jeudi 24 novembre 2011

DERNIÈRE MODIFICATION : 24/11/2011 
FRANCE - MALI

France 24

Deux Français enlevés dans le nord du pays

Deux ressortissants français ont été enlevés à leur hôtel par des hommes armés dans la nuit de mercredi à jeudi, à Hombori, dans le nord du Mali, a confirmé Alain Juppé, le ministre des Affaires étrangères.

Par France 3 (vidéo)
Dépêche (texte)
 
AFP - Deux géologues français ont été enlevés par des hommes armés dans le nord du Mali dans la nuit de mercredi à jeudi, une action portant la marque d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) qui retient toujours quatre autres Français kidnappés en septembre 2010 au Niger.
Sept hommes armés ont enlevé à l'hôtel "Le Dombia" de Hombori, localité située entre Mopti et Gao, ces deux géologues qui travaillaient pour le compte de la Banque mondiale pour une cimenterie de la région, a appris l'AFP de sources policière, sécuritaire et municipale maliennes.
Une source à la mairie de Hombori a précisé que l'enlèvement s'est produit alors que les deux hommes venaient de faire un compte-rendu de leur journée de travail à une vingtaine de kilomètres de de là à leurs collègues maliens. Les hommes armés les ont ensuite emmenés vers le grand nord malien.
Le ministre français des Affaires étrangères, Alain Juppé, a confirmé ces enlèvements, "dans des conditions que nous ne connaissons pas encore très bien". "Nous sommes en train de rassembler les informations" au sujet des deux hommes, a-t-il dit.
Le nord malien est classé en zone rouge (orange dans sa partie la plus au sud) par la France, ce qui signifie que les voyages y sont strictement déconseillés.
Cette région abrite des bases d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) d'où elle commet au Mali et dans d'autres pays du Sahel (Niger, Mauritanie et Algérie) des attentats, procède à des enlèvements d'Occidentaux et se livre à divers trafics.
L'enlèvement de ces deux Français porte à six le nombre de ressortissants français retenus au Sahel.
Le 16 septembre 2010, sept personnes avaient été enlevées par Aqmi dans le nord du Niger à Arlit, site d'extraction d'uranium: un cadre du groupe nucléaire français Areva et son épouse, tous deux Français, et cinq employés (trois Français, un Togolais et un Malgache) de Satom, société sous-traitante d'Areva.
Le 24 février, la Française, le Togolais et le Malgache ont été relâchés. Mais les quatre autres Français sont toujours otages.
En échange de leur libération, Aqmi, qui a fait allégeance à Al-Qaïda en 2006, exige le retrait des troupes françaises d'Afghanistan et, selon des sources proches de la médiation qui tente de les faire libérer, une rançon de 90 millions d'euros.
En juillet, le président français Nicolas Sarkozy avait annoncé que le retrait français d'Afghanistan commencera "dès cette année et s'étalera jusqu'en 2013". Officiellement, la France refuse de payer des rançons.
Ex-militaire français blessé
Les enlèvements des géologues surviennent peu après un incident au cours duquel un ancien militaire français, impliqué dans les négociations pour la libération des quatre otages d'Aqmi enlevés à Arlit, a été blessé par balle à l'épaule.
Une source proche du dossier de la médiation a indiqué que cet ex-militaire, qui était chargé de la sécurité pour l'entreprise à Satom, était "une des filières utilisées" par cette société et Areva pour tenter d'obtenir la libération des otages. Il a été évacué vers la France.
Pour tenter de contrer les activités d'Aqmi, les pays les plus touchés (Algérie, Mali, Mauritanie et Niger) ont créé en avril 2010 un Comité d'états-majors conjoint (Cémoc), basé à Tamanrasset (sud de l'Algérie) et disposant d'un centre de renseignement à Alger.
Il se réunit tous les six mois, mais n'a, à ce jour, mené aucune opération conjointe transfrontalière.
Lors d'une réunion lundi à Bamako des chefs d'état-major de ces quatre pays, le général Gabriel Poudiougou, chef de l'armée malienne, a insisté sur la nécessité de mener des actions communes contre Aqmi.
"Force est de reconnaître que face à un ennemi transnational, bien organisé et disposant de moyens financiers et matériels énormes, il nous faudrait développer davantage nos capacités à mener des opérations conjointes multinationales", a-t-il dit.
Le retour au Mali et au Niger de milliers de combattants ayant servi l'ex-régime libyen de Mouammar Kadhafi - en grande partie touareg - fortement armés, y compris d'armes lourdes et sophistiquées, n'a fait que renforcer l'insécurité dans cette région difficile à surveiller et à contrôler.
 
Click here to find out more!
Maliweb, La Situation politique et sécuritaire au Nord 
Nord-mali : modernisation de la tribu des Ifoghas : Alghabas ag intalla, le nouveau chef 
Le Combat, 23/11/2011 Commentaires [ 2 ] 

La tribu Ifoghas du Mali vient d’innover dans son organisation interne pour des besoins de modernisation. Ainsi en plus « d’Amanokal » chef traditionnel de la tribu, les leaders de la communauté ont nommé Alghabass Ag Intalla comme le nouveau patron exécutif de la tribu. 

La semaine dernière, dans la localité d’Inagharous, à 160km au Nord-est de Kidal dans le cercle de Tinassoko, la communauté des Ifoghas s’est réunie pour apporter du changement au sein de son organisation interne. A l’issue de cette rencontre qui a regroupé les cadres de la tribu, un nouveau poste a été créé, celui du chef exécutif des Ifoghas. 

« Nous avons constaté que le poste de Amanokal n’a pas un grand rôle à jouer avec l’administration de l’Etat malien, raison pour laquelle la communauté des Ifoghas a créé ce poste, même si Amanokal continue à jouer un rôle important au sein de la communauté », déclare un participant à la réunion. 

Le nouveau chef exécutif de la communauté Ifoghas, Alghabass Ag Intalla se met déjà à la disposition de sa communauté et est prêt à recevoir toutes les personnes ayant un différend avec un membre de sa communauté. Ce poste du chef exécutif est créé pour donner une meilleure image de la communauté Ifoghas mais aussi, de renforcer les liens de cette communauté avec les autres tribus de l’ethnie. Le responsable nommé à ce poste doit aussi œuvrer pour l’unité des Ifoghas et être prêt à rencontrer toute personne qui a un différent avec un membre de la communauté Ifoghas partout sur le territoire malien. Ce poste d’exécutif des Ifoghas travaille indépendamment de celui d’Amanokal (chef suprême et traditionnel qui se prononce surtout sur des sujets à l’intérieur de la communauté). Le poste du chef exécutif des Ifoghas œuvre surtout pour toutes les questions extérieures à la communauté. C’est un nouveau poste qui répond au besoin du moment. Ce poste d’ailleurs, dont la communauté Ifoghas est la première à créer, doit faire réfléchir un bon nombre des communautés nomades du Nord Mali pour une représentation plus moderne de celle-ci avec l’administration générale du pays. 

« Je m’engage au nom de tous les Ifoghas qui m’ont introduit à l’exécutif d’être prêt à répondre à toute question où les Ifoghas ont tort ; et si quelqu’un veut travailler avec eux, je répondrai favorablement. J’aimerai bien que les Ifoghas trouvent une bonne image et qu’ils soient unis au lieu d’aller en rang dispersé ; et d’établir une bonne relation de voisinage avec les autres communautés du Mali », indique Alghabass Ag Intalla, le nouveau patron exécutif des Ifoghas. 

Le choix sur la personne d’Alghabass Ag Intalla n’est pas fortuit. Le député de Kidal et fils du vieux Intalla beaucoup de relations à l’intérieur comme à l’extérieur du pays. Alghabass Ag Intalla entretient aussi de bonnes relations amicales avec certains pays du golf, surtout le Qatar. Un atout dont sa communauté pourra en tirer des bénéfices. 

Baba Ahmed 

Le Combat, est seul responsable du contenu de cet article
MALI / FRANCE - 
Article publié le : jeudi 24 novembre 2011 - Dernière modification le : jeudi 24 novembre 2011

Mali : Un bien étrange négociateur dans la libération des otages français

Carte du Mali.
Carte du Mali.
Latifa Mouaoued/RFI

Par RFI
Un Français, négociateur dans la libération des otages enlevés en septembre 2010 par Aqmi dans le nord du Niger, a été blessé ce mercredi 23 novembre 2011, dans le nord du Mali. Selon les informations recueillies par RFI, cet homme aurait été legèrement blessé à l'épaule par des hommes armés dans la région de Gao. Il était accompagné d'un élu régional malien.

Le Français blessé ce mercredi 23 novembre 2011 dans le nord du Mali n'est pas un inconnu en Afrique. Colonel de l'armée française, âgé de la soixantaine, il a été durant les années 2000, conseiller militaire du président tchadien Idriss Deby.
En 2009, son nom est cité dans la disparition de l'opposant Ibni Mahamat Saleh. Selon des proches, il est alors prié de quitter le service des renseignements (Direction générale de la sécurité extérieure) de la France.
Il se reconvertit dans le privé mais continue à intervenir comme conseiller militaire, auprés de chefs d'Etat, notamment en Centrafique. L'homme, un baroudeur, connait bien le Sahel et ses hommes.
En décembre 2010, le groupe Vinci le recrute pour négocier la libération des otages enlevés trois mois plus tôt à Arlit au Niger. Selon nos informations il est trés bien introduit chez les touaregs. Avec leur aide il a réussi à négocier auprés d'Abou Zeid en fevrier dernier la libération de l'epouse d'un des otages français et des otages togolais et malgache. Mais l'homme ne fait pas l'unanimité.
Selon des témoignages recueillis, ses méthodes de négociation, suscitent la méfiance , tant chez ses partenaires touaregs que du côté de certains ravisseurs : la rançon farfelue de 90 millions d'euros demandée par Aqmi serait l'une de ses inventions.
Dans un récent article de l'hebdomadaire français Paris Match, il est présenté comme un émissaire trouble et ripou. Le colonel reconverti se dirigeait une nouvelle fois vers les ravisseurs des Français ce mercredi. Afin de brouiller les pistes, il est entré dans le pays par le désert malien. Son véhicule évitait les barrages officiels.
C'est en voulant le contraindre à s'arrêter qu'un groupe d'hommes armés a tiré sur la voiture. L'homme a été blessé légèrement à l'épaule et il a été rapatrié par avion sanitaire en France, le jour même. Le véhicule transportait-il d'importantes sommes d'argent ? La réponse viendra peut-être un jour.
Les quatre otages, Daniel Larribe, Thierry Dole, Marc Feret et Pierre Legrand, salariés des groupes Areva et Sagéo-Satom -filiale BPT pour l'Afrique du groupe Vinci- ont été enlevés le 16 septembre 2010 à Arlit, au Niger. Ils attendent toujours leur libération.

À CONSULTER :
Otages français Niger : Rivalités entre négociateurs. Article Paris Match du 9/11/2011.
MALI / FRANCE - 
Article publié le : jeudi 24 novembre 2011 - Dernière modification le : jeudi 24 novembre 2011

Mali : Un bien étrange négociateur dans la libération des otages français

Carte du Mali.
Carte du Mali.
Latifa Mouaoued/RFI

Par RFI
Un Français, négociateur dans la libération des otages enlevés en septembre 2010 par Aqmi dans le nord du Niger, a été blessé ce mercredi 23 novembre 2011, dans le nord du Mali. Selon les informations recueillies par RFI, cet homme aurait été legèrement blessé à l'épaule par des hommes armés dans la région de Gao. Il était accompagné d'un élu régional malien.

Le Français blessé ce mercredi 23 novembre 2011 dans le nord du Mali n'est pas un inconnu en Afrique. Colonel de l'armée française, âgé de la soixantaine, il a été durant les années 2000, conseiller militaire du président tchadien Idriss Deby.
En 2009, son nom est cité dans la disparition de l'opposant Ibni Mahamat Saleh. Selon des proches, il est alors prié de quitter le service des renseignements (Direction générale de la sécurité extérieure) de la France.
Il se reconvertit dans le privé mais continue à intervenir comme conseiller militaire, auprés de chefs d'Etat, notamment en Centrafique. L'homme, un baroudeur, connait bien le Sahel et ses hommes.
En décembre 2010, le groupe Vinci le recrute pour négocier la libération des otages enlevés trois mois plus tôt à Arlit au Niger. Selon nos informations il est trés bien introduit chez les touaregs. Avec leur aide il a réussi à négocier auprés d'Abou Zeid en fevrier dernier la libération de l'epouse d'un des otages français et des otages togolais et malgache. Mais l'homme ne fait pas l'unanimité.
Selon des témoignages recueillis, ses méthodes de négociation, suscitent la méfiance , tant chez ses partenaires touaregs que du côté de certains ravisseurs : la rançon farfelue de 90 millions d'euros demandée par Aqmi serait l'une de ses inventions.
Dans un récent article de l'hebdomadaire français Paris Match, il est présenté comme un émissaire trouble et ripou. Le colonel reconverti se dirigeait une nouvelle fois vers les ravisseurs des Français ce mercredi. Afin de brouiller les pistes, il est entré dans le pays par le désert malien. Son véhicule évitait les barrages officiels.
C'est en voulant le contraindre à s'arrêter qu'un groupe d'hommes armés a tiré sur la voiture. L'homme a été blessé légèrement à l'épaule et il a été rapatrié par avion sanitaire en France, le jour même. Le véhicule transportait-il d'importantes sommes d'argent ? La réponse viendra peut-être un jour.
Les quatre otages, Daniel Larribe, Thierry Dole, Marc Feret et Pierre Legrand, salariés des groupes Areva et Sagéo-Satom -filiale BPT pour l'Afrique du groupe Vinci- ont été enlevés le 16 septembre 2010 à Arlit, au Niger. Ils attendent toujours leur libération.

À CONSULTER :
Otages français Niger : Rivalités entre négociateurs. Article Paris Match du 9/11/2011.
MALI / FRANCE - 
Article publié le : jeudi 24 novembre 2011 - Dernière modification le : jeudi 24 novembre 2011

Mali : Un bien étrange négociateur dans la libération des otages français

Carte du Mali.
Carte du Mali.
Latifa Mouaoued/RFI

Par RFI
Un Français, négociateur dans la libération des otages enlevés en septembre 2010 par Aqmi dans le nord du Niger, a été blessé ce mercredi 23 novembre 2011, dans le nord du Mali. Selon les informations recueillies par RFI, cet homme aurait été legèrement blessé à l'épaule par des hommes armés dans la région de Gao. Il était accompagné d'un élu régional malien.

Le Français blessé ce mercredi 23 novembre 2011 dans le nord du Mali n'est pas un inconnu en Afrique. Colonel de l'armée française, âgé de la soixantaine, il a été durant les années 2000, conseiller militaire du président tchadien Idriss Deby.
En 2009, son nom est cité dans la disparition de l'opposant Ibni Mahamat Saleh. Selon des proches, il est alors prié de quitter le service des renseignements (Direction générale de la sécurité extérieure) de la France.
Il se reconvertit dans le privé mais continue à intervenir comme conseiller militaire, auprés de chefs d'Etat, notamment en Centrafique. L'homme, un baroudeur, connait bien le Sahel et ses hommes.
En décembre 2010, le groupe Vinci le recrute pour négocier la libération des otages enlevés trois mois plus tôt à Arlit au Niger. Selon nos informations il est trés bien introduit chez les touaregs. Avec leur aide il a réussi à négocier auprés d'Abou Zeid en fevrier dernier la libération de l'epouse d'un des otages français et des otages togolais et malgache. Mais l'homme ne fait pas l'unanimité.
Selon des témoignages recueillis, ses méthodes de négociation, suscitent la méfiance , tant chez ses partenaires touaregs que du côté de certains ravisseurs : la rançon farfelue de 90 millions d'euros demandée par Aqmi serait l'une de ses inventions.
Dans un récent article de l'hebdomadaire français Paris Match, il est présenté comme un émissaire trouble et ripou. Le colonel reconverti se dirigeait une nouvelle fois vers les ravisseurs des Français ce mercredi. Afin de brouiller les pistes, il est entré dans le pays par le désert malien. Son véhicule évitait les barrages officiels.
C'est en voulant le contraindre à s'arrêter qu'un groupe d'hommes armés a tiré sur la voiture. L'homme a été blessé légèrement à l'épaule et il a été rapatrié par avion sanitaire en France, le jour même. Le véhicule transportait-il d'importantes sommes d'argent ? La réponse viendra peut-être un jour.
Les quatre otages, Daniel Larribe, Thierry Dole, Marc Feret et Pierre Legrand, salariés des groupes Areva et Sagéo-Satom -filiale BPT pour l'Afrique du groupe Vinci- ont été enlevés le 16 septembre 2010 à Arlit, au Niger. Ils attendent toujours leur libération.

À CONSULTER :
Otages français Niger : Rivalités entre négociateurs. Article Paris Match du 9/11/2011.
MALI / FRANCE - 
Article publié le : jeudi 24 novembre 2011 - Dernière modification le : jeudi 24 novembre 2011

Mali : Un bien étrange négociateur dans la libération des otages français

Carte du Mali.
Carte du Mali.
Latifa Mouaoued/RFI

Par RFI
Un Français, négociateur dans la libération des otages enlevés en septembre 2010 par Aqmi dans le nord du Niger, a été blessé ce mercredi 23 novembre 2011, dans le nord du Mali. Selon les informations recueillies par RFI, cet homme aurait été legèrement blessé à l'épaule par des hommes armés dans la région de Gao. Il était accompagné d'un élu régional malien.

Le Français blessé ce mercredi 23 novembre 2011 dans le nord du Mali n'est pas un inconnu en Afrique. Colonel de l'armée française, âgé de la soixantaine, il a été durant les années 2000, conseiller militaire du président tchadien Idriss Deby.
En 2009, son nom est cité dans la disparition de l'opposant Ibni Mahamat Saleh. Selon des proches, il est alors prié de quitter le service des renseignements (Direction générale de la sécurité extérieure) de la France.
Il se reconvertit dans le privé mais continue à intervenir comme conseiller militaire, auprés de chefs d'Etat, notamment en Centrafique. L'homme, un baroudeur, connait bien le Sahel et ses hommes.
En décembre 2010, le groupe Vinci le recrute pour négocier la libération des otages enlevés trois mois plus tôt à Arlit au Niger. Selon nos informations il est trés bien introduit chez les touaregs. Avec leur aide il a réussi à négocier auprés d'Abou Zeid en fevrier dernier la libération de l'epouse d'un des otages français et des otages togolais et malgache. Mais l'homme ne fait pas l'unanimité.
Selon des témoignages recueillis, ses méthodes de négociation, suscitent la méfiance , tant chez ses partenaires touaregs que du côté de certains ravisseurs : la rançon farfelue de 90 millions d'euros demandée par Aqmi serait l'une de ses inventions.
Dans un récent article de l'hebdomadaire français Paris Match, il est présenté comme un émissaire trouble et ripou. Le colonel reconverti se dirigeait une nouvelle fois vers les ravisseurs des Français ce mercredi. Afin de brouiller les pistes, il est entré dans le pays par le désert malien. Son véhicule évitait les barrages officiels.
C'est en voulant le contraindre à s'arrêter qu'un groupe d'hommes armés a tiré sur la voiture. L'homme a été blessé légèrement à l'épaule et il a été rapatrié par avion sanitaire en France, le jour même. Le véhicule transportait-il d'importantes sommes d'argent ? La réponse viendra peut-être un jour.
Les quatre otages, Daniel Larribe, Thierry Dole, Marc Feret et Pierre Legrand, salariés des groupes Areva et Sagéo-Satom -filiale BPT pour l'Afrique du groupe Vinci- ont été enlevés le 16 septembre 2010 à Arlit, au Niger. Ils attendent toujours leur libération.

À CONSULTER :
Otages français Niger : Rivalités entre négociateurs. Article Paris Match du 9/11/2011.

Faris & Terakaft - Derhan Alkher

Musique moderne By Toumast

Musique moderne By Takrist Nakal...

ajjo-azel-n-amedran

LIBYE - 
Article publié le : jeudi 10 novembre 2011 - Dernière modification le : jeudi 10 novembre 2011

Les Berbères se sentent rejetés par le CNT libyen

Le premier ministre Abdel Rahim al-Kib ( à gauche).
Le premier ministre Abdel Rahim al-Kib ( à gauche).
REUTERS/Ismail Zetouny

Par RFI
Après une « pause » durant la fête musulmane de l'Aïd al-Adha, les négociations ont repris en Libye sur la formation d'un futur gouvernement de transition. Le Premier ministre Abdel Rahim al-Kib doit former la nouvelle équipe d'ici au 23 novembre. Mais déjà, les Berbères se sentent rejetés et critiquent les dirigeants intérimaires du CNT.

Longtemps interdits, les drapeaux berbères flottent désormais aux cotés des drapeaux tricolores de la nouvelle Libye. Mais les Berbères, qui se nomment eux- mêmes les Amazighs, ne se contenteront pas de cela.
Marginalisés, maltraités même sous l'ancien régime qui les qualifiaient d'agents à la solde des services secrets américains, israéliens ou encore français, ils ont joué un rôle déterminant dans la révolution libyenne. Installés dans les montagnes du Djebel Nefoussa, à l'ouest, ils ont d'abord combattu seuls. Puis ce sont leurs milices qui ont permis l'assaut final sur la capitale Tripoli.
Aujourd'hui, les Berbères attendent d'être récompensés. Ils réclament avant tout la reconnaissance de leur langue, comme langue officielle à égalité avec l'arabe. Ce qui n'est pas inscrit dans le projet de Constitution ébauché par le CNT au mois d'août. Cette non reconnaissance, Fathi Ben Khalifa, opposant de toujours à Mouammar Kadhafi, l'a vécue comme une claque. Le tout nouveau président du congrès amazigh mondial a d'ailleurs quitté le CNT dont il était membre.
Alors les Berbères se font entendre autrement: en organisant des manifestions, notamment avec des moyens qui restent politiques, pour l'instant. Mais comme pour maintenir la pression, deux mois et demi après la chute de Tripoli, les milices du Djebel Nefoussa n'ont toujours pas quitté la capitale.
TAGS: LIBYE
FICHE PAYS :