jeudi 19 janvier 2012

Le nord du Mali peut-il s’embraser?

TAMOUDRE
L’heure de la quatrième rébellion touarègue de l’histoire du Mali indépendant a-t-elle sonné? Le 18 janvier, des hommes armés ont attaqué des cibles militaires à Tessalit et Aguelhoc, deux localités du nord-est malien proches de l’Algérie. La veille à Ménaka, située à 1500 km de Bamako près de la frontière nigérienne, des premiers combatsavaient fait selon le ministère de la Défense «de nombreux morts et blessés» dans les rangs adverses, et un mort dans l’armée malienne.
Le Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA) a revendiqué «les actions militaires enregistrées en territoire de l’Azawad», dont il revendique l’indépendance. En octobre 2011, alors que plusieurs centaines de touaregs armés ayant combattu pour Kadhafi avaient rejoint le Mali, le Mouvement national de l’Azawad (MNA) avait fusionné avec d’autres mouvements pour former le MNLA. A sa création en novembre 2010 le MNA se présentait comme un mouvement souhaitant«défendre et valoriser la politique pacifique» et disait «rejeter et condamner la violenceet le terrorisme sous toutes leurs formes».
L’un des responsables du MNLA basé en France, Moussa Ag Acharatman, affirme que Tessalit est sous le contrôle du mouvement de même qu’une ville de la région de Tombouctou, Léré. Dans la situation actuelle le MNLA refuse de se définir comme l’assaillant. Dans sa logique, il ne fait que se défendre.
«Au lieu d’accepter le dialogue le gouvernement inonde nos villes avec son armée. Il n’a pas la volonté de résoudre la crise pacifiquement. C’est lui qui veut la violence, pas nous», a-t-il ajouté.
Mais de leur côté, les autorités maliennes affirment, elles aussi, maîtriser la situation.

Les nouveaux griefs du MNLA

«Déclaration de guerre du Mali au peuple de l’Azawad», titrait le mouvement dans un communiqué, le 12 janvier, alors que des troupes de l’armée étaient envoyées dans le Nord.
Le MNLA est l’héritier de décennies de revendications politiques touarègues qui se sont tour à tour heurtées à la colonisation française et à l’Etat malien. En juin 1990 c’est à Ménaka que fut lancée une rébellion menée par le Mouvement populaire pour la libération de l’Azawad.
Aux traditionnels reproches formulés à l’égard de l’Etat malien (acculturation forcée, violences, mépris, sous-financement, non-respect des accords de paix) s’est ajouté ces dernières années une nouvelle rancune.
«L’Azawad est devenu aujourd’hui un espace de conflit et d’influence entre des pays qui ont l’œil sur leurs intérêts et les groupes extrémistes», explique le mouvement qui se dit hostile à al-Qaida au Maghreb islamique, responsable d’enlèvements d’étrangers au Mali et de l’effondrement des revenus du tourisme.
Autant de raisons qui poussent certains, aujourd’hui comme hier, à réclamer l’indépendance de l’Azawad, un territoire correspondant aux 6e (Gao), 7e (Tombouctou) et 8e (Kidal) régions du Mali, selon les termes du Pacte national signé en 1992 entre les mouvements rebelles et le gouvernement malien. Soit la majorité du pays. Lors de son premier congrès national en avril 2011 à Kidal les militants du MNA se sont doté d’un drapeau quadricolore.
Le noir, «comme les ténèbres de l’occupation vécues par les Azawadiens», le rouge«comme le sang des martyres»,  le vert «comme la tranquillité, la stabilité et la paix», le jaune or «signifiant les richesses et la couleur du sol azawadien». Sur le logo, deux épées «signifiant la force protectrice de la nation» et une plume «signifiant le savoir et l’intellectualisme comme moyen d’atteindre les objectifs». Le mouvement fait du français et de l’arabe «les deux langues officielles» et du tamasheq, de l’arabe et du songhay des «langues nationales».

Réalisme ou simples lubies?

La presse malienne évoquait mardi des «bandits armés», déniant ainsi aux rebelles l’existence de revendications politiques historiques.
«Toutes les négociations allant dans le sens d’octroyer des privilèges insupportables pour l’Etat à ces renégats seront rejetées et dénoncées», assène pour sa part 22 Septembre.
«Le pays qui a accepté, en 1992, le dialogue plutôt que la guerre avec ses fils un moment égarés ne mérite pas ce camouflet», écritLe Républicain.
Une hostilité largement partagée par la population, qui s’épargne l’effort de répondre à la question essentielle de la réalité de l’application des Accords d’Alger par les gouvernements successifs.
Le MNLA n’attend pas plus de compréhension et de dialogue de la part des candidats à l’élection présidentielle du 29 avril prochain. Tous font campagne sur la restauration de l’autorité de l’Etat dans le Nord. «Qui veut la paix prépare la guerre», a notamment lancé le candidat du Rassemblement pour le Mali, Ibrahim Boubacar Keïta, samedi 14 janvier, au cours de son investiture.
Militairement et logistiquement, les mouvements indépendantistes ne peuvent plus compter sur l’aide de Kadhafi, qui les avaient aidés par le passé. Surtout, le Nord du Mali est loin d’être un territoire ethniquement homogène et le désir d’indépendance est le fait d’une minorité. A Kidal, Gao, Tombouctou, les populations noires sont majoritaires.
«Cette libération de l’Azawad nous parait impossible», commente Mohamed ag Ossad, directeur du centre culturel touareg Tumast à Bamako.
«Les Maliens sont trop mélangés. Vous tueriez votre frère sans le savoir en cas de conflit», dit-il en rappelant la devise du Mali: Un peuple, un but, une foi.
«Tumast combat par la culture. Nous faisons la promotion de la culture touarègue afin de créer une cohésion sociale entre nord et sud. Beaucoup de gens du sud ne connaissaient pas vraiment la culture touarègue.»
«Les interactions entre les peuples du Nord ont toujours existé», témoigne Aminata Sidibé, une sociologue originaire du cercle de Diré, dans la région de Tombouctou.
«J’ai des amis tamasheqs (touaregs), bozos, songhaï, explique cette peule. Ces liens ont toujours existé malgré les soubresauts.»
Des liens qui n’ont pas empêché des tueries de civils basées sur des clivages communautaires lors des précédentes rébellions. Plusieurs milices noires s’étaient alors créées en réaction à la rébellion. Notamment Ganda Koy (maîtres de la terre) qui se serait rendue responsable de la mort de dizaines de civils touaregs et maures en 1994, selon Amnesty International.

Des obstacles variés

Territoire enclavé, un Nord indépendant pourrait compter sur le tourisme. Avec Tombouctou et le tombeau des Askia à Gao la région regroupe deux des trois biens inscrits au patrimoine mondial culturel de l’Unesco. Sans compter d’éventuelles ressources pétrolières. La région fait cependant face à des crises alimentaires chroniques.
Autre obstacle dressé sur la route de l’indépendance, l’Union africaine, qui pose comme principe le «respect des frontières existant au moment de l’accession à l’indépendance». Même si l’Erythrée et le Sud-Soudan l’ont mis à mal. Dans un bain de sang à chaque fois.
Dans cet isolement quasi général, les combattants peuvent tout juste compter sur le soutien moral de mélomanes occidentaux sensibilisés aux idées indépendantistes par la musique de Tinariwen, Tamikrest et des autres groupes touaregs populaires en Occident:
«On voit nos sœurs qui ont enduré la misère / Ne perdant jamais l’espoir malgré l’oppression / Nos terres sont divisées, d’autres pays y sont fondés avec des frontières tracés/Mon peuple est partagé, marginalisé, devenu étranger sur son territoire / Sachant qu’il est dépossédé et n’ayant aucune autorité» («Ayitma Madjam», Toumastin, Tamikrest, 2011)
http://www.slateafrique.com/81233/l-independance-de-l-azawad-reve-ou-realite, 19-01-2012

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MALI - 
Article publié le : jeudi 19 janvier 2012 - Dernière modification le : jeudi 19 janvier 2012

Mali : les rebelles touaregs du MNLA revendiquent plusieurs attaques dans le Nord-Est

Des rebelles touaregs armés ont attaqué la ville de Ménaka, au nord-est du Mali le 17 janvier 2012.
Des rebelles touaregs armés ont attaqué la ville de Ménaka, au nord-est du Mali le 17 janvier 2012.
RFI / S. Borelva / F. Achache

Par RFI
Après l'assaut sur Ménaka mardi, les combattants touaregs du MNLA, Mouvement national de libération de l'Azawad, ont revendiqué le 18 janvier deux attaques simultanées sur les villes de Tessalit et d'Aguelhok, toujours dans le Nord malien. Aucun bilan indépendant de ces combats n'est pour l'heure disponible. Il s'agit des premières actions de ce type depuis un accord ayant mis fin à la rébellion touareg malienne en 2009.

En frappant Ménaka le 17 janvier, le Mouvement national de libération de l'Azawad, avait ouvert les hostilités. En lançant le lendemain, deux nouveaux raids sur les localités de Tessalit et d'Aguelhok, la nouvelle rébellion touarègue vient de démonter qu'elle dispose d'un rayon d'action très étendu. Lors de ces trois attaques le mode opératoire est identique. Au petit matin, les combattants traversent la ville pour rassurer la population, leur demandent de se cloitrer puis lancent l'assaut sur le camp militaire situé dans la périphérie.
Mercredi, c'est à Tessalit que les combats semblent avoir été les plus intenses. Dans cette localité située à quelques kilomètres de la frontière algérienne, les tirs se sont fait entendre jusqu'à 11 heures du matin. Selon une bonne source, informés au préalable de l'arrivée des rebelles, les militaires maliens s'étaient positionnés à l'extérieur de leur caserne pour tendre une embuscade.
Du côté du MNLA, on affirme par ailleurs que l'attaque a été ralentie pour permettre l'évacuation de militaires algériens présents sur les lieux.
Suite au déclenchement de ces opérations armées, les forces maliennes ont été placées en alerte rouge dans toutes les villes du Nord. Hier, une forte tension régnait à Kidal où les militaires réquisitionnaient notamment les véhicules tout-terrain.

Peur et tension à Kidal
 
Reportage
19/01/2012
par Marie-Pierre Olphand
 
 
Un porte-parole de la rébellion qui se trouve hors du Mali promettait hier soir que les attaques continueront tant que le gouvernement n'aura pas ouvert de négociations sous l'égide de la communauté internationale.

Une offensive organisée
L'offensive lancée contre les camps militaires de Ménaka le 17 janvier a été suivie, 24 heures plus tard, par deux attaques simultanées, l'une contre la localité d'Aguelok, l'autre contre celle de Tessalit. Trois villes fort éloignées les unes des autres, il y a plus de 500 kilomètres de distance entre Menaka, près de la frontière avec le Niger, et Tessalit, la dernière ville avant Borj Mokhtar, en Algérie.
Trois attaques, donc, lancées selon toute vraisemblance par trois commandos différents se revendiquant tous les trois du MNLA, le Mouvement national pour la libération de l'Azawad, avec à chaque fois le même mode opératoire : les assaillants assurent les civils qu'ils ne leur veulent pas de mal et leur demandent de rester chez eux, quitte à utiliser pour les informer le haut parleur de la mosquée, comme ça a été le cas à Tessalit. Leur cible, ce sont les camps militaires. Selon des témoins les assaillants sont bien équipés et rompus au maniement des armes.
Les autorités avaient d'ailleurs semble t il évalué la menace, en déployant en fin de semaine dernière des renforts importants dans cette région nord-est du Mali. Un déploiement considéré par le MNLA, « comme une déclaration de guerre » et qui a peut être précipité l'ouverture des hostilités.
Par ailleurs, les combats qui viennent d'éclater au Mali suscitent l'inquiétude des familles des otages français capturés par Aqmi. Diane Lazarevic, la fille de Serge Lazarevic, ne dispose quasiment d'aucune information sur le sort de son père enlevé, avec Philippe Verdon, le 24 novembre dernier au Mali. Elle évoque l'inquiétude des proches et dit que le Quai d'Orsay ne leur donne pas beaucoup d'informations. Diane Lazarevic adresse un message à son père.

Diane Lazarevic
Fille de Serge Lazarevic
Papa, il y a beaucoup de personnes qui pensent à toi (...) Tu nous manques. On t'aime et on t'attend sereinement.
 
19/01/2012 par Cyril Bensimon
TAGS: AMADOU TOUMANI TOURÉ - MALI
FICHE PAYS :


-1- Communiqué de soutien au peuple de l’Azawad

 19 yennayer 2012    Libya

Le Congrès Mondial Amazigh(CMA) en tant qu’ONG internationale des droits des amazigh de par le monde, suit avec une attention particulière depuis le 17/01/2012 la répression du peuple de l’Azawad par les forces armées maliennes dans la région de Minika au nord du pays. Le peuple de l’Azawad dans cette zone traverse depuis quelques temps une période cruciale de son histoire. Il est marginalisé et demeure non reconnu officiellement dans ses droits politiques et économiques. Ce peuple autochtone est menacé dans son identité, dans son mode de vie et même dans sa survie surtout que le pouvoir malien est entrain de l’exterminer en menant une campagne militaire atroce contre les civiles et les innocents désarmés. Le CMA dénonce donc et condamne avec force les actes arbitraires du gouvernement malien et fait appel à tous les mouvements amazigh au nord de l’Afrique et de la diaspora, les amis du peuple amazigh, les représentants des ONG internationales et des organisations inter-gouvernementales (U.A ,U.E,O.N.U)ainsi que les Etats de la région à intervenir au plus vite pour qu’il soit mis fin au massacre de nos frères touareg de l’Azawad. Pour le CMA LE PRESIDENT :fathi ben khalifa
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Kel Assouf - Azawad

Nws Azawad VS mali:Les familles du notable Sicaye Ag Ekawel actuellement conseiller du président Malien Toumani Toure et d'autres maisons a Gao ont fait l'objet de fouilles systématiques par les forces armées du Mali

Of notable families Sicaye Ag Ekawel currently adviser to President Toumani Toure of Mali and other houses for Gao have been systematically excavated by the armed forces of Mali.

mercredi 18 janvier 2012

Dernières Nws Azawad VS Mali:Téssalit :Situation confuse encore. Mais il ya eu beaucoup de morts. Les soldats maliens assiégés ont refusés de se rendre malgré l’ultimatum de plusieurs heures accordés par les deux Brigades du MNLA.Les bombardements ont repris vers minuit...faisant plusieurs victimes.stop.Bureau politique du MNLA joint par tel.

MNLA:MENAKA





Latest NWS Azawad VS Mali: Tessalit: Situation still confused. But there were many deaths. Malian soldiers have besieged refused to surrender despite the ultimatumgiven by several hours the two Brigades MNLA.Les bombing resumed around midnight ... making several policy victimes.stop.Bureau MNLA reached by tel
Mercredi, 18 Janvier 2012 10:00Facebook Imprimer Envoyer Réagir

Mouvement National de Libération de l’Azawad

Reprise des hostilités militaires

Par : Rédaction de Liberte
Après plusieurs années, et encore ces derniers mois, le mouvement touareg a multiplié les efforts pour créer un dialogue constructif et les autorités maliennes avec la participation de la communauté internationale pour amener la paix, la stabilité, le développement et la sécurité dans les régions touareg. Nous avons largement informé les partenaires occidentaux du Mali et certains pays de la sous-région de la situation que vit notre région du nord du Mali. Mais nous n'avons cessé de nous heurter à un refus répété de dialogue de la part des autorités maliennes à nos demandes de trouver une issue positive qui puisse satisfaire les parties en conflit. Les autorités de Bamako se sont entêtées au cours de ces années à refuser de renouer le dialogue.
Pour bien montrer leur rejet de tout dialogue, les autorités de Bamako ont envoyé ces derniers jours plusieurs centaines, voire plus d'un millier de soldats dans le nord du Mali avec les derniers équipements acquis ces derniers mois par l'armée malienne, ainsi que des chars et des avions de combat. Ces déplacements massifs de troupes, qui inquiètent les populations civiles, ont été reçus par le mouvement comme une incitation à la  guerre de la part des autorités maliennes.
Finalement, Bamako a créé, une fois de plus, toutes les conditions pour une reprise des hostilités militaires.
Pour se protéger et réoccuper progressivement l'espace de l'Azawad et aussi répondre à la provocation de Bamako, des hommes de l’état-major du Mouvement national de libération de l’Azawad ont choisi d'engager leur vie.
C'est dans ce contexte qu'ont démarré ce matin les actions militaires enregistrées en territoire de l’Azawad, à Ménaka. Après de très violents combats à l'arme lourde, la ville de Ménaka est sous contrôle depuis quelques heures sous le commandement militaire du mouvement. On ne déplore aucun blessé du côté des civils dans cette opération réfléchie qui a été un grand succès pour le mouvement.
Des actions militaires importantes du Mouvement national de libération de l’Azawad continueront tant que Bamako ne reconnaîtra pas ce territoire comme une entité à part.
Ces actions militaires sont aussi un appel à la communauté internationale : tant qu'elle ne s'impliquera pas effectivement pour une résolution durable de ce conflit qui n’a que trop duré, les mêmes causes produiront les mêmes effets. Ces actions n'ont d'autre objectif que de gagner la paix et la justice pour la communauté de l’Azawad et la stabilité pour notre région.

Le 17 janvier 2012
Le porte-parole, chargé des Relations extérieures du mouvement (MNLA).
Hama Ag Sid’Ahmed

IMIDIWAN BY TINARIWEN











because the Tuareg people has not the same gods, the same prophets, the books "sacred" and he claimed his freedom by agreeing to sacrifice his daughters and son in a deafening silence from those very people who advocates freedom and human rights to live in dignity within its territory! After more than a century of extermination  perpetrated by European settlers and government subservient to Bamako and Niamey to exterminate our people split across five states: Libya Niger, Mali, Algeria, Burkina, my people believe and continue to sing poetry, freedom, and justice and the central role of women in the social and political organization of any civilized people! If we sacrifice even the one million five hundred thousand Tuareg who survive for one taste of freedom they will not hesitate one instant.if Bamako and Niamey did not have the support of other states "democratic" the issue would be resolved within hours because we will not hesitate to tattoo the blades to be African respect our country has become a sanctuary for terrorists and traffickers of all kinds with the complicity of  Sahelian states .Europe has paid a heavy price in promote bigotry by these states, it may be time to redeem himself by helping us to build something modern in this no man's land.is also a way to redeem himself after so many horrors inflicted on one of the last minority in the world!


Ibanakal 


homeless Touareg

Offensives du MNLA dans tout le nord du Mali Depuis mardi 27 janvier 2012 au matin, le MNLA mène une action coordonnée sur différents fronts dans le Nord du Mali. Simultanément à l'attaque et à la prise de points stratégiques tels que Ménaka, Agelhoc et Tessalit, le MNLA a également opéré une offensive dans l'Arabanda, rive sud du fleuve Niger. Les communes de Tessit et d'In Tillilt ont été prises mardi 27 janvier par les révolutionnaires du MNLA. Aucune victime et aucun blessé n'est à déplorer. Tamidit

Tuareg rebels, including former pro-Gadhafi fighters, attack 2 more towns in north Mali


BAMAKO, Mali — A new Tuareg rebel group launched a second day of attacks on two more towns in Mali’s arid north, a rebel spokesman said Wednesday, ending the tenuous peace that has existed between Tuareg groups and the government for the last two years.
The National Movement for the Liberation of the Azawad, whose members include Tuaregs who once fought for Libya’s Moammar Gadhafi, launched raids on the towns of Aguelhok and Tessalit, said one of its leaders, Moussa Ag Acharatoumane.

“The fighting is still going on. It’s mostly small arms, but we have heard some heavy weapons too,” said Mohamed Ag Alhamisse, a student who spoke to The Associated Press by telephone from Tessalit. Gunfire could be heard in the background.
Ag Alhamisse said events started early in the morning, when about 20 vehicles entered the town and then moved on to attack the army barracks about 4 miles (7 kilometers) outside the town.
“Aguelhok is currently under our control and we’re working on Tessalit,” said NMLA leader Ag Acharatoumane, who spoke to the AP by telephone from Paris. He said he could not yet give details on the number of people killed or wounded.
Col. Idrissa Traore, spokesman for Mali’s Armed Forces, confirmed there was fighting in both Aguelhok and Tessalit, but would not give further details.
On Tuesday, the rebel group attacked the town of Menaka, near Mali’s border with Niger. Aguelhok is about 260 miles (420 kilometers) northwest of Menaka and Tessalit is about 310 miles (500 kilometers) in the same direction. The rebel group has different divisions, and the expansive attacks suggest a wider assault, though northern Mali is mostly desert and there are not many towns.
Both sides gave conflicting information about Tuesday’s fighting.
Mali’s Armed Forces said in a statement released late Tuesday that many of the attackers and one government soldier had been killed. It said that six rebel vehicles were destroyed.
However, rebel spokesman Hama Ag Sid’Ahmed told the AP by telephone from Paris that the rebels had killed many government soldiers and suffered no fatalities.
Mali’s Tuareg have risen up several times against the central government since the country gained independence from France in 1960.
The latest fighting has been fueled in part by the return of Tuareg fighters who had been part of Libya’s security forces. Many returned to Mali with weapons after the Gadhafi regime fell.
Members of the Tuareg ethnic group live in several nations in northwest Africa.
The NMLA was created when a number of Tuareg groups hostile to the government came together in October. Azawad, a name mainly used by Tuareg nationalists, refers to the Tuareg-speaking zone covering northern Mali, northern Niger, and southern Algeria where many of the blue-turbaned nomads live.
The Malian government has expressed concern since the start of the war in Libya about its effects on security in Mali, a nation at the foot of the Sahara in northwest Africa.
The Tuaregs have long complained that Mali’s central government — which is dominated by ethnic groups from the country’s south — has ignored the nation’s impoverished north.
Successive peace deals signed with the Tuaregs, including several that were mediated by Gadhafi himself, were supposed to give a greater share of the nation’s resources to the Tuaregs but some factions have said the government did not fulfill its promises.
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