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TESHUMAR.BE est dedié à la CULTURE du peuple touareg? de ses voisins, et du monde. Ce blog, donne un aperçu de l actualité Sahelo-Saharienne. Photo : Avec Jeremie Reichenbach lors du Tournage du film documentaire : « Les guitares de la résistance Touaregue », à la mythique montée de SALUT-HAW-HAW, dans le Tassili n’Ajjer-Djanet- Algérie. 2004. Photo de Céline Pagny-Ghemari. – à Welcome To Tassili N'ajjer.

lundi 3 juin 2013

Les guerres d'Afrique Des origines à nos jours/ Bernard Lugan

31 mai 2013

Immense fresque

Les guerres d'Afrique
Des origines à nos jours
Bernard Lugan
Africaniste renommé, récemment auteur entre autres ouvrages d'une Histoire de l'Afrique, d'une Histoire de l'Afrique du Sud et d'une Histoire du Maroc, expert auprès du TPI-Rwanda et éditeur de la lettre d'informationL'Afrique Réelle, Bernard Lugan signe aujourd'hui une nouvelle somme.
Son livre est très logiquement divisé selon un plan chronologique en quatre grandes parties : "Guerres et sociétés guerrières en Afrique avant la colonisation", "Les guerres de conquête coloniale", "Les guerres de la période coloniale" et "Les guerres contemporaines, 1960-2013", tous conflits dont il fait le récit chronologique et factuel. On voit bien l'ampleur du sujet et Bernard Lugan nous fait plusieurs fois traverser le continent de part en part au fil des époques. La grande région sahélienne, celle des Grands Lacs et l'Afrique australe reviennent bien sûr à plusieurs reprises et certaines situations résonnent en écho jusqu'à aujourd'hui. Tous les chapitres, agrémentés d'encarts qui précisent des situations locales ou des données chiffrés, sont intéressants et l'on ne retiendra à titre d'exemple que quelques titres de la dernière partie (sait-on que pour la période 2000-2010 70% des décisions de l'ONU sont relatives aux conflits africains ?) : "La guerre civile algérienne (1992-2002)", "Les guerres de Somalie : clans contre clans (depuis 1977)", "Nigeria : de la guerre du Biafra au conflit ethno-religieux Nord-Sud", "La deuxième guerre du Kivu (depuis 2007)" : autant de coups de projecteur extrêmement utiles et souvent pertinents sur des zones crisogènes dont l'Europe ne peut pas se désintéresser (même si elle le voulait, de toute façon).
L'ensemble de ces chapitres, rédigés d'une plume alerte et toujours référencés, est complété par un cahier central d'une soixantaine de cartes en couleurs, parfaitement lisibles et pédagogiques, et le livre se termine sur un index complet et une bibliographie significative. Ceux qui connaissent déjà tel ou tel engagement pourront regretter que certaines campagnes ne soient pas traitées davantages en détail, mais aborder autant d'opérations et de combats en 400 pages témoigne d'un bel esprit de synthèse. Au total, un ouvrage appelé à devenir très rapidement de référence et que liront avec le plus grand intérêt les étudiants et tous ceux qui soit s'intéressent à l'histoire du continent, soit se préoccupent de l'avenir. 
Editions du Rocher, Monaco, 2013, 403 pages, 32 euros.
ISBN : 978-2-268-97531-0.

Bernard Lugan a bien voulu répondre à quelques questions pour nos lecteurs :
Question : Votre livre dresse un impressionnant tableau des conflits en Afrique de la plus haute Antiquité aux guerres actuelles. Par grande période, une introduction présente un résumé des évolutions, mais vous ne tentez pas d'en tirer des enseignements généraux en conclusion. Pourquoi ?
Réponse : Parce que nous ne devons par parler de l’Afrique, mais des Afriques, donc des guerres africaines. Mon livre est construit sur cette multiplicité, sur ces différences irréductibles les unes aux autres et sur leur mise en perspective. Dans ces conditions, il est vain de faire une typologie, sauf pour les guerres de la période contemporaine, ce que j’ai fait, et encore moins une classique conclusion de synthèse.
Question : La grande région saharienne-Sahel est présente dans chaque partie, des "Origines de la guerre africaine" aux "Guerres contemporaines". Pouvez-vous nous en dire davantage sur ce qui semble bien être une zone de conflits quasi-permanents ?
Réponse : Cette zone qui court de l’Atlantique à la mer Rouge en couvrant plus de dix pays, est un véritable rift racial et ethnique en plus d’être une barrière géographique. Ce fut toujours une terre convoitée car elle fut à la fois le point de départ et le point d’arrivée -hier du commerce, aujourd’hui des trafics transsahariens, une zone de mise en relation entre l’Afrique « blanche » et l’Afrique des savanes, un monde d’expansion des grands royaumes puis de l’islam.
Aujourd’hui, cette conflictualité ancienne et résurgente tout à la fois est exacerbée par des frontières cloisonnant artificiellement l’espace et qui forcent à vivre ensemble des populations nordistes et sudistes qui ont de lourds contentieux. Le tout est aggravé par le suffrage universel fondé sur le principe du « un homme, une voix », qui débouche sur une ethno mathématique donnant automatiquement le pouvoir aux plus nombreux, en l’occurrence les sudistes. Voilà la cause de la guerre du Mali, mais ce problème se retrouve dans tout le Sahel, notamment au Niger et au Tchad. Au Mali, le fondamentalisme islamiste s’est greffé sur une revendication politique nordiste de manière récente et tout à fait opportuniste. Or, comme le problème nord-sud n’a pas été réglé, les causes des guerres sahéliennes subsistent.
Question : On a dit beaucoup de choses sur le retentissement de l'échec italien lors de la première tentative de conquête de l'Ethiopie à la fin du XIXe siècle. Si les conséquences en politique intérieure à Rome sont compréhensibles, ces événements ont-ils un écho réel dans les autres capitales européennes et sur le sol africain lui-même ?
Réponse : L’originalité de la défaite d’Adoua est qu’elle a, sur le moment, mis un terme au projet colonial italien. Ce fut une défaite stratégique. Français, Anglais et Allemands connurent eux aussi des défaites, les premiers, notamment au Sahara, mais cela n’interrompit pas la prise contrôle de ces immensités ; les Britanniques furent battus à Isandhlawana, ce qui n’empêcha pas la conquête du royaume zulu ; quant aux Allemands, ils subirent plusieurs déconvenues contre les Hehe et les Maji Maji, mais l’Est africain fut néanmoins conquis. Le désastre italien fut d’une autre nature, d’une autre échelle, alors que, à l’exception d’Isandlhawana, Anglais, Français et Allemands ne perdirent en réalité que des combats à l’échelle d’une section, au pire, d’une compagnie. Quant aux Espagnols, même après leurs sanglantes déroutes lors de la guerre du Rif, leur présence dans le Maroc septentrional ne fut pas remise en cause et, dès qu’ils décidèrent d’utiliser leurs troupes d’élite comme le Tercio et non plus des recrues tant métropolitaines qu’indigènes, ils reprirent le contrôle de la situation. Il faut cependant remarquer qu’avant son éviction par Pétain, Lyautey avait, comme je le montre dans mon livre, rétabli la situation sur le front de l’Ouergha et de Taza, ce qui enlevait toute profondeur d’action aux Riffains.
Autre conséquence, auréolée par sa victoire de 1896, puis par sa résistance sous Mussolini, l’Ethiopie eut un statut particulier d’Etat leader du mouvement indépendantiste et ce fut d’ailleurs pourquoi, dès sa création en 1963, le siège de l’Organisation de l’unité africaine fut établi à Addis-Abeba.
Question : Vous décrivez "Un demi-siècle de guerres au Zaïre/RDC", et l'on a finalement le sentiment qu'une amélioration de la situation reste très hypothétique. Comment l'expliquez-vous ?
Réponse : Ici le problème est sans solution car il n’est pas économique mais ethnique et politique. Nous sommes en effet en présence d’un Etat artificiel découpé au centre du continent à la fin du XIX° afin de retirer le bassin du Congo à la convoitise des colonisateurs et cela afin d’éviter une guerre européenne pour sa possession. Cet Etat artificiel, désert humain en son centre forestier, englobe sur ses périphéries de vieux Etats comme le royaume Luba, l’empire Lunda ou encore le royaume de Kongo. Ces derniers ont une forte identité et leurs peuples ne se reconnaissent pas dans l’artificielle création coloniale qu’est la RDC. Quant à l’impérialisme rwandais qui s’exerce au Kivu, il entretient un foyer permanent de guerre dans tout l’est du pays. La raison en est claire : étouffant sous sa surpopulation, le « petit » Rwanda doit trouver un exutoire humain s’il veut éviter le collapsus. De plus, comme 40% du budget du pays provient de l’aide internationale et le reste, à plus de 90% du pillage des ressources du Congo, pour le Rwanda, la fin de la guerre signifierait donc la mort économique du pays. Appuyé par les Etats-Unis qui en ont fait le pivot de leur politique régionale, le Rwanda exploite avec habileté ce que certains ont appelé la « rente génocidaire » pour dépecer sans états d’âme la partie orientale du pays.
Question : Vous intitulez la partie dans laquelle vous traitez de la décolonisation : « Des guerres gagnées, des empires perdus », pouvez-vous nous expliquer pourquoi ?
Réponse : Parce que la parenthèse coloniale fut refermée sans affrontements majeurs, sans ces combats de grande intensité qui ravagèrent l’Indochine. En Afrique, les guérillas nationalistes ne furent jamais en mesure de l’emporter sur le terrain, pas plus en Algérie où les maquis de l’intérieur n’existaient quasiment plus en 1961, qu’au Kenya où les Britanniques avaient éradiqué les Mau Mau, ou encore que dans le domaine portugais -à l’exception de la Guinée Bissau-, où, et mes cartes le montrent bien, l’armée de Lisbonne était maîtresse du terrain. En Rhodésie, la pugnace et efficace petite armée de Salisbury avait réussi à tenir tête à une masse d’ennemis coalisés, massivement aidés par l’URSS et la Chine avant d’être trahie par l’Afrique du Sud qui pensa naïvement acheter son salut en abandonnant les Blancs de Rhodésie. Partout, la décolonisation fut un choix politique métropolitain ; elle ne fut nulle part imposée sur le terrain. Les combats de grande intensité apparurent après les indépendances, dans le cadre de la guerre froide, et je les décrits dans mon livre : Angola, South African Border War, Corne de l’Afrique, Congo etc.
Merci très vivement pour toutes ces précisions et plein succès pour votre ouvrage. A très bientôt.
http://guerres-et-conflits.over-blog.com/synth%C3%A8se-compl%C3%A8te
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Après le Mali, le Niger doit-il craindre une nouvelle guerre ?

L'œil de la rédaction

http://www.tv5.org/cms/chaine-francophone/info/Les-dossiers-de-la-redaction/Niger-2013/p-25484-Apres-le-Mali-le-Niger-doit-il-craindre-une-nouvelle-guerre-.htm

 
Ce samedi 1er juin 2013, deux gardiens de la prison de Niamey ont été tués lors d'une tentative d'évasion par des détenus inculpés de terrorisme. Après le double attentat qui, jeudi 23 mai, visait l’armée nigérienne et la compagnie française Areva à Arlit, des groupes de "jihadistes” menacent désormais de "déplacer la guerre” du Mali au Niger. Qui sont ces groupes et leur menace est-elle plausible ? 

Débris du véhicule utilisé pour un attentat suicide, 23 mai 2013 à Agadez, dans le nord du Niger
02.06.2013Par Anna RavixC’est Mokhtar Belmokhtar, que le gouvernement nigérien croyait mort, qui aurait "supervisé lui-même” les deux attentats suicide commis jeudi 23 mai 2013 au Niger. Son groupe, les "Signataires par le sang”, aurait mené ces attaques conjointement avec le Mouvement pour l’Unicité et le jihad en Afrique de l’ouest (Mujao) et menacent désormais de "déplacer la guerre {au Niger} si ce pays ne retire pas ses troupes de mercenaires” au Mali. 

Les Signataires par le sang ont précisé que ces attentats étaient leur "première réponse à une déclaration du président du Niger {Mahamadou Issoufou} inspirée de ses maîtres à Paris, affirmant que les jihadistes ont été écrasés militairement” dans la région. La situation est en réalité plus complexe qu’une victoire nette, comme le résumait le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius, qui affirmait début mai : "Au Mali, nous avons gagné la guerre, reste à gagner la paix.” 

"Il y a deux choses”, explique Jean-François Daguzan, le directeur-adjoint à la Fondation pour la recherche stratégique. "L’opération Serval a détruit les moyens lourds, une très grande partie de la force de combat de l’Aqmi, sa logistique, et ses bases de repli. C’est donc un très grand résultat, une opération exceptionnelle. Néanmoins, dans la mesure où il ne s’agit pas d’un combat conventionnel, les survivants s’éparpillent, comme dans toute guérilla, et vont s’installer dans des endroits plus favorables comme l’immensité du Niger qui est à côté, ou le sud Libyen que Tripoli n’a pas les moyens de contrôler”. 

La guerre continue


De fait, la guerre continue, mais elle s’est déplacée. Au sud libyen notamment, où de nombreux djihadistes chassés du Mali ont trouvé refuge. "Le sud de la Libye est ce que le nord du Mali était hier,” résume ainsi un conseiller de Diouncounda Traoré, le président malien par intérim, auprès de l’agence Reuters. On y trouve le même désert immense, délaissé par un Etat faible et régulièrement secoué par des violences ethniques. 

Ce qu’on trouve en plus en Libye, ce sont des armes : depuis le renversement de Mouammar Kadhafi en 2011, la frontière libyenne a servi à écouler les armes et les munitions pillées dans les arsenaux de l’armée loyaliste. "La France paye en ce moment la note d’une opération en Libye qui a été menée sans anticiper sur les conséquences en matière de sécurité régionale,” estime Pascal Le Pautremat, géopolitologue auprès de l’Institut des Relations Internationales et Stratégiques (IRIS). 

"Aujourd’hui il y a un vrai problème de sanctuarisation de ces groupes, autour de la ville de Sebah, dans le sud libyen,” explique Richard Labévière, le rédacteur en chef d’Esprit Corsaire, un observatoire de la défense et de la sécurité, spécialiste de la région. "Ces différents groupes prennent refuge dans cinq camps principaux d'entrainement qui sont cadrés par des djihadistes qui viennent d'Egypte, du Yemen, voir du Pakistan.” Pour les autorités nigériennes, c’est là qu’ont été formés les quatre kamikazes responsables des deux attentats qui ont fait 25 morts au Niger jeudi 23 mai dernier. 
Zoom:
Mokhtar Belmokhtar, le leader du groupe des "Signataires par le sang”

Qui sont ces groupes armés ?


Qui sont ces groupes armés qui se diffusent dans le Nord du Mali, le Sud Libyen ou le Nord du Niger ? Pour Adamou Idé, célèbre écrivain nigérien, "ils n’ont rien de musulman. Le Jihad n’a rien à voir avec des pratiques de suicide ou d’attentat. Ils ont avancé la religion islamique pour justifier leurs actes, mais c’est un mensonge pur et simple pour s’emparer de l’espace sahélien pour leur commerce barbare”. 

"Au départ, il y a effectivement deux logiques qui ne se rejoignent pas, explique Jean-François Daguzan Il y a celle des jihadistes issue du GSPC (Groupe salafiste pour la prédication et le combat), devenu Aqmi (Al-Quaïda Maghreb islamique), qui ont une approche morale du conflit et défendent un certain comportement. L’autre logique, c’est celle des trafics de cigarettes, de drogue, d’armes et d’hommes qui traversent la région. Tout ça s’imbrique dans un schéma assez traditionnel de mariages locaux et d’alliances claniques, si bien que si des jihadistes n’ont pas à proprement parler trempé dans ces trafics, ils peuvent les protéger et en toucher les dividendes.” 

Mokthar Belmokthar, l’homme qui a revendiqué l’organisation du double attentat au Niger, "s’est imposé comme la synthèse des deux logiques : le Jihad, et le trafic,” explique J-F Daguzan. Surnommé "mister marlboro”, il a quitté Aqmi en 2012 pour fonder son mouvement : les "Signataires par le sang”. Il s’est allié au Mujao pour attaquer le Niger, un groupe qui est lui aussi sorti du giron d’Aqmi, même si Richard Labévière rappelle que "l’allégeance à Aqmi est de toute façon purement formelle, symbolique,” à l’instar de Pascal Le Pautremat qui parle d’une "franchise Al-Qaïda”. 

Avant d’attaquer le Mali, le Mujao distribuait aux jeunes nigériens de la région du fleuve entre 100 et 150 dollars, ainsi qu’une arme à chaque nouvelle recrue. Une aubaine dans ce pays très pauvre classé parmi les "moins avancés”. Rentrés au Niger après l’opération Serval, ils constituent une menace intérieure pour le gouvernement nigérien. Les journaux locaux évoquent d’ailleurs la possibilité qu’ils aient aidé à la réalisation du double attentat commis jeudi 23 mai. Interrogé sur TV5 monde en février, le président nigérien Mahamadou Issoufou affirmait déjà que "la crise malienne constitue un problème de sécurité intérieur pour le Niger”. 
A Niamey (photo AFP)

La question Touareg


Les attaques des "Jihadistes” trouvent aussi un écho dans les revendications des populations qui habitent le désert nigérien, comme les Touaregs. En effet, depuis les années 1990, ils se soulèvent contre les gouvernements de Bamako et de Niamey pour dénoncer leur mise à l’écart politique, mais aussi économique, car les ressources sont très mal distribuées. Des accords ont été votés, "mais ils ont systématiquement été violés” constate Richard Labévière. 

Ce n’est pas l’avis d’Adamou Idé, qui estime que le Niger a su "proposer un cadre démocratique dans lequel tout le monde est intéressé, et nous vivons, tant bien que mal, la paix avec la population touareg”. Des élections communales et régionales ont en effet été organisées début 2011, à l'issue desquelles d’anciens rebelles ont été élus. Nommé la même année, le Premier ministre, Brigi Rafini, est un Touareg. 

En paix relative avec le gouvernement nigérien, les Touaregs continuent de dénoncer une mauvaise redistribution des ressources engendrées par l’exploitation d’uranium, les mines exploitées par Areva près d’Arlit se trouvant justement sur leur territoire. De nombreux Touaregs y travaillent depuis l’installation du groupe français, il y a quarante ans, dans des conditions régulièrement dénoncées par les ONG. 

La Commission de recherche et d’information indépendantes sur la radioactivité (CRIIRAD) et l’ONG Sherpa ont mené des enquêtes sur place de 2003 à 2005 et ont prouvé l’existence d’une importante pollution radioactive des eaux : en zone urbaine, l’eau dépasse dix fois la norme admise. "Toutes les zones Touaregs sont contaminées, dénonce Pascal Le Pautremat. L’uranium a pollué toutes les sources et les gens meurent de cancer dans un silence odieux.” Révolté par ce "déni de la réalité humanitaire”, il précise que "le facteur sécuritaire n’est pas le seul à prendre en compte. La logique d’exploitation-confiscation menée par l’occident a contribué à faire de cette région une poudrière.”
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dimanche 2 juin 2013

Abdallah Oumbadougou & Desert Rebel :Tabsikt With Atri n'Assouf de Rissa Wanaghli:Tamiditine




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La France craint des attaques de jihadistes en Côte d'Ivoire

MALI - 
Article publié le : samedi 01 juin 2013 à 05:04 - Dernière modification le : samedi 01 juin 2013 à 05:04


L'activisme du président dans la crise au Mali est évoqué pour justifier la menace jihadiste qui plane en Côte d'Ivoire.
L'activisme du président dans la crise au Mali est évoqué pour justifier la menace jihadiste qui plane en Côte d'Ivoire.
REUTERS/Eric Gaillard

Par RFI
Le ministère français des Affaires étrangères recommande une vigilance accrue à ses ressortissants résidant ou de passage en Côte d'Ivoire. Ce message a été publié le 27 mai sur le site internet du ministère et fait référence à l'activisme de groupes terroristes opérant dans la bande sahélienne, en lien avec le conflit au Mali. Une mise en garde qui vient confirmer un soupçon qui planait depuis plusieurs mois en Côte d'Ivoire.



La rumeur courait bien avant le déclenchement de l'offensive française au Mali. La menace s'est précisée fin 2012, et c'est en mars que les premières arrestations de jihadistes ont eu lieu à Abidjan. Une cellule de moins de dix hommes, de nationalité égyptienne selon certaines sources, a été démantelée dans une opération conjointe entre les forces de sécurité françaises et ivoiriennes. Ces jihadistes s'apprêtaient à viser des intérêts français en Côte d'Ivoire.
Une menace toujours d'actualité, probablement motivée par l'activisme d'Alassane Ouattara, président en exercice de la Cédéao, dans la résolution de la crise malienne, ainsi que par la présence de plus de 10 000 Français en Côte d'ivoire. Des spécialistes évoquent aussi la porosité des frontières et le manque de moyens des forces de sécurité ivoiriennes dans le nord.
La crainte d'infiltrations se fait ressentir : des soldats ivoiriens sont postés dans le nord-ouest de la Côte d'Ivoire depuis plusieurs mois et des imams radicaux sont surveillés de près, à l'intérieur du pays comme à Abidjan.
Des sources proches de la présidence ivoirienne affirment que la sécurité a été renforcée à l'aéroport d'Abidjan et autour des sites sensibles. Quant à la France, elle encourage les services de renseignement ivoiriens à accorder toute l'importance qu'elle mérite à cette menace jihadiste.
TAGS: ALASSANE OUATTARA - CÉDÉAO - CÔTE D'IVOIRE - FRANCE - MALI - TERRORISME
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L’infernale expansion de la nébuleuse Al-Qaïda


Sybille De Larocque-Jolpress
L’organisation Al-Qaïda n’a pas mis longtemps à traverser les frontières de son Afghanistan natal. Si le Pakistan s’est rapidement fait terre d’accueil du sunnisme fondamentaliste, de nombreuses organisations se sont rapidement ralliées à la cause défendues par Oussama Ben Laden. Aujourd’hui, les antennes qui forment la grande nébuleuse d’Al-Qaïda sont présentes sur presque tous les continents.
Les islamistes du Front Al Nosra syrien sont les derniers à avoir fait allégeance à Al Qaïda
C’est un chemin rapide et victorieux qu’a été celui d’Al-Qaïda. Il n’a pas fallu beaucoup de temps à cette organisation, créée en 1987 et qui prend ses racines dans la première guerre d’Afghanistan contre les Soviétiques, pour se faire sa place partout où des islamistes fondamentalistes ont eu besoin d’un maître et d’une direction.
Aujourd’hui, 26 ans après sa création par le cheikh Abdullah Yusuf Azzam et son élève Oussama Ben Laden, la nébuleuse Al-Qaïda est bien ancrée dans de solides territoires où des groupes lui ont juré fidélité et allégeance. Dans tous les conflits en cours dans ses régions, Al-Qaïda est présent pour défendre son idéologie et poursuivre son combat contre les « croisés » occidentaux à la solde des Etats-Unis.
Il est désormais loin le temps où l’organisation n’avait qu’un seul chef et qu’une seule terre. Al-Qaïda, « la base » en arabe, est désormais une solide pyramid
La nébuleuse Al-Qaïda à travers le monde

Afghanistan et Pakistan

Terres de prédilection de la nébuleuse terroriste, l’Afghanistan et le Pakistan ont vu naître Al-Qaïda. Aujourd’hui, divers groupes ont prêté allégeance à Oussama Ben Laden, lorsqu’il était encore en vie, et à son numéro 2 devenu chef, l’Egyptien Ayman Al-Zawahiri.
Au Pakistan, le Lashkar-e-toiba et le Tehrik-e-Taliban Pakistan (TTP) sont responsables de nombreux attentats dont les victimes se comptent par milliers, notamment durant la campagne électorale qui a précédé les élections législatives du mois de mai.

Péninsule arabique

Connus sous le nom d’AQPA, les fidèles d’Al-Qaïda dans la péninsule arabique sont issus de l’association des deux branches saoudiennes et yéménites d’Al-Qaïda, en janvier 2009.
Oussama Ben Laden étant lui-même saoudien, les branches d’Al-Qaïda dans cette région ont toujours été particulièrement virulentes et actives dans leur combat.
C’est de ce groupe qu’est issu Umar Farouk Abdulmutallab, un Nigérian qui avait tenté de faire exploser un avion de ligne américain en essayant d’activer des explosifs cachés dans ses sous-vêtements.

Irak et Syrie

Le Jordanien Abou Moussab Al-Zarkaoui fonde Al-Qaïda en Irak en 2004. Après l’invasion américaine, Al-Qaïda en Irak accueille de nombreux combattants étrangers, désireux se battre aux côtés des Irakiens contre les Américains.
Le 19 août 2003, Al-Qaïda en Irak revendique la responsabilité d’un attentat-suicide contre le quartier général de l’ONU au cours duquel le représentant des Nations Unies en Irak meurt. Dans les nombreux attentats qu’ils provoquent depuis leur création, les membres de cette filiale d’Al-Qaïda sont également à l’origine du sextuple attentat à Bagdad, qui a fait 95 morts et 550 blessés le 19 août 2009.
Les fidèles d’Al-Qaïda en Syrie n’ont fait parler d’eux que très récemment et leur existence n’a d’ailleurs été officialisée qu’en 2011, lors de la création du Front al-Nosra.
Très présents dans les rangs de l’opposition syrienne, ils se confondent avec les rebelles en guerre contre le régime de Bachar al-Assad. Le Front al-Nosra serait composé de 6 000 hommes qui ont fait allégeance à Al-Qaïda en Irak en avril 2013.

Afrique de l’Est

Terre de prédilection pour les djihadistes, l’Afrique accueille, en certains endroits des groupes dont l’affiliation à Al-Qaïda n’est plus à prouver. C’est le cas de l’Egypte, terre natale de l’actuel dirigeant de l’organisation.
Issu des Frères musulmans, le Djihad islamique a fusionné avec Al-Qaïda en 1998. Auparavant, le groupe était très actif, sous la direction d’Ayman al-Zawahiri et serait notamment responsable de l’assassinat du président Anouar al-Sadate en 1981.
Dans la corne de l’Afrique, les islamistes Shebab font régner la terreur dans une Somalie en proie à toutes les instabilités. Depuis 2006, les islamistes Shebab contrôlent une partie du pays mais ce n’est qu’en 2009 que le leader des Shebab, cheikh Muktar Abu Zurbaïr, fait allégeance à Al-Qaïda.
Les Shebab sont notamment à l’origine de la prise d’otage de Denis Allex, un agent français de la DGSE mort alors que les forces spéciales françaises tentaient de le libérer, le 11 janvier 2013.

Sahel

Le Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC) qui sévit en Algérie, fait allégeance à Al-Qaïda en 2007. C’est à cette époque qu’il change d’ambitions politiques, et donc de nom et devient Al-Qaïda au Maghreb islamique. L’objectif est désormais d’investir le Maghreb et le Sahel, en commençant par la Mauritanie, le Niger et le Mali.
Dans cette région du globe, les membres d’Al-Qaïda pratiquent moins l’attentat mais se font connaître rapidement par leurs prises d’otages et les rançons qu’ils demandent.
Al-Qaïda au Maghreb islamique a été stoppé net dans sa conquête du Mali, en janvier 2013, lors du début de l’Opération Serval visant à libérer le Mali des groupes islamistes qui avaient envahi le nord du pays.

Asie de l’est

Le Mouvement islamique du Turkestan oriental est une organisation islamiste qui sévit à l’ouest de la Chine, sur une très grande partie des territoires frontaliers de l’Afghanistan et du Pakistan, et qui demande son indépendance territoriale de la Chine.
Fondés en 1997 par Hasan Mahsun, l’organisation a fait parler d’elle lors des Jeux Olympiques de Pékin. En mars 2008, le parti communiste chinois révèle que la police a tué deux militants islamistes qui s’apprêtaient à fomenter un attentat durant les JO.
Plus au sud, en Malaisie, aux Philippines ou encore en Indonésie, divers groupes sont également connus pour être proches d’Al-Qaïda bien que rien n’ait encore prouvé qu’il y ait eu allégeance formelle.
La Jamaah Islamiyah, qui sévit en Indonésie, est dirigée par Riduan Isamuddin, actuellement en prison en Jordanie pour le compte des Etats-Unis.
Le groupe Abou Sayyaf, composé d’environ 2 000 personnes, dont 200 militants actifs, agit aux Philippines où il réclame l’indépendance des îles du sud, particulièrement de Jolo, Basilan et Mindanao. Aidée par l’armée américaine, l’armée philippine combat ces hommes depuis plusieurs années.
A lire aussi
  • Al-Qaïda et salafisme: les frères Al-Zawahiri, maîtres islamistes
  • Quand l’Afrique devient la base arrière d’Al-Qaïda
  • Jabhat al-Nusra : la cause de Dieu avant la Syrie

Sybille De Larocque – publié le 31/05/2013,http://www.jolpress.com/terrorisme-islamiste-djihad-al-qaida-infernale-expansion-de-la-nebuleuse-article-819849.html  
31 mai 2013 
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M’Bera, un témoignage pour une prise de conscience

Hamadi Ag Mohamed Abba
La prise de conscience de tous et la reconnaissance des vérités peuvent aider à voir claire dans la crise malienne pour réfléchir sur des solutions justes et équitables
En février 2012 dans les grandes villes du Mali ; Kati, Bamako, Ségou, Sevaré, les villes les plus sécurisées, des gangs issus de la population ont eu la possibilité de s’en prendre aux civiles à cause de la couleur de leur peau pour perpétrer des pillages, contre les domiciles des Touaregs et arabes.
Les exactions de l’armée,  les années 90 étant encore dans les esprits, les uns et les autres on estimé qu’il ne faut plus attendre, qu’il faut se sauver. L’exode de la population a commencé alors vers les pays frontaliers et vers les régions du sud du Mali ; à pieds, en voiture, avec les moyens traditionnels de transport, ânes, chameau, charrettes, dans des conditions difficiles.
Les organisations humanitaires, fin avril 2013, parlent de milliers de personnes déracinées dont une partie repartie entre les pays voisins (Burkina Faso, Niger, Mauritanie, Algérie…) et l’autre partie déplacée à l’intérieur des régions de Tombouctou, de Gao et de Kidal puis dans le sud du Mali. Beaucoup de personnes affectées par cette crise ne sont pas enregistrées nulle part et on estime le nombre de la population en situation de déracinement, à plus de 600000 personnes.
Dès le début de l’opération militaire SERVAL, beaucoup de témoignages relayés par les organisations internationales de droits de l’Homme accusent l’armée malienne d’être responsable d’arrestations arbitraires et des exactions contre des civils d’origines diverses. Ces violences ont aussi contraints les populations à fuir vers les camps de réfugiés. Dans ces camps de réfugiés comme parmi les déplacés internes, beaucoup de personnes âgées surtout malades sont décédées suite au stress consécutif.
Le système scolaire de façon générale a été perturbée depuis 2012. Les élèves et les étudiants dans les camps de réfugiés sont en rupture scolaire hormis quelques actions du HCR, des organisations humanitaires et des pays d’accueils.
Le stress et les changements d’habitudes alimentaires, combinés à d’autres facteurs ont dégradé l’état nutritionnel des enfants de bas âges. En avril 2013 l’ONG Médecins Sans Frontières (MSF) signalait 24 décès d’enfants par jour dans le camp de réfugiés en Mauritanie. Une situation qui traduit une catastrophique humanitaire.
Nous subissons depuis 1960, l’instabilité, l’exil liés aux rébellions et aux sécheresses. Nous espérons toujours une prise de conscience de la communauté internationale par rapport à cette situation. Ce n’est un secret pour personne que depuis l’indépendance du Mali, les composantes ethniques des régions de Tombouctou, Gao et Kidal ont toujours été instrumentalisées par des hommes politiques pour les opposer les unes contre les autres.
Aujourd’hui, la société civile dans les camps de réfugiés et déplacés internes, doit lutter contre cette politique destructive de la cohésion sociale. Dans le cadre du dialogue, de la réconciliation indispensable pour que la paix s’installe dans nos régions, il est urgent que les représentants des communautés (Sonraï, arabes, Touaregs, Peulhs, Bozos…) se retrouvent pour évoquer de vive voix, sans passion, leurs problèmes et décider des solutions sans interférence aucune, ni des pouvoirs politiques et administratifs de Bamako, ni de personne d’autre.
Seules la prise de conscience de tous et la reconnaissance des vérités peuvent aider à voir claire dans la crise malienne pour réfléchir sur des solutions justes et équitables pour tous.

EN MEMOIRE DE FEU EHYA AG EHAMMAYE,u

ne interview d’avril 2012. L’auteur est décédé fin 2012 dans les camps de m’Bera en Mauritanie. A travers cette publication on lui rend hommage.
http://www.youtube.com/watch?v=jWvuiGhFSV4&feature=em-share_video_user
Hamadi Ag Mohamed Abba
26 mai 2013 
http://www.tamoudre.org/opinions/mbera-temoignage.html
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LE NIGER À LA CROISÉE DES CHEMINS

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    LE NIGER À LA CROISÉE DES CHEMINS

    Le Niger – NOTRE CHER PAYS – est entré dans un cycle inédit d’INSÉCURITÉ (intérieure et frontalière). Cela est à présent indéniable même pour les plus fieffés dithyrambiques politiques (comme le pays a le triste secret de fabrique).
    Indéniable aussi, le fait que c’est le silence de beaucoup de nigériens qui a permis à d’autres nigériens de prendre des décisions hasardeuses et poser des actes qui, à présent, nous engagent et nous impactent tous !

    Et, au lieu d’en tirer les leçons et de prendre courageusement les mesures rectificatives qui s’imposent – aussi douloureuses soient-elles (y compris, le cas échéant, contre des systèmes et des hommes), on nous parle d’UNION SACREE CAR LE NIGER EST EN GUERRE CONTRE LE TERRORISME (un redoutable, invisible et imprévisible ennemi). On veut passer sous silence les pertinentes questions sur : pourquoi c’est arrivé au Niger et pas chez certains pays voisins ? Comment c’est arrivé alors qu’on nous a moult fois assuré avoir pris d’importantes et idoines mesures – y compris financières et sécuritaires – pour que cela n’arrive justement pas au Niger ?

    Alors, moi, je dis : OUI POUR UNE UNION SACRÉE POUR DÉFENDRE LA PATRIE ; NON POUR UN BLANC-SEING A POURSUIVRE LA POLITIQUE ACTUELLE FAITE D’ERREMENTS, DE BELLICISME ET D’ABSENCE DE SANCTIONS.

    Qu’on se rendre bien compte :
    - En 2 semaines, plus de 30 nigériens tués, trois attaques terroristes (dont une à Niamey). Mais, curieusement, aucune sanction ! A croire que personne n’étaient responsable de la sécurité et de la défense du Niger et des nigériens ;
    - En 2 semaines, plus de 30 nigériens tués, des déclarations belliqueuses contre des pays voisins, contre même certaines catégories de citoyens nigériens. Et voilà que refont surface, avec l’onction complaisante des media publics, les fameux SPÉCIALISTES DES DÉCLARATIONS DE SOUTIEN (de ceci ou de cela), DE CONDAMNATION (de ceci ou de cela), et autres SPÉCIALISTES D’AUDIENCE POUR MANIFESTER LEURS SOUTIENS AU RÉGIME perpétuellement prompts à dire au CHEF qu’il a toujours raison, qu’il a toujours bien fait. Pendant qu’ils défilent devant les cameras, des terroristes attaquent la prison civile de Niamey, tuent à nouveau des porteurs de tenue et font évader certains détenus dont des terroristes justement !

    Alors, moi, je dis : OUI POUR UNE UNION SACREE POUR LA DEFENSE DE LA PATRIE. Mais NON AU MUSÈLEMENT ET À L’ABSOLUTISME DE LA VOIX UNIQUE car cela aussi c’est du terrorisme ! Qu’on nous ne demande donc pas de monnayer un terrorisme contre un autre !

    Les nigériens sont nombreux et tous sont égaux en droits et en devoirs. Tous ont droit à la liberté d’expression et d’opinion (qu’ils soient politiquement engagés ou apolitiques).

    Les équipes dirigeantes doivent se rendre à l’évidence que même élues, elles ne doivent pas prendre des options et des décisions sans avoir judicieusement tâté le pouls de la population nigérienne de tous les bords … Autrement, la légalité et la légitime peuvent diverger ; et nous connaissons hélas les inéluctables conséquences !
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NIGER. Des "terroristes" se sont évadés de la prison de Niamey


Créé le 02-06-2013 à 21h32 - Mis à jour à 21h32
Le Nouvel Observateur avec AFP
Par Le Nouvel Observateur avec AFP

L'évasion d'une vingtaine de proisonniers a eu lieu une dizaine de jours après un double attentat suicide dans le nord du pays.

Mots-clés : EVASION, Terrorisme, Niger
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Des terroristes font partie de la vingtaine de prisonniers évadés de la maison d'arrêt. (STR/AP/SIPA)
Des terroristes font partie de la vingtaine de prisonniers évadés de la maison d'arrêt. (STR/AP/SIPA)
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Une vingtaine de détenus, dont plusieurs "terroristes", se sont évadés lors des troubles survenus samedi 1er juin à la prison de Niamey, a annoncé dimanche le gouvernement nigérien. Cette évasion a eu lieu une dizaine de jours après un double attentat suicide dans le nord du Niger,revendiqué par des groupes jihadistes qui ont mis en cause la participation de ce pays à l'intervention franco-africaine au Mali voisin.
"Les événements d'hier (samedi) ont permis l'évasion d'environ 22 personnes, parmi lesquelles des terroristes", a déclaré lors d'un point presse le ministre de la Justice Marou Amadou. "Parmi ces personnes il y a le nommé Chedani qui était déjà condamné pour l'assassinat de quatre Saoudiens et d'un Américain. Ce monsieur est activement recherché", a-t-il indiqué, sans plus de précision. Le "terroriste" cité, de son vrai nom Cheïbane Ould Hama, est désormais recherché par les services de sécurité maliens. "Cheïbane Ould Hama, un grand criminel de nationalité malienne, figure parmi les personnes évadées samedi d'une prison nigérienne. Nous le recherchons activement sur notre territoire", a déclaré à Bamako une source sécuritaire malienne. "Nous ne savons pas s'il a pu quitter le Niger pour venir sur notre territoire", a toutefois souligné cette source.
"Nous travaillons en étroite collaboration avec les autorités nigériennes pour que ce criminel et les autres ne s'échappent pas. Ils constituent un danger pour la région", a relevé une autre source sécuritaire malienne.
Cheïbane Ould Hama avait été extradé au Niger et condamné pour le meurtre de quatre touristes saoudiens en décembre 2009, tués dans l'attaque de leur convoi dans la zone frontalière entre le Niger et le Mali. Le ressortissant américain auquel il est fait allusion avait été tué en 2000 devant un bar de la capitale nigérienne.
Concernant les fugitifs, "nous demandons la collaboration de la population pour les intercepter aux frontières de notre pays partout où ils se trouvent", a lancé Marou Amadou. Selon le dernier bilan, trois gardiens ont été tués lors de l'évasion de samedi, l'un des trois gardiens blessés ayant succombé, a poursuivi le ministre, par ailleurs porte-parole du gouvernement. Les autorités avaient évoqué samedi une tentative d'évasion perpétrée par des "détenus déjà inculpés pour 'association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste'".
"Il ressort des premiers constats établis sur les lieux que les agresseurs ont manifestement bénéficié de complicités extérieures quant à l'arme introduite dans la prison", a souligné le ministre de la Justice. Une enquête a été ouverte et les Nigériens doivent "rester sereins" et assumer leur "devoir de vigilance", a-t-il insisté. Le Niger, qui subit depuis plusieurs années des attaques et des rapts commis par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), est sous forte tension après avoir été frappé le 23 mai dans le Nord par deux attentats suicide, les premiers de son histoire.
Les deux attaques quasi-simultanées contre le grand camp militaire d'Agadez, la principale ville du Nord, et un site d'uranium du groupe nucléaire français Areva à Arlit, à plus de 200 km au nord, avaient fait plus de vingt morts, essentiellement des militaires nigériens. Ces attentats ont été revendiqués par le Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao) et un autre groupe jihadiste, les Signataires par le sang de l'Algérien Mokhtar Belmokhtar
Publié par Issikta à 21:04 Aucun commentaire:
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