mercredi 11 mars 2009

Communiqués du FPN


http://fpn.blog.free.fr/ - 10/03/09
Création du Front Patriotique Nigérien


mercredi 11 mars 2009

Mars 2007, Mars 2009. Depuis deux ans déjà, une nouvelle rébellion embrase la partie septentrionale de notre pays. La gestion de ce conflit par le gouvernement nigérien ainsi que les violences aveugles qui en ont découlé ont favorisé le développement, l’intensification et la radicalisation de la lutte armée devenue alors à nos yeux une alternative légitime.

Le constat est aujourd’hui amer : des centaines de vies humaines sacrifiées, la destruction complète du capital productif des populations concernées dont chacune des parties en conflit prétend vouloir assurer le bonheur. C’est aussi la paralysie totale du tissu économique de l’ensemble de la région nord du pays et surtout la prise en otage de toute une population livrée à elle-même, subissant quotidiennement les affres de la guerre et du mépris.

La loi du Talion justifie au regard des belligérants le durcissement de la situation. Les dommages provoqués, la mort et la détresse sont autant de trophées que les deux parties exhibent comme symboles de leur puissance et de leur pouvoir. Pendant que tout un peuple souffre et meurt, la haine s’amplifie ne laissant que peu de chance à la compréhension mutuelle, à la retenue et au sens patriotique.

En conséquences, nous, combattants, officiers et responsables politiques actifs, conscients de l’enlisement du conflit et de ses effets dévastateurs pour les populations et le pays ; sensibles aux diverses initiatives entreprises en faveur de la paix, choisissons d’opter pour un combat privilégiant l’apaisement dans l’intérêt bien compris de tout le peuple nigérien et décidons en toute responsabilité la création du Front patriotique Nigérien (FPN).

Le FPN, avisé et responsable dans ses choix et ses actes ne poursuit aucun objectif d’ordre personnel et ne renie nullement les actions passées ainsi que les décisions prises par leurs responsables.

Par cet acte grave et mûrement réfléchi, Le FPN entend sortir le Niger de l’impasse en enclenchant une réelle dynamique de paix. Dynamique qui passera impérativement par l’ouverture de négociations avec le gouvernement en place sur des points essentiels d’ordre politique, socio économique et environnemental et dont le caractère global et irréversible demeure à nos yeux une incontournable nécessité.

L’équipe dirigeante du FPN est ainsi constituée :

Président : Aklou Sidi Sidi Vice Président : Ghoumour Bidika

Coordination Militaire :

Capitaine Mohamed Ajidar Capitaine Adamou Djibo Coordination Politique : Issouf Ag MAHA

Coordination Logistique et Finances : Aha Issoufa

Coordination Administrative : Kamil Khamed Abdoulaye

Conseillers militaires :

Lieutenant Akanawa Mohamed Sergent Mahmoud Houché Porte parole : Boutali Tchiwerine

LE FRONT PATRIOTIQUE NIGERIEN

Evènement spécial Touareg avec Culture-aventure


Le 10/03/09
Trois projections-rencontres organisées par l'association Culture-Aventure.
Des stands et la librairie Culture-Aventure.
Le Samedi 21 mars à 16h30 à la Maison des Mines, 270 rue St Jacques, Paris 5è.
Accès gratuit aux stands. 5,50 €/projection. Passeport 3 projections: 14 €.
Articles partageant les mots clés touareg, aventure, culture, voyages, sahara :

L'association Culture-Aventure vous propose un évènement spécial Touareg, le samedi 21 mars, à 16h30, à la Maison des Mines, Paris 5è.

Au programme, trois projections-rencontres et des stands avec des professionnels, des associations, des auteurs, etc.

Le résumé des projections:

17h. L'appel du Kanaga, un film de Catherine Michelet (film, 52 mn)

Seule, munie d'une caméra et du vieux livre manuscrit écrit par son arrière-arrière-grand-père, Catherine Michelet sillonne pendant 9 mois l'Algérie, le Mali et le Sénégal. Son objectif : partager, un siècle plus tard, l'aventure de son aïeul. Ce dernier est connu dans sa famille pour avoir été un des premiers explorateur de cette partie de l'Afrique. Catherine Michelet souhaite retrouver dans la mémoire locale les traces de son passage.
«L'Appel du Kanaga», c'est la rencontre de deux aventures étonnantes. C'est aussi une enquête obstinée et une immersion dans l'Afrique d'hier et d'aujourd'hui.

19h. Des Touaregs à Paris, un film de Luc Federmeyer (42 mn)

Dans le cadre d'un échange entre deux collèges, de jeunes touaregs de l'école nomade d'Agadez rendent visite à leurs « camarades » de Ménilmontant.. Ils découvrent leur univers adolescent et accomplissent leur rêve de voir la mer. Ils s'étonnent du quotidien des Français, si loin de leur style de vie nomade. De retour chez eux, ils racontent leur expérience à leurs familles, et réalisent la valeur de leur culture.

21h. Au pays des djinns, un film avec Régis Belleville, de Jean-Gabriel Laynaud (52 mn)

Régis Belleville part à l'assaut d'une des zones les plus arides du Sahara, jamais explorée auparavant, avec un ami chamelier et huit dromadaires. A pied et sur 1137km, entre Chinguetti en Mauritanie, et Tombouctou au Mali, cette traversée extrême montre la résistance de l'homme et du dromadaire, capables de survivre avec des réserves très limitées et sans aucun point d'eau durant 1001km.
L'expédition donne des résultats scientifiques étonnants et permet la découverte exceptionnelle d'un site de peintures rupestres, totalement inconnu, avec des peintures d'époques différentes.

Parmi les stands: les tours opérateurs (Point Afrique, Géotours, Atalante), les guides Viatao (Natural Guide et Tao m'a dit), des aquarelles et bijoux proposés par Chantal Guyon, des associations (Il était une fois dans l’Oued, L'École des sables, Rahhala, Timidouwa amitié Niger, La Rahla-Amicale des sahariens...), l'assureur AVI International et la librairie Culture-Aventure...
Lieu : Maison des Mines, 270 rue Saint Jacques, Paris 5. Accès : RER : Luxembourg (sortie rue de l'Abbé de l'Épée), Bus : 21, 27 (Feuillantines), 38 (Val de Grâce), 82 (Auguste Comte), 83 (Port Royal Saint Jacques), 84 (Panthéon), 89 (Mairie du V-Panthéon), 91 (Port Royal Saint Jacques). Métro le plus proche: Censier Daubenton (Ligne 7). Tarif : 5,50 € /projection. 14 € /3 projections.

Pour plus d'informations sur l'association: www.culture-aventure.fr

Niger: Le Lion de Youri Hama Amadou, canditat aux élections prochaines


10 mars 2009, 20:50

Intervenant sur une chaîne de télévision de la place, le nouveau Président du MNSD-Nassara a laissé entendre que le Bureau Politique National de son parti garde à l’esprit les échéances électorales qui s’amènent à pas de géant dans notre pays. Cela a suffit pour relancer l’inévitable polémique sur les potentiels candidats du MNSD- Nassara aux prochaines législatives et présidentielles. Et des scénarios même les plus invraisemblables avancés, impossible pour ce parti d’échapper à l’ombre de Hama Amadou qui hante les esprits au point de transformer les nuits en cauchemar. Mais cette peur- panique des uns et des autres ne finit-elle pas par faire du prisonnier de Koutoukalé le “kadangaran bakin tulu” des hausa ou le “garangaran goungouri” des zarma? Ceci pour dire que la nouvelle direction du MNSDNassara vit un vrai drame : elle calcule avec Hama, elle perd ; elle calcule sans lui, elle perd !

Dans un parti normal, l’on connaît d’avance la place que chacun va occuper. Sans nul doute, la Convention Démocratique et Sociale (CDSRahama) va investir Mahamane Ousmane tête de liste aux législatives et candidat aux présidentielles. Le Parti Nigérien pour la Démocratie et le Socialisme (PNDS- Tarraya) place Mahamadou Issoufou en tête de liste de ses futurs députés et lui renouvellera sa confiance pour briguer le poste de Président de la République. Par contre, au Mouvement National pour la Société de Développement (MNSD- Nassara), rien n’est moins sûr ! Les incertitudes n’en finissent pas de grignoter ce parti qui a pourtant su panser rapidement ses plaies de la Conférence Nationale Souveraine pour se hisser au premier rang de toutes les élections de l’ère multipartiste. Aujourd’hui plus qu’hier, les hypothèses sont folles. Ecartons la thèse du ‘’tazarce’’ et de son présumé candidat, il reste trois hypothèses. Les premiers soutiennent que Seïni Oumarou serait le présidentiable logique du MNSD- Nassara. Que nenni rétorquent les seconds qui voient en Albadé Abouba le potentiel aspirant au fauteuil présidentiel.

Ce n’est ni l’un ni l’autre, disent les troisièmes ! Seïni et Albadé travailleraient en fait pour la candidature de Mamane Oumarou que le Président Tandja n’aura pas ramené en surface en le nommant Médiateur National pour rien ! Et dans ses supputations, une quatrième candidature se profile à l’horizon : celle de Hama Amadou. En l’état, ce dernier garde toutes ses chances intactes pour faire plébisciter sa candidature à toutes les élections à venir dans notre pays. Et ce ne sont pas les atouts qui lui manquent. Sur le plan de ses avantages intrinsèques, notons que fougueux, provocateur, stratège et machiavélique (dans le sens où la fin justifie les moyens), Hama Amadou est un adversaire politique redoutable. Alors que certains politiciens parlent de lui comme d’un animal politique, lui-même s’identifie à un taureau.

Ses hauts faits d’arme remontent à la Conférence Nationale Souveraine où il a sauvé le MNSD et la nomenklatura militaro- civile qui ont géré le pays des mains de dictateur depuis le coup d’état du 15 avril 1974. Il s’est ensuite illustré dans la transformation du parti- état en MNSDNassara ce qui lui a valu d’être acclamé Secrétaire Général au congrès de Niamey de 1991. Premier ministre de la nouvelle majorité de 1995, Hama Amadou fera preuve d’un sens de mission à la limite de la naïveté au point de prendre une grande responsabilité dans les circonstances qui ont justifié le coup d’état du 26 janvier 1996. En 1999 et en 2004, son action sera déterminante pour hisser le Président Tandja à la tête de l’Etat et pour conduire avec succès le programme gouvernemental jusqu’au soir fatidique du 31 mai 2007.

Malgré la procédure peu amicale avec laquelle ses compagnons politiques vont le traiter, il acceptera stoïquement un jeu démocratique truqué et des ennuis politico- juridiques à n’en plus finir. Peut-être que Hama Amadou est lui-même conscient qu’il n’a pas fait que des heureux sur son parcours politique. Ils sont légion ceux à qui il a fait vivre un malheur pendant son long “primatoriat” mais comme il aime à le dire : “on ne fait pas des omelettes sans casser les oeufs” ! Paradoxalement, ce style de gouvernance plaît à nombre des Nigériens qui l’idolâtrent. Du reste, les tournées drainant des foules immenses qu’il a initiées au lendemain de sa mise à l’écart de la primature ont été concluantes sur ce point. Un autre paradoxe.

Sa popularité semble monter en flèche au tournant de chaque déboire qu’on lui impose. Et le vulgaire prisonnier qu’on voulût faire de lui se transforma en un martyr de la politique politicienne dont le rang des partisans grossit du jour au lendemain. C’est, d’ailleurs, cette capacité de mobilisation exceptionnelle des hamistes qui effraie leurs adversaires et les rassure dans leur option d’une opposition frontale à la direction issue du congrès du 21 février dernier tenu à Zinder. Un tel capital de sympathie réinvesti dans une campagne électorale peut faire mal. Bien plus. L’atout massue de Hama Amadou est constitutionnel et juridique. En effet, aux termes de l’article 17 de la constitution du 9 août 1999 « toute personne accusée d’un acte délictueux est présumée innocente jusqu’à ce que sa culpabilité ait été légalement établie au cours d’un procès public durant lequel toutes les garanties nécessaires à sa libre défense lui auront été assurées. »

Cela signifie qu’en l’absence de tout jugement devenu définitif, Hama Amadou garde un casier judiciaire vierge et peut donc légitimement et légalement prétendre déposer sa candidature aux législatives et aux présidentielles. Du coup, cela n’arrange ni les “nassaristes” ni “rahamistes” ni “tarrayaïstes”. Hama Amadou, dans l’arène des élections même privé de la liberté d’aller et venir, sera dangereux. En attendant le verdict de la justice sur le procès engagé par les Salah Habi, il faut vite régler l’équation de la bannière sous laquelle Hama Amadou se présentera : MNSD- Nassara ? Un autre parti déjà existant ? Un nouveau parti ou candidat indépendant ? Comme quoi Hama Amadou est vraiment un ‘’garangaran goungouri’’ pour la classe politique nigérienne.

Canard Déchaîné Niger

Niger : nouvelle scission au sein du principal front touareg


Dépêche AFP - 10/03/2009 18:12.

LAGOS, 10 mars 2009 (AFP) - Une nouvelle scission est apparue au sein du Mouvement rebelle touareg des Nigériens pour la justice (MNJ) avec l'annonce mardi de la formation d'un front dissident baptisé Front Patriotique Nigérien.
D'après son organigramme, le FPN a comme chef d'Etat-major général Mohamed Adjidar, ex-capitaine dans les Forces d'intervention et de sécurité (FNIS, ex-garde républicaine) qui s'était rallié au MNJ depuis deux ans.
D'autres figures du MNJ ont également rejoint le FPN, dont Issouf Ag Maha, l'ancien maire de Tchirozérine (près d'Agadez) qui avait déserté son poste et Boutali Tchiwaren, ancien porte-parole du MNJ.
En annonçant la création du FPN, son président provisoire, Aklou Sidisidi, dénonce dans un communiqué diffusé sur son site internet "l'incompétence du président du MNJ, Agaly Alambo, pour gérer le mouvement depuis déjà plusieurs mois".
Le FPN qui a opté pour "la lutte armée" dit rester ouvert au "dialogue.
Le MNJ avait déjà été fragilisé en 2008 par le départ de Rhissa Ag Boula et Mohamed Awtchiki Kriska, deux des figures de la révolte touareg des années 90, qui avaient crée un mouvement dissident baptisé Front des Forces de redressement (FFR).
Selon une source touareg, le MNJ et des représentants du président nigérien Mamadou Tandja ont engagé depuis plusieurs jours à Tripoli des pourparlers, sous l'égide du président libyen Mouammar Kadhafi.
Dans un communiqué daté du 6 mars, le MNJ a vaguement évoqué ces pourparlers, indiquant cependant "rester vigilant" et affirmant qu'il "ne se (laisserait) nullement distraire par des faux semblants".
Le MNJ a par ailleurs précisé qu'il ne détenait "à l'heure actuelle qu'un seul officier nigérien responsable de crimes graves portés sur des civils innocents".
En mars 2008, le MNJ avait libéré 24 soldats après une médiation libyenne, mais il détiendrait toujours six miltaires, selon le ministère nigérien de l'Intérieur.
D'après la source touareg, les rebelles auraient récemment remis les autres otages militaires à Libye, en attendant leur transfert au Niger.
bur/smo/bmk
AFP 101711 GMT MAR 09

mardi 10 mars 2009

Communiqué de Presse /FFR


Posté par La Voix des martyrs

Le Front des Forces de Redressement (FFR) prend acte de la création du Front Patriotique Nigerien (FPN) et salut cette initiative politique et militaire des frères combattants qui ont adhéré à nos idéaux pour redresser la lutte.

Le FFR reste disposé à travailler avec toutes les bonnes volontés sur des bases saines et nobles.

Nous rappelons à tous ceux qui sont tentés de croire à ce semblant de Paix que celle-ci doit être le résultat d'une négociation que elle-même est le produit d'un rapport de force.

Par conséquent, le FFR met en garde les prêcheurs d'un tel courant de se ressaisir. Nous en appelons à la vigilance, à la résistance rigoureuse de l'ensemble des Combattants, car la lutte ne fait que commencer.

Le FFR dénonce également la mascarade du Forum de Paix de Niamey et réaffirme son engagement indéfectible de combattre le régime corrompu et irresponsable de Tandja.

Le Front

lundi 9 mars 2009

Des bandits tuent dix éleveurs au Niger


International 09/03/2009 - 17:22
JDD

Selon la radio nationale, des bandits armés non identifiés ont tué au moins dix personnes et incendié des centaines d'hectares de pâturages en attaquant deux campements d'éleveurs au Niger. "Ces gens sont venus pour tout détruire et c'est malheureux. Nous prendrons toutes les dispositions qu'il faut pour les retrouver et les mettre hors d'état de nuire", a déclaré à la radio nationale Ibrahim Aoussouk, secrétaire régional de la préfecture d'Ouallam, où ont eu lieu les attaques.

A peine installé à la tête du MNSD-Nassara: Seini Omar est prié de quitter la Primature



Ecrit par I.S. Gaoh (LE TEMOIN du 02 au 08 mars 2009),
A la sortie du congrès extraordinaire du MNSD-Nassara de Zinder, ce ne sont pas seulement les pro-Hama qui étaient mé- contents ; eux de toutes les façons s’at- tendaient à ce qui leur est arrivé. Ils y a d’abord ceux qui, bien qu’étant anti- Hama, n’ont pas compris le parachutage du tout puissant ministre d’Etat chargé de la sécurité publique, Albadé Abouba, au poste de secrétaire général du parti. Il y a ensuite ceux qui s’attendaient à l’adoption par le congrès de deux résolutions impor- tantes (une pour demander tazartché et une pour dissocier le poste de président du parti de celui de premier ministre) et qui n’ont pas eu satisfaction. Si ceux qui sont surpris de l’arrivée de Albadé peuvent finir par s’y faire avec, il n’en est pas de même de ceux qui tien- nent au partage des responsabilités et de ceux qui font du projet tazartchéune ques- tion de vie ou de mort. Les tazartchistes, constatant que Seini Oumarou n’est plus un chaud partisan du projet (il l’a démontré à Zinder en empê- chant l’adoption d’une résolution très claire dans ce sens), estiment qu’il ne mérite pas d’être à la tête du gouvernement ; parce que c’est du chef de gouvernement qu’ils attendent l’essentiel des moyens pour la mise en œuvre de ce projet.

Il leur faut donc un premier ministre acquis à la cause. Pour faire partir Seini Omar de la tête du gouvernement, ils sont rejoints par un autre groupe constitué surtout de ceux qui ont beaucoup du règne de Hama. Tirant les leçons du calvaire qu’ils ont subi, ils avaient inscrit, lors de la première réunion de Tillabéri, après l’arrestation de Hama, qu’il ne devrait plus avoir cumul de poste de président de parti et de celui de pre- mier ministre. Cela aurait été bien com- pris et accepté par tous. Il était question de l’adopter dans une résolution au con- grès. Ce que Seini n’aurait pas accepté à Zinder. Et on le comprend bien. Dans la situation actuelle, il lui serait très difficile de contrôler le parti sans les moyens que lui confère la position de premier ministre.

Mais pour les Sourghia et les Wassalké, le parti étant une affaire de tous, ce n’est pas seulement à son président de le faire fonctionner. Chaque limitant, en fonction de sa position doit pouvoir mettre les moyens qu’il peut à la disposition du parti. Le rôle du président c’est de coordonner. Si un président tient coût que coût à ce qu’il soit à la meilleure position pour pou- voir détenir entre ses mains des moyens dont peut avoir besoin le parti, il y a là une personnalisation de la fonction, comme on l’a vu avec l’ancien président Hama Ama- dou. C’est pour cela qu’ils estiment que Seini Omar doit se conformer à ce qui a été ar- rêté à Tillabéri et démissionner de son poste de premier ministre et se consacrer, avec le parti, aux préparatifs des élections.

Et comme il ne donne pas l’air de vouloir se soumettre, ils se disent qu’ils n’ont d’autre choix que d’user des mêmes moyens qu’ils ont utilisé contre son pré- décesseur. Il faut donc s’attendre à ce qu’une motion de censure contre le gouvernement de Seini Omar soit déposée au cours de cette session ordinaire. Une motion qui a toutes les chances d’aboutir. En plus de ceux là donc qui veulent un partage de res- ponsabilités, il y a les tazartchistes, qui trouvent que Seini ne fait plus leur affaire, et ensuite les pro-Hama qui voteront à coup sûr contre Seini, c’est d’ailleurs d’eux qu’on attend le dépôt de la motion. Il y a aussi les députés CDS-Rahama qui, dit- on, ont conclu une alliance de circonstance avec les pro-Hama pour se défendre con- tre les agissements, pas très respectueux des alliances, du Président Tandja.

Ils veu- lent surtout montrer à celui-ci qu’ils ont les moyens de bloquer l’exécutif et donc le fonctionnement de l’Etat s’il ne rectifie pas la conduite de son opération ‘’mains pro- pres’’. Mahamane Ousmane veut aussi la composition d’une nouvelle équipe gou- vernementale qui tiendra compte des in- térêts de tous ceux qui composent l’al- liance présentement au pouvoir. C’est donc plusieurs groupes aux objec- tifs divers et divergents dans certains cas, qui sont en train de converger pour faire tomber le gouvernement de Seini Omar. Ce sera le début d’une grave crise dont on ne connaît pas l’issue.

Surtout que per- sonne (en dehors de quelques très pro- ches qui comme lui ne se livrent pas) ne peut dire avec exactitude ce que veut le Vieux et donc l’attitude qu’il peut adopter lorsque des groupes, au sein de la majo- rité, pour défendre leurs intérêts propres se forment pour faire tomber le gouvernement.
t

[Contribution] Resistance Touarègue: Une nouvelle donne


Ecrit par A.Y. BARMA,

Alors que des rumeurs insistantes font état de l’épilogue dans les très prochains jours de la crise sécuritaire qui sévit depuis presque trois ans dans la région nord du Niger, une série d’événements majeurs survenus tout au long de cette semaine semble donner désormais une nouvelle donne au conflit. Certes il n’est plus question de la reprise des hostilités entre les forces loyalistes et les belligérants regroupés pour l’essentiel au sein du MNJ, le principal groupe armé de la rébellion touarègue en activité. Le mouvement de Aghali Alambo étouffé sur le terrain par la grande offensive des Forces de Défenses et de Sécurité (FDS) qui s’est renforcée ces derniers mois fait face à une sérieuse querelle interne alors même que de l’avis de plusieurs sources au parfum de l’évolution de la situation, la reddition du dit mouvement n’est plus qu’une question de jour.

Moins d’un an après le départ d’une partie de ses combattants qui sous la houlette du vétéran Ag Awoutchiki Kriska ont rejoint l’irrédentiste chef de guerre Rhissa Ag Boula au sein d’un Front des Forces pour le Redressement (FFR) et après les multiples désertions des centaines d’autres depuis l’ouverture du bal par les hommes de Elhaj Hammedi Abta ( Mouvement des Jeunes Arabes du Niger) et quelques mois plus tard les FARS ( Forces Armées Révolutionnaires du Sahara ,Toubou) de Bocar Sougouma, le MNJ vient de perdre encore une importante partie de son contingent avec la création ce vendredi 6 mars d’un nouveau groupe armé le Front Patriotique Nigérien (FPN) du capitaine Ajidar Mohamed un ex-commandant de peloton des FNIS ( forces d’intervention et de sécurité , ex-garde républicaine) ;

escorté par des figures de proue de la désormais nébuleuse rébellion touarègue Aklou Sidi, Boutali Tchiwaren,Ghoumour Bidika et le très médiatique et ancien maire de Tchirozerine Issouf Ag Maha. Cette annonce intervient au moment même ou les mêmes sources citées plus haut font état d’une rencontre dans la capitale libyenne Tripoli entre une délégation du gouvernement nigérien mandatée par le président Tandja et des représentants des groupes rebelles sous l’égide du président Kadhafi.

Ce dernier on se rappelle qu’après avoir été auréolé du prestigieux titre de président en exercice de l’Union Africaine lors du 12ème sommet de l’institution panafricaine qui s’est tenu à Addis Abeba du 26 janvier au 3 février dernier, a promit sur requête expresse du président nigérien, de s’engager résolument vers la recherche d’une solution durable au conflit qui déchire la partie septentrionale de l’Afrique principalement au Niger et au Mali.

La médiation n’a apparemment pas tardé à porter ses fruits puisque le 3 mars dernier le président Tandja recevait un émissaire du guide libyen en la personne du secrétaire général de la CEN/SAD SEM. Mohamed Madani Al Azari venu annoncer la libération imminente de tous les otages militaires retenus encore par le MNJ, certains depuis la tristement attaque de Tezerzet le 22 juin 2007. De sources sures les otages se trouvent déjà aux mains des autorités libyennes et seront remis à la délégation dépêchée par le président Tandja actuellement présente a Tripoli.

L’information n’a pas d’ailleurs été démentie par le MNJ qui reconnait toutefois détenir encore un officier de l’armée nigérienne coupable à ses yeux de crimes de guerre. Si cette information se confirme officiellement, on peut indéniablement affirmer qu’ un pas décisif vient d’être franchi vers le chemin de la paix, ce qui constitue assurément le vœux le plus cher de toute la nation nigérienne. Toutefois, de sources dignes de fois et proches de la rébellion, le chef rebelle Aghali Alambo aurait agit sans concertation avec la hiérarchie militaire et politique de son mouvement.

Il aurait même quitté le maquis avec les otages en compagnie de son compère malien Ibrahim Ag Bahanga dont le sort vient à peine d’être scellé dans son propre pays où son front, l’Alliance Touarègue du Nord Mali pour le Changement (ATNMC) avait déposé les armes le mois passé. Ce qui n’aurait pas été du gout de son Etat major d’où la raison du départ du capitaine Ajidar et consorts qui ont donc désormais décidé de créer un nouveau front le énième du genre alors qu’il se susurre qu’une partie des combattants du MNJ aurait même rejoint le FFR de Rhissa Ag Boula.

Ce qui est sur dans un cas comme dans l’autre, le chemin de la paix n’est pas assez loin au vu de l’évolution de la situation et des forces en présence. En effet il est difficile de penser à une reprise des hostilités dans le contexte actuel caractérisé surtout par une dislocation du principal mouvement le MNJ déjà sous l’étreinte des Forces Armées Nigérienne. Déjà dans le préambule de sa constitution, le FPN se réclame comme ‘’un mouvement armé qui vise le retour de la paix au Niger en favorisant le dialogue comme solution entre autres’’.

On ne peut mieux dire. Avec l’implication personnelle du guide libyen et l’ouverture pour la première fois de pourparlers direct et au sommet entre le gouvernement et les rebelles, les ingrédients sont suffisamment réunis pour que le calumet de la paix soit enfin fumer entre les deux parties et la hache de guerre définitivement enterrée dans cette partie vitale de notre pays. La seule inquiétude qui persiste demeure la position du FFR de Rhissa Ag Boula, lequel pourrait dangereusement monnayer ses démêlés ave la justice nigérienne au prix fort.

Même dans ce cas, la tentation sera dangereuse pour lui de rater le train de l’histoire et de vouloir faire cavalier seul dans sa ‘’ bataille de l’uranium’’ à un moment où plus que par le passé, l’histoire a démontré non seulement la limite du langage des armes mais aussi et surtout que tout chemin vers la paix passe avant tout par le dialogue pour reprendre les termes du Dr Hima Badié de l’ANDDH ; il n’y a que le dialogue pour ramener la paix ( Infos de l’Air 01-02 du 31 Juillet 07). Surtout dans un pays résolument engagé vers la sauvegarde de ses acquis démocratiques et la vision d’un avenir plus que jamais prometteur…

Championnat de lutte traditionnelle Le Sabre a Agadez



Source Agadez Niger
oiseau de nuit

Lun 09 Mar 2009 9:52
Enfin il est grand temps; après 30 années d'edition soit presque une generation le sabre est venu a Agadez; quelle joie!Il fallait voir cette soirée du 08 MARS 2009 a Agadez, toute la ville etait en liesse; meme les immigrants (Ghaneen;Nigerian;Camerounais; etc..) etaient dans la fete.Un monsieur etait a velo; lorsque subitement Laminou mai dabba terrassait le taureau de l'ader avec poste radio a l'oreille;il descendi du velo et le laissa tombé sur le goudron et s'enfuit, il a fallut 3heures de temps plutard il revient chercher son velo.
Aussi trois jeunes filles marchaient a coté de la Nigelec lorsque elles se jetaient dans les bras des ghaneens de passage:Bref tout le monde etaient en fete; UNE VRAIE COHESION NATIONALE;QUI MONTRE QUE AU NIGER ON N'EST TOUS LES MEMES.

ET C'EST LE NIGER QUI GAGNE SI CA MARCHE.

Niger : deux diplomates canadiens enlevés par al-Qaïda


International · Tags: al-Qaïda, canada, Mali, Niger

Les deux diplomates canadiens qui avaient disparus à la mi-décembre 2008 au Niger ont en fait été enlevés. Des sources maliennes avaient déjà indiqué le 8 février que le Canada avait reçu une première cassette vidéo comme “preuve de vie” de ses deux diplomates enlevés au Niger à la mi-décembre. Mais la politique du Canada en la matière est de ne pas communiquer et de ne pas commenter ce type d’informations.

Retenus dans une zone frontalière

Les autorités canadiennes et nigériennes ont donc reçu une seconde cassette vidéo qui montre les deux diplomates et leur chauffeur nigérien. Les ravisseurs eux appartiendraient à al-Qaïda. Louis Guay et Robert Fowler , les deux diplomates, sont aux mains de Moctar Ben Moctar, l’un des responsible d’al-Qaïda au zone sud du Maghreb.

Il seraient retenus dans une zone frontalière à plusieurs pays, à savoir le Niger, le Mali et l’Algérie, ce qui rend les tractations difficiles, et toute opération de sauveage très délicate.

Les ravisseurs exigeraient en échange de la libération des otages la remise en liberté de deux Mauritaniens, membres d’al-Qaïda, arrêtés depuis quelques mois. Le Canada a exclu toute opération par la force pour libérer ses ressortissants.

9 mars, 2009 par G.S.

SUR LES RIVES SUR SAHARA/Péniche Anako


lundi 9 mars 2009

EXPOSITION du 4 au 26 avril 2009

SUR LA ROUTE DES CARAVANES

Exposition de Jean-Pierre Valentin « Le Sahara des caravaniers » (27 photos 60 x 85 + objets)

L’exposition "Le Sahara des caravaniers" sera de passage sur la péniche Anako en avril prochain, une immersion en images grands formats dans le désert des déserts, le Ténéré, en compagnie des caravanes hauturières qui traversent ces étendues afin d’échanger, de commercer avec les oasiens et les sauniers du Kaouar, dans l’extrême nord-est du Niger... Chaque automne les Touaregs du massif de l’Aïr bravent le Ténéré ; cette année là ils mènent 300 dromadaires bâtés vers les salines réputées de Bilma. A la même période, des familles touboues affrontent l’erg de Bilma, une succession de hautes dunes à franchir pour rejoindre les marchés du Sahel !

tous les jours sauf le lundi de 14h à 18h

Programme (en cours d’élaboration)

la Nigérienne réclame davantage de postes de décision


APA
dimanche 8 mars 2009

En dépit de l’adoption depuis 2000 d’une loi instituant, à titre provisoire, un système de quota de 10 pour cent dans les fonctions électives et 25 % au gouvernement et dans l’administration publique, la Nigérienne réclame davantage de « changements de mentalité » à son égard.

Un détour historique dans l’accession des femmes aux postes de responsabilité au Niger, permet de savoir, selon des documents des Archives nationales (ANN), que de 1957 à 1999, les gouvernements successifs ont totalisé 919 membres dont seulement 25 femmes.

Le Niger, qui a célébré en décembre 2008, le cinquantenaire de la République, a connu cinq républiques dont les législatures cumulent 809 députés avec seulement 41 femmes, toujours selon l’ANN.

Dans les domaines militaires et paramilitaires, indique-t-on, les femmes n’étaient en 2007, que de 3,48 pour cent, à la gendarmerie, 6,27 % à la police nationale et 5,82 % aux services des Eaux et Forêts.

Le gouvernement « doit s’impliquer davantage pour faire aboutir sa politique nationale de promotion de la femme », affirme Mme Sounna Hadizatou, présidente du Parti nigérien pour le renforcement de la démocratie (PNRD), premier parti politique dirigé par une femme au Niger.

Les hommes « continuent de voir en nous un être inférieur et non pas un partenaire à part entière », déplore Mme Souna.

Par ailleurs, souligne-t-on, bien que très présentes dans l’agriculture, l’élevage, le commerce et l’artisanat, les activités des femmes nigériennes « ne sont pas prises en compte dans les statistiques officielles ».

Selon un rapport publié par l’UNICEF en 2007, au Niger « seules 6,6 pour cent des femmes sont considérées comme actives contre 81,4 pour cent des hommes, en 1990 ».

En dépit de l’existence de textes favorables à l’égalité des sexes en matière d’emploi, la représentation des femmes dans les emplois des secteurs public et privé formel « reste très faible » note le rapport.

Selon l’Agence nigérienne de la promotion de l’emploi (ANPE), sur 46.906 agents de la fonction publique, seulement 10.390 sont des femmes, soit 22,15 % contre 81,65 % d’hommes.

La loi sur le quota adoptée en 2000 a donc boosté la présence des femmes dans les instances décisionnelles, faisant notamment passer leur nombre d’une représentante à 14 au parlement. Au gouvernement, 8 femmes figurent parmi les 32 membres, alors que vingt ans auparavant, aucune femme n’était membre du gouvernement.

Elle a aussi permis aux femmes d’obtenir 671 postes de conseillères sur les 3747 pourvues lors des élections municipales de juillet 2004. Sept d’entre elles occupent le portefeuille de maire, sur les 265 communes du Niger.

« Pour que ces acquis soient consolidés, les femmes députés ou responsables, doivent profiter de leurs postions pour que la loi sur le quota profitent à toutes », estime Mme Sounna, par ailleurs ancienne ministre.

dimanche 8 mars 2009

BELLACIAO.ORG/Niger/Journée de la femme/Libérez Hadijita !


/Niger/Journée de la femme/Libérez Hadijita !
samedi 7 mars 2009 (16h30)

/Niger/Journée de la femme/Libérez Hadijita !

Moussa Kaka,Thomas Dandois, Pierre Creisson sont libres, et les autres au Niger, les avez vous oubliés ?

Dimanche c’est "la journée de la femme" et il est temps de rappeler que des femmes sont toujours en prison au Niger.

Plusieurs centaines de Touareg sont passés ou sont encore dans les prisons de notre démocrate TANDJA.

En cette "journée de la femme" je prends le "risque" de parler et de vous informer sur une femme en particulier qui croupit avec d’autres frères et soeurs dans une prison du Niger démocratique.

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Témoignage sur la valeur morale de Hadijita Mohamed, dite Dijou.

Le témoignage ci-dessous est fait sur la personne de Hadijita Mohamed, conseillère municipale de la mairie de Dabaga au titre du village d’Elmeki sous les couleurs du parti R.D.P.

Cette femme est loin d’être inconnue dans la zone d’Elméki vu son courage, son audace et surtout ses ambitions dans toutes les luttes où il faut défendre les intérêts de la communauté. Elle parle à haute voix où les hommes sont contraints à parler tout bas. Le conseil municipal de Dabaga ne dira pas le contraire. Elle est présente dans toutes les structures de son village et son dynamisme est remarquable.

`Malheureusement comme on a coutume de le dire, les héros ont souvent la vie courte ou finissent mal. Dans cette logique, elle a été victime de la colère des militaires avec quatre de ses camarades.

Torturés à mort l’un d’eux (Mamadou Hamed) est décédé.

Elle (Dijou) croupit actuellement au P.C d’Agadez (prison d’Agadez), ignorant ce qu’on lui reproche, avec beaucoup d’autres personnes arrêtées par les militaires dans le cadre de la « mise en garde » qui semble avoir comme objectif l’extermination d’une ethnie ou le pillage de leurs biens.

Pour conclure j’invite toutes les organisations nationales et internationales luttant dans le domaine des droits de l’homme à assister ces centaines de citoyens privés arbitrairement de liberté, comme le Niger prétend être état de droit ayant ratifié tout ce qui en est relatif.

Un habitant d’Agadez

sur "occitan-touareg"


De : Pellet jean-marc
samedi 7 mars 2009

vendredi 6 mars 2009

Communiqué du MNJ/Un forum !?


vendredi 6 mars 2009
Un forum !?

Le MNJ a suivi avec intérêt les travaux du forum sur la Paix et la Sécurité dans le Sahara qui s’est tenu du 25 au 26 février 2009 à Niamey et, regroupant les représentants du gouvernement de Niamey, des personnes de la société civile nigérienne et des personnalités du Mali voisin sollicitées à cette occasion.

Il note que les responsables du pouvoir centrale nient l'évidence toute simple de reconnaitre qu'ils font face depuis deux ans à une rébellion armée au nord du pays ; une rébellion qui porte les revendications politiques d'une frange importante de notre peuple. Il s’git là d’une attitude qui est en porte à faux avec la volonté clairement affichée des partenaires du Niger qui souhaitent voir notre pays œuvrer dans le sens véritable d'une paix définitive pour le Niger et ses voisins".

Il note aussi l’amalgame entretenu entre rébellion armée et banditisme ou trafics de tous genres, conformément à la ligne politique suivie par le gouvernement de Tandja Mamadou et cela depuis deux ans.

En conséquence le MNJ tient à rappeler la nécessité d’une volonté clairement affichée de part et d’autre pour donner une chance à toute démarche allant dans le sens de la recherche d’une Paix juste, durable et globale.

Par ailleurs, la formulation précipitée des recommandations relatives à «l’amnistie des militaires et des responsables des crimes» trahit la peur de voir les actes commandités par Tandja, ses complices et son armée, traduits devant les Tribunaux de justice compétents pour juger les crimes contre l’humanité.

Enfin, le MNJ tient à préciser qu’à l'heure actuelle il ne détient qu’un seul officier miliaire responsable de crimes graves portés à l’encontre de civils innocents, contrairement au gouvernement qui détient dans ses geôles des civils dont le crime est leur seule appartenance ethnique : parmi eux se trouve aussi des femmes.

Le MNJ reste vigilant tout en soutenant les uns et les autres dans la recherche des voies et moyens de ramener la sérénité et la stabilité dans la sous région. Il ne se laissera nullement distraire par des faux semblants ou des mirages portés par les uns ou les autres.

Le Mouvement.

Communiqué du Front Patriotique Nigerien - FPN 6 mars 2009, 19:37

Nouveau Front -- FPN 6 mars 2009

Le FPN est une organisation de la lutte armée qui vise le retour de la paix au Niger, favorise le dialogue comme moyen de régler le conflit entre autre…

Motif de la création du front : l’incompétence du président du MNJ de gérer le mouvement depuis déjà plusieurs mois…

Membres du bureau provisoire du front patriotique nigérien (FPN)

Président : Aklou sidisidi

Vice-président : Ghoumour Bidika

Chef d’état major général : capitaine Mohamed Adjidar

Chef d’état major adjoint : capitaine Adamou DJibo

Trésorier général : Aha Issoufa

Relation extérieure : Issoufa Ag Maha

Conseiller militaire : Lieutenant Akanawa Mohamed

Conseiller militaire : sergent Mahmoud Houché

SG : Kamil Khamed-Abdoulaye

Porte-parole : Boutali Tchiwerin

Le président Aklou Sidisidi
Pour plus d’information

Le porte-parole : 008821621294319

Tamgak le vendredi 06 mars 2009

OccitanTouareg

saharamedia

Libération imminente des prisonniers militaires du MNJ




La libération des derniers prisonniers ,Officiers militaires des forces armées nigeriennes détenus par le MNJ est imminente a-ton appris. Une source annonce qu’ils sont déjà en Libye et seront remis à une délégation du Niger dépêchée par le président Tandja pour la circonstance.

La délégation Nigérienne qui séjourne depuis hier à Tripoli rencontrera les autorités Libyennes et les représentants des fronts armés. La libération des derniers prisonniers militaires est perçue comme une étape décisive dans le processus de paix proposé par la Libye.

L'Uranuim,la nouvelle rébellion Touareg du Niger


L’Uranium, la nouvelle rébellion Touareg du Niger
Le Niger comme « objet » de confrontations géostratégiques internationales.
On disait de ce pays qu’il est sans espoir et sans perspective. Classé au rang de dernier de la planète, on le disait souffrir de ces dirigeants corrompus et de ses « élites antipatriotiques». On le décrivait comme un pays sec où rien ne pousse et où les ONG distribuent leurs pilules humanitaires.

Les figures emblématiques du Nigérien en ce XXIème Siècle sont les mendiants, les enfants faméliques envahis par des mouches, les femmes en difficultés, la polygamie, la corruption et la famine. Les gouvernants et les gouvernés considérés comme des assistés irresponsables sont conspués comme les derniers bougres d’un pays à la dérive. Voici, l’image qu’on donne du Niger à l’extérieur.

Elle tient lieu, aussi, de sa réputation aux USA, en Europe et en France, une sorte de paradigme à travers lequel on l’explique, le définit et le traite. On oublie de le redéfinir comme le plus grand producteur d’uranium du monde.

On oublie, aussi, d’ajouter que malgré ces richesses immenses ce pays n’est quasiment pas électrifié alors qu’il fournit l’uranium qui électrifie la France pour près de 80%. Nos dirigeants, d’hier et d’aujourd’hui, portent l’entière responsabilité de cette situation, car sans eux, les prédateurs d’uranium n’auraient jamais construit leur puissance nucléaire aux dépens du Niger.

En se promenant, dans la capitale nigérienne, où dans les régions comme Agadez, Arlit, Tahoua, Zinder, plus pire dans les zones rurales,ces dirigeants,d’hier et d’aujourd’hui, on ne voit nulle trace de leurs prébendes et butins. Le bilan de l’exploitation de l’uranium est globalement négatif pour les Nigériens. On ne peut trouver presque aucune retombée de ce précieux minerais.

C’est, sans aucun doute, la situation qui révolte le plus l’opinion nigérienne. Le groupe Areva est pointé du doigt par tous les acteurs y compris le MNJ : « Après 40 ans de présence et plus de 100 000 tonnes d'Uranium extraites, les habitants de toute la région d'Agadez, plus grave à Arlit, puisent encore l'eau au puits. Ces femmes puisent l'eau dans des puits proches des mines et qui sont complètement pollués. Les populations consomment une eau qui est en fait un poison doux qu'on injecte à notre population pour la tuer à petit feu! » A vous tous, la question est posée: Quelle est la solution pour ces pauvres populations? même si je ne suis le premier ni le seul à poser la question et qui est restée sans suite.

source /agadez niger/Erambel

« Le Niger a vendu nos terres aux étrangers »



Issouf ag Maha. Touareg et exilé politique. Issouf ag Maha. Touareg et exilé politique.
L'ancien maire de Tchirozérine (Niger) donne une conférencece soir. Il évoque l'exploitation de l'uranium.
Trois questions à...

Pourquoi avoir fui votre pays ?

En 2007, les Touaregs, établis au nord du Niger, ont repris les armes pour demander une meilleure répartition des richesses générées par l'exploitation de l'uranium. J'ai soutenu le mouvement. En tant qu'opposant politique, je n'avais pas d'autre choix que partir en France. L'état nigérien a toujours considéré les Touaregs comme des citoyens de seconde zone.

Vous êtes de passage à Fougères pour dénoncer la « malédiction de l'uranium »...

Depuis quarante ans, les compagnies étrangères extrayaient de l'uranium, principalement à Arlit, une localité au nord du pays. Récemment, le gouvernement a cédé des concessions dans toute la province de Tchirozérine. L'État a vendu notre territoire à Areva-Cogéma, le leader français du nucléaire, mais aussi aux Chinois, aux Indiens, aux Australiens...

Quelles sont les conséquences pour les populations locales ?

La première conséquence est la spoliation des terres. Les habitants sont expulsés. L'autre drame, c'est la pollution. L'extraction de l'uranium laisse des montagnes de stériles, cette terre retournée et fortement radioactive. L'eau potable est contaminée. Et les sociétés minières abandonnent des déchets extrêmement nocifs.

Ce vendredi, à 20 h 30, salle Ernest Feuvrier, au couvent des Urbanistes. Entrée gratuite. Projection du film « La bataille de l'uranium » puis témoignage d'Issouf ag Maha.
Ouest-France

Nicolas Sarkozy attendu en fin mars au Niger



Le chef de l’Etat français, Nicolas Sarkozy, effectuera en fin mars sa première visite au Niger, au lendemain de la signature d’une convention minière entre Niamey et le groupe nucléaire AREVA, portant sur l’exploitation d’un des plus grands gisements d’uranium au monde, a appris APA jeudi de source diplomatique.

« Le Président de la république française doit se rendre au Niger d’ici la fin du mois » a annoncé Alain Holleville, l’ambassadeur de France au Niger, au sortir d’une audience avec le Premier ministre nigérien, Seini Oumarou.
Le diplomate français a affirmé avoir évoqué avec le chef du gouvernement du Niger « les centres d’intérêt » pour faire de cette visite, dont il n’a pas donné l’agenda, « un moment fort de la relation bilatérale et d’amitié entre la France et le Niger ».

La visite du dirigeant français, qui intervient six ans après celle de Jacques Chirac, a été longtemps annoncée par certains milieux qui affirmaient que M. Sarkozy allait assister à la signature de la convention entre le gouvernement du Niger et le groupe AREVA. Le groupe français, leader mondial du nucléaire, va exploiter à l’horizon 2012, le gisement d’Imouraran, au nord du Niger, avec près de 5000 tonnes d’uranium par an.

Début janvier dernier, AREVA a annoncé que cet accord d’exploitation débouchera sur la création d’une société mixte dans laquelle il détiendra plus de 65 % du capital contre 33 pour l’État du Niger. Lors d’un séjour au Niger, la présidente d’AREVA, Anne Lauvergeon, a indiqué que sa société va investir environ 111 milliards FCFA dans le secteur minier nigérien, à compter de l’année 2009. Quelque1400 emplois permanents et plusieurs postes induits seront issus de l’exploitation de ce gisement, qui placera le Niger au deuxième rang des pays producteurs d’uranium au monde, avec un doublement de sa production uranifère annuelle.

En 2007, au lendemain du retour de l’insécurité dans la région d’Agadez, les rapports entre Niamey et AREVA se sont détériorés menant à l’expulsion du directeur local de la compagnie française, soupçonnée de soutenir la rébellion touarègue du Mouvement des Nigériens pour la justice (MNJ). AREVA a été aussi la cible des revendications du MNJ qui réclame la redistribution de 50 pour cent des revenus de l’uranium au développement de la région d’Agadez (nord) riche en uranium, tout en demandant des « dédommagements » aux populations locales.

Le mouvement rebelle, qui n’est pas reconnu par Niamey, a attaqué en guise d’avertissement, en avril 2007, un site minier appartenant à AREVA, accusé de procéder à des « recrutements arbitraires effectués en France pour le site d’Imouraren ».

La même année, AREVA célébrait la 100.000ème tonne d’uranium extrait au Niger, après 40 ans de présence.
Sous la pression du Président Mamadou Tandja, le groupe français a revu en hausse, le prix de la livre d’oxyde d’uranium, qui est passé de 22 dollars à 32 dollars en 2007 et va franchir la barre des 40 dollars avant une nouvelle augmentation courant 2009. Niamey a également ouvert son marché minier à des entreprises chinoises, canadiennes et australiennes, en raison de l’ explosion des cours mondiaux de l’uranium, provoquée ces dernières années par une forte demande des pays qui augmentent la part du nucléaire dans leur production d’énergie électrique.

05 mars 2009
Publié le 05 mars 2009
Source : http://www.apanews.net

jeudi 5 mars 2009

Le Président de la République, Chef de l'Etat, SEM. Mamadou Tandja, a reçu en audience, hier, le Secrétaire général de la CEN-SAD



LeSahel

Le Président de la République, Chef de l'Etat, SEM. Mamadou Tandja, a reçu en audience, hier, le Secrétaire général de la CEN-SAD, Dr. Mohamed Al Madani Al Azhari, envoyé spécial du Guide de la Révolution Libyenne. A sa sortie d'audience, Dr. Al Madani a déclaré qu'il est content de se retrouver une fois de plus à Niamey. Se réjouissant de l'honneur que lui a fait le Président de la République en le recevant, il a précisé qu'il est l'envoyé spécial du Guide libyen Mouammar Kadhafi, Président en exercice de l'Union Africaine et Haut médiateur de la paix dans l'espace sahélo-saharien.

Aussi, a-t-il souligné que le Guide de la Révolution Libyenne l'a dépêché auprès du Chef de l'Etat dans le cadre des échanges fréquents. Evoquant les multiples foyers de tension qui secouent des pays membres de l'espace CEN-SAD, il a cité les cas des conflits au Tchad, au Soudan, en Mauritanie, mais aussi la situation en Guinée Bissau.

Le Secrétaire général de la CEN-SAD a indiqué qu'il s'agit pour lui de recueillir l'avis du Président Mamadou Tandja sur tous ces cas. " En ce qui concerne la Guinée Bissau, j'ai exprimé mes condoléances sur la mort du Président Joao Bernardo Vieira ; j'ai aussi saisi l'occasion pour condamner cet acte de lâcheté qui n'honore pas l'Afrique", a conclu l'envoyé spécial du Guide de la Révolution Libyenne.