samedi 30 juin 2012

Voici les résultats de manque de soutient de la part de l'occident a MNLA. Aujourd'hui les islamistes contrôle tout!!! cette victoire des islamistes va toucher l'occident tôt au tard et sa sera trop tard un médecin après la mort. Anana ag Haroun



Le Colonel Mohamed Ag Najim: "Désormais celui qui n'est pas pour l'azawad libre et en paix, est contre l'azawad et sera défait ou chassé. Plus de temps à perdre, nous avons été trop naïfs de croire qu'il est possible de composer avec tous nos frères dont certains ont tout fait pour nous mettre le couteau dans le dos"
 · 

RASSEMBLEMENT DE SOLIDARITÉ AVEC LE PEUPLE TOUAREG ET LE MNLA

Samedi 7 juillet, à 15h
Au Parvis des libertés et Droits de l'homme
(Esplanade du Trocadéro)
Primo s'associe pleinement à ce mouvement et recommande à ses amis de se joindre à cette manifestation.
La vraie guerre vient de commencer ! La plus grande démonstration de force et de soutien en Europe pour l'Azawad aura lieu le 7 juillet ! 
Venez nombreux, 400 personnes ont déjà confirmé leur présence.
Les Touaregs du MNLA sont aujourd'hui confrontés à une nouvelle guerre. 
Cette fois, ils vont devoir mener une guerre sans merci à des hordes de terroristes islamistes, venus de toute l'Afrique du Nord et sub-saharienne, pour anéantir par le crime et la terreur les espoir de liberté, de démocratie et de laïcité du peuple de l'Azawad.
À l’appel de nombreuses associations et de personnalités politiques et artistiques, éprises de justice et de liberté, un rassemblement de soutien et de solidarité est organisé en faveur des Touaregs de l'Azawad qui luttent, à forces inégales, contre l'hydre islamiste et l'ensemble de ses puissants alliés.
Après les manifestations des femmes touarègues un peu partout dans l'Azawad pour dire non à la charia et à l'intégrisme islamiste,
Après la mort de deux des plus vaillants officiers du MNLA et de plusieurs civils tués par les hordes islamistes dans la ville de Gao,
Après l'élimination du sinistre Mokhtar Belmokhtar par nos frères Touaregs du MNLA,
Après le silence coupable de la communauté internationale face à la main tendue

du MNLA pour l’éradication du terrorisme islamiste international,
Le moment est venu pour les partisans de la liberté de ne plus compter que sur leurs propres forces: celles des Touaregs, celle des amazighs et celle des peuples libres qui soutiennent ce combat juste et légitime,
Venez nombreuses et nombreux apporter votre soutien à ce vaillant peuple qui lutte avec courage et détermination pour défendre son existence et sa liberté menacées par l'internationale islamiste.
Soyons massivement solidaires des Touaregs de l'Azawad
Tous au Rassemblement au Parvis des libertés et droits de l'homme
Samedi 7 juillet, à 15h, Esplanade du Trocadéro,
Métro ligne 6 et 9, station Trocadéro
Bus 32 et 63, station Trocadéro
Les premières organisations signataires de l'appel:
Le MNLA,
Taferka,
Comité de soutien au MNLA,
Confédération des kurdes d'Europe,
Association de la diaspora Touarègue en Europe,
Mouvement pour l'Autonomie de la Kabylie (MAK),
Gouvernement provisoire kabyle (GPK)
ACB Nancy,
Tamazgha,
Internationale Touarègue,
Temoust,
Association ZARI-Rif,
Association Temet, Bruxelles
Congrès Mondial Amazigh,
.....Lire la suite
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© Primo, 30-06-2012

‎"Un des bastions des narcos islamistes du MUJAO à Almoustrat a été entièrement détruit hier matin par les troupes de l'Azawad. Ce n'est que le début!"

Tinariwen - Toyame Tikobawene dagh Tenere (Iyadou)

Iyadou Ag Leche (Tinariwen) - Toumast Tincha (Le Peuple a été vendu)


La brigade du Colonel Leche Ag Didi détruit un renfort des terroristes

combattant toyota_en_file
La guerre entre le Mouvement National pour la Libération de l'Azawad et l'internationale terroriste est désormais totale. Plusieurs contacts au sein de l'état-major militaire du MNLA nous ont assuré que la mort du Colonel Bouna Ag Attayoub et celle probable du Colonel Wari seront vengées. Dans la journée d'hier, une brigade sous le commandement du Colonel Leche Ag Didi a détruit un renfort terroriste.
La trahison entourant l'attaque terroriste contre l'unité du Colonel Bouna Ag Attayoub continue de hanter les Azawadiens. Cette pilule a du mal à passer. A situation exceptionnelle, remède exceptionnel. L'état-major militaire du MNLA ne fait pas exception à la règle. Depuis le Jeudi, l'ensemble des unités du MNLA ont reçus pour ordre immédiat d'abandonner leur positionner à l'intérieur du territoire de l'Azawad pour rejoindre des points précis afin de prendre part à des états généraux des forces de défenses de l'Azawad. Les seules brigades dont les positions ont été renforcées sont celles chargées de la sécurisation des frontières avec le Mali, et des autres pays limitrophes.
C'est ainsi que la brigade du Colonel Leche Ag Didi chargé de la sécurisation de la zone couvrant Tessalit a rejoint la région de Gao. Croyant profiter de l'aubaine, les terroristes ont accélérés la venue de renfort des pays du Maghreb. Selon Mossa Ag Attaher, Chargé de Communication du MNLA, des islamistes/terroristes Algériens ont pu rejoindre la ville de Gao à bord d'une cinquantaine de véhicule afin de venir en aide à leurs frères et compagnons d'AQMI et du MUJAO.
Si ces derniers ont rejoint Gao, tous n'ont pas eu cette chance. Hier dans la journée, la brigade du Colonel Leche Ag Didi à intercepter un renfort de terroristes étrangers qui se rendaient à Gao. L'embuscade tendue par cette brigade a eu lieu vers Tarkint, dans la région de Gao. Après des heures de combats violents, la moitié des véhicules des terroristes seront détruit.
Côté humain, nos sources nous certifient qu'aucune victime n'est à reporter dans les rangs du MNLA. Ce qui n'est pas le cas chez les terroristes dont une partie a été tué, et tous les autres, dont la majorité blessée, ont été emprisonné. La nouvelle stratégie du MNLA consistant à donner le minimum d'informations par rapport au mouvement de ses troupes et sa stratégie militaire, Toumast Press essayera autant que possible de ne donner que les informations nécessaires permettant à nos lecteurs de suivre l'évolution de la situation.
Cependant, nous pouvons certifier que ceci n'est que le début de la destruction totale du terrorisme dans l'Azawad. Les états généraux de la défense de l'Azawad approchent de leur fin, et les officiers de l'état-major militaire ce sont dit les 4 vérités les yeux dans les yeux. Ceci laisse présager une meilleure coordination pour bouter de l'Azawad les terroristes Africains et Asiatiques.
Le sanguinaire Mokhtar Belmokhtar qui a reçu en pleine poitrine une roquette du Colonel Bouna Ag Attayoub ne sera pas le seul à connaitre ce sort. Au monde de choisir s'il est prêt à aider l'Azawad à finir rapidement le travail. Mais ce dont nous sommes surs, avec ou sans l'aide international, le MNLA fera le travail.

Par Ikhlou Ag Azzezen

Rassemblement de solidarité avec le peuple touaregs et le MNLA samedi 6 juillet

Samedi 6 juillet, à 15h, au Parvis des libertés et droits de l'homme (Esplanade du Trocadéro)
Samedi 6 juillet, à 15h, au Parvis des libertés et droits de l'homme  (Esplanade du Trocadéro)

Les touaregs du MNLA sont aujourd'hui confrontés à une nouvelle guerre. Cette fois, ils vont devoir mener une guerre sans merci à des hordes de terroristes islamistes, venus de toute l'Afrique du Nord et sub-saharienne, pour anéantir par le crime et la terreur les espoir de liberté, de démocratie et de laïcité du peuple de l'Azawad.

A l’appel de nombreuses associations et de personnalités politiques et artistiques, éprises de justice et de liberté, un rassemblement de soutien et de solidarité est organisé en faveur des touaregs de l'Azawad qui luttent, à forces inégales contre l'hydre islamiste et l'ensemble de ses puissants alliés.

Après les manifestations des femmes touarègues un peu partout dans l'Azawad pour dire non à la charia et à l'intégrisme islamiste,

Après la mort de deux des plus vaillants officiers du MNLA et de plusieurs civiles tués par les hordes islamistes dans la ville de Gao,

Après l'élimination du  sinistre Mokhtar Belmokhtar par nos frères touaregs du MNLA,

Après le silence coupable de la communauté internationale face à la main tendue du MNLA pour l’éradication du terrorisme islamiste international,

Le moment est venu pour les partisans de la liberté de ne plus compter que sur leurs propres forces: celles des touaregs, celle des amazighs et celle des peuples libres qui soutiennent ce combat juste et légitime,

Venez nombreuses et nombreux apporter votre soutien à ce vaillant peuple qui lutte avec courage et détermination pour défendre son existence et sa liberté menacées par l'internationale islamiste.

Soyons massivement solidaires des touaregs de l'Azawad

Tous au Rassemblement au Parvis des libertés et droits de l'homme


Samedi 6 juillet, à 15h, Esplanade du Trocadéro,

Metro ligne 6 et 9,  station Trocadéro

Bus 32 et 63, station Trocadéro

 

Toutes les bonnes volontés sont les bienvenues,

L'heure est grave, nous avons besoin de votre aide et de votre soutien

Merci de diffuser le plus largement possible et de mobiliser au maximum autour de vous.

Tanemmert houlan,

Mossa Ag Attaher,

Chargé de communication du MNLA

Le Mali, l'autre Somalie ?

Samedi 30 Juin 2012 à 05:00 | Lu 14584 fois I 7 commentaire(s)

Régis Soubrouillard
Journaliste à Marianne, plus particulièrement chargé des questions internationales En savoir plus sur cet auteur

Le Mouvement islamiste pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao) a pris le contrôle de la ville de Gao, mercredi au terme d’intenses combats avec les rebelles touaregs du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA). Une défaite sur fond de trafics de drogues, déplacements de populations qui fait craindre aux ONG un risque de somalisation du conflit.


Diakaridia Dembele/AP/SIPA
Diakaridia Dembele/AP/SIPA
Autrefois alliés dans leur offensive pour faire tomber le Nord du Mali, les touaregs du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA)  et les djihadistes sont aujourd’hui engagés dans d'intenses combats qui ont tourné mercredi au net avantage de ces derniers. 

Les Mujao (Mouvement pour l'unicité et le djihad en Afrique de l'Ouest, une branche locale d’AQMI) ont pris le contrôle total de la ville de Gao (nord-est du Mali) après de violents combats avec des rebelles touaregs qui ont fait au moins 20 morts. Ils ont subi une lourde défaite, perdant leur quartier général pour tout le nord du Mali, installé dans le palais du gouverneur, ainsi que le camp militaire qu'ils contrôlaient près de l'aéroport. 

« Nous avons pris le palais du gouverneur (qui servait de quartier général du MNLA pour tout le nord du Mali) et la résidence de Bilal Ag Chérif, secrétaire général du MNLA, qui a fui avec ses soldats », a déclaré en fin de journée à l’AFP Adnan Abou Walid Sahraoui, porte-parole du Mujao. 

Depuis fin mars, les villes et régions administratives du nord du Mali --Tombouctou, Kidal et Gao-- sont tombées aux mains du Mujao et d'Ansar Dine, deux mouvements soutenus par AQMI, le MNLA et de divers groupes criminels. Cette chute de plus de la moitié du territoire malien a été précipitée par un coup d'Etat qui, le 22 mars, a renversé le président Amadou Toumani Touré. 

La collusion entre groupes terroristes d'AQMI, groupes de trafiquants de stupéfiants et mouvements séparatistes au Sahel a été dénoncée à plusieurs reprises par des rapports d'organisations internationales. Islamistes et trafiquants travaillent main dans la main et la région est devenue une plaque tournante du trafic du drogue. 
  
« Luttes entre rebelles et entre factions d’islamistes, trafiquants de drogue, otages, effondrement de l’armée régulière…Tout ça risque de tourner à l’affrontement général et à la zone de non-droit. On est en train de se créer une sorte de deuxième Afghanistan de proximité », expliquait en avril à Paris-Match Alain Chouet, ancien responsable de la DGSE.

UN RISQUE DE SOMALISATION ?

Consciente du risque de voir la situation virer au chaos au profit de groupes islamistes qui ne manqueront pas de nouer des alliances de conjoncture avec n'importe quelle cause, la communauté des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) a affiché un ton ferme dès le début de la crise au nord-Mali mais reste tiraillée par d’insurmontables désaccords entre partisans des négociations avec les séparatistes, et adeptes d’une intervention militaire rapide. 

A la violente rigueur imposée par les groupes islamistes aux populations de Gao et de Tombouctou, s'ajoutent des pénuries de toutes sortes qui menacent d'un drame humanitaire imminent. La crise malienne a conduit au déplacement interne d’environ 154 754 personnes et plus de 180 000 personnes se sont réfugiées dans les pays voisins, selon l’organisation internationale de migration (OIM). 
Et les ONG craignent déjà une crise à la Somalienne. 

Recevant récemment son homologue nigérien, François Hollande a fait connaître  le repositionnement de la politique étrangère française à l'égard de la crise malienne. Fini la « Françafrique » et ses options interventionnistes encouragées encore par l'ancien patron de l'Elysée. Place à une diplomatie plus classique. Le chef du quai d’Orsay n’a d’ailleurs pas tardé à nommer un « représentant spécial »  pour le Sahel en la personne de Jean Felix-Paganon. 

« Diplomate chevronné », selon la lettre Sahel intelligence, l’ex-ambassadeur d’Egypte devra remettre  un plan d’action pour le Sahel et a déjà fait un détour par Bamako pour des entretiens avec le Premier ministre malien, Cheick Modibo Diarra pour expliquer qu’il était hors de question pour la France de s’engager dans le soutien de « revendications indépendantistes ».


Musique |  29 juin 2012
 
 

Blues touareg dans l’urgence

Deux labels, l’un allemand et l’autre français, s’unissent pour publier une compilation de musiques touarègues actuelles. Les profits iront à deux ONG engagées dans l’aide aux réfugiés du désert.
A l’heure où plus de 150.000 réfugiés touaregs s’éparpillent dans le Sahara, le groupe islamiste Ansar Dine menace d’appliquer la charia au nord du Mali et oblige des femmes à se voiler. Des décisions qui contredisent les usages et les aspirations de ces régions d’Afrique de l’Ouest et provoquent des remous. C’est de ces territoires que viennent les plus célèbres groupes touaregs actuels, dont Tinariwen, groupe légendaire dans tout le Sahara, formé dans les années 1980 à Tessalit, non loin de Kidal. Récompensé au titre du meilleur groupe de musique du monde en février dernier aux Etats-Unis, toujours sur la route en première partie du groupe rock californien Red Hot Chili Peppers qui s’est entiché de leur douceur autant que de leurs riffs (ce samedi 30 juin au Stade de France), Tinariwen tourne aussi tout le mois de juillet en France en son nom propre.
Que faire, sinon aller les soutenir, les applaudir en concert en priant pour que cette prise d’otage dont est aujourd’hui victime tout un pays ne s’éternise pas ? Pour parer au plus urgent –nourriture, médicaments, attention internationale– les labels Glitterhouse (Allemagne) et Reaktion (Lyon) ont décidé d’unir leurs forces pour lancer un album caritatif dont les gains iront à Tamoudré et à Etar. Ces deux ONG basées en France, en contact permanent avec les territoires du nord malgré leur accès difficile, poursuivent leur travail au secours des nomades, dont beaucoup ont tout perdu récemment.

Tartit et Bombino, bientôt sur scène ?

Le dit disque, intitulé Songs for Desert Refugees et distribué dans toute l’Europe à partir du 29 juin, rassemble des morceaux rares ou inédits de Tinariwen, ainsi que ceux de nombreux autres groupes qui, au moment même où leur communauté se bat pour sa survie au Sahara, font rayonner la culture touarègue en Europe, en Amérique du Nord, en Asie. Ces groupes s’appellent Toumast, Tamikrest, Terakaft, Tartit, Bombino, Tadalat, Amanar, Etran Fitanawa.... Chacun a son style, son histoire, ses espoirs. La richesse de ce disque en apporte un témoignage supplémentaire.
Et ensuite ? Les chanteuses de l’excellent groupe traditionnel vocal Tartit devraient bientôt être en mesure d’annoncer les dates de leurs prochains concerts en France. Pour l’heure, l’éparpillement des membres du groupe, eux-mêmes réfugiés ici et là (Burkina Faso, Mauritanie, Belgique), ne facilite pas la tâche des producteurs. Cependant, le jeune guitariste blues virtuose nigérien Bombino se produit aux quatre coins de l’Europe cet été, et sera en première partie de Tinariwen, en novembre prochain dans la prestigieuse salle Pleyel.
Songs Fort Desert Refugees ***
Compilation de musiques touarègues (Glitterhouse/Reaktion). Sortie le 29 juin, 17,99 €
Alexis Campion - Le Journal du Dimanche
vendredi 29 juin 2012

LIBYE  - 
Article publié le : samedi 30 juin 2012 - Dernière modification le : samedi 30 juin 2012

Législatives libyennes: à Sebha, les Gadhafas ne se sentent pas concernés par les élections

Affiches de campagne des candidats en lice pour les législatives du 7 juillet en Libye.
Affiches de campagne des candidats en lice pour les législatives du 7 juillet en Libye.
REUTERS/Anis Mili

Par RFI
En Libye, le congrès national élu à l’issue du scrutin le 7 Juillet devra nommer un nouvel exécutif et choisir les membres de l’Assemblée constituante. A Sebha, capitale du Fezzan dans le sud du pays, les Gadhafas, la tribu de Mouammar Kadhafi, ne se sentent pas concernés par les élections.

La ville a été épargnée des combats durant la phase des conflits, elle est tombée aux mains des rebelles à la fin du mois d’août seulement. C’est à Sebha que Kadhafi avait annoncé la création de la grande Jamayriah ou l’Etat des peuples en 1977. Des habitants de Sebha font état de récentes échauffourées entre les Gadhafas et une tribu arabe de la ville.
Vêtus tous deux de djellabah jaune anis, Ahmed Al Artebi et son ami disent vivre dans la peur depuis la chute du régime Kadhafi, Ahmed, n’ira pas voter le 7 Juillet. « Les élections ne nous concernent pas, déclare-t-il, les Gadhafas ne sont plus en sécurité, j’ai même peur d’aller au bureau prendre ma carte d’électeur, alors pourquoi je m’intéresserais à ces élections ? ».
Agriculture, infrastructure, Mouammar Kadhafi, qui a étudié à Sebha, a beaucoup investi dans cette ville garnison. Sa tribu en a profité, en témoignent les villas cossues du quartier Gadhafa hay el Fatar, où l’on peut encore lire sur certains murs « Kadhafi wa bes » ou « kadhafi et rien d’autre ». Kadhafi a été tué, mais ce n’est pas suffisant pour les ex-rebelles, regrette l’ami d’Ahmed, qui a préféré garder l’anonymat : « Les révolutionnaires, s’ils font du mal à un Gadhafa, pensent agir en héros pour le bien de la révolution » dénonce t-il. Il ira tout de même voter, et espère que les vainqueurs feront mieux que le CNT.
Des Gadhafas figurent sur les listes de partis politiques en lice, en revanche les candidatures de ceux qui se sont compromis avec l’ancien régime ont en principe été invalidées.
TAGS: LIBYE - MOUAMMAR KADHAFI
FICHE PAYS :


Vendredi 29 juin 2012
Contribution d'un ami Touareg du Niger :
La crise au Mali : fin du chantage et levée de voile sur une complicité généralisée.
touareg azawadLa question touarègue qu’elle soit du Niger ou du Mali n’a jamais autant entraîné une mobilisation de l’Afrique que ces derniers temps. Une mobilisation qui est même poussée au zèle dans certains pays dont le Niger, où dès la prise de Gao et Tombouctou par le MNLA, Ançar Dine et Aqmi, Bazoum Mohamed, le ministre nigérien des affaires étrangères, y a vu selon ses propres mots, une ‘’occasion en or’’ d'en finir avec le problème (Touareg-ndlr).
Le problème dans lequel le Mali s’est plongé, comme risque de se plonger le Niger également, si tant est qu’il intervienne militairement dans cette crise, n’est pas à  mon avis, comme le décrivent les voix tant autorisées des autorités qui entretiennent cette psychose, "d’un Sahel qui serait devenu un Afghanistan ou un Irak".
Ces autorités essaient d’impliquer les occidentaux dans une crise dont ils ne leur disent pas justement comment elle est advenue dans ce Sahel.
Si pour la rébellion touarègue du Mali, il est temps que l’Azawad soit indépendant, car depuis les indépendances les touaregs avaient été persécutés, au grand dam de l’Afrique et de l’Occident, certains groupes comme Aqmi ou Ançar Dine, tout comme les différents trafiquants de drogue et autres ne sont pas étrangers aux États du Sahel.
Que l’on ne prenne pas les touaregs et les occidentaux pour des aveugles. Les différents responsables de ces trafics sont bien connus des États, ce sont des nébuleuses dont on retrouve les complices aussi bien dans les sphères politiques, que militaires des États malien et nigérien.
Ceux qui ont fait atterrir un Boeing de cocaïne au Mali étaient bien connus, comme était connu le grand trafiquant qui a été arrêté et libéré par la suite.
Au Niger, on demandera aux autorités, qui s’agitent pour une intervention militaire au Mali contre les touaregs, où se trouve Apta Mohamed, ce trafiquant bien connu arrêté avec des explosifs à côté d’Arlit, en partance pour les groupes terroristes d’Aqmi ? Il est tout simplement libre, après avoir organisé une simulacre d’arrestation de Agali Alambo, puis, sa libération rapide pour cacher celle du premier (Apta).
L’on sait aussi que dans les régions du Nord Niger, Issoufou Mahamadou et ses députés ont été élus dans des conditions extrêmement frauduleuses, organisées par des trafiquants de drogue bien connus de ces régions-là, hélas on ne peut que le dire.
On pourra tout faire croire aux occidentaux en ce moment sur la gravité du Sahel, qui deviendrait une fournaise pour eux, parce qu’on leur retient des otages, enlevés dans ces États là.
Ces mêmes occidentaux ont investi des sommes considérables pour la sécurité dans ces pays, mais on ne leur dira pas que le problème est interne ; il faut d’abord assainir la situation, à l’intérieur des États, en séparant le bon grain de l’ivraie, en arrêtant tous ces trafiquants de drogue liés à Aqmi et qui sont les financiers des hommes politiques au pouvoir. Le président mauritanien avait dit au tout début de la crise malienne, que les complices d’Aqmi sont bien connu des autorités, il avait même dit que les numéros d’immatriculation de leurs véhicules sont connus de tous et qu’ils entrent dans toutes les villes maliennes sans être inquiétés. C’est la même chose pour le Niger où les trafiquants sont bien connus de tous, mais on ne fait rien pour les arrêter.
Avant donc d’amener la guerre au Mali, une guerre, qui risque de s’étendre à tout le Sahel, il est préférable avec l’aide des occidentaux de faire le ménage à l’intérieur de ces États là.
Si les États de la CEDEAO et de l’UA, saisissent le conseil de sécurité pour le règlement du problème du Nord Mali, ce qui est une première, ils doivent le faire pour toutes les autres crises en Afrique, car ce ne sont pas les foyers de tension qui manquent ! Sinon nous n’y verrons à juste titre d’ailleurs, uniquement l’excès d’une haine à l’endroit des populations touarègues, et nous le diront clairement, un problème racial.
Pourquoi une telle mobilisation ne s’est elle pas faite pour les autres crises en Afrique, car il y en a qui datent de longtemps, sans qu’on ait jamais privilégié la force, à fortiori, une intervention militaire sous l’égide de l’ONU ?
Nous avons la ferme conviction que le problème du Mali et le problème touareg en général ne sera jamais réglé par la force. Si l’on emploie la force, nous entrerons, comme certains présidents le claironnent partout, dans un autre Afghanistan au Sahel et au Sahara.
Ce n’est pas une intervention de l’ONU qui résoudra cette crise. Elle financera la guerre, ce qui fera l’affaire des militaires qui seront payés au décuple de ce qu’ils touchent dans leurs États respectifs, on achètera des armes aux différents fournisseurs européens, on tuera les populations touaregs du nord Mali et du Niger en préservant la vie des autres populations de ces pays, et le problème restera entier.
Aqmi restera dans le Sahel. S’il n’est pas au Mali, il sera au Niger, il est déjà au Nigeria, sous la forme de Bokoharam, plus meurtrier que ce qui se passe au Mali, mais ni le Nigeria ni la CEDEAO ne parlent d’une menace terroriste mondiale comme on le fait pour le Mali, parce que là-bas, il s’agit bien de populations nordistes du Nigeria, des Haoussas, et personne n’accepterai qu’on bombarde une parti de son ethnie ou de sa race où qu’elle soit.
Pour l’instant tout nous démontre que le Niger, passe pour la vedette de la sous région, parce que certains pensent que si on met fin au problème touareg du Mali par la force, les touaregs du Niger resteront pour l’éternité à la botte des régimes.
C’est une mauvaise appréciation du conflit par ceux qui passent pour les plus intellectuels de nos intellectuels, les socialistes au pouvoir.
Savent-ils seulement, que si on accule ces groupes armés au nord Mali, le pays de la CEDEAO le plus exposé, c’est bien le Niger, ce n’est pas le Benin ni le Nigeria ou la Côte d’Ivoire.
Entre Gao, Tombouctou et Niamey, ou Filingué et l’ouest du Niger, il n’y a que quelques kilomètres, sans compter le vaste Sahara qu’aucune armée au monde, même celle de l’OTAN ne pourra sécuriser.
Ces mêmes États va-t’en guerre font tout pour impliquer l’Algérie et la Mauritanie dans une guerre contre des populations berbères, venues à l’origine de ces États là, et dont certaines ont encore la double nationalité.
Que gagnent ces deux États dans une intervention dans le nord Mali contre le MNLA ou Ançar Dine, qui n’ont aucune prétention à transporter leur guerre dans ces pays ?
La force, le sérieux avec lesquels ces deux États luttent contre Aqmi et les trafiquants de drogue, est de loin supérieur à la complaisance, voir la complicité qu’entretiennent les autres pays avec eux. Le problèmes du Mali et du Niger ce ne sont pas Aqmi et les trafiquants, mais bien les touaregs.
Alors, si les occidentaux et l’ONU, n’ont pas la liberté d’apprécier d’eux-mêmes les vrais problèmes du Sahel, préférant se conformer au discours officiel, ils font fausse route.
Pour une première fois, une résolution de l’ONU, demandée par l’Afrique, va entraîner la répression d’une ethnie. Ce que doit exiger le conseil de sécurité, c’est que ces États rendent d’abord des comptes à l’organisation sur leurs relations avec les trafiquants et Aqmi avant l’occupation du nord Mali. Tout ce beau monde là était bel et bien présents avant les crises malienne et libyenne, et ils flirtaient bien avec ces régimes.
Qu’on cesse d’entretenir la psychose chez ces occidentaux, dont on a enlevé des ressortissants alors que pendant des décennies, ils finançaient, équipaient et formaient des armées, corrompues par les mêmes trafiquants qu’on chante aujourd’hui vouloir exterminer, c’est un leurre.
Les derniers affrontements ayant opposés à Gao les indépendantistes du MNLA et les islamistes, essentiellement composés d’arabes et alliés aux populations songhaï de la milice Gandakoye, témoignent de la gravité de la situation au sahel et de la légendaire complicité des trafiquants de drogue et d’Aqmi de cette communauté et des États sahéliens, tant au plus haut niveau qu’au niveau des populations locales.
Les touaregs ont toujours soutenu qu’Aqmi contrairement à ce que les autorités des États sahéliens soutiennent dans les pays occidentaux, Aqmi est incrusté dans tous les rouages par le biais de la corruption dans laquelle ses barons excellent.
Qu’on le veuille ou non, une véritable lutte contre ces terroristes passe par un appui de la communauté internationale au mouvement touareg MNLA.
Les chantages d’un terrorisme, contre lequel lutteraient ces pays doit prendre fin, car tout le monde est aujourd’hui convaincu que ces derniers ont établi leurs nids dans le sahel grâce à leur mainmise sur le politique et l’économique de ces États qui pour affronter les visées indépendantistes des touaregs composent avec eux.
C’est à cette communauté internationale de jouer cartes sur table avec les autorités des États sahéliens en leur demandant de livrer tous ces spécialistes de blanchiment de l’argent sale et des rançons occidentales qui siègent, on le sait, dans les plus hautes sphères politiques et économiques de ces pays.
Il ne sert à rien de déclarer sur les ondes des radios étrangères que le pays est un et indivisible et d’accepter pour s’y maintenir de s’allier à des terroristes djihadistes.
Le Mujao, Aqmi, Gandakoye, Ançar Dine, les États, tous sont à mettre dans le même panier. Aujourd’hui l’opinion internationale, notamment sa partie occidentale, doit savoir ce qui se joue.
Quand on prend l’attitude têtue d’un Iyad Ag Galli, qui a été pour la première fois mis dans les rouages de la politique malienne suite à la rébellion touarègue des années 90, et qui se tient aujourd’hui totalement aux antipodes de cette cause en se radicalisant dans un islam que ces derniers ont toujours pratiqué de manière modérée, on ne peut qu'en déduire qu’il est à la solde d’un lobby arabe extérieur qui vient aujourd’hui en soutien à ceux du sahel.
C’est de là en fait que vient l’arrivée subite d’une ‘’mission du croissant rouge Qatari’’ à Gao, une semaine seulement avant le déclenchement le 27 Juin 2012, des hostilités entre les touaregs indépendantistes du MNLA et les arabes alliés aux songhaï de manière curieuse. Plus curieux encore cette mission dite du croissant rouge qui est passée par Niamey au Niger, pays dont le président est le plus farouche partisan de la force de la CEDEAO.
Il y a là une réelle interrogation sur la volonté des uns et des autres de lutter contre le terrorisme et les trafiquants.
La même mission envisage de continuer sur Ouagadougou et Bamako.
Depuis quand le Qatar s’est-il intéressé à ce genre de problème dans le Sahel en particulier et en Afrique en général ?
Comme le Qatar a contribué à la chute de Kadhafi, envisage-t-il de prendre sa place dans le Sahel par le biais des islamistes du Mujao et de leur marionnette Ançar Dine ?
C’est aussi peut être une manière de toucher la sensibilité de l’Algérie que beaucoup des responsables subsahariens considèrent comme ayant une position mitigée dans la lutte contre les rebellions touarègues.
Quoiqu'il en soit il s’avère utile à la Mauritanie, l’Algérie et à la France d’apporter une aide au MNLA pour lutter efficacement contre la présence d’Aqmi dans l’espace saharien, présence qui a été sciemment auparavant entretenue par les états par le biais des trafiquants de drogue et de trafiquants d’otages, qui il faut encore et encore le dire, ont des pions dans tous les rouages y compris politiques dans ces pays.
Quant au MNLA, son objectif d’indépendance est incontournable, quand on sait la haine et les humiliations que toutes les autres populations vouent aux touaregs.
Il ne doit plus être question de négociations qui ramèneraient à des accords bidons finissant par des intégrations dans des armées et des corps où chacun n’ a plus confiance à l’autre.
La lutte des touaregs de l’Azawad date de 1963. Il est temps que justice leur soit faite.
M Ag M