lundi 9 juillet 2012


MALI - 
Article publié le : lundi 09 juillet 2012 - Dernière modification le : lundi 09 juillet 2012

Exclusivité RFI : les islamistes du Mujao recrutent en masse parmi les jeunes du nord du Mali

Une petite fille recueille des grains de riz tombés d'un convoi humanitaire, à Gao, le 14 juin 2012.
Une petite fille recueille des grains de riz tombés d'un convoi humanitaire, à Gao, le 14 juin 2012.
REUTERS/Adama Diarra

Par RFI
Depuis qu'ils occupent le nord du Mali, les mouvements islamistes, le Mujao (Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest) notamment, recrutent et forment de nouveaux moudjahidines parmi les jeunes. C'est le cas à Gao et à Tombouctou. Une fois formés, ils servent dans la police islamique, les renseignements, et comme futurs combattants. RFI a pu rencontrer certains d'entre eux. Suite et fin de notre série de reportages dans le nord du Mali.


Les jeunes apprennent le maniement des armes
Dans ce camp d'entraînement, la majorité des recrues a moins de 20 ans
 
09/07/2012 par Moussa Kaka

L'Unicef, le Fonds des Nations unies pour l'enfance, se dit « gravement préoccupé » par la situation des enfants dans le nord du Mali. Dans cette région, contrôlée par des groupes armés, des mineurs sont enrôlés, victimes d'engins explosifs et violés.

Theophane Nikyema
Représentant par intérim de l'Unicef au Mali
Nous estimons à 300 000 le nombre d'enfants présents dans cette région du Nord
 
09/07/2012 par Sarah Tisseyre
TAGS: ANSAR DINE - MALI - MNLA
FICHE PAYS :

dimanche 8 juillet 2012

Kel temasheq: La nouvelle stratégie de terroristes en Azawad.

Kel temasheq: La nouvelle stratégie de terroristes en Azawad.: Après le départ de leur allié qui est le gouvernement malien, les terroristes ont adopté une nouvelle stratégie, les voici aujourd'hui quit...

Rassemblement de solidarité avec l'Azawad : intervention de Ferhat Mehenni


Publiée le  8 juil. 2012 par 
Intervention de Ferhat Mehenni au rassemblement de solidarité avec les Touaregs et le MNLA, samedi 7 juillet 2012 au parvis des droits de l'Homme au Trocadéro à Paris.

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Niger : La route du pétrole

Le président nigérien, Mahamadou Issoufou, a procédé récemment  au lancement officiel de la construction de la « route du pétrole », reliant la localité de Diffa (Est) à la frontière du Tchad. Ce chantier est financé par une compagnie chinoise, la China National Petroleum Corporation (CNPC). Cette route sera longue de 180 km. Son impact résidera dans le désenclavement de la région. Diffa étant située dans l’extrémité Est du Niger, qui, lui-même, est enclavé,et l’ouverture avec le Tchad lui procurera un précieux axe d’échange. Ainsi, le commerce entre les deux pays sera simplifié. Ce n’est pas tout : actuellement, le Niger et le Tchad sont liés dans le transport des produits pétroliers. D’où, d’ailleurs, le surnom affublé à cette voie. Celle-ci ne fera que renforcer la coopération entre les deux Etats. Il faut noter la présence de la Chine à la cérémonie, représentée par son ambassadeur au Niger, M. Xia Huang. Le diplomate ne s’est pas fait prié pour ressasser les réalisations de l’Empire du Milieu au Niger. Celles-ci sont légion, mais l’une des principales reste la raffinerie de pétrole de Zinder.
Elle est alimentée par l’or noir du bloc d’Agadem, géré par la CNPC. Cette compagnie est également le bailleur de fonds de la route Diffa – frontière du Tchad. La Chine reste très active au Niger et, ce, dans divers secteurs. Une de ses grandes initiatives à venir est la construction d’un centre hospitalier de 500 lits à Niamey. Il y a lieu de se demander quelle en est la contrepartie..

Quand on empêche aux Tamasheq de parler, un jour ils crieront !!!

Texte de Mr Mourad Ag Chriff

Que pensez vous?
Quand on empêche aux Tamasheq de parler, un jour ils crieront !!!
Il n'est et pas rare d'entendre les populations du Mali déclarer que le président Amadou Toumani Touré (ATT), a tout donné aux nordistes! Il a avantagé les Tamasheq! Ils continuent en soutenant que sous son régime les Tamasheq bénéficient de tous les privilèges même de l'impunité : quant il s'agit du cas des responsables de l'Alliance du 23 mai, notamment Ibrahim Ag Bahanga, Hassan Ag Fagaga et compagnie.
Il faut le dire et le répéter : l'être humain à la mémoire courte.
Les Maliens oublient que le deuxième génocide du peuple Touareg (le premier s'étant déroulé sous Modibo Keita avec Dibi Sylla Diarra), a eu lieu sous la transition de l'actuel président du Mali, monsieur Amadou Toumani Touré, avec sa fameuse opération "Kokadjè".
Le but de cette organisation militaire était de nettoyer (le nettoyage du Mali et de l'Azawad au Karcher, pardon, à la Kalachnikov des «tâches» blanches-Touaregs et Maures) par les bérets rouges de l'armée malienne, comme Chaka Koné, Bérédougou Koné , Kafougouna Koné, et compagnie. Cela aurait été une réussite si Dieu ne veillait pas. Des milliers de Tamasheq ont été massacrés, d'autres n'ont dû leur salut qu'au fait qu'ils sont allés se réfugier en Mauritanie, au Burkina et en Algérie.Comment peut-on accuser un tel homme aujourd'hui de favoritisme envers les Tamasheq?
Même ceux des Tamasheq qui ont passé toute leur vie à servir l'armée malienne n'ont pas été épargnés par les balles de leurs cadets.
Il faut dire que les vieux retraités Tamasheq de l'Armée Nationale, de la Garde Nationale, de la Gendarmerie Nationale et de la Police Nationale n'imaginaient pas un instant qu'un jour cette armée à laquelle ils ont tout donné: leur jeunesse, leur santé, leur force, leur courage, leur vie; puisse un jour retourner son canon contre eux et les abattre comme des chiens uniquement parce qu'ils sont Tamasheq et qu'ils ont dits qu'ils n'ont rien à se reprocher, qu'ils ne quittent pas leur pays pour aller se réfugier ailleurs, seule la mort leur fera abandonner le Mali !!!
A l'époque, c'est ATT et son cortège, qui a fait établir la liste de tous les cadres Tamasheq qui devaient être éliminés à Bamako et dans les régions. Ceux qui ont survécu, n'ont échappé qu'à la célérité avec laquelle ils ont quitté le Mali. En plus, c'est lui ATT qui a autorisé et soutenu la formation et l'armement du mouvement Sonrhaï Gandakoy, destiner à pousser les Tamasheq et les Sonrhaïs à s'entre-tuer; peuples qui ont toujours vécu dans la concorde, la fraternité et l'harmonie dans l'Azawad.
L'arbre ne doit pas cacher la forêt:
La démocratie malienne, a été taillée et choisie sur mesure!
Les quelques Tamasheq qui bénéficient des avantages d'ATT, Président disent-ils "démocratiquement élu ?", ne sont que des marionnettes qui participent a son grand spectacle démocratique, pour miroiter à la face du monde que la démocratie malienne n'exclue personne, même les « éternels rebelles ! ».En fait de démocratie, elle a été taillée et choisie sur mesure pour les maliens en tenue kaki avec des galons de Général masqués par un grand boubou Bazin, avec un gros bâton à la main appelé "Insécurité d'État, pardon, Sécurité d'État". Elle a été modelée sur mesure, avec un orchestre qui joue des mélodies, et portent le peuple malien au firmament du bonheur du sous-développement entretenu.
Pour preuve, la liberté d'expression est une chimère pour ce «modèle de démocratie en Afrique et dans le monde » :
• Des journalistes sont bastonnés et emprisonnés ;
• Les enseignants sont emprisonnés et radiés pour des sujets de dissertation jugés déplacés ;
• Des jeunes étudiants ou diplômés sans emploi sont gazés, emprisonnés et jugés pour subversion, etc.
Voici l'image d'une démocratie exemplaire, à la malienne, pardon à la ATT. Pourtant le monde occidental applaudi et loue les talents d'un démocrate hors pair qui a su en tant qu'indépendant harmoniser une cacophonie de multiples partis politiques pour en faire un orchestre qui joue des mélodies qui portent le peuple malien au firmament du bonheur et du développement. Quel chef d'orchestre cet ATT! Il a même su intégrer la partition "Rebelles Touaregs" à son répertoire; quel virtuose!
Ne s'est-il pas lui-même qualifié, dernièrement au cour d'une cérémonie hollywoodienne en son honneur, au Stade Modibo KEITA de Bamako, de "capitaine d'équipe"? Quelle équipe ?
Mais ce que les Maliens ignorent, qu'après avoir utilisé le bâton pour assommer les Tamasheq et que leur Général s'est rendu compte que ce n'est pas ce qui peut les exterminer, (seul Dieu peut exterminer un peuple lui qui l'a créé, Hitler l'a su à ses dépends avec le peuple Juif).
Alors, les régimes maliens ont changé de tactique, il faut les amadouer, les endormir, puis ensuite écraser la vermine !!! Certains ont failli tomber dans ce piège machiavélique jusqu'à ce que récemment, un événement presque anodin, leur ait rappelé la triste réalité.
Qui dit qu'il n'y a pas d'autorité de l'Etat du Mali dans l'Azawad pour réprimer?
En Novembre 2010 à Tombouctou, deux jeunes Tamasheq, au cour du congrès de la jeunesse de l'Azawad, autorisé par les autorités locales de Tombouctou. Ils ont été conduit de Tombouctou à Bamako, via une escorte militaire, sans droit, ni de parler, ni de tousser, et même pour prier. Les mains enchainer comme dans les films de Western, pour les grands hommes de la mafia. Hélas parce qu'ils sont Tamasheq!
Ils furent, emprisonnés, harcelés, injuriés, humiliés, séquestrés, avant de subir un simulacre de jugement sans avocat.
Un procès au cour duquel, un public choisi sur couleur et appartenance a été convié pour lancer des slogans anti-Touaregs. L'un des soit disant hommes de loi qui ont été envoyé pour les interroger en prison leur a même déclaré qu'il est marié à une femme Tamasheq, et que son but dans cette entreprise étant "d'absorber" les Tamasheq!
A la fin du procès la sentence est tombé, sèche et sans appel, ils sont interdits de quitter le territoire national sous aucun prétexte et cela pendant cinq longues années ! Allez savoir pourquoi.
Le sit-in devant la Cour d'Appel de Bamako, le 12 Novembre 2010, une manifestation pacifique pour réclamer la libération de ces jeunes gens séquestrés a été violemment réprimée par des policiers qui ont reçu l'ordre de charger, matraquer et gazer les manifestants. Il y a autorité de l'État au Mali, quand il s'agit de mater ceux qui réclament un peu plus de liberté et de justice.
La seule chose acceptée au Mali avec l'inscription "Touareg" ce sont les voitures de luxe du constructeur Allemand Volkswagen!
En réalité ATT et les différents régimes successifs au Mali, ont du mépris et une haine implacable pour le peuple de l'Azawad. Figurez-vous, depuis des années un chercheur malien en mathématiques, paraplégique a sollicité le soutien d'ATT pour améliorer ses conditions de vie afin de mener à bien ses recherches, mais compte tenu du fait qu'il est Touareg, le président bienfaiteur ATT, n'a même pas daigné lui répondre.
En fait, rien n'est toléré pour les Tamasheq, même quand des femmes veulent créer une association ayant pour nom "Femmes Touaregs", on leur dit non enlevez "Femmes Touaregs" et remplacez-le par "Femmes Nomades", sinon on ne vous donne pas de récépissé.
Il faut dire que les Touaregs sont un véritable épouvantail au Mali. A travers leur histoire avec ce pays, ils ont toujours été opprimés, brimés et marginalisés. Certains cadres Tamasheq pour être tolérés dans l'administration ou dans les instances politiques sont obligés de supprimer "Ag" qui signifie dans la langue Tamasheq "fils de" de leur nom ou à défaut s'affubler d'un nom de famille "Cissé", "Dicko" ou "Haidara"...
Au Mali, il y a deux types de citoyens :
• Ceux qui sont maliens à part entière et qui bénéficient des avantages d'un État de droit : liberté d'association, liberté d'expression, liberté de mouvement.
• Et les mitoyens, pardon citoyens qui sont étiquetés «rebelles».
Pour construire un Azawad libre et prospère, débarrassé des marchants d'illusion, il faut appliquer les règles de droit des peuples autochtones et l'article de constitution du Mali qui avance : "Tous les maliens naissent libres et égaux devant la loi".
Pour preuve d'injustice envers les Touaregs :
• Le premier officier Touareg de l'armée malienne est resté 27 ans lieutenant sans avancement,
• Les premiers jeunes bacheliers Touaregs qui ont passé le concours d'entrée à l'EMIA (École Militaire Inter-Armes) ont reçu un Niet ferme de l'autorité de l'époque ; cela est regrettable car l'injustice se paye toujours d'une manière ou d'une autre,
• Le génocide contre les Touaregs, en exemple : la Tribu de Kel Essouk a Gao (village raser), des notables de Léré (fosse commune),
• Tous les accords de paix contracter entre l'Azawad et le Mali, ne furent honorer, et avec la complicité des régimes Maliens, l'Azawad bénéficia du chao et du désordre..

Des représentants du mouvement islamiste armé MUJAO reçus à Alger

07/07/2012 - 15:12

GAO (SIWEL) — D'après un message envoyé à notre rédaction et signé par le bureau d'information du MNLA, une délégation du Mouvement pour l'Unicité et le Jihad en Afrique de l'Ouest (MUJAO) a été reçue à Alger vendredi 06/07/2012 au soir.


Hamada Ould Khaïrou, créateur et chef du MUJAO. (PH/DR)
Hamada Ould Khaïrou, créateur et chef du MUJAO. (PH/DR)
Hanoune ould Omar et Abderhamane Ould, deux chefs politiques du mouvement terroriste Mujao, ont été, selon la même source, transportés d'Adrar vers Alger par un avion algérien, hier soir. 

Dans le même message, le MNLA affirme avoir des preuves que les services secrets algériens travaillent en étroite collaboration avec le MUJAO. « Le jour précédent l'attaque de Gao (capitale de l'Azawad) fin Juin par ces islamistes, une rencontre s'est tenue dans la zone de Tinbouctou (ndlr. Tombouctou) entre les chefs du MUJAO et un général algérien », assure le bureau d'information du MNLA. Selon ce dernier « c'est à partir de cette rencontre qu'ont été établies les stratégies de l'attaque de Gao contre le MNLA » qui a fait plusieurs morts. 

A rappeler qu'une délégation d'un autre mouvement islamiste armé qui active dans l'Azawad, Ansar Dine, a été reçu à Alger « pour des discussion avec le pouvoir », a affirmé un représentant de ce mouvement terroriste, le 20-06-2012. 

Par ailleurs, le bureau d'information du MNLA indique qu'une « autre délégation du Mujao, composée de Mohamed Ould Matali et de Moulay Ahmed, sous la casquette de "membres de la société civile malienne" est actuellement à Ouagadougou pour participer au sommet des Chefs d'Etats de la CEDEAO, des partis politiques et des acteurs de la société civile malienne ». Le même bureau d'information met l'accent sur le fait que « les principaux acteurs de la crise au Mali et dans l'Azawad, qui ne sont autres que les autorités maliennes et le MNLA, ne participent pas à cette rencontre ». 

La même source indique que « cette rencontre n'est qu'une coquille vide d'où ne sortira aucune proposition allant dans le sens de la résolution de la crise ». et « qu' il n'y aura même pas de pistes de solutions à la crise ». « Ce sera encore un sommet pour rien » précise le bureau d'information du MNLA « qui n'aura pour seule finalité que de donner le statut d'interlocuteurs à des membres actif d'un réseau terroriste à travers les 2 acteurs parfaitement connus du Mujao que sont Mohammed Oul Matali et Moulay Ahmed ». 

Il est à préciser, ajoutera le bureau d'information du MNLA, que « Ces 2 responsables du Mujao, soi-disant membres de la société civile malienne, sont reçus en invités de marques et sont logés à l'hôtel Laico Ouaga 2000, le plus grand Hôtel de luxe de la capitale du Burkina». 

mld/zp/wbw 
SIWEL 071616 JUIL12

CEDEAO -Mali:ça tourne en rond....


MALI / CÉDÉAO - 
Article publié le : samedi 07 juillet 2012 - Dernière modification le : dimanche 08 juillet 2012

L'Afrique de l'Ouest veut un gouvernement d’union nationale au Mali avant le 31 juillet

Le groupe de contact sur le Mali  à Ouagadougou, le 7 juillet 2012.
Le groupe de contact sur le Mali à Ouagadougou, le 7 juillet 2012.
Photo AFP/ Ahmed Ouoba

Par RFI
L'Afrique de l'Ouest veut un gouvernement d'union nationale au Mali avant le 31 juillet et réclame l'arrêt des hostilités dans le nord du pays d'ici 15 jours. Le groupe de contact sur le Mali s'est réuni ce samedi 7 juillet à Ouagadougou, au Burkina Faso. Six chefs d'Etat de la Cédéao étaient présents. Le sommet s'est déroulé en l'absence du président intérimaire Dioncounda Traoré et du Premier ministre malien de transition Cheick Modibo Diarra. Premier bilan de cette réunion.


Les chefs d’Etat membres du groupe de contact soutiennent la demande des forces vives du Mali, y compris la classe politique et la société civile et les invitent à procéder à des consultations et à formuler au président de la République par intérim des propositions en vue de la formation avant le 31 juillet d’un gouvernement d’union nationale. Celui-ci sera chargé de la mise en œuvre d’une feuille de route de sortie de crise.
Selon une source proche du sommet, « la Cédéao ne reconnaîtra plus le gouvernement du Mali et le pays sera suspendu de toutes les organisations sous-régionales » si un gouvernement d’union nationale n’est pas mis en place d’ici au 31 juillet, a rapporté l'AFP.
Les chefs d’Etats exigent, par ailleurs, que toute la lumière soit faite sur l’agression physique du président Dioncounda Traoré et que des poursuites soient engagées contre les auteurs de cette attaque.
Quand à la question de savoir si Cheick Modibo Diarra conservera le poste de Premier ministre, le médiateur de la Cédéao Blaise Compaoré répond que c’est aux Maliens d’en décider.
Iba Ndiaye
 
Premier vice-président de l'Adéma, membre du Front du Refus.
08/07/2012
par RFI
 
 

Les chefs d’Etat ont également exhorté la Cédéao à apporter un soutien pour le renforcement des capacités de l’armée malienne afin de lui permettre de s’acquitter de sa mission régalienne de défense du territoire national et de la protection des institutions, des personnes et des biens. Ils ont ainsi demandé à ce que le président de la République par intérim Dioncounda Traoré adresse sans délai une requête à la Cédéao et aux Nations unies en vue du déploiement d’une force de la Cédéao pour soutenir l’armée malienne dans cette mission.
Les chefs d’Etat de la Cédéao réclament aussi l'arrêt des hostilités dans le Nord avant le début du mois de Ramadan, soit d'ici une quinzaine de jours. Ils demandent aussi dans ce même communiqué final à la Cour pénale internationale (CPI) de poursuivre « les criminels de guerre dans le Nord malien ».
Des partis et organisations favorables au putsch du 22 mars au Mali ont, eux, organisé ce samedi matin à Bamako une sorte de « contre-sommet » pour protester contre la rencontre de Ouagadougou. Les pro-putschistes ont annoncé à cette occasion une concertation nationale pour le week-end prochain.

Un « contre sommet à Bamako »
Parallèlement au sommet de la Cédéao, la Copam, la coordination des organisations patriotiques du Mali qui regroupent des partis et associations pro-putsch » a organisé samedi 7 juillet une sorte de « contre sommet » à Bamako pour protester contre la réunion de Ouagadougou, considérée comme une « humiliation ». Ces formations sont d’accord sur le principe d’un gouvernement national, mais pas sur les modalités. Ils annoncent une concertation nationale pour le week-end prochain.
Rien de nouveau pour les partis pro-putsch puisqu’ils réclamaient un gouvernement d’union nationale conformément à l’accord-cadre signé entre la Cédéao et les putschistes le 6 avril dernier. Les 22 mouvements et associations regroupés au sein de la Copam avaient d’ailleurs déjà prévu la tenue d’une concertation nationale souveraine les 14, 15 et 16 juillet prochains à Bamako, un rendez-vous maintenu jusqu’à nouvel ordre.
Problème : la Cédéao invite les forces vives du pays à faire des propositions au président malien par intérim. Or, la Copam ne reconnaît pas la légitimité de Dioncounda Traoré . Pour les membres de cette coalition sa démission est la priorité, puis il faudra discuter de l’Assemblée nationale. La Copam rejette en effet la prorogation du mandat des députés qui devait s’achever le 9 août prochain. La question d’un gouvernement d’union viendrait donc après avoir discuter des autres organes de la transition et Rokia Sanogo, présidente du MP 22 et membre du bureau politique du parti Sadi reconnaît qu’il sera « difficile » de faire cohabiter les forces de l’ancien régime et celles qui veulent le changement.
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FICHE PAYS :

LIBYE - 
Article publié le : dimanche 08 juillet 2012 - Dernière modification le : dimanche 08 juillet 2012

En tête des résultats provisoires, les libéraux lybiens de Mahmoud Djibril entrevoient la victoire

Mahmoud Jibril, le 23 septembre 2011 à New York.
Mahmoud Jibril, le 23 septembre 2011 à New York.
Platt/Getty Images/AFP

Par RFI
Moins de 24 heures après la tenue du premier scrutin libre de Libye, la coalition des libéraux a annoncé ce dimanche 8 juillet qu’elle était en tête sur la plupart du territoire. Mohamed Sawan, leader de Justice et liberté, parti qui représente les Frères musulmans dans ces élections, concède lui-même une « nette avance » de ses adversaires à Tripoli, mais aussi à Benghazi.

Avec notre envoyé spécial à Benghazi, Nicolas Champeaux

L’écrasante avance des libéraux de l’Alliance des forces nationales n’est pas une surprise à Tripoli.
En revanche, les islamistes de Justice et construction, le parti investi par les Frères musulmans, espéraient réduire leur écart avec de bons scores dans la région de l'Est, réputée plus conservatrice. Or les islamistes reconnaissent être loin derrière la coalition de Mahmoud Jibril, à la fois dans le grand Tripoli (représenté à hauteur de 30 sièges), mais aussi dans le grand Benghazi (pourvu de 26 sièges).
« La personnalité de Mahmoud Djibril » a joué, explique à RFI Hamouda Siala, le porte-parole de son parti. Autre facteur en la faveur de l’ancien chef de l’exécutif de transition : il est issu de la tribu des Warfalla, la plus importante du pays.
Demeure deux inconnues. D’abord : les alliances avec d’autres partis. «  Nous sommes ouverts à tout le monde pour créer une plateforme commune, a indiqué le porte-parole des libéraux. Nous avons toujours dit que nous souhaitions créer un gouvernement de coalition. »
Deuxième inconnue : les candidats indépendants. Le sont-ils vraiment ? Leurs choix à venir seront déterminants, car ils occuperont 120 des 200 sièges du futur congrès national (ils sont élus au suffrage uninominal).
TAGS: LIBYE
FICHE PAYS :

Le Mali : « le pays s’est effondré sur lui-même ». Récit d’un diplomate.

Le Mali : « le pays s’est effondré sur lui-même ». Récit d’un diplomate.

ِA massive demonstration in Paris for Azawad dans Tuaregs and Friends concerned about the situation in Mali.


samedi 7 juillet 2012

GroupeTarhanin.wmv

Les groupes terroristes qui parsèment aujourd'hui notre Azawad seront combattu jusqu'au bout avec la dernière rigueur. Ils n'ont pas leur place parmi nous.


COMMUNIQUÉ N°20 du 6 juillet 2012

Les sacrifices pour la liberté et la dignité du peuple de l'Azawad dans toute sa diversité sont immenses et n'ont pas de prix. Nous rendons hommage à tous ceux qui ont donné leur vie pour l'Azawad. Leur combat ne sera pas vain et nous ne les oublierons jamais et gare à ceux qui tenteront de trahir leur sang.
Nous sommes profondément outrés d'apprendre qu'un État allié des autorités maliennes poursuit ses agissement malsains pour contrer et saboter le combat noble et légitime du peuple de l'Azawad. Des responsables du groupe terroriste MUJAO séjournent actuellement dans la capital de ce pays sur l'invitation de ses autorités. C'est là une complicité avérée avec le terrorisme.
Nous menons une longue lutte de plus de 50 ans et après avoir bouté l'armée malienne hors de l'Azawad, nous n'accepterons jamais aucun agresseur de notre peuple. Les groupes terroristes qui parsèment aujourd'hui notre Azawad seront combattu jusqu'au bout avec la dernière rigueur. Ils n'ont pas leur place parmi nous.
Nous espérons que le monde libre va en fin se réveillé et comprendre que le seul rempart contre le terrorisme dans l'Azawad est le MNLA. Nous avons la motivation et la connaissance parfaite du terrain.
Comme dit un écrivain, "chaque jour nous faisons un peu plus, l'impossible prend juste un peu de temps".

Fait à Gao, le 6 juillet 2012

 Moussa Ag Assarid
Membre du Comment Transitoire de l'Azawad (CTEA)
Chargé de l'information et de la Communication