mercredi 21 mars 2012


DÉCLARATION DE DÉMISSION DES INSTANCES MALIENNES ET ADHESION AU MNLA

DECLARATION DES RESPONSABLES ELUS, OFFICIERS, SOUS-OFFICIERS ET HOMMES DE RANG  DES DIFFERENTES  INSTANCES DE REPRESENTATIONS DES POPULATIONS DE L’AZAWAD
  • Considérant la situation de marginalisation, voire d’exclusion dont sont victimes nos populations au Mali depuis plus de 50 ans
  • Considérant le sabotage et le refus volontaire d’appliquer les accords et pactes issus des différentes rencontres et négociations entre l’Etat malien et les représentants des populations de l’Azawad
  • Considérant les massacres perpétrés par l’armée du Mali sur les populations civiles innocentes
  • Considérant l’engagement et la détermination du MNLA (Mouvement National de Libération de l’Azawad) a mettre fin à cette situation
Nous, élus, officiers, sous-officiers et hommes de rangs, représentant les dites populations au niveau :
  • Des conseils communaux,
  • Des conseils des cercles,
  • Des assemblées régionales,
  • Du haut conseil des collectivités territoriales,
  • De l’Assemblée Nationale,
  • Des instances des forces de l’ordre  et de sécurité.
Déclarons notre ferme condamnation des massacres perpétrés par l’armée malienne sur les paisibles populations de l’Azawad ;
Déclarons solennellement notre opposition à l’organisation des élections :
  • Municipales,
  • Législatives,
  • Présidentielles,
  • Des conseillers nationaux,
  • Référendaires dans l’Azawad
En conséquence, nous, ensemble des élus, officiers, sous-officiers et hommes de rangs de l’Azawad présentons solennellement notre démission des différentes Institutions ci-dessus nommées.
Tessalit, le 19 mars 2012
Porte-parole du Collectif des Elus, Officiers, Sous-officiers et Hommes de Rangs
Mohamed Attaher AG ALHAD

LA LISTE DES ELUS ET OFFICIERS
LES ELUS
Nom et Prénom
Poste occupé
localité
01
Honorable Ibrahim AG MOHAMED ASSALEH
Depute
Elu à Bourem
02
Honorable Daiti AG SIDIMO
Député
Elu à Tessalit
03
Honorable Atta AG HOUD
Député
Elu à Gourma Rharous
04
Honorable Abdi AG MOHAMED IBRAHIM
Conseiller National
Elu à Gao
05
Honorable Nina WALET INTALOU
Conseillere Nationale
Elue à Kidal
06
Alkassoum AG SARIDE
Président Assemblée Régionale
Kidal
07
Bilal AG OUSMANE
Président Conseil de Cercle
Kidal
08
Mohamed Attaher AG ALHAD
1er vice-président Conseil de Cercle
Kidal
09
Magdi AG BOHADA
Conseiller Communal
Anéfif
10
Choghib AG ATTAHER
Conseiller Communal
Essouk
11
Matachi  AG BAKRENE
Conseiller Communal
Essouk
12
Alkhalifa AG TINASSANE
Conseiller Communal
Anéfif
13
Attaher AG SIDALAMINE
Président syndicat des Collectivités
Région de Kidal
14
Balla AG M’BAKIYA
Conseiller Communal
Tessalit
15
Ousmane AG RHISSA
Conseiller Communal
Tessalit
16
Haballa AG ACHEIKH
Conseiller Communal
Timetrene
17
Moulaye AG AHIYOYA
Conseiller Communal
Tarkinte
18
Assanate AG AHMAD
Conseiller Communal
Tarkinte
19
Aghaly AG OUMAR
Maire
Abeibara
20
Baye AG DIKNANE
Conseiller Communal
Tessalit
21
Amokoussou AG NINA
1er Adjoint Maire
Timétrine
22
Cheni AG MOHANA
2eme Adjoint Maire
Timétrine
23
Ebezeki AG SIDIMO
3eme Adjoint Maire
Timétrine
24
Sidimohamed AG BABA
Conseiller Communal
timetrene
25
Dahmane AG SIDAMAR
Conseiller Communal
timetrene
26
Boya AG EMBEIRI
Conseiller Communal
timetrene
27
Mahmoud AG EBAG
Conseiller Communal
Essouk
28
Sidi AG ERLAF
Conseiller Communal
Essouk
29
Bilal AG IBRAHIM
Maire
Intadjedit
30
Rhissa AG ABOUBA
Conseiller Communal
Abeibara
31
Boha AG AKOUA
1er vice-président Conseil de Cercle
Abeibara
32
Baye AG MAHAMAD
Conseiller Communal
Intadjedit
33
Alladi AG MAHAMAD
2eme vice-président Conseil de Cercle
Abeibara
34
Sagdone AG IBITAL
1er Adjoint Maire
Abeibara
35
Abdelkader AG RHISSA
Conseiller Communal
Abeibara
36
Attayoub AG INAWELANE
2eme Adjoint Maire
Abeibara
37
Kabi AG MAGDI
Conseiller Communal
Abeibara
38
Bilal AG SARID
2eme Adjoint Maire
Boghassa
39
Wakda AG SADI
3eme Adjoint Maire
Boghassa
40
Attaher AG MANI
Conseiller Communal
Boghassa
41
Ibrahim AG SAMAITA
Conseiller Communal
Boghassa
42
Rhissa AG ATTAYOUB
Conseiller Communal
Boghassa
43
Tiglia  AG SIDI
Maire
Tinzawatene
44
Wayeni AG MOHAMED
2è Adjoint Maire
Tinzawatene
45
Acheikh AG HAMMADI
Conseiller
Tinzawatene
46
Midouwa AG HODA
Maire
Tidarmene
47
Almahmoud AG KHAMATAHA
Maire
Inékar
48
Aroudeini AG HAMATO
Maire
Anderanboukane
49
Alwadighat AG SARAKATOU
Président Conseil de Cercle
Ménaka
50
Sigdi AG ALMELIK
Conseiller Communal
Ménaka
51
Almoubarak AG Mohamed
1er Adjoint Maire
Intililte
52
Mahmoud AG ABDOULAHI
Conseiller Communal
Intililte
53
Samba AG ETAGHLAL
Conseiller Communal
Gossi
54
Salah AG SIDI ALY
Conseiller Communal
Salam
55
Mahamad Issouf AG GHALASSE
Président Conseil de Cercle
Gourma Rharous
56
Honorable Saleh Ag ALBAKA
Depute
Ansongo
57
Saleh Ag AHMAD
Maire
Talatayt
58
Almouner Ag ACHAFAGA
Conseiller Communal
Talatayt
59
Saidaha Ag SIDIMOHAMED
Conseiller Communal
Talatayt
60
Salah Ag MAHAMAD
Conseiller Communal
Talatayt
61
Idrissa Ag ALKASSOUM
Conseiller Communal
Talatayt
62
MOUNERAN Ag MAHAMAD
Conseiller Communal
Talatayt
63
Ahmad Hamadou Ag AYOUBA
Conseiller Communal
Talatayt
Les Officiers
Grade
Nom et Prénom
01
Colonel
Assalat AG HABBI
02
Colonel
Hassan AG FAGAGA
03
Colonel
Intalla AG ASSAIDE
04
Colonel
Adgaimar AG ALHOUSSEINY
05
Colonel
Leche AG DIDI
06
Colonel
Bouna AG ATTAYOUB
07
Colonel
Hassanat AG MAHDI
08
Colonel
Mohamad Ali AG OUMAR
09
Lieutenant-Colonel
M’Barek AG AKLI
10
Lieutenant-Colonel
Hachim AG EHATT
11
Lieutenant-Colonel
Alabasse AG MOHAMAD AHMED
12
Lieutenant-Colonel
Ada AG MASSAMAD
13
Lieutenant-Colonel
Kamou AG MANINI
14
Commandant
Alhassane AG AGHALI
15
Commandant
Naka AG ARIYA
16
Commandant
Alhader AG FAKKI
17
Commandant
Boubaker AG ILLAD
18
Commandant
Akli AG MANI
19
Capitaine /sous préfet Inéker
Issouf AG MOHAMED
20
Capitaine
Issouf AG ASSAMATA
21
Capitaine
Aljamet AG SIDI
22
Lieutenant
M’Barek AG MOSSA
23
Lieutenant
Mohamed AG MANI
24
Lieutenant
Alafache AG ALHOUSSEINY
25
Lieutenant
Mohamed AG BACHIR
26
Lieutenant
Ahmed AG CHECK dit INTAKARDE
27
Lieutenant
Alhassane AG ABORAKIK
28
Adjudant-chef/sous-préfet Timétrine
Mohamed Ali AG ABIDINE
N B: Il faut retenir  que la liste de certains élus, officiers, sous officiers  et hommes de rang reste  très longue, et dans les jours  avenir elle sera disponible

PAUVRE MALI!!!!!!!!!
Journaldumali.com, 21/03/2012 23h51
Il s'agissait bien d'un coup d'Etat. Les mutins qui ont protesté ce matin à Kati ont, après avoir pris l'ORTM dans l'après midi, attaqué le Palais présidentiel de Koulouba. Après une résistance de quelques heures, les bérets rouges de la garde présidentielle ont finalement été vaincus, et le Palais investi par les mutins. Plusieurs morts aur...aient été comptabilisés, mais aucune information n'a circulé sur la localisation du Chef de l'Etat, Amadou Toumani Touré.
Dans la foulée, les nouveaux maîtres de Bamako ont procédé à l'arrestation de plusieurs ministres, dont le Général Kafougouna Koné, en charge de l'administration territoriale.
Une déclaration devrait être faite à l'ORTM dans les prochaines minutes, sans doute lue par le capitaine Sanogo, qui semble être l'instigateur de ce putsch militaire

Au Mali, la rébellion d'une partie de l'armée était prévisible

Des soldats maliens dans les rues de Bamako, le 21 mars 2012.
Des soldats maliens dans les rues de Bamako, le 21 mars 2012.
AFP PHOTO / HABIBOU KOUYATE

Par RFI
Au Mali, une partie de l’armée s’est rebellée mercredi 21 mars 2012. En fin de matinée, une première manifestation a eu lieu dans la caserne militaire de Kati, ville-garnison qui se trouve à 15 kilomètres de Bamako. En plein cœur de la capitale malienne, des soldats ont ensuite investi les locaux de l’ORTM, l’audiovisuel public malien. Ce mouvement de colère des militaires est en lien direct avec les affrontements dans le nord du pays face aux rebelles touaregs. Dans la soirée, des tirs se sont fait entendre près du palais présidentiel à Bamako, opposant la garde présidentielle aux soldats mutins, selon l'AFP.

Le mécontentement d'une partie de l'armée malienne n'est pas une surprise. Depuis plusieurs semaines, la difficulté rencontrée par les militaires maliens face aux Touaregs du Mouvement national pour la libération de l'Azawad (MNLA) avait rendu fébriles les hommes de terrain (et même de nombreux gradés).
Les combats entre l'armée malienne et les rebelles du MNLA ont commencé mi-janvier 2012, et très vite le malaise a été perceptible. Quoiqu'en disent les autorités maliennes et la presse locale, le moral des troupes est très vite tombé au plus bas sur le terrain dans le nord, face aux attaques meurtrières des Touaregs.
Manifestation de jeunes de Kati
Après l'attaque d'Agueloc et le coup de feu terrible des rebelles contre les forces loyalistes, les soldats maliens sont restés ébranlés. Leurs familles aussi : fin janvier, les femmes de militaires avaient organisé une marche. Elles avaient d'ailleurs été reçues par le président.
Bouleversées par le sort réservé à leurs maris et leurs fils, ces femmes dénoncent le manque de moyens et de munitions, et réclament un soutien financier pour les familles des militaires morts au combat.
Il ya quelques jours encore, des jeunes de Kati ont manifesté dans la rue et ont convergé vers le palais de Koulouba. Ils ont été très vite maîtrisés.
Les plus valeureux se plaignent des déserteurs
Selon nos informations, la grogne atteint le plus haut niveau de l'état-major malien, qui s'est délocalisé à Gao pour être au plus près de la base et de la zone de combat. Le chef d'état-major des armées, le général Gabriel Poudiougou, a été rappelé à Bamako le 30 janvier. Il a relaté au chef de l'Etat le mécontentement de ses hommes, qui veulent plus de moyens pour poursuivre la lutte contre les rebelles et reprendre le terrain perdu au nord du pays.
Des militaires rencontrés à Gao disent expressément ne plus avoir le moral. Les plus valeureux se plaignent de ceux qui abandonnent le front et qui, pour certains d’entre eux, désertent l’armée.
A la suite de la prise de Tessalit par le MNLA la semaine dernière, une centaine de militaires maliens ont été rapatriés par l'Algérie sur Bamako. A leur arrivée dans la capitale, le général Poudiougou les a accueillis froidement, en leur enjoignant de rejoindre immédiatement le QG à Gao, faute de quoi ils seraient radiés de l'armée.
Moyens très importants déployés en janvier
Le commandement donne des explications qui n'en sont pas : à titre d’exemple, le colonel El Hadji Ag Gamou a parlé de présence de mines pour justifier le repli des troupes autour du camp d'Amachah à Tessalit. Or, selon des militaires à Gao, il n'y a jamais eu mines dans ce secteur.
L’armée malienne avait déployé dès le début janvier des moyens très importants sur Gao et dans la région de Tessalit pour faire face aux velléités de combats du MNLA : moyens terrestres, blindés, moyens aériens, hélicoptères, avions, MIG-24 et 25.
Et surtout, deux colonels aguerris au terrain hostile du nord du Mali. A savoir le Touareg El Hadji Ag Gamou et l'Arabe Ould Meidou, deux stratèges du nord qui ont avec eux des miliciens connaissant parfaitement le terrain et l'ennemi.
Incontestablement un grand malaise dans l'armée
Qu’à cela ne tienne, tout ne s’est pas passé comme prévu. Très vite, l'armée a été obligée de changer de stratégie et de communication. Officiellement, tout va bien sur le terrain, l'armée progresse et mate le MNLA.
Certes, ces informations sont de bonne guerre. Mais au lieu de regonfler le moral des troupes, elles l'affaiblissent. Les soldats se sentent abandonnés par leur hiérarchie et par le palais présidentiel de Koulouba.
L'armée malienne doit aussi gérer la frustration de soldats sudistes, qui se retrouvent sous les ordres d'officiers originaires du nord. Il s’agit parfois d’anciens rebelles ; les liens hiérarchiques ne sont donc pas toujours faciles à accepter.
Il y a aujourd’hui incontestablement un grand malaise dans l’armée malienne, qui avait pourtant su se distinguer sur d'autres terrains d'opérations en Afrique par le passé.
TAGS: MALI
FICHE PAYS :

Tinariwen - Oualahila Tesninam (Live at Glastonbury Festival 22 june 2007)


ALERTE - Les Etats-Unis pressent le Mali de mettre fin aux violences


WASHINGTON - Le département d'Etat américain presse le Mali de régler les tensions qui divisent le pays à travers le dialogue et non la violence après la mutinerie de soldats excédés par le manque de moyens pour combattre la rébellion touareg et les groupes armés.

Le département d'Etat demande aux citoyens américains qui se trouvent dans le pays de ne pas sortir de chez eux en raison des troubles.


(©AFP / 21 mars 2012 22h33) 

IMIDIWAN BY TINARIWEN -


La mutinerie a gagné la ville de Gao

Par  
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A la tombée de la nuit, le mouvement de mécontentement des troupes a atteint le nord du Mali. Des mutins ont commencé à tirer en l'air dans le camp 1 de Gao vers 18 heures. Or c'est dans ce même camp qu'est basé le Poste de contrôle opérationnel des militaires engagés contre la rébellion touarègue.

« Les soldats ont trouvé 5 à 6 officiers dans le camp qu’ils fait coucher à terre. Ils ont ensuite cherché le chef des opérations, le général Kalifa Keita, qui est introuvable jusqu’à présent. D’autre officiers ont fui du camp pour se cacher dans la ville », affirme une source bien informée du camp de Gao.

Pour l’heure, les mutins de Gao ont cessé de tirer. Ce qui n’est pas le cas à Bamako où, à 20 heures locales, les populations continuaient d'entendre des coup de feu, notamment aux abords du palais présidentiel. La chaîne de télévision Africable a elle aussi cessé d'émettre en début de soirée.

Par Baba Ahmed, de Jeune Afrique

Tinariwen 'Cler Achel' (Taken from 'Live In London' DVD)


Des soldats se révoltent à Bamako pour protester contre la guerre dans le nord du Mali

Le 2 février 2012, des soldats et leurs familles avaient manifesté à Bamako pour protester contre la «mollesse du pouvoir» face aux rebelles touareg.
Le 2 février 2012, des soldats et leurs familles avaient manifesté à Bamako pour protester contre la «mollesse du pouvoir» face aux rebelles touareg.
AFP

Par RFI / AFP
Des militaires maliens en colère ont tiré ce mercredi 21 mars des coups de feu à Bamako, la capitale malienne et ont investi l'office de la radio-télévision malienne (ORTM). Les soldats protestent apparemment contre la situation dans le nord du pays, où l'armée affronte la rébellion touareg.

Les événements ont débuté ce mercredi lorsque des militaires maliens en colère ont
manifesté en tirant en l'air dans le camp militaire de Soundiata Kéita à Kati, à une quinzaine de kilomètres de la capitale, Bamako.

Témoignage d'un caporal du camp de Soundiata Kéita
Nous voulons de l'armement adapté pour aller combattre dans le nord du Mali
 
21/03/2012 par Serge Daniel
Joints par RFI, ces soldats disaient réclamer un armement adapté pour combattre les rebelles touareg dans le nord du pays. Le ministre de la Défense Sadio Gassama s'est rendu sur place, mais, selon certaines sources, sa voiture aurait essuyé des tirs, ce que démentent les militaires du camp.
En fin d'après-midi plusieurs dizaines de militaires sont arrivés dans le centre de la capitale et ont à nouveau tiré en l'air, semant la panique parmi la population. Ils ont ensuite entrepris d'investir l'ORTM, l'office de la radio-télévision malienne. Ils ont tiré en l'air dans le bâtiment, situé au centre de Bamako, et ont fait sortir tout le personnel. La radio nationale a suspendu ses programmes.
Contacté par RFI, l'un de ces militaires affirme que les soldats ne souhaitent pas le départ du président de la République, Amadou Toumani Touré. « C'est notre président, mais il faut qu'il règle les choses », a ajouté ce caporal du camp Soundiata Kéita. Le chef de l'État est, lui, toujours dans son palais présidentiel, et les soldats ont bouclé le secteur.
On signale des mouvements de troupes ce soir entre le camp militaire de Kati d'où est partie la rébellion, en direction de la présidence. C'est un calme précaire qui règne sur Bamako.
En février, des femmes et proches de soldats avaient manifesté dans plusieurs villes maliennes, dont Bamako, pour dénoncer le silence sur la situation de ces soldats et la « mollesse du pouvoir » face aux rebelles touareg.
TAGS: MALI
FICHE PAYS :
commentaires:

Le peuple Malien est désolé et profondement triste

Comment ceux qui doivent lutter pour conserver l'intégrité du territoire Malien,en viennent à prendre les armes contre son propre camp.Ils ne savent pas qu'en faisant cela ils donnent encore plus raison à la rébellion touareg.En écrivant cela j'ai les larmes aux yeux et je suis profondement déçus.Quelque soit les raisons un pays comme le notre qui a versé son sang pour la démocratie ne mérite de tels agissement de la part de ces soldats et de son gouvernement.Nous avons tous compris aujourd'hui le laxisme dans la gestion du pouvoir et les multiples erreures de notre président.Mais de grace laissons le partir en paix et laissons notre democratie suivre son cour.Je lance un appel à tous les soldats,officiers,sous officiers et hommes de rang a revenir à la raison et au calme,c'est de cette manière seule que nous pourons rendre omage à nos soldats tombés au front.Et prétendre à une victoire sur l'ennemi commun "la rébéllion" du nord

is it the end of haricots chers maliens?

à vous lire sur tous les sites avec votre hargne on ne peut s'empecher de penser que vous allez finir dans pareils (sales)draps.Voila à force de recevoir des raclés à n'en plus finir par le MNLA(qui lui est discret)on savait que les bosses allaient pousser plus...mais de là à lyncher votre président-général-démocrate-prix-Nobel-et-j'en-passe-...massacreur du village des Kel essouk 487 victimes civiles à son tableau de chasse..en 1994 nous voila surpris.Peut etre que les bidasses qui veulent prendre le pouvoir vont nous servir l'une de ces belles saisons printanière dignes des guignols ou de l'empire du Gondwana..car vu leurs piètres performances sur le terrain de guerre(qui est sensé etre leur mission)on coure à la cata lorsqu'ils s'improviserons politicards...car ils viendrons tendre la main à cette France qu'ils denigrent à longueur de communiqués,de sites et de manifs orchestrés pour cacher leur humiliation face aux Touaregs.Revenons en aux Touaregs justement:paraît que le général-président s'est caché entouré des deux irreductibles colonels de l'Azawad qui lui sont restés loyales jusqu'au bout du rouleau...ce soir ça sera la nuit des "longs couteaux"voire des "longues dents" à Bamako car il paraît que tout ce char-vari-chaotique instauré par les hommes de rang à la suite de la visite du general-ministre n'a d'autre but que la gestion des fonds recoltés pour la guerre dans l'Azawad..Les bailleurs de fonds de cette mascarade doivent se tordre de rire et de sarcasmes lorsqu'ils voient les agissements de ces militaires instrumentalisés par un certain nombre des partis folitics.Je crois pour ma part que l'Azawad a eu raison de prendre son destin en main au lieu d'attendre ces gondwanais le ridiculiser toujours et encore avec leur querelles de palais sur les quelques pièces qui tombent dans leurs sebilles au gré des rencontres internationales dont ils ont finis par occuper la place des mendiants et d'incapables pour construire quoi que ce soit de credible à plus forte raison gerer un etat moderne et responsable.Les Touaregs sont fiers et ne peuvent vous suivrent eternellement dans la quête ou à faire la manche depuis 62 ans.Nous prendrons notre destin en main et si tout va bien dans 5 ans nous pourrons vous verser "l'obole"comme tous les autres.Faire un coup d'état en ce moment ne fera que mettre à nu votre incpacité et negligences à securiser même vos propres maisons à plus forte raison securiser l'Azawad plus grand que la France deux fois.aucun inconscient ne saurait vous donner l'avenir de sa famille en main à plus forte raison un état dont l'enjeu et la géopolitique vous demontrent chaque jour votre amateurisme et improvisation mediocre à tous les niveaux.C'est la fin des haricots pour vous et c'est la defaite perpetuelle devant l'histoire des hommes et des dieux!!a bon entendeur salut.Vive l'Azawad et vive le MNLA pour une republique democratique,juste,libre et moderne pour tous.Wassalam

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 Texte      

Nouakchott dément s'être engagé à extrader Senoussi en Libye


NOUAKCHOTT - La Mauritanie n'a pris aucun engagement envers la Libye concernant l'extradition dans ce pays d'Abdallah al-Senoussi, ex-pilier du régime Kadhafi arrêté à Nouakchott, a appris mercredi l'AFP auprès d'une source officielle.

La Mauritanie n'a pris aucun engagement envers qui que ce soit concernant l'extradition de M. Senoussi, a déclaré cette source sous couvert de l'anonymat, démentant ainsi la déclaration d'un responsable libyen selon lequel l'ex-chef des renseignements libyens serait livré à Tripoli prochainement.

Nous avons obtenu l'accord de la Mauritanie de livrer Senoussi à la Libye où il jouira d'un jugement équitable. Aucune date n'a été définie pour cela, mais ce sera très prochainement, avait déclaré à Nouakchott Nasser al-Manaa, conseiller et porte-parole du gouvernement libyen.

Nous respectons les procédures judiciaires propres à la Mauritanie qui prendra le temps de les accomplir. Mais ce sera une simple question de temps, avait-il ajouté.

Interrogé mercredi soir à Tripoli au sujet du démenti des autorités mauritaniennes, M. Manaa a répété que Nouakchott a accepté l'extradition de Senoussi vers la Libye.

Je confirme à nouveau que les autorités mauritaniennes ont accepté et se sont engagées à livrer Abdallah Senoussi, a-t-il dit au cours d'une conférence de presse.

M. Manaa faisait partie d'une délégation libyenne qui a séjourné de lundi à mercredi à Nouakchott pour réclamer l'extradition de Senoussi, conduite par le vice-Premier ministre Moustapha Bou Chagour, qui a rencontré mardi le chef de l'Etat mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz.

Avant de quitter Nouakchott, M. Chagour a simplement déclaré aux journalistes qu'il était très optimiste concernant l'extradition de Senoussi vers la Libye.

La veille, après son entretien avec M. Aziz, il avait écrit sur son compte Twitter: J'ai rencontré le président de la République mauritanienne et il a accepté l'extradition de Senoussi vers la Libye.

Outre celle de la Libye, M. Senoussi, arrêté le week-end dernier à l'aéroport de Nouakchott, fait aussi l'objet d'une demande d'extradition de la France pour son rôle dans l'attentat contre un avion d'UTA en 1989, ainsi que d'une demande de remise de la Cour pénale internationale (CPI) pour crimes contre l'humanité.

Moustapha Abdeljalil, chef du Conseil national de transition (CNT) au pouvoir en Libye, a promis à la Mauritanie des liens étroits entre les deux pays si Nouakchott autorise l'extradition en Libye de Senoussi.


(©AFP / 21 mars 2012 21h57) 

Arrestation au Niger d'un chef rebelle touareg proche de Kadhafi

Créé le 21-03-2012 à 12h31 - Mis à jour à 13h20      Réagir

 
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NIAMEY (AP) — Les autorités nigériennes ont arrêté dans la nuit à Niamey Aghaly Alambo, chef rebelle touareg qui était un membre du premier cercle autour du défunt dirigeant libyen Moammar Kadhafi, a annoncé mercredi un membre de sa famille.
A la tête de la révolte touarègue du Mouvement des Nigériens pour la Justice (MNJ) contre le gouvernement du Niger entre 2007 et 2009, Alambo s'exila ensuite à Tripoli où il devint l'un des proches conseillers de Kadhafi, lequel avait négocié l'accord de paix qui mit fin à la rébellion. Alambo était resté à ses côtés jusqu'à la chute de la capitale libyenne l'année dernière.
Convoqué chez le juge mardi soir, l'ex-chef rebelle a été incarcéré à la prison de Niamey à l'issue d'un interrogatoire de plusieurs heures, a précisé Ahmad Ahlawey, le membre de sa famille.
Selon ce dernier, Alambo est poursuivi dans le cadre de l'affaire du convoi de trois véhicules chargés d'explosifs, en provenance de Libye, qui a été arrêté alors qu'il tentait d'entrer au Niger. Les forces de sécurité ont découvert 600 kilos d'explosifs.
Ce sont les Touaregs proches d'Alambo qui avaient aidé dans leur fuite un des fils de Kadhafi et trois de ses généraux vers le Niger l'année dernière, provoquant un incident international et mettant dans l'embarras le gouvernement nigérien. AP
nc/v

Tarhanin Teglla ( my love gone )

Tarha Tanam Taqal Jetable (your love become Something disposable ) Je...