dimanche 17 juillet 2011

Les insurgés libyens du Djebel Nefoussa déterminés, selon BHL



 - Publié le 17/07/2011 à 14:12
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par Emmanuel Jarry
PARIS (Reuters) - Les insurgés libyens du Djebel Nefoussa sont désormais bien armés, encadrés et déterminés à marcher sur Tripoli, face à des forces kadhafistes contraintes de se battre sous la menace de "snipers" de leur propre camp, a déclaré dimanche à Reuters l'écrivain Bernard-Henri Lévy, de retour de cette zone.
L'essayiste français, engagé aux côtés de l'opposition libyenne depuis le début de la crise, a passé deux jours, vendredi et samedi, dans cette région de l'ouest de la Libye où semble se jouer le sort du régime de Mouammar Kadhafi.
Il a recueilli dans la ville de Zentane le récit de prisonniers, dont celui d'un artilleur libyen et de mercenaires africains, qui font état d'une démoralisation des kadhafistes.
Selon l'artilleur, blessé et détenu à l'hôpital de Zentane, leur moral, y compris dans la composante libyenne, "est très bas, leur détermination très faible et une partie d'entre eux ne tiennent que sous la menace", explique Bernard-Henri Lévy.
"Cet homme m'a dit que les éléments jugés peu sûrs de l'armée libyenne, qui, d'après lui, sont extrêmement nombreux, sont envoyés au front avec, en deuxième ligne, des tireurs prêts à les abattre en cas de tentative de défection."
Cinq autres soldats libyens blessés et détenus au même endroit ont corroboré ses dires, a ajouté l'écrivain.
Les mercenaires constituaient la moitié de la cinquantaine de détenus dans une ancienne école coranique transformée en prison. Ils étaient originaires du Niger, du Mali, du Tchad et du Soudan et "en mauvaise condition physique".
1.500 À 2.000 COMBATTANTS REBELLES
"L'expression chair à canon ne m'a jamais parue aussi vraie. Ce ne sont pas des soldats d'élite. On sent que les recruteurs de Kadhafi ont pris tout ce qu'ils trouvaient", souligne Bernard-Henri Lévy, selon qui "ces hommes, payés en moyenne 500 dollars la semaine, constituent une proportion non négligeable des troupes qui se trouvent en face des insurgés."
L'écrivain, qui est allé plusieurs fois en Libye depuis le début de la crise, récuse l'idée que le conflit s'enlise.
"Les rebelles ont gagné 50 km en 15 jours et se préparent à prendre Al-Assabah, dernière étape avant Gariane, qui commande l'accès à Tripoli", explique-t-il.
Il évalue entre 1.500 et 2.000 le nombre de combattants engagés dans cette bataille du côté des insurgés.
Sa description diffère de celle que les autorités françaises faisaient en juin d'une population civile démunie, à laquelle la France parachutait des armes pour l'aider à se défendre.
"Ce sont des gens armés, encadrés, déterminés et ayant la rage de vaincre", souligne l'écrivain. "Leur idée est vraiment de prendre Tripoli et ils sont en position de le faire."
Ces insurgés sont notamment encadrés par d'anciens militaires kadhafistes ralliés à la rébellion, dont un colonel Kawar Khalifa, commandant en second des opérations dans la zone de Zentane, précise-t-il. Il n'a en revanche pas confirmé la présence d'instructeurs arabes aux côtés des insurgés.
POLITIQUE DE LA TERRE BRÛLÉE
Bernard-Henri Lévy dit avoir vu des caisses de munitions, notamment des roquettes de lance-grenade de type RPG, qui font partie des 40 tonnes d'équipement parachutées par la France.
Selon l'écrivain, les frappes aériennes de la coalition internationale conduite par la France et le Royaume-Uni contre les forces kadhafistes aident effectivement les rebelles.
"Il y a une vraie coordination stratégique et tactique entre l'Otan et les insurgés", explique-t-il, tout en déplorant que la coalition n'ait pas encore bombardé trois localités d'où les troupes de Kadhafi tiennent sous leur feu le Djebel Nefoussa.
Il fait état d'une politique de la terre brûlée à laquelle se livrent les troupes Kadhafistes lors de leur retraite.
"Sur 50 km, entre Zentane et Goualich (à une centaine de kilomètres de Tripoli), tout a été brûlé, les maisons et les bêtes, avec une espèce de rage systématique", raconte-t-il.
Un conteneur cylindrique d'une cinquantaine de centimètres de haut laissé par les kadhafistes pourrait laisser penser, selon l'écrivain, qu'ils utilisent du napalm : une étiquette collée sur son flanc porte l'inscription "1 Igniter for napalm bomb", sans toutefois d'autre indication sur son contenu.
Edité par Eric Faye

samedi 16 juillet 2011

Libye : les rebelles aux portes du fief de Mouammar Kadhafi



    • Images

      Un rebelle libyen se prépare à l'incursion sur Brega le 14 juillet dernier
      Un rebelle libyen se prépare à l'incursion sur Brega le 14 juillet dernier
      Les rebelles pourraient prendre dès ce samedi le fief de Mouammar Kadhafi. Ce vendredi soir, les opposants au régime du colonel Kadhadi ont pu entrer dans la ville de Brega en pleine nuit. Ils se sont ensuite rapidement repliés pour préparer une nouvelle attaque.
      L’unité de reconnaissance rebelle est entrée ce vendredi soir dans la ville pétrolière située sur la ligne de front. Selon Mohammed Zawi, un des porte-paroles de l’armée rebelle libyenne, les insurgés sont entrés dans la ville peu avant minuit par le nord avant de se retirer à 4 km.
      L’incursion dans le port de Brega a eu lieu seulement 32 heures après le déclenchement d’une offensive sur trois axes destinée à reprendre le contrôle de la ville. Une deuxième unité qui attaquait Brega par l’est s’est heurtée, quant à elle, à une forte résistance des troupes kadhafistes à une dizaine de kilomètres de la ville.
      Des mines gênent la progression
      Les troupes de Kadhafi comptent environ 3000 hommes dans la ville de Brega, "la plupart semblent se trouver dans le centre-ville" selon Mohammend Zawi. Au moins dix rebelles ont été tués dans cette offensive autour de Brega et 172 autres ont été blessés, la plupart touchés par des mines.
      Depuis plusieurs semaines, les troupes rebelles tentent de déminer plusieurs zones autour de la ville, pour faciliter les manœuvres de l’artillerie lourde. Cette périlleuse opération de déminage a fortement ralenti leur progression sur Brega.
      Après cinq mois de guerre civile en Libye, Brega reste toujours aux mains des partisans du colonel Kadhafi. Les forces rebelles sont enlisées depuis des mois à mi-chemin entre Brega et Ajdabiya. L’espoir d’une victoire stratégique à l’est renait donc ce samedi parmi les opposants au pouvoir en place.
      J. Duclos avec AFP

    vendredi 15 juillet 2011

    Le PM nigérien Brigi Rafini invite les ex-combattants de la Touareg à s'inscrire dans la dynamique de paix


    NIAMEY (Xinhua) - Le Premier ministre nigérien Brigi Rafini a invité à Agadez (900 kms au nord de Niamey) les ex-combattants de la rébellion Touareg à s'inscrire dans la dynamique de paix amorcée dans le pays.
    Vendredi 15 juillet 2011 | 16:55 UTC
    M. Brigi Rafini qui effectue depuis jeudi une visite dans la région a tout d'abord rendu un hommage appuyé à tous les ex-combattants des mouvements Touaregs qui ont tourné définitivement le dos au banditisme, aux vols à mains armées ou trafics de tous genres, avant de demander à ceux qui restent encore "en marge de  la société"  à se ressaisir.
    "Ceux qui s'adonnent encore à des actes nuisibles contre les citoyens, contre l'Etat doivent s'inspirer de l'exemple de ceux-là qui ont volontairement remis leurs armes", a insisté M. Rafini.
    "Il faut qu'Agadez cesse de faire peur aux autres citoyens du pays et du reste du monde pour s'inscrire dans le processus de la paix du président Mahamadou Issoufou", a-t-il ajouté.
    Pour le chef du gouvernement, la région d'Agadez, "aux multiples vocations", ne mérite pas ce qui lui arrive depuis ces dernières décennies.
    "Les cycles de rébellions armées et autres trafics de coupeurs de routes, doivent cesser pour laisser la place à la liberté de circuler et à la fraternité, afin que se réalise dans la paix, le développement économique, social et culturel, auquel aspirent toutes les filles et tous les fils du Niger", a-t-il recommandé.
    Le Premier ministre nigérien, lui-même Touareg, a rencontré les ex-combattants des différentes rebellions Touareg et les Nigériens rapatriés de la Libye.
    Le 3 juillet dernier, des hommes armés, auteurs de plusieurs actes de banditisme dans la région, avaient décidé de remettre volontairement aux autorités leurs armes, et véhicules, ainsi qu'une importante quantité de munitions.

    Libye : Le groupe de contact reconnaît le CNT et demande le départ de Kaddafi

    Mouammar Kaddafi(644) - Otan(153) - cnt(120) - gel des avoirs(26)
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    15/07/2011 à 16h:39 Par Jeune Afrique


    Réunion du groupe de contact sur la Libye, le 15 juillet 2011 à Istanbul. © AFP

    Réuni à Istanbul, le groupe de contact sur la Libye a demandé le départ du colonel Mouammar Kaddafi, et reconnu parallèlement le Conseil national de transition (CNT), l’organe politique de la rébellion.

    Mouammar Kaddafi est de plus en plus isolé. Le groupe de contact sur la Libye, réuni vendredi à Istanbul, en Turquie, réclame officiellement le départ du « Guide », « selon des étapes définies qui seront annoncées publiquement ». « Le premier point, c'est le départ de Kaddafi, c'est essayer d'organiser cela, de voir quelles pourraient être les possibilités pour qu'on parvienne au départ de Kaddafi », a ajouté un diplomate européen, qui s’exprimait sous couvert d’anonymat.

    Le CNT reconnu

    Le communiqué final du groupe de contact, qui rassemble les ministres des Affaires étrangères des pays membres de l’Otan et certaines puissances arabes, fait également mention de la reconnaissance pleine et entière du Conseil national de transition (CNT) libyen. La rébellion est d’autre part, appelé à mettre en place le plus vite possible un gouvernement de transition.

    « Le lancement d'un processus politique crédible est essentiel pour trouver une solution durable à la crise libyenne. C'est essentiel pour la préservation de l'unité nationale », a indiqué le chef de la diplomatie turque, Ahmet Davutoglu, lors de l’ouverture de la réunion, à laquelle le secrétaire général de l'Otan, Anders Fogh Rasmussen, et la représentante de la diplomatie européenne Catherine Ashton.

    Pas de trève pendant le ramadan

    Était également à l’ordre du jour de cette réunion, la question du gel des avoirs libyens. Le ministre des Affaires étrangères turc a déclaré qu’il était important que les partenaires du groupe commencent à envisager « d'ouvrir des lignes de crédit au CNT, correspondants à un certain pourcentage des avoirs libyens gelés dans leurs pays ».

    Le chef de la diplomatie française Alain Juppé, à pour sa part indiqué que les frappes de l’organisation atlantique ne tarirait pas pendant la période de ramadan. « Les représentants de plusieurs pays musulmans nous ont clairement indiqué qu'il n'y avait pas de contre-indication entre la période de ramadan et la poursuite des opérations visant à protéger les populations civiles ». (Avec AFP)

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    Quel sera le prochain État africain indépendant ?

    Front Polisario(67) - Indépendances(45) - Patrice Lumumba(31) - Nation unies(4)
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    Jeune Afrique

    15/07/2011 à 17h:08 Par Mathieu Olivier


    Des Sud-Soudanais fêtent l'indépendance de leur pays. © AFP

    Le 9 juillet, le Sud-Soudan accédait à l'indépendance et devenait le 193ème État indépendant de la planète. Sa sécession pourrait faire jurisprudence. Quel pourrait-être son successeur ? L'Afrique a ses prétendants.

    La Casamance. C'est l'un des conflits indépendantistes les plus actuels du continent. Initié en 1982, le combat pour l'émancipation de la Casamance a résisté à deux « cessez-le-feu », le dernier signé le 30 décembre 2004, et à la mort de son leader historique, l'abbé Diamacoune Senghor, le 17 janvier 2007 à Paris. Les combats entre le Mouvement des Forces Démocratiques de Casamance (MFDC) et l'armée régulière sénégalaise continuent de meurtrir cette région du Sud du Sénégal, isolée par la République de Gambie au nord.

    Des centaines de personnes sont décédées et des militaires sont régulièrement abattus dans des embuscades, comme récemment en janvier 2011. Si,depuis, Jean-François Marie Biagui, a accepté l’offre de médiation de l’archevêque de Dakar, Théodore Adrien Sarr, les revendications risquent de perdurer. En décembre 2009, l'un des principaux responsables du mouvement déclarait ainsi : « Nous ne sommes pas des rebelles, nous sommes des indépendantistes. Le rebelle est celui qui veut prendre le pouvoir de Wade. Nous n’en voulons pas. Ce que nous voulons, c’est notre indépendance. »

    Le Katanga. La revendication indépendantiste du Katanga est quant à elle toujours sous-jacente en République Démocratique du Congo. D'autant que la province a brièvement accédé à l'indépendance de 1960 à 1963, sous la présidence de Moïse Tshombe, soutenu par les milieux d'affaires pro-occidentaux. L'enjeu à l'époque : éviter que les immenses ressources minières de la région ne tombent aux mains de Patrice Lumumba, premier Premier ministre de l'indépendance congolaise, qui menaçait de nationaliser les entreprises exploitantes, notamment l'Union minière du Haut Katanga (UMHK), groupe industriel belge.

    Progressivement lâché par les ex-puissances coloniales, sous la pression des États-Unis et de l'URSS anticolonialistes, l'État du Katanga s'effondre en 1963 après l'intervention conjointe des forces armées congolaises et des Nations Unies, chargé de rétablir la paix dans la région dès 1961. Cependant les revendications d'indépendance ne semblent pas avoir disparu. Lundi 11 juillet, une attaque aurait eu lieu contre un camp de l'armée congolaise près de Lubumbashi. Or, certaines sources imputent cette action aux rebelles du groupe « Coordination pour le référendum de l'autodétermination du Katanga ». Le groupe armé aurait écrit, dix jours plus tôt, une lettre dans laquelle il réclamait le départ « des occupants du régime congolais ».

    Le Cabinda. L'État du Cabinda s'est déclaré, unilatéralement, indépendant le 4 février 2011. Ancien « Congo portugais », ce territoire est officiellement rattaché à l'Angola, alors que la République Démocratique du Congo a des vues sur une partie de son territoire. Après l'incorporation du Cabinda à l'Angola par le Portugal colonial en 1956, les indépendantistes se regroupent au sein du Front de libération de l’enclave du Cabinda (Flec), fondé en 1961. Hélas, l'Angola, indépendant en 1975 avec le soutien de l'URSS, annexe la région, aidé par le Zaïre, le Congo ou l'Ouganda. Depuis, celle-ci n'est pas sortie de l'instabilité.

    Dernier événement en date, qui avait marqué les esprits : l'attaque du bus de l'équipe de football du Togo lors de la dernière Coupe d'Afrique des Nations, se déroulant en Angola et donc, en partie, au Cabinda. Les revendications indépendantistes cabindaises avaient alors fait deux morts et huit blessés.

    Le Sahara Occidental. Le Sahara Occidental a un statut de territoire non autonome à l'ONU. Revendiqué par le Maroc, depuis son indépendance en 1956 et par le Front Polisario qui a proclamé l'indépendance de la République Arabe Saharaouie Démocratique en 1976, au départ des anciens colons espagnols, le territoire est toujours au centre d'un intense combat diplomatique entre le Maroc et l'Algérie, qui soutiendrait en sous-main les indépendantistes.

    Après un « cessez-le-feu » de l'ONU en 1991, la région a été accordée à 80% au Maroc, tandis que 20% sont administrés par le Polisario. Cette portion congrue étant soigneusement encadrée par le « mur marocain », long de près de 3 000 kilomètres et défendu par environ 100 000 hommes. Rabat propose aujourd'hui une large autonomie du Sahara occidental avec un gouvernement et un parlement locaux, mais sous la souveraineté de la royauté marocaine. Réponse du leader du Polisario : le statut juridique définitif « ne peut être déterminé que par le peuple sahraoui dans un référendum libre, juste et équitable sur l'autodétermination organisé sous la supervision des Nations Unies ».

    Le Somaliland. En juillet 2010, le Somaliland, territoire situé au nord de la Somalie dont il a fait sécession en 1991, réussit avec brio sa période d’élections en portant au pouvoir Ahmed Mohamed Silanyo. Dans l'indifférence quasi-générale. Sept ans plus tôt, le pays avait également tenu les premières élections multipartites de son histoire. Sans parler de tradition démocratique ancrée, les rares observateurs internationaux n’ont pas manqué de saluer ces événements.

    Fort d'un système mêlant élections démocratiques et traditions claniques, le Somaliland se distingue par une stabilité remarquable pour la région. Il devient même un interlocuteur important, notamment pour la France, dans le cadre de la lutte contre le terrorisme des Shebab à la frontière somalienne et contre la piraterie du Puntland. Le groupe Bolloré a même décidé d'investir entre 500 et 700 millions d'euros dans le développement et la gestion du port de Berbera, principal plateforme du pays. Intégré politiquement, candidat au développement économique via des fonds étrangers, le Somaliland est donc l'un des candidats les plus sérieux à l'indépendance, qu'il exerce déjà au jour le jour.

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    Niger: Trois sociétés étrangères et une nigérienne en ruée vers l'or et le charbon


    Or-Charbon-Niger - Le gouvernement nigérien a approuvé jeudi en Conseil des ministres plusieurs conventions minières avec des compagnies nationales et étrangères de recherches,  a annoncé un communiqué officiel. La première convention a été signée avec la Société nigérienne de charbon (SONICHAR S.A), pour un permis de recherches dans la région d’Agadez (nord), en vue de « s’assurer des réserves de charbon nécessaire' à la production de l'énergie, pour satisfaire la demande croissante d’énergie électrique des sociétés minières opérant dans la région d’Agadez. 

    La seconde convention a été signée avec la Société GECKO GOLD-Niger, filiale de la Société Géodrill-Ghana Ltd pour le permis de recherches d'or et de métaux précieux dans les périmètres de Kossa I et Kossa II, région de Tillabéry (ouest du pays) où GECKO GOLD-NIGER s'engage à investir la somme de 2.038.000 dollars US sur chacun des périmètres au cours des trois premières années.

    Le gouvernement nigérien a également signé une autre convention avec Cassidy Gold Corp, une société canadienne spécialisée dans la recherche de l'or en Afrique de l'Ouest, pour le permis de recherches d’or dans la région de Tillabéry, précisément sur les périmètres de Boulkagou et Dogona1où elle prévoit d'investir pour chaque site la somme de 2.012.000 dollars US, pendant les trois premières années.

    Deux autres conventions ont également été signées entre le Niger et la Société AMI AFRICA EXPLORATION Ltd, une société canadienne, filiale de la Société AMI RESSOURCES déjà présente au Niger, pour des permis de recherches d’or sur les périmètres de BOKSAY et SORBON HAOUSSA (région de Tillabéry).

    Pana 15/07/2011

    jeudi 14 juillet 2011

    Bombino - "Ahoulaguine Akaline (I Greet My Country)"

    Pearl St Jam.mov

    Libye/Otan : Rasmussen rejette des accusations de crimes de guerre

    Romandie News Texte      

    LA HAYE - Le secrétaire général de l'Otan Anders Fogh Rasmussen a rejeté jeudi des accusations du régime libyen selon lesquelles plus de 1.100 civils ont été tués en Libye lors des raids de l'Otan, qualifiés de crimes de guerre.

    Je rejette complètement ces accusations, a déclaré M. Rasmussen lors d'une conférence de presse à La Haye, où il a rencontré le Premier ministre néerlandais Mark Rutte. Nous sommes extrêmement prudents pour identifier les cibles militaires et éviter des pertes civiles.

    Le procureur général Mohamed Zekri Mahjoubi avait annoncé mercredi avoir porté plainte devant les tribunaux libyens contre M. Rasmussen pour des crimes de guerre commis par l'Otan.

    Selon le procureur général, 1.108 civils libyens ont été tués suite aux raids de l'Otan depuis le début des opérations en mars et 4.537 autres ont été blessés.

    Il s'était adressé à la presse à Tripoli, accusant le secrétaire général de l'Otan de crimes de guerre parmi lesquels agression délibérée contre des civils innocents et meurtres d'enfants.

    Il avait également accusé M. Rasmussen de tentative de renverser le régime libyen et de le remplacer par un pouvoir inféodé qui permet à l'Otan et aux pays occidentaux de contrôler les richesses de la Libye.

    Je ne peux pas prendre au sérieux de telles accusations venant de représentants d'un régime dont les principaux responsables font l'objet de mandats d'arrêt de la CPI, a assuré M. Rasmussen.

    Le leader libyen Mouammar Kadhafi, au pouvoir depuis 42 ans, fait l'objet d'un mandat d'arrêt délivré le 27 juin par la Cour pénale internationale (CPI) pour des crimes contre l'humanité commis en Libye depuis le 15 février.

    La CPI a également délivré des mandats d'arrêts contre son fils Seif Al-Islam et le chef des services de renseignements libyens Abdallah Al-Senoussi.

    L'Alliance atlantique, qui dirige les opérations militaires sous mandat de l'ONU depuis le 31 mars, essaye de pousser vers la sortie le colonel Kadhafi, mais les frappes aériennes n'ont pour le moment pas porté de coup décisif.

    Il n'y a pas de fatigue au sein des membres de l'Otan, a affirmé M. Rasmussen : nous voudrions tous voir une solution tôt ou tard, nous resterons engagés aussi longtemps que cela sera nécessaire pour accomplir notre mission.


    (©AFP / 14 juillet 2011 17h07)