jeudi 21 février 2013

Le colonel Gamou,le plus haut gradé touareg de l’armée malienne, se confesse


Le colonel Gamou,le plus haut gradé touareg de l’armée malienne, se confesse

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C’est le plus haut gradé touareg de l’armée malienne. Resté fidèle à l’État malien, le colonel Ag Gamou s’exprime en exclusivité sur la crise au Mali et sur les revendications du MNLA, le mouvement touareg.alhaji gamou 256x119 Le colonel Gamou,le plus haut gradé touareg de larmée malienne, se confesse
Réfugiés au Niger après la débâcle face aux groupes armés en 2012, le colonel-major El Hadj Ag Gamou et une centaine de combattants sont depuis quelques semaines de retour à Gao, une ville où ils assurent désormais la sécurité. Dans l’interview que le colonel Ag Gamou a accordée à Georges Ibrahim Tounkara, il jure fidélité à Bamako, parle de la situation dans le nord du Mali et se dit prêt à se rendre à Kidal, une ville aux mains des rebelles touaregs du MNLA (Mouvemenet national de libération de l’Azawad).
Écoutez ci-dessous, l’interview avec le colonel Ag Gamou.
Le colonel Gamou,le plus haut gradé touareg de l’armée malienne, se confesse
http://bamada.net/le-colonel-gamoule-plus-haut-grade-touareg-de-larmee-malienne-se-confesse/

Ménaka-Azawad : déclaration au profit du MNLA



Jeudi 21 février 2013
Pour info :
90 hauts responsables de la région de Ménaka viennent de signer une déclaration dont voici le contenu :

Rencontre des Chefs de Fractions, élus et notables de la Région de Ménaka du MNLA
Déclaration
- Le nombre des participants est évalué à 300 pers
- La déclaration suivante a sanctionné la rencontre
- citation :
"Nous chefs de fractions, Elus, notables du MNLA de la région de Ménaka, déclarons :
1-   avoir accueilli avec satisfaction l'intervention Française au Mali dans l'espoir d'y trouver un règlement définitif au problème de l'Azawad
2-   n'accepter en conséquence aucune force armée à Ménaka en dehors de l'Armée Française et celle dunMNLA avant les négociations de paix
3-    Nous réaffirmons notre disponibilité à lutter contre le terrorisme et le trafic de drogue
4-    Dans le soucis d'éviter toute explosion de violence, nous sollicitons la France pour le dénouement de la crise causé par l'arrestation de 4 de nos éléments par l'Armée Malienne.
Ménaka, le 12 Février 2013
Signataire
Le Doyen Hamma ag Mahaha
suivent 90 signatures
ménaka azawad

La france , Hollande se présente en héros , s'en va "libérer" le Nord du Mali mais tourne le dos aux MASSACRES des populations encore sur place de la part de l'armée Malienne !


La france , Hollande se présente en héros , s'en va "libérer" le Nord du Mali mais tourne le dos aux MASSACRES des populations encore sur place de la part de l'armée Malienne ! 

Malgré tout les constats, ONU, Amnesty , témoignages, la France s'en fou ! tourne le dos, protège ses intérêts et va y que je te laisse dans ta merde ! Quel hypocrisie ! 

Pays des droits de l'homme ! De quel droit ignore elle ses responsabilités ? J'ai honte ! L'ignorance est la pire des trahisons ! Nos mains sont sales compatriotes, nos mains sont sales.

Mali: attentat à Kidal, combats à Gao


MALI - 
Article publié le : jeudi 21 février 2013 - Dernière modification le : jeudi 21 février 2013

Mali: attentat à Kidal, combats à Gao

Une patrouille de soldats maliens à Gao, le 20 février. Des islamistes armés seraient infiltrés parmi des soldats africains.
Une patrouille de soldats maliens à Gao, le 20 février. Des islamistes armés seraient infiltrés parmi des soldats africains.
REUTERS/Joe Penney

Par RFI
Un véhicule piégé a explosé près d'un camp militaire français, jeudi matin, 21 février, à Kidal, dans le nord du Mali. A Gao, à la mi-journée, les combats se poursuivaient. Les forces maliennes tentent de déloger des jihadistes armés infiltrés parmi des soldats africains depuis cette nuit. Ce jeudi, le palais de justice était en flammes.

Une toyota wagon - c'est-à-dire fermée à l'arrière -, aurait explosé ce jeudi matin vers 8h30 dans le quartier de Tazara à la sortie de Kidal. L'explosion a eu lieu au moment où le voiture entrait dans un garage, tout près d'un forage où les éleveurs viennent s'approvisionner mais aussi les militaires tchadiens qui sécurisent la zone.
Selon un notable de la ville joint par RFI, il y aurait deux morts : le kamikaze et un civil. Selon des témoins, le kamikaze était de peau noire et n'était pas originaire de la région.
L'explosion a eu lieu a 500 mètres du camp 2 occupé par les militaires français. Ce camp était-il la cible ? Peut-être, mais difficile de le confirmer puisque la voiture a explosé avant.
A Kidal, certains habitants ne sont en tout cas pas étonnés de ce qui vient de se passer. Plusieurs d'entre eux confirment qu'il restait encore des membres d'Aqmi et d'Ansar Dine dans la ville et aux alentours.
Tirs à l'arme lourde à Gao
En début d'après-midi, des combats opposaient toujours des jihadistes aux forces maliennes. Des tirs à l'arme lourde nourris ont été entendus.
Selon des témoins, des dizaines de terroristes se sont infiltrés depuis hier dans la ville et ont investi la mairie ce jeudi matin. Le palais de justice aussi a été incendié. Deux blessés légers seraient arrivés à l'hôpital. Les gens sont terrés chez eux.
Il faut préciser que la situation à Gao n'a jamais été stabilisée depuis l'entrée des Français dans la ville, fin janvier. Il y a notamment déjà eu deux attentats kamikazes dans la ville.
TAGS: ANSAR DINE - AQMI - DÉFENSE - FRANCE - MALI

Une quarantaine de barbus (noirs et blancs suposes de gao ville) sont rentres hier soir dans gao pour faire lancer les combats de ce jour a gao. Objectif selon les populations expedition punitive contre les armees presentes dans la ville. Qunad tout le monde demanadait au MNLA de combattre seul ces terroristes pour prouver tant de choses impossibles, maintenant les armees comprendront que la lutte contre le terrorisme dans ce desert n'est pas une mince affaire et surtout qu'elle ne peut se faire en ecartant les fils du terroir et en tentant de les eliminer politiquement, socialement, economiquement et militairement.


Une quarantaine de barbus (noirs et blancs suposes de gao ville) sont rentres hier soir dans gao pour faire lancer les combats de ce jour a gao. Objectif selon les populations expedition punitive contre les armees presentes dans la ville. Qunad tout le monde demanadait au MNLA de combattre seul ces terroristes pour prouver tant de choses impossibles, maintenant les armees comprendront que la lutte contre le terrorisme dans ce desert n'est pas une mince affaire et surtout qu'elle ne peut se faire en ecartant les fils du terroir et en tentant de les eliminer politiquement, socialement, economiquement et militairement.

Exactions au Mali: Human Rights Watch veut des poursuites contre des soldats


Exactions au Mali: Human Rights Watch veut des poursuites contre des soldats
DAKAR, 21 fév 2013 (AFP) - L'organisation Human Rights Watch (HRW) a appelé jeudi le gouvernement malien à "poursuivre" les soldats maliens responsables d'"exécutions extra-judiciaires et de disparitions forcées" de civils touareg, arabes et peul soupçonnés de liens avec les islamistes dans le nord du Mali.
Les autorités maliennes "doivent rapidement mener des enquêtes et traduire en justice les soldats responsables de tortures, exécutions sommaires et disparitions forcées de rebelles islamistes présumés et de leurs supposés collaborateurs", affirme l'organisation de défense des droits de l'homme dans un communiqué reçu jeudi à Dakar.
"Les partenaires internationaux du Mali doivent soutenir les efforts visant à faire rendre des comptes aux auteurs (de ces exactions) et à protéger les civils pour, à l'avenir éviter, des abus pareils", indique-t-elle.
HRW dit avoir mené des enquêtes montrant que depuis la mi-janvier, début de l'intervention internationale armée contre les jihadistes qui occupaient le nord du Mali, "des soldats (maliens) pourchassent des membres des communautés peul, touareg et arabes dans les zones de Tombouctou, Gao, Sévaré, Boni et Konna", des localités du centre et du nord du Mali.
"La restauration de la sécurité dans le nord du Mali signifie la protection de tout le monde, quelle que soit l'appartenance ethnique", déclare Corinne Dufka, responsable pour l'Afrique de l'Ouest de HRW, citée dans le communiqué.
Elle cite l'exemple de "deux jeunes peul accusés d'être des combattants du Mujao", le Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'ouest, un des groupes islamistes qui occupaient le nord du Mali.
"Les soldats les ont forcés le 9 février vers 11 heures (locales et GMT) à entrer dans un véhicule de l'armée et les ont emmenés à la périphérie du village de Boni (nord). Quelques minutes après, les villageois ont entendu des tirs d'armes à feu. Les deux hommes n'ont pas été revus depuis", ajoute HRW.
Des soldats maliens sont également accusés d'avoir, début février, "arrêté un Touareg de 43 ans. Il a été sévèrement bastonné, brûlé avec des cigarettes à l'abdomen et aux parties génitales, partiellement étranglé et forcé d'ingurgiter par le nez une substance toxique qui a brûlé son oesophage", rapporte encore HRW.
La guerre dans le nord du Mali a provoqué "l'exil (vers les pays voisins) de 22.000 civils maliens" dont une majorité de Touareg et d'Arabes qui disent avoir peur des représailles de l'armée malienne, selon l'organisation.
mrb/stb/aub
AFP 211439

Iyad Ag Ghaly a fui Kidal pour le Darfour au Soudan selon le président Dioncounda Traoré


Iyad Ag Ghaly a fui Kidal pour le Darfour au Soudan selon le président Dioncounda Traoré

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Dioncounda confirme avec précaution la présence d’Iyad Ag Ghali,leader du grouope islamiste d’Anssardine, au Darfour au Soudan. Iyad et ses soldats islamistes seraient passés par la Libye avant de rejoindre le Darfour.Par ailleurs,le président Traoré annonce le changement indispensable du mandat de la MISMA après la récupération militaire des villes du nord du pays.Quant à l’investiture,que d’aucuns disent en grande pompe du capitaine putschiste Sanogo,le président Traoré affirme que le choix de Sanogo était le meilleur et qu’il n’est que le chef d’un comité qui doit reformer l’armée malienne.

DIONCOUNDA TRAORE echarpe micro 273x119 Iyad Ag Ghaly a fui Kidal pour le Darfour au Soudan selon le président Dioncounda Traoré
Iyad Ag Ghaly a fui Kidal pour le Darfour au Soudan selon le président Dioncounda Traoré

ALERTE - Mali: un groupe islamiste, le Mujao, annonce avoir envoyé des jihadistes à Gao


ALERTE - Mali: un groupe islamiste, le Mujao, annonce avoir envoyé des jihadistes à Gao
BAMAKO - Un groupe islamiste armé, le Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao), a affirmé avoir envoyé des combattants à Gao, plus grande ville du nord du Mali où des combats opposaient jeudi des jihadistes à des soldats maliens.

Nos combattants sont entrés mercredi à Gao, a déclaré jeudi à l'AFP Abu Walid Sahraoui, porte-parole du Mujao. Nos troupes ont reçu l'ordre d'attaquer. Si l'ennemi est plus fort, nous allons reculer pour mieux revenir, jusqu'à la libération de Gao, a-t-il ajouté, sans préciser le nombre de jihadistes envoyés.

(©AFP / 21 février 2013 14h20)

http://www.lexpressiondz.com/actualite/169432-aqmi-tente-de-s-installer-a-bouira.html


Français enlevés au Cameroun: "A côté de Boko Haram, Aqmi et le Mujao sont des agneaux"


Français enlevés au Cameroun: "A côté de Boko Haram, Aqmi et le Mujao sont des agneaux"

Propos recueillis par Yves Adaken, publié le 
De nombreuses zones d'ombres entourent encore l'enlèvement d'une famille de sept Français au Cameroun. Le groupe terroriste islamiste du Nigeria fait figure d'accusé n°1. L'éclairage de Bertrand Monnet, qui dirige la chaire de management des risques criminels à l'Edhec. 
Français enlevés au Cameroun: "A côté de Boko Haram, Aqmi et le Mujao sont des agneaux"
Capture d'écran d'une vidéo publiée sur You Tube montrant apparemment Abubakar Shekau le leader du groupe terroriste islamiste nigérian Boko Haram, dont une branche est suspecté d'avoir enlevé une famille de sept Français au nord du Cameroun.
AFP PHOTO / YOUTUBE
L'enlèvement mardi d'un collaborateur de GDF Suez et de sa famille alors qu'ils se trouvaient en vacances au nord du Cameroun, braque les projecteurs sur le groupe terroriste Boko Haram du Nigeria, où les otages auraient été emmenés et où règne un véritable business du kidnapping. Très bon connaisseur de la région, Bertrand Monnet, qui dirige la chaire de management des risques criminels à l'Edhec, apporte son éclairage. Il se trouvait d'ailleurs au Nigeria au moment de l'enlèvement et de cette interview dont voici la première partie. 
L'extrême nord du Cameroun où a eu lieu l'enlèvement était-il identifié comme risqué?
La zone est située à quelques kilomètres de la frontière nigériane mais il n'y avait pas de signaux permettant de prévoir que Boko Haram allait passer au Cameroun. Ce n'est pas un problème de proximité qui détermine le risque, c'est la capacité à franchir les frontières pour y enlever quelqu'un. Or c'est la première fois qu'ils font ça. Ce n'était pas prévisible. D'autant que le parc naturel de Wasa où s'est rendue la famille kidnappée est un site touristique très connu dans toute la région. Il sert même d'élément de promotion du Cameroun en direction des expatriés. 
Vous privilégiez vous aussi la piste du groupe terroriste islamiste Boko Haram?
Il y a une très forte chance qu'il soit effectivement impliqué même s'il est difficile de dire précisément de quelle façon. Il s'agit en effet d'une nébuleuse avec plusieurs sous-groupes dont le plus actif est l'Ansaru. Mais des gens capables de faire ça, il n'y en a pas beaucoup. Certes, le déroulement de l'enlèvement - une interception par 6 personnes sur 3 motos - pouvait suggérer un certain amateurisme. De fait, il y a bien des "coupeurs de routes" au nord du Cameroun, autrement dit, des bandits. Mais, d'après mes sources, ils ont pris un véhicule sur place pour exfiltrer les otages au Nigeria. Je pense donc qu'il s'agit bien d'une émanation de Boko Haram.  
Qui était visé selon vous, un salarié expatrié de GDF Suez, des Français ou plus généralement des Occidentaux?
Les Français constituent une cible magistrale depuis le démarrage de l'opération Serval au Mali. La France est devenue le grand Satan des groupes islamistes armés de la région. En s'attaquant à elle, on est sûr de se valoriser. C'est une stratégie marketing qui consiste à faire parler d'eux par l'horreur. A cet égard, prendre en otage une famille française avec des enfants assure un retentissement maximal.  
Certaines sources évoquent une séparation des adultes et des enfants. Est-ce que cela peut préparer une libération de ces derniers selon vous?
Il faut déjà être sûr de savoir si quelqu'un a vraiment vu ça. Ensuite, est-ce qu'ils vont garder les enfants, je n'en sais rien. D'après des interviews de professionnels du rapt que j'ai effectués en Colombie, un enfant est un otage difficile: peu mobile - alors que le groupe doit souvent se déplacer-, et pouvant générer de l'empathie. Ce qui est impensable du point de vue d'un kidnappeur. Malheureusement, il faut savoir qu'à côté de Boko Haram, Aqmi, le Mujao ou Ansar Eddine sont des agneaux. Les terroristes de Boko Haram sont des barbares: ils tuent des centaines de personnes toute l'année, mitraillent des églises, lancent des grenades pendant les offices et font des raids dans les villages chrétiens qu'ils transforment en Oradour-sur-Glane. Ce qui déclenche d'ailleurs des représailles contre des musulmans. 
Cela augure donc mal de négociations...
C'est une organisation islamiste extrêmement dure. Ils ont déjà tué des otages, un Britannique notamment, et ils ne négocient pas. Un Français (Francis Collomp, ndlr) a été enlevé le 22 décembre par Ansaru, au nord du Nigéria. Or à ma connaissance, de source bien informée, aucun contact n'a pu être noué pour l'heure en vue de sa libération. Ils agissent "à la colombienne", avec un black out qui peut durer des mois si nécessaire, pour mettre le maximum de pression. C'est encore une autre différence avec les prises d'otages des groupes islamistes qui oeuvrent dans le Nord du Mali.  
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Niger : Areva va passer à la caisse


Le groupe français Areva s'est engagé à verser 35 millions d'euros au Niger. © AFP
Les tractations autour d'Areva n'en finissent pas de durer. Mais les autorités nigériennes disposent d'un argument de poids pour faire pencher la balance en leur faveur : les concurrents d'Areva qui se bousculent à la porte du chef de l'État.

Le groupe français Areva s'est engagé à verser 35 millions d'euros au Niger pour, officiellement, compenser le retard pris dans la mise en service de la mine d'uranium d'Imouraren. L'exploitation aurait dû commencer en 2012, mais on parle maintenant de 2016 voire de 2017. À quels moyens de pression les autorités ont-elles eu recours ? « C'est simple, confie un proche du chef de l'État. Les Français ne sont pas les seuls intéressés, d'autres se bousculent à notre porte. »

[B]Rapports courtois ?[/B]

Autrement dit : si Areva ne respecte pas ses engagements, les Nigériens pourraient se sentir libres d'aller voir ailleurs. D'autant que le président Issoufou avait fondé beaucoup d'espoirs (et une large partie de son programme d'investissements) sur les revenus d'Imouraren... « Pour se justifier, regrette notre interlocuteur, Areva avance des raisons techniques, mais sans doute préfère-t-il attendre que les cours remontent. Nous avons avec lui des rapports courtois, mais il a tendance à en abuser. »

http://economie.jeuneafrique.com/index.php?option=com_content&view=article&id=15354

ALERTE - Mali- les combats se poursuivent à Gao, le palais de justice en flammes


ALERTE - Mali- les combats se poursuivent à Gao, le palais de justice en flammes

GAO (Mali) - Les combats qui ont impliqué dans la nuit de mercredi à jeudi des islamistes armés infiltrés à des soldats africains, se poursuivaient jeudi à la mi-journée dans le centre de Gao (nord-est du Mali) où le palais de justice était en flammes, a constaté une correspondante de l'AFP.

Après avoir impliqué dans la nuit des soldats nigériens, les combats de la mi-journée opposaient des soldats maliens à une quarantaine d'islamistes venus de villages proches de Gao, selon une source militaire malienne. Ils ont lieu près de la mairie et du palais de justice, selon la correspondante de l'AFP, mais également aux entrées Nord et Sud de la ville.

(©AFP / 21 février 2013 12h54)

ARVRA: "200 exécutions de civils azawadiens par l’armée malienne durant les 35 derniers jours"


ARVRA: "200 exécutions de civils azawadiens par l’armée malienne durant les 35 derniers jours"

arvra
200 exécutions extrajudiciaires de civils azawadiens par l'armée malienne depuis le début de l'intervention française!

L'armée malienne a exécuté et, ou enlevé plus de 200 civils majoritairement Touaregs et Maures entre le 11 Janvier et le 15 Février 2013 dans le sillage de l'intervention française. Ce chiffre est 15 fois supérieur au nombre d'exactions commises par les forces maliennes au cours des trois mois qu'ont duré les affrontements entre le MNLA et l'armée malienne (Janvier à Mars 2012).
Les exécutions extrajudiciaires, les assassinats, les meurtres et les enlèvements de touaregs, maures, peuls et songhaïs se produisent de façon flagrante, souvent de jour, et en présence de témoins. Les soldats, en opérations, violent, volent et pillent publiquement les biens appartenant aux communautés sus mentionnées et dans certains cas supervisent les actes de vandalisme par les populations noires restées sur place. Ainsi que le relatent les reportages de scènes de pillages publics sous l'œil bienveillant des militaires maliens le jour suivant l'arrivée des français à Tombouctou. De nombreux témoignages font de centaines de têtes de bétail enlevé dans la zone du Gourma par les militaires maliens et convoyé sur Sevaré
Tous ces actes se déroulent dans les localités reprises par les forces françaises après leur rétrocession à l'armée malienne, celle-ci étant incapable de circuler toute seule sans la protection des soldats français. Il en est ainsi à Konna, Sévaré, Niono, Diabali, Douentza, Gossi, Gao, Léré, Goundam, Tombouctou....
Pas plus tard que dans la journée du 15 février les soldats maliens ont exécuté plus d'une vingtaine de personnes à divers endroits dans la région de Tombouctou : Léré, 12 touaregs, 3 personnes à Echel, près de Tonka, 9 personnes dont 6 d'une même famille à Tintaboraghen, au sud de Tombouctou).
ARVRA (association des réfugiés et victimes des répressions de l'Azawad) tient à disposition la liste, les lieux ainsi quelques témoignages sur ces violations flagrantes et massives des droits humains.
Par conséquent, l'association exprime sa vive préoccupation ainsi que sa stupeur face au silence assourdissant des autorités françaises et maliennes dans le massacre des populations civiles innocentes depuis le 11 Janvier 2013. Nous rappelons que ces populations ont vécu sous le joug des forces obscurantistes et subi leurs exactions.
Si la lutte contre le terrorisme, est une guerre juste, elle ne peut cependant pas occulter tous ces crimes de guerre, crimes contre l'humanité, voire de génocide.
Il est urgent que les organisations des droits de l'Homme, Les Nations Unies, l'Union Africaine, la CEDEAO et particulièrement, les autorités maliennes et françaises prennent leurs responsabilités en exigeant la cessation immédiate des exactions contre d'innocentes populations civiles.
Nous exigeons de la France d'interpeller, sans délai, directement et officiellement, le Mali afin que ces massacres cessent et que les auteurs soient arrêtés. La présence de soldats français sur le terrain laisse croire que cela est possible, nécessaire et indispensable.
Nous interpellons, la CPI, en particulier, la Procureure générale, à faire preuve de diligence et d'impartialité en interpellant les autorités de Bamako et en ouvrant une enquête.

16 Février 2013

Abdourahmane Ag Mohamed Elmoctar

Président ARVRA