TESHUMAR.BE est dedié à la CULTURE du peuple touareg? de ses voisins, et du monde. Ce blog, donne un aperçu de l actualité Sahelo-Saharienne. Photo : Avec Jeremie Reichenbach lors du Tournage du film documentaire : « Les guitares de la résistance Touaregue », à la mythique montée de SALUT-HAW-HAW, dans le Tassili n’Ajjer-Djanet- Algérie. 2004. Photo de Céline Pagny-Ghemari. – à Welcome To Tassili N'ajjer.
mercredi 10 juin 2009
La question des irradiés du Sahara bloque le dossier nucléaire entre Alger et Paris
sonia lyes Tsa-Algérie 09-06-09
La question des irradiés du Sahara bloque le dossier nucléaire entre Alger et Paris
mercredi 10 juin 2009
INFO tsa-algerie.com. Les discussions entre l’Algérie et la France sur le dossier du nucléaire civil sont actuellement bloquées, a-t-on appris de source proche du gouvernement français. Les Algériens conditionnent la reprise des discussions sur ce dossier stratégique au règlement définitif de la question des victimes des essais nucléaires français dans le Sahara algérien. « Les Algériens ont mis la question sur la table des négociations. Les discussions sont bloquées en attendant le règlement de ce dossier », affirme notre source.
A la demande de l’Elysée, le gouvernement français devrait accélérer dans les prochaines semaines la mise en place des procédures d’indemnisation des victimes algériennes des essais nucléaires effectués dans le Sahara. Un projet de loi sur l’indemnisation des victimes de ces tests a été présenté en Conseil des ministres le 27 mai dernier par le ministre français de la Défense, Hervé Morin. Le texte pourrait être débattu au parlement en juillet pour une entrée en vigueur avant la fin de l’année. « Il n’y aucun doute que les victimes algériennes seront indemnisées », affirme notre source.
L’accord sur le nucléaire civil entre l’Algérie et la France a été signé le 21 juin 2008, lors de la visite à Alger du Premier ministre français François Fillon. Depuis, les deux pays travaillent pour définir un cadre à cette coopération. Les Algériens veulent notamment se doter de centrales nucléaires pour préparer l’après-pétrole. Les Français, en échange d’une assistance dans ce domaine où ils possèdent un vrai savoir-faire, veulent notamment obtenir un accord particulier sur le gaz pour garantir leurs approvisionnements et leur sécurité énergétique. En 2007, une alliance entre Sonatrach et Gaz de France avait été évoquée. Mais cette piste n’avait pas séduit les Algériens. D’autres formules pourraient arranger les deux parties.
Mais, sur ce dossier, les Français sont sérieusement concurrencés par plusieurs autres pays. Les Etats-Unis, la Russie, la Chine ou encore l’Argentine souhaitent également faire des propositions aux Algériens sur le nucléaire civil.
L’Algérie la plus armée du Maghreb
Mourad, www.algerie-dz.com 09-06-09
L’Algérie la plus armée du Maghreb
mercredi 10 juin 2009
L’Algérie est considérée comme le pays le plus armé du Maghreb avec des dépenses d’armement de plus de 5 milliards de dollars en 2008.
L’Algérie importe des armes. D’après les dernières statistiques publiées, hier, par le Sipri (Institut international de recherche pour la paix de Stockholm), les dépenses d’achat d’armements globales de l’Algérie ont atteint, en 2008, un montant record de 5,2 milliards de dollars. Dans son rapport annuel 2009 des tendances en matière d’armements et de sécurité internationale, le Sipri précise que les dépenses ont enregistré la plus forte hausse de ces dix dernières années et sont en hausse de 18% par rapport à l’année 2007. L’Algérie est, note le Sipri, parmi les pays qui ont fortement contribué à l’accroissement des dépenses militaires mondiales, atteignant le montant record de 1.464 milliards de dollars, avec une augmentation de 45% sur 10 ans. Par rapport à l’année 2007, ces dépenses ont fait un bond de 4%. « L’Algérie, avec ses grandes réserves de pétrole et de gaz, est une puissance régionale en Afrique du Nord. Elle a développé son influence politique en devenant le principal allié des Etats-Unis dans la guerre mondiale contre le terrorisme », relève-t-on du le rapport du Sipri.
Dans cette optique, la menace terroriste que représente l’activité du GSPC, devenu Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) et le climat géopolitique sont, selon le Sipri, les deux facteurs qui ont incité l’Armée nationale populaire (ANP) à toujours acheter plus d’armements. Les Etats-Unis, leader mondial Les Etats-Unis se sont adjugé de loin la plus forte part du total. En effet, l’accroissement le plus important (+58%) a été constaté aux Etats-Unis, avec une hausse de 219 milliards de dollars sur dix ans. La Chine et la Russie ont triplé en dix ans leurs budgets militaires annuels, les portant respectivement à 42 et 24 milliards de dollars. « D’autre part, les guerres d’Irak et d’Afghanistan ont donné lieu à 903 milliards de dollars de dépenses militaires supplémentaires de la part des seuls Etats-Unis », souligne le rapport. Le hit-parade des pays leaders en 2008 étaient, selon le Sipri, les Etats-Unis, la Chine, la France, la Grande-Bretagne, la Russie, l’Allemagne, le Japon, l’Italie, l’Arabie saoudite et l’Inde. Des pays comme l’Inde, l’Arabie saoudite, l’Iran, Israël, le Brésil, la Corée du Sud, l’Algérie et la Grande-Bretagne ont aussi contribué à la montée des dépenses militaires dans le monde.
Synthèse de Mourad, www.algerie-dz.com D’après Le Financier
Le Sahara, gigantesque ferme solaire : une utopie ?
Le Sahara, gigantesque ferme solaire : une utopie ?
mercredi 10 juin 2009
Des capteurs solaires sur un vingtième de la surface du Sahara fourniraient assez d’électricité pour approvisionner le monde entier. Le problème est d’exporter cette énergie à un coût raisonnable...
Dans la quête aux nouvelles sources d’énergie durables et renouvelables pour satisfaire la demande mondiale, de plus en plus de voies sont explorées. Terre, mer, air et espace sont des cadres de réflexions autour de la valorisation énergétique : récupération de l’énergie générée par le mouvement des vagues, construction de centrales solaires dans l’espace pour s’affranchir du problème de l’intermittence, et encore bien d’autres idées qui fleurissent.
Parmi elles, l’implantation de centrales solaires en plein désert.
Les déserts, en général très faiblement peuplés, présentent déjà l’avantage de la disponibilité de l’espace. Ensuite certains déserts comme le Sahara sont de véritables oasis d’énergie du fait d’un ensoleillement direct fort (1) et quasi-permanent (3000-3500 heures d’ensoleillement par an contre 1500 h à Paris). D’autre part, les technologies solaires –photovoltaïque et solaire à concentration- ont atteint aujourd’hui une maturité suffisante pour envisager le déploiement de grandes fermes solaires sur les sites répertoriés comme étant les plus favorables
Des champs de capteurs solaires cylindro-paraboliques implantés sur 1/20 de la surface du Sahara (2) suffiraient pour couvrir la consommation mondiale d’électricité qui est d’environ 18.000 TWh/an. Fort de ce constat, le réseau TREC (Trans-Mediterranean Renewable Energy Cooperation), en collaboration avec le centre aérospatiale allemand (DLR) dans le cadre du Projet DESERTEC, mène depuis quelques années des études dans le but d’évaluer la faisabilité d’un concept visant à produire de l’électricité et de l’eau douce au moyen de centrales solaires à concentration implantées dans le Sahara. L’idée est de produire de l’eau douce par des procédés de dessalement de l’eau de mer (par distillation ou par membrane) qui utilisent une part de l’électricité ou de la chaleur produite par l’installation solaire. Le projet vise, d’une part, à donner des perspectives de développement pour ces pays du Sahara et d’autre part à exporter une part de l’électricité produite pour satisfaire la demande européenne en énergie verte.
Comme souvent, le coût d’un tel projet est le principal frein à son accomplissement. Le transport de l’électricité sur de longues distances devra se faire en courant continu haute tension mais le coût de cette technologie reste très élevé (environ 500M€/1000km pour une ligne CCHT de 2GW).
Néanmoins, cet obstacle du coût n’empêche pas que d’autres initiatives européennes prévoient le même type de valorisation du solaire. Ainsi le Plan solaire Méditerranéen envisage jusqu’à 20 GW de production solaire sur le pourtour méditerranéen d’ici 2020.
Valoriser ce potentiel d’énergie inépuisable des déserts nécessitera aussi la mise en place de mécanismes d’incitation et d’instruments promotionnels (tarifs de rachats, certificats verts) pour rendre ces investissements concurrentiels. Les tarifs de rachat garantissent un tarif fixe de rachat de la production d’électricité d’origine renouvelable qui permet à l’investisseur de rentrer dans ses coûts. Les certificats verts sont aussi un moyen de promouvoir les énergies renouvelables : un producteur d’énergie renouvelable se voit attribuer des certificats verts qu’il peut par la suite valoriser au sein d’un marché dédié.
Ce sont des mécanismes bien connus qui ont déjà prouvé leur efficacité depuis quelques années dans le contexte européen et qui permettraient d’ajouter de la valeur à l’investissement dans le solaire saharien.
Notes (1) Récemment des relevées effectuées par la NASA entre 1983 et 2005 placent la région d’Agadem (Niger) au second rang des zones recevant le plus d’ensoleillement au cours de l’année avec en moyenne 6.78Kwh/m²/jour. (2) Données de calculs : rendement annuel net de conversion solaire-électrique=20%, intensité moyenne du rayonnement direct=2Twh/km²/an
mardi 9 juin 2009
Niger/EXÉCUTIONS EXTRAJUDICIAIRES Le rapport accablant des Nations Unies
Capitaine Acharif Mohamed
Le rapport accablant des Nations Unies sur le regime de tanja
EXÉCUTIONS EXTRAJUDICIAIRES Le rapport accablant des Nations Unies
"Au moins 78 personnes auraient été tuées dans le nord Niger, entre juin 2007 et juin 2008. C’est la substance de la communication rendue publique par le Rapporteur spécial de l’Organisation des Nations unies (ONU), sur les exécutions extra-judiciaires au Niger, à l’occasion de la 11èmeSession du conseil des droits de l’homme de l’ONU, qui se tient du 02 au 18 juin 2009, à Genève (Suisse).
Selon le communiqué, depuis juin 2007 au moins 78 personnes auraient été abattues de ma-nière extrajudiciaire dans les régions du nord du pays. La plupart des victimes ont été enterrées et quelques unes torturées. Le rapport implique la responsabilité directe aux forces de défense et de sécurité (FDS) dans ces actes.
«Ces exécutions extrajudiciaires pourraient avoir eu lieu en représailles aux attaques lancées par le Mouvement des nigériens pour la justice (MNJ) dans le contexte de la reprise des activités armées en février 2007», indique le rapport qui précise que la plupart des attaques contre les civils ont eu lieu à la suite d’explosion de mines contre des militaires des FAN et leurs véhicules.
Se basant sur les règles cou-tumières du droit international humanitaire, le communiqué rappelle : « Les personnes civiles sont protégées contre les attaques, sauf si elles participent directement aux hostilités, et pendant la durée de cette participation (règles 1, 5 et 6 des règles coutumières du droit international humanitaire identifiées par le Comité international de la croix rouge)».
De même, poursuit le communiqué, il n’est jamais permis de tuer une personne qui a été détenue ou autrement mise hors de combat. Une telle atteinte à la vie constitue un meurtre, en vertu du droit international humanitaire, peu importe que la personne ait été un civil ou un combattant.
C’est fort de tous ces arguments que le Rapporteur spécial de l’ONU rappelle au gouvernement nigérien ses obligations à mener des enquêtes approfondies et impartiales dans tous les cas où on soupçonnera des exé-cutions extrajudiciaires, sommaires ou arbitraires.
«Cette obligation comprend une obligation d’identifier et de traduire en justice les responsables, de fournir une compensation adéquate dans un délai raisonnable pour les victimes et leurs familles et d’adopter toutes les mesures nécessaires, y compris des mesures légales et judiciaires, afin d’éviter la récurrence de telles exécutions», conclut le communiqué. Le gouvernement nigérien n'a toutefois pas réagi à ces allégations.
Gorel Harouna
http://www.republicain-niger.com/index.asp?affiche=News_Display.asp&articleid=5467
responsables des massacres perpetrés au nord Niger de 2008 a 2009:à Tidene,Tadak,Tiguidit,tamazlak,dabaga.Il s'agit du:
Commandant Mamane Sani
Capitaine Saminou Mani
Capitaine Ibrahim Salifou
Capitaine Razak
Ces officiers nigeriens des FAN et certains coopérants militaires étrangers dont la liste suivra ,ont agis sous les ordres du président tanja, de moumouni boureïma son état major des armées ,et de l'officier superieur qui supervise les opérations au nord Maïkido.Ils sont aussi responsables de l'execution extrajudiciaire des prisonniers de guerre fait à Tézirzaït dont le N° 2 du MNJ.
Une paix veritable ne peut se faire sans justice sociale,pour cela il faut que tous les auteurs des ces crimes soient jugés.
Collectif Euro-Saharien pour la paix
lundi 8 juin 2009
Nomad's Land: Kel Assouf (Toeareg) & Aziza Brahim
Tweedaagse rond nomadenvolkeren met film, muziek en debat met vandaag als thema woestijnnomaden.
Brabant, vrijdag 12/06/2009 - (Concertmelding)
Op initiatief van toeareg Harouna ‘Anana’ Aboubacar presenteren we een tweedaagse rond nomadenvolkeren met film, muziek en debat. De eerste avond staat in het teken van de West-Afrikaanse nomadenvolkeren, de tweede belicht de Roma-cultuur.
Openen doen we met de film ‘Teshumara, gitaren van de touareg-rebellen’ van Jérémie Reichenbach. In 1963, kort na de onafhankelijkheid van Mali, kwam de touareg-bevolking in opstand tegen de nieuwe regering. De opslag werd bloedig neergeslagen en door opeenvolgende droogtes dienden de touaregs te vluchten van Mali en Niger naar Algerije en Libië. In die context ontstond een nieuwe muzikale cultuur. De film vertelt de geschiedenis van de Touareg-rebellie en de rol die de groep Tinariwen daarin speelde.
We sluiten aan met een panelgesprek over de situatie van de touaregs in Niger en de gevolgen van de uranium-ontginning.
We eindigen de avond met Kel Assouf, de groep van Anana Harouna. Kel-Assouf is een tamachek-woord (de taal van de Touaregs) en betekent "zoon van de woestijn", maar ook "zoon van het oneindige", of zelfs "zoon van de eenzaamheid". De composities zijn gebaseerd op het traditionele Touareg-repertoire, maar ze zijn tegelijkertijd verrijkt met de culturele invloed van elke artiest.
Anana Harouna, oprichter en zanger van de groep, is afkomstig van Niger. Toen hij twaalf was vluchtte hij met zijn familie naar Libië. Op zijn zeventiende bevond hij zich tussen leven en dood tijdens een rebellie. Sindsdien betekende de gitaar voor hem een middel om zijn rechten op te eisen zonder bloedvergieten. Zijn songs gaan over het leven in ballingschap, over vrijheid, over liefde en vrede voor alle volkeren ter wereld. De muziek van Kel Assouf is muziek die "de harten doet dansen". Speciaal voor de gelegenheid nodigde Kel Assouf de jonge Saharoui-artieste Aziza Brahim uit. Brahim is de nieuwe stem van de Saharoui. Sedert 1975 leven meer dan 200.000 Saharouis in vluchtelingenkampen in het Zuiden van Algerije. Ze zijn gevlucht toen Marokka hun land bezette. Omdat de mannen aan het front zijn, vormen de vrouwen de steunpilaren van hun maatschappij. Alles wordt door hen geregeld; het onderhoud van de tenten, de opvoeding van de kinderen, sociale kwesties, enz. In feite maken zij een leven dat al meer dan 30 jaar onaanvaardbaar is menselijk.
Toegang:
Leden: 7 Euros
Voorverkoop niet-leden: 10 Euros
Kassa niet-leden: 12 Euros
We aanvaarden cultuurwaardebons & article 27
Reservatie via overschrijving, voorverkoop in Fnac.
Organisatie:
Een samenwerking van vzw Temet met Muziekpublique
Vrijdag 12 juni 2009, 19.30, Molière, Naamsepoortgalerij, Bolwerksquare 3, 1050 Brussel
Explosions en serie dans le dépôt d'armes de la compagnie militaire d'Agadez
Explosions en series dans le dépôt d'armes de la compagnie militaire d'Agadez
Des explosions en série ont secouées la péripherie nord est d'Agadez ou sont implantées les casernes militaires(FAN) de Kourou .Le dêpot d'armes lourdes et d'explosifs ,très important a explosé et a démolit toutes les maisons environnantes de la compagnie militaire des FAN d'Agadez .Pour l'instant ,la zone est interdite d'accès aux journalistes et aux populations ,ce qui fait craindre un lourd bilan humain.Ce dépôt ,l'un des plus important du Niger est constitué d'armement lourds,des obus,des explosifs,des mines ,des balles (tous calibres) des grénades ainsi que des équipements militaires divers de logistique octroyés par la Chine et la France destiné a Agadez la zone de defense N°2 pour contrer le MNJ. L'intensité du bruit était telle que toute la population des allentours s'est enfuie, affolée à la recherche d'un réfuge. Ces fortes explosions dans le dépôt d'armes de la compagnie d'Agadez se sont produites dans la soirée de 07/06/09.Les causes restent floues pour l'instant,même si un affrontement entre officiers militaires "pro tazartché"et "anti tazartché"reste fort probable d'après certaines sources a Niamey.
source /Agadez
Raffinerie de Zinder/Lancement de l'opération de recensement des propriétaires terriens
NO COMMENT
Ce texte qui suit démontre a lui seul la politique de deux poids deux mésures appliquer par le régime dictatorial,ethnicide et régionaliste de tanja.Alors qu'au nord du Niger les populations sont chassées,expropriées,exécutées pour ceder leurs terres de force sans aucune compensation depuis 40ans!!voila que dans son fief (diffa-zinder)on Lance des opérations de recensement des propriétaires terriens,afin de les indemniser !!Comme quoi nous populations de la région d'Agadez sommes toujours traités en sous-nigeriens:Avis aux démocrates sincères,aux differents mouvements ,partis, fronts, multinationales françaises et chinoise.
Raffinerie de Zinder
Lancement de l'opération de recensement des propriétaires terriens
Société
Page 20 5 juin 2009 Sahel Dimanche
Huit mois après la pose de la première pierre de construction de la raffinerie de pétrole de Zinder, une enquête publique a été
officiellement lancée, mercredi dernier,dans le cadre de l'expropriation pour cause d'utilité publique. Le coup d'envoi de cette opération a été donné sur le site de construction de la raffinerie de pétrole par le Secrétaire général de la région, M. Ibrahim Agoumo, en présence des autorités administratives et coutumières de
Tanout, des cadres centraux et régionaux du Ministère des Mines et de l'Energie. Y étaient également présents,le maire de la commune rurale de Oualaléwa et les propriétaires terriens.Cette opération permettra aux personnes dont les terrains et biens sont situés à l'intérieur du périmètre d'expropriation de se faire enregistrer par les commissaires enquêteurs nommés par arrêté ministériel. Ces personnes doivent fournir leurs pièces d'identité et les titres de propriété de leurs terrains (titres fonciers ou attestations de détention coutumière).En procédant au lancement officiel de l'opération, le Secrétaire général de la région de Zinder a rappelé que c'est
le 27 octobre dernier que le Présidentde la République, Chef de l'Etat,
SEM. Mamadou Tandja, a posé la première pierre de construction de la raffinerie de Zinder, donnant ainsi le coup d'envoi des travaux. La cérémonie de mercredi dernier s'inscrit dans cette dynamique. Il s'agit, devait-il indiquer, d'un travail important consistant à dénombrer toutes les personnes possédant des terres ou des biens sur le site afin de les dédommager.M. Ibrahim Agoumo a précisé que c'est un travail préliminaire, qui,une fois achevé, servira de base au dédommagement. C'est pourquoi, il a invité les commissaires enquêteurs à mener un travail de qualité afin
d'éviter d'éventuelles réclamations.Auparavant, le préfet du département de Tanout et le chef de canton de Oualaléwa, ont pris la parole pour situer l'importance de l'opération de recensement dont le but est de rassembler le plus grand nombre
d'informations en vue de déterminer si l'expropriation est justifiée. Tous les
intervenants ont souhaité un bon déroulement de l'opération dans la sérénité et ont demandé aux techniciens en la matière d'accélérer le processus à cause de l'installation très prochaine de l'hivernage. La superficie à exproprier s'étend sur 600 hectares et près d'un millier de paysans sera concerné. Selon la direction de
la Législation du Ministère des Mines et de l'Energie, l'expropriation pour
cause d'utilité publique est une opération administrative par laquelle l'administration oblige un particulier à lui céder la propriété d'un immeuble
dans le but d'utilité publique et moyennant une indemnité juste et préalable. La procédure de l'expropriation comporte trois grandes phases: une phase administrative comportant l'intervention des autorités administratives pour prendre la décision
d'exproprier et déterminer l'immeuble exproprié ; la phase judiciaire comportant le prononcé même de l'expropriation par le pouvoir judiciaire; enfin une phase de fixation de l'indemnité.
Abdou Saïdou
ONEP Zinder-Diffa
Ce texte qui suit démontre a lui seul la politique de deux poids deux mésures appliquer par le régime dictatorial,ethnicide et régionaliste de tanja.Alors qu'au nord du Niger les populations sont chassées,expropriées,exécutées pour ceder leurs terres de force sans aucune compensation depuis 40ans!!voila que dans son fief (diffa-zinder)on Lance des opérations de recensement des propriétaires terriens,afin de les indemniser !!Comme quoi nous populations de la région d'Agadez sommes toujours traités en sous-nigeriens:Avis aux démocrates sincères,aux differents mouvements ,partis, fronts, multinationales françaises et chinoise.
Raffinerie de Zinder
Lancement de l'opération de recensement des propriétaires terriens
Société
Page 20 5 juin 2009 Sahel Dimanche
Huit mois après la pose de la première pierre de construction de la raffinerie de pétrole de Zinder, une enquête publique a été
officiellement lancée, mercredi dernier,dans le cadre de l'expropriation pour cause d'utilité publique. Le coup d'envoi de cette opération a été donné sur le site de construction de la raffinerie de pétrole par le Secrétaire général de la région, M. Ibrahim Agoumo, en présence des autorités administratives et coutumières de
Tanout, des cadres centraux et régionaux du Ministère des Mines et de l'Energie. Y étaient également présents,le maire de la commune rurale de Oualaléwa et les propriétaires terriens.Cette opération permettra aux personnes dont les terrains et biens sont situés à l'intérieur du périmètre d'expropriation de se faire enregistrer par les commissaires enquêteurs nommés par arrêté ministériel. Ces personnes doivent fournir leurs pièces d'identité et les titres de propriété de leurs terrains (titres fonciers ou attestations de détention coutumière).En procédant au lancement officiel de l'opération, le Secrétaire général de la région de Zinder a rappelé que c'est
le 27 octobre dernier que le Présidentde la République, Chef de l'Etat,
SEM. Mamadou Tandja, a posé la première pierre de construction de la raffinerie de Zinder, donnant ainsi le coup d'envoi des travaux. La cérémonie de mercredi dernier s'inscrit dans cette dynamique. Il s'agit, devait-il indiquer, d'un travail important consistant à dénombrer toutes les personnes possédant des terres ou des biens sur le site afin de les dédommager.M. Ibrahim Agoumo a précisé que c'est un travail préliminaire, qui,une fois achevé, servira de base au dédommagement. C'est pourquoi, il a invité les commissaires enquêteurs à mener un travail de qualité afin
d'éviter d'éventuelles réclamations.Auparavant, le préfet du département de Tanout et le chef de canton de Oualaléwa, ont pris la parole pour situer l'importance de l'opération de recensement dont le but est de rassembler le plus grand nombre
d'informations en vue de déterminer si l'expropriation est justifiée. Tous les
intervenants ont souhaité un bon déroulement de l'opération dans la sérénité et ont demandé aux techniciens en la matière d'accélérer le processus à cause de l'installation très prochaine de l'hivernage. La superficie à exproprier s'étend sur 600 hectares et près d'un millier de paysans sera concerné. Selon la direction de
la Législation du Ministère des Mines et de l'Energie, l'expropriation pour
cause d'utilité publique est une opération administrative par laquelle l'administration oblige un particulier à lui céder la propriété d'un immeuble
dans le but d'utilité publique et moyennant une indemnité juste et préalable. La procédure de l'expropriation comporte trois grandes phases: une phase administrative comportant l'intervention des autorités administratives pour prendre la décision
d'exproprier et déterminer l'immeuble exproprié ; la phase judiciaire comportant le prononcé même de l'expropriation par le pouvoir judiciaire; enfin une phase de fixation de l'indemnité.
Abdou Saïdou
ONEP Zinder-Diffa
dimanche 7 juin 2009
Ambiguous relations in the Sahel region
The Southern Times
Sunday, June 07, 2009
Opinion & Analysis
In This Section
* Africa must harness synergies
* Continental science fund forgotten?
Ambiguous relations in the Sahel region
This is the first of a two-part article by Bankie F Bankie, in which he looks at the Afro-Arab relations in the Sahel region.
"There are sizeable Black African populations in south Libya, northern Chad and south Algeria - but less in the latter. I can hardly see any African-Arab borderlands in 100-1000 years. The African people will be freed and taking a lead, turning the tables on the oppressors". Garba Diallo (a Mauritanian)
"Chad is a Black nation with a minority of Arabs in the northern and eastern parts of the country. Yes, southern Libya and Algeria are Black countries with millions of invisible oppressed Africans, but we do not hear their voices or see their faces". Dr Jibril Abdelbagi - Darfuri
"Despite the profoundness of the intercourse between Arab culture and Black, Bantu and Neolithic cultures, big or secondary, the relations between these two cultural worlds continues to be amongst the most unstable". Prof Helmi Sharawy - Egyptian
Those interested in African affairs would have noted the difficulties in following and understanding what goes on in the Afro-Arab Borderlands, hereinafter called the "Borderlands", stretching from Mauritania on the Atlantic, through Mali, Niger and Chad, to Sudan on the Red Sea.
This is not accidental but a deliberate conspiracy to conceal from Black Africa the goings-on by Arabian and western interests in this area of ambiguous relations.
Fluency in Arabic give some access to the truth. Otherwise physical habitation over time opens the area up to comprehensive understanding. This is an area where African interests have historically been purchased "for a song".
Because of our weaknesses we now find our helplessness makes us the laughing stock of the global community as regards the on-going slaughter of Africans in Darfur. Not one African state has been able to raise a finger in defence of the Darfuri.
Yet Darfur was proceeded by the 39 years of fighting in South Sudan, called "Africa's longest war", which war witnessed the same genocide, use of rape as a weapon, aerial bombardments , Mujahedeen/Muraleen as witnessed today in Darfur.
Africans remained silent during this tragedy. Something which Southern Sudanese will never forget or forgive. This text exposes the truths of the Borderlands. It was largely the work of the Bush Administration, Colin Powell and the white charismatic churches in the United States which placed the world spotlight on Sudan, South Sudan and Darfur, leading to the issue of the International Criminal Court writ (ICC) against Sudan President Al-Bashir in March.
Along the Mali-Niger Borderlands, before colonisation, the Touaregs were the sole masters of their region throughout the Sahara Desert. The coming of the European colonisers deprived them of their essential means of survival. Since then, and particularly after the self government of Mali and Niger, the Touaregs have continually rebelled against the regimes in the new states created by France, but with a clear objective in mind: the creation of a Touareg state, separate and independent.
Between 1963 and 1990, several disputes took a tragic turn between the central government in Mali as well as in Niger, the Touaregs, and the sedentary populations.
To better understand the hidden objective of these various disputes and/or rebellions, and the Touareg's attitude toward the newly independent states, one needs to consider several factors and to bear in mind that Touaregs are being settled today in Darfur in the villages from which the Fur, Massalit and Zaghawa have been expelled by the Khartoum government.
The Touareg, a black people, are completely Arabised and Islamised, culturally, whereas the Darfuri retain their African identity. The Touareg are to all intents and purposes, Arabs.
In 1905 the French aggravated the downfall of the Touaregs by abolishing slavery, and formally liberating the Touareg's slave, the Imrads and the Bellas. Subsequently, in 1909, instructions were given to the local French authorities in Gao, Mali, pertaining to the new status of the slaves and their social insertion. The instructions also demanded that both the owners and the slaves be treated equally from then on.
For the Touaregs, any attempt by the local colonial authorities to implement these instructions meant the destruction of their society and they were not prepared for that. They were indeed hurt both in their wealth and in their prejudices. The French later realised that they could not free the slaves, either mentally or physically. Slavery was deeply embedded in the way of life of both parties - the masters and the slaves, as it is in Mauritania today
France was preparing to balkanise its empire, breaking it up into pieces, which would become Independent states, in effect deconstructing Pan-Africa. The territories concerned were :
Two departments of Algeria: Saoura and Oasis
Three communities of French Sudan: Goundam, Tombouctou and Gao
Two communities of Niger :Tahaua and Agades
Three communities of Chad : Ennedi, Bornou and Tibesti
Although the project itself was withdrawn for obscure reasons, it most certainly triggered
in the mind of the Touaregs the idea of an independent state free of the domination of their former black slaves, namely the leaders of the Independent states of Mali, Niger, and Mauritania.
In the Borderlands, unlike in Southern Africa, colour is of little or no importance. What counts is culture. A man may be dark black, as most Touaregs are, but will consider himself an Arab, due to his adherence to Islam and practice of Arab culture dating back hundreds of years. The Arab arrival in Africa predates by many hundreds of years the arrival of Europeans in Southern Africa. The Darfuri, although black and Islamised, are considered by Khartoum as insufficiently Arabised and inferiors, and are thus considered to be Africans and worthy subjects of genocide.
The use of Arabic in education, administration and state affairs.
In 1960 the notabilities and the chiefs of the Adrar took advantage of an inspection trip by the civilian Chief Administrator of Gao to explain their perceptions of and wishes for the future administration of Mali. More than anything else they insisted upon giving primacy to the teaching of Arabic over that of French, and securing equitable jobs/positions within the newly created administrative structures for community members who were literate in Arabic.
It is obvious that the implementation of such measures meant the systematic exclusion of non-Arabic speaking ethnic groups. Thus governance and all other forms of participation in power and in the management of power in the northern regions would be the responsibility and the privilege of the Arabs, the Touaregs and the Moors of Moroccan descent.
As soon as he came to power, Colonel Gaddafi, of Arabo-Berber descent, expressed his ambition to create a Saharan state which would include all the Sahelo-Saharan countries, especially those inhabited in their northern territories by the Kel-Tamasheq.
In 1989, on the twentieth anniversary of the Libyan Revolution, it was declared that Mali, Niger and Chad were part of the Arab world. Meanwhile young nomads were receiving military training to go to fight in Israel, Lebanon and Chad. Some of them were later directed to Mali and Niger to organise themselves into liberation movements (Toure 1999 ).
In the mid-1990s, when Libya became a target of the French and the Americans, and because of the political and economic difficulties of the country, with the embargo and travel restrictions amongst others, this project was temporarily abandoned. Yet Libya encouraged the former combatants to organise themselves into a movement called the Azawad Liberation Movement. (To be continued next week).
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samedi 6 juin 2009
Déclaration du MNJ : "Les fossoyeurs des Droits et Libertés"
Vu les moments aussi graves que ceux que traversent notre pays ; moments caractérisés par la remise en cause de l’ordre républicain et mettant en péril les institutions de l’État,
Vu le "Message à la Nation" du président Tandja qui révèle au grand jour la dictature et les injustices d’un système incarné et perpétué par son pouvoir qui, par ailleurs, a présidé à la naissance du Mouvement des Nigériens pour la Justice,
Vu que dans ce discours du Président et dans les actes quotidiens de son ministre d’État, l’artisan et soutient inconditionnel du maintient à vie de son mentor à la tête du Niger ce, contre la volonté même du Peuple nigérien, on voudrait faire croire avoir résolu le conflit qui nous oppose au système en place dans notre pays,
Le Mouvement des Nigériens pour la Justice (Le MNJ) estime nécessaire de réagir pour rétablir la vérité.
En effet, il ya quelques mois, le dirigeant libyen a sollicité du MNJ et du pouvoir de Niamey d’arrêter le conflit qui a lieu au Nord du Niger. Fidèle à sa conduite de privilégier la solution négociée, le MNJ a donné son accord comme il le ferait à tout pays souhaitant jouer le rôle de médiateur pour une solution pacifique du conflit.
Suite à cela et à l’issue d’une tournée africaine avec en perspective un séjour à Niamey, le dirigeant libyen a sollicité du MNJ de lui remettre 6 prisonniers de guerre qu’il voudrait ramener à Niamey comme gage de bonne volonté à négocier de notre Mouvement : les 6 prisonniers regagnèrent en cette occasion leurs familles.
Il faudrait néanmoins souligner que l’arrivée (12 mars 2009) du président libyen et son séjour jusqu’au 17 mars à Niamey furent suivis par le passage (27 mars 2009) du chef de l’État français dans cette même capitale. Et, c’est ici le lieu de laisser à l’observateur de la vie politique nigérienne le soin de tirer par lui-même les conclusions quant aux conséquences en rapport avec la situation actuelle au Niger, de ces 2 visites : il ne revient donc pas au MNJ de revenir sur les non-dits de ces 2 séjours et leur implication sur la situation politique nigérienne actuelle fruit d’une une aventure rocambolesque et illégitime aux conséquences incalculables qui ne vont, si on n’y prend pas garde, que précipiter le Niger et son Peuple dans le chaos le plus sombre de leur existence.
A propos d’ailleurs de ce saut dans l’inconnu programmé par Tandja et ses suppôts, le MNJ affirme solennellement qu’il ne s’associe pas à une initiative qui consiste à vider la constitution nigérienne de ce qu’elle contient de bon à savoir, entre autres, la limitation du mandat présidentiel et le régime semi-présidentiel et de remplacer ces dispositions de la loi fondamentale en substituant à celle-ci une autre constitution qui légalise l’impunité, la dictature et le règne à vie à la tête de notre pays. Les vrais démocrates, où qu’ils soient, au Niger comme ailleurs, doivent compter sur l’intransigeance du MNJ à ce sujet.
Pour revenir à la genèse du simulacre de processus actuel, le Président libyen avait, à son retour du Niger, invité, quelque temps plus tard, le MNJ et le pouvoir de Niamey à venir se retrouver autour de lui pour un processus vers des négociations en vue de la Paix. Ce qui a donné lieu à des contacts entre les délégations du MNJ et du gouvernement de Niamey.
Mais, quelle ne fut la surprise ! De retour à Niamey, la délégation gouvernementale s’est employée à faire un récit anecdotique des rencontres et échanges qu’elle a eus avec la délégation du MNJ ; cela, dans le seul but certainement de banaliser les revendications de fond qui lui ont été posées par le Mouvement. A ce propos, Le MNJ rappelle, ici à l’occasion de la présente réaction, que malgré ce que dit publiquement le pouvoir de Tandja, certains responsables parmi les plus hautes personnalités du gouvernement de Niamey ont reconnu et affirmé plus d’une fois dès qu’elles sont hors micro le bien fondé et la pertinence des revendications du MNJ.
Mais, et en dépit de la frustration et de la rage soulevées au MNJ par les propos immatures et tendancieux tenus sur les médias nationaux et donc la mauvaise foi témoignée par la délégation de Niamey à son retour de Syrte et Tripoli, le Mouvement a opté pour une mise en avant du sens de la responsabilité et de la sérénité ce, en vue de donner la chance à l’ouverture d’un dialogue susceptible d’engager des vraies négociations pour un processus qui conduise à une Paix Définitive Réelle, Juste et Durable.
C’est ainsi que le MNJ se fit violence pour accéder à la requête de la Libye d’envoyer des délégués à Agadez bien que conscient de l’usage que le pouvoir de Niamey entendait faire de la présence de ces délégués en rapport avec la pose de la première pierre du site Imouraren. De nouveau, sur la demande et l’insistance de la Libye, un autre prisonnier de guerre responsable de la mort des 3 vieillards de Tezirzaït a été libéré par le Mouvement et remis par la Libye aux autorités de Niamey à cette occasion.
Mais, malgré toutes ces concessions de la part du MNJ, Tripoli n’est pas arrivée à obtenir le moindre geste ni avancée de Niamey !
Pire, le projet de médiation semble prendre chaque jour une orientation de plus en plus malsaine :
- montages tout azimut pour occulter toute négociation sur les revendications de fond du Mouvement ;
- pressions sur le MNJ pour un dépôt sans condition des armes ;
- manœuvres en tout genre pour amener les combattants du Mouvement à un cantonnement ;
- scénarios et arguments "bidons" : manœuvres pour la mise en place d’un comité fantôme, soi-disant technique de désarmement et de déminage ; comité dont le seul but est en réalité de faire "rentrer" les combattants et de les mettre à la disposition et à la merci du Président et du gouvernement de Niamey mais aussi, de dilapider les fonds libyens engagés dans la diversion. En définitive, à la place d’un dialogue pour trouver les voies et moyens d’une Vraie Paix, tout se résume à faire aboutir la position initiale du président Tandja pour qui, il n’y a d’alternative que de déposer les armes et demander sa grâce.
Une des inamovibles personnalités du gouvernement Tandja ira jusqu’à ne pas s’embarrasser des scrupules en tentant sournoisement de justifier le dudit comité de "paix" par le fait que la disposition à faire la Paix ne relève pas de l’exécutif mais de l’état major des opérations situé au Nord.
Bizarre conception que celle de l’État, de la République et de la Démocratie au Niger ! S’il y a 2 pouvoirs ou 2 États ou bien 2 républiques autonomes et indépendants au Niger, un à Niamey et un au Nord, alors :
- quel est le rôle et la place du pouvoir de Niamey dans les négociations avec le MNJ ? Est-il protagoniste ou facilitateur/médiateur entre le MNJ et l’autre partie (pouvoir, État ou république de fait dans le Nord) qui, comme il le laisse croire, ne relève pas de sa sphère de contrôle en tant qu’exécutif, du pays ?
- si c’est tel qu’il le dit, pourquoi ne pas s’effacer et laisser directement les parties négocier au lieu de multiplier les paliers ?
Finalement, tout le processus de "dialogue" en vue de la Paix s’est limité à faire sans cesse pression sur le MNJ dans le sens du projet perverti où s’effacerait toute négociation sur les revendications du Mouvement.
En outre, le 11 mai 2009, la médiation est revenue, une fois à nouveau, auprès du MNJ pour "solliciter" (fortement) de lui d’envoyer une délégation à Niamey pour soi-disant négocier avec le gouvernement ! Drôle de négociation avec le couteau sous la gorge ! Le MNJ accepte d’envoyer 2 émissaires et fit savoir que leur mission se limite uniquement à transmettre à Niamey les préalables qu’il pose à l’ouverture des négociations.
C’est ainsi que du 12 au 27 mai 2009, 2 émissaires du Mouvement se sont rendus à Niamey où ils ont transmis les 4 points suivants qui constituent lesdits préalables : 1. La levée de l’état d’urgence dans le nord 2. La libération de toutes les personnes arrêtées en rapport avec le conflit 3. Déclaration et mise en place d’une trêve sur la zone du conflit 4. Ouverture formelle des négociations en terrain neutre avec un calendrier précis des rencontres. Concomitamment au séjour des 2 émissaires à Niamey, la Cellule Politique MNJ en Europe rencontra le ministre de l’Intérieur à Paris pour lui réitérer la position du Mouvement telle que rapportée à son gouvernement à Niamey.
Pendant 15 jours, les émissaires du MNJ ont attendu des autorités de Niamey la réponse à transmettre aux instances du MNJ. Mais en vain !, ou plutôt la seule réponse donnée, au mépris de tout, fut la négation pure et simple même du tout premier point : l’état d’urgence en vigueur dans le nord fut reconduit à nouveau le 23 mai. Tel dans un dialogue de sourds le pouvoir pesait de tout son poids pour envoyer les 2 personnes à Agadez en vue de les intégrer dans la mascarade du soi-disant comité technique de désarmement et de déminage en prétextant que le dépôt des armes par le MNJ est la seule solution convenue avec le président libyen !
Ce déplacement nous réconforte dans notre scepticisme à l’égard de la volonté du gouvernement de Niamey à vouloir créer les conditions minimales à l’ouverture d’une voie pour les négociations dans un objectif de paix véritable au Niger.
En conclusion de tout cela,
le MNJ : 1- réaffirme :
- toute fois, sa bonne foi et sa disponibilité pour un dialogue ferme et sincère,
- le maintient de ses 4 préalables avant d’engager des négociations,
- son refus à déposer les armes sans que des négociations aient lieu autour de ses revendications,
2- interpelle la Libye sur sa médiation avec le gouvernement de Niamey. En tout état de cause, le MNJ se réserve le droit et le pouvoir de mettre fin au mandat de médiation : il a accepté en toute indépendance un médiateur et a, en conséquence, la latitude d’exercer le droit et le pouvoir à tout moment de ne pas s’y sentir lier si ce dernier piétine les principes élémentaires dans le rôle d’interface.
3- rappelle à la France sa responsabilité historique dans les péripéties de notre pays et lui demande de donner une position claire sur son implication dans la situation actuelle à laquelle elle n’est pas, de divers point de vue, non plus étrangère.
4- attire l’attention des pays dont les sociétés minières ambitionnent d’extraire les ressources de notre sous-sol, qu’il n’y aucune raison qu’ils se laissent induire en erreur en croyant qu’ils peuvent pomper nos ressources en faisant fi de nos aspirations légitimes incarnées par les revendications de notre mouvement (Le MNJ) qui, tant qu’il n’y a pas des négociations sincères et jusqu’à preuve de contraire, est en conflit avec le pouvoir de Niamey.
5- informe les Nigériennes et les Nigériens que :
- le MNJ ne peut s’associer à aucune entreprise visant à détruire la constitution dans ce qu’elle contient de bon, notamment le régime semi-présidentiel et la limitation du mandat du président et donc la garantie de l’alternance au sommet de l’État. Le MNJ se range dans cette aventure sans lendemain déclenchée par le président Tandja et ses suppôts, aux côtés du Peuple Nigérien, de sa société civile et des démocrates sincères.
6- attire l’attention du Peuple Nigérien que l’éclosion de la situation de ce moment est loin d’être étrangère à :
- la nature de certains dirigeants de la classe politique nigérienne : elle n’est que la suite logique du comportement de ces politiciens égoïstes et véreux qui avaient cru en l’honnêteté d’un dictateur dans l’âme quand il les recevait dans le salon feutré de la présidence, les associait aux décisions d’étouffer notre pays en leur miroitant l’illusion qu’il se mettrait à leurs côtés le moment venu pour les aider à se hisser à leur tour sur le trône.
- au comportement de l’opposition politique et de l’Assemblée Nationale, elles qui se sont murées dans le silence d’une complicité inégalée depuis plus 2 ans. En effet, malgré la situation catastrophique des populations du Nord de notre pays elles n’ont ni lever le petit doigt ni chercher la moindre solution, préférant laisser le privilège de cette question au président et à son clan. Au même moment par contre, leurs responsables ne trouvaient pas mieux que de s’afficher ostentatoirement à la présidence et aux missions techniques à l’extérieur ; elles qui se croyaient dans les secrets et les confidences du maître de la présidence et lui apportaient pendant tous ces 2 ans, assistance et conseils dans la prise des décisions aux conséquences incalculables pour notre pays. Cette opposition et cette Assemblée là ont une part de responsabilité égale ou supérieure à celle du bourreau de la constitution dont l’enterrement est annoncé.
Quant aux compatriotes qui se sont embarqués à la dernière minute à bord du bateau chavirant du président Tandja, ils auraient dû d’abord prendre conseils auprès de ses complices d’hier qu’il venait d’abandonner sur le rivage.
Le MNJ met plus particulièrement en garde les chasseurs des prébendes et les aventuriers en tout genre, notamment ressortissant du Nord de notre pays, qui gravitent autour de certaines personnalités actuelles du gouvernement de Niamey en leur faisant miroiter par le montage et la tenue des meetings commandés qu’ils peuvent leur assurer l’adhésion de nos populations et même de notre mouvement à l’entreprise dissimulée d’enterrer notre pays sous une dictature rampante. Sinon, comment, à moins d’un mépris ou d’un sadisme sans commune mesure, penser avoir la caution pour un projet illégal, d’une population dont on continue d’être le bourreau et, au moment même où l’objectif consiste à s’engager dans une voie criminelle et où la communauté nationale et internationale se démarquent de l’aventure projetée !
En tout état de cause, à moins d’un changement positif dans les tous prochains jours, le MNJ mettra sans tarder en œuvre les conclusions qui s’imposent face à l’évolution des situations actuelles.
Le Mouvement.
Publié par La voix des Hommes libres à l’adresse 6.6.09
Huit élus locaux enlevés à Tombouctou
RFI - 06/06/2009 - 11:51 TU
Huit élus locaux enlevés à Tombouctou
samedi 6 juin 2009
Ces élus ont été enlevés dans la nuit de jeudi à ce vendredi 5 mai par des hommes armés. Ces enlèvements se sont produits à la veille de la mise sur pied du bureau du Conseil de Cercle, une instance regroupant des élus locaux. Depuis, deux otages ont été relâchés. Parmi eux, l’ancien maire de Tombouctou, Mohamed Ibrahim Cissé. Du coté du gouvernorat de Tombouctou, on déclare qu’aucune piste n’est privilégiée pour le moment.
L’enlèvement des six élus a été condamné par tout le monde : autorités maliennes, associations de jeunes et autres partis politiques. C’est la première fois qu’autant d’élus sont enlevés sur le territoire national et tout porte à croire qu’il s’agit d’un acte lié à l’élection du bureau du Conseil de Cercle de Tombouctou ; élection qui devait avoir lieu ce samedi 6 juin.
Pour ces élections, l’Alliance pour la démocratie au Mali (Adéma), le principal parti politique du Mali part largement favori. En effet, avec huit conseillers sur les quatorze qui doivent prendre part au vote, l’Adéma est imbattable. Or, privé de six de ses élus, le parti qui a pour emblème une abeille, devient minoritaire.
C’est l’une des explications solides données à propos de ces enlèvements. Mais il faut également souligner, qu’après les dernières élections municipales, il y a eu dans plusieurs localités maliennes de mauvais perdants. Et depuis, ils jouent plutôt aux trouble-fêtes en tentant de renverser par tous les moyens, la situation en leur faveur.
« Nous restons vigilants face à ces ennemis de la paix », commente un responsable du gouvernorat de Tombouctou.
- Le récit de l’ex-maire de Tombouctou
Mohamed Ibrahim Cissé : « On avait regroupé l’ensemble de nos conseillers, c’est-à-dire les huit conseillers de l’Adéma pour discuter de la façon de mettre notre bureau en place. Vers trois heures du matin, un groupe de personnes armées est entré. Ils nous ont braqués avec des armes automatiques et puis, ils nous ont mis à bord d’un véhicule. Ils nous ont emmenés en dehors de la ville. Puis, arrivés quelque part, ils m’ont déposé, moi et ils ont continué avec les six autres ».
« Je n’ai aucune idée de la raison pour laquelle ils m’ont relâché. J’ai dû marcher durant trois heures pour regagner Tombouctou. Maintenant, nous pensons que c’est peut-être une manœuvre pour empêcher la mise en place du bureau du Conseil de Cercle. Mais de toutes les façons, cette manœuvre ne peut pas marcher, parce que si la majorité des conseillers élus n’est pas présente, il ne peut pas y avoir d’élections ».
RFI
Niger / La FIDH et l’ANDDH dénoncent les manipulations constitutionnelles du Président Tandja
NIAMEY, Niger, 6 juin 2009/African Press Organization (APO)
samedi 6 juin 2009
NIAMEY, Niger, 6 juin 2009/African Press Organization (APO)/ — La FIDH et son organisation membre au Niger, l’Association nigérienne pour la défense des droits de l’Homme (ANDDH), expriment leur vive inquiétude suite à la décision du Président nigérien Mamadou Tandja d’organiser un référendum sur l’adoption d’une nouvelle Constitution qui lui permettrait de prolonger son mandat qui prend fin le 22 décembre 2009, alors même que cette révision a été désapprouvée par la Cour constitutionnelle.
En effet, le 25 mai 2009, saisie d’une requête par un groupe de députés, la Cour constitutionnelle nigérienne a émis un avis défavorable à la perspective de la convocation d’un référendum sur l’adoption d’une nouvelle Constitution qui permettrait au Président de la République de se maintenir au pouvoir au delà de ses deux mandats constitutionnels. Au lendemain de cet avis défavorable, le Président Tandja a signé un décret portant dissolution du Parlement et a procédé à la création, le 3 juin 2009, d’un « Comité technique » chargé de la rédaction de cette nouvelle Constitution, et ce, malgré les multiples condamnations de la communauté internationale, notamment de la CEDEAO (1), des Etats-Unis et du Canada.
La FIDH et l’ANDDH s’inquiètent des conséquences de ces décisions sur le respect des principes démocratiques au Niger, des décisions qui ne laissent en rien présager de la tenue d’élections libres, transparentes et équitables en novembre prochain et qui vont à l’encontre des principaux engagements internationaux pris par le Niger.
Pire, la perspective de la prolongation du mandat présidentiel finissant en décembre prochain, signifie purement et simplement qu’il n’y aura pas d’élection présidentielle cette année.
« La révision de la Constitution en vue du prochain scrutin a été déclarée anti-constitutionnelle, elle va à l’encontre de la volonté d’une majorité d’acteurs de la vie politique nigérienne, elle est dénoncée par les ONG et par les principaux syndicats, elle a été condamnée par la communauté internationale, elle est contraire aux engagements internationaux du Niger » a déclaré Khalid Ikhiri, Président de l’ANDDH. « Nous ne voyons aucune légitimité à cette manipulation de la Constitution. Elle n’aura d’autres conséquences que la déstabilisation politique et sociale du Niger » a ajouté Souhayr Belhassen, présidente de la FIDH.
La FIDH et l’ANDDH expriment par ailleurs leur vive inquiétude face aux affrontements violents survenus entre les forces de l’ordre et des manifestants opposés à cette révision à Dosso, situé à 130 km de Niamey dans le sud-ouest du Niger. En amont d’autres manifestations prévues par les partis d’opposition, les syndicats et les ONG, nos organisations appellent les autorités nigériennes à garantir l’intégrité physique des manifestants et plus largement le respect des libertés fondamentales.
Nos organisations appellent également le Président du Niger à se conformer aux engagements régionaux et internationaux pris par son pays, notamment aux dispositions du Protocole additionnel de la CEDEAO sur la démocratie et la bonne gouvernance qui interdit toute réforme de la loi électorale dans les six mois précédant une élection, sans avoir au préalable obtenu le consentement d’une large majorité des acteurs politiques ; ainsi qu’à celles de la Charte africaine de la démocratie, des élections et de la gouvernance qui condamne toute révision de la Constitution portant atteinte aux principes de l’alternance démocratique.
Enfin, face aux périls sociaux et politiques qui menacent le Niger, nos organisations lancent un appel pressant à la classe politique nigérienne afin de renouer avec le dialogue au sein du Conseil National de Dialogue Politique (CNDP) pour trouver un consensus national en faveur de la préservation du cadre démocratie chèrement conquis par le peuple nigérien.
SOURCE
International Federation of Human Rights (FIDH)
Kadhafi réitère son appel aux tribus touaregs du Mali
Tripoli - 05/06/2009 Pana
Arabanda/Akli Iknan Ag SOLIMAN
Kadhafi réitère son appel aux tribus touaregs du Mali
samedi 6 juin 2009
Libye - Le guide Mouammar Kadhafi, président en exercice de l’Union africaine (UA), a renouvelé jeudi son appel aux tribus touaregs au Mali à s’intégrer dans leur société à l’instar du reste de la population et de recouvrer leur droits dans les différentes institutions de leur pays, assurant que cela ne pourra se réaliser que par l’unité, la paix et la stabilité.
S’exprimant au cours d’une rencontre avec une délégation des tribus touaregs de la région malienne d’Arabanda, composée de chefs de tribu, d’acteurs populaires et d’anciens du groupe armé connu sous l’appellation de "Akli Ikan Ag Sleiman", leleader libyen a souligné qu’il ne veut pas que leurs enfants restent dispersés dans le désert sans enseignement ni assistance sanitaire.
Le président de l’UA a remercié les touaregs pour leur réponse à l’appel de la paix et exprimé sa gratitude à l’égard de la décision courageuse prise par tous les fronts dans le Nord du Mali et du Niger de déposer les armes au nom de l’intérêt de tous et de leur prise de conscience que la paix est pour eux, leurs enfants, leurs familles et leur patrie.
Il a réitéré l’inefficacité de la guerre et son échec dans la réalisation de leurs revendications qui se concrétisent par des voies pacifiques et démocratiques.
Le guide Kadhafi a aussi souligné que les membres d’une seule famille dans notre grande maison l’Afrique dans laquelle on veut y construire les Etats unis d’Afrique à l’instar des Etats-Unis d’Amérique, ne se font pas la guerre entre eux mais combattent l’étranger lorsqu’il vient pour occuper cette demeure.
Il a réitéré aussi son appel aux fils des tribus touaregs après qu’ils ont pris le bon chemin en répondant à l’appel de la paix et d’abandonner les armes et de se consacrer à l’enseignement de leurs enfants, de les immuniser contre les maladies afin de cultiver leur terre, d’élever leur bétail et contribuer à la construction de logements, d’écoles et d’hôpitaux.
De son côté, la délégation des tribus touaregs a réaffirmé son engagement à réaliser la paix au Mali et à s’intégrer dans leur société et à participer à l’action politique pacifique, après que le groupe armé "Akli Akan Ag Sleiman" a déposé les armes en réponse à l’appel du leader Kadhafi.
Les membres de la délégation ont loué les efforts du guide Kadhafi en faveur de l’instauration de la paix au Mali en général et dans la région d’Arbanda en particulier.
Elle a affirmé que le guide Kadhafi est le premier à avoir, depuis des années, défendu les droits des tribus touaregs dans les diverses régions du Sahara.
Tripoli - 05/06/2009
Pana
Evolution of Tuareg-led Rebel Groups in Niger:
June 05, 2009
Recent Progress Toward Peace in Niger
MNJ created in February 2007
FFR created in May 2008, included some MNJ leaders and Rhissa ag Boula
FPN created in March 2009, included many MNJ leaders
RECENT PROGRESS TOWARD PEACE IN NIGER:
In Sum: A ceasefire was agreed May 15, 2009. For the moment there is no violence. However, the president has reinstated the "state of emergency," continuing the police and army's sweeping powers over people in the North, and there is no formal plan to discuss and negotiate the claims that motivated the rebellion in the first place. 20,000 displaced people (mainly Tuareg) need to go home and rebuild their communities and find food to eat, but it's not clear whether the president's ban on humanitarian aid and travel into the North has been lifted to permit the UN and other agencies access. High-level government corruption and lucrative revenues from the uranium and oil contracts may have led to a stand-off between the president and his party, and most of the rest of the country. The president has dissolved parliament, seen by some as a political coup d'etat, and wishes to revise the constitution so that he and his party may remain in power for a third term. Some fear corruption may enable him to achieve that goal. If that happens, Niger will likely descend into a further state of instability. Human rights activists say they will defend democracy, and the rebels may balk on laying down arms if the government is not responsive to the needs for which they have been fighting. Democracy is at stake, as well as the stability of one of the worlds' poorest countries.
April 3, 2009: Peace talks took place in Libya, between Niger’s Minister of the Interior, the MNJ and FPN. FPN issued congratulations to Niger’s President Tandja Mamadou for making this gesture toward peace (RFI April 4, 2009).
April 15, 2009: The Niger government released a statement assuring the state’s desire for peace. Meetings continued, with all three rebel groups. FPN continued to release affirmative statements, but MNJ was still holding one Niger army officer, alleged to have committed atrocities (Le Sahel April 15, 2009).
April 28, 2009: United Nations World Food Programme announced it would provide food and resettlement centers to repatriate 20,000 people (principally Tuareg) displaced during the rebellion since 2007 (PANA April 28, 2009). Many structures had been destroyed; medical clinics and schools had been closed; and food supplies had been cut off due to the conflict and the “state of emergency” which restricted the flow of goods and people in the North, and gives the Army sweeping powers to arrest and detain people, maintain a strict curfew, and disperse public gatherings. Humanitarian aid to the North had been banned by President Tandja Mamadou starting in 2007; food, medical care, and basic necessities had become very difficult to obtain in the North because of the travel restrictions and government bans. Very few attempted to return to their homes.
May 3, 2009: MNJ released its last prisoner. Niger’s President Tandja Mamadou visited Agadez in the conflicted North of Niger, to lay the cornerstone for a new French Areva uranium mine at Imouraren. He also met with rebel groups, asking them to put down their weapons, saying he forgave them, and would permit amnesty. The process of turning in weapons has begun, but FFR said it would be a long process. Tuareg rebel leaders said that Niger's president must lift the "state of emergency" in the North as a precondition for "formal in-depth negotiations" (AFP May 23, 2009).
May 13, 2009: MNJ said it would not disarm, unless Niger's government is willing to first negotiate on its demands [which are published on the MNJ website] (AFP May 12, 1009).
May 15, 2009: Ceasefire agreement reached after talks between MNJ, FPN and Niger's Prime Minister Seyni Oumarou, backed by the Libyan government (Afrol News May 15, 2009) . The FFR boycotted the talks (BBC May 15, 2009).
May 23, 2009: Government of Niger renewed the “state of emergency” in the North for 3 more months, to permit continued police and military vigilance and detention of suspects, and a continued ban on public gatherings (AFP May 23, 2009). It is not clear whether the UN has been able to get any food and supplies to the repatriation zone in the Iférouane, Gougaram, Djanet, Dabaga et Tchirozérine districts of the Department of Agadez.
May 26, 2009: President Tandja Mamadou dissolved Niger's parliament, a day after the constitutional court said his bid to extend his presidency another term was unconstitutional (VOA June 2, 2009). Tandja has already served two 5-year terms. A new parliament must be formed within 3 months. Tandja's decision has global uranium and oil investors worried, and they are delaying their projects in Niger (Reuters May 27, 2009). Michael Keating at World Politics Review says the world should be paying more attention: Niger, an unstable state, is a major producer of uranium (UN Dispatch May 27, 2009). Some 20,000 people demonstrated in the streets of Niger's capitol, Niamey, and across the country (Reuters May 26, 2009). The African Assembly for the Defense of Human Rights suggests that Tandja's move "looks like a political coup d'état" (Aljazeera May 26, 2009).
June 1, 2009: Niger's President Tandja Mamadou is pursuing his bid to change the country's constitution, so that he may remain in power for another term (Reuters June 1, 2009). Many in Niger are opposed to Tandja staying in power, not just the opposition parties, but also many who had previously been his supporters, including the Alliance for Democracy and Progress party, which said it would "Create a grave threat to peace and stability" (VOA May 29, 2009). ECOWAS has threatened economic sanctions if Tandja pursues an extended presidency. The U.S. government said it would be a "setback for democracy." France, which has major uranium interests in Niger, will be put to the test: France wants to double its uranium production by 2015 (ISN Security Watch May 19, 2009). Two years ago, Niger ended France's monopoly over uranium mining, and quickly began awarding some 140 uranium concessions to numerous global companies, putting France in competition with a number of world players. Moreover, uncertainty over the political situation is likely to result in serious difficulties with the Tuareg peace process. The enormous increase in uranium and oil income [resulting in huge "signature bonuses" paid to the president] may be a significant factor in Tandja's desire to prolong his presidency. In their post "Le Fonds d'Investissement Prioritaire (FIP) de Tandja," MNJ has accused Tandja of corruption and personal profiteering off the uranium signature bonuses. One of the most important motivations for their rebellion was to gain honesty and transparency in government, allocation of uranium revenues to economic development, and a democracy that treats all people as equals (MNJ December 9, 2007).
June 2, 2009: Niger's opposition parties and human rights activists will resist Tandja's attempt to change the constitution (VOA June 2, 2009). An opposition group threw stones at a pro-Tandja meeting; security forces dispersed the protesters with tear gas. One prominent human rights activist suggests that Tandja has bribed some civil rights leaders to gain support, and may bribe leaders to form a new parliament that will support him; he feels that the national army is backing the president and "trying to install a dictatorship." Tandja may succeed, he says, but some human rights activists will have to be killed because they will defend democracy.
Sources:
Tuareg-led Rebel Websites:
Mouvement des Nigeriens pour la Justice (MNJ)
http://m-n-j.blogspot.com/
Front des Forces de Redressement (FFR)
http://redressement.unblog.fr/
Front Patriotique Nigerien (FPN)
http://fpn.blog.free.fr/
Online News Sources:
Afrol News
Niger's Militants Agree to a Ceasefire Agreement. May 15, 2009.
http://www.afrol.com/articles/33256
Agence France-Presse (AFP)
Niger Rebels Refuse To Disarm. May 13, 2009.
http://www.news24.com/News24/Africa/News/0,,2-11-1447_2515405,00.html
Agence France-Press (AFP)
Niger Extends State of Emergency in Tuareg North. May 23, 2009.
http://www.reliefweb.int/rw/rwb.nsf/db900sid/RMOI-7SBL7M?OpenDocument
Aljazera
Niger Leader Dissolves Parliament. May 26, 2009.
http://english.aljazeera.net/news/africa/2009/05/2009526174440137316.html
BBC
Niger Rebels Agree to Ceasefire. May 15, 2009.
http://news.bbc.co.uk/2/hi/africa/8051515.stm
ISN Security Watch
Sarkozy - Lucrative In Africa. May 19, 2009.
http://www.temoust.org/spip.php?article10596
Le Sahel
Fin de la visite de travail du ministre d'Etat, ministre de l'Interieur, de la Securite Publique, et de la Decentralisation, en Grande Jamahiriya Arab Libyenne, Populaire et Socialiste: des resultats reconfortants a tous points de vue. April 15, 2009
http://lesahel.org/index.php?option=com_content&view=article&catid=34:actualites&id=1582:fin-de-la-visite-de-travail-du-ministre-detat-ministre-de-linterieur-de-la-securite-publique-et-de-la-decentralisation-en-grande-jamahiriya-arabe-libyenne-populaire-et-socialiste-des-resultats-reconfortants-a-tous-points-de-vue
PANA - Afrique en Ligne
Le PAM réinstalle 20,000 personnes dans le Nord du Niger. April 28, 2009.
http://www.afriquejet.com/afrique-de-l%27ouest/niger/le-pam-reinstalle-20.000-personnes-dans-le-nord-du-niger-2009042926515.html
Reuters - Abdoulaye Massalatchi
Niger's President Dissolves Parliament. May 26, 2009.
http://www.forbes.com/feeds/afx/2009/05/26/afx6465552.html
Reuters - Abdoulaye Massalatchi
Political Uncertainty Worries Investors. May 27, 2009.
http://www.forbes.com/feeds/afx/2009/05/27/afx6470271.html
Reuters - Abdoulaye Massalatchi
Scenarios - Niger's President Seeks to Change Constitution. June 1, 2009.
http://in.reuters.com/article/oilRpt/idINLV16692820090601
RFI
Vers un mediation avec les Touaregs. April 4, 2009.
http://www.maliweb.net/category.php?NID=42635&intr=
Voice of America (VOA - Scott Stearns, Dakar
Niger President to Hold Referendum on 3rd Term. May 29, 2009.
http://www.voanews.com/english/2009-05-29-voa67.cfm
Voice of America (VOA) - Peter Clottey, Washington, D.C.
Niger Opposition Agonizes Over Presdident Tandja's Plan to Change Constitution. June 2, 2009.
http://www.voanews.com/english/Africa/2009-06-02-voa2.cfm
UN Dispatch
Loose Nukes, Uranium and Unstable States. May 27, 2009.
http://www.undispatch.com/node/8288
Posted by Tanat at 6/05/2009
jeudi 4 juin 2009
A Monsieur le Ministre de la Justice,Garde des Sceaux
Liberez Dijou!!!!
A Monsieur le Ministre de la Justice,Garde des Sceaux
Monsieur, j’ai l’honneur de vous apostropher sur le sort de plusieurs de nos concitoyens détenus dans le cadre de l’insécurité au nord Niger.
Avec l’espoir de la paix, plusieurs familles attendent avec impatience la libération des leurs !
En rappel, la plupart d’entre eux ont été arrêtés sous le prétexte de la mise en garde décrétée sur la région d’Agadez.
Ces nigériens arrêtés souhaitent que la justice pense à eux, surtout que pour bon nombre d’entre eux, le dossier est désespérément vide.
Qu’en est-il de leur cas avec les récents pourparlers?
Quand est-ce que la justice va se pencher sur leur cas ?
Voilà des questions que se posent les familles de ces détenus et que nous avons la lourde mission de vous transmettre.
Dans l’attente d’une réponse dans le prochain numéro, veuillez agréer Monsieur le ministre l’expression de mon grand respect.
Ibrahim Manzo Diallo
Citoyen à Agadez
A Monsieur le Ministre de la Justice,Garde des Sceaux
Monsieur, j’ai l’honneur de vous apostropher sur le sort de plusieurs de nos concitoyens détenus dans le cadre de l’insécurité au nord Niger.
Avec l’espoir de la paix, plusieurs familles attendent avec impatience la libération des leurs !
En rappel, la plupart d’entre eux ont été arrêtés sous le prétexte de la mise en garde décrétée sur la région d’Agadez.
Ces nigériens arrêtés souhaitent que la justice pense à eux, surtout que pour bon nombre d’entre eux, le dossier est désespérément vide.
Qu’en est-il de leur cas avec les récents pourparlers?
Quand est-ce que la justice va se pencher sur leur cas ?
Voilà des questions que se posent les familles de ces détenus et que nous avons la lourde mission de vous transmettre.
Dans l’attente d’une réponse dans le prochain numéro, veuillez agréer Monsieur le ministre l’expression de mon grand respect.
Ibrahim Manzo Diallo
Citoyen à Agadez
Andy Morgan : "The Touareg are not to blame"
Andy Morgan-The Independant-04-06-09
Andy Morgan : "The Touareg are not to blame"
jeudi 4 juin 2009
The southern Sahara is safer than many inner city areas of Britain
Thursday, 4 June 2009
The murder in cold blood of Edwin Dyer is a terrible loss for his family and friends. It also wrecks the efforts of many good people to open up the southern Sahara to tourism and development. Having helped to organise Mali’s famous Festival in the Desert, and as manager of Tinariwen, the group formed by one-time rebel Touaregs, I am devastated by this killing.
This brutal act feels almost like a rape committed against a place and people who I love deeply. That Mr Dyer was returning from a festival of music and culture, which is the object of considerable pride to local people, and which has welcomed and enchanted many western travelers in the past, makes this murder particularly black.
The Sahara may seem like an empty and desolate wasteland to outsiders, but it is home to many different ethnic groups and cultures. It is also very complex politically. Since the independence of the Saharan countries in the 1960s, the main political issue has been the struggle of the nomadic Touareg for political freedom and autonomy. But after the vicious civil war in Algeria during the 1990s, the Sahara has also become a bolthole for numerous Salafist and Islamic fundamentalist militias from northern Algeria.
Rumour and reality are often hard to separate in the Sahara, but it is misleading to confuse the Touareg rebellion, and its various militias, with the Al Qaida in Islamic Maghreb (AQIM) group led by the infamously brutal Abdelhamid Abou Zeid. They have completely separate aims and agendas.
In fact, one of the bones of contention between the Touareg rebel movement and the Malian government is that, although the Malians have received aid from the US and the EU to combat Islamic terrorists, none has been used effectively. The only real opposition that AQIM has encountered within Mali is from the Touareg Alliance itself. So, far from being in cahoots with each other, as many claim, the two groups are at loggerheads.
This is the first time an Islamist militia based in the Sahara has killed a western hostage. So this is a serious change in strategy. It will be interesting to see how the Touareg react to this turn of events. I believe this atrocity, committed by outsiders, will be condemned by the vast majority. And AQIM had better be aware their very ability to operate or even exist in the northern Malian desert is conditional on good relations with the Touareg.
The Touareg are Muslims, but Middle Eastern and South Asian brands of political Islamic fundamentalism have never taken a hold among them, despite the best efforts of wealthy Saudi and Pakistani proselytizing organisations who send preachers to the southern Sahara. The Touareg practice their own relatively liberal form of African Islam, and are proud to do so.
It has always suited the governments of Mali and Niger to lump Touareg rebels and Islamic fundamentalists together, and to dupe international opinion into believing the two operate in unison to terrorise the civilian population. But this is not so. Since 1963, the Touareg rebellion has sought only political autonomy, equal rights, cultural recognition and development.
I still believe the southern Sahara is safer, statistically and actually, than many inner city areas of this country. I certainly won’t stop travelling there myself in order to experience the peace and immensity of the landscape or the warmth, hospitality and generosity of the Touareg who inhabit it. But none of this will be of any comfort to Edwin Dyer’s friend and family, or to the people who will now think twice about visiting this magical place.
andy.morgan@apartment22.com
“ Les armes se sont tues mais il y a un travail à faire pour qu’elles soient remises ”, affirme Aklou SIDI, président du FPN
Dim-Aïr Info-1-31 mai 09
“ Les armes se sont tues mais il y a un travail à faire pour qu’elles soient remises ”, affirme Aklou SIDI, président du FPN
jeudi 4 juin 2009
M. Le Président, pouvez vous nous faire la genèse des pourparlers qui ont eu lieu en Libye ?
En fin décembre 2008, nous nous sommes rendus en Libye où nous avions eu des discussions avec le cabinet du guide et l’actuel ministre des affaires étrangères de la Libye. Nous avions eu des séances de travail à l’issue desquelles, on a abouti à un document qui comportait un certain nombre de conditions, des préalables, des conditions à court terme et long terme et le document a été soumis au guide aux autorités libyennes au mois de janvier qui ont voulu les porter à la connaissance des autorités nigériennes. Après, une autre mission nous a conduits en Libye pour rencontrer une délégation venue du Niger. Donc à l’issue de ces rencontres - pas très formelles - nous nous sommes rendus devant le Guide. Nous avons réaffirmé au cours de cette rencontre avec le gouvernement notre attachement à la Paix. Ensuite nous avions été conviés ici au Niger pour rencontrer le Président de la République qui a bien voulu nous recevoir. Il nous a demandé d’apporter notre contribution à l’édification de la nation. Après cette audience, nous avions eu une réunion - plus ou moins technique - avec le comité national de paix pour explorer les possibilités de voir la concrétisation de cette paix. Nous sommes venus pour entamer des discussions mais l’ensemble des combattants et leur arsenal de guerre et des moyens qu’ils disposent sont sur le terrain. Il tient à nous de créer les conditions de leur rentrée au bercail et les conditions de remise des armes. J’aimerai souligner ici que les armes se sont tues et sont déposées selon la volonté du Président de la République mais il y a un travail à faire pour que ces armes soient remises. On a au sein du FPN un effectif de 2403 combattants qui sont opérationnels sur le terrain et sont recensés physiquement. Tous ces com battants pour qu’ils remettent les armes attendent une occupation. Autrement, le conflit ne peut s’arrêter parce que les raisons principales qui ont poussé ces jeunes à prendre les armes ce sont l’oisiveté, la pauvreté et le désoeuvrement. Si les gens déposent les armes et reviennent sans rien, ça risque d’être une situation récurrente.
Le Président de la République refuse d’amnistier certains combattants qui ont pris les armes ! Pouvez-vous nous le confirmer ? Si oui, est-ce qu’on en compte au sein du FPN ?
J’aimerai d’abord lever une équivoque ! Le président de la République n’a jamais refusé d’amnistier qui que ça soit ! Il s’agit ici des gens qui semble t-il sont poursuivis par la loi, ils sont au nombre de six. Le président ne peut utiliser son pouvoir de grâce qu’après que les gens soient jugés. Cependant il y a des mécanismes qui sont en train d’être faits parce que la décision politique implique l’intérêt général du pays. Partant de ce fait, je pense qu’il n’est pas très impossible que des dispositions soient prises de façon à lever ces condamnations. En ce qui concerne notre front, il y a le cas du capitaine Ajidar mais j’aimerai dire à l’opinion nationale et internationale que cet homme fait partie des premières personnes parmi nous qui avaient démarré ce processus de paix. Nous avons entamé une lutte acharnée en faveur de cette paix, en faveur du démantèlement des réseaux qui prennent les populations du nord en otage.
D’aucuns pensent que les fronts qui sévissaient dans le nord sont en rang dispersé. Pouvez nous confirmer que toutes ces divergences ont été aplanies aujourd’hui ?
Notre front répond au désir des populations du Niger qui ont émis le souhait de voir la paix se rétablir. C’est pourquoi nous avons connu un afflux important des combattants issus pour la plupart du rang du MNJ ! Nous sommes confiants parce que notre objectif au niveau du FPN est créer les conditions d’une paix durable au Niger et dans la région nord de notre pays. Du moment où nous avons déjà rencontré le Président de la République qui nous a demandé d’aller dans ce sens avec le comité national de Paix Je tiens ici à saluer l’initiative et le courage du comité pour son esprit de dépassement de soi. Nous savons que ce sont des gens qui aiment le pays et l’unité nationale.
Plusieurs dizaines de personnes croupissent actuellement en prison dans le cadre de ce conflit ! Qu’en est-il de leur cas ?
Nous avons demandé dans le document de propositions que nos avons transmis depuis janvier aux autorités nigériennes et médiateur libyen que l’une des conditions pour rétablir la confiance, pour créer un état de décrispation c’est la levée de l’état de mise en garde ; la libération des prisonniers et l’amnistie générale. Lors des dernières discussions nous avons porté à la connaissance du comité de paix et du Président de la République la nécessité qu’il y a de libérer toutes les personnes détenues du fait de ce conflit parce que ça montre une certaine volonté de la part du gouvernement et ça crée des conditions de confiance. Nous continuons toujours à plaider leur cause, nous sommes toujours en train de faire des propositions en faveur de la paix. J’aimerai à partir de cette interview rappeler à tout le monde que le front patriotique nigérien a inscrit son action dans la recherche d’une paix durable. Et partant de cela nous allons faire toutes les propositions pour que cette paix soit une réalité.
Réalisée par DIM
Niger : la paix des braves
Dim -AÏR-INFO - 1-31 mai 09
Niger : la paix des braves
jeudi 4 juin 2009
Le gouvernement nigérien et la rébellion touarègue vont poursuivre leur dialogue à travers un comité technique national chargé d’approfondir les modalités d’un retour à la paix civile dans le nord du pays, annonçait le ministre de l’Intérieur. "Nos frères qui ont pris les armes vont bientôt aller sur le terrain pour travailler techniquement sur la remise des armes, le déminage de la zone et éventuellement, voir certains problèmes purement techniques sur lesquels on peut objectivement accélérer le processus de paix", disait-il à un confrère. Le dialogue a repris entre les parties mais en l’absence du Front des forces de redressement (FFR) de Rhissa Ag Boula, chef historique de la révolte touarègue des années 1990. Le FFR était pourtant présent à la réunion entre le président Mamadou Tandja et l’ensemble des mouvements, le 3 mai dernier à Agadez. Il était représente par M.Elkountchi Kriska. Les représentants des insurgés avaient posé alors des préalables à leur ralliement : amnistie pour tous les combattants, libération des personnes détenues en relation avec le conflit, et levée de l’état d’urgence en vigueur dans la région d’Agadez.
Le MNJ a exclu cependant de déposer les armes avant la tenue de négociations sur ses revendications politiques, exigeant également une trêve dans les combats, et un calendrier clair et précis des pourparlers. Ce que nous a confirmé le MNJ, par la voix de son émissaire Amoumane Halil qui a en outre qualifié d’"inacceptable" le scénario proposé par le gouvernement qui se résume, selon lui, à cantonner les combattants, les désarmer, puis à les "gratifier" d’une amnistie générale.” Du côté du FPN, Issouf Ag Maha, secrétaire aux relations extérieures, a assuré quant à lui qu’au stade actuel, les parties essaient de déblayer le terrain avant de soumettre les pistes de solutions à l’examen du comité national de paix.
"Par exemple comment les gens peuvent rentrer chez eux sans être inquiétés, comment les armes peuvent être restituées, comment on peut absorber tous ces gens qui sont sur le terrain et qu’on ne va pas lâcher comme cela dans la nature", a-t-il indiqué à Aïr Info.Pour Issouf Maha, une chose est claire : “entre déposer les armes et remettre les armes, il y a tout un chemin à faire !”. C’est du fruit de ce geste de bonne volonté de part et d’autre que se balisera le terrain de la paix. Même son de cloche du côté de Boutali Tchiwerin, porte-parole du FPN qui persiste que : “que l’Etat doit nous aider à convaincre nos combattants d’aller vers la paix ”. A Agadez, certains commencent à déchanter. Le gouver- nement tarde à montrer sa bonne volonté d’aller vers la paix.Et pour preuves ! La mise en garde vient d’être reconduite pour trois longs mois encore et lors d’une réunion avec les émissaires des fronts présents et les FDS tenue le lundi 25 mai, la rencontre n’a pas été du goût de tout le monde. Les FDS ayant demandé aux émissaires de la rébellion les modalités de remise des armes de leurs combattants se sont heurtées aux préalables brandis par les fronts. En réalité, r ien n’a encore été décidé réellement ! Par exemple le comité dit de paix n’a pas été formalisé et les attentes des rebelles encore en souffrance. Par finir, à bien apprécier cette affaire, l’on se rend compte aisément que la dimension politique du réglement du conflit compte beaucoup plus pour le régime en place. Il y a comme dirait l’autre beaucoup plus de bobards à bord.
Niger : L’Oncle Sam dans les sables mouvants du Ténéré
Niger : L’Oncle Sam dans les sables mouvants du Ténéré
par JA08, le 4 Juin 2009 à 10:21
Depuis plusieurs semaines, le Niger est plongé dans une crise politique jamais vécue depuis que le président Mamadou Tandja détient le gouvernail du bateau battant pavillon Niger.
Cet homme qui, sous le fallacieux prétexte que le peuple nigérien lui demande de rester au pouvoir pour parachever ses grands chantiers, a annoncé ordi et urbi la tenue d’un référendum pour adopter une nouvelle constitution qui « répond mieux aux aspirations des populations ». Confronté à l’hostilité des députés face à son projet, le n°1 nigérien n’a pas trouvé mieux à faire que de prononcer la dissolution de l’Assemblée nationale, en vertu des prérogatives que lui confère la Constitution.
Non content de mettre fin à la marche du pouvoir législatif, ce colonel au sujet de qui on avait vite cru qu’il avait intériorisé les vertus démocratiques ne s’est aucunement embarrassé pour désavouer de manière cinglante la Cour constitutionnelle, qui avait émis un avis défavorable sur l’organisation du scrutin référendaire, arguant que la décision des juges constitutionnels ne s’imposait pas au président de la République.
Et dans un ton martial, il a eu ces propos menaçants : « Je tiens à dire à ceux qui n’ont d’autres expressions et de volonté que de programmer le pire : l’Etat ne saurait accepter ni tolérer que les actes qu’ils seraient amenés à poser débordent du cadre démocratique ». Véritablement, on aura tout vu, car si le ridicule tuait, Tandja, qui ne peut plus se prévaloir du moindre soupçon démocratique, serait déjà mort et conduit là où il se doit. Mais quoi qu’on dise, le message est désormais clair : Tandja tient à son fauteuil et rien ni personne ne pourra l’arrêter.
Seulement, c’est sans compter avec la détermination des partis d’opposition et les centrales syndicales qui veulent lui barrer la route par les moyens dont ils disposent, notamment les grèves et les manifestations de rue. Le ton vient d’être donné lundi dernier au sud-est de Niamey, où des centaines de jeunes se sont opposés, alors que devait être lue une déclaration en faveur du référendum que le chef de l’Etat veut organiser. Bilan des échauffourées entre adversaires et partisans du numéro 1 nigérien : des chaises et des tables du gouvernorat de la région incendiées.
Si l’armée, par sa prompte réaction, a pu limiter les dégâts, il faut craindre que la contagion ne gagne les autres villes du pays avec le risque d’aboutir à une situation intenable. Ce scénario n’est pas à exclure, dans la mesure où tous les ingrédients d’une implosion sociale sont réunis. A force de s’obstiner, Tandja entraînera inexorablement le Niger dans le chaos à moins que l’Armée ne vienne faire le ménage en mettant tout le monde d’accord. Et ce serait dommage pour le pays d’Hamani Diori, qu’on commençait à citer parmi les quelques rares exemples de démocratie en Afrique, un continent réputé pour ses hold-up électoraux et ses tripatouillages de la loi fondamentale. Mais à y voir de près, le Niger est habitué aux troubles sociopolitiques depuis son indépendance.
Le premier président, Hamani Diori, a échappé à une tentative d’assassinat avant d’être renversé par un coup d’Etat militaire le 15 avril 1974 suite à une accusation pour corruption et incapacité à diriger. Le Niger a ensuite été gouverné par un Conseil militaire suprême, sous le commandement du lieutenant-colonel Seyni Kountché. De 1990 à 1991, ce vaste Etat sahélien a connu de graves troubles politiques liés aux affrontements entre des groupes armés touaregs matés par un certain Mamadou Tandja.
Avec la transition démocratique et la tenue d’une conférence nationale souveraine ainsi que l’adoption d’une nouvelle constitution, on pensait que les armes n’allaient plus crépiter à Niamey. Mais hélas ! Les dissensions de la classe politique ont poussé les hommes en treillis à revenir au devant de la scène avec le putsch d’Ibrahim Baré Maïnassara qui, à son tour, a été liquidé physiquement en 1999 par le commandant Malam Wanké dans un contexte de crise économique et social liée à la chute du prix de l’uranium et aux grèves répétées des fonctionnaires et des étudiants.
Si l’actuel homme fort du Niger respectait la constitution, le Niger serait bien parti pour l’alternance démocratique voire pour son développement avec l’uranium et l’or noir que l’on s’apprête à y exploiter en quantité industrielle. Malheureusement, c’est à un coup d’Etat constitutionnel qu’on a eu droit malgré les appels lancés à Tandja de revoir ses ambitions à la baisse en quittant simplement le palais pour une retraite de colonel-président bien méritée. Mais, jusque-là, il est resté sourd et tient à voir le bout du tunnel. Une obstination qui a amené les Etats-Unis et le Canada à donner de la voix pour faire entendre raison au chef de l’Etat nigérien. Ces deux puissances mondiales pourront-elles faire fléchir le maître de Niamey, qui semble résister à toutes les pressions ?
Rien n’est sûr avec le maître de Niamey, lequel paraît avoir perdu la raison. Au contraire, la prise de position des Grands du monde sur cette crise politique pourrait amener le président nigérien à monter sur ses grands chevaux et à clamer haut et fort la chanson bien connue : “Le Niger est un Etat souverain qui ne saurait tolérer les immixtions étrangères dans les affaires du pays”, et patati patata ! C’est dire que même malgré l’intervention de l’Oncle Sam dans les sables mouvants du Ténéré, la tempête qui traverse le désert nigérien poursuivra sa progression.
Adama Ouédraogo (Damiss)
L'observateur.bf
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