mardi 8 mai 2012

YBIE - 
Article publié le : mardi 08 mai 2012 - Dernière modification le : mardi 08 mai 2012

Libye : deux morts à Tripoli après l'assaut du siège du gouvernement par des ex-rebelles

A Tripoli, l'attaque du siège du gouvernement par des ex-rebelles a fait deux morts ce mardi 8 mai 2012.
A Tripoli, l'attaque du siège du gouvernement par des ex-rebelles a fait deux morts ce mardi 8 mai 2012.
Carte : RFI

Par RFI
En Libye, deux gardes sont morts après l'attaque du siège du gouvernement à Tripoli par des dizaines d'anciens rebelles, qui ont encerclé le bâtiment et tiré dessus ce mardi 8 mai 2012. Ces hommes réclamaient leur part des primes distribuées aux rebelles ayant combattu l'ancien régime.


Libye : attaque du siège du gouvernement par des anciens rebelles à Tripoli
Un porte-parole du gouvernement parle de discussions en cours entre le ministre de la Défense et les ex-rebelles...
 
08/05/2012 par Aabla Jounaïd

lundi 7 mai 2012


AlHaji Ag Gamou en passe de combattre le CNRDRE avec l'appui de la CEDEAO

alhaji-uniforme
La CEDEAO vient d'opérer un grand changement dans ses plans. Présent actuellement à Ouagadougou, le Colonel-Major AlHaji Ag Gamou a reçu comme ordre de s'allier aux soldats parachutistes Maliens pour combattre la junte militaire du CNRDRE et d'éviter pour le moment un affrontement avec le MNLA.
Ironie du sort pour un Mali raciste et génocidaire qui aujourd'hui est obligé d'appeler au secours un Touareg. Après avoir accusé le peuple Touareg de tous les noms d'oiseaux dans le meilleur des cas, une partie du Mali se met à prier qu'un enfant de ce peuple mette fin à son calvaire annoncé. Cet enfant Touareg est le Colonel-Major AlHaji Ag Gamou.
Tout a commencé après une réunion de la CEDEAO qui a décidé de mettre le Mali sous tutelle en décidant de manière unilatérale et en violation totale de la constitution Malienne de rallonger le mandat du président intérimaire Malien de 40 jours à 1 an. Et pour implémenter cette décision, l'organe Ouest-Africain a décidé de dépêcher immédiatement à Bamako 300 de ses soldats en attente pour soi-disant protéger la transition. Dans tous les états après ce mépris total, les jeunes soldats du CNRDRE rejetteront cette force qu'ils considèrent comme étrangère.
Blessé dans son orgueil, la CEDEAO tentera une spécialité de son médiateur Blaise Compaoré: la déstabilisation des régimes en place. Le 30 Avril des mercenaires Ouest-Africains et les soldats parachutistes (bérets rouges) attaqueront en même temps l'aéroport de Bamako-Senou, l'ORTM (télévision nationale) et le camp militaire de Kati, siège de la junte militaire, et le plus grand du pays.
La défaite sera cuisante pour les parachutistes et les mercenaires Ouest-Africains qui les accompagnaient. Cette opération ratée qui prouve tout l'amateurisme de la bruyante CEDEAO à fait selon des soldats Maliens entre 150 et 200 victimes, contrairement aux 14 cités par les medias internationaux. Il faut dire que durant cette nuit, les soldats du CNRDRE connu dans l'Azawad pour leur stratégie éternel du repli tactique n'ont cette fois-ci fuit leurs positions.
Le repli tactique fut cette fois-ci fait par les soldats parachutistes qui ont pris leur jambes à leur coup pour fuir ces soldats qu'ils considèrent pourtant comme des amateurs. Nos sources nous ont appris qu'ils se sont scindés en trois groupes. Le premier s'est réfugié vers la frontière Nigérienne. Le deuxième dans les collines de Bandiagara vers la frontière Azawadienne. Et le troisième s'est dispersé au sein de la capitale.
Cet échec cuisant n'a pas refroidi la CEDEAO et son déstabilisateur en chef le Président Blaise Compaoré. Le Colonel-Major AlHaji Ag Gamou fut rappelé immédiatement de Labezanga pour se rendre dans la Capitale du Burkina Faso. Après plusieurs journées d'échanges, il fut décidé que le Colonel-Major AlHaji Ag Gamou abandonnera son offensive dans l'Azawad pour rejoindre les soldats parachutistes dans les montagnes de Bandiagara pour faire une avancée éclaire sur Bamako et avec l'aide du groupe des parachutistes qui se trouve à la frontière Guinéenne, ils prendront en tenaille le CNRDRE.
Ce choix autour du Colonel-Major AlHaji Ag Gamou n'est pas fortuit. Il fut le supérieur du Capitaine Sanogo à Kidal ; et ce dernier voue une grande peur aux combattants Touareg (Kal Tamasheq) depuis que les forces du MNLA l'ont fait faire un repli tactique de Tinzawatene en début Février. Contacté par nos soins, un membre de l'Etat-major militaire du MNLA a affirmé que le Colonel-Major AlHaji Ag Gamou a demandé officiellement aux autorités Azawad la permission de permettre à ses hommes de Labezanga de traversé l'Azawad pour se rendre à Bandiagara. Pour l'instant, le MNLA refuse de participer indirectement à la déstabilisation de son voisin.
L'ironie qu'est le nouveau statut de messie reçu par le Colonel-Major AlHaji Ag Gamou ne doit pas nous faire ignorer le fait que l'Azawad gagnerait à ce que le Mali se remette rapidement sur la voie constitutionnelle afin de régler les derniers détails de l'indépendance de l'Azawad d'une manière diplomatique. Nous demandons alors au CNRDRE et à l'ensemble du peuple Malien d'être vigilent pour éviter toute déstabilisation future qui retarderait la reconnaissance de la République Démocratique et Laïque de l'Azawad dans le concert des nations.

Par Ikhlou Ag Azzezen

La métastase Belmokhtar

Par     Article lu 498 fois (actualisé toutes les 30mn)
 
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Le mandat d’arrêt émis contre lui par la Mauritanie lundi 29 mars changera t-il tout pour Mokhtar Belmoktar né en 1972, à Ghardaia, en Algérie ? En tout cas, il assimile désormais  le chef salafiste à un narco-terroriste et ce n’est pas la moins grave des accusations en ce moment où Washington s’extasie devant Nouakchott,  applaudit l’Algérie et « ménage » le Mali.  Depuis le 2 février 2010, sur la base de la résolution onusienne, Interpol recherche activement l’homme sous vingt-huit noms différents. Où vit-il ?  A plus de 700 km de Tombouctou  sous la protection des puissants Oulad Idriss, le clan auquel appartient Fatma qu’il épouse en 2001 ? Personne n’est vraiment catégorique car l’homme est crédité de tous les pouvoirs, à commencer par le don d’ubiquité. On le voit partout au même moment, Blida en Algérie, Tedjerert au Mali, Alegh en Mauritanie, Agadez au Niger. Il passe aussi pour le plus grand commando au monde. Une sorte de Lucky Luke en turban.  Sa légende veut qu’à 19 ans, il ait passé avec succès l’épreuve Afghane.  En tout cas, personne ne le prend  pour un terroriste à partir de 1997 quand on le rencontre au Sahara malien. Les gens se souviennent seulement du fait qu’il aime acheter les voitures 4x4. Le journal algérois, le dépeint, à l’époque sous les traits d’un tire au flanc « « acoquiné avec les contrebandiers du Niger et du Mali, il s’est lancé dans la revente de véhicules volés et maquillés ainsi, que l’émigration clandestine. Croisant entre In Azoua dans la wilaya de Tamanrasset où il aurait une cache à Tamrat  et Iblis à 70 km de la frontière nigérienne ».   Aujourd’hui, sa force de frappe, selon les services algériens, s’est accrue et les Mauritaniens estiment en 2008 qu’il est le vrai patron de huit cellules dans leur pays. Officiellement, il n’a jamais été investi émir du Gspc ou d’Aqmi dont le grand chef Abdelmalek Droudkal passe pour ne pas l’aimer. Belmokhtar apparemment n’est pas très commode. Il critique vertement sa hiérarchie, l’accuse souvent de trahison, et pour la spécialiste Fatima Tlemçen de Alwatan, le Borgne -nom donné à Belmokhtar par les services algériens- est hostile aux attaques kamikazes. Il gouverne depuis 2000 la partie Ouest de la Région de Tombouctou et  de la Mauritanie, la zone Est couvrant les Régions de Kidal et du Nord du Niger étant le territoire de l’intraitable Abdellhamid Abuzeid.  Il se dit que jusqu’à l’affaire des otages autrichiens qui dut renflouer ses caisses, Belmokhtar est découragé par le manque de moyens et déçu par les querelles de leadership au sein du GSPC. Il  cherchera même à négocier « sa repentance », selon  son ancien camarade de maquis Abou Moussab repenti depuis.   La zone saharo-sahélienne, c’est pourtant Belmokhtar. Car c’était lui le logisticien du GSPC délocalisé pendant au moins une décennie. A-t-il bénéficié, comme d’autres terroristes,  de  la bienveillance de la Direction des Renseignements et de la Sécurité, le tout puissant DRS algérien ? Cela s’est dit. Des ressortissants du Nord malien jurent par tous les Dieux que  pendant un bon moment, Mokhtar Belmokhtar  va et vient entre le Mali et l’Algérie comme il le veut.  Mieux, pour le journal  l’Expression, dans son édition du 15 juillet 2004, le Borgne est encerclé par les forces de sécurité algériennes dans la Wilaya de Tamanrasset. Le  5 janvier 2005, le même journal annonce : « contraint de quitter le Mali, Belmokhtar signe son retour en force en Algérie » après, poursuit-il, un long séjour parmi « les tribus maliennes ». Le 19 février 2008, il est donné pour mort par la presse  algérienne lors de l’attaque de Menea  par l’armée algérienne. Coup de théâtre : son nom sera cité dans l’attentat  de Biskra (wilaya de Tipiza)  en mai 2009 où seize gendarmes sont horriblement massacrés dont six égorgés au couteau. Mais depuis quelques jours, Belmokhtar n’est plus un simple nomade qui préfère la pick-up à la chamelle et la kalach au bâton de berger. Il est recherché pour rapt et narcotrafic. La question n’est pas s’il tombera un jour mais quand.  Les pays qu’il menace sont, en effet, contraints de joindre leurs efforts. L’affaire Camatte n’aura pas porté chance au gentleman kidnappeur.
Adam Thiam

Corine Drufka et le parti-pris flagrant de Human Right Watch contre MNLA

Human-right-watch
C'est avec consternation que nous avons découvert le rapport ô combien partisan et sans fondement de la très respecté Human Right Watch sur le conflit Mali-Azawad. C'est avec une incompréhension totale que nous constations l'ignorance de toutes les règles déontologiques et scientifiques par des chercheurs senior de cette organisation qui force le respect de tous. Nous invitions Human Right Watch a reprendre sa documentation en se rendant soit dans l'Azawad ou dans les camps de réfugiés dans les pays limitrophes pour interroger toutes les parties.
Il y a une semaine, comme la majorité de nos lecteurs nous découvrions le rapport très grave de Human Right Watch sur la situation sécuritaire dans l'Azawad. La première phrase de ce rapport donnait le ton:
"Les rebelles touaregs séparatistes ... qui ont pris le contrôle du nord du Mali en avril 2012 ont commis de nombreux crimes de guerre, notamment le viol, l'utilisation d'enfants soldats et le pillage d'hôpitaux, d'écoles, d'organismes d'aide et d'édifices gouvernementaux".
Grande est notre peine quant à la participation de Human Right Watch à la propagande mensongère consistant à réduire le Mouvement National pour la Libération de l'Azawad seulement à un groupe fait de Touareg. Non, le MNLA n'est pas une entité ethnique. Le MNLA est une organisation révolutionnaire regroupant l'ensemble des communautés de l'Azawad c'est-à-dire les Sonrhaï, les Peulhs, les Maures et bien sûr les Touareg (Kal Tamasheq). Réduire le MNLA aux Touareg montre dès la désinformation totale des chercheurs de Human Right Watch. Surtout, elle indique que ces chercheurs n'ont pas dépassé Bamako, la capitale Malienne, au lieu de se rendre dans l'Azawad pour constater de leurs propres yeux la multiethnicité des combattants du MNLA.
Le deuxième paragraphe nous indique effectivement que "Human Rights Watch a mené une mission de 10 jours dans la capitale malienne, Bamako, et a documenté les exactions commises par plusieurs groupes armés qui opèrent dans le nord du Mali." Malgré tout le respect que je dois à cette organisation pour laquelle je souhaite travailler, je ne peux que me demander le type de formation reçu par Corine Drufka et son équipe. Dans mes cours de recherches et de documentations des crimes, mes professeurs m'ont toujours indiqué l'importance d'être neutre dans l'enquête, documentation, et interprétation des crimes. Cette neutralité devait pousser Corine Drufka et ses partenaires à éviter un parti-pris flagrant. Qu'espère-t-elle entendre à Bamako si ce n'est des tentatives de diabolisation du MNLA? Pourquoi etablir un constat en écoutant une seule partie?
Aussi il nous parait très dommage que cette représentante senior de Human Right Watch n'a fait de contre-enquête en se rendant dans l'Azawad pour constater d'elle-même les crimes commis. Elle dira peut-être qu'elle est dans l'incapacité de se rendre dans l'Azawad pour raison sécuritaire. Dans ce cas, nous lui paraphraseront Moussa Ag Assarid qui a toujours invité les organisations humanitaires à se rendre dans l'Azawad en bénéficiant de la protection des combattants du MNLA. Si malgré cela, elle n'avait pas suffisamment confiance, elle aurait pu se rendre dans les camps de réfugiés en Algérie, au Burkina Faso, au Niger, et en Mauritanie pour y rencontrer les populations Azawadiennes.
Outre ces principes d'éthique et de déontologie qui n'ont pas été respecté par Human Right Watch, nous ne pouvons que rejeter ces accusations à l'encontre du MNLA. Concernant l'emploi des enfants soldats, nos sources ont été formelles: aucun enfant soldat n'est parmi les combattants. En effet, au mois de Février, la base du MNLA dans l'extrême Nord de Tombouctou a rejeté 600 personnes qui voulaient entreprendre la formation militaire pour rejoindre les rangs du MNLA. La raison de ce rejet était simple: les ressources du MNLA sont insuffisantes et il avait suffisamment de combattants en son sein car en face l'armée Malienne adoptait l'éternelle stratégie du repli tactique. Des actes quelque peu similaires se sont produits dans d'autres bases du MNLA. Il est évident alors que le MNLA qui a rejeté tant de combattants valides n'aura pas besoin de recourir à des enfants soldats en même temps. Aussi, nous rappelons à nos lecteurs que la question de l'utilisation d'enfants soldats à commencer après la publication d'une photo floue par un observateur de France 24 dans laquelle il était impossible de clairement voir le visage de ses soldats à plus forte raison de leur donner un âge approximatif.
Concernant les pillages d'hôpitaux et de biens publics c'est avec tristesse que nous constatons le manque de recherche sérieuse entreprise par les auteurs de ce rapport. En effet, le 1er Avril 2012, quelques heures après la libération de la ville de Tombouctou, nous avons rapporté que les milices Maures d'Ould Meydou avait commencé à pillé les biens publics et privés dans la ville. Ceci sera confirmé par des habitants de la ville dont les biens furent pillés dans des règlements de comptes. Le même procédé sera fait le lendemain à Tombouctou après la libération de cette ville. Là encore, c'était les milices Maures qui ont commis ces pillages. Ce sont ces mêmes milices Maures qui créeront plus tard le FLNA. Nous ne disons pas que les combattants n'ont pas commis des pillages, mais ceci est toujours à prouver, et ne le sera malheureusement si aucune organisation neutre ne prenne la peine de se rendre sur le terrain.
Concernant les viols nos sources à Gao sont formelles: aucun combattant du MNLA n'a commis aucun viol ni à Gao ni ailleurs dans l'Azawad. En effet, la lutte pour la liberation de l'Azawad a commencé le 17 Janvier 2012, mais depuis lors aucune violation des droits de l'Homme de la part du MNLA n'a été reportée. Pourquoi tout subitement les combattants du MNLA commettraient des crimes de guerres? Nous ne pouvons pas rejeter le fait que les nombreuses forces illégales présentes dans l'Azawad et l'ensemble des bandits de grands chemins qui s'y trouvent commettront de tels actes. Nous ne pouvons pas non plus rejeter le fait que ces actes ont été commis par ces criminels en utilisant les couleurs du MNLA. Mais ceci ne sera jamais prouver en restant à Bamako.
Nous sommes convaincus qu'afin d'établir un rapport avec un minimum de crédibilité, une équipe de Human Right Watch se doit de se rendre dans l'Azawad afin d'y enquêter. Nous rappelons la disponibilité du MNLA pour assister de telles démarches. Dans l'impossibilité de se rendre dans l'Azawad, nous invitons l'équipe de Human Right Watch se rendre au moins dans les camps de réfugiés Azawadiens dans les pays limitrophes pour y enquêter.
Sur un autre plan, nous nous attristons de la réaction timide du MNLA par le biais de Moussa Ag Acharatoumane, son Chargé des Droits Humains. Son droit de réponse nous laisse sur notre faim car il n'aborde pas les questions de fonds. Etant à Gao, nous lui lançons un appel afin qu'il s'occupe uniquement de ce rapport très grave. Loin de nous l'idée de vouloir apprendre au titulaire de ce poste comment bien faire son travail, mais il nous parait évident que son rendement est loin de ce que les Azawadiens en attendent. Une campagne d'interview des habitants et des combattants du MNLA par rapport aux prétendus crimes serait un bon début.

Par Aljimite Ag Mouchallatte

dimanche 6 mai 2012


François Hollande élu président de la République

Maliweb
Le candidat socialiste François Hollande, au côté de sa compagne Valérie Trierweiler, le 6 mai 2012 à Tulle © AFP
La victoire du socialiste François Hollande était confirmée par toutes les estimations à 20H00 (18H00 GMT) à la clôture officielle du scrutin pour le second tour de l’élection présidentielle en France. 
Selon l’instituts CSA, M. Hollande a obtenu 51,8% des voix contre 48,2% au président sortant Nicolas Sarkozy. Pour Ipsos, le socialiste a remporté 51,9 des suffrages et pour TNS Sofres 52%.
Le porte-parole du Parti socialiste Benoît Hamon a exprimé son « très grand bonheur » à l’annonce de la victoire de François Hollande qui « met fin à 17 ans de règne de la droite à l’Elysée ».
Pour le politologue Gérard Grunberg, cette « victoire nette » devrait lui permettre en outre « d’obtenir une assez large majorité aux législatives » des 10 et 17 juin.
L’ancien Premier ministre socialiste Laurent Fabius a salué « une victoire magnifique ». La patronne des écologistes Cécile Duflot, parti allié aux socialistes, a estimé que la victoire de François Hollande était « une chance pour la France, pour l’écologie, la justice sociale et la démocratie ».
Le président élu devait faire peu après 20H00 (18H00 GMT) sa première déclarations dans son fief de Tulle (centre) où un à deux milliers de partisans se sont réunis sur la place de la cathédrale.
Il devait rejoindre Paris en fin de soirée et se rendre place de la Bastille où la gauche fête ses victoires et où ses partisans ont commencé à se rassembler massivement.
La place était déjà noire de monde en début de soirée, beaucoup de jeunes criant « Hollande président, On a gagné ».
François Hollande devient ainsi le deuxième président socialiste depuis le début de la Ve République en 1958 après François Mitterrand (1981-1995).
La gauche avait cependant été au pouvoir de 1997 à 2002, dans une situation de cohabitation institutionnelle avec un président de droite.
Nicolas Sarkozy est le second président battu à l’issue de son mandat, après Valéry Giscard d’Estaing en 1981.
Pour Nicolas Sarkozy, « c’est un échec très lourd face à un candidat sans expérience de gouvernement », a estimé le politologue Stéphane Rozès auprès de l’AFP.
« Ce n’est pas tant le contenu de sa politique que sa manière d’être et de faire qui a été sanctionnée. Il a abaissé la fonction présidentielle à sa personne », a-t-il ajouté.
« Je suis triste pour mon ami Nicolas Sarkozy, qui a tant donné de lui-même. L’heure du bilan viendra très, très vite et lui donnera raison. Nicolas Sarkozy s’est montré un grand chef d’Etat », a réagi l’ancien ministre de l’Industrie Christian Estrosi.
La participation est estimée entre 80 et 82%, légèrement plus qu’au premier tour il y a deux semaines.


AFP
20:04 – 06/05/12
    du   6 mai 2012.

Arrestation à Bamako de quatre présumés complices des rebelles touaregs  
 
APA-Bamako (Mali)
Quatre présumés complices de groupes rebelles touaregs du nord-Mali ont été interpellés dimanche vers 12 h30 en plein milieu de la circulation à Bamako, a constaté un journaliste de APA.

L’opération a été menée par des éléments du GMS (Groupement mobile de sécurité) appelés en urgence par les agents de la circulation postés au rond-point situé au bas de la colline abritant le rectorat de l’Université de Bamako.

Trois des hommes portaient des treillis de la Garde républicaine, et le quatrième, une tenue traditionnelle touarègue. Tous étaient enturbannés.

Une fouille du taxi à bord duquel avaient pris place les quatre hommes a révélé trois sacs en polystyrène dont il n’a pas été possible au journaliste d’apercevoir le contenu à cause de policiers passablement énervés.

Les quatre hommes ont été menottés et emmenés par les éléments du GMS pendant que le taxi, son chauffeur et des agents de la circulation prenaient la direction du 4ème arrondissement de police sis au Quartier-Mali.
AT/cat/APA
2012-05-06 16:08:36

FORCES ARMEES DE LA CEDEAO POUR LE NORD MALI : Chronique d’un enlisement programmé





Au cours de leur dernier sommet extraordinaire tenu à Abidjan la semaine dernière, les chefs d’Etat de la Cedeao ont sonné la mobilisation générale des forces régionales en vue d’un déploiement rapide au Mali pour défendre les organes de la transition puis, au cas où les négociations ouvertes avec les rebelles touaregs n’aboutiraient pas, envoyer un corps expéditionnaire au Nord de ce pays pour chasser les rebelles. Plus facile à dire qu’à faire  même pour 14 à 16 armées réunies sous la bannière de la Cedeao ! 
Il est clair que nos gouvernants ne connaissent pas le concept Défense. Au niveau des pays sud-sahariens, les Etats ont des hommes en armes, mais ils n’ont pas d’Armée. Une Armée dans le sens absolu du terme. Sauf le Sénégal qui fait partie des très rares pays ayant une Armée digne de ce nom bien que sous-équipée. 
Une Armée sert à défendre l’intégrité d’un territoire. Et qui dit Défense dit menaces et risques susceptibles d’affecter la vie de la Nation. Dans la constitution du Sénégal, comme dans celles des pays de la Cedeao, ce concept Défense y est clairement défini. Sans être réellement appliqué parce que, encore une fois, toutes les Armées ont pour mission d'assurer la défense de leur intégrité territoriale. En tous temps et en toutes circonstances contre toutes formes d’agressions. Et comme le monde est pacifié par le bon voisinage, il n’est pas exclu de crier au secours en cas d’agression d’une force supérieure en nombre ou en armements. D’où la raison d’être d’une entité communautaire comme la Cedeao qui, en plus de son rôle d’intégration économique qui est sa principale raison d’être, s’occupe aussi de sécurité régionale. Malheureusement, la Cedeao ressemble à un plan « Orsec » politique et géographique qui, jusqu’à présent, n’a pas réussi à mettre sur place une véritable Armée sous-régionale. 
Après 37 ans de vie communautaire, la Cedeao a lamentablement montré ses limites. Ce « Mbotay » sous-régional a prouvé encore une fois à travers cette crise secouant le Mali et la Guinée-Bissau qu’elle est terriblement inefficace face aux attaques armées visant un de ses membres. Certes, les discours sont beaux mais pour les actes, c’est zéro. Or, une politique de défense communautaire, on l’applique ! Pour ce qui est d’une éventuelle intervention dans le Nord Mali, prenons l’exemple des pays de l’Union européenne. Malgré leurs puissances économiques et leurs bonnes stratégies de défense, les pays de l’Europe peinent toujours à créer une vraie Armée communautaire. En cas d’urgence, ils mobilisent des hommes en armes pour en faire une Armée… de circonstance. Une Armée parfois déroutée, toujours secouée. Sauf dans certains cas où les Etats Unis d’Amérique (Usa) volent à son secours. Face à de telles difficultés rencontrées dans la mise en place d’une armée européenne, que peut-il en être pour une Armée de la Cedeao ? L’enlisement ! 
Une chose est sûre, la Cedeao ne dispose pas de moyens logistiques pour venir à bout des rebelles touaregs. En effet, non seulement les éventuelles forces de la Cedeao ne sont pas préparées à une guerre en plein désert, mais encore elles n’ont aucune capacité de projection militaire. Un général de l’Armée française connaissant bien l’Afrique s’en explique : «  Une capacité de projection militaire est la puissance des logistiques déployées par une Armée en dehors de ses frontières. Un désert qui s’étend à 1.500 km comme le nord du Mali, c’est trop compliqué ! Une telle intervention militaire nécessite beaucoup d’avions et d’hélicoptères de combat pouvant résister aux vents de sable. Du fait que des pistes d’atterrissage pouvant accueillir des avions sont souvent ensevelis par le sable » nous dit cet officier général joint au téléphone tout en donnant l’exemple de la guerre du Golfe où les Etats Unis d’Amérique ont fourni toute la logistique adaptée au désert.   « Seuls les Usa et la Russie ont une capacité de projection militaire dans le désert. Donc, je vois mal la Cedeao gagner cette guerre sans l’appui matériel de ces deux pays » dit notre interlocuteur pour prévenir les Etats membres de la Cedeao. 
À en croire certaines sources de renseignements prochent des touaregs, l’environnement dans lequel ces « hommes bleus » évoluent est très hostile. Aucune Armée moderne ne pourra se confronter longtemps à une telle nature en dehors des rebelles touaregs aguerris. Selon le constat d’un observateur militaire, il fait presque zéro degré (0 °) le soir dans le nord du Mali. « Si vous regardez bien les images qui nous viennent du désert malien, vous voyez souvent des fagots de bois attachés à bord des véhicules 4X4 des rebelles. Parce que, tout simplement, les rebelles se chauffent le soir pour éviter de mourir de froid. Pire, il fait 50 ° en milieu de journée dans le désert. C’est une véritable chaudière dans laquelle vont vivre les soldats de la Cedeao » nous explique notre source militaire à Bamako, histoire de dire que l’Armée malienne ne pouvait nullement combattre les rebelles touaregs rompus à la guérilla. « Nous n’avons pas honte de le dire, mais les rebelles touaregs ont l’habitude d’affronter la chaleur, la faim, la soif, le vent, le sable, le froid et la chaleur. Donc, la Cedeao doit avoir une véritable armée équipée et ravitaillée si elle veut les combattre. Et surtout motivée puisque je vois mal des militaires mourir dans le désert malien pour des miettes financières ou les principes politiques de la Cedeao » estime notre interlocuteur. Lequel plaide pour une force africaine sous l’égide de l’Onu pour une grande capacité de progression militaire à la dimension de l’environnement. Sinon, les forces armées communautaires risquent de s’embourber dans le désert malien. 

Pape NDIAYE in Le Témoin N° 1081 –Hebdomadaire Sénégalais (MAI 2011)

La Libye réclame au Niger les agents de l’ancien régime

Tripoli, Libye - Le président du Conseil national de transition libyen (CNT), Mustapha Abduljallil, a réaffirmé au Premier ministre nigérien, Brigi Rafini, en visite à Tripoli, la volonté de la Libye de se faire remettre les agents du régime de Kadhafi recherchés par le gouvernement libyen.

Plusieurs personnalités du régime du colonel Kadhafi, dont son fils Saadi Kadhafi, ont trouvé refuge au Niger, rappelle-t-on.

Durant leurs entretiens, le président du CNT et le Premier ministre nigérien ont souligné la nécessité de protéger les frontières communes au service de l’intérêt des deux pays.

Ils ont notamment mis l’accent sur la nécessité de mettre en place des projets de développement humain afin de garantir aux habitants de la région frontalière les conditions d’une vie digne.

Outre le président du CNT, le Premier ministre nigérien s'est entretenu vendrei soir avec son homologue libyen, Abdelrahim Al-Kib, sur les moyens de promouvoir les relations bilatérales entre les deux pays.

Pana 06/05/2012