vendredi 19 août 2011

Kadhafi négocierait l'exil de sa famille en Tunisie


LE FIGARO.fr

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Par Pierre PrierMis à jour  | publié  Réactions (12)
Mouammar Kadhafi se montre à la presse internationale après plusieurs semaines d'absence, le 11 avril dernier, à Bab al-Aziziyah.
Mouammar Kadhafi se montre à la presse internationale après plusieurs semaines d'absence, le 11 avril dernier, à Bab al-Aziziyah. Crédits photo : © Louafi Larbi / Reuters/REUTERS
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Des milliers de travailleurs étrangers cherchent à fuir Tripoli d'où se rapprochent les rebelles. 

Kadhafi négocierait un exil en Tunisie, mais pour sa famille, pas pour lui, affirme un connaisseur du dossier. Vendredi, le colonel montrait son inquiétude en cherchant un point de chute pour son épouse, et peut-être sa fille Aïcha. Ses fils présents en Libye, aux commandes du régime, ne seraient pas inclus dans le marché. Des conversations discrètes continuaient vendredi avec des émissaires américains. Quant à l'ancien premier ministre françaisDominique de Villepin, il parle directement avec le directeur de cabinet de Kadhafi, Béchir Salah Béchir, qui fut auparavant l'interlocuteur de Nicolas Sarkozy.
La méthode de Mouammar Kadhafi oblige cependant à la prudence. Le Guide libyen a toujours eu plusieurs fers au feu, multipliant les promesses et les reculades, tout en sachant conclure rapidement, comme il le fit en 2003 en abandonnant son programme nucléaire du jour au lendemain.
Mais, cette fois, la marge de ma­nœuvre du colonel rétrécit, et les frappes se rapprochent. Vendredi, le domicile tripolitain du chef des renseignements, Abdallah al-Senoussi, a été détruit par une bombe de l'Otan. L'homme se cachait sûrement ailleurs, mais le symbole est important.
Abdallah al-Senoussi, beau-frère de Kadhafi, est l'un des piliers du régime, et l'un des principaux acteurs de la guerre civile. Chef des services de renseignements, il fait partie des trois personnes inculpées par la Cour pénale internationale, aux côtés de Kadhafi lui-même et du fils du Guide, Seïf el-Islam.
Al-Senoussi cumule d'ailleurs les poursuites judiciaires, puisqu'il a été condamné en 1999, par contumace, à la prison à perpétuité par la justice française pour son rôle dans l'attentat contre un DC10 d'UTA en 1989.

Coupures d'électricité 

Sur le terrain, on se battait toujours sur les trois nouveaux fronts ouverts mercredi, l'un à Ajaylat, dans l'Ouest, l'autre dans l'Est à al-Hicha, à mi-distance entre Misrata et Syrte, ville natale du colonel Mouammar Kadhafi, et un troisième à Morzouk, dans le Sud-Ouest saharien. Des combats se déroulaient encore à Zawiya, à une quarantaine de kilomètres à l'ouest de Tripoli, où les rebelles affirment contrôler la raffinerie. La ville de Sorman, entre Zawiya et la frontière tunisienne, était entre les mains des anti-Kadhafi. Sur le front de l'Est, des combattants venus de l'enclave de Misrata disent avoir pénétré vendredi dans le centre de Zliten, ville voisine située dans la direction de Tripoli et tenue par les kadhafistes.
Dans la capitale, où les coupures d'eau et d'électricité se multiplient, la tension monte. Des milliers de travailleurs étrangers cherchent à fuir. La route de la Tunisie étant coupée, l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) a déclaré vendredi à Genève travailler à un plan d'évacuation, probablement par la mer.
Les rebelles, comme la communauté internationale, espèrent un soulèvement de la capitale. Le chef de la diplomatie italienne Franco Frattini a exhorté vendredi les habitants de Tripoli à rejoindre la rébellion.

jeudi 18 août 2011

Libye : Kadhafi s’apprêterait à fuir le pays


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Info ajouté par TRT le 2011-08-18 15:35:12 - 0 Commentaire(s)
Libye : Kadhafi s’apprêterait à fuir le pays

Libye : Kadhafi s’apprêterait à fuir le pays




Les insurgés libyens s’approchent de la capitale Tripoli suite à des mois de combat. Les rebelles faisant part de leur volonté de prendre le contrôle de l’ensemble du pays dans un à deux jours, craignent que Kadhafi commette un massacre dans la capitale.

Les rebelles ont annoncé avoir pris le contrôle de Garban, au sud de Tripoli. Entre autre, la raffinerie de pétrole à 50 km de Tripoli à Zawiyah est aussi passée aux mains des insurgés, auprès de la ville Morzuk, est-il rapporté.

Selon certaines allégations, Kadhafi qui fait usage des armes lourdes comme des missiles Scud pour ne pas que tombe Tripoli aux mains des insurgés, va remettre ses pouvoirs au ministre de la Justice dans quelques jours pour fuir le pays.

Le président du Conseil national de transition, organe politique des insurgés libyens, Moustapha Abdeljalil, a indiqué que l’étau se serrait autour de Kadhafi et qu’il redoutait un massacre à Tripoli.

Abdeljalil a par ailleurs annoncé son départ de son poste, en s’engageant à laisser le pouvoir au plus tard huit mois après le départ de Kadhafi.

Libye: les rebelles de BArka Wardougou prennent une ville AFP


Libye: les rebelles prennent une ville

AFP Publié  Réactions (6)

Des rebelles libyens ont annoncé avoir pris le contrôle d'une importante localité du sud-ouest de la Libye, selon l'un de leurs représentants à Benghazi (est). "Nos hommes ont attaqué hier en fin d'après-midi la ville de Morzuk", a déclaré à l'AFP Mohamed Wardougou, l'un des responsables de ce groupe de combattants majoritairement Toubous, une communauté ethnique du sud-ouest de la Libye, également présente dans le nord du Niger et dans le Tibesti tchadien. "Après plus d'une heure de violents combats, nous avons pris le contrôle de Morzuk et de sa garnison militaire", a-t-il expliqué.

Une douzaine de militaires pro-Kadhafi ont été tués, et cinq officiers ont été faits prisonniers, dont un général et un colonel. Des véhicules militaires, des 4X4, des armes lourdes et des munitions ont été saisis, a-t-il précisé, faisant état d'un mort parmi les assaillants. "Morzuk est désormais entièrement sous notre contrôle, mais il n'y a plus d'eau ni d'électricité, la situation humanitaire sur place est très difficile", a-t-il ajouté.

M. Wardougou, dont les déclarations n'ont pas été confirmées de source indépendante, s'exprimait au nom du "Bataillon du bouclier du désert", un groupe dirigé par Barka Wardougou Toubawi. Des représentants de ce groupe Toubou séjournent depuis plusieurs jours à Benghazi, la capitale des insurgés libyens dans l'est du pays, afin d'obtenir un soutien du Conseil national de transition (CNT), l'organe politique de la rébellion.

Les Toubous comptent un représentant politique de leur communauté au sein du CNT. Morzuk est la deuxième ville de la région du Fezzan, dont Sebha est la capitale. Au carrefour de routes reliant le Niger et le Tchad au sud, l'Algérie à l'ouest et Tripoli au nord, le Fezzan est un noeud de communication vital.

mercredi 17 août 2011

Touaregs Harimmé?:Jusqu'à quand??

Alors que le dictateur sanguinaire de Tripoli est acculé et livre sa ou ses dernières batailles,les recruteurs Sahéliens de ce dernier continuent d’écumer le continent africain et d'envoyer de la chaire à canon constitué des bergers,des chômeurs et des migrants civiles a qui ils font miroités des dividendes qu 'il ne verront jamais ni eux et encore moins leurs familles.
Arrêtez d'envoyer des pauvres diables mourir pour ce clown sanguinaire.
Les responsables sont connus et doivent tôt ou tard être jugés pour crimes contre l'humanité.

[6-7-2011] Touareg Mercenaries fighting for Gaddafi مرتزقة القدافي

Libya, touregs tuareg mercenaries from Niger in the Nefusa mountains مرتزقة

[Al Qawalish القواليش] Touareg Mercenaries (مرتزقة) captured by Nefusa F...

Libye : « Nous ne prendrons pas Tripoli du jour au lendemain »



Alors que les forces rebelles se préparent pour leurs dernières batailles et pour prendre la capitale Tripoli, le site d’information libyen Akhbar Al-Aane annonce la fuite de membres de la famille de Mouammar Kadhafi dont sa femme Safia, sa fille Aïcha et son fils Saïd. D’après le même média, les affrontements avec les forces loyalistes continuent à Zaouiyah, bombardée par les forces de l’OTAN dans la nuit du 16 au 17 août. De Tunisie où il se trouve pour quelques jours, Mazigh Buzakhar, membre du Mouvement Culturel Amazigh (AMC) et activiste au sein de la rébellion de la région du Nefoussa, nous donne sa lecture de la progression des rebelles et de la situation politique. 
Fillette libyenne avec une pancarte où on peut lire "Libye libérée".
29.07.2011Propos recueillis et traduits du tamazight par Ali ChibaniOù en est la rébellion ? 
Mazigh Buzakhar : La rébellion continue à progresser. Nous avons libéré la partie occidentale de Zaouiyah à 45 Km de Tripoli. Il reste encore des poches de résistances à Ghiryane (environ 80 Km de la capitale) et à Sebratah. Malgré cela, nous avançons vers Tripoli. 

Dans quel état d’esprit sont les rebelles alors qu’ils se préparent pour ce qui semble être leur ultime bataille ? 
Le moral des rebelles est bon. Nous savons que nous entrons dans la dernière étape de notre combat, mais nous savons aussi qu’elle sera difficile. Le terrain va changer… Désormais, nous entrons dans une phase de guérilla urbaine, et cela complique les choses pour nous. L’armée pro-Kadhafi est partout présente. Elle est plus forte et plus nombreuse. Nous nous attendons à enregistrer de fortes pertes en vies humaines. Il est aussi évident que nous ne prendrons pas Tripoli du jour au lendemain. Nous devrons être patients. Cela risque d’être long. 

"L'OTAN OUBLIE QUE POUR PORTER SES ARMES NOUS AVONS BESOIN DE BOIRE ET DE MANGER" 

D’après l’émissaire russe Mikhaïl Marguelov, le colonel Mouammar Kadhafi ferait « sauter »Tripoli si les rebelles devaient la prendre. Cela ne vous inquiète-t-il pas, d’autant plus qu’un rebelle présent en Libye nous a confirmé ce matin qu’un missile Scud avait été lancé sur Brega située à 5 Km de la capitale ? 
Nous n’avons pas connaissance de ces menaces. Il est vrai que Kadhafi est capable de tout, même de brûler Tripoli. Mais ces menaces, si elles sont vraies, ne devraient pas nous inquiéter outre mesure. Je vous rappelle que le régime a aussi menacé de destruction complète Nefoussa avant que celle-ci n’entre en rébellion. Aujourd’hui, nous avons libéré cette région et Kadhafi n’a rien pu faire. 

Quelle est la situation de la population dans les régions prises par la rébellion ? 
Elle est difficile… Nous manquons de tout, de nourriture, d’eau, de fuel, d’électricité… Nous voudrions qu’on nous aide sur ce plan là... 
Une du premier journal indépendant en deux langues (arabe et tamazight) créé dans la région du Nefoussa
Voulez-vous dire que les Libyens ont besoin d’une aide alimentaire ? 
En ce moment, la nourriture est ce qui nous manque cruellement. L’Otan donne des armes, mais elle oublie que, pour les porter, nous avons besoin de boire et de manger . Nous voudrions aussi que des psychologues viennent en Libye pour aider toutes les familles et tous les enfants qui ont subi cette guerre à surmonter leurs traumatismes. Il y a aujourd’hui une réelle montée de la violence en Libye. Il ne faut pas que la population finisse par penser que tout se règle par les armes et par la violence. Nous demandons également que des Organisations Non-Gouvernementales (ONG) spécialisées dans l’aide aux femmes se rendent dans nos villages pour participer à l’instruction des Libyennes. C’est tout cela qui nous intéresse pour construire la Libye de demain. Aujourd’hui, la population survit grâce à la solidarité et à l’entraide. 

Vous avez évoqué l’OTAN. Savez-vous qu’en Occident, il y a des voix qui s’élèvent et qui accusent les Etats de l’Organisation d’intervenir uniquement parce qu’ils sont intéressés par le pétrole libyen ? Les rebelles partagent-ils cette opinion ? 
Pour nous, il est évident que les pays de l’OTAN n’interviennent pas par amour de la population. Néanmoins, nous avons demandé cette intervention, et nous la pensons légitime et conforme au droit international qui prévoit la protection des populations civiles. Par ailleurs, vous devez savoir que, du temps de Kadhafi déjà, notre pétrole bénéficiait aux pays occidentaux. Les Libyens n’en ont jamais profité. Alors, si aujourd’hui nous devons payer avec notre pétrole pour qu’on obtienne enfin notre indépendance, nous sommes prêts à le faire. L’OTAN a ses intérêts en Libye, et nous, nous avons notre intérêt dans son intervention. 

"MALGRÉ SON MANQUE D'EXPERTISE, LE CNT PEUT FAIRE BEAUCOUP" 

Des médias s’interrogent en ce moment sur des négociations secrètes entre le Conseil National de Transition (CNT) et des représentants de Kadhafi à Djerba en Tunisie. Que savez-vous sur ce point [cette information a été démentie par le CNT après la réalisation de l’entretien] ? 
Ce ne sont là que des rumeurs sans fondement. C’est en tout cas ce que nous croyons. 
Et l’information qui concerne le départ vers l’étranger de certains hauts responsables du régime, c’est une rumeur aussi ? 
Je ne peux vous confirmer que le départ du Docteur Saleh Ibrahim Al-Werfali, un haut dignitaire du régime de Kadhafi. Il y a même une vidéo qui le montre à l’aéroport de Djerba d’où il aurait pris l’avion pour la Bulgarie. 

Quelles sont vos rapports avec le CNT ? 
Au sein de la rébellion, nous pensons que le CNT peut faire beaucoup de choses, même si ses membres ne disposent pas tous d’une grande expertise en politique. Ce que nous lui reprochons, c’est d’agir sans consulter la population. En fait, il n’avise que la population de Benghazi, le berceau de la révolution en cours. Dans mon village, à Ifren dans les montagnes du Nefoussa, nous avons écrit une lettre au Conseil de Transition (intitulée "la Libye, un nouvel Etat", elle est rédigée en tamazight et en arabe, ndlr). 
Un rebelle libyen.
Nous lui avons proposé un projet de société qui envisage une Libye où l’arabe et le tamazight seraient les deux langues officielles. Nous avons prôné un régime parlementaire, l’égalité entre hommes et femmes, et la liberté d’expression et de création pour tous les Libyens. Il ne nous a jamais répondu. C’est pour cette raison que nous avons décidé de nous rendre à Benghazi pour le rencontrer dès que nous aurons vaincu le régime actuel. Pour nous, la nouvelle Libye ne se construira pas sans son peuple. 

Avez-vous une estimation du coût de la révolte et de sa répression en vies humaines ? 
Nous n’avons aucun chiffre à avancer. On peut s’attendre à un nombre très élevé de victimes. Je peux seulement vous dire que, dans mon village, il y a eu 8 morts.

Libye: l'Otan confirme la progression généralisée des rebelles



mardi 16 août 2011 à 15h31
(Belga) L'Otan a constaté une progression générale de l'insurrection libyenne sur les différents fronts au cours de la semaine, assurant que le régime du dirigeant Mouammar Kadhafi ne dispose plus de capacité opérationnelle significative dans le réduit qu'il contrôle encore autour de la capitale, Tripoli.
"On a constaté une dégringolade" des forces pro-Kadhafi dans le nord-ouest (entre la frontière tunisienne et Tripoli) et à l'est", a assuré le porte-parole de l'opération "Unified Protector", le colonel canadien Roland Lavoie, s'exprimant par vidéo-conférence depuis le quartier général de l'Otan à Naples, dans le sud de l'Italie. Les forces pro-Kadhafi ont dû souvent reculer, parfois même dans la précipitation en abandonnant du matériel lourd, a-t-il ajouté. Les rebelles libyens affirment depuis lundi contrôler la "majeure partie" de la ville de Zawiyah, à une quarantaine de kilomètres à l'ouest de Tripoli, ainsi que les villes de Gharyane et Sorman, situées respectivement à 50 km au sud et à une soixantaine de kilomètres à l'ouest de la capitale. Après six mois de conflit, ils resserrent ainsi l'étau autour de Tripoli, bastion du régime Kadhafi, au pouvoir depuis 42 ans et qui fait face depuis le 15 février à une révolte qui s'est transformée en conflit armé. Les rebelles ont aussi progressé ces derniers jours dans la ville de Brega, qui était depuis avril le poste avancé des pro-Kadhafi dans l'est du pays. (VIM)
Source: Belga

UN HÉLICOPTÈRE SAISI DANS UN CAMION,LE NIGER NOYÉ PAR LE MATÉRIEL VOLÉ EN LIBYE

Algérie News


International— 17 août 2011
Un hélicoptère saisi dans un camion,Le Niger noyé par le matériel volé en Libye
Les opérations de contrebande à partir de la Libye ont récemment considérablement augmenté vers la région d’Agadez dans le nord du Niger.
Des rapports de presse de la région d’Agadez indiquent que désormais les contrebandiers pouvaient tout faire passer au nord du Niger par la frontière libyenne, même un hélicoptère d’une capacité de 9 places, qui a été passé il y a deux jours à bord d’un camion vers Agadez après avoir été mis en pièces détachées, cette situation s’ajoute à l’insécurité que connait la région d’Aïr à majorité Targuie depuis le mois de juin, après un accrochage entre l’armée libyenne et un groupe qui était en possession de 640kg d’explosifs qu’ils allaient faire passer aux éléments d’Al-Qaida au nord du Mali. Le gouvernement nigérien avait selon le site « Aïr Info » qui suit les informations dans la région d’Agadez et la situation sécuritaire et politique, lancé le 28 juin une campagne pour récupérer les armes détournées et avait crée une commission sur le terrain à cet effet. Le président nigérien avait lui-même fait part de ses craintes face à l’amplification de la contrebande transfrontalière vers le nord de son pays, et que la contrebande d’armes lourdes allait transformer le nord du Niger en réservoirs d’armes.

Libye : Kadhafi presque acculé dans Tripoli

Ouest Fr


mercredi 17 août 2011

Six mois après l'éclatement de la révolte à Benghazi (est), le 17 février, le Guide libyen, au pouvoir depuis 1969, ne contrôle plus que la capitale et quelques fiefs. Mais il résiste encore...

Malgré les bombardements de l'Otan, Kadhafi tient toujours. Le conflit est-il enlisé ?

L'opération Protecteur unifié, censée durer quelques semaines, s'éternise. L'aviation de l'Otan ¯ chargée par l'Onu de protéger les civils ¯ a privé Kadhafi du gros de sa machine de guerre, l'empêchant de reconquérir Benghazi et d'écraser la révolte dans un bain de sang. Mais depuis avril, les lignes de front entre des kadhafistes mieux armés et des rebelles peu disciplinés restaient figées. Jusqu'à ce week-end, où les insurgés ont progressé significativement vers Tripoli, prenant plusieurs villes clés à l'ouest et au sud de la capitale. Kadhafi ne peut plus se ravitailler en Tunisie. La principale voie d'accès au sud, encore sous son influence, est coupée.
Les rebelles disent voir le « bout du tunnel » ?
Prudence ! Nombre de percées rebelles ont été suivies de contre-offensives dévastatrices. Mais le travail de sape de l'Otan finit par payer. En dépit du retrait des bombardiers américains, dès avril, puis norvégiens, et du retour au bercail des porte-avions Garibaldi (Italie) et Charles-de-Gaulle (France), la coalition a réalisé 127 sorties, lundi, dans le ciel libyen. Les kadhafistes « ne sont plus capables d'une opération significative », assure le général canadien Charles Bouchard. Il qualifie le tir (dans le sable) d'un missile Scud, lundi, de « geste désespéré ». En face, les rebelles sont mieux armés, un peu grâce à la France, beaucoup grâce au Qatar, et ils sont mieux conseillés, notamment par des Britanniques.
Le régime Kadhafi est-il condamné ?
« Ses jours sont comptés », affirmait hier Leon Panetta, le secrétaire américain à la Défense. Kadhafi est isolé. Sur la scène internationale : les Occidentaux, la Turquie, plusieurs États arabes ont reconnu le Conseil national de transition (CNT), installé à Benghazi, comme leur interlocuteur. Ils lui reversent les avoirs libyens gelés au début du conflit. À Tripoli même, le Guide est de plus en plus seul. Nombre d'officiers ont fui. Dernière défection : celle, lundi, du ministre de l'Intérieur. Mais le plus combatif des fils Kadhafi, Khamis, que les rebelles disaient tué par l'Otan, a reparu la semaine dernière. Il commande toujours plusieurs milliers d'hommes.
Tripoli verra-t-elle un bain de sang ?
Plutôt que de foncer tête baissée vers la capitale, les rebelles semblent vouloir l'étouffer. « Nous libérerons bientôt tout le sud », indiquait hier le porte-parole en France du CNT. Objectif : Sabha, la plaque tournante kadhafiste du désert. Ils espèrent aussi qu'à leur approche, Tripoli se soulèvera. Pour l'heure, les seules manifestations, contre les coupures de courant et le manque d'essence, sont largement encadrées et dirigées contre l'Otan et ses bombardements. Kadhafi jure de se battre jusqu'au bout. Mais, quoi qu'ils le nient, les deux camps négocient dans l'île tunisienne de Djerba.

mardi 16 août 2011

Mohamed Ag Erlaf, coordinateur du programme pour la paix, la sécurité et le développement au Nord Mali.


RFI
 
MERCREDI 10 AOÛT 2011

Soldats maliens en position dans la forêt de Wagadou, au nord-ouest du Mali.
Soldats maliens en position dans la forêt de Wagadou, au nord-ouest du Mali.
© Serge Daniel/RFI
Par Ghislaine Dupont
« Le Mali, depuis déjà deux ans, sur le terrain aussi bien que sur le champs diplomatique, est en train de lutter contre le terrorisme et la grande criminalité dans sa partie Nord. Peut-être ces actions sont discrètes, mais elles sont réelles et je pense qu'elles sont sur la voie de l'efficacité. »
Lancement du programme de lutte contre AQMI au Mali. Le dispositif prévoit bien sûr un volet sécuritaire mais également économique. Mohamed Ag Erlaf dirige actuellement l'Agence Nationale des Collectivités Territoriales, il a été choisi par le président malien pour coordonner ce nouveau programme.
TAGS : AL-QAÏDA - MALI - TERRORISME
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