vendredi 4 janvier 2013

Plateforme Politique. d'Ansar Eddine

Oufene Smith « AU NOM D’ALLAH, LE TOUT MISERICORDIEUX, LE TRES MISERICORDIEUX » ANSAR EDDINE : PLATEFORME POLITIQUE Avant-propos : « Ceux qui, si nous leur donnons la puissance sur terre accomplissent la salat, acquittent la zakat, ordonnent le convenable et interdisent le blâmable. Cependant l’issue finale de toute chose appartient à Allah » sourate le Pèlerinage, verset 41. Depuis que le colonisateur a octroyé son indépendance au Soudan français rebaptisé « Mali » pour la circonstance, l’Azawad a toujours été une zone grise habitée par des citoyens de seconde zone et dont le lancinant triste sort n’a jamais cessé d’être méprisé par les pouvoirs fascisants qui se sont succédé à Bamako. De nombreuses révoltes ont ainsi épisodiquement éclaté. Elles ont été toutes mâtées impitoyablement dans le sang. Suite à la stupeur que la gestion barbare de ces insurrections à chaque fois provoqué, plusieurs accords ont été conclus sous la pression et l’égide de la communauté internationale pour tenter d’apporter une réponse adéquate à la question récurrente de l’Azawad mais, la mauvaise foi manifeste des autorités maliennes, n’a malheureusement pas permis d’aboutir encore à des avancées significatives sur le sujet. Le régime récent d’ATT s’est montré le plus pernicieux de tous. En effet, fort des conseils perfides de certains de ses sbires généralement ressortissants du Nord, il a concocté un projet diabolique visant l’autodestruction totale de la société arabo-touarègue du Mali. Il a créé des rivalités à mort entre les grandes tribus, entre les Kel Tamacheq noirs et blancs, entre arabophones et berbérophones, entre arabes et kountas, etc. Ses séides attisaient continuellement la flamme de la discorde et distribuaient publiquement armes et argent aux camps qu’ils instrumentalisaient et ne manquaient aucune occasion pour précipiter la région dans le chaos. Les groupes qui pensaient être dans ses grâces ne se doutaient pas que le plan machiavélique qu’ils contribuaient ainsi à mettre placidement en œuvre avait prévu de les occire eux aussi, à leur tour, le moment venu. Il était évident que pour prolonger abusivement son mandat, ATT avait sciemment décidé d’embraser le pays pour rendre impossible la tenue d’une quelconque consultation électorale. Il croyait donc faire d’une pierre deux coups : compromettre l’organisation du scrutin présidentiel et éradiquer définitivement le « fléau » de l’irrédentisme touareg. C’est donc par légitime instinct de conservation que les populations du Nord se sont à nouveau soulevées à partir du 17 janvier 2012 pour combattre avec l’énergie du désespoir cet acharnement aux allures génocidaires. Et aujourd’hui, elles sont convaincues d’une chose : ne plus avoir aucun avenir dans le cadre de l’Etat unitaire du Mali, plus nombriliste que jamais. C’est aussi dans la foulée de ces évènements qu’est née l’organisation Ansar Eddine pour qui l’observance stricte de la loi islamique sur tout le territoire de l’Azawad est un impératif non négociable. C’est pourquoi le Mali, pour une sortie durable de la crise, doit absolument opérer un choix non équivoque entre préserver son intégrité et vivre sa laïcité. Sauver les deux à la fois est hors de question pour Ansar Eddine car l’islam interdit formellement à un pays musulman de s’organiser en dehors des règles qui en découle. La question de l’Azawad : Les populations – surtout nomades – de l’Azawad ont toujours végété dans le dénuement, l’exclusion, les brimades et les exactions de toutes sortes. La communauté internationale n’a cependant pas cessé de se montrer sensible à cette détresse et d’apporter une aide multiforme au gouvernement du Mali en vue de l’atténuer. Malheureusement, cet élan de générosité n’a aucunement profité à ses destinataires désignés. Les fonds conséquents qu’il a mobilisés au fil des décennies ont, pour l’essentiel, servi plutôt à abonder les comptes numérotés des princes du jour qui trônent à Bamako. Le monde entier doit aujourd’hui prendre conscience de la vérité axiomatique suivante pour se faire une idée du désarroi chronique dans lequel croupissent les populations de l’Azawad : c’est dans les camps des réfugiés qu’elles ont connu les meilleures conditions de leur existence depuis 52 ans. En effet, c’est là qu’elles ont mangé à leur faim, qu’elles ont eu accès à l’école, à l’eau potable, aux médicaments essentiels, à la sécurité, à un semblant de dignité… Incroyable mais vrai ! C’est dire que les réalités infernales de l’exil sont un luxe pour ces populations comparativement à l’affreux train de vie qui est leur lot quotidien dans leurs terroirs habituels. Depuis le retrait de la France coloniale de cette région, la méthode cynique des gouvernements de Bamako a consisté dans la propulsion de 02 ou 03 arabo-touaregs à des postes importants pour faire croire à l’opinion internationale que la communauté est bien intégrée. Et généralement ces pantins jouent parfaitement leur rôle : ils enroulent autour de leurs têtes des chèches kilométriques pour rendre ostensible leur vénale « targuité » et ne manquent aucune tribune pour répéter à l’envi que leurs congénères, au lieu d’être rejetés, sont plutôt « les enfants gâtés de la République ». Pendant ce temps : - De pauvres bergers sont sommairement exécutés rien qu’à cause de leur appartenance ethnique ; - Des enfants meurent comme des mouches suite à des épidémies facilement évitables ; - Des mères trépassent en donnant la vie faute de maternités ; - Des familles entières ne survivent que grâce à la cueillette, au racolage, à la mendicité et à l’aide étrangère ; - L’eau infecte des mares et puisards fait des ravages irréparables, etc. Pendant ce temps aussi : - Des touristes éberlués viennent tous les jours se délecter sadiquement de l’agonie d’un peuple en voie de disparition ; - Des chinois, australiens, européens, etc débarquent tous les matins avec une armada impressionnante de moyens pour prospecter les ressources naturelles de la région sans que ses malheureux autochtones en espèrent la moindre retombée parce que le pactole est resté entièrement à Bamako ; - Des administrateurs véreux et dépaysés exigent arrogamment de leurs usagers de ne s’adresser à eux qu’en langue « bambara », etc. Bref, après plus d’un demi-siècle de citoyenneté théorique malienne, les communautés de l’Azawad n’ont connu que désolation, frustrations, injustice, répression aveugle et rejet systématique. Aujourd’hui, elles revendiquent irréversiblement leur droit inaliénable à prendre en main leur destinée manifestement en péril à tous égards. L’autonomie de l’Azawad, une revendication légitime : Vers la fin de l’occupation coloniale du Soudan français, les autorités métropolitaines ont perçu la nécessité d’en détacher la partie saharienne afin de mieux l’administrer en tenant plus compte de son excentricité et de ses nombreux particularismes. Une loi a même été votée par l’Assemblée Nationale française en 1957 pour consacrer ce statut. Cependant, malgré une pétition dans ce sens adressée au Général De Gaule par plus de 300 notables du milieu, ce projet a été torpillé par une poignée de chefs de tribus trop inféodés au parti indépendantiste US-RDA. C’est la myopie politique de ces leaders qui est la principale cause de l’enlisement actuel de la question de l’Azawad. Certains ténors de cette impardonnable politique de l’autruche sont encore vivants et ont aujourd’hui admis leur erreur historique monumentale. Si c’était à refaire, ils auraient sûrement adopté une position diamétralement opposée… L’Azawad couvre la portion du territoire de l’ex-soudan français, contrôlée par les touaregs et alliés, au moment de la pénétration coloniale. Il correspond approximativement aux trois provinces actuelles du Nord du Mali. L’histoire de cette région a toujours fait l’objet d’une littérature tronquée et fallacieuse de la part des chroniqueurs maliens. Ces derniers oublient impudemment une chose : tout comme l’Azawad, le Mali dans ses limites actuelles n’a jamais été avant la colonisation une entité politique homogène. Ceux qui ont proclamé l’indépendance du Soudan français ont donné à ce dernier le nom « Mali » en référence à un fabuleux Etat du moyen-âge (dont les frontières les plus fantaisistes n’ont jamais franchi la boucle du Niger), à l’instar de la Gold Coast qui a accédé à la souveraineté sous l’appellation « Ghana ». Il y a donc lieu de se méfier de l’historiographie tendancieuse en vogue au Mali si on veut cerner objectivement la problématique de l’Azawad. Les épopées épicées, les panégyriques des griots, les chants des cantatrices, etc ne sauraient avoir la moindre valeur scientifique : légendes de Soundiata Keita né infirme et qui se lève subitement pour arracher tout un baobab, du serpent du Ouagadou-bida, de la disparition mystérieuse de Soumangrou Kanté, etc. C’est de ce genre d’histoires que les maliens ne cessent de s’enivrer pour se donner une gloire et une grandeur absolument imaginaires. Pour rétablir la vérité des faits historiques, il importe d’éviter de se perdre dans les méandres d’un passé lointain et insondable, faute de tout support écrit. Il faut se contenter des temps modernes et faire, par exemple, parler les archives coloniales. Qui dominait effectivement l’espace que ses ressortissants appellent Azawad avant sa conquête par la France ? Que disent les récits des explorateurs, les notes des officiers et médecins de troupe, les rapports des premiers administrateurs et magistrats coloniaux ? Tout le reste n’est qu’affabulations et vue de l’esprit. L’honnêteté commande de se plier au verdict de l’histoire et en tirer toutes les conséquences de droit plutôt que de chercher obstinément à galvauder le passé par des écrits volontairement apocryphes. Les populations qui se battent aujourd’hui pour un Azawad musulman et libre tiennent à ce territoire plus qu’à la prunelle de leurs yeux. Elles l’ont intrépidement défendu toutes les fois qu’il a été agressé. L’envahisseur français peut en témoigner, lui qui a perdu de vaillants colonels et nombre de leurs hommes dans des batailles sanglantes contre les touaregs, lorsque vers la fin du 19ème siècle il a cru pouvoir l’occuper sans coup férir. C’est pourquoi, après la longue et douloureuse parenthèse qui s’est ouverte à partir de la colonisation, les populations de l’Azawad exigent que ce territoire pour lequel elles ont versé tant de sang leur soit enfin véritablement restitué. Elles sont d’ores et déjà péremptoirement convaincues que si elles ne se démarquent pas à temps de l’Etat jacobin du Mali, elles s’acheminent inexorablement vers un déclin brutal. En plus de leur mal développement à corriger, elles ont des croyances religieuses fortes, une identité propre ainsi qu’une culture millénaire à préserver. Tout cela ne fait que péricliter sous leurs yeux. L’Etat du Mali est lui-même en faillite sur tous les plans. Il est miné par la corruption, le mensonge, la cleptomanie de ses élites, la lubricité de ses mœurs, etc. Aussi, l’Azawad souhaite-t-il se mettre en marge de cette chienlit pour tenter de sauver sa société de la dérive et ce, par la mise en place sans plus tarder d’une gouvernance vertueuse, respectueuse de son histoire et de ses valeurs. Il faut se rappeler qu’il y a longtemps que Paul Valery a prévenu et démontré que les « civilisations sont mortelles » ; celle de l’Azawad est déjà moribonde et, au risque de la perdre, il urge de la soigner pendant qu’il est encore temps. Par ailleurs, il faut également rappeler que depuis l’indépendance du Mali et le déclenchement de la première insurrection dans l’Adrar des Iforas seulement trois années plus tard, tout aura été tenté pour que l’Azawad trouve véritablement sa place dans l’architecture sociopolitique et institutionnelle de cet Etat. Au lieu de cela, des crimes abominables n’ont cessé d’être perpétrés contre les communautés arabo-touarègues sans qu’il soit possible pour elles d’espérer un jour que justice soit faite. Ce n’est qu’au début des années 1990, alertée par la cruauté avec laquelle l’Armée malienne a fait face à la résurgence du problème, que la communauté internationale a commencé timidement à se préoccuper de la question. Et suite à cette légère implication une panoplie d’accords ont été signés mais qui sont malheureusement en grande partie restés lettre morte faute de réelle volonté politique de la part du gouvernement malien : accords de Tamarasset en 1991, Pacte National en 1992, Accords d’Alger en 2006, etc. Pourtant, la rébellion de 1990 a été incontestablement le détonateur de la révolution malienne de mars 1991 qui a renversé le régime dictatorial du Général Moussa Traoré. Les Mouvements armés qui la portaient, malgré quelques dissidences dans leurs rangs hostiles à tout rapprochement avec Bamako, avaient joué franchement la carte de la préservation de l’unité nationale et de l’intégrité territoriale du Mali. Pendant que l’Armée malienne massacrait aveuglément des populations civiles innocentes uniquement à cause de la couleur de leur peau, ils ont accepté de participer à tous les grands chantiers de la reconstruction du pays. Leurs délégués ont pris part à la Conférence Nationale ainsi qu’au cycle de négociations (Mopti, Ségou, El Golea I, El Golea II, etc) qui a abouti à la signature du Pacte National dans l’entre-deux tours de l’élection présidentielle d’avril 1992. Sur le terrain aussi, les combattants des MFUA (Mouvements et Fronts Unifiés de l’Azawad) ont œuvré farouchement, en tandem avec l’Armée malienne, à la pacification des zones demeurées en proie à des troubles résiduels. Cependant, dès que la situation s’est stabilisée, le Gouvernement malien a rangé dans les tiroirs l’essentiel des engagements auxquels il a souscrit. Le Statut Particulier du Nord du Mali et la Commission d’enquêtes sur les atrocités commises pourtant expressément prévus dans le Pacte National ont été renvoyés aux calendes grecques, l’aide internationale – au lieu de prendre le chemin de l’Azawad – a servi à construire ce qu’il convient d’appeler « les gratte-ciel de la rébellion » après « les villas de la sécheresse » de 1973, les cadres et combattants issus des MFUA qui ont intégré l’Armée et l’Administration nationales ont toujours été traités en parias et regardés comme de dangereux corps étrangers à surveiller de près, des leaders fantoches sont bien souvent imposés aux populations par le biais d’élections truquées, les valeurs qui fondent l’identité des populations locales sont reniées et bafouées, une Justice aux ordres ne cessent d’accumuler spoliations et frustrations explosives, etc. Aussi, au lieu de se retirer comme stipulé dans tous les accords susmentionnés, l’Armée n’a cessé surtout ces dernières années de s’y redéployer en multipliant ses effectifs et ses casernements. C’est tout le sens du Programme dit « PSPSDN » financé à coup de milliards par l’Union Européenne, cette même Union Européenne qui est encore aujourd’hui au chevet de l’Armée malienne en vue de renforcer ses capacités pour détruire ce qui reste de l’Azawad et de ses habitants. Il ressort de tout cela que toutes les tentatives de greffer l’Azawad au reste du corps social malien se sont soldées par un rejet sans appel et qu’il est impérieux de lui accorder une autonomie à la mesure de ses attentes légitimes. Quid de Ansar Eddine ? Ansar Eddine (AE) est un mouvement politico-militaire composé de maliens majoritairement ressortissants de l’Azawad et qui prône une application conforme des commandements et préceptes islamiques. Il compatit au sort de tous les musulmans du monde qui sont persécutés à cause de leur croyance religieuse ou qui consentent des sacrifices énormes pour fortifier et étendre la foi en Allah. Il privilégie la lutte politique pacifique pour aboutir à ses objectifs. Il condamne le terrorisme sous toutes ses formes et considère que le recours à la force doit toujours être un regrettable pis-aller. C’est pourquoi, face à la duplicité belliqueuse du régime de Bamako, il n’a eu d’autre choix que d’engager des actions armées d’envergure pour libérer l’Azawad des forces d’occupation qui l’accablait. Par la grâce d’Allah, il a mené cette guerre aussi promptement et proprement que possible : les civils ont été méticuleusement épargnés et tous les militaires qui sont tombés l’ont été exclusivement au cours des violents affrontements qui sont malheureusement intervenus. De centaines de combattants ennemis ont été capturés. Ils ont été dignement traités et rendus à leurs familles sans aucune condition ni contrepartie. Ainsi, le Mouvement AE dispose d’une Armée de moudjahidines aguerris, pétris des valeurs d’humanisme mais déterminés à défendre par le fer et le feu l’Azawad et sa religion contre toute nouvelle forme d’agression, d’où qu’elle vienne. Pour AE, le « vouloir vivre ensemble des populations du Nord et du sud du Mali » s’est avérée très difficile. Il est grand temps de le reconnaitre et d’y mettre fin d’un commun accord. La perte totale de repères et le délitement sans précédent des valeurs actuellement perceptible au Sud, doublé du rejet dont font l’objet les minorités du Nord ont fini par persuader AE de la nécessité pour ces dernières de faire enfin « chambre à part ». Bamako et certaines grandes autres agglomérations du sud du Mali sont, en effet, par les temps qui courent devenus pires que les cités antiques de Sodome et Gomorrhe. Le crime, le vice et la débauche y sont légion. L’argent du contribuable et des donateurs, lorsqu’il n’est pas crapuleusement détourné, ne sert plus pratiquement qu’à combattre le sida et d’autres maladies du même acabit. Les vrais musulmans sont martyrisés, les faux ne prient que de façade, ignorent leur zakat, déshéritent et maltraitent des orphelins…Les bars dits « chinois », hauts lieux de la prostitution et d’un alcoolisme débridé, prolifèrent sans que personne ne trouve à y redire. De dangereux malfrats, assurés d’avance de l’impunité, sèment mort et terreur. La toxicomanie et le trafic lucratif des stupéfiants gagnent la jeunesse et gangrènent les cercles politiques les plus en vue. Tout se règle par l’affairisme, le népotisme et la prévarication. Les services de la Justice écrasent sans remords les faibles et magnifient sans vergogne les puissants. Sait-on seulement que c’était à Bamako que la première rencontre des homosexuels africains a eu lieu et que c’est là aussi qu’un réseau de production de films pornographiques mettant en scène des maliennes qui s’accouplent à des chiens avait été récemment mis à nu ? Sans commentaire ! Pour AE, l’Azawad déjà malheureusement affecté doit s’éloigner d’une telle décadence morale et une application assez rigoriste de la loi islamique sera pour lui la seule voie du salut. Aussi, il est hors de question de récuser les châtiments qu’Allah lui-même a prescrits dans le saint coran. On peut rallonger les procédures ou différer tant que possible l’exécution des sentences prononcées mais sans jamais se hasarder à les remettre en cause. On sait, par exemple, que les lois de nombreux pays modernes prévoient la peine capitale pour réprimer certains crimes odieux. Cependant, les condamnés à ce supplice restent généralement dans le couloir de la mort jusqu’à la fin naturelle de leurs jours. De la même manière en droit musulman, de nombreux garde-fous existent pour que les prévenus soient mis à l’abri d’erreurs judiciaires fatales ou de punitions injustes. En effet, le prophète lui-même commande dans un hadith authentique d’épargner aux justiciables toute peine corporelle tant que le moindre doute subsiste sur la véracité des charges qui pèsent sur eux : « n’infligez aucun châtiment non basé sur des preuves irréfutables ». AE défend donc le retour aux sources authentiques de l’islam mais s’engage à rester collé à l’air du temps notamment dans la mise en œuvre de certaines dispositions de la législation pénale islamique. Encore une fois, pour AE, c’est seulement par une application stricte et raisonnable de la charia que l’Azawad peut sortir la tête haute de l’ornière. Lorsque le minuscule Etat de Zamfara au Nigéria a décidé à la fin des années 1990 de se soumettre à la loi islamique, l’amélioration du bien être de ses habitants ne s’est pas fait attendre. Avant, c’était la corruption endémique, la criminalité organisée, la fragilité extrême des institutions étatiques. En un rien de temps, le droit, la sécurité, le développement et la transparence ont repris le dessus. Les investisseurs nationaux et étrangers se sont rués vers ce nouvel eldorado. De grands travaux ont pu y être très vite réalisés et le chômage y a grandement reculé. Ce territoire est rapidement devenu une vitrine du Nigéria et d’autres n’ont pas tardé à l’imiter. Par conséquent, AE ambitionne d’instaurer la charia sur toute l’étendue de l’Azawad. Contrairement aux informations mensongères généralement relayées par des médias occidentaux, les populations de cet espace la réclament également à cor et à cri. On ne peut, en effet, pas être musulman et fouler aux pieds les prescriptions coraniques. C’est seulement dans un tel cadre stable, apaisé et juste que la communauté internationale en général et la « ouma » islamique en particulier seront à même de l’aider à connaitre enfin des moments de prospérité et de rayonnement. Il faut remarquer que c’est seulement depuis quelques mois qu’AE contrôle partiellement l’Azawad. Pourtant, les progrès en matière de sécurité, de stabilité et même de bien-être des populations sont déjà manifestement perceptibles. Les citoyens vaquent à leurs occupations sans aucune contrainte autre que celles qu’impose le respect des règles intangibles de leur religion. En dépit de l’état de guerre qui prévaut, les principaux services de base sont assurés à moindres coûts (eau, électricité, santé, etc.) et même le panier de la ménagère se porte mieux avec la baisse sensible des prix des produits de première nécessité consécutive à la suppression des taxes et autres prébendes qui en renchérissaient avant les coûts de revient. Les organisations humanitaires qui souhaitent assister les couches défavorisées ne rencontrent aucun obstacle pour cela. Des couloirs sécurisés sont, chaque fois qu’elles en expriment le besoin, mis à leur disposition pour atteindre leurs cibles. Les campagnes agricoles se déroulent sans que les paysans ne soient écrasés par de lourdes redevances et les parcours pastoraux sont exploités par les éleveurs locaux ou transhumants sans qu’on ne déplore la moindre rixe entre eux. Tout cela réconforte fortement AE dans sa conviction inébranlable que l’Islam est paix, justice et développement et que sa pratique fidèle est la seule clé qui peut ouvrir des perspectives radieuses pour l’Azawad. La communauté internationale et les maliens ne doivent pas se laisser dérouter par les clichés et stéréotypes que l’Occident et ses réseaux tentaculaires ont un malin plaisir à véhiculer sur les valeurs musulmanes. Elle n’est pas un monstre qui ne sait qu’amputer, flageller ou tuer. En quelques mois, elle a appréhendé des centaines de meurtriers, de coupeurs de route, de violeurs, de voleurs, de couples adultérins, de toxicomanes, d’alcooliques, etc. Tous ces faits délictueux ont toujours été traités au cas par cas professionnellement et avec discernement par des cadis compétents, probes et profondément humanistes. Ceux qui ont été élargis ne l’ont pas été parce qu’ils ont payé des dessous de table et les très rares cas qui ont été sévèrement sanctionnés l’ont été uniquement parce que la charia, à cause de la gravité de leurs fautes, n’a pas prévu la moindre échappatoire pour eux. En tout état de cause, AE reste persuadé qu’une société sans foi et sans justice est condamnée à une déchéance certaine dans ce monde comme dans l’autre et que, exiger de vivre librement sa croyance religieuse, est pour tout musulman digne de ce nom à la fois un droit absolu et un devoir sacré. Le saint coran stipule en effet : « ô les croyants ! Entrez en plein dans l’Islam, et ne suivez point les pas du diable, car il est certes pour vous un ennemi déclaré » sourate la vache, verset 208. Quel statut pour l’Azawad ? Les populations arabo-touarègues et alliés du Sahara central ont été écartelées par les découpages arbitraires de la colonisation entre plusieurs Etats modernes : Algérie, Mauritanie, Niger, Libye, Burkina Faso et Mali. Mais, c’est surtout dans ce dernier pays que leur intégration au reste majoritaire de l’ensemble national s’est soldée irrémédiablement par un échec patent. Dès 1963, des crises dramatiques à répétition ont surgi et dont l’ampleur est allée crescendo jusqu’aux derniers événements de 2012. Et tout laisse croire que ce choc ultime a été celui de la rupture. Après quelques tragiques batailles, la soldatesque malienne a fui précipitamment l’Azawad et les fonctionnaires civils lui ont immédiatement emboité le pas dans une sorte de sauve-qui-peut frénétique. C’est plus le manque d’attachement à cette terre, qu’ils considèrent en fait comme étrangère, que la peur bleue de la mort qui a poussé ces bidasses à s’esquiver de la sorte. Cette thèse a d’ailleurs été prouvée très vite puisque quelques jours après leur débandade, ils se sont engagés dans des combats fratricides féroces à l’occasion du putsch et du contre-putsch respectivement en mars et avril 2012. Il apparait ainsi clairement que les soldats maliens ne sont enfin plus prêts à mourir bêtement pour défendre ce « bled perdu » contre ses propres fils décidés plus que jamais à en découdre. Ainsi, la quasi-totalité de l’Azawad est aujourd’hui contrôlée militairement par des moudjahidines locaux soucieux naturellement plus que quiconque de sa sécurité, de sa stabilité et de son plein épanouissement. L’objectif d’AE est donc d’ériger ce vaste territoire en Région Autonome viable, dynamique, compétitive et attrayante. Pour AE, une simple sécession est, pour le règlement définitif de la question de l’Azawad, la solution que ses propres ressortissants ne se sont à aucun moment lassés de revendiquer depuis leur phagocytose forcée dans le jeune Etat du Mali en 1960. Après tout, le Soudan britannique a fini par se disloquer sous le poids de ses irréductibles contradictions, pourquoi pas le Soudan français ? Pour AE, le Mali et l’Azawad doivent « divorcer » par « consentement mutuel » afin d’épargner aux générations futures les traumatismes consécutifs aux effroyables scènes de ménage que leurs ainés issus de ce mariage putatif ont permanemment enduré. Cependant, devant l’intransigeance de la communauté internationale fermement hostile à toute partition du Mali et surtout face à l’insistance des médiateurs, AE propose – comme il est de coutume pour les couples en difficulté – d’aller d’abord à l’étape de la « séparation de corps » pour que chaque entité se refasse les idées et se réconcilie véritablement avec elle-même. Mais avant toute chose, il faut que le caractère islamique de l’Etat du Mali soit proclamé solennellement dans la constitution. En effet, le peuple malien est musulman à plus de 95%, il ne saurait donc être aberrant de revendiquer un tel statut pour la forme de son gouvernement. Le Saint Coran stipule dans la sourate la consultation, verset : « Il vous a légiféré en matière de religion, ce qu’Il avait enjoint en Noé, ce que Nous t’avons révélé, ainsi que ce que Nous avons enjoint à Abraham, à Moïse et à Jésus : « Etablissez la religion ; et n’en faites pas un sujet de divisions » » . Partant, il faut accorder à l’Azawad une large autonomie dans le cadre d’un Etat refondé du Mali se démarquant sans ambiguïté de la laïcité, moins interventionniste et plus respectueux des différences. Ainsi, l’Azawad mettra librement en place les institutions qui correspondent aux aspirations profondes de ses citoyens. Un Conseil largement représentatif déterminera souverainement le mode de gouvernance administrative et de distribution de la justice le plus approprié. Bien entendu, AE milite activement pour que les commandements et enseignements de l’islam soient l’unique référence de la constitution et des lois locales qui seront adoptées. En attendant, la charia sera la norme fondamentale qui régira la vie politique, sociale, culturelle et économique ; les forces militaires d’AE assureront l’ordre, la sécurité et la défense de la région. Ses combattants feront office de sentinelles infatigables pour préserver les acquis et formeront le noyau dur de la future Armée Nationale de l’Azawad. Beaucoup d’expériences de ce genre ont déjà été explorées, souvent avec succès, sous la bannière de la communauté internationale, afin d’aider des minorités menacées d’extinction à s’exprimer décemment et à s’épanouir à l’intérieur des grands Etats qui les abritent. Aussi, après avoir passé en revue les cas les plus saillants, la Région Autonome du Kurdistan irakien est, pour AE le modèle le plus proche de la construction politique qu’il préconise pour l’Azawad. Pour lui, conférer un tel statut à l’Azawad est la voie minimale acceptable pour sauver l’unité territoriale du Mali. Dès que cette autonomie sera officiellement reconnue, AE s’engage à faire tout ce qui est en son pouvoir pour que la paix, la stabilité, la sécurité et la justice règnent sur toute cette vaste enclave dont il aura désormais de jure la responsabilité à titre principal. Aucun étranger, autorisé à fouler le sol de l’Azawad et respectueux de ses lois n’y sera plus inquiété, un cadre particulièrement propice à l’investissement sera créé et les criminels de grand chemin, barons du narcotrafic, qui écument cet espace depuis des lustres avec la complicité flagrante de l’Etat du Mali, seront pourchassés et traqués sans ménagement. ANSAR EDDINE 2 Janvier 2013

jeudi 3 janvier 2013

Bombino (FMM Sines 2012)

URGENT Mali: Ansar Dine renonce à cesser les hostilités (communiqué) NOUAKCHOTT, 03 jan 2013 (AFP)

Mossa Ag Attaher - Ansar Dine, l'un des groupes islamistes armés occupant le nord du Mali, "décide de retirer l'offre de cessation des hostilités" faite en décembre à Alger, a annoncé son chef, Iyad Ag Ghaly dans un communiqué publié jeudi par l'agence privée mauritanienne Sahara Médias. "Ansar Dine décide de retirer l'offre de cessation des hostilités concomitamment avec les négociations menées à Ouagadougou" autour du président burkinabè Blaise Compaoré, médiateur pour l'Afrique de l'Ouest dans la crise malienne, a déclaré Iyad Ag Ghaly dans ce texte, alors que son mouvement s'était dit prêt le 21 décembre à Alger à cesser les hostilités au Mali et à négocier avec les autorités maliennes. hos/cs/mrb/de AFP

Derrière le maximalisme,la haine

M. Saadoune-Le Quotidien d’Oran La fin d’année a été marquée par des discours guerriers à Bamako où l’on a choisi d’ignorer la main tendue des deux groupes rebelles targuis, MNLA et Ançar Eddine. L’annonce par le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, que l’opération militaire au nord du Mali aura lieu au premier semestre 2013 semble encourager ce maximalisme. A Bamako, les militaires se disent déjà prêts à en découdre et le président malien par intérim affirme que le Mali «n’attendra pas des mois». Certains dirigeants de la Cédéao se font le relais de Paris en «musclant» davantage son discours. Il est manifeste que ces discours guerriers plaisent beaucoup aux politiciens et aux militaires de Bamako où se développe – personne n’ose encore le dire mais c’est une réalité – un discours virulent à connotation raciste contre les Touaregs sans différence d’obédience. Pour tenter de masquer cette tendance – parfois on ne prend même pas la précaution de le faire -, on invoque la «faiblesse» militaire des deux mouvements touaregs pour les présenter comme quantité négligeable. En tout cas, pas nécessaire pour une opération militaire contre les groupes terroristes. Le président malien par intérim a, pour la forme, parlé de dialogue, mais son ministre des Affaires étrangères Tieman Coulibaly y est ouvertement hostile. Mieux, ce même ministre s’est permis d’affirmer que l’Algérie est pour l’intervention militaire sous l’argument, très spécieux, que l’ambassadeur de l’Algérie à l’ONU a été le premier à venir le féliciter «juste après l’adoption de la résolution 2085 qui autorise un déploiement d’une force africaine au Mali». A l’évidence, ce ne sont pas ces « félicitations» qui fondent la position de l’Algérie. Celle-ci estime effectivement que la résolution satisfait pleinement à ses demandes de favoriser une solution politique inclusive des groupes rebelles touaregs. L’annonce d’un accord de partenariat entre le MNLA et Ançar Eddine a été accueillie – et ce n’est pas une surprise – très fraîchement par les responsables des factions de Bamako. L’Algérie y est accusée d’entraver une «reconquête» du nord du pays qui manifestement ne pourra pas avoir lieu sans une forte implication «directe» des forces françaises. Il est temps d’évoquer le rejet viscéral à connotation raciste que développent des politiciens à Bamako à l’égard des Touaregs. C’est cette attitude qui a miné sur des décennies l’Etat malien et a conduit à son effondrement dans le nord du pays. Et c’est cette attitude qui continue d’être la règle même si on met en avant le risque, réel, que font peser les groupes terroristes au nord du Mali. A BAMAKO, ON VEUT A TOUT PRIX METTRE LA REBELLION TARGUIE DANS LE MEME SAC QUE LES «TERRORISTES». ET L’ON FAIT TOUT POUR EVITER DE REPONDRE A L’EXIGENCE DU CONSEIL DE SECURITE D’UNE NEGOCIATION SERIEUSE AVEC LES MOUVEMENTS TARGUIS QUI «ROMPENT TOUT LIEN AVEC DES ORGANISATIONS TERRORISTES, EN PARTICULIER AVEC AL-QAÏDA AU MAGHREB ISLAMIQUE (AQMI) ET LES GROUPES QUI LUI SONT AFFILIES». CEUX QUI ENCOURAGENT CE «RADICALISME» DES DIRIGEANTS DE BAMAKO NE PEUVENT IGNORER QU’IL IMPLIQUE AUSSI, DANS LEUR ESPRIT, FAIRE LA GUERRE AUX HABITANTS LEGITIMES DU NORD DU MALI. DERRIERE LE MAXIMALISME DES POLITICIENS ET D’UNE ARMEE DEFAITE, IL Y A LA HAINE… NE PAS EN PARLER PAR «PUDEUR» EST LA PIRE DES CHOSES… http://www.lequotidien-oran.com/?news=5177494 3 janvier 2013

mercredi 2 janvier 2013

TARTIT D TNMNNAKT

Azawad Appel a la communauté international d'une femme qui va la liberté...

Mali : islamisme ethnique ? | Jeuneafrique.com - le premier site d'information et d'actualité sur l'Afrique

Mali : islamisme ethnique ? | Jeuneafrique.com - le premier site d'information et d'actualité sur l'Afrique

Mali: Ansar Dine remet sa « plateforme politique » au médiateur Compaoré

Par AFP - Date: il ya 3 heures 12 minutes 14 réactions Taille de la police: Ansar Dine, l’un des groupes islamistes armés occupant le nord du Mali, a remis mardi une « plateforme politique » au président burkinabè Blaise Compaoré, médiateur régional dans la crise malienne, a-t-on appris de source proche de la présidence. « Une délégation d’Ansar Dine est venue aujourd’hui (mardi) remettre une plateforme politique au médiateur », a indiqué à l’AFP cette source. Le contenu de ce document d’une trentaine de pages n’a pas été révélé, pas plus que la composition de la délégation, qui a quitté le jour même le Burkina Faso. Ansar Dine (Défenseurs de l’islam) est l’un des groupes islamistes armés dominant le nord du Mali depuis juin, avec Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) et le Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao). Ce mouvement, surtout composé de Touareg maliens, est engagé dans des discussions depuis plusieurs mois avec le président Compaoré, médiateur pour la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao), ainsi qu’avec l’Algérie, l’autre pays médiateur. Sous l’influence de ces deux pays, Ansar Dine a officiellement renoncé à imposer la charia (loi islamique) dans tout le Mali, mais a exigé de pouvoir continuer à le faire dans les zones sous son influence dans le Nord malien, et s’est dit prêt à négocier avec Bamako. Le 20 décembre, le Conseil de sécurité de l’ONU a adopté une résolution approuvant le déploiement d’une force armée internationale au Mali pour déloger les islamistes armés. Aucun calendrier précis n’a toutefois été décidé pour ce déploiement, programmé par étapes selon les Nations unies, qui ont aussi appelé au dialogue avec les groupes armés rejetant le terrorisme et la partition du pays. Source: AFP

mardi 1 janvier 2013

Hubert Védrine sur RFI: «Il n'y a jamais eu autant d'acteurs dans la vie internationale»

RELATIONS INTERNATIONALES - Article publié le : mardi 01 janvier 2013 - Dernière modification le : mardi 01 janvier 2013 Hubert Védrine, ancien ministre des Affaires étrangères. RFI Par Frédéric Rivière Hubert Védrine, ancien ministre des Affaires étrangères passe en revue les grands défis internationaux à venir en 2013 et fait le point sur la situation économique planétaire. RFI : Un mot avant de passer en revue les grands rendez-vous internationaux de cette nouvelle année: est-ce qu’il y a quelque chose qui vous a particulièrement marqué au cours de l’année achevée 2012 ? Hubert Védrine : Non. On pourrait citer de façon conventionnelle la réélection d’Obama ou le changement d’équipe en Chine, l’arrivée de monsieur Xi Jinping après Hu Jintao. C’est la poursuite du processus qui me frappe, c’est-à-dire le processus de redistribution des cartes dans le monde, la montée des pays émergents qui continuent à émerger même si certains d’entre eux ont déjà émergé ; une formidable modification du rapport de force qui fait que l’influence, le pouvoir, la puissance des Occidentaux se trouvent petit à petit relativisés. Les plus puissants et les plus riches restent donc pour encore longtemps, mais ils ne sont plus les maîtres du monde. Ils ne sont pas du tout ce qu’ils avaient cru pendant les dix années après… Au profit de qui ? Les émergents en général. On pensait à la Chine, mais c’est vrai de l’Inde, du Brésil. Je ne mets pas la Russie dans cette catégorie, même si on parle des Brics (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud). Je trouve que la Russie n’a pas sa place, c’est autre chose. Mais les émergents, c’est-à-dire les pays qui ont une croissance à 6, 7, 8%, et qui ont de plus en plus d’influence dans leur région, il y en a 30, 40, 50. Nous sommes donc dans un monde où il n’y a jamais eu autant d’acteurs dans la vie internationale. Et les Occidentaux qui ont gardé l’habitude d’être un peu les maîtres du jeu, ce qu’ils ont été pendant deux ou trois siècles, ont beaucoup de mal à s’adapter à cela. C’est un processus qui va se poursuivre ? Va-t-il y avoir ce renversement de pouvoirs et d’influences ? Bien sûr. Ca se voit sur tous les plans : sur le plan de la monnaie, sur le plan des armées, sur le plan de l’économie, sur le plan du tourisme, du luxe, de la culture, des idées, sur tous les plans. Il ne faut pas regarder que la Chine même, si elle est un peu le phare de cela. Notre problème, à nous Occidentaux, c’est de nous adapter à ça. Les Américains détestent cette redistribution, ils voudraient rester au-dessus et que John Wayne arrive à la fin pour remettre de l’ordre dans tout cela... Ca perturbe et angoisse tous ceux qui ont voté contre Obama qui, lui, a compris ce phénomène. C’est qu’ils ont peur de cela. Quant aux Européens, ils croient tellement en une chimérique communauté internationale qu’ils sont très perturbés dans leur idéalisme par rapport à cela. Or nous sommes dans une compétition non stop, c’est cela qu’il faut regarder en tête. Très proche de nous, dans trois semaines, le 22 janvier, des élections législatives anticipées ont lieu en Israël. Benyamin Netanyahu est favori. « Sa priorité, s’il est réélu, sera de stopper le programme nucléaire iranien », a-t-il dit. Jusqu’où le croyez-vous capable d’aller pour cela ? On ne peut pas complètement exclure qu’il déclenche un jour une opération militaire, même s’il n’a pas tout à fait l’opinion pour lui, même si on sait que le cabinet de sécurité est divisé, même si beaucoup d’anciens chefs militaires ou des services secrets se sont prononcés contre. En tout cas, si ça devait être fait sans les Etats-Unis, - c’est également ce qu’a dit le président Shimon Peres -, on ne peut pas l’exclure complètement. S’il fait cela, il sait bien qu’il ne va pas anéantir les capacités iraniennes totalement. Mais il pourrait faire ça pour obliger les Etats-Unis, même si Barack Obama était furieux au fond de lui-même, à les soutenir encore plus et donc à les protéger contre d’éventuelles représailles. C’est un jeu tactico-politico-stratégique si on peut dire. Je ne dis pas qu’il va le faire mais on ne peut pas l’exclure complètement. Et c’est à mon avis, avec la question de la dette des Etats-Unis, la grande question pour Obama maintenant au début de son mandat numéro 2. Les Etats-Unis et Israël n’ont-ils pas intérêt à attendre le résultat des élections présidentielles de juin en Iran ? Ils n’ont pas forcément les mêmes analyses des deux côtés. Obama peut se servir de cet argument pour continuer à freiner Netanyahu. Mais Obama a fait tellement dans la campagne électorale qu’il vient de gagner pour retenir les Israéliens qu’il a presque été obligé de se mettre sur la ligne de Netanyahu, il a presque été obligé de dire à la fin : « S’il y a un vrai problème, je le règlerai moi et pas Netanyahu ». Donc il est en face de cette situation terrible. A mon avis, comme il va absolument chercher à échapper à l’engrenage d’un affrontement direct avec l’Iran, il va essayer d’inventer quelque chose sur le plan politique ou diplomatique avec l’Iran pour essayer de sortir de ce piège. Encore faut-il qu’il y ait du répondant en Iran. Et cela dépend aussi de la bataille au sein du régime qui va s’organiser autour de la prochaine élection présidentielle en Iran. Il y aura des élections également en Tunisie au mois de juin, élections présidentielle et législatives. Comment voyez-vous évoluer ce processus qu’on a appelé « les révolutions arabes » au cours de l’année à venir ? Je le vois évoluer sur des années avec des phénomènes tout à fait instables, des avancées, des moments où ça dégénère en guerre civile atroce. L’exemple le pire étant la Syrie. On parle de 45 000 morts maintenant, des deux côtés d’ailleurs. La démocratisation, ce n’est donc pas une partie de campagne. Ca va se passer pendant des années et des années. Ce qu’il faudra regarder, mais c’est différent pays par pays, c’est comment évolue le groupe central et à peu près majoritaire partout des Frères musulmans : est-ce qu’ils vont aller inévitablement vers l’aile radicale salafiste qui existe par exemple en Egypte ? Ou est-ce qu’ils vont finalement s’appuyer sur les sociétés civiles, plus modernes, dans certains cas sur l’armée, pour se rééquilibrer et devenir des partis gouvernementaux ? C’est une grande question qui concerne presque tous les pays arabes, même ceux où jusqu’à maintenant il ne s’est rien passé. Il faut raisonner sur des années, pas sur trois mois. Un petit mot de l’Europe. Le pacte budgétaire européen entre en vigueur aujourd’hui, ce 1er janvier. On sent bien aujourd’hui qu’on est soit à la veille d’un grand saut fédéral, soit peut-être d’un retour en arrière. Quel est votre choix ? Ce n’est pas une question de choix, c’est une question d’analyse. Je ne crois pas au saut fédéral parce qu’aucun peuple ne ratifierait un traité qui dirait cela. Aucun gouvernement ne pourra conclure un traité sur une base comme ça. Ce mot veut dire trop de choses différentes. Donc il faut relever le capot du moteur et savoir de quoi il s’agit exactement et qui décide quoi : si c’est décider plus ensemble, oui ; si c’est s’en remettre à une Europe technocratico-judiciaire, ça ne passera pas. On est dans un progrès dans la mesure où, dans la douleur, on s’est enfin doté dans la zone euro d’un gouvernement économique qui faisait défaut. Pour le reste, c’est une confédération assez lâche, mais la vraie question maintenant, c’est « est-ce qu’on peut combiner dans la zone euro l’assainissement qui était nécessaire des finances publiques avec la croissance ? » Si non, on n’arrivera pas sortir de l’engrenage de la dette. Ca, c’est un peu l’apport de François Hollande qui a réussi à ce qu’il y ait un petit complément au Traité, mais il faut un vrai contenu maintenant et beaucoup de choses se jouent sur la capacité de l‘Europe à relancer une croissance.

Weave - James Maguire of Laliya

Arrestation d'Intidaw de Tinariwen: la secte terroriste Ansar A-Dine s'attaque aux musiciens

Arrestation d'Intidaw de Tinariwen: la secte terroriste Ansar A-Dine s'attaque aux musiciens Dimanche, 30 Décembre 2012 Écrit Par Khado Ag Ghousmane Intidaw, vocaliste du groupe Tinariwen Le plan de la secte terroriste Ansar A-Dine n'est rien d'autre que d'amener le chaos dans l'Azawad et de transformer cette nation en un repère terroriste. Ce plan a plusieurs étapes consiste à terme d'anéantir toutes formes de résistances. Sous nos yeux, ce plan réussi de jour en jour. L'étape actuelle consiste à empêcher toutes expressions populaires. Le chanteur Intidaw de Tinariwen est le premier sur la liste. Après son retour de la dernière tournée du groupe Tinariwen en Amérique du Nord et en Europe, l'un des deux vocalistes du groupe en l'absence du leader Ibrahim Ag Alhabib, s'est rendu en Algérie pour y visiter de la famille. Quelques semaines plus tard, il a pris le chemin de l'Azawad, plus précisément sa ville natale de Tessalit. Arrivé à Tessalit, Intidaw fut arrêté par les terroristes de la secte Ansar A-Dine qui contrôlent la ville avec leurs alliés d'AQMI et du MUJAO. Selon nos sources, Intidaw fut arrêté car il représente une menace à la propagande d'Ansar A-Dine ayant pour but de taire toutes résistances dans l'Azawad. En effet, dans ses dernières chansons composées aux Etats Unis et en Europe, il appelait le peuple Touareg à s'unir comme un seul Homme dans l'objectif de combattre la honte dans laquelle vit le peuple. Pour rappel, cette honte n'est autre que le diktat imposé depuis peu par les organisations terroristes qui imposent leurs lois avec des lapidations, des membres coupés, et des flagellations en public. Surtout, cette honte indique le fait qu'après que les azawadiens ont pu sortir de la colonisation malienne, ils ont fini par tomber sous le jouc d'une autre colonisation dont l'objectif est tout simplement d'effacer leurs cultures et leurs spécificités sociales. Toumast presse

CLASSICAL MUSIC AFRICA BEAUTIFUL (toumani diabate playing the kora))

Khalid Izri

Tieman Coulibaly : "Ansar Eddine ne représente pas la population de Kidal" | Jeuneafrique.com - le premier site d'information et d'actualité sur l'Afrique

Tieman Coulibaly : "Ansar Eddine ne représente pas la population de Kidal" | Jeuneafrique.com - le premier site d'information et d'actualité sur l'Afrique

VIVA DISCO THE BEST MIX/Joyeuses année à nos lecteurs.Tanimert

samedi 29 décembre 2012

Les hommes du Mujao prennent position dans la région de Kidal, dans le nord-est du Mali.

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Alakhbar | Révélations Exclusives - AQMI: structure, lieutenants et mouvements associés

Alakhbar | Révélations Exclusives - AQMI: structure, lieutenants et mouvements associés

vendredi 28 décembre 2012

Mali – Algérie : Des salafistes confisquent 49 véhicules sur la frontière

Par ALAKHBAR - Date: il ya 6 heures 4 minutes 10 réactions Taille de la police: Combattants du Mujao dans la région de Gao le 7 août 2012. Reuters ALAKHBAR (Nouakchott) – Des groupes salafistes armés au nord du Mali ont occupé des zones dans les environs de la ville Al-Khalil à trois kilomètres de la frontière avec l'Algérie saisissant 49 véhicules, des quantités d'armes et de drogue, a fait savoir un dirigeant du MUJAO joint jeudi par Alakhbar. "L'opération a eu lieu mercredi. Elle a été conjointement menée par le MUJAO et la phalange des enturbannés (Dissidente d'AQMI). Elle a été dirigée par Yoro Al-Azaouadi et Abu Oumama Al-Jazaïri", a indiqué la source. Par ailleurs, un autre chef du MUJAO, de la phalange "Salah Dine" dirigé par Soultan Ould Badi, a affirmé que celle-ci a décidé de ne pas participer dans cette opération. Pour lui "il y'a des aspects qui ne sont pas claires dans cette opération" dont les cibles étaient "des habitants ordinaire qui ne sont ni combattants, ni trafiquants". Il est à noter que c'est la première fois qu'un composant du mouvement salafiste MUJAO rejette les décisions prises par le mouvement. Source: ALAKHBAR

Niger/bilan économique 2012 : belle performance de l'économie grâce au pétrole

( Xinhua ) 28.12.2012 à 13h23 L'année 2012 a été incontestablement marquée au Niger, sur le plan économique, par le démarrage de la commercialisation du pétrole produit localement, les retombées de la visite officielle du président Mahamadou Issoufou à Beijing, et la réussite de la table ronde des partenaires sur le financement du programme de développement économique et social (PDES) 2012-2015, organisée à Paris (France). En effet, la mise en vente de la production nationale d'hydrocarbures à la pompe dès le 1er janvier 2012, après le lancement à Oualéléwa, près de Zinder (900 km, Est de Niamey), des activités d'exploitation du pétrole d'Agadem, suivi de la mise en service de la raffinerie de Zinder, société à capitaux sino-nigériens, reste l'évènement qui aura le plus marqué la vie des Nigériens. Le Niger jadis pays importateur du pétrole, signa d'office son entrée dans le cercle des pays producteurs et exportateurs de pétrole, avec tout ce que cela comporte comme dividendes importantes. La SORAZ a une capacité de 100 000 tonnes. Elle produit environ 20 000 barils par jour pour un besoin national estimé à 7 000 barils par jour. Les 13 000 barils restant sont destinés à l'exportation. La Chine a aidé le Niger à transformer ses atouts de ressources naturelles en atouts de développement. Actuellement, le Niger possède un système moderne d'industrie pétrolière complet. Il est devenu aujourd'hui non seulement un pays producteur de pétrole mais aussi un des rares pays africains où se raffine le pétrole. Ce qui, selon Christine Lagarde, directrice générale du Fonds monétaire international (FMI), en visite au Niger, "ouvre des perspectives d'un avenir économique meilleur" au Niger. Le FMI prévoit d'ailleurs pour 2012 un taux de 15%, ce qui n'est pas négligeable. "L'économie nigérienne figurera parmi les plus performantes du monde dans les années à venir. Il va de soi que l'or noir y sera pour quelque chose", selon l'institution financière. Depuis, cet évènement n'a cessé de susciter un réel espoir au sein des populations qui voient en cela, une solution définitive à la pauvreté ambiante et une baisse légitime du prix du carburant à la pompe. Par la faveur du lancement de la vente du pétrole produit au Niger, le consommateur nigérien achète désormais le litre d'essence qui était de 679 fcfa, à 579 f cfa à la pompe sur tout le territoire national, et celui de gazoil à 570 fcfa, alors qu'il était à 768 fcfa ; mieux, le gouvernement a annoncé une réduction de 40 cfa sur le litre de l'essence dès le premier janvier prochain. La bouteille de gaz qui était de 6 500 FCFA, celle de 12 kg, et 3 500 FCFA, celle de 6 kg, auparavant, sont vendues respectivement aujourd'hui à 3 750 et 1 800 FCFA. Ce qui rend facilement accessible et disponible ce combustible qui est convoité par plusieurs pays de la sous-région. Les Citoyens nigériens sont, dans leur majorité, persuadés que l'exploitation du pétrole nigérien apportera un grand changement de leur niveau de vie. Ils sont nombreux à reconnaitre que les retombées de la vente du pétrole ont contribué à la relance de l'économie du pays et à la réalisation de gros investissements dans le pays. Aujourd'hui, le constat sur le terrain est reluisant avec la réalisation de plusieurs infrastructures, et les retombées économiques pour le Niger. De l'avis des spécialistes, toutes les catégories d'agents économiques se verront directement ou indirectement affectés, par la faveur des retombées de la vente de l'or noir et ses dérivées. Outre les recettes tirées directement de la commercialisation de ces trois produits à travers la Sonidep, l'Etat, dans ses droits régaliens perçoit les taxes, impôts, redevances et autres cotisations sociales, considérables. Toujours sur le plan économique, nombreux sont les transporteurs et autres entreprises du pays, qui ont vu, grâce à l'exploitation du pétrole, leurs chiffres se fructifier. La production qui, selon le président nigérien Mahamadou Issoufou, sera portée à 80 000 barils/jour en début 2014, dont 60 000 destinés à l'exportation, et 20 000 barils traités par la raffinerie selon le même ratio, "va générer des ressources et des recettes fiscales substantielles pour l'Etat, susceptibles de financer les ambitions de mon programme électoral, à hauteur de 9 milliards d'euros sur cinq ans". Autre fait important de l'année 2012, toujours sur le plan économique, c'est également le succès enregistré par la table ronde des bailleurs de fonds sur le financement du PDES 2012-2015 et de l'Initiative 3N, organisée en novembre dernier dans la capitale française sous le haut patronage du président Mahamadou Issoufou, et qui a vu la participation de 60 délégations. En effet, selon le ministre d'Etat nigérien en charge du Plan, M. Amadou Boubacar Cissé, qui a présidé la cérémonie de clôture, pour un gap à couvrir de 2 353 milliards de francs CFA, les contributions annoncées par les différents partenaires techniques et financiers à la rencontre ont atteint les 2 401,8 milliards de francs CFA, soit plus de 100% du gap identifié. Cette table ronde a été aussi l'occasion pour le gouvernement de discuter avec ses partenaires sur d'autres aspects que le financement. ''Nous avons discuté de l'ensemble du dispositif institutionnel car il ne suffit pas seulement de mobiliser le financement. Il faut aussi avoir un appareil administratif capable d'utiliser ces ressources en temps et avec l'efficacité nécessaire pour avoir les résultats attendus'' précise M. Amadou Boubacar Cissé. A mettre toujours au compte des performances économiques au titre de l'année, les retombées de la participation du Président de la République au forum sur la coopération sino-africaine, suivi d'une visite officielle à Pékin. Tirant le bilan notamment de la visite de travail et d'amitié du Président Nigérien Mahamadou Issoufou, en Chine, M. Bazoum a indiqué que les entreprises chinoises intervenant déjà dans des secteurs importants pour l'avenir de l'économie nigérienne (dans les domaines du pétrole, des mines (l'uranium notamment), et des infrastructures), ont réaffirmé leur engagement dans d'autres domaines beaucoup plus que par le passé. En outre, toujours lors de ses entretiens avec les autorités de Beijing, au cours de sa visite, le Président de la République Mahamadou issoufou a insisté sur la nécessité pour le Niger de se voir financé le pont Farié, à 60 km en amont, sur le fleuve Niger. Cette proposition est à l'étude. Par ailleurs, les deux partis ont conclu des discussions engagées depuis longtemps entre le ministère nigérien du Plan avec Ex-im bank de Chine. C'est notamment un accord de prêt de l'ordre de 2 milliards de dollars, environ 1000 milliards de FCFA, "pour servir à des investissements d'infrastructures de nature à accélérer le développement de notre pays", a ajouté le ministre d'Etat Nigérien en charge de la Coopération. Cette enveloppe, a-t-il précisée, est prévue pour être consacrée précisément au refinancement de la construction de la raffinerie de Zinder dont le coût initial était jugé un "peu surévalué" par le gouvernement nigérien. Les discussions ont permis de le négocier à un taux préférentiel, ce qui va réduire l'enveloppe que l'Etat va consacrer au refinancement de ce projet qui est déjà exécuté. Egalement, la Chine, à travers Ex-im Bank de Chine, se propose de financer tout le projet de la production du charbon et la construction d'une centrale thermique de 200 mégawats avec l'exploitation prochaine des gisements de Salkadamna (région de Tahoua), pour un montant de 910 millions de dollars américains. D'autres projets non moins importants, parmi lesquels la ligne électrique qui va transporter le courant produit à partir de la Société de Raffinerie de Zinder (SORAZ) jusqu'à Malbaza (région de Tahoua), siège de l'usine de cimenterie, seront également financés par la Chine.

Violences du MUJAO contre les populations de l’Azawad

COMMUNIQUÉ MNLA n°44-CTEA 26 décembre 2012 Mercredi, 26 Décembre 2012 00:00 Depuis le 24 décembre, un groupe de narco-terroristes du MUJAO inflige des sévices à la population d’In Khalil, à la frontière algérienne et à une centaine de kilomètres au nord de Tessalit. Des biens ont été pillés et saccagés et des violences exercées sur les femmes. Une cinquantaine de véhicules appartenant à la population ont été volés. Désormais dépourvue de moyens pour s’approvisionner, la plus grosse partie des résidents a cherché refuge sur le territoire algérien. Le MUJAO s’en est pris à cette population sans défense afin de s’assurer un contrôle total sur la route qu’il utilise pour acheminer la drogue vers le nord avant de l’envoyer en Europe. Fait le 26 décembre 2012 Moussa Ag Assarid Membre du Conseil Transitoire de l'État de l'Azawad (CTEA) Chargé de la Communication et de l'Information Contact : infosmnla@gmail.com

Mali: un Béninois à la tête d'une unité combattante, une katiba, dans le Nord

modification le : vendredi 28 décembre 2012 Mali: un Béninois à la tête d'une unité combattante, une katiba, dans le Nord Par RFI Dans l'organisation des jihadistes dans le nord du Mali, il y a des katibas, des unités combattantes. Chaque katiba compte environ 90 personnes. Jusque-là, à la tête de ces unités on trouvait essentiellement des combattants de nationalités algérienne, mauritanienne, mais quasiment pas de sub-Sahariens, excepté des Maliens. Un Béninois vient donc de prendre la tête d'une katiba, et c'est une première. NOTRE DOSSIER SPÉCIAL MALI Son nom de guerre est Abdoulah, le prénom d'un des fondateurs d'al-Qaïda. Il est âgé d’environ 30 ans, plutôt trapu. RFI l'avait brièvement rencontré il y a deux mois, lors d'un reportage dans la ville malienne de Gao. Il n'était alors que membre de la police islamique locale mais depuis, il a pris du grade. Abdoulah est désormais à la tête d'une unité combattante, une katiba, abandonnée il y a quelques semaines par un ressortissant nigérien, qui a fait défection. Abdoulah est de nationalité béninoise. Il est originaire du sud de son pays, d’une région frontalière avec le Nigeria. Il parle la langue yoruba, parlée au Bénin et au Nigeria. Une source sécuritaire régionale le soupçonne d'avoir joué pendant longtemps à l'envoyé de la secte Boko Haram du Nigeria dans le nord du Mali, avant d'intégrer les rangs du Mujao. Aujourd'hui, Il semble bien que la mission de ce Béninois, membre de la hiérarchie des jihadistes, soit d'enrôler au sein de sa katiba des ressortissants des pays francophones de l'Afrique de l'Ouest.

jeudi 27 décembre 2012

Tende Disswat "Concert 1"

Une intervention au Mali ? Totalement irréalisable...

Publié le 26 décembre 2012 International En savoir plus sur http://www.atlantico.fr/decryptage/intervention-au-mali-totalement-irrealisable-emmanuel-dupuy-588667.html#iPGEStQt3rqO8MKb.99 Emmanuel Dupuy est président de l'IPSE (Institut Prospective et Sécurité en Europe). Il est aussi responsable de la commission "Défense" du think-tank L'Atelier de la République. Spécialiste des questions de sécurité européenne et de relations internationales, il a notamment été conseiller politique auprès des forces françaises en Afghanistan. En savoir plus sur http://www.atlantico.fr/decryptage/intervention-au-mali-totalement-irrealisable-emmanuel-dupuy-588667.html#iPGEStQt3rqO8MKb.99 Si le ministre de la Défense français Jean-Yves Le Drian promet une intervention militaire au premier semestre 2013, le déploiement de la force africaine Afisma et de l’EUTM-Mali autorisé sur le papier, n’en n’est pas moins effectif, loin de là, à l’instant précis. Les Américains pensent aussi bien évidemment à la capacité « résiliente » d’intervention de leurs troupes en cas de crises, à l’image des forces pré-positionnées françaises jusqu’à leur réforme en 2009. Ils disposent ainsi de bases discrètes de surveillance au Niger, abritées sous l’égide de leur opération « Creek Sand ». Par ailleurs, sont ainsi d’ores et déjà programmés, entre février et avril, près d’une centaine d’exercices conjoints entre les forces armées locales et les équipes américaines, au niveau d’une compagnie (200 hommes) pouvant aller jusqu’à celui d’un bataillon (approximativement 800 soldats). Les enjeux et les vrais acteurs de la résolution de la crise ne sont ainsi peut-être pas là où l’on met communément et médiatiquement l’accent ! Tous les acteurs conviennent, néanmoins, que la résolution 2085 - votée jeudi dernier - ne vise qu’à gagner du temps afin « d’épuiser » l’agenda diplomatique et laisser ainsi une dernière chance aux différentes médiations en cours (sous l’égide du président burkinabais, Blaise Compaoré) ou à venir (sous les bons auspices du Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies, l’ancien Président du Conseil italien Romano Prodi). Tous les chemins, même et surtout ceux de la « diplomatie informelle » mènent ainsi à Rome… En savoir plus sur http://www.atlantico.fr/decryptage/intervention-au-mali-totalement-irrealisable-emmanuel-dupuy-588667.html#iPGEStQt3rqO8MKb.99

mardi 25 décembre 2012

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Intervention militaire au Mali : 400 soldats français en appuie

Intervention militaire au Mali : 400 soldats français en appuie Par lematindz.net - Date: il ya 4 heures 8 minutes 2 réactions Jean-Yves Le Drian, ministre de la défense française Les choses semblent se préciser. Alger a abattu ses cartes en se pliant à la décision du Conseil de sécurité. Et la France enverra finalement ses forces spéciales au Mali. L'intervention militaire de la force africaine visant à chasser les rebelles islamistes du nord du Mali pourra avoir lieu au premier semestre 2013, déclare le ministre de la défense français dans une interview au quotidien La Croix, lundi 24 décembre. Le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté à l'unanimité, jeudi 20 décembre, une résolution autorisant le déploiement d'une force africaine pour une période initiale d'un an afin de reprendre le contrôle du nord du Mali, tombé en avril aux mains d'islamistes et de rebelles touaregs. Alger a affirmé soutenir la résolution onusienne. La force africaine, qui prendra le nom d'Afisma (African-led International Support Mission in Mali), devrait compter jusqu'à 3 300 hommes et aidera les forces gouvernementales maliennes à reprendre les zones du nord du pays. "L'intervention militaire pourra avoir lieu au premier semestre de l'année prochaine", déclare Jean-Yves Le Drian, ministre français de la Défense, dans les colonnes du quotidien catholique, estimant que "pour l'instant, il n'y a pas de solution politique" au Mali. "La France apporte un soutien technique à la Cédéao (la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest) dans la constitution d'une force capable d'aider le Mali à retrouver l'intégralité de son territoire. Le concept opératoire est en train de s'affiner", poursuit le ministre de la défense. Forces spéciales françaises Contrairement à ce qui est ressassé depuis des mois, des forces spéciales françaises feront partie de l’équipée militaire dans le nord du Mali. Un contingent européen de 400 militaires sera constitué au début de l'année prochaine avant d'être envoyé au Mali pour y "former l'armée malienne et la préparer à rendre à ce pays la souveraineté sur l'ensemble du territoire", ajoute M. Le Drian, précisant que ces militaires ne participeront pas aux opérations de combat. Le Commandement des Opérations Spéciales (COS), autorité militaire des forces spéciales françaises, est effectivement bien présent au Sahel sous le nom de code Sabre. Sa participation à l’offensive au Nord-Mali pourrait, selon Jean-Dominique Merchet, journaliste spécialiste des questions militaires, consistera principalement en une mission d’entraînement et de transport des troupes africaines, ainsi que de renseignement. Selon RFI, la France aurait déjà mis en place un dispositif sécuritaire au Sahel en toute discrétion: le déploiement de drones français est envisagé depuis longtemps au Niger, et trois avions de chasse Mirage 2000D (spécialisés dans les raids nocturnes) ont été transférés au début du mois de septembre au Tchad. Le dispositif français au Sahel est composé aussi d’avions de patrouille maritime Atlantique 2 qui sillonnent les vastes étendues désertiques avec leurs moyens de recueil de renseignements ainsi que par “système de surveillance” basé au Niger. De même que les Etats-Unis ont installé dans la région plusieurs bases discrètes pour y surveiller les activités des groupes jihadistes, dans le cadre de l’opération Creek Sand. Le groupe islamiste nigérian Ansaru a revendiqué dimanche l'enlèvement d'un ingénieur français capturé dans le nord du Nigeria, expliquant notamment son geste par le soutien de la France à une intervention militaire dans le nord du Mali. Concernant les neuf otages français détenus sur le sol africain, Jean-Yves le Drian dénonce une "logique infernale que nous ne pouvons pas laisser évoluer ainsi". "Nous nous occupons de très près des otages et faisons tout notre possible pour obtenir leur libération. Mais cela ne nous empêche pas de considérer que l'enjeu de l'intégrité du Mali est essentiel pour la sécurité de ce pays, comme pour celle de la France et de l'Europe", souligne-t-il. Par ailleurs, trois otages algériens sont également détenus par les narco-islamistes du Mujao. Un quatrième a été assassiné il y a quelques mois sans qu'on obtienne confirmation. Le gouvernement reste très réservé d'ailleurs sur la question de ces otages et de leur sort si d'aventure une opération d'intervention militaire est menée dans la région de l'Azawad. L.M./Agences Source: lematindz.net

Les populations de l’Ahaggar contre la déstabilisation de la région

24-12-2012 COMMÉMORATION DE LA MORT DE HADJ MOUSSA AKHAMOKH À TAMANRASSET Les populations de l’Ahaggar contre la déstabilisation de la région Le temps d'Algérie- Patriote etfigure de proue de la Révolution algérienne au sud du pays, Hadj Moussa Akhamokh continue à être le symbole historique des touaregs. La commémoration de sa mort a été marquée par une conférence organisée hier par l'association Machaâl Echahid à la maison de la culture de la ville de Tamanrasset. Une rencontre à laquelle ont été conviées des personnalités ayant connu Hadj Moussa Akhamokh et l'ont côtoyé, à l'instar du Dr Mohamed Lahcène Zghidi, le député FLN, Mahmoud Guemmama et son fils qui était l'invité d'honneur, Hadj Mohammed Akhamokh. Mohamed Abbad, président de l'association Machaâl Echahid, qui est à l'origine de cette célébration pour la deuxième fois dans la région natale du défunt moudjahid, a tenu à «rendre hommage à toute sa famille et aux patriotes qui continuent à lutter pour protéger et préserver l'intégrité des touaregs et l'union de l'Algérie». Une mission qui n'est pas tout à fait facile vu les multiples pressions extérieures et les tractations que connaît le nord du Mali. Cependant, le député FLN, Mahmoud Guemmama, a estimé de son côté que l'objectif de cette célébration est la préservation «des œuvres patriotiques réalisées par le symbole des populations du Hoggar». Lors de son intervention, le député a affirmé que les touaregs, avec qui il est en constante relation, sont contre toute intervention militaire étrangère dans le nord du Mali. Il précise, dans ce sillage, que les touaregs de la région qui ont combattu aux côtés des Algériens durant la période coloniale s'alignent toujours sur la position officielle de l'Algérie et s'opposent farouchement à toute intervention militaire dans la région. Selon lui, le danger persiste et menace la «seule force du nord de l'Afrique, à savoir l'Algérie, après que la sécurité de l'Egypte, de la Tunisie, de la Libye et de la Syrie a été terriblement menacée». Le Dr Mohamed Lahcène Zghidi a fait, pour sa part, une intervention lors de cette conférence, où il a souligné que «les populations du Hoggar, à l'instar de celles des autres régions, ont pris part de manière active à la lutte de Libération nationale et ont repoussé la proposition du général de Gaulle qui voulait séparer le Sahara du reste de l'Algérie». Evoquant les différentes batailles livrées par les touareg depuis 1830, l'orateur a insisté particulièrement sur «celle de 1898 qui, dit-il, a mis en déroute les forces d'occupation françaises qui s'étaient aventurées dans le Hoggar pour domestiquer les populations locales». Le Dr Zghidi considère Hadj Moussa Akhamokh comme un député légendaire doublé d'un grand cœur. «Il prônait l'unité de l'Algérie et a imposé son avis même face au colonialisme français, en refusant d'être le roi du Sud de l'Algérie». Il ajoute qu'il a préféré «l'unité de l'Algérie au règne sur la région». Akhamokh était, selon lui, une référence, un exemple de probité. S. A.

dimanche 23 décembre 2012

«Il est indispensable que le MNLA et Ançar Eddine mettent en place une plateforme commune de revendications»

Par elwatan.com - Date: il ya 1 heure 6 réactions Taille de la police: Le porte-parole du MNLA explique, dans cet entretien, les objectifs assignés au «partenariat de principe» signé avec Ançar Eddine vendredi à Alger. -Où en sont les négociations engagées à Ouagadougou entre le MNLA, Ançar Eddine et le gouvernement malien ? Il n’y a pas eu des négociations à Ouagadougou le 4 décembre. La rencontre s’est résumée en une poignée de mains entre d’une part les représentants du MNLA présents à Ouagadougou et ceux de Kidal (Ançar Eddine) dirigés par le député de la localité, Alghabas Ag Intalla, et d’autre part la partie représentée par le gouvernement malien. Les deux parties – qui représentent la rébellion – ont voulu faire passer un message, à savoir qu’elles sont disponibles à engager le dialogue dès que les conditions seront réunies. Il ne s’agissait nullement donc de négociations. Les deux parties n’étaient pas prêtes en réalité à un tel exercice. La partie malienne avait un gouvernement à «trois têtes». Or, il fallait que nous discutions avec un interlocuteur crédible. Il est important d’avoir à faire aux bons interlocuteurs. Pour leur part, les Touareg n’avaient pas encore élaboré un document de revendications politiques. Il est nécessaire pour ce type de négociations. Je ne vous apprends rien aussi si je vous dis qu’un tel document doit être validé par les combattants sur le terrain, les chefs des tribus qui sont aussi très impliqués dans ce conflit et la représentation de la femme touareg. Les conditions sont encore loin d’être réunies pour engager des négociations à Ouagadougou. -Le MNLA et le groupe armé Ançar Eddine ont signé, vendredi à Alger, une déclaration commune ou ce que vous appelez vous un «partenariat de principe». Peut-on savoir en quoi consiste ce partenariat ? La rencontre qui a eu lieu à Alger, le 21 décembre 2012, entre les représentants du MNLA et ceux d’Ançar Eddine, sous les auspices et l’initiative de l’Algérie, s’est soldée, en effet, par la conclusion d’un partenariat de principes. Il ne s’agit pas, à cette heure-ci, d’un accord d’entente.Le partenariat de principe qui est aujourd’hui proposé prend en charge trois aspects : la lutte contre le terrorisme et les crimes organisés, la condamnation des enlèvements et autres prises d’otages et l’ouverture d’un dialogue avec Bamako. A l’occasion, nous appelons une nouvelle fois les groupes terroristes qui détiennent les otages à les libérer en toute urgence. Comprenez bien que nous voulons être le moteur dans la mise en œuvre d’une politique de la main tendue visant au rapprochement de tous les Azawadiens, et cela pour la réalisation d’une cause commune. Le MNLA renouvelle aussi son appel au Mali afin qu’il engage des négociations rapides pour trouver un règlement politique au conflit qui oppose l’Azawad, un règlement qui préserve les droits légitimes du peuple de l’Azawad. Ceci dit, le MNLA s’engage à nouveau, fidèlement, à suivre les principes fondateurs qu’il a toujours défendus. -Est-il possible de voir, à l’avenir, le MNLA et Ançar Eddine défendre une plateforme de revendications commune ? Cela est essentiel si nous voulons que des négociations de paix se matérialisent dans cette région. Nous avons toujours dit au groupe de Kidal dirigé par Alghabass Ag Intalla qu’il est indispensable que les deux organisations se réunissent et mettent en place une plateforme commune de revendications. Il est prévu, d’ailleurs, que les deux commissions dégagées à cet effet par Ançar Eddine et le MNLA se réunissent à Kidal dans les jours qui viennent pour dissiper les graves malentendus qui existent entre les deux organisations. Personnellement, je pense qu’il est possible que les deux organisations parviennent à aller dans le même sens. Je dois dire que cette démarche sera facilitée lorsque Ançar Eddine se démarquera concrètement sur le terrain des autres groupes extrémistes présents dans la région. Ces derniers continuent de détruire le peu qui reste de cette région. D’ailleurs, certains membres influents qui représentent Ançar Eddine dans la région de Kidal se concertent et sont disposés à faire un pas important dans ce sens. -Quels seront les points essentiels que le MNLA défendra lors de ses négociations avec Bamako ? Il est difficile de le savoir tant que les vraies négociations n’ont pas commencé. Il y a effectivement des points sur lesquels le MNLA ne fera pas de concession au gouvernement malien. Comme je vous l’ai dit, nous sommes en train d’élaborer un document de négociations qui détaillera tous ces aspects. -Quelle serait, selon vous, la solution idéale à la crise que vit actuellement l’Azawad ? La communauté internationale doit faire un vrai diagnostic de la grave situation qui prévaut au Mali. Aujourd’hui, la communauté internationale est au chevet du Mali pour trouver une issue à la crise. Cela signifie que toutes les solutions possibles doivent être mises sur la table et discutées. Tout d’abord les communautés de l’Azawad doivent prendre en main leur destin. La gestion (politique, sécuritaire, ressources minières, coopération) doit revenir à ces communautés avec des garanties de la communauté internationale. Il y a lieu de responsabiliser ces populations (et uniquement ces populations) concernant la gestion de leur espace. Zine Cherfaoui Source: elwatan.com

LIBYE : LE GOUVERNEMENT APPELLE LA POPULATION DE BENGHAZI À GARDER SA SÉRÉNITÉ

23 déc. 2012 Libye : le gouvernement appelle la population de Benghazi à garder sa sérénité Le ministre libyen de l’Intérieur, Achour Chouwayli, appelle aujourd’hui les populations, les autorités et les forces de l’ordre de Benghazi à garder leur sérénité et à éviter de prêter attention aux rumeurs qui pourraient susciter des troubles dans la région de la Cyrénaïque. M. Chouwayli appelle également la population et les milices à laisser la justice libyenne faire son travail quant aux violences qui ont provoqué la mort de quatre personnes le 2o décembre dernier à Benghazi. Par ailleurs, le président du Congrès national général libyen, Mohamed al-Megreyef, a déploré hier ces violences avant de déclarer que ces évènements « ne correspondent pas à la tolérance qui caractérise notre religion ainsi que les valeurs de notre peuple » et qu’« elles n'auront comme résultats que de retarder et de freiner la construction du pays ». « La Libye ne permettra à aucun groupe de prendre des décisions en son nom et contre son consentement », a-t-il poursuivi. Des affrontements entre les forces de l’ordre et des hommes armés avaient provoqué la mort de quatre personnes et blessé plusieurs autres, le 20 décembre, à la suite d’une manifestation à Benghazi. (Source : PANA)

Mali : entre realpolitique et dhimmitude, quand l’Algérie dicte la politique de la France

22/12/2012 - 11:29 PARIS (SIWEL) — " Tel Cyrano, me « bouchant le nez devant l’azur », je laisserai à d’autres le soin de dénoncer le discours de François Hollande devant les députés algériens pour m’en tenir à la seule question du Mali. " déclare l'historien, et ami des Touaregs, Bernard LUGAN. Ce dernier se demande comment " Face à cette insolite mais néanmoins louable reculade, comment vont réagir les « conseillers » de l’Elysée dont la principale activité a consisté jusque là à dynamiter les analyses que les militaires font « remonter » depuis le terrain?. Bernard LUGAN considère que " François Hollande, avec la fermeté de vues que nous lui connaissons, s’est purement et simplement rallié aux options d’Alger…" L'historien, Bernard LUGAN sur I-Télé.PH/DR A la suite de l'accord de partenariat entre les deux frères ennemis, le MNLA et Ansar Dine, les observateurs avertis de la question considèrent cet accord comme étant une "pure et simple reddition internationale face au chantage de l'Algérie" ayant abouti à " contraindre les laïcs du MNLA à signer un accord contre-nature avec les islamo-terroristes d'Ansar Dine dont tous le monde sait qu'ils ne sont rien d'autre que la vitrine de la branche d'Al Qaida sévissant dans le Sahel. Nous reproduisons, ci-après, la déclaration de l'historien, Bernard Lugan publiée jeudi 20 décembre, soit la veille de l'accord signé entre le MNLA et Ansar Dine, sous l'égide de l'Algérie et que d'aucuns considèrent comme étant " le baiser de la mort ". nbb, SIWEL 221129 DEC 12 Mali : entre réalpolitique et dhimmitude, quand l’Algérie dicte la politique de la France Tel Cyrano, me « bouchant le nez devant l’azur », je laisserai à d’autres le soin de dénoncer le discours de François Hollande devant les députés algériens pour m’en tenir à la seule question du Mali. Quand les services français et les hommes de terrain démontraient qu’il était impératif de soutenir les Touareg contre les islamistes, les conseillers de l’Elysée considéraient qu’une telle analyse relevait du romantisme colonial, parce que nous ne sommes plus à l’époque de l’Escadron blanc. Englués dans leur idéologie et donc totalement déconnectés des réalités, ils soutenaient au contraire l’idée d’une rocambolesque intervention de la CEDEAO, ce volapuk ouest africain, cache-sexe de leur incompétence ou, comme l’aurait dit Péguy, de leurs « lâchetés civiques et intellectuelles ». Or, miracle de Notre Dame d’Afrique, il aura suffi de quelques minutes à peine au président Bouteflika pour convaincre François Hollande qu’il s’agissait pourtant là de la seule politique réaliste à tenir dans la région et qu’il convenait donc d’oublier une intervention militaire à laquelle l’Algérie était, avec raison, totalement opposée (voir mes précédents communiqués à ce sujet). Maître en matière de langage convenu, le Figaro a merveilleusement bien résumé ce retournement par un titre : « Paris et Alger convergent sur le dossier malien ». Singulière convergence en effet quand, en réalité, François Hollande, avec la fermeté de vues que nous lui connaissons, s’est purement et simplement rallié aux options d’Alger… Face à cette insolite mais néanmoins louable reculade, comment vont donc réagir les « conseillers » de l’Elysée dont la principale activité a consisté jusque là à dynamiter les analyses que les militaires font « remonter » depuis le terrain? Vont-ils continuer à bloquer l’aide aux Touareg, permettant ainsi aux islamistes de conforter leurs positions, ou bien vont-ils soutenir la nouvelle politique française qu’il va falloir expliquer à nos amis de la région sahélienne ? Comme ce changement a été décidé par l’Algérie, gageons que tous les héritiers des « porteurs de valises » l’adopteront, soit avec l’ethno-masochisme des collabos, soit avec la résignation des dhimmis … Bernard Lugan 20/12/12

Les islamistes ravagent méthodiquement le patrimoine du nord du Mali

MALI / PATRIMOINE - Article publié le : dimanche 23 décembre 2012 - Dernière modification le : dimanche 23 décembre 2012 Capture d'écran d'une vidéo montrant des islamistes détruisant un mausolée à Tombouctou, en juillet 2012. AFP PHOTO Par RFI Les islamistes qui contrôlent Tombouctou ont recommencé la destruction, ce dimanche 23 décembre, des mausolées de la cité. Les fameux « 333 saints » de la ville, pourtant inscrite au patrimoine mondial de l'humanité de l'Unesco, sont littéralement mis à terre. Et la population, impuissante, voit les richesses de son histoire disparaître peu à peu. Ce qui inquiète également les habitants, c'est le fait que les hommes armés qui occupent leur ville cherchent désormais les mausolées dans les maisons et les lieux privés. Quartier par quartier, ruelle par ruelle, maison par maison, les islamistes détruisent les derniers mausolées de la ville de Tombouctou. Le top départ de cette vaste opération de démolition a été donné par le chef local d'al-Qaïda et celui de Ansar Dine, les deux groupes islamistes qui contrôlent les lieux. A la mi-journée, ce dimanche, trois mausolées avaient déjà été détruits. Des témoins racontent la scène : dans le quartier de Djingareyber, dans le centre de Tombouctou, une dizaine d'islamistes débarquent. Moyenne d'âge : 15 ans. A coups de burin, de pioche, ils commencent par détruire les derniers mausolées de la ville. Pour dissuader toute tentative de riposte de la population, deux coups de feu auraient été tirés en l'air. Des cris fusent alors : « Dieu est grand ! Dieu est grand ! » Puis c'est la fin de l'opération « démolition » dans cet endroit. L'équipée d'islamistes se dirige donc vers un autre quartier de Tombouctou, avec la même rage : detruire les derniers mausolées de la ville, symboles de blasphème à leurs yeux. Un habitant de Tombouctou Témoignage Nous assistons, impuissants, à ces destructions. Écouter (00:53) 23/12/2012 par Guillaume Thibaul

samedi 22 décembre 2012

Accord entre le MNLA et Ansar Dine

Accord entre le MNLA et Ansar Dine 22/12/2012 - 00:29 ALGER(SIWEL) — Sous l'effet de la résolution onusienne adoptée jeudi 20 décembre à New York, sous l'égide de l'Algérie, le MNLA et Ansar Dine annoncent, au terme d'une réunion tenue aujourd'hui à Alger, qu'ils s'engagent à cesser les hostilités au nord du pays et à négocier avec Bamako. Un protocole de partenariat entre le MNLA et Ansar Dine a été signé aujourd'hui sous l'égide de l'Algérie.PH/DR Selon la déclaration adoptée au terme de la réunion du ce jour à Alger, les représentants des islamo-terroristes d'Ansar Dine et du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA) ont convenu de « s'abstenir de toute action susceptible d'engendrer des situations de confrontation et toute forme d'hostilité dans les zones qui sont sous leur contrôle ». Les deux mouvements, l'un islamiste et l'autre laïc se sont engagé à « tout mettre en oeuvre pour faire respecter cet accord ». Au terme de cette rencontre sous le haut patronage de l'Algérie, le représentant d’Ansar Dine a tenu à réaffirmer qu’il « n’était pas question de négocier sur la charia », bien que l’accord prévoit « le respect des valeurs authentiques du peuple de l’Azawad », une condition chère au MNLA qui n'a visiblement pas pu aller au delà de cette exigence. Le MNLA avait signé, le 26 mai 2012, un accord avec Ansar Dine, vite devenu caduc après avoir déclenché une crise politique au sein du MNLA en raison de l'obstination de Ansar Dine à vouloir imposer la charia, la loi islamique aux antipodes des valeurs ancestrales du peuple Touareg. L'Algérie revient en force dans les négociation entre les Touaregs et l'Etat central de Bamako. Elle avait été au centre de tous les accords qui devaient régler le conflit récurent qui opposait Bamako aux Touaregs mais aucun de ces accords n'avaient apporté de solution positive pour les Touaregs. Le MNLA avait lancé en janvier 2012 l'offensive dans l'Azawad (Nord-Mali), avant d'être débordé par les groupes islamo-terroristes d'Al Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), du Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Muajo) et d'Ansar Dine. nbb, SIWEL 220029 DEC 12

Seize hommes liés à Aqmi arrêtés dans l'ouest de la Tunisie

22/12/2012 L'AUTEUR Slate Afrique avec l'AFP Le ministre tunisien de l'Intérieur a annoncé vendredi l'interpellation de seize hommes faisant partie d'un groupe lié à Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), dans deux villes de l'ouest de la Tunisie proches des frontières de l'Algérie voisine. "Nous avons découvert un groupe terroriste lié à Al-Qaïda au Maghreb islamique dans un camp d'entrainement dirigé par trois Algériens proches du chef d'Aqmi Abou Moussab Abdel Wadoud", dans la région de Kasserine (300 km au sud-ouest de Tunis), a déclaré le ministre Ali Laarayedh, au cours d'une conférence de presse. Huit personnes ont été interpellées dans cette région par les forces de sécurité qui traquaient depuis le 10 décembre un groupe armé responsable de la mort d'un gendarme tunisien. Des munitions, des explosifs, des jumelles, des cartes militaires et de tenues de combat ont été saisis, a ajouté le ministre Le groupe de Kasserine dit "Phalange Okba Ibnou Nafaâ" s'active dans l'embrigadement et l'enrôlement de jeunes islamistes extrémistes pour les entraîner militairement dans des camps d'Aqmi en Algérie et en Libye, a indiqué M. Laarayedh. Des complices ayant assuré le ravitaillement du camp implanté sur le Mont Chaambi, près de Kasserine, sont au nombre des personnes interpellées. La création d'un camp d'entrainement militaire a été planifié par le groupe qui a pour objectif de mettre sur pied "une organisation jihadiste capable de mener des actions violentes afin d'imposer la Charia" (loi islamique) en Tunisie, selon M. Laarayedh. Huit autres extrémistes, parmi lesquels trois Libyens, ont été appréhendés dans la région de Jendouba, dans le nord-ouest, a encore indiqué le ministre ajoutant que les forces de l'ordre recherchaient encore des éléments retranchés sur les hauteurs nord de Ain Drahem, à la frontière de l'Algérie. Dix-huit personnes au total étaient encore traquées vendredi, a-t-il précisé, ajoutant que les groupes de Kasserine et de Jendouba sont liés entre eux. Ces deux villes sont distantes de 400 km. A Jendouba, les suspects interpellés sont accusés d'avoir cherché à faire passer la frontière tunisienne aux membres d'un groupe venant de Libye et se rendant en Algérie, a dit M. Laarayedh. La plupart des armes et munitions saisies proviennent de la Libye, a dit le ministre, faisant état aussi de financements en provenance de l'Algérie et de la Libye. Parmi les personnes appréhendées, sept ont été déférés devant la justice. M. Laarayedh n'était pas en mesure de confirmer l'existence de lien formel entre le réseau démantelé et le groupuscule jihadiste tunisien "Ansar Chariaa". Selon lui, "certains parmi les jeunes interpellés ont participé à des manifestations" d'Ansar Chariaa, groupuscule dont le chef Abou Iyadh est l'organisateur présumé de l'attaque contre l'ambassade des Etats-Unis à Tunis qui avait fait quatre morts le 14 septembre.

L'Africain le plus dangereux du monde est...

mise à jour 22/12/2012, L'AUTEUR Slate Afrique Ahmed Abu Khattala Egypte Kismayo Libye Mohammed Morsi Nikoula Basseley Nakoula Sheikh Ahmed Madobe Somalie Les 15 personnalités les plus dangereuses au monde, titre le magazine américain Wired. Si l’on regarde le classement de plus près, il serait préférable de choisir ce titre : Les 15 personnalités les plus dangereuses pour les Etats-Unis. Notons que sur les 15 personnes mentionnées, 4 proviennent du continent africain. Consacré l’homme le plus influent du Moyen Orient par le magazine Time, le président égyptien Mohammed Morsi (5°) a également sa place dans ce nouveau classement. «En l'espace de quelques semaines, le nouveau président de l'Egypte a arrêté une guerre à ses frontières, s'est donné des pouvoirs dictatoriaux, puis les abandonna. L'Egypte est censé être le fondement de la stabilité au Moyen-Orient, une force prévisible et sobre contre le chaos», lit-on sur le magazine Wired. Mais Mohammed Morsi est loin d'être le parangon de la stabilité et du concensus. Pour preuve les derniers affrontements au Caire et à Alexandrie. En sixième position, le Sheikh Ahmed Madobe, commandant de la milice somalienne Ras Kamboni. En septembre dernier, lorsque les forces kenyannes ont reconquis la ville portuaire de Kismayo, le dernier bastion des djihadistes al-Shebab, ils ont fait appel au Sheikh Ahmed Madobe. Un homme comparé à un seigneur de la guerre. Le hic: celui-ci refuserait aujourd’hui de quitter la ville de Kismayo, rapporte le magazine américain. Ahmed Abu Khattala (9°), un militant islamiste libyen. Suspecté d’avoir joué un rôle dans l’attaque de l’ambassade américaine à Benghazi qui avait coûté la vie à l’ambassadeur américain, Ahmed Abu Khattala a longuement été interrogé par les autorités libyennes et américaines. Il aurait même tourné en dérision l’impuissance de l’administration Obama au cours d’un entretien avec un journaliste du New York Times, rapporte le magazine. Le dernier africain est le copte Nikoula Basseley Nakoula (12°) qui a produit le film L’innocence des musulmans. Un film qui a engendré de nombreuses manifestations violentes dans plusieurs capitales du monde arabe. Lu sur Wired A lire aussi Les 10 pays les plus dangereux d'Afrique Les Shebab à la déroute Egypte: le prophète, les imbéciles et la géopolitique

Libye - Niger : Saadi Kaddafi, au piquet ! | Jeuneafrique.com - le premier site d'information et d'actualité sur l'Afrique

Libye - Niger : Saadi Kaddafi, au piquet ! | Jeuneafrique.com - le premier site d'information et d'actualité sur l'Afrique

vendredi 21 décembre 2012

Point.fr :Mali: le MNLA et Ansar Dine s'engagent à cesser les hostilités et négocier.

- Publié le 21/12/2012 à 19:47 Point.fr Par Hervé Gattegno Le MNLA et Ansar Dine sont aussi convenus de "conjuguer et coordonner leurs positions et actions dans le cadre de toute démarche visant la recherche d'une situation pacifique et durable avec les autorités de transition maliennes, avec les garanties des parties concernées". Les groupes armés du nord du Mali MNLA et Ansar Dine ont annoncé vendredi à Alger leur engagement à cesser les hostilités et négocier avec les autorités maliennes, dénonçant une résolution du Conseil de sécurité de l'ONU autorisant une intervention internationale au Mali. Les représentants d'Ansar Dine et de la rébellion touareg du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA) ont convenu de "s'abstenir de toute action susceptible d'engendrer des situations de confrontation et toute forme d'hostilité dans les zones qui sont sous leur contrôle, et tout mettre en oeuvre pour y faire respecter cet engagement", selon une déclaration distribuée aux journalistes. Dans cette déclaration, lue lors d'une conférence de presse organisée à l'issue d'une réunion sous l'égide de l'Algérie, les deux groupes se sont également engagés "à agir de manière à permettre la libération de toute personne se trouvant en état de captivité et/ou d'otage dans la zone affectée". Interrogé sur les moyens que les deux groupes comptent mettre en oeuvre pour hâter la libération des otages retenus au Mali, l'émissaire d'Ansar Dine a répondu: "Les otages ne sont pas en notre possession, seulement, nous pouvons aider à leur libération à travers les contacts et les relations qui existent entre les personnes". Dix Européens, dont sept Français, et au moins trois otages algériens sont détenus dans cette région par d'autres groupes islamistes, Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) et le Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao). Le MNLA et Ansar Dine sont aussi convenus de "conjuguer et coordonner leurs positions et actions dans le cadre de toute démarche visant la recherche d'une situation pacifique et durable avec les autorités de transition maliennes, avec les garanties des parties concernées". Ils veulent enfin "sécuriser les zones sous leur autorité, à travers la mise en place de forces de sécurité composées des éléments de leurs groupes respectifs", lit-on encore dans leur déclaration. "Il appartient maintenant au pays médiateur (l'Algérie) de fixer un calendrier des négociations. C'est un processus qu'on vient d'engager, il faut qu'on aille vite", a déclaré Mohamed Ag Akharib qui a précisé que son groupe "refuse catégoriquement de renoncer à la charia". Pour l'émissaire du MNLA, Bay Dikmane, ce partenariat constitue "une opportunité pour le Mali de se remettre sur les rails et de trouver une voie pour le dialogue". Cette déclaration a été publiée au lendemain de l'adoption d'une résolution au Conseil de sécurité de l'ONU autorisant sous conditions une intervention internationale au Mali, que le MNLA et Ansar Dine ont dénoncé. "Nous dénonçons cette décision. Nous avons toujours dénoncé l'intervention militaire et nous avons dit que ce n'est pas la solution", a dit le représentant d'Ansar Dine, Mohamed Ag Akharib. "Nous sommes très optimistes et nous demandons à l'Algérie et la communauté internationale de nous accompagner à la recherche d'une solution pacifique" à la crise au Mali, a-t-il ajouté. Jeudi, le Conseil de Sécurité avait adopté à l'unanimité la résolution 2085 qui appelle d'abord les autorités de transition à Bamako à rétablir l'ordre constitutionnel et à organiser des élections avant avril 2013. Elle les invite aussi à engager des négociations "crédibles" avec les groupes présents dans le Nord, essentiellement les Touareg.

Mali : Le MNLA et Ansar Dine sigent un accord à Alger /EL WATAN

Mali : Le MNLA et Ansar Dine sigent un accord à Alger le 21.12.12 | 18h08 le Mouvement national de libération de l’Azawad et le groupe armé Ansar Dine, ont signé, vendredi à Alger, une déclaration commune, dans laquelle ils s’engagent à "s’abstenir de toute action susceptible d’engendrer une situation de confrontation et toute forme d’hostilité dans la zone qu’ils contrôlent". Dans une déclaration commune, sanctionnant la réunion tenue sous l’égide de l’Algérie, les deux mouvements de la rébellion touareg du Mali, et dont l’APS a obtenu une copie, s’engagent également à sécuriser les zones sous leur contrôle et à agir de manière à permettre la libération de toute personne se trouvant en état de captivité et/ou d’otage dans la zone affectée. Ils (MNLA et Ansar Dine) s’engagent, aussi, à "sécuriser les zones sous leur autorité, à travers la mise en place de forces de sécurité composées des éléments de leurs groupes respectifs". Les deux mouvements armés présents au nord du Mali s’engagent, selon cette déclaration commune, à "conjuguer et coordonner leurs positions et actions dans le cadre de toute démarche visant la recherche d’une situation pacifique et durable avec les autorités de transition maliennes, avec les garanties des parties concernées". Cette déclaration de "partenariat" entre les deux mouvements, sanctionnant une réunion tenue à Alger sous l’égide de l’Algérie, est le résultat dune réflexion "approfondie" sur la situation politique et sécuritaire dans la région de l’Azawad (nord du Mali), "à la lumière de la conjoncture internationale actuelle". Ie MNLA et Ansar Dine expliquent, dans ce document, leur engagement par leur prise de conscience "des évènements malheureux et tragiques qui, par suite d’une gouvernance défaillante par la pouvoir central, ont conduit à une partition de fait du pays, troublé gravement la paix et la sécurité au Mali, compromis sa souveraineté, son intégrité territoriale et son unité nationale, et entravé les efforts de son développement".

http://www.operationspaix.net/31868-details-actualite-libye-des-violences-font-quatre-morts-a-benghazi.html

«L'intervention militaire au Nord-Mali sera un génocide» | JOL Journalism Online Press

«L'intervention militaire au Nord-Mali sera un génocide» | JOL Journalism Online Press

Nord-Mali : quand Ansar Eddine tente de marginaliser Aqmi | Jeuneafrique.com - le premier site d'information et d'actualité sur l'Afrique

Nord-Mali : quand Ansar Eddine tente de marginaliser Aqmi | Jeuneafrique.com - le premier site d'information et d'actualité sur l'Afrique

Intervention militaire au Mali : Dix ONG demandent des mesures pour réduire les risques encourus par les civils

Par Le Faso.net - Date: il ya 47 minutes 1 réactions Taille de la police: Intervention militaire au Mali : Dix ONG demandent des mesures pour réduire les risques encourus par les civils Une offensive militaire au Nord du Mali aurait de graves conséquences humanitaires et nécessite la mise en place de solides garde-fous, met en garde aujourd’hui une coalition de dix ONG. Alors que le Conseil de Sécurité de l’ONU examine une résolution qui autoriserait le déploiement d’une force militaire internationale pour restaurer l’intégrité territoriale du Mali, des organisations humanitaires travaillant dans le pays exhortent la communauté internationale à la prudence. Les dix ONG demandent au Conseil de sécurité d’accorder une priorité élevée à la recherche d’une solution pacifique au Mali, de façon à permettre la stabilité à long terme dans le pays. Pour les organisations, il est également essentiel que toute action militaire s’accompagne de mesures fortes pour réduire les risques encourus par les civils. « Le déploiement d’une opération militaire pourrait avoir d’importantes conséquences humanitaires, alors que beaucoup de familles sont déjà très affectées par l’insécurité et par la grave crise alimentaire. Nous craignons que toute intensification de la violence ait des répercussions sur les civils, et engendre par conséquent une augmentation des besoins humanitaires et des déplacements de populations supplémentaires. Tout au long du processus de décision, le Conseil de sécurité doit s’assurer que toute planification militaire prenne en considération les aspects humanitaires afin de limiter les maux infligés aux populations civiles, et ce à toutes les étapes de l’intervention », explique Michael Quinn d’Oxfam au Mali. Selon le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés, 412 000 personnes ont déjà été contraintes de fuir leurs foyers. Ce chiffre comprend les quelque 208 000 réfugiés actuellement disséminés entre l’Algérie, le Burkina Faso, la Guinée, la Mauritanie, le Niger et le Togo. S’ajoutent à ces réfugiés les 204 000 Maliens qui sont déplacés à l’intérieur du pays. Ces déplacés vivent dans des conditions difficiles et dépendent de l’aide humanitaire ainsi que de la solidarité des communautés d’accueil. « Les femmes et les enfants comptent parmi les groupes les plus vulnérables lorsque des opérations militaires sont lancées. Nous recevons des informations inquiétantes à propos de violences sexuelles à l’encontre des femmes et des filles dans certaines zones du Mali. Nous devons protéger les droits des personnes, en particulier des femmes, des enfants, des personnes en situation de handicap et des personnes âgées, qui sont les plus vulnérables », affirme Chance Briggs, Directeur National de Vision Mondiale Mali. Les dix organisations appellent le Conseil de Sécurité de l’ONU à mettre en œuvre une série de recommandations : Accorder une priorité élevée à la négociation d’une solution pacifique à la crise, et lier toute autorisation de déploiement d’une force armée à une stratégie de long terme, claire et réalisable, visant à la construction de la cohésion sociale et d’un système de gouvernance incluant toutes les communautés du Mali. Exiger que toute force militaire autorisée par le Conseil de sécurité reçoive une formation portant sur le droit international humanitaire, le droit applicable en matière de Droits de l’Homme et le droit des réfugiés, et prenne les mesures nécessaires pour prévenir les dommages infligés aux civils et à leurs biens lors de la conduite des hostilités. Veiller à ce que les forces autorisées informent le Conseil de sécurité de façon régulière et transparente sur les mesures prises pour assurer le respect du droit international et limiter les souffrances infligées aux civils. Appeler les pays donateurs à accroître leur soutien en matière d’aide humanitaire afin de répondre aux besoins urgents déjà identifiés, estimés à hauteur de 214 millions de dollars, et se prépare à fournir une aide supplémentaire selon l’évolution des besoins. Assurer que l’ONU coordonne l’élaboration d’un plan de contingence humanitaire et sollicite des fonds additionnels permettant de répondre aux besoins des civils qui seraient affectés par les opérations militaires. Organisations signataires : CARE International, Christian Aid, Handicap International, Internal Displacement Monitoring Centre (IDMC), International Rescue Committee, Oxfam, Norwegian Refugee Council, Refugees International, Tearfund, Vision Mondiale Internationale. Source: Le Faso.net

jeudi 20 décembre 2012

NIRTAI ID WAKHSAN NET - Abdallah Oumbadougou - ZOZODINGA

URGENT NIGERIA : Un Français enlevé par des hommes armés dans le nord du pays (police) Un Français a été enlevé par des hommes armés dans le nord du Nigeria, selon la police locale.

Hollande reconnaît les "souffrances" infligées à l'Algérie par la colonisation

http://www.france24.com/fr/20121220-france-algerie-hollande-discours-parlement-passe-colonial-repentance-excuses-memoire-histoire DERNIÈRE MODIFICATION : 20/12/2012 Hollande reconnaît les "souffrances" infligées à l'Algérie par la colonisation France 24 Dans un discours hautement symbolique devant le Parlement algérien, François Hollande a qualifié le système colonial français de "profondément injuste et brutal". Par Gaëlle LE ROUX (texte) "Pendant 132 ans, l’Algérie a été soumise à un système profondément injuste et brutal. Ce système a un nom : la colonisation. Je reconnais ici les souffrances que la colonisation a infligées au peuple algérien. Les massacres de Sétif, de Guelma et de Kherrata demeurent ancrés dans la conscience des Algériens, mais aussi des Français." Devant le Parlement algérien, jeudi 20 décembre, le président français, François Hollande, a prononcé un discours dans lequel il a accordé une place primordiale à l’épineuse question mémorielle. Il a souhaité rétablir la "vérité" sur le passé colonial, sans pour autant présenter d’excuses. "La vérité répare" Le mot "vérité" a jalonné toute la première moitié de son discours, long d’une vingtaine de minutes. "Cette vérité, nous la devons à tous ceux qui, par leur histoire douloureuse, blessée, veulent ouvrir une nouvelle page […] La vérité rassemble, répare. Alors l’Histoire, même quand elle est tragique et douloureuse, doit être dite […] Sur cette guerre, qui, longtemps, n’a pas dit son nom en France, la guerre d’Algérie, nous avons ce devoir de vérité sur la violence, l’injustice, les massacres, la torture", a déclaré le chef de l’État français, régulièrement interrompu par les applaudissements des députés algériens. "Connaître, établir la vérité c'est une obligation, elle lie les Algériens et les Français. C'est pourquoi il est nécessaire que les historiens aient accès aux archives", a-t-il poursuivi, ajoutant qu’une "coopération dans ce domaine" devait être "engagée, poursuivie pour que progressivement, cette vérité puisse être connue de tous". François Hollande a rappelé le souhait, émis par son homologue algérien Abdelaziz Bouteflika, le 8 mai dernier, de voir la France et l’Algérie adopter une "lecture objective de l’histoire" pour que "règnent la confiance et la compréhension mutuelle". "Ces mots [ceux du président algérien, ndlr] sont les miens aujourd’hui", a déclaré le président français, dans une volonté très marquée, dans son discours, d’apaisement des relations entre les deux pays, longtemps empoisonnées par la question coloniale. Visas : pas de révision des accords de 1968 Soucieux d’ouvrir "une nouvelle page" entre les deux pays, "forte de nouveaux partenariats stratégiques d’égal à égal", François Hollande est revenu sur la signature d’un "document cadre de partenariat" qui "scellera notre relation pendant les cinq prochaines années au moins". Plusieurs domaines sont concernés, a rappelé le président. En premier lieu, l’économie. "La France et l’Algérie doivent passer à la vitesse supérieure", a-t-il estimé, rappelant les nombreux contrats de coopération signés la veille par la kyrielle de ministres et d’entrepreneurs venus dans l’énorme délégation française. Le présidant français a également placé la jeunesse, "que nous devons former et encadrer", au centre de ses priorités, et a souhaité voir s’ouvrir à Paris une "maison de l’Algérie à la cité universitaire". "Je veux qu’on accueille mieux et davantage les étudiants algériens en France", a-t-il ajouté. En revanche, si François Hollande a souhaité améliorer la circulation des étudiants, il a annoncé qu’il ne réviserait pas les accords de 1968 relatifs à la circulation, à l'emploi et au séjour des Algériens en France, une question pour le moins sensible en Algérie. "Nous avons besoin que se poursuive et que s’améliore la circulation de ceux qui animent les relations entre la France et l’Algérie […] Mais nous devons maîtriser les flux migratoires", a estimé le chef de l’État français, qui s’est par ailleurs engagé à une plus grande rapidité et une meilleure efficacité dans l’attribution des visas. "Dans le même temps, a-t-il poursuivi, nous attendons de l'Algérie qu'elle ouvre plus largement ses portes aux Français qui souhaitent se rendre sur votre territoire". FRANCE - ALGÉRIE François Hollande : "Je ne viens pas ici faire repentance" FRANCE - ALGÉRIE "L'Algérie n’a pas fait de demande officielle d'excuses" DIPLOMATIE "En Algérie, Hollande est moins populaire que Chirac, mais plus que Sarkozy" PREMIÈRE PUBLICATION: 20/12/2012 EN SAVOIR PLUS