vendredi 6 avril 2012


Les Touaregs proclament l'indépendance du nord du Mali

BAMAKO (Reuters) - Les rebelles touaregs du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA) ont officiellement déclaré vendredi l'indépendance du territoire qu'ils occupent dans la partie nord du Mali.
Dans un communiqué diffusé sur son site internet, le mouvement précise que cette décision est applicable immédiatement.
Les séparatistes et les islamistes du groupe Ansar Dine se sont emparés la semaine passée de trois villes, Gao, Kidal et Tombouctou, situées dans la partie septentrionale du Mali.
Ils ont profité de la désorganisation de l'armée malienne après le coup d'Etat militaire perpétré le 22 mars à Bamako contre le président Amadou Toumani Touré.
Le MNLA avait annoncé jeudi l'arrêt de ses opérations militaires et avait proclamé "l'Etat de l'Azawad" dans cette région sub-saharienne.
Bate Felix, Pierre Sérisier pour le service français

Le comité exécutif du MNLA a proclamé l'indépendance de l'Azawad


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Les Touaregs séparatistes du MNLA ont annoncé qu’ils mettaient fin à leurs opérations armées dans le nord du pays et ils ont proclamé “l‘état de l’Azawad”.
Le MNLA, le Mouvement national de libération de l’Azawad, a même appelé la communauté internationale à protéger ce territoire qui s‘étend autour de Kidal, Gao et Tombouctou. Territoire dont les rebelles ont chassé les troupes gouvernementales la semaine dernière. LeMNLA aurait combattu de concert avec les islamistes radicaux d’Ansar Dine qui a déclaré vouloir appliquer la charia dans tout le pays.
Antoine Glaser : “l’Algérie est l’acteur masqué”

Pour discuter de l’avenir du Mali, François Chignac a interrogé Antoine Glaser, journaliste et écrivain, qui a signé plusieurs ouvrages sur l’Afrique et dirigé pendant près de trente ans “La Lettre du Continent”, spécialisée dans les problématiques africaines.

François Chignac, euronews:
“Le scénario d’une scission du Mali vous paraît-il plausible ?”

Antoine Glaser :
“Malheureusement, ce n’est pas à écarter.
C’est vrai que l’on peut tout à fait imaginer que les touaregs, à partir de l’Azaouad (le Mouvement national de libération de l’Azaouad est la principale force de la rébellion touareg), considèrent qu’ils peuvent eux aussi revendiquer leur indépendance. Et c’est ce qui est en train de se passer. Et vous avez des pays comme la France, et des hommes comme le ministre des affaires étrangères Alain Juppé qui, déjà, parle d’accorder une autonomie à l’Azaouad. Vous voyez que c’est quand même une idée qui circule actuellement dans les têtes. Même au sein de la communauté internationale.”

euronews:
“On sait que que le Conseil de Sécurité ne cache pas son inquiétude. Y-a-t-il d’après vous un risque djihadiste dans la région?”

A.G.:
“Le risque djihadiste, il est là. Depuis plusieurs années, vous avez eu des enlèvements, des prises d’otages. Six français sont actuellement retenus en otages par Al Qaïda au Maghreb islamique, allié à ce fameux mouvement Ansar Dine qu’on a vu apparaître à Tombouctou.
Mais il ne faut pas non plus surestimer les forces d’Al Qaïda au Maghreb islamique. Lorsqu’on parle de djihadisme, il s’agit plutôt d’une déstabilisation de cette région dans le domaine du trafic de contrebande, du commerce…”

euronews:
“Va-t-on vers un scénario afghan dans cette région du monde ?”

A.G.:
“Personne ne veut le dire clairement, mais c’est quand même la chute du colonel Kadhafi – personne ne regrettre le colonel Kadhafi – mais c’est quand même la chute du colonel Kadhafi qui était un peu le parrain de la région, qui finançait les pays de la région, qui a déstabilisé l’ensemble de ces pays depuis la Mauritanie jusqu’au Tchad.
Je ne crois pas du tout que l’on aille vers un scénario afghan. Mais je crains que cette région soit instable pour plusieurs années, avec des zones grises”.

euronews:
“Y-a-t-il un risque de déstabilisation d’autres pays frontaliers. Je pense au Burkina Fasso, au Niger, au Sénégal à la Mauritanie?”

A.G..
“La principale déstabilisation, c’est celle qui se produit actuellement lorsque vous avez 200.000 Maliens qui sont partis au Niger ou au Burkina Fasso, dans des pays qui sont déjà extrêmement pauvres. Vous avez une situation alimentaire dont personne ne parle parce qu’on a l’impression que c’est récurrent mais cela reste néanmoins un réel problème humanitaire dans toute cette région. Et je pense qu’il peut y avoir déstabilisation de pays comme le Burkina Fasso, le Niger et le Tchad.”

euronews:
“L’Algérie va-t-elle laisser s’installer à sa frontière un Etat indépendant?”

A.G:
“L’Algérie est un peu l’acteur masqué dont personne ne parle, L’Algérie ne veut pas voir de troupes étrangères au sud, dans les pays voisins. L’Algérie a bien vu les colonnes des touaregs super-armées passer de la Libye au Mali. L’Algérie n’a pas bougé. En réalité, l’Algérie s’est débarassée de ce problème. Il faut savoir que tout les gens d’Aqmi (Al Qaïda au Maghreb islamique) sont des Algériens. Finalement, on a l’impression que leur problème s’est déplacé dans les pays du Sahel et l’Algérie n’en parle pas. On entend pas l’Algérie, et c’est vrai que c’est un peu inquiétant.”
 
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En Libye aussi, les Touaregs se battent pour leur territoire

Figaro.fr
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Par Pierre PrierPublié  Réagir
Des révolutionnaires libyens déchirent un drapeau vert, symbole national du pays sous le règne de Kadhafi, découvert à Regdaline après 4 jours de combats entre communautés rivales autour de Zouara.
Des révolutionnaires libyens déchirent un drapeau vert, symbole national du pays sous le règne de Kadhafi, découvert à Regdaline après 4 jours de combats entre communautés rivales autour de Zouara. Crédits photo : ANIS MILI/REUTERS

Ex-soutien de Kadhafi, les tribus touaregs en Libye continuent le combat pour le contrôle d'un territoire aux frontières de l'Algérie.

En Libye aussi, les Touaregs sont sur le sentier de la guerre. Les tribustouaregs libyennes, ex-soutien de Kadhafi, combattent pour la maîtrise d'un territoire aux frontières de l'Algérie, zone de tous les trafics, des armes aux cigarettes et à la drogue en passant par l'alcool, toujours prohibé mais de plus en plus demandé à Tripoli.
Les derniers accrochages, passés relativement inaperçus, ont eu lieu le week-end dernier, assure l'ex-diplomate français Patrick Haimzadeh, spécialiste de la Libye. Les combats, qui ont fait une douzaine de morts, se sont déroulés autour de la ville de Ghat, toute proche de l'Algérie. Ils opposaient des Touaregs à des unités de la puissante tribu Zintane, qui tient le haut du pavé dans la Libye nouvelle et n'entend pas limiter son influence à sa région d'origine, le Nord-Ouest.
Les Zintanes avaient déjà tenté, en vain, de forcer les Touaregs à déposer les armes dès la chute de Tripoli, en août dernier. Les «hommes bleus» étaient vus par les Zintanes comme des «collabos», dit Haimzadeh, et, de fait, nombre d'entre eux avaient combattu jusqu'au bout dans les rangs des troupes kadhafistes, tout comme des centaines de Touaregs maliens.
Les Zintanes n'ont pas baissé les bras. Beaucoup d'entre eux se sont depuis implantés dans la région. Les combats du week-end ont été déclenchés par la prise en otage d'un Touareg par les Zintanes. Depuis, le feu couve sous la cendre, comme dans la plus grande partie du pays. «Il n'y a pas un endroit du territoire libyen où les milices ne se soient pas affrontées depuis la libération», dit Patrick Haimzadeh.

Une anarchie rampante

Le gouvernement du Conseil national de transition (CNT), incapable d'asseoir son autorité, a admis pour la première fois mercredi que cette anarchie rampante pourrait l'obliger à reporter l'élection d'une Assemblée constituante, prévue en juin. Jeudi, un cessez-le-feu précaire a mis un terme à quatre jours de combats entre une milice berbère, le groupe ethnique majoritaire à Zouara, près de la frontière tunisienne, et des miliciens arabes des villes voisines d'al-Djoumaïl et de Regdaline. Samedi, un autre cessez-le-feu était prononcé après de durs combats qui avaient fait 147 morts entre les Toubous, une ethnie noire implantée en Libye et au Tchad voisin, et des groupes d'anciens combattants antikadhafistes. Cette miniguerre avait semble-t-il était provoquée par un vol de voiture.
Le schéma est toujours le même, explique Haimzadeh. «Derrière la lutte pour le contrôle de sources de revenus, souvent dans des régions frontalières, on retrouve aussi des affrontements entre des groupes d'anti-Kadhafi et d'autres qui se sont battus jusqu'au bout du côté du dictateur.» La libération de la parole fait ressurgir de vieilles haines sur Facebook ou dans les commentaires des journaux sur Internet, où l'on peut lire des phrases comme: «Il faut rayer les Toubous de la carte de la Libye.»
LIRE AUSSI:
» Mali: La tentation salafiste des «hommes bleus»
» Les rebelles touareg contrôlent le nord du Mali
» La nouvelle poudrière du Sahel

jeudi 5 avril 2012


La PHRASE DU JOUR: Intalla AG ATTAHER DOYEN DES IFORAS parlant des Islamistes ""Issalane nad ahragh akal d'addinet widagh....ABô, Kala, kala !"

"L'histoire de partager la région avec ces gens là ? Non, non, jamais! "

Vive nos ainés, nos sages et nos autorités historique qui veillent.

Communiqué N°15/04/2012-MNLA

Le Mouvement National de Libération de l’Azawad condamne, l’enlèvement de diplomates algériens à Gao et tous les actes de vandalisme et d’agressions contre les populations civiles dans les villes libérées.
Le Mouvement National de Libération de l’Azawad se désolidarise de toutes les organisations mafieuses s’étant introduite ces jours-ci dans l’Azawad, contribuant à instaurer un climat de chaos et de désordre, après la libération du territoire.
Le Mouvement National de libération de l’Azawad prendra toutes les mesures nécessaires pour restaurer un climat de paix et de dialogue sur l'ensemble du territoire de l’Azawad.
Bakaye Ag Hamed Ahmed
Chargé de Communication, Informations et relais avec les Médias

  • proximité de Paris
  • Information Urgente à l'endroit des azawadis et de l'opinion internationale

    L'armée malienne chassée de l'Azawad s'attaque aux populations de "teint clair" au Mali.
    Les bus et autres voitures de ligne sur les tronçons allant de Kayes vers l'Azawad sont fouillés et vidés de personnes de "peau rouge" civiles et militaires. Le colonel de la garde nationale Barka et quelques jeunes gardes encore rest...és fidèles au Mali et servant à sévaré ont été arrêtés par l'armée malienne. Le colonel Gaston, ex commandant de zone de Tombouctou en fuite vers sévaré s'accapare des ces hommes là comme cadeau à la junte à Bamako. Il vient d'arrivés avec eux à Bamako et compte les utilisés comme étant de prisonniers de guerre. Un des convois de cette armée en fuite durant le passage à sévaré, a ouvert le feu en pleine rue sur deux gendarmes touareg(Adjudant Ahmedou Ag Ibrahim de la BT de sévaré et Aldjudant Aly Ag de la Brigade fluviale de Mopti) alors qu'ils faisaient des achats dans une alimentation devant la direction de douane de sévaré et un autre jeune élève de 17 ans du lycée de sévaré qui logeait chez l'un d'entre eux.
    Un autre garçon élève maitre à l'IFM de sévaré et une fille furent aussi abattus hier soir à 18h à Sévaré alors qu'ils circulaient sur une moto diakarta dans le marché de sévaré en face du camp de l'Armée de terre. Ce qui porte à le nombre de victimes innocentes à 5 seulement dans la ville de Sévaré.

    Ci joint les noms des hommes arrêtés à sévaré et transportés vers Bamako par le colonel fuillard Garton, ex commandant de zone de Tombouctou:
    1.le colonel de garde Barka Ag Bidari;
    2.Lieutnant de garde Mossa Ag Amanoss;
    3.Segent Goya Ag Hamy;
    4.Sergent Fanka Ag;
    5.caporal chef de garde Ismael Ag Ahiache;
    6.Caporal Sidimo Ag Zeda;
    7.Caporal Ahyoya Ag Intarawte;
    8.Caporal Mossa Ag Doundoune;
    9.Caporal Mohamed Ag Idwal;
    10.garde Alfaki Ag Mohamed

    Les ressortissants de l'Azawad encore à Bamako et dans d'autres villes du Mali craignent de se déplacer vers l'Azawad par crainte de faire objet de la barbarie des militaires en fuite vers Bamako encore sur les routes..

Les rebelles touareg en guerre contre Al Qaida au Maghreb islamique ?

LE MONDE
jeudi 5 avril 2012
La situation évolue toujours aussi vite dans le Nord du Mali, mais cette fois, il n’est plus question d’avancées foudroyantes en direction de Bamako. Il s’agirait plutôt du tournant de la guerre, avec les rebelles touaregs qui se mettraient à combattre Aqmi (Al Qaida au maghreb islamique). Juste au moment où le mouvement touareg annonce (mercredi soir) la "fin des opérations militaires" ? En réalité, cette décision unilatérale du MNLA ne concerne que l’avancée vers le Sud, et suspend donc les attaques en direction des zones loyalistes. Le verrou, de ce point de vue, aurait été Mopti. Justement, le MNLA n’a pas pris Mopti (sauf revirement), et ses troupes, ayant chassé ou vu fuir les troupes loyalistes de tout le Nord Mali (l’Azawad), se tourne à présent vers ses problèmes intérieurs. C’est là surgit le problème avec Aqmi, et les forces d’un autre chef rebelle, Iyad ag Ghali, qui semble opposé au MNLA et plus proche d’Aqmi. Le problème est particulièrement vif à Tombouctou, où toutes ces forces se trouvent imbriquées les unes dans les autres depuis deux jours, mais aussi dans le reste de l’Azawad, ce Nord Mali qui pourrait devenir, à terme, un territoire à la recherche de son autonomie. A Gao, par exemple, des éléments proches d’Aqmi (sans doute du groupe du MUJOA), ont participé selon le MNLA à la prise d’otages en cours au consulat d’Algérie. Deux personnes avec des ceintures d’explosifs seraient en ce moment même avec les otages, et une source au sein du MNLA affirme que son groupe "hésite à donner l’assaut" ! on voit à quel point la situation produit des effets surprenants. Mais revenons à Tombouctou. Le MNLA, commandé sur place par son chef d’état-major, Mohamed Ag Najim avait été le premier à entrer en ville pendant le week-end, presque sans combat, avant que s’y matérialise un autre groupe, Ansar Dine, commandé par Iyag ag Ghali, et certaines katibas d’Aqmi. En témoignent différentes sources, notamment des personnes jointes au téléphone dans la ville. Impossible en effet de se rendre à Tombouctou, et force est de se baser sur des sources concordantes, mais sans vérification personnelle et directe, pour comprendre ce qui est en cours. Or, ce qui est en train de se produire pourrait être d’une importance capitale. En substance, le MNLA envisage de s’attaquer à présent à Aqmi, pourquoi pas avec l’aide des pays occidentaux et de la région (Afrique de l’Ouest). C’est Hama ag Sid’Ahmed, charge des relations extérieures et porte parole du bureau exécutif du MNLA, qui l’explique en milieu de journée, jeudi. Entre MNLA et Aqmi, le divorce est vital pour les rebelles touareg qui redoutent "l’amalgame" et ont en tête le destin de leur Azawad. Pour appuyer son point de vue, Hama ag Sid’Ahmed remonte à la prise de Tombouctou : le MNLA avait négocié l’entrée dans la ville avec certaines milices "arabes", mais ces milices sont de plusieurs types. Le premier groupe, le plus nombreux, a laissé entrer le MNLA sans combattre dans Tombouctou, qui venait d’être abandonnée par les troupes régulières (plutôt originaires du Sud du pays). Les autres sont proches soit d’Ansar Dine, soit des membres des réseaux pro-Aqmi qui leur servent habituellement pour le ravitaillement. (car plusieurs katibas, au cours des années passées, avaient l’habitude de venir faire leurs courses dans les villes, sans jamais susciter de ration des autorités maliennes) Selon Hama ag Sid’Ahmed à Aqmi, c’est ce dernier groupe qui se serait précipité vers le camp abandonné pour s’y servir en matériel militaire. "Le petit groupe d’arabes qui sont le réseau d’Aqmi à Tombouctou depuis longtemps ont pris les armes et les munitions dans le camp. Chacun se débrouillait et se servait. C’était l’un des objectifs d’Aqmi à Tombouctou." Depuis, une sorte de calme s’est instauré à Tombouctou. les forces du MNLA, jusque à jeudi après midi, étaient concentrées à l’aéroport, mais se rendaient aussi vers le centre, ou à l’hôpital, tenu par un mélange de forces d’Aqmi, de milices locales et de combattants d’Ansar Dine. Une forme de coexistence pacifique, sans doute à courte espérance de vie. Qui devrait voler en éclats bientôt, car le MNLA, toujours selon son porte parole de l’exécutif, viendrait de donner un ultimatum jusqu’à vendredi à Aqmi et aux troupes d’Iyad ag Ghali pour quitter Tombouctou, faute de quoi les combats commenceront. Selon la même source, les hommes pouvant être qualifiés de membres d’Aqmi seraient de 146 sur l’étendue de la ville. Le MNLA affirme même faire barrage à Aqmi sur la route du Sud ! Le MNLA va encore plus loin : dans un second temps, ce seraient toutes les positions d’Aqmi au Mali qui pourraient être attaquées, essentiellement dans le Nord est du pays, vers l’Adora des Ifoghas, zone où se trouve habituellement Abou Zeid, l’un des émirs les plus durs d’Aqmi, qui détient toujours quatre otages français. En envisageant cette guerre anti-Aqmi, le MNLA offre de coopérer avec les pays de la région, qui sont aujourd’hui réunis à Abidjan, en Côte d’Ivoire, pour avancer sur la définition d’une force africaine susceptible d’être déployée entre le Nord et le Sud Mali. Pour qu’une telle hypothèse prenne corps, et qu’une force encore hypothétique finisse par exister, il faudrait un appui international sérieux, probablement une résolution des Nations unies, et une aide logistique presque complète pour cette force. Le MNLA propose donc aux pays occidentaux "comme la France par exemple" (mais aussi les Etats-Unis) de participer à cette opération anti-Aqmi. Attendons de voir si cette hypothèse prend forme. Dans l’intervalle, les pressions se poursuivent sur le capitaine Sanogo, le chef de la junte à Bamako, pour le convaincre de quitter le pouvoir. S’il prenait cette décision, peut-être rapidement, la voie serait facilitée pour une opération anti-Aqmi. Et le renversement d’Amadou Toumani Touré aurait donc conduit à cela...