mercredi 20 juin 2012


MALI / BURKINA FASO - 
Article publié le : mercredi 20 juin 2012 - Dernière modification le : mercredi 20 juin 2012

Crise malienne: la Cédéao tente un processus global de réconciliation

Rebelle touareg au Mali.
Rebelle touareg au Mali.
REUTERS/Luc Gnago

Par RFI
Alors que les délégations du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA) et d'Ansar Dine sont toujours à Ouagadougou, le ministre burkinabè des Affaires étrangères était face aux diplomates accrédités au Burkina Faso. L’objectif de la rencontre : expliquer la démarche du médiateur de la Cédéao, le président Blaise Compaoré et faire le bilan de cette médiation. Par ailleurs, RFI s'est rendu à Gao, une ville du nord aux mains des rebelles du MNLA. Reportages exclusifs sur la situation sur place.


350 000 réfugiés maliens aux frontières
Reportage dans un camp de M'Berra
 
20/06/2012 par Christine Muratet
Le chef de la diplomatie burkinabè, Djibril Bassolé, a expliqué la méthode de travail du médiateur. Celle-ci consiste d’abord à obtenir l’adhésion de tous les acteurs au processus. Une démarche qui va prendre du temps, mais qui pourrait ramener une paix durable au nord du Mali si elle aboutissait.
Selon Alain Holleville, le chef de la délégation de l’Union européenne au Burkina Faso, « c’est une voie possible et nécessaire que de dissocier toutes les composantes de cette situation pour pouvoir les traiter une à une, par le dialogue, et aboutir à un vrai processus politique propre au Mali de sortie de crise. »
Pendant que la médiation prépare le terrain pour un dialogue intermalien, à Ouagadougou, la Cédéao a dit compter plus de 3 000 militaires prêts à intervenir au Mali. Pour Djibril Bassolé, cette montée en puissance de troupes signifie que la Cédéao aura besoin d’un accompagnement militaire, même en cas d’accord politique : « Nous privilégions la solution politique. Et cette solution politique qui passe par les négociations pourra, je l’espère, aboutir à une solution sans avoir besoin d’utiliser la force et que les troupes puissent servir, par exemple, à sécuriser cette partie du territoire en accord avec les parties belligérantes qui ont conclu un accord de paix. »
Pour l’heure, la médiation s'attelle à l’élaboration d’un calendrier de pourparlers avec le Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) et Ansar Dine. Ce n’est qu’après ce préalable que la médiation réunira autour de la table tous les acteurs impliqués dans cette crise au Mali.

RFI a pu se rendre la semaine dernière dans la ville de Gao, au nord du Mali, détenue par les rebelles. Pour mieux s'implanter dans cette zone sous contrôle du MNLA, le Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao) multiplie les oeuvres de bienfaisance auprès des populations : distribution d'argent, de vivres, du lait et des dattes. Une action gagnante auprès des jeunes qu'il recrute.

Le Mujao séduit les jeunes pour mieux les enrôler
En participant à la prise de Gao, le Mujao avait un seul objectif : le rayonnement par tous les moyens de la culture islamique
 
20/06/2012 par Moussa Kaka
Ce mercredi 20 juin , la ville de Gao risque de plonger dans l'obscurité totale. En effet, le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a décidé de ne plus subventionner le gasole. 5 000 litres quotidiens sont nécessaires pour faire fonctionner la centrale thermique. Même le ravitaillement en eau potable risque, si le CICR ne revient pas sur sa décision, de s'arrêter.

Risque de pénurie d'électricité à Gao
Chaque matin, il faut que quelqu'un prenne une charrette pour aller au fleuve chercher de l'eau
 
20/06/2012 par Moussa Kaka


A Kidal, Ansar Dine gère à sa manière l'aide humanitaire
L'occupation du nord du Mali par des groupes armés, depuis près de trois mois, et la crise alimentaire qui y sévit, ont « des conséquences alarmantes » pour les populations « de plus en plus fragilisées » de cette région. C'est ce qu'indique le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) dans un communiqué publié mardi 19 juin. C'est dans ce contexte qu'un deuxième convoi d'aide humanitaire est arrivé en début de semaine à Kidal, dans le nord. Ce convoi était parti de Bamako le 10 juin et il est géré par le Haut conseil islamique. Depuis la ville de Duenza, les camions ont été sécurisés par le groupe islamiste Ansar Dine, un groupe qui apparemment récupère entièrement cette aide et la distribue au compte-gouttes.
Dans ce convoi pour Kidal, 46 tonnes de vivres : des céréales, des légumineuses et de l’huile. Mais comme pour le premier convoi il y a un mois, la majorité des habitants de la ville n’ont pas reçu cette aide, accaparée, d’après ce doyen, par les hommes d’Ansar Dine : « C’est Ansar Dine qui contrôle tout ce qui vient ; ils pensent que ça vient à leur nom. Le partage n’est pas équitable parce que c’est pratiquement une même base qui lui est produit. Dans les brousses, c’est la sécheresse : les gens ont faim, les animaux meurent. Nous-mêmes, on n’a pas toujours de l’eau ici. C’est la sécheresse totale. Donc la situation est dramatique. »
Présent actuellement en ville, Iyad Ag Ghaly tente de convaincre les imams avec toujours le même objectif : imposer la charia dans le nord, comme dans tout le Mali. Mais il semble que le leader d’Ansar Dine ne fasse pas l’unanimité dans son propre fief, et que ses hommes utilisent l’aide alimentaire pour tenter de rallier la population : « Si je n’ai pas de bonnes relations tout de suite avec Ansar Dine, je ne peux même pas me présenter là où on partage le grain. Les stocks sont d’abord distribués aux hommes armés. Il appelle la population à le suivre et à les soutenir dans l’armée. »
Si les marchés de Kidal sont approvisionnés depuis l’Algérie, la population n’a plus l’argent pour acheter. Le détournement de l’aide humanitaire ne fait qu’augmenter une crise alimentaire amplifiée cette année par la forte sécheresse.

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Le Conseil de sécurité de l’ONU prêt à intervenir au Mali

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Le Conseil de sécurité de l’ONU prêt à intervenir au Mali
Le Conseil de sécurité des Nations unies s’est dit prêt lundi à délivrer un mandat à une force militaire que l’Afrique de l’Ouest envisage de déployer au Mali pour combattre les rebelles touareg et les islamistes armés.
«Les membres du Conseil de sécurité sont prêts à étudier la requête de la Cédéao une fois que des informations supplémentaires lui auront été fournies quant aux objectifs, aux moyens et aux modalités du déploiement envisagé», explique le Conseil de sécurité dans un communiqué.
La Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cédéao) dit compter près de 3.300 troupes prêtes à intervenir au Mali pour combattre les insurgés qui contrôlent le nord du pays.
La semaine passée, le Conseil de sécurité de l’ONU s’est abstenu par deux fois d’apporter son soutien au projet de force d’intervention présenté par l’Union africaine (UA) et la Cédéao, le jugeant notamment trop imprécis.
Le Conseil a par ailleurs dit lundi «partager les inquiétudes» de l’Afrique de l’Ouest concernant la situation au Mali, où dans la foulée du putsch du 22 mars, l’immense région désertique du nord du pays est tombée aux mains du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA, rébellion touareg) et surtout d’Ansar Dine et de son allié jihadiste Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).
En outre, le Conseil de sécurité «encourage une solution politique de la crise» et soutient les efforts fournis par le président burkinabé Blaise Compaoré, médiateur de la Cédéao dans la crise malienne,
Le Conseil «prend note» de la demande de la Cédéao et de l’UA d’approuver un mandat qui soutient la force multinationale «afin d’assurer la protection des institutions maliennes et de contribuer à préserver l’intégrité territoriale du Mali en combattant le terrorisme».
La Cédéao et l’UA devront étroitement collaborer avec les Nations unies et les pays de la région afin de se préparer à plusieurs «options» quant à une action au Mali.
Lors d’une réunion à Abidjan samedi, le général Soumaïla Bakayoko, chef de l’armée ivoirienne, avait indiqué que la force ouest-africaine servirait à «stabiliser et consolider» les institutions de transition à Bamako et, aux côtés de l’armée malienne, à «engager la reconquête du Nord-Mali».
Source: AF¨P

mardi 19 juin 2012


MALI - 
Article publié le : mardi 19 juin 2012 - Dernière modification le : mardi 19 juin 2012

Ansar Dine négocie au Burkina Faso, le nord du Mali fête son nouveau leader

La délégation d'Ansar Dine à Ouagadougou, le 18 juin 2012.
La délégation d'Ansar Dine à Ouagadougou, le 18 juin 2012.
AFP PHOTO/AHMED OUABA

Par RFI
Après le Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA), c'était au tour d'une délégation d'Ansar Dine d'être reçue, lundi 18 juin à Ouagadougou, par le président burkinabè Blaise Compaoré, médiateur de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao). Pendant ce temps à Gao, dans le nord malien détenu par les rebelles, l'Azawad célèbre l'investiture de son nouveau président du Conseil transitoire, Bilal Ag Cherif. Reportage exclusif.


A Gao, au nord du Mali
Plusieurs notables du nord du Mali sont là, et notamment le patriarche de Kidal, l’honorable Intala Ag Attaher, chef des Touaregs Iforas. Ils sont tous réunis dans l’enceinte du gouvernement de Gao, pour l’investiture du président du Conseil transitoire de leur nouvel Etat, l'Azawad, sous contrôle du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA).
Bilal Ag Cherif, la quarantaine, s’exprime en langue locale, le tamasheq. « Messieurs les membres du Conseil et du gouvernement, nous vous saluons tous, commence-t-il. Certains d’entre vous sont venus de loin. Pardon, et merci pour tous ces efforts. »
« Apatrides depuis 50 ans »
Sous les youyous des femmes targuies, Bilal Ag Cherif proclame l’indépendance du peuple de l’Azawad, qui est selon lui « l’expression de la victoire d’un combat de libération engagé depuis plus d’un siècle ».
Un jour particulier, notamment pour le secrétaire général de la présidence du Conseil, « parce que c’est le devenir d’un peuple qui est abattu, anéanti dans son fond intérieur, apatride depuis plus de 50 ans, qui aujourd’hui se voit conquis son territoire sans aucune exclusion ».
Boycott des habitants de Gao
Au cours de la cérémonie, les 28 membres du nouveau gouvernement sont présentés au public. Nina Wallet Intalou, la seule femme de l'équipe, se réjouit. « C’est une très belle impression,confie-t-elle. C’est une fierté pour moi et pour tout l’Azawad. Vive l’Azawad. Je suis très heureuse aujourd’hui. »
Cette investiture s’est déroulée en l’absence de deux autres mouvements armés, à savoir Ansar Dine et le Mujao, ainsi que les habitants de la cité de Gao, qui l’ont boycottée.

Entre le mouvement armé et la population de Gao, le fossé se creuse
Reportage à Gao, dans le nord du Mali
Azawadiens oui, mais sur une terre malienne
 
19/06/2012 par Moussa Kaka
TAGS: ANSAR DINE - BLAISE COMPAORÉ - CÉDÉAO - MALI - MNLA


LIBYE / CPI - 
Article publié le : mardi 19 juin 2012 - Dernière modification le : mardi 19 juin 2012

Avocate emprisonnée en Libye : le gouvernement australien veut jouer les médiateurs

Par RFI
Le ministre australien des Affaires étrangères était en visite lundi 18 juin en Libye pour demander la libération de l'avocate de la Cour pénale internationale Mélinda Taylor. Elle est détenue depuis une dizaine de jours par une brigade, à Zenten, qui lui reproche d'avoir tenté de transmettre des documents sensibles à Seif al-Islam Kadhafi, également emprisonné à Zenten. Robert Carr a rencontré le Premier ministre Abderrahim el-Keib. Il a dit comprendre les préoccupations des Libyens dans cette affaire qui envenime un peu plus les relations entre la CPI et Tripoli, qui se disputent déjà le jugement de Seif al-Islam. Pour dénouer la crise, le ministre australien est allé jusqu'à parler d'erreur commise par la CPI.

Robert Carr
Ministre australien des Affaires étrangères
La Cour a fait une erreur en laissant ses avocats s'asseoir et parler avec le détenu sans une clarification des règles et procédures à suivre.
 
19/06/2012 par Aabla Jounaïdi

“Le monde serait-il en train de sombrer dans l’islamophobie?”

 ThinkFurther (Express Yourself), publié le 19/06/2012 à 21:29
"Le monde serait-il en train de sombrer dans l'islamophobie?"“Au fil des dernières années, l’image de la religion musulmane s’est considérablement ternie à travers le monde, et souvent de manière injuste.”
AFP
Notre contributeur ThinkFurther pousse une coup de gueule contre les amalgames trop souvent établis entre islam et terrorisme. Il explique où prend racine l’islamophobie et comment lutter contre la propagation du phénomène.
[Express Yourself] Alors que le printemps arabe prend fin, l’extrémisme religieux menace de s’installer dans plusieurs pays fragilisés par les récents évènements. La branche de la nébuleuse Al Qaïda, AQMI (Al Qaïda au Maghreb Islamique) est en plein essor et ses actions terroristes se multiplient et s’intensifient. Le monde a les yeux rivés sur le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord et craint une montée du terrorisme. Les amalgames entre musulmans, islamistes et terroristes sont de plus en plus fréquents. Les réseaux sociaux et plus globalement internet font circuler les informations quasi-instantanément d’un bout à l’autre du globe sans la moindre analyse. Le monde serait il en train de sombrer dans l’islamophobie?
Le terme “islamophobie” est entré dans le vocabulaire courant à la suitedes attentats du 11 Septembre 2001 revendiqués par l’organisation terroriste Al Qaïda, il signifie “la peur de l’islam”. Cette organisation prône l’établissement d’un islam radical à travers le monde en tuant les “infidèles” au nom de la religion. Bien qu’étant une organisation basée sur l’islam, Al Qaïda dont la traduction signifie “la base” utilise une interprétation très particulière du Coran. En effet, ses membres souhaitent voir appliquée la loi de la Charia, c’est à dire les lois islamiques telles qu’elles étaient utilisées il y a plusieurs siècles. Pour arriver à leurs fins, ils n’hésitent pas à tuer leurs opposants et terroriser les populations par des enlèvements et des attentats commis au nom du Djihad, la guerre sainte.
En plus d’être islamistes, les membres d’Al Qaïda sont des terroristes. Il existe cependant des milliers d’islamistes, souvent appelés “salafistes” qui ne sont pas pour autant terroristes et ne veulent pas imposer la Charia à tout le monde. Ils souhaitent simplement pratiquer leur religion de manière assidue. De même, un amalgame est souvent fait entre musulman et islamiste. Certes, les islamistes sont des musulmans, mais le cas contraire n’est pas toujours vrai. Des millions de musulmans pratiquent leur religion sans vouloir appliquer les lois de la Charia et sans vouloir l’imposer à autrui.
Au fil des dernières années, l’image de la religion musulmane s’est considérablement ternie à travers le monde souvent de manière injuste
Les attentats du 11 septembre ont marqué les esprits, révélant aux yeux du grand public les actions terroristes menées au nom de la religion musulmane. Oussama ben Laden, le chef d’Al Qaïda est alors devenu l’ennemi public numéro 1 jusqu’à avoir été retrouvé et tué au Pakistan par un commando américain.A la suite de ces attentats, la terreur s’est installée à travers le monde et d’importantes mesures de défense contre le terrorisme ont été prises. Le but premier d’Al Qaïda a été atteint: susciter la crainte dans les pays occidentaux aussi bien auprès des populations civiles que des gouvernements.
Au fil des dernières années, l’image de la religion musulmane s’est considérablement ternie à travers le monde, et souvent de manière injuste. Une immense majorité des musulmans est contre le terrorisme, et n’a rien à voir avec Al Qaïda. L’islamophobie est le résultat de multiples attentats terroristes commis au nom de cette même religion. Amplifiée par des discours xénophobes de plus en plus nombreux. Elle se reflète par le rejet des populations musulmanes et par du mépris à l’encontre des pratiquants. En outre, un manque d’éducation total sur l’islam et ses pratiques dans le monde occidental fait croître cette peur d’une religion mal connue. Elle repose pourtant sur des pratiques toutes aussi louables que celles des autres religions. Un “bon” musulman se doit de pratiquer les “cinq piliers de l’Islam”, soit cinq actions à accomplir:
- la profession de foi
- la prière (cinq fois par jour, à heures fixes)
- la Zakät: don d’une partie de sa richesse aux plus démunis
- le jeûne du Ramadan
- un pèlerinage à la Mecque
Récemment, de nombreuses polémiques ont éclaté sur divers sujets en lien avec l’islam. L’interdiction du port du voile intégral dans les lieux publics, l’installation d’une mosquée non loin de “Ground Zero” et plus récemment l’affaire Merah. Le jeune magrébin a annoncé avoir agi au nom d’Al Qaïda avant d’être abattu par les forces de l’ordre. Ces événements tragiques survenant en pleine campagne présidentielle, les sujets du terrorisme, de l’immigration et de l’islam sont revenus sur le devant de la scène médiatique. La candidate du Front National Marine Le Pen a commis un amalgame en déclarant a plusieurs reprises lors de ses meetings “Combien de Mohamed Merrah parmi les immigrés qui arrivent chaque jour en France?” Cette déclaration xénophobe, établissant un lien clair entre les immigrés et le terrorisme est inacceptable.
Il faut arrêter les amalgames entre musulmans et terroristes en informant davantage les populations
La principale inquiétude à l’heure actuelle se trouve en Afrique du Nord où les Etats ont été considérablement affaiblis par les révolutions du Printemps arabe. Lors des récentes élections, une importante poussée des partis islamistes, notamment des Frères Musulmans a été remarquée. Encore une fois, une partie des médias a relayé l’information comme un danger potentiel sans faire de discernement entre l’islamisme et le terrorisme. Le problème parmi les conséquences du Printemps arabe est l’afflux d’armes dans la région qui ont en partie atterri dans les mains des djihadistes d’AQMI. Réfugiés dans l’immense zone désertique passant par l’Algérie, la Mauritanie, le Mali, le Niger, la Lybie, le Tchad et allant jusqu’au Soudan, les hommes d’AQMI sont responsables de nombreux trafics et affrontent régulièrement les armées des différents pays.
Malgré la disparition d’Oussama Ben Laden, Al Qaïda est plus active que jamais et ne cesse de gagner du pouvoir. Par conséquent, il faut absolument arrêter les amalgames entre musulmans et terroristes en informant davantage les populations à propos de cette religion. De plus, une lutte internationale coordonnée contre le terrorisme doit être mise en place de manière plus efficace et les grandes puissances militaires doivent soutenir leurs alliés locaux afin de ramener la paix et d’éradiquer la menace terroriste. Ce n’est que lorsque l’organisation aura été anéantie que les esprits évolueront et que l’islamophobie disparaîtra.


Le président de la commission électorale libyenne s'exprime lors d'une conférence de presse le 10 juin 2012 à Tripoli (© AFP)

Bureau de : TRIPOLI 
18/06/2012 11:00 GMT

Libye: début de la campagne électorale pour l'assemblée constituante

La campagne pour les élections de l'assemblée constituante débute officiellement lundi en Libye, a...


La campagne pour les élections de l'assemblée constituante débute officiellement lundi en Libye, a annoncé la commission électorale, ouvrant ainsi la voie à un premier scrutin démocratique après quatre décennies du régime dictatorial de Mouammar Kadhafi.
Les candidats ont 18 jours pour faire campagne, du 18 juin au 5 juillet.
Après vérification, 2.501 candidats indépendants et 1.206 candidats de groupes politiques sont éligibles, selon la commission. Au total, 142 groupes politiques présentent des candidats.
Le 7 juillet, les Libyens doivent élire les 200 membres du premier Congrès général national libyen (assemblée constituante) qui devront nommer un comité d'experts chargés de rédiger un projet de Constitution qui sera ensuite soumis à référendum.
Une fois que la nouvelle assemblée aura tenu sa première session, le Conseil national de transition (CNT), qui dirige la Libye depuis la chute du régime Kadhafi en octobre 2011, doit démissionner.
Le scrutin, prévu initialement le 19 juin, conformément à un calendrier fixé par le CNT, a été retardé pour des raisons techniques et logistiques.
"C'est encore serré, mais notre équipe électorale (...) croit que c'est un calendrier tenable", a déclaré à l'AFP l'émissaire de l'ONU pour la Libye, Ian Martin, en qualifiant de "sage" la décision de donner davantage de temps aux électeurs pour se familiariser avec les candidats.
"Il n'est pas nécessaire que ce soit une élection parfaite, mais c'est une élection très nécessaire", a-t-il ajouté.
M. Martin a indiqué que des experts de l'ONU conseillaient le ministère de l'Intérieur sur les questions de sécurité pour ces premières élections nationales depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi tué à l'issue d'une révolte populaire transformée en insurrection armée.
"Dans une situation post-conflit, ce serait irréaliste de penser qu'il n'y aura pas du tout de problèmes de sécurité, mais je suis très encouragé par le fait qu'il n'y a pas eu d'incidents sérieux lors de l'enregistrement des votants", a-t-il ajouté.
Plus de 2,7 millions de Libyens, soit environ 80% du corps électoral potentiel, se sont inscrits sur les listes électorales.
"Une fois qu'il y a des candidats en compétition, l'état d'esprit peut s'échauffer un peu, mais je crois que la capacité est là pour faire face aux problèmes de sécurité s'ils surgissent", a souligné M. Martin.

© 2012 AFP

COMPTES SECRETS DU PRéSIDENT du NIGER :Mahamadou issoufou et du président de l'assemblée nationale:HAMA AMADOU à l’extérieur : LES PREUVES QUI ACCABLENT


COMPTES SECRETS DU PRéSIDENT du NIGER :Mahamadou issoufou et du président de l'assemblée nationale:HAMA AMADOU à l’extérieur : LES PREUVES QUI ACCABLENT

Quelle déception ! Les Nigériens sont aujourd’hui déçus de constater qu’au moment où ils trimaient fort pour joindre les deux bouts, leurs dirigeants ne pensent qu’à se remplir les poches. Ces documents confidentiels ( fac-similés) attestent si besoin est que ceux qui nous gouvernent aujourd’hui ne méritent point notre confiance ! Mahamadou Issoufou, en premier chef, se remplissait les poches sous le régime de Tandja Mamadou. Ses comptes garnis, trop garnis, pour un opposant politique, sont la preuve que le silence de l’opposition d’alors n’était point dû à un comportement responsable mais monnayé. C’est clair avec du recul aujourd’hui que Issoufou Mahamadou, alors chef de file de l’opposition, laissait faire le tandem Tandja-Hama avec en contrepartie des virements douteux. Et pourtant, beaucoup de nigériens comptaient sur sa bonne foi. Il faut que lumière soit faite. Oui, nous voulons comprendre comment Issoufou est devenu riche à ce point. Pour cela, il est urgent pour nous de savoir comment ces grosses sommes ( 3 076 200 euros) à la date du 13 juillet 2009 se sont retrouvées sur le compte de Mahamadou Issoufou?
Mahamadou Issoufou doit accepter que lumière soit faite car ces documents portent gravement atteinte à son honorabilité. Se taire veut dire tout simplement cautionner ces documents. Les Nigériens attendent de la part de Mahamadou Issoufou des éclaircissements sur ces fonds. D’où est-ce qu’il les a eus? En contrepartie de quoi a t-il eu cet argent? Est-ce la prime de la trahison en se liguant au bradage des richesses du pays entrepris par le pouvoir de Tandja Mamadou ? Ce qui est étonnant, le compte bancaire écran du Nigéria et Ghana sont alimentés par des sociétés chinoises qui ont raflé les permis d’exploitation du pétrole. Quel rôle Issoufou a joué dans la partition des permis miniers? Les Nigériens veulent savoir pourquoi leur actuel président acceptait les cadeaux de ces multinationales qui sucent le sang de son peuple ?
Hama Amadou ! L’actuel président de l’Assemblée nationale est plus riche que le président Issoufou à la lumière de ces documents (2 891 468 euros et 2 314 602 dollars à la date du juillet 2007).C’est clair que Hama Amadou a bien garni ses comptes bancaires. A regarder de trop près ses sources de financement, ses comptes sont aussi alimentés par la même source que Issoufou.
Questions : En contrepartie de quoi ont-ils eu cet argent ? Quel rôle a joué la CNPC et l’ex-président Tandja Mamadou dans ces virements chinois? Pourquoi l’opposition actuelle conduite par Seyni Oumarou, si tel est vrai qu’il est dans son rôle de contrôleur de la République, ne dit rien ? N’a t-il pas aussi été “ arrosé” par l’argent chinois? Si non, alors qu’il porte plainte au nom du peuple du Niger pour enrichissement illicite et détournement de deniers publics !
Sur tout autre plan, on parle aussi de la fortune cachée de la famille de l’ancien président Tandja Mamadou qui à en croire un câble diplomatique publié par Wikileaks possède 9 milliards de FCFA à travers une société-écran. Il faut démanteler ces prête-noms et autres sous-traitants.
Est-ce cela servir la Nation ? Ces documents trahissent l’engagement citoyen de nos dirigeants. Ils nous donnent la preuve que la politique est seulement un raccourci pour être tout près de la gibicière et de la piller sans scrupules. Où mettre en sécurité les deniers publics si ceux qui doivent le faire les détournent allégrément pour faire les beaux jours de leurs enfants et connaissances. Cette propension à piller les réserves du peuple devient de plus en plus un sport favori sous l’ère de la démocratie.
Quand on pense que ces deniers publics sont constitués en partie des taxes et autres retenues sur les revenus d’honnêtes citoyens, il y a de quoi enrager ! La bonne gestion des deniers publics qui se doit être une résultante de l’éducation familiale est banalisée au Niger. Voler n’est plus une honte mais une prouesse à applaudir. Quelle signification tous nos dirigenats qui se sont succédé donnent-ils à la morale ? A l’amour propre et à la dignité? Ces vols et pillages à grande échelle sous cette ère de la démocratie nous donnent la réponse: ils en ont cure !
En attendant de revenir sur les fortunes sécrètes de certains ténors du régime Tandja Mamadou comme Ali Badjo Gamatié, ancien ministre de Finances et ancien premier ministre, nous vous invitons à découvrir les preuves du “ wassosso” de Mahamadou Issoufou et Hama Amadou.

Ibrahim Manzo DIALLO

Le Canard révèle : Des dollars du Qatar pour financer un khalifa islamique aux frontières d’Algérie

par Aïr-Info Journal, mercredi 6 juin 2012, 13:31 ·


Voilà des informations qui n’arrangeront pas les relations déjà tendues entre l’Algérie et l’émirat du Qatari. L’hebdomadaire satirique français Le Canard Enchaîné rapporte dans son édition du mercredi 6 juin que l’émir du Qatar a livré une aide financière aux mouvements armés qui ont pris le contrôle du Nord du Mali. Parmi ces groupes qui ont reçu les dollars qataris figurent le Mujao qui retient en otage 7 diplomates algériens depuis le 5 avril dernier. Sous le titre : « ‘Notre ami du Qatar’ finance les islamistes du Mali », le Canard Enchainé indique que la Direction du renseignement militaire (DRM), qui relève du chef d'état-major des armées françaises, a recueilli des renseignements selon lesquels « les insurgé du MNLA (indépendantistes et laïcs), les mouvements Ansar Dine, Aqmi (Al Qaïda au Maghreb islamique) et Mujao (djihad en Afrique de l’Ouest) ont reçu une aide en dollars du Qatar. » Le journal satirique ne précise pas les montants de cette aide qatarie ainsi que le mode de son attribution, toutefois il note que les autorités françaises sont informées des agissements des Qataris dans cette partie du Nord du Mali qui partage 1300 km de frontières avec l’Algérie. En clair : les émirs du Qatar financent des mouvements islamistes armés qui sèment la terreur en Algérie et dans le Sahel ; qui détiennent des otages algériens et qui ont proclamé un khalifa islamique aux frontières algériennes. Le pétrole du Sahel Mais il y a mieux encore. Toujours selon le Canard, l’émirat du Qatar a des visées sur les richesses des sous-sols du Sahel. « Des négociations discrètes ont déjà débuté avec Total », le géant pétrolier français pour exploiter à l’avenir le pétrole dont regorge cette région de l’Afrique. Le MNLA (Mouvement national de libération de l'Azawad) et Ansar Dine qui ont reçu ces subsides ont pris le contrôle du Nord du Mali à la faveur d'un coup d'Etat qui a renversé le 22 mars 2012 le régime du président malien Amadou Toumani Touré. Les deux mouvements avaient annoncé samedi 27 mai leur fusion et proclamé un « Etat islamique » dans la région. Néanmoins, le MNLA a vite fait de renier cet engagement et de se désolidariser de cette initiative. Al Qaïda au Maghreb islamique, dirigée depuis 2004 par l’Algérien Droukdel, qui mène la guerre en Algérie est particulièrement présente en Kabylie et dans les vastes territoires désertiques du Sahel. Quant au Mujoa (Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest), une dissidence d’Aqmi, elle détient sept diplomates algériens enlevés le 5 avril dernier et réclame des autorités algériennes 15 millions d’euros contre leur libération et menace d'actions terroristes en cas de refus de satisfaire ses revendications. Pétaudière Bref, une vraie pétaudière qui risque de transformer le Sahel en un nouvel Afghanistan. Selon le Canard Enchaîné, le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, « n’ignore aucune des mauvaises nouvelles arrivées d’Afrique subsaharienne. Et rien de l’implication de ‘notre ami du Qatar’, formule d’un officier de l’état-major, dans la ‘capture’ du Nord du Mali par plusieurs mouvements djihadistes.» « Au début de cette année, écrit encore l’hebdomadaire, plusieurs note de la DGSE ont alerté l’Elysée sur les activités internationales, si l’on ose dire, de l’émirat du Qatar. Et, sans vraiment insister, diplomatie oblige, sur le patron de cet Etat minuscule, le cheikh Hamad ben Kalifa al-thani, que Sarko a toujours traité en ami et en allié. Les officiers de la DRM affirment eux, que la générosité du Qatar est sans pareille et qu’il ne s’est pas contenté d’aider financièrement, parfois en livrant des armes, les révolutionnaires de Tunisie, d’Egypte ou de Libye. » Justement, les relations entre l’Algérie et le Qatar se sont refroidies depuis la chute en 2011 des dictatures à Tunis, au Caire et à Tripoli. Les Algériens goûtent ainsi très peu l’aide financière, militaire et le soutien diplomatique apportés par les Qataris à ces trois pays de l’Afrique du Nord ainsi que l’influence prise par cet émirat au sein de la Ligue arabe. Ces informations faisant étant d’une aide des Qataris aux mouvements islamistes armés qui ont pris pied au Nord du Mali et leur intérêt pour le pétrole du Sahel ne sont pas de nature à apaiser les tensions entre Alger et Doha.



Canard déchaîné

Car à l’instar des Grecs, les Nigériens ont reçu eux-aussi peu ou prou de « l’aide » du FMI. Aussi


 : girondin, jacobin et les autres - 1 sujet de bac?

CGT Consulting Group décide de parler de tout autre chose… 
… des choses qui ne changent pas encore 
SICTAM des Services Cx EDF et Organismes sociaux  le 
1er juin 2012 
Et les Athéniens s’atteignèrent et les Satrapes s’attrapèrent  
La Directrice du FMI a suscité quelques remous avec ses déclarations fracassantes sur ses 
réelles préoccupations, davantage tournées, selon elle, vers les enfants du Niger que vers 
les spécialistes athéniens de la fraude fiscale. Enfin, un débat intéressant ! D’une autre 
hauteur que les salaires des patrons des entreprises publiques et de leur éventuel renvoi ! 
Nous est donnée ici une occasion rare de nous interroger sur les équilibres de ce monde. 
Et rien ne tient plus à cœur pour notre consultant que le Niger dont il vous a déjà entretenu. 
Etrangement, les réactions au propos de Mme la Directrice se sont focalisées sur l’outrage fait aux 
Grecs. L’outrage fait aux Nigériens a beaucoup moins ému. 
Car à l’instar des Grecs, les Nigériens ont reçu eux-aussi peu ou prou de « l’aide » du FMI. Aussi 
lorsque la Dame au carré Hermès affirme qu’ils « ont encore plus besoin d’aide que les gens 
d’Athènes », ils doivent ressentir l’ironie de cette affirmation aussi durement que les Grecs la 
dénonciation de leur incivilité supposée. 
Ah ! Les « ajustements structurels » ! Tous les pays dits en développement en ont goûté les fruits 
amers. Ces purges expliquent en partie, pour reprendre les termes de la Dame des Banques, 
pourquoi aujourd’hui « les petits enfants d’une école d’un village au Niger ont classe deux heures 
par jour, en partageant une chaise à trois ». Comment faire autrement quand les prêts 
internationaux sont conditionnés par des « efforts » d’économie d’Etats déjà fragiles ? Il est à 
parier que les Nigériens et beaucoup d’autres peuples craignent plus que tout la sollicitude de la 
Dame Patronnesse du FMI. 
Par exemple, le FMI a exigé la suppression de l’Office national vétérinaire nigérien pour 
« permettre » aux éleveurs de s’approvisionner au prix de marché en pharmacopée animale. Dans 
un pays rural, à faible revenu par habitant, c’est évidemment une drôle de manière d’aider ! Le FMI 
a également imposé la suppression des stocks de céréales de l’Etat car le marché pourvoit à tout 
même en période de disette (tous les deux ans). 
Lors de sa visite fin 2011 dans ce pays sous tutelle de son institution, la Dame Belle Ame a annoncé la 
possibilité d’un prêt de 123 millions de dollars (ce sera 93 millions finalement). Cela en fait des chaises 
pour les enfants dans les écoles ! Du fait du décalage temporel, la Dame Comparatrice n’a pu 
rapprocher ce prêt de la somme versée en 2012 par Siemens, entreprise de la vertueuse Allemagne, à 
la Grèce pour la dédommager de ses activités de corruption (270 millions d’euros).  
Le PIB par habitant du Niger est de quelques centaines de dollars. Ce pays fournit le tiers de 
l’uranium nécessaire à la France pour le fonctionnement de 75% de son approvisionnement 
électrique. Le PIB de ce pays rural et minier (il y a aussi du pétrole), d’une quinzaine de millions 
d’habitants, équivaut au coût d’un EPR (environ). Voilà encore une comparaison qui a échappé à 
la Dame des sommets mondiaux. 
L’urgence n’est pas que les Nigériens « ont encore plus besoins d’aide que les gens d’Athènes »
selon ses dires, mais qu’ils reçoivent de meilleures recettes de la vente d’une matière première si 
précieuse. Nous ne pouvons pas dire en l’occurrence que AREVA est très partageur, ni d’ailleurs 
la France en général qui met beaucoup d’énergie pour protéger ses intérêts stratégiques, comme 
on dit. Après un coup d’état en 2010 et une transition militaire, le nouveau Président « choisi » est 
un ancien cadre d’AREVA. Un hasard. 
Bref, les Nigériens sont spoliés et en plus ils ont droit à la compassion de la Dame Donneuse de 
Leçons. La Grèce et ses quelque 20 000 euros par habitant offre désormais à la Dame Chasseresse 
un terrain ô combien plus prometteur et durable car il y en a du chemin pour rejoindre le niveau du 
Niger ! Quoique : une partie de la population grecque vit déjà aujourd’hui avec un revenu mensuel 
équivalent au revenu annuel moyen nigérien. C’est encourageant pour la Dame Equitable. 
Les Grecs devraient se réjouir de se faire remonter les bretelles par la Dame des équilibres 
financiers, preuve de son impatience à imposer ses choix. Le plus dur dans cette affaire, c’est que nous n’avons pas entendu de commentaires nigériens.  
On nous apprend à vivre quand la vie est passée. Montaigne
 c'est ce que m'inspire ce coup de gueule en pièce jointe d'un consultant CGT d'EDF, qui se désole des méthodes de l'Etat-France, du nouveau président "choisi" du Niger, ancien cadre d'Areva et (je rajoute) de son premier ministre touareg.
 
que demande le peuple? Que veulent encore ces touaregs, ceux qui ne savent pas rester à leurplace?... (Voir actu de compagne et d'ex de notable de l'hexagone ;).
... les commentaires de nigériens? Leurs voix se dispersent dans les ondes contrôlées et ne sont pas dignes d'atteindre les rives de la méditerranée, ni de perturber la quiétude de bonne foi des pays tempérés.
 
... pourtant, à l'extérieur, des américains en costume d'armée ne se cachent plus en Mauritanie ni en Algérie,
Suivis des mêmes en français, portant tissu de facture orientale, au nord du Niger.
 
On les a vus et on les voit venir dans leurs galoches... pacte, installation, occupation, précédés de prédication (proposition de résolution) à la CEE et aux Nations Unies, les églises et mosquées du 21ème siècle.
 
À quand la fin de ces généraux fantoches, héritiers des jacobins! De l'ère de Gaulle et des acolytesultramarins…. on leur souhaite pourtant au pire quelques bonnes coliques, à ces accapareurs et à leur clique industrielle, dans les montagnes et les plaines incultes du pays touareg.
 
Le temps d'apprendre à vivre, il est déjà trop tard... Aragon chanté par Brassens.

le pdt de l'internationale 
touarègue