnera des exé-cutions extrajudiciaires, sommaires ou arbitraires.
«Cette obligation comprend une obligation d’identifier et de traduire en justice les responsables, de fournir une compensation adéquate dans un délai raisonnable pour les victimes et leurs familles et d’adopter toutes les mesures nécessaires, y compris des mesures légales et judiciaires, afin d’éviter la récurrence de telles exécutions», conclut le communiqué. Le gouvernement nigérien n'a toutefois pas réagi à ces allégations.
Gorel Harouna
http://www.republicain-niger.com/index.asp?affiche=News_Display.asp&articleid=5467
responsables des massacres perpetrés au nord Niger de 2008 a 2009:à Tidene,Tadak,Tiguidit,tamazlak,dabaga.Il s'agit du:
Commandant Mamane Sani
Capitaine Saminou Mani
Capitaine Ibrahim Salifou
Capitaine Razak
Ces officiers nigeriens des FAN et certains coopérants militaires étrangers dont la liste suivra ,ont agis sous les ordres du président tanja, de moumouni boureïma son état major des armées ,et de l'officier superieur qui supervise les opérations au nord Maïkido.Ils sont aussi responsables de l'execution extrajudiciaire des prisonniers de guerre fait à Tézirzaït dont le N° 2 du MNJ.
Une paix veritable ne peut se faire sans justice sociale,pour cela il faut que tous les auteurs des ces crimes soient jugés.
Collectif Euro-Saharien pour la paix
lundi 8 juin 2009
Nomad's Land: Kel Assouf (Toeareg) & Aziza Brahim
Tweedaagse rond nomadenvolkeren met film, muziek en debat met vandaag als thema woestijnnomaden.
Brabant, vrijdag 12/06/2009 - (Concertmelding)
Op initiatief van toeareg Harouna ‘Anana’ Aboubacar presenteren we een tweedaagse rond nomadenvolkeren met film, muziek en debat. De eerste avond staat in het teken van de West-Afrikaanse nomadenvolkeren, de tweede belicht de Roma-cultuur.
Openen doen we met de film ‘Teshumara, gitaren van de touareg-rebellen’ van Jérémie Reichenbach. In 1963, kort na de onafhankelijkheid van Mali, kwam de touareg-bevolking in opstand tegen de nieuwe regering. De opslag werd bloedig neergeslagen en door opeenvolgende droogtes dienden de touaregs te vluchten van Mali en Niger naar Algerije en Libië. In die context ontstond een nieuwe muzikale cultuur. De film vertelt de geschiedenis van de Touareg-rebellie en de rol die de groep Tinariwen daarin speelde.
We sluiten aan met een panelgesprek over de situatie van de touaregs in Niger en de gevolgen van de uranium-ontginning.
We eindigen de avond met Kel Assouf, de groep van Anana Harouna. Kel-Assouf is een tamachek-woord (de taal van de Touaregs) en betekent "zoon van de woestijn", maar ook "zoon van het oneindige", of zelfs "zoon van de eenzaamheid". De composities zijn gebaseerd op het traditionele Touareg-repertoire, maar ze zijn tegelijkertijd verrijkt met de culturele invloed van elke artiest.
Anana Harouna, oprichter en zanger van de groep, is afkomstig van Niger. Toen hij twaalf was vluchtte hij met zijn familie naar Libië. Op zijn zeventiende bevond hij zich tussen leven en dood tijdens een rebellie. Sindsdien betekende de gitaar voor hem een middel om zijn rechten op te eisen zonder bloedvergieten. Zijn songs gaan over het leven in ballingschap, over vrijheid, over liefde en vrede voor alle volkeren ter wereld. De muziek van Kel Assouf is muziek die "de harten doet dansen". Speciaal voor de gelegenheid nodigde Kel Assouf de jonge Saharoui-artieste Aziza Brahim uit. Brahim is de nieuwe stem van de Saharoui. Sedert 1975 leven meer dan 200.000 Saharouis in vluchtelingenkampen in het Zuiden van Algerije. Ze zijn gevlucht toen Marokka hun land bezette. Omdat de mannen aan het front zijn, vormen de vrouwen de steunpilaren van hun maatschappij. Alles wordt door hen geregeld; het onderhoud van de tenten, de opvoeding van de kinderen, sociale kwesties, enz. In feite maken zij een leven dat al meer dan 30 jaar onaanvaardbaar is menselijk.
Toegang:
Leden: 7 Euros
Voorverkoop niet-leden: 10 Euros
Kassa niet-leden: 12 Euros
We aanvaarden cultuurwaardebons & article 27
Reservatie via overschrijving, voorverkoop in Fnac.
Organisatie:
Een samenwerking van vzw Temet met Muziekpublique
Vrijdag 12 juni 2009, 19.30, Molière, Naamsepoortgalerij, Bolwerksquare 3, 1050 Brussel
Explosions en serie dans le dépôt d'armes de la compagnie militaire d'Agadez
Explosions en series dans le dépôt d'armes de la compagnie militaire d'Agadez
Des explosions en série ont secouées la péripherie nord est d'Agadez ou sont implantées les casernes militaires(FAN) de Kourou .Le dêpot d'armes lourdes et d'explosifs ,très important a explosé et a démolit toutes les maisons environnantes de la compagnie militaire des FAN d'Agadez .Pour l'instant ,la zone est interdite d'accès aux journalistes et aux populations ,ce qui fait craindre un lourd bilan humain.Ce dépôt ,l'un des plus important du Niger est constitué d'armement lourds,des obus,des explosifs,des mines ,des balles (tous calibres) des grénades ainsi que des équipements militaires divers de logistique octroyés par la Chine et la France destiné a Agadez la zone de defense N°2 pour contrer le MNJ. L'intensité du bruit était telle que toute la population des allentours s'est enfuie, affolée à la recherche d'un réfuge. Ces fortes explosions dans le dépôt d'armes de la compagnie d'Agadez se sont produites dans la soirée de 07/06/09.Les causes restent floues pour l'instant,même si un affrontement entre officiers militaires "pro tazartché"et "anti tazartché"reste fort probable d'après certaines sources a Niamey.
source /Agadez
Raffinerie de Zinder/Lancement de l'opération de recensement des propriétaires terriens
NO COMMENT
Ce texte qui suit démontre a lui seul la politique de deux poids deux mésures appliquer par le régime dictatorial,ethnicide et régionaliste de tanja.Alors qu'au nord du Niger les populations sont chassées,expropriées,exécutées pour ceder leurs terres de force sans aucune compensation depuis 40ans!!voila que dans son fief (diffa-zinder)on Lance des opérations de recensement des propriétaires terriens,afin de les indemniser !!Comme quoi nous populations de la région d'Agadez sommes toujours traités en sous-nigeriens:Avis aux démocrates sincères,aux differents mouvements ,partis, fronts, multinationales françaises et chinoise.
Raffinerie de Zinder
Lancement de l'opération de recensement des propriétaires terriens
Société
Page 20 5 juin 2009 Sahel Dimanche
Huit mois après la pose de la première pierre de construction de la raffinerie de pétrole de Zinder, une enquête publique a été
officiellement lancée, mercredi dernier,dans le cadre de l'expropriation pour cause d'utilité publique. Le coup d'envoi de cette opération a été donné sur le site de construction de la raffinerie de pétrole par le Secrétaire général de la région, M. Ibrahim Agoumo, en présence des autorités administratives et coutumières de
Tanout, des cadres centraux et régionaux du Ministère des Mines et de l'Energie. Y étaient également présents,le maire de la commune rurale de Oualaléwa et les propriétaires terriens.Cette opération permettra aux personnes dont les terrains et biens sont situés à l'intérieur du périmètre d'expropriation de se faire enregistrer par les commissaires enquêteurs nommés par arrêté ministériel. Ces personnes doivent fournir leurs pièces d'identité et les titres de propriété de leurs terrains (titres fonciers ou attestations de détention coutumière).En procédant au lancement officiel de l'opération, le Secrétaire général de la région de Zinder a rappelé que c'est
le 27 octobre dernier que le Présidentde la République, Chef de l'Etat,
SEM. Mamadou Tandja, a posé la première pierre de construction de la raffinerie de Zinder, donnant ainsi le coup d'envoi des travaux. La cérémonie de mercredi dernier s'inscrit dans cette dynamique. Il s'agit, devait-il indiquer, d'un travail important consistant à dénombrer toutes les personnes possédant des terres ou des biens sur le site afin de les dédommager.M. Ibrahim Agoumo a précisé que c'est un travail préliminaire, qui,une fois achevé, servira de base au dédommagement. C'est pourquoi, il a invité les commissaires enquêteurs à mener un travail de qualité afin
d'éviter d'éventuelles réclamations.Auparavant, le préfet du département de Tanout et le chef de canton de Oualaléwa, ont pris la parole pour situer l'importance de l'opération de recensement dont le but est de rassembler le plus grand nombre
d'informations en vue de déterminer si l'expropriation est justifiée. Tous les
intervenants ont souhaité un bon déroulement de l'opération dans la sérénité et ont demandé aux techniciens en la matière d'accélérer le processus à cause de l'installation très prochaine de l'hivernage. La superficie à exproprier s'étend sur 600 hectares et près d'un millier de paysans sera concerné. Selon la direction de
la Législation du Ministère des Mines et de l'Energie, l'expropriation pour
cause d'utilité publique est une opération administrative par laquelle l'administration oblige un particulier à lui céder la propriété d'un immeuble
dans le but d'utilité publique et moyennant une indemnité juste et préalable. La procédure de l'expropriation comporte trois grandes phases: une phase administrative comportant l'intervention des autorités administratives pour prendre la décision
d'exproprier et déterminer l'immeuble exproprié ; la phase judiciaire comportant le prononcé même de l'expropriation par le pouvoir judiciaire; enfin une phase de fixation de l'indemnité.
Abdou Saïdou
ONEP Zinder-Diffa
Ce texte qui suit démontre a lui seul la politique de deux poids deux mésures appliquer par le régime dictatorial,ethnicide et régionaliste de tanja.Alors qu'au nord du Niger les populations sont chassées,expropriées,exécutées pour ceder leurs terres de force sans aucune compensation depuis 40ans!!voila que dans son fief (diffa-zinder)on Lance des opérations de recensement des propriétaires terriens,afin de les indemniser !!Comme quoi nous populations de la région d'Agadez sommes toujours traités en sous-nigeriens:Avis aux démocrates sincères,aux differents mouvements ,partis, fronts, multinationales françaises et chinoise.
Raffinerie de Zinder
Lancement de l'opération de recensement des propriétaires terriens
Société
Page 20 5 juin 2009 Sahel Dimanche
Huit mois après la pose de la première pierre de construction de la raffinerie de pétrole de Zinder, une enquête publique a été
officiellement lancée, mercredi dernier,dans le cadre de l'expropriation pour cause d'utilité publique. Le coup d'envoi de cette opération a été donné sur le site de construction de la raffinerie de pétrole par le Secrétaire général de la région, M. Ibrahim Agoumo, en présence des autorités administratives et coutumières de
Tanout, des cadres centraux et régionaux du Ministère des Mines et de l'Energie. Y étaient également présents,le maire de la commune rurale de Oualaléwa et les propriétaires terriens.Cette opération permettra aux personnes dont les terrains et biens sont situés à l'intérieur du périmètre d'expropriation de se faire enregistrer par les commissaires enquêteurs nommés par arrêté ministériel. Ces personnes doivent fournir leurs pièces d'identité et les titres de propriété de leurs terrains (titres fonciers ou attestations de détention coutumière).En procédant au lancement officiel de l'opération, le Secrétaire général de la région de Zinder a rappelé que c'est
le 27 octobre dernier que le Présidentde la République, Chef de l'Etat,
SEM. Mamadou Tandja, a posé la première pierre de construction de la raffinerie de Zinder, donnant ainsi le coup d'envoi des travaux. La cérémonie de mercredi dernier s'inscrit dans cette dynamique. Il s'agit, devait-il indiquer, d'un travail important consistant à dénombrer toutes les personnes possédant des terres ou des biens sur le site afin de les dédommager.M. Ibrahim Agoumo a précisé que c'est un travail préliminaire, qui,une fois achevé, servira de base au dédommagement. C'est pourquoi, il a invité les commissaires enquêteurs à mener un travail de qualité afin
d'éviter d'éventuelles réclamations.Auparavant, le préfet du département de Tanout et le chef de canton de Oualaléwa, ont pris la parole pour situer l'importance de l'opération de recensement dont le but est de rassembler le plus grand nombre
d'informations en vue de déterminer si l'expropriation est justifiée. Tous les
intervenants ont souhaité un bon déroulement de l'opération dans la sérénité et ont demandé aux techniciens en la matière d'accélérer le processus à cause de l'installation très prochaine de l'hivernage. La superficie à exproprier s'étend sur 600 hectares et près d'un millier de paysans sera concerné. Selon la direction de
la Législation du Ministère des Mines et de l'Energie, l'expropriation pour
cause d'utilité publique est une opération administrative par laquelle l'administration oblige un particulier à lui céder la propriété d'un immeuble
dans le but d'utilité publique et moyennant une indemnité juste et préalable. La procédure de l'expropriation comporte trois grandes phases: une phase administrative comportant l'intervention des autorités administratives pour prendre la décision
d'exproprier et déterminer l'immeuble exproprié ; la phase judiciaire comportant le prononcé même de l'expropriation par le pouvoir judiciaire; enfin une phase de fixation de l'indemnité.
Abdou Saïdou
ONEP Zinder-Diffa
dimanche 7 juin 2009
Ambiguous relations in the Sahel region
The Southern Times
Sunday, June 07, 2009
Opinion & Analysis
In This Section
* Africa must harness synergies
* Continental science fund forgotten?
Ambiguous relations in the Sahel region
This is the first of a two-part article by Bankie F Bankie, in which he looks at the Afro-Arab relations in the Sahel region.
"There are sizeable Black African populations in south Libya, northern Chad and south Algeria - but less in the latter. I can hardly see any African-Arab borderlands in 100-1000 years. The African people will be freed and taking a lead, turning the tables on the oppressors". Garba Diallo (a Mauritanian)
"Chad is a Black nation with a minority of Arabs in the northern and eastern parts of the country. Yes, southern Libya and Algeria are Black countries with millions of invisible oppressed Africans, but we do not hear their voices or see their faces". Dr Jibril Abdelbagi - Darfuri
"Despite the profoundness of the intercourse between Arab culture and Black, Bantu and Neolithic cultures, big or secondary, the relations between these two cultural worlds continues to be amongst the most unstable". Prof Helmi Sharawy - Egyptian
Those interested in African affairs would have noted the difficulties in following and understanding what goes on in the Afro-Arab Borderlands, hereinafter called the "Borderlands", stretching from Mauritania on the Atlantic, through Mali, Niger and Chad, to Sudan on the Red Sea.
This is not accidental but a deliberate conspiracy to conceal from Black Africa the goings-on by Arabian and western interests in this area of ambiguous relations.
Fluency in Arabic give some access to the truth. Otherwise physical habitation over time opens the area up to comprehensive understanding. This is an area where African interests have historically been purchased "for a song".
Because of our weaknesses we now find our helplessness makes us the laughing stock of the global community as regards the on-going slaughter of Africans in Darfur. Not one African state has been able to raise a finger in defence of the Darfuri.
Yet Darfur was proceeded by the 39 years of fighting in South Sudan, called "Africa's longest war", which war witnessed the same genocide, use of rape as a weapon, aerial bombardments , Mujahedeen/Muraleen as witnessed today in Darfur.
Africans remained silent during this tragedy. Something which Southern Sudanese will never forget or forgive. This text exposes the truths of the Borderlands. It was largely the work of the Bush Administration, Colin Powell and the white charismatic churches in the United States which placed the world spotlight on Sudan, South Sudan and Darfur, leading to the issue of the International Criminal Court writ (ICC) against Sudan President Al-Bashir in March.
Along the Mali-Niger Borderlands, before colonisation, the Touaregs were the sole masters of their region throughout the Sahara Desert. The coming of the European colonisers deprived them of their essential means of survival. Since then, and particularly after the self government of Mali and Niger, the Touaregs have continually rebelled against the regimes in the new states created by France, but with a clear objective in mind: the creation of a Touareg state, separate and independent.
Between 1963 and 1990, several disputes took a tragic turn between the central government in Mali as well as in Niger, the Touaregs, and the sedentary populations.
To better understand the hidden objective of these various disputes and/or rebellions, and the Touareg's attitude toward the newly independent states, one needs to consider several factors and to bear in mind that Touaregs are being settled today in Darfur in the villages from which the Fur, Massalit and Zaghawa have been expelled by the Khartoum government.
The Touareg, a black people, are completely Arabised and Islamised, culturally, whereas the Darfuri retain their African identity. The Touareg are to all intents and purposes, Arabs.
In 1905 the French aggravated the downfall of the Touaregs by abolishing slavery, and formally liberating the Touareg's slave, the Imrads and the Bellas. Subsequently, in 1909, instructions were given to the local French authorities in Gao, Mali, pertaining to the new status of the slaves and their social insertion. The instructions also demanded that both the owners and the slaves be treated equally from then on.
For the Touaregs, any attempt by the local colonial authorities to implement these instructions meant the destruction of their society and they were not prepared for that. They were indeed hurt both in their wealth and in their prejudices. The French later realised that they could not free the slaves, either mentally or physically. Slavery was deeply embedded in the way of life of both parties - the masters and the slaves, as it is in Mauritania today
France was preparing to balkanise its empire, breaking it up into pieces, which would become Independent states, in effect deconstructing Pan-Africa. The territories concerned were :
Two departments of Algeria: Saoura and Oasis
Three communities of French Sudan: Goundam, Tombouctou and Gao
Two communities of Niger :Tahaua and Agades
Three communities of Chad : Ennedi, Bornou and Tibesti
Although the project itself was withdrawn for obscure reasons, it most certainly triggered
in the mind of the Touaregs the idea of an independent state free of the domination of their former black slaves, namely the leaders of the Independent states of Mali, Niger, and Mauritania.
In the Borderlands, unlike in Southern Africa, colour is of little or no importance. What counts is culture. A man may be dark black, as most Touaregs are, but will consider himself an Arab, due to his adherence to Islam and practice of Arab culture dating back hundreds of years. The Arab arrival in Africa predates by many hundreds of years the arrival of Europeans in Southern Africa. The Darfuri, although black and Islamised, are considered by Khartoum as insufficiently Arabised and inferiors, and are thus considered to be Africans and worthy subjects of genocide.
The use of Arabic in education, administration and state affairs.
In 1960 the notabilities and the chiefs of the Adrar took advantage of an inspection trip by the civilian Chief Administrator of Gao to explain their perceptions of and wishes for the future administration of Mali. More than anything else they insisted upon giving primacy to the teaching of Arabic over that of French, and securing equitable jobs/positions within the newly created administrative structures for community members who were literate in Arabic.
It is obvious that the implementation of such measures meant the systematic exclusion of non-Arabic speaking ethnic groups. Thus governance and all other forms of participation in power and in the management of power in the northern regions would be the responsibility and the privilege of the Arabs, the Touaregs and the Moors of Moroccan descent.
As soon as he came to power, Colonel Gaddafi, of Arabo-Berber descent, expressed his ambition to create a Saharan state which would include all the Sahelo-Saharan countries, especially those inhabited in their northern territories by the Kel-Tamasheq.
In 1989, on the twentieth anniversary of the Libyan Revolution, it was declared that Mali, Niger and Chad were part of the Arab world. Meanwhile young nomads were receiving military training to go to fight in Israel, Lebanon and Chad. Some of them were later directed to Mali and Niger to organise themselves into liberation movements (Toure 1999 ).
In the mid-1990s, when Libya became a target of the French and the Americans, and because of the political and economic difficulties of the country, with the embargo and travel restrictions amongst others, this project was temporarily abandoned. Yet Libya encouraged the former combatants to organise themselves into a movement called the Azawad Liberation Movement. (To be continued next week).
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samedi 6 juin 2009
Déclaration du MNJ : "Les fossoyeurs des Droits et Libertés"
Vu les moments aussi graves que ceux que traversent notre pays ; moments caractérisés par la remise en cause de l’ordre républicain et mettant en péril les institutions de l’État,
Vu le "Message à la Nation" du président Tandja qui révèle au grand jour la dictature et les injustices d’un système incarné et perpétué par son pouvoir qui, par ailleurs, a présidé à la naissance du Mouvement des Nigériens pour la Justice,
Vu que dans ce discours du Président et dans les actes quotidiens de son ministre d’État, l’artisan et soutient inconditionnel du maintient à vie de son mentor à la tête du Niger ce, contre la volonté même du Peuple nigérien, on voudrait faire croire avoir résolu le conflit qui nous oppose au système en place dans notre pays,
Le Mouvement des Nigériens pour la Justice (Le MNJ) estime nécessaire de réagir pour rétablir la vérité.
En effet, il ya quelques mois, le dirigeant libyen a sollicité du MNJ et du pouvoir de Niamey d’arrêter le conflit qui a lieu au Nord du Niger. Fidèle à sa conduite de privilégier la solution négociée, le MNJ a donné son accord comme il le ferait à tout pays souhaitant jouer le rôle de médiateur pour une solution pacifique du conflit.
Suite à cela et à l’issue d’une tournée africaine avec en perspective un séjour à Niamey, le dirigeant libyen a sollicité du MNJ de lui remettre 6 prisonniers de guerre qu’il voudrait ramener à Niamey comme gage de bonne volonté à négocier de notre Mouvement : les 6 prisonniers regagnèrent en cette occasion leurs familles.
Il faudrait néanmoins souligner que l’arrivée (12 mars 2009) du président libyen et son séjour jusqu’au 17 mars à Niamey furent suivis par le passage (27 mars 2009) du chef de l’État français dans cette même capitale. Et, c’est ici le lieu de laisser à l’observateur de la vie politique nigérienne le soin de tirer par lui-même les conclusions quant aux conséquences en rapport avec la situation actuelle au Niger, de ces 2 visites : il ne revient donc pas au MNJ de revenir sur les non-dits de ces 2 séjours et leur implication sur la situation politique nigérienne actuelle fruit d’une une aventure rocambolesque et illégitime aux conséquences incalculables qui ne vont, si on n’y prend pas garde, que précipiter le Niger et son Peuple dans le chaos le plus sombre de leur existence.
A propos d’ailleurs de ce saut dans l’inconnu programmé par Tandja et ses suppôts, le MNJ affirme solennellement qu’il ne s’associe pas à une initiative qui consiste à vider la constitution nigérienne de ce qu’elle contient de bon à savoir, entre autres, la limitation du mandat présidentiel et le régime semi-présidentiel et de remplacer ces dispositions de la loi fondamentale en substituant à celle-ci une autre constitution qui légalise l’impunité, la dictature et le règne à vie à la tête de notre pays. Les vrais démocrates, où qu’ils soient, au Niger comme ailleurs, doivent compter sur l’intransigeance du MNJ à ce sujet.
Pour revenir à la genèse du simulacre de processus actuel, le Président libyen avait, à son retour du Niger, invité, quelque temps plus tard, le MNJ et le pouvoir de Niamey à venir se retrouver autour de lui pour un processus vers des négociations en vue de la Paix. Ce qui a donné lieu à des contacts entre les délégations du MNJ et du gouvernement de Niamey.
Mais, quelle ne fut la surprise ! De retour à Niamey, la délégation gouvernementale s’est employée à faire un récit anecdotique des rencontres et échanges qu’elle a eus avec la délégation du MNJ ; cela, dans le seul but certainement de banaliser les revendications de fond qui lui ont été posées par le Mouvement. A ce propos, Le MNJ rappelle, ici à l’occasion de la présente réaction, que malgré ce que dit publiquement le pouvoir de Tandja, certains responsables parmi les plus hautes personnalités du gouvernement de Niamey ont reconnu et affirmé plus d’une fois dès qu’elles sont hors micro le bien fondé et la pertinence des revendications du MNJ.
Mais, et en dépit de la frustration et de la rage soulevées au MNJ par les propos immatures et tendancieux tenus sur les médias nationaux et donc la mauvaise foi témoignée par la délégation de Niamey à son retour de Syrte et Tripoli, le Mouvement a opté pour une mise en avant du sens de la responsabilité et de la sérénité ce, en vue de donner la chance à l’ouverture d’un dialogue susceptible d’engager des vraies négociations pour un processus qui conduise à une Paix Définitive Réelle, Juste et Durable.
C’est ainsi que le MNJ se fit violence pour accéder à la requête de la Libye d’envoyer des délégués à Agadez bien que conscient de l’usage que le pouvoir de Niamey entendait faire de la présence de ces délégués en rapport avec la pose de la première pierre du site Imouraren. De nouveau, sur la demande et l’insistance de la Libye, un autre prisonnier de guerre responsable de la mort des 3 vieillards de Tezirzaït a été libéré par le Mouvement et remis par la Libye aux autorités de Niamey à cette occasion.
Mais, malgré toutes ces concessions de la part du MNJ, Tripoli n’est pas arrivée à obtenir le moindre geste ni avancée de Niamey !
Pire, le projet de médiation semble prendre chaque jour une orientation de plus en plus malsaine :
- montages tout azimut pour occulter toute négociation sur les revendications de fond du Mouvement ;
- pressions sur le MNJ pour un dépôt sans condition des armes ;
- manœuvres en tout genre pour amener les combattants du Mouvement à un cantonnement ;
- scénarios et arguments "bidons" : manœuvres pour la mise en place d’un comité fantôme, soi-disant technique de désarmement et de déminage ; comité dont le seul but est en réalité de faire "rentrer" les combattants et de les mettre à la disposition et à la merci du Président et du gouvernement de Niamey mais aussi, de dilapider les fonds libyens engagés dans la diversion. En définitive, à la place d’un dialogue pour trouver les voies et moyens d’une Vraie Paix, tout se résume à faire aboutir la position initiale du président Tandja pour qui, il n’y a d’alternative que de déposer les armes et demander sa grâce.
Une des inamovibles personnalités du gouvernement Tandja ira jusqu’à ne pas s’embarrasser des scrupules en tentant sournoisement de justifier le dudit comité de "paix" par le fait que la disposition à faire la Paix ne relève pas de l’exécutif mais de l’état major des opérations situé au Nord.
Bizarre conception que celle de l’État, de la République et de la Démocratie au Niger ! S’il y a 2 pouvoirs ou 2 États ou bien 2 républiques autonomes et indépendants au Niger, un à Niamey et un au Nord, alors :
- quel est le rôle et la place du pouvoir de Niamey dans les négociations avec le MNJ ? Est-il protagoniste ou facilitateur/médiateur entre le MNJ et l’autre partie (pouvoir, État ou république de fait dans le Nord) qui, comme il le laisse croire, ne relève pas de sa sphère de contrôle en tant qu’exécutif, du pays ?
- si c’est tel qu’il le dit, pourquoi ne pas s’effacer et laisser directement les parties négocier au lieu de multiplier les paliers ?
Finalement, tout le processus de "dialogue" en vue de la Paix s’est limité à faire sans cesse pression sur le MNJ dans le sens du projet perverti où s’effacerait toute négociation sur les revendications du Mouvement.
En outre, le 11 mai 2009, la médiation est revenue, une fois à nouveau, auprès du MNJ pour "solliciter" (fortement) de lui d’envoyer une délégation à Niamey pour soi-disant négocier avec le gouvernement ! Drôle de négociation avec le couteau sous la gorge ! Le MNJ accepte d’envoyer 2 émissaires et fit savoir que leur mission se limite uniquement à transmettre à Niamey les préalables qu’il pose à l’ouverture des négociations.
C’est ainsi que du 12 au 27 mai 2009, 2 émissaires du Mouvement se sont rendus à Niamey où ils ont transmis les 4 points suivants qui constituent lesdits préalables : 1. La levée de l’état d’urgence dans le nord 2. La libération de toutes les personnes arrêtées en rapport avec le conflit 3. Déclaration et mise en place d’une trêve sur la zone du conflit 4. Ouverture formelle des négociations en terrain neutre avec un calendrier précis des rencontres. Concomitamment au séjour des 2 émissaires à Niamey, la Cellule Politique MNJ en Europe rencontra le ministre de l’Intérieur à Paris pour lui réitérer la position du Mouvement telle que rapportée à son gouvernement à Niamey.
Pendant 15 jours, les émissaires du MNJ ont attendu des autorités de Niamey la réponse à transmettre aux instances du MNJ. Mais en vain !, ou plutôt la seule réponse donnée, au mépris de tout, fut la négation pure et simple même du tout premier point : l’état d’urgence en vigueur dans le nord fut reconduit à nouveau le 23 mai. Tel dans un dialogue de sourds le pouvoir pesait de tout son poids pour envoyer les 2 personnes à Agadez en vue de les intégrer dans la mascarade du soi-disant comité technique de désarmement et de déminage en prétextant que le dépôt des armes par le MNJ est la seule solution convenue avec le président libyen !
Ce déplacement nous réconforte dans notre scepticisme à l’égard de la volonté du gouvernement de Niamey à vouloir créer les conditions minimales à l’ouverture d’une voie pour les négociations dans un objectif de paix véritable au Niger.
En conclusion de tout cela,
le MNJ : 1- réaffirme :
- toute fois, sa bonne foi et sa disponibilité pour un dialogue ferme et sincère,
- le maintient de ses 4 préalables avant d’engager des négociations,
- son refus à déposer les armes sans que des négociations aient lieu autour de ses revendications,
2- interpelle la Libye sur sa médiation avec le gouvernement de Niamey. En tout état de cause, le MNJ se réserve le droit et le pouvoir de mettre fin au mandat de médiation : il a accepté en toute indépendance un médiateur et a, en conséquence, la latitude d’exercer le droit et le pouvoir à tout moment de ne pas s’y sentir lier si ce dernier piétine les principes élémentaires dans le rôle d’interface.
3- rappelle à la France sa responsabilité historique dans les péripéties de notre pays et lui demande de donner une position claire sur son implication dans la situation actuelle à laquelle elle n’est pas, de divers point de vue, non plus étrangère.
4- attire l’attention des pays dont les sociétés minières ambitionnent d’extraire les ressources de notre sous-sol, qu’il n’y aucune raison qu’ils se laissent induire en erreur en croyant qu’ils peuvent pomper nos ressources en faisant fi de nos aspirations légitimes incarnées par les revendications de notre mouvement (Le MNJ) qui, tant qu’il n’y a pas des négociations sincères et jusqu’à preuve de contraire, est en conflit avec le pouvoir de Niamey.
5- informe les Nigériennes et les Nigériens que :
- le MNJ ne peut s’associer à aucune entreprise visant à détruire la constitution dans ce qu’elle contient de bon, notamment le régime semi-présidentiel et la limitation du mandat du président et donc la garantie de l’alternance au sommet de l’État. Le MNJ se range dans cette aventure sans lendemain déclenchée par le président Tandja et ses suppôts, aux côtés du Peuple Nigérien, de sa société civile et des démocrates sincères.
6- attire l’attention du Peuple Nigérien que l’éclosion de la situation de ce moment est loin d’être étrangère à :
- la nature de certains dirigeants de la classe politique nigérienne : elle n’est que la suite logique du comportement de ces politiciens égoïstes et véreux qui avaient cru en l’honnêteté d’un dictateur dans l’âme quand il les recevait dans le salon feutré de la présidence, les associait aux décisions d’étouffer notre pays en leur miroitant l’illusion qu’il se mettrait à leurs côtés le moment venu pour les aider à se hisser à leur tour sur le trône.
- au comportement de l’opposition politique et de l’Assemblée Nationale, elles qui se sont murées dans le silence d’une complicité inégalée depuis plus 2 ans. En effet, malgré la situation catastrophique des populations du Nord de notre pays elles n’ont ni lever le petit doigt ni chercher la moindre solution, préférant laisser le privilège de cette question au président et à son clan. Au même moment par contre, leurs responsables ne trouvaient pas mieux que de s’afficher ostentatoirement à la présidence et aux missions techniques à l’extérieur ; elles qui se croyaient dans les secrets et les confidences du maître de la présidence et lui apportaient pendant tous ces 2 ans, assistance et conseils dans la prise des décisions aux conséquences incalculables pour notre pays. Cette opposition et cette Assemblée là ont une part de responsabilité égale ou supérieure à celle du bourreau de la constitution dont l’enterrement est annoncé.
Quant aux compatriotes qui se sont embarqués à la dernière minute à bord du bateau chavirant du président Tandja, ils auraient dû d’abord prendre conseils auprès de ses complices d’hier qu’il venait d’abandonner sur le rivage.
Le MNJ met plus particulièrement en garde les chasseurs des prébendes et les aventuriers en tout genre, notamment ressortissant du Nord de notre pays, qui gravitent autour de certaines personnalités actuelles du gouvernement de Niamey en leur faisant miroiter par le montage et la tenue des meetings commandés qu’ils peuvent leur assurer l’adhésion de nos populations et même de notre mouvement à l’entreprise dissimulée d’enterrer notre pays sous une dictature rampante. Sinon, comment, à moins d’un mépris ou d’un sadisme sans commune mesure, penser avoir la caution pour un projet illégal, d’une population dont on continue d’être le bourreau et, au moment même où l’objectif consiste à s’engager dans une voie criminelle et où la communauté nationale et internationale se démarquent de l’aventure projetée !
En tout état de cause, à moins d’un changement positif dans les tous prochains jours, le MNJ mettra sans tarder en œuvre les conclusions qui s’imposent face à l’évolution des situations actuelles.
Le Mouvement.
Publié par La voix des Hommes libres à l’adresse 6.6.09
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