lundi 2 février 2009

Le Colonel Kadhafi nouveau président de l’UA




APA-Addis Abeba (Ethiopie)-02-02-2009

lundi 2 février 2009

APA-Addis Abeba (Ethiopie) Le colonel Mouammar al-Kadhafi, 67ans, Guide de la révolution libyenne, a été élu lundi à Addis-Abeba par ses pairs, nouveau président en exercice de l’Union africaine (UA).

L’élection de Kadhafi, qui succède au président tanzanien Jikaya Kikwete, a eu lieu au cours de la douzième session ordinaire de l’UA tenue dans la capitale éthiopienne.

Le nouveau président en exercice de l’organisation panafricaine a longtemps milité pour la mise en place d’un gouvernement continental. L’Acte constitutif de l’UA a d’ailleurs été lancé à Syrte, sa région natale, en Libye, en mars 2001.

La transformation de la Commission de l’UA en une Autorité de l’Union, décidée dimanche à Addis-Abeba par les chefs d’Etat, voit son projet de création des Etats-Unis d’Afrique se dessiner.

Issu d’une famille bédouine modeste, il accède au pouvoir en 1969 à l’âge de 27 ans à la suite d’un coup d’Etat ayant renversé le roi Idriss 1er.

OF/mn/od/APA 02-02-2009

Communiqué de l’A T N M C


Communiqué de l’A T N M C : Non à la guerre ethnique et Pour un cadre de concertations ATNMC accepte un cessez le feu sur initiative des pays médiateurs

lundi 2 février 2009


Non à la guerre ethnique et Pour un cadre de concertations

ATNMC accepte un cessez le feu sur initiative des pays médiateurs

2 février 2009

Aujourd’hui, tous les ingrédients sont réunis pour une guerre civile intercommunautaire dans le Nord du Mali. L’armée régulière malienne a en effet cédé la place à des milliers de civils arabo-touaregs constitués en milices (civils armés salariés par l’Etat) pour lutter contre le mouvement touareg.

Nous dénonçons ces pratiques qui n’auront d’autre effet que d’embraser l’ensemble de la région et rejetons avec force cette aventure qui aurait pour conséquence d’amener les populations qui ne sont pas concernées par le conflit à se massacrer entre elles. En laissant les milices en action, le Mali court le risque s’enfoncer dans une situation à la soudanaise.

L’A T N M C répond aux sollicitations de certains pays, en particulier la Libye, l’Algérie, la Mauritanie, la France, de certains partis politiques maliens, des partenaires techniques et financiers du Mali et des Nations-Unies, qui appellent à l’arrêt des hostilités et à reprendre le dialogue pour aller vers la réconciliation et le développement, et accepte un cessez-le-feu. Ce cessez-le feu qui signifie un arrêt des hostilités de part et d’autre permettrait certainement de renouer le dialogue entre les deux parties, sous l’égide des médiateurs.

Nous attendons de la Libye, de l’Algérie, de la Mauritanie et de la classe politique malienne qu’elles s’investissent pour amener les parties à reprendre un dialogue sincère et qu’elles participent à enrichir le contenu de futures négociations vers la paix.

Il conviendra de réaliser un vrai diagnostic de la situation, d’étaler les vrais problèmes sans contrainte et de trouver ensemble une issue politique durable pour éviter des rebondissements permanents. Cela nécessitera des engagements réels et une volonté politique de part et d’autre.

Nous comptons sur les soutiens de la France et de l’Union européenne qui ont à maintes reprises encouragé « la recherche de solutions concertées entre les autorités maliennes et les mouvements touaregs » et appelé « tous les pays de la région à oeuvrer dans le sens du dialogue ».

Nous attendons du Président du Mali qu’il s’investisse personnellement pour créer un cadre de dialogue qui implique, entre autres, la classe politique malienne, pour aller vers la réconciliation nationale, la paix et le développement.

Alliance Touareg Nord Mali pour le Changement (ATNMC) ,Porte parole et Chargé des relations extérieures ,Hama Ag Sid’Ahmed

vendredi 30 janvier 2009

Le gouvernement nigérien objet d'une motion de censure



Afrique de l'Ouest - Niger
Niamey, Niger - Douze députés de la majorité issus du Mouvement national pour la société de développement (MNSD- Nassara) proches de l'ex- Premier ministre, Hama Amadou emprisonné, ont déposé jeudi une motion de censure contre le gouvernement du Premier ministre Seini Oumarou, a appris la PANA de source officielle.

Les auteurs de la motion de censure invoquent plusieurs griefs contre le gouvernement, à savoir : la cherté de la vie, l'enrichissement illicite de certaines personnalités et le non respect du principe de l'égalité devant la loi.

La conférence des présidents de groupes parlementaires qui s'est réunie pour examniner la motion de censure a décidé de son examen et de son vote le samedi 31 janvier.

Cette motion de censure est la première épreuve véritable à laquelle fait face le gouvernement de Seni Oumarou, qui a déjà maille à partir avec les 36 milles enseignants contractuels et les magistrats actuellement en débrayage.

Elle intervient dans un contexte marqué par une crise au sein du parti majoritaire (MNSD/Nassara) doublée d'un conflit larvé entre l'exécutif et le Parlement, qui fait l'objet d'un linchage médiatique depuis l'adoption du nouveau statut du député, mesure jugée par la suite inconstitutionnelle par la Cour constitutionnelle.

On rappelle que le chef de l'Etat Mamadou Tanja avait convoqué la semaine dernière une session extraordinaire du Parlement avec à l'ordre du jour la levée de l'immunité parlementaire de trois députés de la majorité.

Niamey - 30/01/2009
Pana

Hier un gardien de la Sonichar a été exécuté par les militaires.



Motif : il aurait posé une mine !

Avant-hier de nombreux coups de feu à Tamaslak.
De nombreuses familles ont aussi quitté Tamazlak est sont entrain d’être réinstallé.
À ce sujet il est bon de rappeler que nos valeureux militaires (FAN) en ont profité pour les dépouiller.

Pour ce qui est de Birgi, un nouveau « convoi » est prévu.
Il se dit que les personnes qui retournent à Iférouane sont bien payées afin de montrer que la « réinsertion Birginienne » fonctionne, et il se dit aussi que le nombre de Haoussas est important dans le lot.

Source /occitan touareg

L’Etat met Anne Lauvergeon, présidente du directoire d’Areva, sous pression



THIBAUT MADELIN-Les Echos-30-01-09

vendredi 30 janvier 2009

L’actionnaire public a refusé d’approuver en décembre le budget 2009. Un conseil de surveillance extraordinaire a lieu jeudi prochain, alors que le groupe tente d’obtenir une augmentation de capital de l’Etat.

Alors qu’elle cherche à obtenir une augmentation de capital de l’Elysée, Anne Lauvergeon se prépare à un conseil de surveillance extraordinaire électrique jeudi prochain. La patronne d’Areva doit présenter un nouveau budget qui tienne mieux compte de la crise économique. Celui qu’elle avait proposé le 18 décembre n’a pas été approuvé par l’Etat. Le champion français du nucléaire fonctionne donc sans budget depuis un mois.

L’actionnaire majoritaire a demandé à Areva de revoir l’ensemble de ses comptes, des dépenses courantes aux investissements, en passant par les achats. « On passe tout à la paille de fer », confirme une source interne. Les investissements sont le sujet le plus délicat : d’eux dépend en grande partie l’enveloppe que l’Etat accordera au groupe. Auparavant, il veut connaître la rentabilité précise de chaque projet de l’entreprise, qui a déclaré hier soir anticiper « une croissance significative » de ses ventes et de ses commandes pour 2009. Le groupe a, par ailleurs, annoncé un chiffre d’affaires annuel de 13,2 milliards d’euros, en croissance de 10,4 % par rapport à 2007. Mais ce genre de calcul repose sur plusieurs facteurs, dont la trésorerie. Or, pour la première fois, la société a enregistré l’année dernière un besoin en fonds de roulement positif. Autrement dit, elle a décaissé plus d’argent qu’elle n’en a encaissé. Plusieurs facteurs ont pesé, comme l’augmentation des stocks d’uranium en cours d’enrichissement ou en négoce, ainsi que des délais de paiement allongés en Inde. Valeurs d’actifs au plus bas

La direction, qui cherche à montrer sa bonne volonté, travaille là-dessus. Par ailleurs, elle a revu à la baisse son budget d’investissements pour cette année, de 3 milliards à 2,6 milliards d’euros. L’actionnaire doit prendre ses responsabilités, estime-t-on au siège. Il a d’ailleurs voté dans un premier temps le plan d’investissement de 14 milliards d’euros pour la période 2008-2012, acquisitions comprises. Mais la barque commence à devenir lourde : la décision annoncée par Siemens de sortir de leur filiale commune de réacteurs, Areva NP, devrait entraîner pour la société française un coût de quelque 2 milliards d’euros.

Anne Lauvergeon, qui a été elle-même surprise par cette décision et n’avait donc pas préparé son actionnaire à une telle éventualité, pourra difficilement compter sur la bienveillance de son conseil. D’autant que celui-ci n’a pas forcément apprécié d’apprendre dans la presse (« Les Echos » du 23 janvier) qu’elle avait envisagé une fusion avec Technip, le spécialiste français de l’ingénierie pétrolière.

Dans ce contexte, il est difficile de prédire la réaction de l’Etat face à ses demandes de recapitalisation. Areva estime avoir besoin de 2 milliards à 3 milliards d’euros de fonds propres d’ici à la fin de l’année. Hier, Anne Lauvergeon a indiqué au « Frankfurter Allgemeine Zeitung », le grand quotidien d’outre-Rhin, qu’une montée en puissance de Total n’était « pas à l’ordre du jour ». Elle reste, par ailleurs, notoirement opposée à une fusion avec Alstom.

De son côté, l’Etat fait des appels du pied à Areva pour qu’il cède ses participations non stratégiques dans Suez Environnement, Alcatel-Lucent ou encore Safran. Celles dans STMicroelectronics et Eramet sont plus difficiles à vendre, car elles sont liées à un pacte d’actionnaire. Sur le fond, le groupe préfèrerait ne pas vendre en ce moment, alors que la valeur en Bourse de ces actifs est au plus bas.

THIBAUT MADELIN

Enlèvement mystérieux de diplomates canadiens au Niger : des réponses à même les questions...





Alain Deneault - http://www.alternatives.ca/ -29-01-09

vendredi 30 janvier 2009

Le contexte « mystérieux » dans lequel ont disparu deux diplomates canadiens, Robert Fowler et Louis Guay, au Niger à la mi-décembre, soulève des questions qui comportent elles-mêmes beaucoup d’éléments de réponse sur les répercussions de la présence canadienne en Afrique.

Quatre renseignements ne font pas de doute : avant d’être manifestement enlevés, les Canadiens se sont rendus aux bureaux de la minière canadienne Semafo au Mont Samira, dans l’ouest du pays. Ils étaient mandatés au Niger par l’Organisation des Nations Unies (ONU) comme intermédiaires dans le conflit qui oppose la minorité touareg au pouvoir central. L’ONU n’assurait toutefois pas leur sécurité et ignorait jusqu’à l’existence de leur déplacement vers la Semafo. Une troisième personne compte également au nombre des disparus.

Le questionnement porte autant sur les justifications de cette présence que sur les auteurs de cette prise d’otages. L’ONU a contredit la version du gouvernement nigérien, qui attribuait le passage de MM. Fowler et Guay à des cérémonies protocolaires. Les mandataires devaient au contraire contribuer à régler « tous les problèmes humanitaires » de la région de même que « le conflit avec la rébellion touareg », une minorité nomade inscrite depuis longtemps en faux contre le pouvoir central et les sociétés privées qu’il appuie. Mais anonymement, un officiel nigérien a expliqué par des « affaires personnelles » la visite de M. Fowler au Niger...

Ces interrogations sur cette visite auprès de la minière Semafo sont embarrassantes, parce qu’elles placent les mandataires canadiens dans une position difficile à défendre politiquement, quel que soit l’angle sous lequel on l’analyse. Ou bien MM. Fowler et Guay remplissaient effectivement leur mission de l’ONU, et ont donc entrepris des discussions secrètes avec la société minière aux fins de la résolution du conflit mettant aux prises les Touaregs avec les sociétés minières, ce qui fait ni plus ni moins de la société canadienne un acteur politique occulte dans la région (et non plus une simple entreprise commerciale) ; ou bien les deux diplomates n’agissaient pas au nom de l’ONU et utilisaient donc leur mandat formel comme écran, à des fins occultes ou personnelles. Dans les deux cas de figure, quelque chose échappe radicalement aux logiques formelles.

Un diplomate affairiste ou un homme d’affaires diplomate ?

Ayant conseillé les premiers ministres Trudeau, Turner, Mulroney, Chrétien, Martin et Harper sur des questions diplomatiques, Robert Fowler est présenté comme le « Monsieur Afrique » de la politique étrangère canadienne.

C’est flanqué de Louis Guay qu’il s’est envolé au Niger sous l’égide de l’ONU. Ce choix n’est pas insignifiant. Quand cet ancien ambassadeur du Canada au Gabon ne travaille pas au ministère des Affaires étrangères et du Commerce international, il passe au domaine privé, que ce soit pour l’entreprise montréalaise Sofati au Cameroun ou pour la minière vancouvéroise Placer Dome en République dominicaine. Le mandat que Placer Dome confie à Louis Guay entre 1996 et 1999 consiste à convaincre le gouvernement dominicain de privatiser l’important gisement de Pueblo Viejo à son profit. L’entente qui a suivi en 2001 entre cette société et le gouvernement a été sévèrement critiquée par des groupes environnementaux et syndicaux.

Pourquoi, au Niger, Robert Fowler a-t-il tenu à se rendre à la mine aurifère de Samira que gèrent conjointement les canadiennes Semafo et Etruscan, de surcroît à l’insu de l’ONU ? Pourquoi était-il accompagné de celui que le président-directeur général de Semafo, Benoît LaSalle, appelle familièrement « Louis  » ? Au dire de M. LaSalle : pour constater le « succès canadien » que représente cette aventure en terre nigérienne.

Ce préjugé favorable envers la présence canadienne ne fait pas l’unanimité. Semafo et Etruscan sont âprement critiquées au Niger. On les accuse si vivement de piller les ressources du pays que le gouvernement nigérien a dû mettre sur pied une commission d’enquête à leur sujet, laquelle a en effet conclu à l’absence de corrélation entre la quantité d’or produite et les retombées pour le pays. L’amertume est d’autant plus grande que cette exploitation pollue abondamment et bouleverse les habitudes sociales des populations.

Du reste, les initiatives de Semafo pour le développement dans la région servent en priorité ses seuls intérêts, comme ce barrage qu’elle construit en Guinée-Conakry essentiellement pour alimenter en énergie des sociétés minières de la région.

Semafo entend maintenant exploiter l’uranium au Niger. La seule annonce de cette intention avait fait monter son titre boursier en flèche en 2007. Elle fait ainsi concurrence au Niger à la française Avera, déjà engagée dans une lutte contre un conglomérat d’entreprises énergétiques canadiennes. .

Les Touaregs livrent une « bataille de l’uranium »

Dans ce contexte, les mouvements rebelles touaregs font explicitement état d’une « bataille de l’uranium ». On les soupçonne donc d’être responsables de l’enlèvement, bien qu’ils soient généralement absents de la zone précise où il aurait eu lieu. Les Touaregs disputent au gouvernement central le contrôle des ressources. Leur communauté avoisine le Mont Samira. Dans le contexte postcolonial, les acteurs africains n’ont d’autre choix que de s’interposer par la force devant les sociétés privées attirées par des gisements de toute sorte. On les voit ensuite se rendre complices, au détour de ristournes et autres bakchichs, de l’exploitation éhontée des ressources du continent. L’apparition de gouvernements corrompus, seigneurs de guerre locaux, mouvements de libération ethniques et rebelles sécessionnistes résulte systématiquement de cette logique. Les sociétés canadiennes qui se prêtent de gré ou de force à ce jeu ont donc à assumer une responsabilité historique quant à l’évolution des conflits armés sur le continent. Les civils font les frais de cette exploitation structurelle. Les citoyens canadiens se découvrent complices de ces méfaits, leur épargne se trouvant placée dans ces sociétés cotées en bourse à Toronto.

Pour résoudre le « mystère » de cet enlèvement, tous les coupables potentiels ont été évoqués : les Touaregs, le gouvernement nigérien lui-même, les sociétés minières française et canadienne qui se livrent une rude concurrence ou encore l’incontournable et toujours bien commode Al-Qaïda...

D’aucuns admettent que ces différents récits relèvent de conjectures. L’intérêt réside toutefois ailleurs, à savoir dans le postulat implicite de toutes ces questions sur l’existence du pillage occidental en Afrique et les répercussions aveugles qui s’abattent sur le continent.
EN SAVOIR PLUS...

Une guerre commerciale franco-canadienne ?

Le National Post de Toronto lorgne du côté de la « French Connection » pour expliquer l’enlèvement des diplomates Robert Fowler et Louis Guay. La société française Avera, bien implantée au Niger, verrait d’un mauvais œil que des Canadiens s’affairent à témoigner de ses activités décriées par les Touaregs. Le Figaro renchérit depuis Paris : Avera cherche à décrocher un contrat énergétique d’envergure en Ontario en février prochain, et on soupçonne Queen’s Park et Ottawa de mettre tout en œuvre pour favoriser les Canadiens en lice, soit Énergie atomique du Canada limité (EACL) et ses fournisseurs ontariens au détriment de la française. Si Avera décrochait le contrat, elle s’approvisionnerait en uranium au Niger. Le Canada a donc intérêt à dépeindre ses activités nigériennes de façon critique pour justifier son élimination. Il est aussi plausible que le développement de la filière uranium par l’entreprise canadienne Semafo au Niger soit lié aux projets d’EACL.

Pour sa part, le jour même de la disparition des deux Canadiens, la concurrente Avera annonçait son intention d’investir 1,6 milliard de dollars dans la mine d’uranium d’Imouraren pour en faire le plus grand projet industriel minier du pays.

L’auteur est postdoctorant à l’UQAM et coauteur de Noir Canada, Pillage, corruption et criminalité en Afrique (Écosociété, 2008).

jeudi 29 janvier 2009

Les Touaregs sont en marge de tout ; ils essayent péniblement leur intégration dans leur propre pays.


« Un petit Touareg à l’école est vu par ses frères comme quelqu’un qui est en train de se perdre, un homme fragile qui ne peut supporter le mode de vie du désert, incapable de se débrouiller tout seul. Si l’on demandait son avis, il n’accepterait pas d’y aller. Ses frères ont, eux, la chance de ne pas être sacrifiés.Pour envoyer les touaregs à l’école, il faut non seulement les recruter, mais aussi les obliger à y aller. Dans tous les cas, ils trouveront également plusieurs occasions de s’en évader ».

Au Niger, l’école a réussi aux sédentaires qui ont fait de longues études, ils occupent les postes les plus importants dans l’administration. Les Touaregs sont en marge de tout ; ils essayent péniblement leur intégration dans leur propre pays. Alors ils ont réuni la diaspora dans beaucoup de pays d’Afrique et d’Europe, elle fait connaître la problématique Touareg qui est assez compliquée.

Dans son livre « TOUREGS DU VINGT UNIEME SIECLE », Issouf Ag Maha veut sortir des clichés : hommes bleus, fascinants, anti-frontières, anti-ordre établi, pour dire que c’est un peuple comme un autre qui a ses impératifs, ses difficultés et ses doutes. C’est la sécheresse, les problèmes économiques et politiques, mais aussi des problèmes de communication entre individus.

Au vingt unième siècle encore, le Touareg ne sait pas quand il est né. C’est une question culturelle. C’est inimaginable pour quelqu’un venant d’ailleurs de ne pas déclarer la naissance d’un enfant ; Chez les touaregs en plein désert, on n’a besoin de pièce d’identité que lorsqu’on veut voyager. Cela ne sert à rien au quotidien puisqu’ils n’ont ni sécurité sociale à faire valoir, ni compte bancaire pour leurs revenus. Enfin, se faire enregistrer ne leur demande pas une journée.

Petit à petit, le mode de vie des autres les poursuit et les rattrape. Les problèmes écologiques les concernent à plus d’un titre aussi. Qu’une activation d’un interrupteur électrique se fasse ailleurs sur la planète, cela ne dit rien à un Touareg ; mais de lui dire que les problèmes générés par ce geste peuvent arriver jusqu’à lui, pourquoi cela ne lui parlerait-il pas aussi.

Bonne chance à cet ingénieur agronome, Issouf Ag Maha aura tellement à nous dire sur son peuple et pourquoi pas, sur tous les autres qui ont adopté depuis des millénaires le même mode de vie que celui des Touaregs.
© Correspondance : Jean Claude NYOUNG
Paru le 29-01-2009 00:27:53

Hommage A INTAYADEN et SIDI WAïSSANE


Nous tenons à travers ces vidéos d'artistes Nigeriens et maliens à rendre hommage a l'un des grands pionner de la musique (ISHUMARS )Touareg :feu INTAYADENE de Tinariwen qui nous a quitté il y'a presque Vingt ans.a Sidii Waïssane aussi ,originaire d'Agadez qui nous a quitté il y'a presque dix ans a la fleur de l'âge.
Nous tenons à faire savoir a tous leurs parents ,leurs amis ,leurs pays qu'il resteront pour nous des figures emblématique de la résistance et de la musique Touareg.Ils sont les étoiles qui éclairent notre chemin...
Un hommage aussi a tous les autres artistes qui n'ont pas de vidéos,ni album,ni photos ,ni enregistrements et qui travaillent dur pour Toumast.

LES :SWELLOUM ,TABOULA,TADOU ,MOSSA,OUMMA,HASSANE,BIBBI,GOUNTOU,HASSO,HAMADINE,
JAPONAIS ,PINO,AJO,LALLA,RHISSA...et les nouveaux dont nous ne connaissons pas les noms. Du courage et plein de bonheur à toutes et à tous partout ou vous etes .

music of Mouma BOB -AÏR



Très bon clip du Grand Mouma BOB

Koudede - Souvenirnam



Remerçiements a Kou-D-D et son groupe

Kel Assouf



Un grand merci a ce beau métissage de courants avec Le groupe D'ANANA et OLIVIER

tartit (sines'07)



Tous nos voeux et nos encouragements aux princesses Mama et Disco ainsi qu'à toutes les femmes Touareg et Sahariennes.

Etran Finatawa a Montreal



Merci aux grands maîtres ALHOUSS et BAMMOO

Oumara et Rissa



Brève video des enfants térribles de la musique Ishumar

TOUMAST



Bravo a Mossa Ag KEYNA et AMINOUTOU les parisiens

DESERT REBEL à PAU 27-07-2007



Hommage a Abdalah OUMBADOUGOU le grand

Terakaft Live



Un hommage et un clin d'oeil au VETERAN Kedo Ag OSSAD dit Rhiwaj pour les amis

Tinariwen Documentary Part 1



Tinariwen Ambassadeurs Touaregs

Mali-Niger : l’enlèvement des touristes attribué à Al-Qaïda




jeudi 29 janvier 2009

BAMAKO, 28 jan 2009 (AFP) - Des élus locaux du nord du Mali attribuent au réseau terroriste Al-Qaïda l’enlèvement de quatre touristes européens la semaine dernière dans la zone frontalière entre le Mali et le Niger, a déclaré l’un d’eux mercredi à l’AFP.

"La thèse la plus plausible attribue la prise d’otages à Al-Qaïda et écarte les groupes rebelles (touareg, ndlr), qu’ils soient du Niger ou du Mali", a déclaré à l’AFP cet élu local, demandant que son nom ne soit pas cité.

"Quand les groupes rebelles (touareg, ndlr) prennent des otages, ils s’emparent des véhicules et de toutes les affaires des otages ; dans ce cas précis, les véhicules et les affaires des otages sont restés intacts, (...), cette façon de faire est propre à Al-Qaïda", a assuré cet élu local.

Les quatre Européens - un couple de ressortissants Suisses, une Allemande septuagénaire et un Britannique - avaient été enlevés par des hommes armés, jeudi (22 janvier), dans la zone frontalière, alors qu’ils rentraient du festival de la culture nomade d’Andéramboukane (Mali) et voyageaient à bord de plusieurs véhicules, en convoi, à destination de Niamey.

Mercredi, des sources maliennes ont affirmé à l’AFP que les recherches se poursuivaient des deux côtés de la frontière, où les autorités municipales, appuyées par les notables communautaires, travaillaient de concert.

- AFP - 28/01/2009

mercredi 28 janvier 2009

2e rapt d’occidentaux : L’inertie avérée de Tandja



tandjaPlus d’un mois après la disparition au Niger de deux diplomates canadiens travaillant pour le compte des Nations unies, quatre touristes (deux Suisses, un Allemand et un Britannique) ont été enlevés jeudi dernier à la frontière du Niger alors qu’ils revenaient du Mali où ils étaient allés participer à un festival sur la culture nomade. Les conditions de ce nouvel enlèvement sont dignes d’un film western : le groupe de touristes voyageaient à bord d’un convoi de trois véhicules lorsqu’ils ont été arrêtés par des hommes en armes. Malgré les coups de feu tirés dans leur direction, le conducteur du premier véhicule a pu s’échapper. C’est dire donc que le nombre d’otages aurait pu être plus élevé. Les pneus des autres véhicules crevés, les chauffeurs n’avaient guère que le choix de s’arrêter. Les ravisseurs ont ainsi donc choisi parmi les voyageurs leurs cibles préférées, en l’occurrence les Occidentaux, et laissé sur le carreau les Africains qui n’en demandaient pas mieux.



Le rapprochement entre ces enlèvements et le kidnapping des deux diplomates canadiens à la mi-décembre a vite été fait d’autant plus que les traits de ressemblance entre les deux opérations sont frappants. Dans les deux cas, les ravisseurs ont laissé sur place leurs bagages. Mais alors que les preneurs d’otages s’activent, le président nigérien Mamadou Tandja reste étrangement silencieux et inerte. Il est vrai que le 13 janvier dernier, il reconnaissait que les deux diplomates étaient aux mains de groupes terroristes.



Fortement soupçonnés, les doigts accusateurs sont pointés vers les mouvements touaregs, le MNJ (mouvement des Nigériens pour la justice) et sa branche dissidente le FFR, lesquels ont catégoriquement nié et démenti toute participation et responsabilité de leur part dans la disparition des diplomates. Ces deux mouvements touaregs sont régulièrement considérés par le pouvoir nigérien comme des bandits armés, des coupeurs de routes, des trafiquants de drogue, etc. Eux pourtant affirment lutter pour une plus juste répartition des richesses minières et une meilleure représentation au sein des institutions républicaines. Très actifs, ils tiennent en échec l’armée nigérienne dans le nord du pays, difficile d’accès.



Pour un pays comme le Niger, qui mise beaucoup sur le tourisme et les ressources minières pour se développer, ces enlèvements d’étrangers à répétition ne font pas bonne presse et créent la psychose dans un Etat qui n’arrive plus à sécuriser son territoire. Des gens apparaissent, kidnappent qui ils veulent et se volatilisent subitement sans laisser de trace. Personne n’ose investir dans un pays où ne règnent pas la stabilité et la paix. Mamadou Tandja devrait donc revoir sa copie. Dans l’intérêt du Niger, il doit reconnaître l’existence du problème et accepter de négocier avec les Touaregs qu’il qualifie de terroristes. L’exemple de son voisin malien devrait pourtant l’inspirer car au Mali, on n’enlève pas aussi facilement un diplomate pour ensuite disparaître sans laisser de trace. Même si ce n’est pas encore parfait, là-bas, on a pris à bras le corps le problème. Les Touaregs semblent plus associés à la vie politique du pays. Le président Tandja doit revoir sa stratégie et se convaincre qu’il ne peut pas, si d’aventure c’était son intention, combattre et anéantir par les armes la rébellion touarègue. Pourquoi affiche-t-il du reste un silence aussi coupable ? Peut-être prépare- t-il secrètement un grand coup ! En tout état de cause, il a intérêt à réussir au risque de voir son pays abandonné par les investisseurs et de perdre définitivement sa crédibilité, lui qui voudrait, comble de l’ironie, faire modifier la Constitution pour prolonger son mandat.

- Boureima OUEDRAOGO SONRE
- Le Pays Ouagadougou-26-01-09