vendredi 17 février 2012


Communiqué de Presse de l'AMA: Assistance humanitaire du Maroc aux réfugiés de l'Azawad

Assemblee Mondiale Amazighe
Nous venons de recevoir un communiqué de l'Assemblée Mondiale Amazighe (AMA) faisant état de sa requête formulée au gouvernement Marocain. Cette demande d'un soutien humanitaire aux réfugiés Azawadien en Mauritanie vient de recevoir une suite favorable de la part du Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération du Maroc.

L'Assemblée Mondiale Amazighe (AMA) vient de recevoir une réponse à sa demande urgente d'aide, sous forme d'un convoi humanitaire, pour les réfugiés fuyant les combats dans le pays touareg de l'Azawad. En date du mardi 14 février 2012, l'AMA, par la voix de son Président délégué aux affaires extérieures, avait saisi le Ministre des affaires étrangères et de la coopération du Royaume du Maroc, en attirant son attention sur la situation alarmante des réfugiés.
Des milliers de civils, notamment d'origine touarègue, fuient les régions de Tombouctou, de Gao et de Kidal et se réfugient dans les pays voisins, à savoir le Niger, l'Algérie, le Burkina Faso et la Mauritanie. Au sein de ce dernier pays, frontalier avec le Maroc, déjà plus de 15.000 réfugiés se retrouvent dans la région de Fassala et dans la ville de Nouakchott.
M. Abdellatif Bendahan, Directeur des affaires africaines, au Ministère précité, vient de nous confirmer que M. Saad Eddine El Othmani, a saisi le Souverain, qui lui a marqué son accord et donné ses instructions pour une assistance humanitaire aux réfugiés de l'Azawad.


Signé : Rachid RAHA,
Président délégué pour les affaires extérieures de l'AMA
Assemblée Mondiale Amazighe
AZAWAD/FLASH/

MSG texto:source Tam:

"Le general Gamou est porté disparu depuis hier soir.Une source affirme qu'il a eté arreté alors qu'il tentait de fuir vers l'algerie avec ses derniers soldats.il est a ikabawatan assure une autre et tente de negocier sa redition et celle d'un autre des officiers superieurs qui dirige une Unité de Commandos encerclés en en ce moment même par les brigades du MNLA/STOP

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Nord du Mali : " aucune médiation de taille" pour le moment (chef rebelle)

ALAKHBAR
vendredi 17 février 2012
ALAKHBAR (Nouakchott) – Pour le secrétaire général adjoint du MNLA, Mohamed Lemine Ould Ahmed, ce mouvement "n’a pas reçu, pour le moment, aucune médiation de taille" pour engager des négociations avec Bamako. Interview…
Alakhbar : Comment voyez vous la situation sur le terrain dans la région d’Azawad, et que représente territorialement les zones que vous contrôlez ?
Mohamed Lemine : Toute la région d’Azawad est sous notre contrôle, à l’exception de Tombouctou, Gao et Kidal qui sont les grandes villes de la région. En plus, il y a des immenses régions, des villes, et des bases militaires qui ont été complètement occupés par notre armée. On peut citer parmi les bases militaires qui se retrouvent sous notre contrôle, les suivantes :
- Ménaka.
- Androm boukane.
- An Sanko.
- Aguelhok.
- Bou Goussa.
- Ebi Ber.
- Tinzewatin.
A tout cela s’ajoute d’autres bases situées à la frontière avec la Mauritanie. Nous assiégeons aussi pour le moment cinq bases militaires, dont trois dans les grandes villes (Toumbouctou, Kidal et Gao) qu’ j’ai déjà cité.
Alakhbar : combien estimez-vous les pertes humaines au sein de votre mouvement ?
Mohamed Lemine : Nous avons perdu pour l’instant deux de nos hommes. Nous avons enregistré 4 blessés au sein de nos combattants.
Alakhbar : Sur le terrain, comment gérez vous les villes qui sont tombés dans vos mains ?
Mohamed Lemine : Pour des raisons sécuritaires, la première mesure que nous faisions est une mesure désarment dans la ville. Ensuite, nous renforçons la sécurité à l’entrée et à la sortie de la ville. Tout cela pour éviter des dégâts au sein de la population, en cas d’attaque.
Alakhbar : Confirmez-vous que votre mouvement était le cible de l’aviation militaire malienne, lors du dernier combat ?
Mohamed Lemine : Oui, le gouvernement malien a essayé, à plusieurs reprises, de faire recours à l’aviation militaire. Mais nous avons durement riposté à ces attaques. Nos hommes ont ainsi abattu deux avions : un hélicoptère à Ménaka, et un Mic-12, dans la bataille de Aguelhok.
Alakhbar : quelle lecture faites vous de la situation humanitaire dans la zone d’Azawad ?
Mohamed Lemine : La situation humanitaire est très critique depuis 1960, et c’est sûre qu’avec la guerre, elle va se détériorer de plus. Nous appelons les organisations humanitaires internationales pour sauver les victimes de cette situation et nous sommes prêts à les aider pour bien mener cette mission.
Alakhbar : Comment vous suivez la situation des refugiés d’Azawad dans les pays limitrophes ?
Mohamed Lemine : En ce qui concerne la situation des refugiés d’Azawad dans les pays voisins, nous nous penchons sur une stratégie pour gérer cette question. Nous ne ménagerons aucun effort pour les mettre dans des bonnes conditions, en attendant leur retour à la terre libérée d’Azawad.
Alakhbar : Pouviez vous nous parler des négociations entre votre mouvement et le gouvernement malien ?
Mohamed Lemine : Pour l’instant, il n’y a pas des négociations avec le gouvernement malien. Ce qui s’est passé en Algérie, était entre le gouvernement malien et l’Alliance du 23 mai. Donc le mouvement n’est pas concerné.
Alakhbar : Et quelles sont vos conditions pour un dialogue avec Bamako ?
Mohamed Lemine : Nous exigeons, en premier lieu, que l’intermédiaire soit une partie neutre, et que l’ordre du jour se focalise sur le droit de l’autodétermination du peuple d’Azawad. Je souligne que le lancement du dialogue ne signifie pas que nous allons déposer les armes.
Alakhbar : Avez-vous reçu une proposition dans ce sens ?
Mohamed Lemine : Pour le moment nous n’avons pas reçu aucune médiation de taille qui répond à nos aspirations.

LIBYE - 
Article publié le : vendredi 17 février 2012 - Dernière modification le : vendredi 17 février 2012

Un an après Kadhafi: l'Algérie, le Niger et le Mali face à la Libye du CNT

4 juin 2011. Des réfugiés africains quittent la Libye.
4 juin 2011. Des réfugiés africains quittent la Libye.
AFP / Hafidh

Par RFI
La chute du régime libyen a entraîné une série de bouleversements dans les États frontaliers et tendu la relation de ces derniers avec Tripoli. Certains pays ont accueilli des proches du colonel Kadhafi. D'autres font face à l'amertume des immigrés, chassés par les insurgés. La dispersion des anciens soldats de l'armée libyenne, lourdement armés, dans toute la région inquiète la plupart des gouvernements.

Algérie-Libye, une difficile relation
« Au moment où la Libye célèbre le premier anniversaire de sa révolution, je tiens à saisir cette heureuse occasion pour vous exprimer notre soutien et notre appui ». Le message date de ce 16 février 2012 et est signé Abdelaziz Bouteflika, le président algérien. Faut-il y voir un signe de détente ?
Depuis la chute de Mouammar Kadhafi, les relations entre la Libye nouvelle et l’Algérie restent pour le moins tendues. La reconnaissance tardive du Conseil national de transition (CNT) par Alger et l’accueil de trois des enfants de l’ex-guide libyen restent toujours en travers de la gorge des autorités libyennes.
Annoncée à plusieurs reprises depuis le mois d’octobre, la visite à Alger de hauts responsables du CNT n’a pas eu lieu. C’est au Qatar qu’Abdelaziz Bouteflika a rencontré en novembre dernier son homologue libyen Moustapha Abdeljalil.
Dans le même temps, le nouveau président tunisien, Moncef Marzouki, a choisi Tripoli pour son premier voyage à l’étranger et l’ancien ministre marocain des Affaires étrangères, Taïb Fassi-Fihri, était à Benghazi au mois d’août, quelques jours avant la chute du guide.
Un an après le début de la révolution et alors que l’Union du Maghreb arabe semble relancée, Alger a bien du mal à recoller les morceaux avec Tripoli.
Les souvenirs douloureux des Nigériens
La chute du régime Kadhafi a entrainé un important retour de Sub-sahariens vers leur pays d'origine. Près de 400 000 personnes auraient quitté la Libye d'après les autorités du Mali, du Burkina Faso et du Niger.
Les 210 000 Nigériens se souviennent toujours du calvaire qu'ils ont vécu au moment de la révolte en terre libyenne.

Les Nigériens, chassés de Libye
Les gens ont gardé un souvenir d'humiliation
 
17/02/2012 par Moussa Kaka

Les déclarations du troisième fils de Kadhafi, Saadi, en exil à Niamey, sur son possible retour en Libye à la tête d'une contre-révolution, le 12 février dernier, ont rendu furieux les ex-insurgés qui s'en sont pris aux Nigériens, résidant encore en Libye.
La prolifération des armes est une autre source d'inquiétude dans la région.
Les Maliens divisés sur l'ère post-Kadhafi
La chute du régime de Kadhafi continue de diviser les Maliens. Certains y voient la victoire de la démocratie et d'autres, nostalgiques, la fin de la paix et de la stabilité régionale.
Plusieurs centaines de combattants de la rébellion touarègue du Nord du Mali sont issus des rangs de l'armée libyenne. Leurs armes et équipements font la différence dans les récentes offensives de la région de Tessalit.
Comme d'autres ressortissants sub-sahariens, les Maliens ont été accusés d'être des mercenaires à la solde du colonel libyen et ont été maltraités. Leur ressentiment est encore palpable à l'égard des nouvelles autorités.

Des Maliens partagés : «Oui, à la démocratie», «non à la guerre»
 
17/02/2012 par Serge Daniel
TAGS: ABDELAZIZ BOUTEFLIKA - ALGÉRIE - LIBYE - MALI - MOUSTAPHA ABDELJALIL - NIGER
FICHE PAYS :

jeudi 16 février 2012


Conflit au nord Mali - Moussa Ag Assarid : " Cette fois, c’est l’indépendance ou rien "

jeudi 16 février 2012
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" Je suis né berger nomade, de parents touaregs, dans le nord du Mali entre Tombouctou et Gao, le sable dans les yeux en regardant les étoiles ", écrit-il dans son blog. L’homme qui s’exprime ainsi s’appelle Moussa AG Assarid. Il est poète, écrivain, aujourd’hui révolutionnaire par la force des choses. " Beaucoup d’amis m’ont envoyé des textos pour me dire qu’ils ont été choqués par mon engagement au MNLA. Je veux leur dire que je reste un homme épris de paix et de liberté. C’est au nom de ces valeurs que j’ai adhéré à ce mouvement. "Titulaire d’un Master en Management du développement et Communication acquis en France, l’homme est en charge (profil oblige) de la Communication et des affaires humanitaires au sein du Mouvement National de Libération de l’Azawad. " Je ne peux pas assister passif à la destruction de mon peuple au prétexte que je suis un pacifiste. " Moussa Ag Assarid vit entre le désert malien et la capitale française. Il a accepté de se prêter à cet entretien téléphonique sur la crise au Nord Mali. Lisez plutôt.
Voulez-vous présenter votre mouvement à nos lecteurs ?
Moussa AG Assarid :Permettez-moi avant tout de déplorer le traitement médiatique qui est fait de ce mouvement que l’on présente comme des bandits armés. Il y a certainement en cela une carence en communication de la part du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA), ce qui a permit à la communication gouvernementale de prendre le dessus. Le MNLA est un mouvement politique, mais nous avons vu les limites du politique, ce qui nous a conduit à ajouter une composante militaire. C’est une suite d’événements qui ont fait du MNLA un mouvement politique révolutionnaire. Il comprend tous les déçus du mouvement politique, des intellectuels, de jeunes diplômés chômeurs. Il ne comprend pas que des touaregs mais d’autres communautés : arabes, peuls, sonraïs etc…
Nous nous battons pour la reconnaissance de l’autodétermination et l’indépendance de l’Azawad. Le 1er novembre 2010, il y a eu la naissance d’une association politique, le Mouvement Nationl de l’Azawad qui regroupait de jeunes ressortissants du Nord Mali. Ces jeunes voulaient se battre sur le terrain démocratique, mais ils ont subi la répression des services secrets maliens. Si nous remontons plus loin dans l’histoire, le premier mouvement qui s’appelait Mouvement Populaire de l’Azawad qui prônait l’indépendance a été réprimée dans le sang. Accusé de complicité avec cette rébellion, mon père a été arrêté et emprisonné six ans durant de 1963 à 1972. En 1990, naquit la deuxième rébellion. Elle fut également réprimée dans le sang. Ce qui a mis fin à cette rébellion, ce sont les massacres des populations par l’armée malienne. Elle a monté le mouvement Gandakoye qu’elle a utilisé pour frapper les populations touarègues.
Les accords d’alors ont été littéralement arrachés par le pouvoir malien. C’est ainsi que les armes avaient été rendues. 2006, c’est la rébellion de AG Bahanga et d’autres petits mouvements nés du non respect de l’accord national. Cette rébellion là a aussi accouché des accords d’Alger, et chaque fois c’est la même chose. Nous avons tiré leçon de tout cela et nous avons fédéré toutes les communautés du Nord à notre lutte. La répression de l’armée malienne contre les touaregs avait poussé nombre d’entre eux en Libye et en Algérie. Il y en a qui ont intégré l’armée de Kadhafi. Avec ce qui s’est passé là-bas, certains ont refusé de combattre les révolutionnaires libyens et ont rejoint le Mali. Le MNLA a accueilli c’est vrai d’anciens combattants de l’armée libyenne mais aussi de nombreux déserteurs de l’armée malienne. Parmi ceux qui sont rentrés de Libye il y’ en a un qui dirigeait l’armée du sud Libye. Ce dernier nous a rejoint avec des armes.
Le mali n’a pas de frontière avec la Libye. Comment ces combattants ont pu rentrer sans être inquiétés ?
Les gens du désert ne connaissent pas les frontières. Impossible de mettre des barbelés dans le désert. Comment les gens d’Aqmi qui sont des algériens ont pu s’établir au Mali ? J’observe simplement qu’au Niger, plusieurs caravanes de compatriotes venus de Libye y ont été bien accueillis. Au Mali, on les a traités de tous les maux. ATT quant à lui a agi comme il sait le faire. Il a dressé les tribus les unes contre les autres.
Quelle est la situation sur le terrain ?
Permettez-moi d’user de votre organe pour présenter nos condoléances aux parents de toutes les victimes. Depuis le 17 janvier, il y a eu des blessés et des morts de tous les côtés. La stratégie du MNLA est : primo d’éviter autant que faire se peut qu’il y ait mort d’homme, deusio d’épargner les populations civiles. Nous occupons à 100%, quatre localités situées aux frontières du Niger, de la Mauritanie et de l’Algérie. Notre objectif est de remonter les capitales régionales, Tombouctou, Gao et Kidal. Il y a un front autonome dans chacune de ces régions qui remonte vers la capitale régionale. Nous ne cherchons pas à ôter des vies humaines gratuitement. Celui qui dépose les armes est traité comme un prisonnier de guerre. J’ai personnellement visité des camps mobiles récemment et les prisonniers sont bien traités. Si lors des attaques des casernes, des militaires prennent la fuite, nos combattants ne les poursuivent pas. Notre cible c’est l’armée d’occupation du Mali. Le MNLA installe dans chaque territoire conquis une administration.
Vos rapports avec Aqmi ?
Nous n’avons aucun rapport avec Aqmi. Nous n’avons pas d’idéologie religieuse. Nous souhaitons mettre en place une république laïque, la république laïque de l’Azawad. Nous entendons mettre fin à la criminalité qui sévit dans l’Azawad. Nous invitons tous ceux qui veulent lutter contre la criminalité transfrontalière à s’adresser au MNLA. Nous considérons les pays frontaliers comme des pays amis et frères. Les citoyens maliens sont nos frères. Nous ne revendiquons que le droit de vivre sur notre territoire.
Avez-vous les moyens de vos objectifs ?
Je pense que oui. Les officiers maliens parlent de repli tactique ou stratégique pour masquer leur fuite. Dans la région de Kidal, il n’y a plus que la caserne de Tessalit. Nous l’avons d’ailleurs épargnée parce que nous avons découvert que ce sont des algériens qui y sont. Dans la région de Tombouctou, il n’y a plu que Niafunké où se trouve un camp. Dans la région de Gao, il n’y a que la ville garnison de Gao. L’armée n’existe que dans les chefs-lieux de région. C’est pourquoi nous ne visons que les villes garnison. Je veux dire à nos frères songhoïs, arabes, peuls, bozos que nous partageons la même histoire et les mêmes souffrances. Pour ceux qui hésitent, la décision ce n’est pas de prendre les armes mais plutôt de rester calmes et sereins. Nous voulons à tout prix éviter une guerre ethnique. Pour répondre à votre question, nos premiers moyens ce sont les hommes.
Il y a environ 300 déserteurs par jour qui nous rejoignent. Nous avons aussi l’armement qu’il faut, mais nous souhaitons ne pas avoir à utiliser l’armement lourd. Certes nous sommes moins nombreux que l’armée malienne mais nous avons une idéologie. Nous avons perdu tellement de parents du fait des répressions successives de l’armée malienne, que nous n’avons plus rien à perdre. Les combattants du MNLA n’ont pas de salaires mais ils tiennent grâce à leur idéal. Les soldats maliens n’ont que des salaires à défendre. Voilà pourquoi ils fuient. Le MNLA n’est plus pour des accords qui ne mènent nulle part. Où nous sommes enterrés sur notre terre, où nous vivons libres et dignes sur notre terre.
Espérez-vous quelque chose du Burkina ?
Je voudrais remercier le Burkina mais aussi l’Algérie et le Niger pour l’hospitalité donnée à nos compatriotes. Le Burkina est un pays de paix, Blaise Compaoré est un sage d’Afrique. Il y a beaucoup de réfugiés au Burkina, en majorité des touaregs et des arabes. Je déplore une chose : que ATT après avoir collaboré avec Aqmi et les trafiquants de drogue ait incité des communautés à saccager des biens appartenant à des maliens à peau claire. Il a invité les maliens à ne pas faire d’amalgame mais vous remarquerez qu’il n’a même pas condamné ces exactions. Parmi ceux dont les maisons ont été saccagées, il y a le ministre Zakiatou dont la maison a été entièrement détruite. Ces gens là ont tout donné au Mali. Le ministre malien de l’agriculture, un touareg s’est réfugié à Ouagadougou où il habite chez des parents. Ça veut dire que nous n’avons jamais été maliens.
Il y a un salon du livre au mali qui s’appelle le festival…, je n’y ai jamais été invité. Aucun de mes films(il y en a 13) n’est jamais passé au Mali. Ceux qui dans l’armée malienne ont péri dans cette guerre sont des militaires à peau claire qui ont même refusé de rejoindre le MNLA. Hier, (l’entretien a eu lieu le 9 février) des avions de combat maliens jetaient des bombes sur des colonnes de civils en fuite à 20km de Kidal. C’est vraiment le désarroi dans cette armée qui a perdu tout sens du discernement.
Etes-vous en contact avec le gouvernement malien ?
Non. Nous sommes d’accord pour des contacts mais sur deux points : l’autodétermination et l’indépendance. La classe politique malienne est en train d’organiser un forum de la paix, mais c’est une mascarade. D’ailleurs, comment les membres du MNLA pourraient-ils s’y rendre ?

Interview réalisée par Germain B. Nama
L’Evénement




Azawad/Flash/Iyad Ag Agaly (à droite)to send this message: say has national and international opinion that I categorically deny all the lies that I associate with AQIM or terrorist networks wherever they are! My goal in this battle is released the Azawad occupant Malian who protects us or against bandits and drug dealers or against AQIM. The desert belong to us we will fight for its protection and its future.

Azawad

Musique moderne By Takrist Nakal...

L'armée Multiethnique du MNLA en image

mercredi 15 février 2012


Libye : 5.000 ex-insurgés dans l'armée

Par Europe1.fr avec AFP
Publié le 15 février 2012 à 23h11Mis à jour le 15 février 2012 à 23h11
     
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Cinq mille ex-insurgés anti-Kadhafi ont intégré les rangs de l'armée nationale en cours de formation, a fait savoir mercredi le nouveau chef d'état-major des troupes libyennes. Les ex-insurgés, qui se sont battus pendant des mois l'an dernier pour faire tomber le régime de Mouammar Kadhafi, représentent désormais la menace principale pour la stabilité de la Libye. Les factions rivales s'affrontent régulièrement, sapant l'autorité des nouveaux dirigeants.
Le Conseil national de transition (CNT), qui a chapeauté l'insurrection, entend fondre les différentes milices d'ex-insurgés dans la police et l'armée. Le président du CNT, Moustafa Abdeljalil, a averti en janvier que si elles ne se soumettaient pas à cette injonction, le pays risquait de basculer de nouveau dans une guerre civile.

Algérie en photos Dzayer Sahara avec Tinariwen HD


Azawad/Flash/ suite:Tessalit 3: Bombardement aerien malien : 40 chameaux et 80moutons et des campements dont des femmes et des enfant touchés/Stop
2 camions de transport de civils venus de Gao ont été Bombardes tous les occupants sont morts.
Declaration de 150 vehicules en reserve en partance sur Gao et Menaka depuis 2 jours
L’armee a essaye de fuir mais plonge dans un eteau . Ce soir ils n’ont ni eau, ni nourriture
2 vehicule BRdmn et trois vehicules et beaucoup de morts et Gamou est sur les lieux encercles de tous les cotes. Colonel beret rouge et 13 autres tues.
Sept soldats captures et un lieutenant.
Les blesses MNLA 3. Actuellement hospitalises/Stop

Madame,

Monsieur,

Je vous confirme que la manifestation devant l'ambassade du Mali aura bien lieu le 26 février 2012 à 14h00 jusqu'à 16h.

Soyez nombreux à cette date-là pour :

- Dénoncer l'injustice que subit le peuple de l'Azawad

- Dénoncer le génocide exercé par le régime malien en complicité avec d'autres régimes, dont celui du Sénégal

- Dénoncer la campagne de désinformation et de diffamation exercée par le régime du Mali contre le peuple de l'Azawad

- Informer l'opinion nationale et internationale de la réalité de la révolution du peuple de l'Azawad déclenchée depuis 1963 et qui continue encore aujourd'hui

Et vu l'urgence de la situation humanitaire des réfugiés et des citoyens de l'Azawad, et la campagne de désinformation acharnée menée par le régime du Mali à l'égard du peuple de l'Azawad, on vous demande d'être nombreux le 26 février !

Vive l'Etat d'Azawad !

Ibrahim Ag Wanasnate