samedi 3 décembre 2011

Sud Quotidien (Dakar)

Mali: Insecurite - Le bal des barbouzes

Babacar Justin Ndiaye
2 Décembre 2011

Laboratoire magnifié de la démocratie depuis l'effondrement de la dictature du Général Moussa Traoré en 1991, le Mali est, sur le plan sécuritaire, désormais logé à l'enseigne d'un pays en voie de sinistre. Voire de naufrage.
Par le truchement d'une actualité de feu et de frayeur, ce vaste pays (voisin oriental du Sénégal) marche au bord du précipice : prise d'otages sanglante, harcèlement des postes militaires et - comble d'inquiétude - parfum de sécession avec le flottement d'un nouveau drapeau dans la région de l'Azawad, c'est-à-dire grossièrement le septentrion malien.
Certes, l'ancien Soudan est depuis longtemps, affecté par deux maux (endogène et exogène) que sont le vieil irrédentisme armé de la minorité blanche (les Touaregs) et le débordement de la guerre civile algérienne sur son sol ; mais le brutal constat est que les effets collatéraux de la crise libyenne ont surdimensionné les risques de déstabilisation du Mali, dont la désintégration diffuserait des ondes de choc dans les 7 Etats (un record de voisinage) qui l'entourent : Algérie, Niger, Burkina, Côte d'Ivoire, Guinée-Conakry, Sénégal et Mauritanie. Perspective géopolitiquement cauchemardesque qui justifie la fébrilité des chancelleries diplomatiques, l'effervescence des états-majors militaires et l'offensive des services de renseignements. A cet égard, l'enchaînement des évènements laisse les observateurs fortement songeurs ; et les Maliens visiblement affolés.
En octobre dernier, la défaite et la dislocation de l'armée de Kadhafi ont entrainé le retour au bercail, de 400 Touaregs longtemps militaires en Libye. Chose inédite et inquiétante, la noria de véhicules 4x4 bourrés d'armes a traversé le sud algérien, avant de se positionner et d'incruster ses occupants dans le désert immense, rocailleux, sablonneux et montagneux de la région de Gao. Donc d'accès difficile aussi bien pour l'armée malienne que pour les unités françaises en mouvement dans le secteur.
Dans la nuit du 23 au 24 novembre, deux ressortissants français sont capturés dans la petite ville de Hombori. Une action très en profondeur des hors-la-loi, puisque la localité se trouve au sud du fleuve Niger qui, sur les cartes d'Etat-major, est censé représenter la ligne de démarcation entre la partie sûre du territoire et la zone où l'Etat est en liquéfaction plus ou moins volontaire. Mais aussi, une présence très avancée (finalement troublante) dans une région au-delà de laquelle se trouve « le pénitencier » d'Al Qaida au Maghreb islamique (Aqmi) qui abrite, depuis avril 2010, une poignée d'otages enlevés à Arlit, au Niger.
Les interrogations sont d'autant plus lancinantes que les deux Français (Philippe Verdon et Serge Lazarivic) ont des profils flous et des agissements étonnants. Ce qui n'est pas sans booster les hypothèses et les soupçons les plus débridés. En effet, une rapide plongée dans leur passé les éloigne de la profession de « géologues » qu'ils ont déclinée.
Le premier, en l'occurrence Philippe Verdon, a roulé sa bosse dans des pays plus fertiles en secousses politico-militaires que riches en minerais : Madagascar, Comores, Rdc et les Balkans. Sa proximité avec les services secrets français est établie par plusieurs sources. Quant à Serge Lazarivic, d'origine hongroise, son nom a été cité dans une tentative d'assassinat de l'ex-Président serbe Slobodan Milosevic puis dans un complot ourdi, en 2003, contre le chef de l'Etat des Comores, le Colonel Azali Assoumani.
Avec de pareils pedigree, qu'est-ce qu'on va faire dans cette bourgade de Hombori ? Des recherches géologiques, selon leurs dires. Vraisemblable. Car les deux Français sont, sur le papier, dépêchés au Mali conjointement par la Banque mondiale et la société financière Neuville Stansield Capital dont le siège est en Afrique du Sud. Mission : travailler dans le projet de cimenterie de Dimamou (30 km de Hombori) auquel on associe le nom de l'homme d'affaires malien Djibril Camara. Tout est en règle. Mais tout n'est pas net ; car le Représentant de la Banque mondiale à Bamako, Ousmane Diagana, a démenti l'existence du moindre contrat, en indiquant que son institution n'avait aucune relation avec les deux « géologues » devenus des otages d'un groupe armé non encore identifié.
Loin de se dissiper, la confusion s'est épaissie, lorsque les enquêteurs maliens ont découvert que Philippe Verdon et Serge Lazarivic n'avaient pas rempli la fiche d'hôtel. Auparavant, ils avaient oublié et /ou omis de se signaler au consulat près l'ambassade de France à Bamako, malgré les mises en garde répétées du Quai d'Orsay.
A mille lieues à la ronde, cette affaire pue la barbouzerie. Favorisée qu'elle est, par un capharnaüm si entier que des preneurs d'otages ont pu opérer, en plein jour, dans la ville de Tombouctou qui abrite pourtant un camp de méharistes et un aérodrome militaire. Une insécurité grandissante sur laquelle plusieurs pays greffent leurs calculs géostratégiques.
A commencer par la France qui, sous le parfait prétexte de voler au secours de ses ressortissants pris en otage, se met opportunément en quête de réaliser son rêve d'implantation militaire dans un Mali bordé par 7 pays, tous (à l'exception de l'Algérie) situés ou incorporés (cas de la nouvelle Guinée d'Alpha Codé) dans le fameux pré-carré.
D'où cet art de contourner le refus du Président Amadou Toumani Touré (ATT) et l'hostilité de l'opinion publique bamakoise, par le surgissement planifié d'évènements dramatiques (prises d'otages à répétition) qui ouvre forcément les portes du Mali, à une armée française partiellement dégagée de sa vieille et précieuse base de Dakar. Objectif parfaitement atteint. Sans accord bilatéral de défense, ni vote du parlement malien. Puisqu'un lourd commando français des Forces spéciales, campe à Sévaré, dans les faubourgs de Mopti ; tandis que des avions de chasse survolent Bandiagara. Plus au nord, les hélicoptères évoluent dans le ciel de Gao. La frontière avec l'Algérie n'est pas loin.
Tâche bien exécutée par le remuant ambassadeur de France à Bamako, Jean Rouyer. Cet ancien Consul à Munich et à Barcelone, a longtemps servi à la place Beauvau (siège du ministère de l'Intérieur) avant d'être nommé Préfet de l'Aube, en remplacement du Beur Nacer Meddah. C'est de la région Champagne-Ardenne que Sarkozy l'a dirigé sur le Mali.
Au lendemain de la disparition des deux « géologues » français, l'ambassadeur Rouyer a publié le message que voici : « L'enlèvement des deux ressortissants français dans un hôtel de Hombori, au sud du fleuve Niger, me conduit à rappeler que les mesures de sécurité préconisées par l'ambassade répondent à un danger réel et non à un risque hypothétique ou surévalué ». Une grosse pierre furieusement jetée dans le jardin de ATT.
Pour les historiens des « coups tordus », cette affaire sombre de Hombori ressemble comme une goutte d'eau, à l'affaire Madame Claustre au Tchad, au milieu des années 70. Pour couler le pantin gênant Tombalbaye, les services spéciaux (à l'époque, le Sdece) avaient - sous le couvert d'une mission de recherches du Cnrs - dépêché l'ethnologue luxembourgeoise Françoise Steiner (devenue épouse Claustre) dans la lointaine palmeraie de Bardai, au nord de Faya Largeau. Donc à la portée d'un raid des rebelles toubou du tandem Hissène Habré-Goukouni Weddeye. La suite est connue.
Au Mali, le coup d'Etat n'est pas à l'ordre du jour ; bien que certains milieux de Bamako en bruissent. Il s'agirait plutôt d'un coup de dissuasion. Faire en sorte que ATT, de plus en plus agaçant aux yeux des Français - l'Elysée s'entiche davantage du Général Mohamed Abdelaziz de Mauritanie, plus clairement anti-Al Qaida, que de son taciturne homologue du Mali - n'exploite pas politiquement le chaos rampant, pour rester un ou deux ans dans le Palais de Koulouba.
Ces points que la France est en train de marquer au Mali vont hâter la riposte programmée de l'Algérie farouchement opposée à toute présence non régionale dans la bande saharo-sahélienne. Et ce n'est pas hasard si le Général Ahmed Gaid Salah, chef d'Etat-major de l'armée algérienne et le Général Mediène alias « Taoufik » patron des services spéciaux (ex-Sécurité militaire) ont laissé les 400 auxiliaires touaregs de l'armée (défaite) de Kadhafi, traverser le sud de l'Algérie, sur plus de 1000 km, avant de rentrer en territoire malien.
Alger a, de façon symétrique, noyauté les rebelles touaregs et infiltré les combattants d'Aqmi. Ce qui lui donne une marge de manoeuvre dans les affaires intérieures du Mali. Car dans la doctrine sécuritaire de l'Algérie, le Nord-Mali est un glacis. Toute intrusion d'un acteur extra régional dans cet espace, équivaut à un casus belli. Bref, un duel franco algérien qui ne porte pas son nom, est en cours au Mali
Nord-Mali : l’insécurité se développe... des combattants venus de la Libye à Koulouba cette semaine...


Une délégation composée du colonel Mohamed Ag Bachir du cantonnement des combattants touaregs à Takalotte ; et Sidalamine Ag Imikal d’Abeibara seraient ici à Bamako, entre aujourd’hui et demain, pour rencontrer le président ATT. Objectif : débattre de l’insécurité dans le septentrion et dégager des stratégies pour entrer en action contre les mouvements touaregs armés dans la localité qui réclament leur indépendance.
Selon des sources concordantes, les leaders des combattants touaregs qui ont quitté la Libye pour être en paix au Mali sont en route pour rencontrer le chef de l’Etat Amadou Toumani Touré. Il s’agit notamment, du colonel Mohamed Ag Bachir ; le commandant du cantonnement des combattants basés à Takalotte, à 35 km au sud de Kidal et de Sidilamine Ag Imikal, le commandant des combattants Installés à Abeibara.
Si à leur arrivée, les éléments du groupe de Takalotte soutenaient qu’ils ne sont pas venus pour la guerre, mais plutôt pour la paix et le développement, il semblerait qu’ils ne vivront pas cette paix, mais la guerre qui les a amenés à fuir la Libye. Pour cette raison, ils discuteront avec le président ATT de ce qu’ils ont besoin pour circonscrire l’insurrection qui se prépare dans les collines de l’Adrar.
En effet, lors de la visite des ministres le mois dernier à Takalotte, il ressort que ces leaders des combattants n’ont que 17 véhicules armés. Quant au groupe de Sidilamine Ag Imikal basé à Abeibara, il est difficile de dire la quantité exacte des armes qu’il à sa disposition. Mais, selon nos sources, il a beaucoup moins que celui du chef des combattants de Takalotte. Les deux groupes, principalement celui de Takalotte, ont été reçu par le gouvernement du Mali grâce à la médiation du colonel major Elhadji Gamou. Ce dernier a laissé son poste de chef d’Etat major particulier adjoint de la présidence à Koulouba, depuis la crise libyenne, afin d’amener tous les groupes venus de la Libye vers l’Etat malien, dans la paix et le développement. Cependant, la donne a changé, semble t-il, sur le terrain, dès lors que des Touaregs armés revendiquent leur indépendance. Mais une source depuis Kidal nous confie : « les combattants de Takalotte et d’Abeibara doivent tous entrer, bientôt, dans la ville de Kidal. Certains ont déjà commencé à venir ».
En effet, les combattants du colonel Mohamed Ag Bachir doivent quitter l’éventuelle future zone de combat. En revanche, au même moment où les combattants de Takalotte et d’Abeibara entre dans la ville de Kidal, des jeunes touaregs de l’armée régulière commencent à déserter et abandonnent la ville en emportant avec eux des véhicules et des armes. Il y a quelques jours, c’était le tour du colonel M’bah Ag Moussa, le commandant de l’Unité spéciale chargée de sécuriser la zone dans le cadre des accords d’Alger qui déserte avec les cinq voitures de son unité. La situation sécuritaire dans les trois régions Nord Mali est précaire. La population civile ne sait plus à quel sain se vouer.
Mauvais présage !
Baba Ahmed
Le Combat du 2 Décembre 2011



mercredi 30 novembre 2011

Commentaires xénophobes et apologie de la violence à l'encontre des Touareg sur maliweb.net.No comment monsieur le ministre de l'information et des médias!!

NDLR:
"La Situation politique et sécuritaire au Nord
Après l’enlèvement et la mort de touristes occidentaux au Nord Mali… • Un camp du génie militaire attaqué : 4 morts • Le colonel Bamoussa Diarra de l’armée malienne rejoint Fagaga avec armes et bagages"maliweb un site xénophobe dont le fond de commerce est de jouer sur la haine du Touareg de l'arabe de l'européen..lisez les coms après l'article et vous comprendrez!!


La Situation politique et sécuritaire au Nord
Après l’enlèvement et la mort de touristes occidentaux au Nord Mali… • Un camp du génie militaire attaqué : 4 morts • Le colonel Bamoussa Diarra de l’armée malienne rejoint Fagaga avec armes et bagages






Les événements s’accélèrent au nord-Mali après l’enlèvement et la mort de touristes occidentaux. Le camp du génie militaire d’ANEFISS a été, samedi dernier, la cible d’une attaque meurtrière attribuée à un officier supérieur proche de Fagaga et déserteur de l’armée malienne: le colonel Bamoussa Diarra. Celui-là même qui, 24 heures auparavant avait pris le maquis emportant armes, munitions et véhicules de la garde nationale. Le hic, c’est que le renfort de l’armée malienne arrivé sur place reste est curieusement maintenue dans le rôle de simple observateur… sur ordre Bamako.

La localité d’Aneffiss est située à environ 100 km de Gao. Suite à l’attaque du samedi dernier, on déplore la mort de quatre militaires maliens dont un lieutenant, un sergent et deux soldats de la promotion 2006. Le renfort déployé sur le terrain restait encore hier aux portes du village, le tout puissant chef de la fraction s’étant opposé à toute opération. Et Bamako, pour sa part, n’a pas, autorisé les militaires à outrepasser cette injonction du chef. Ils ont été contraints de passer la nuit aux alentours de la localité.

Pour être influent et craint, le chef de cette fraction, l’est véritablement. Il a refusé l’installation de réseau téléphonique et de télévision au grand dam de l’Etat malien qui s’est visiblement plié à sa volonté.

L’attaque est attribuée au Colonel Bamoussa Diarra. Né d’un père, ancien militaire et de mère Kel Tamashek, le désormais ex-officier supérieur de l’armée malienne est proche de Fagaga lequel aussi a pris le maquis.





Il (Colonel Bamoussa Diarra) était auparavant commandant en chef du groupement de Tenesis, un camp du génie militaire. Profitant d’une patrouille qu’il dirigeait lui-même, mercredi dernier, il a rejoint Fagaga en emportant avec lui de nombreux véhicules pick-up et de l’armement lourd. De jeunes soldats intégrés l’ont suivi. 



Le Colonel Bamoussa Diarra n’est pas à sa première désertion. Et il a été toujours «récompensé» pour ces prestations. Il a en effet déserté deux fois de suite pour ensuite revenir et passer au grade de lieutenant à celui de Colonel en quatre ans. Encourageant !

Il est à parier qu’il sera général une fois de retour pour la énième fois.

Cette attaque survient après l’enlèvement, vendredi dernier à Tombouctou, de trois touristes occidentaux dont un français, un suédois, et un allemand. Le quatrième, un allemand a été abattu suite à son refus de suivre les ravisseurs. Les faits se sont déroulés à 14 H au cœur même de la ville dans le quartier Abaradji.

L’ensemble des touristes séjournant dans la ville ont été par la suite rassemblés au commissariat de police de Tombouctou pour leur sécurité et un avion spécial affrété par le gouvernement malien les a transportés à Bamako. Le corps du l’allemand a été rapatrié.

Tous les agents de renseignements –Police Gendarmerie, sécurité d’Etat sont aujourd’hui à pied d’œuvre pour retrouver les traces des ravisseurs et de leurs otages.

Ces événements ont été suivis par l’enlèvement de deux autres français à Hombori, ville située entre Mopti et Gao.

B.S. Diarra
Dernière minute
· le commandant des eaux et forets de léré aussi
· menaka menacée
· Couvre-feu à tombouctou
· le gandakoy reprend service à gao
La situation s’est enflammée ces dernières 48 heures au Nord du pays. Hier dimanche ce fut le tour au commandant des eaux et forêts de la zone de Léré d’emporter armes, munitions et véhicules. Il a été lui aussi suivi par de jeunes intégrés. Lui aussi est d’origine kel Tamasheq. 
Toujours hier dimanche, les jeunes de Gao se sont réunis en vue d’une reprise de services de Ganda-Goy , la milice autodéfense en sonrhaï qui veut littéralement dire, « les véritables maîtres du pays ». Cette organisation a vu jour dans les années 90 presque dans les mêmes circonstances. De violents affrontements ont opposé les deux camps.

A Tombouctou un couvre-feu sera bientôt instauré à partir de minuit, nous apprend-on de bonnes sources. Pour sa part, Ménaka, dans le cercle de Kidal était fortement menacé. C’est de là qu’est partie la rébellion des années 90.

A l’heure actuelle, l’armée malienne est en état d’alerte maximum. Elle est seule à mener en ce moment les recherches contrairement à l’annonce relative à la participation de militaires français après l’enlèvement de Hombori. La seule bonne nouvelle est qu’un des véhicules des ravisseurs de Tombouctou a été retrouvé.

B.S. Diarra
Maliba Info, est seul responsable du contenu de cet article










1914 hits
Autres Articles dans la même catégorie
Tuerie et enlèvement de touristes à Tombouctou : Qui peuvent être les auteurs ?  ( 5)
Prise d’otages dans le Nord Mali : L’occident récolte…  ( 7)
Assassinat et enlèvements d’occidentaux au Mali : Le discours du Président mal inspiré !  ( 1)
Deux Français kidnappés à Hombori, deux Hollandais et un Sud –Africain enlevés à Tombouctou et un touriste allemand tué…  
Remonter

Vos commentaires Modifier mon avatar 
25 réactions (1 en attente de modération) > 1 2 3  
Posté par mirage express  125,  le 30 Nov 2011 10:15:04 GMT
SIMPLE OBSEVATEUR SUR ORDRE DE BAMAKO QUEL CONNERIE CA VEUT DIRE QUE LES LES MILITAIRE SONT
COMMANDER SINOM IL VONT REGLER CE PROBLEME DU NORD EN 48 HEURE QUI EST AU DESSUS DE TOUT CA
????????????????????? CA DONNE A REFLECHIR QUI EST COMPLICE DES TOUAREG COMMENT CES TOUAREG
VIENNE DETRUIRE CEUX QUIL VEULE ET LARME PRESENT ASSISTE A TOUT CA SANS POUVOIR SE DEFENDRE
BIZARE NOM    







EXT.REMI.NER TOUT LES TAMASKEK LES DE.TRUI.RE ONT DISCUTE PLUS COMMENT LARMER NA PLUS UN
DROIT DE DEFENSE LES GANDAKOI VONT PRENDRE LA RELEVE CEST TOUT DES MILITAIRE PEUREUX QUI
SEVANOUISE A LA VUE DUNE ARME ALLER DORMIR LAISER LA POPULATION REGLER LE CPTE A CES
.BAT..ARD.DE TOURAEG ACES SA.L.LE REBELLE DES FILS D.EN.CU.LER DE TOUAREG IL FAUT JAMAIS
AVOIR CONFIANCE A UN TOUAREG IL TRAHISE TOUJOUR TROP CEST TROP LECONOMIE EST MORTE ET LES
GENS NONT PLUS RIEN A PERDRE VIVE GANDAKOI LARMER DOIT ALER DORMIR ET BOIRE DU THE CEST
MIEUX LAISER FAIRE GANDAKOI
Répondre à < mirage express >
Posté par benbouba  109,  le 30 Nov 2011 09:14:42 GMT
ces tamasheq doivent être exterminé qu'il soient à kidal,tbtou,gao, bamako et Kati,dans nos
administractons,dans nos quartiers etc..c'est deb la même facon que l'ancienne rebelion
avaait rpris.on a dit que cette facon de recrute(integrer)dans l garde sans qualification.
ce sontdes gens qu'ont connaist dans la vie sans metriser leurs vraiq acivités professionnel
et ils (300.000 individus)ne pasles seuls maliens à agir violenmentoule 1 /3du budget
national est englouti par ces parasitesqui ne connaissent que le banditisme.alors à chacun
son tamasheq( blan ou noir),vive gandakoy et ganda iso

Les enlèvements au Mali illustrent l'échec de la coopération militaire au Sahel
terrorisme(751) - AQMI(477) - enlèvement(255) - cémoc(1)
27/11/2011 à 16h:32 Par AFP


L'hôtel Dombia à Hombori le 25 novembre 2011 au Mali. © AFP

Cinq enlèvements et un meurtre d'Européens en moins de 48 heures dans le nord du Mali, illustrent l'échec de la coopération militaire entre les pays de la bande sahélo-saharienne face aux activités des groupes armés, dont la branche maghrébine d'Al-Qaïda.

En avril 2010, quatre des pays les plus touchés par les actions d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) et d'autres groupes criminels armés (Algérie, Mali, Niger, Mauritanie) ont créé un Comité d'état-major opérationnel conjoint (Cémoc) basé à Tamanrasset (sud de l'Algérie).

Doublé d'un centre de renseignement à Alger, l'objectif du Cémoc est de mieux coordonner les actions des quatre armées dans la lutte anti-terroriste et d'arriver à mener des opérations conjointes dans chacun des pays affectés.

Opérations d'autant plus urgentes que le retour au Mali et au Niger de milliers de combattants lourdement armés ayant servi l'ex-régime libyen de Mouammar Kaddafi - en grande partie touareg - a renforcé l'insécurité dans cette vaste région difficile à contrôler.

Attentats, tentatives d'attentats, enlèvements, trafics: en 17 mois depuis la mise en place du Cémoc, les activités d'Aqmi se sont intensifiées dans les quatre pays concernés.

Jeudi et vendredi, deux Français, puis trois touristes européens, ont été enlevés
à Hombori et Tombouctou où un quatrième touriste, un Allemand qui avait résisté à son enlèvement, a été froidement abattu d'une balle en pleine tête. Au total, neuf Européens, dont six Français, sont désormais retenus en otage dans le Sahel.

Les chefs des armées du Cémoc se réunissent tous les six mois, sans jamais jusqu'à maintenant être parvenus à mettre sur pied des patrouilles conjointes.

Or, souligne Gilles Yabi, responsable à Dakar de l'ONG International Crisis Group (ICG), "tout le monde réalise que cette coopération (devent aboutir à des opérations conjointes) est nécessaire pour porter un véritable coup aux groupes armés".

Un temps "assez clairement critiqué comme le maillon faible de la lutte anti-terroriste", le Mali, où Aqmi a depuis plusieurs années implanté des bases d'où elle "rayonne" dans la région, a désormais "une réaction plus claire", souligne-t-il.

Bamako a vigoureusement réagi aux derniers enlèvements et au meurtre du touriste allemand, dénonçant une "action terroriste" considérée comme "une attaque perpétrée contre la sécurité et la stabilité de notre pays".

Rapts et meurtre au coeur de la cité historique de Tombouctou, ancien haut lieu du tourisme du Mali, portent un coup dur à l'économie de ce pays pauvre.

L'armée malienne, sans gros moyens, mais épaulée par des militaires français implantés dans la région, a été mobilisée pour tenter de retrouver la trace des otages, dont les dernières informations indiquent que certains ont été emmenés dans le grand nord malien, vers la frontière algérienne.

"Champ libre aux terroristes"

En marge de la dernière réunion du Cémoc à Bamako, le 21 novembre, c'est l'Algérie qui a été désignée comme un frein à la coopération militaire régionale.

Un délégué nigérien a noté que "l'armée algérienne, à elle seule, a plus de moyens que les armées nigérienne, malienne, et mauritanienne" réunies, ajoutant: "Je ne comprends pas pourquoi elle ne va pas sur le terrain pour nous aider à lutter contre Aqmi".

L'Algérie s'oppose à la volonté de certains de ses voisins d'élargir la lutte anti-terroriste à son rival marocain et apprécie peu l'intervention de la France, ancienne puissance coloniale dans tous les pays concernés, avec laquelle elle a des relations complexes, note-t-on de source diplomatique.

"En ne faisant rien en commun contre Aqmi, les pays du Sahel laissent le champ libre aux terroristes", a estimé à Bamako un responsable mauritanien dont le pays est celui qui s'est le plus impliqué, n'hésitant pas en 2



Terrorisme au Sahel : derrière la coopération, chacun joue sa partition2011-09-07 17:05:37
Nord-Mali : un nouvel enlèvement et beaucoup de questions2011-11-25 18:46:40
Tous droits de reproduction et de représentationImprimer Envoyer Partager

Lire l'article sur Jeuneafrique.com : Les enlèvements au Mali illustrent l'échec de la coopération militaire au Sahel | Jeuneafrique.com - le premier site d'information et d'actualité sur l'Afrique

mardi 29 novembre 2011

Le President du CNT en Libye accuse les berbères libyens d'être des agen...

MALI : Des Touareg armés "indépendantistes" ont rencontré des élus

Un groupe de Touareg armés revenus de Libye où ils avaient combattu pour soutenir l'ancien leader libyen, Mouammar Kadhafi, a, récemment, rencontré une délégation d'élus maliens, lui faisant part de ses revendications indépendantistes, a appris l'AFP auprès d'un de ces élus.
"Ils ont exprimé des idées indépendantistes, et nous avons marqué notre désaccord à la partition de notre pays", a déclaré cet élu, Azaz Ag Loudag-Dag, rencontré, dimanche, à Gao (nord), par un journaliste de l'AFP.
"Ils nous ont dit qu'ils revendiquent l'indépendance de l'Azawad, c'est-à-dire du nord du Mali, mais comment peuvent-ils le faire alors que nous, les élus et les populations de l'Azawad, nous ne sommes pas de leur avis ?", s'est interrogé M. Ag Loudag-Dag, vice-président du Haut conseil des collectivités territoriales (Hcct)."On peut revendiquer des choses, présenter des doléances, mais dans le cadre de la démocratie, et non des armes", a-t-il ajouté, en précisant que les interlocuteurs de la délégation avaient promis "de privilégier le dialogue avant d'envisager des solutions extrêmes".
Les élus ont rencontré ce groupe, il y a deux semaines, dans le nord du Mali, lors d'une "mission d'écoute et d'apaisement" auprès de ces Touareg rentrés de Libye. Certains avec des armes dont de l'armement lourd. Parmi eux, figurent deux groupes : le premier - et le plus important - s'est inscrit dans la politique d'intégration et de paix voulue par Bamako, alors que le second hausse le ton et met en avant ses revendications indépendantistes.
Le Mouvement national de l'Azawad (Mna), organisation politique naissante pour le moment sans réelle assise politique dans le nord du Mali, tente de se rapprocher du second groupe, selon des sources concordantes.
Communauté nomade d'environ 1,5 million de personnes, les Touareg, membres de diverses tribus, sont répartis entre le Niger, le Mali, l'Algérie, la Libye, le Burkina Faso. Des rébellions ont touché le Mali et le Niger dans les années 1990 et au début des années 2000, avec une résurgence de 2006 à 2009.
A la fin de ces rébellions qui combattaient pour la reconnaissance de l'identité touareg, voire pour la création d'un Etat, de nombreux militants et combattants sont partis en Libye où ils ont été accueillis par le régime de Mouammar Kadhafi, nombre d'entre eux étant intégrés dans ses forces de sécurité.Avec la chute de Mouammar Kadhafi, ces hommes sont retournés avec leurs armes dans le nord du Mali, plus particulièrement dans la région de l'Azawad, entre Tombouctou et Kidal, berceau des Touareg.

lundi 28 novembre 2011

Mali : des otages et des barbouzes
Les derniers enlèvements sont liés à l'émergence d'un nouveau groupe terroriste. Et à la présence d'un étrange négociateur pour libérer les otages retenus à Arlit.

Paru dans leJDD

C'est dans ce village de Hombori, dans le nord du Mali, qu'ont été enlevés les deux ex-mercenaires français. (Reuters)

Le Nord Mali fait à nouveau parler de lui par deux actes terroristes quasi simultanés : l’enlèvement de deux ex-mercenaires français dans un petit hôtel de Hombori, entre Gao et Tombouctou, dans la nuit de mercredi, et celui de trois autres Occidentaux, à Tombouctou, vendredi, où un quatrième touriste a été tué.

D’après l’un des meilleurs spécialistes de la région, s’exprimant sous couvert d’anonymat à Niamey, ces événements sont à relier à la création d’un nouveau mouvement terroriste dirigé par un maître négociateur du président malien Amadou Toumani Touré, Iyad Ag Ghali. Cet ancien chef rebelle touareg est devenu un djihadiste ardent après une parenthèse comme diplomate en Arabie saoudite. Iyad Ag Ghali, qu’on décrit comme idéologiquement très proche d’Aqmi (Al-Qaida au Maghreb islamique), a profité du retour de Libye de combattants touareg pour former son propre groupe armé. Désigné par les autorités maliennes pour négocier avec Aqmi dans plusieurs affaires d’otages, il a joué notamment un rôle dans la libération récente des trois otages d’Arlit, au Nord Niger.

Un Français, l’ex-colonel Jean- Marc Gadoullet, 49 ans, blessé par balle ce même mercredi à un check-point de l’armée au nord du Mali, aurait, selon ce spécialiste, supervisé le versement de la rançon pour la libération des trois otages : la Française Françoise Larribe, mariée à un cadre d’Areva, et deux agents togolais et malgache de la Satom au Niger. Le nouveau chef de guerre et Gadoullet, ex-dur du service action de la DGSE, devenu responsable de la sécurité de Satom au Mali, ont ainsi été « associés » dans les négociations franco-maliennes avec Aqmi. Celles-ci se sont soldées, certes, par la libération des otages, mais aussi par le versement d’une rançon que les connaisseurs du dossier disent considérable.

Un VRP de la sécurité privée
Alors que quatre otages français d’Arlit sont toujours détenus par l’émir d’Aqmi Abou Zeid, l’excolonel Gadoullet était de plus en plus critiqué pour son rôle ambigu. L’ancien militaire, qui a servi sur plusieurs continents dans des opérations clandestines, avait en effet développé une activité de sécurité privée très ambitieuse dans le Sahel depuis la fin 2010. En avril dernier, il avait notamment défendu à Niamey, sous les couleurs d’Areva, un projet à rayonnement régional modestement baptisé Phénix. Les autorités nigériennes y ont fait échec, mais Gadoullet n’a pas renoncé pour autant. À Bamako, il a repris sa casquette de VRP de la sécurité privée, très actif auprès des groupes d’Aqmi.

Selon plusieurs sources françaises et nigériennes, Gadoullet a alors été mandaté par la France pour être l’interlocuteur d’Abou Zeid, et introduit auprès de l’émir par Iyad Ag Ghali à la demande du président malien. Il est établi qu’en fin d’année 2010, Abou Zeid était prêt à libérer sans contrepartie financière les trois otages, de peu de valeur marchande pour lui, s’agissant de deux Africains et d’une femme. Mais la négociation a échoué alors qu’elle était sur le point d’aboutir, sabotée par le réseau de contacts de Gadoullet. Finalement, la libération des trois otages en février suivant a coûté plus de 10 millions d’euros, de sources concordantes, à Areva et Satom. Les quatre otages restants sont d’ailleurs "mis à prix" à la somme jamais vue de 90 millions d’euros.

De la Birmanie au Tchad
Pour le compte du service Action, pendant presque vingt ans, Jean-Marc Gadoullet a bourlingué, en Birmanie, dans les Balkans, en République démocratique du Congo et au Tchad, comme "soutien aux mouvements insurrectionnels ou à des structures de sécurité d’États alliés". "Un type solide, qu’on envoie dans des situations extrêmes", selon un ancien collègue. Mais l’aventure sous l’uniforme s’achève au Tchad, justement, où Gadoullet se grille comme agent secret en février 2008, à N’Djamena, au coeur du palais d’Idriss Déby assailli par la rébellion. La commission des Affaires étrangères de l’Assemblée nationale se demande même s’il n’a pas trempé personnellement dans la disparition, au même moment, de l’opposant tchadien Ibni Oumar Mahamat Saleh.

Mercredi, à un check-point de l’armée malienne, Gadoullet a refusé de s’arrêter. Il a été blessé par balle et rapatrié en France. Les deux mercenaires, qui ont été employés dans les années 1990 et 2000 dans des pays où le colonel a lui-même servi, le connaissaient-ils? Et ont-ils été enlevés pour cela? Ces événements sont, en tout cas, le signal d’une confusion grandissante dans la région et un très mauvais coup pour les autorités maliennes et françaises.

Nathalie Prévost, correspondance à Niamey (Niger) - Le Journal du Dimanche
dimanche 27 novembre 2011
 ·  ·