TESHUMAR.BE est dedié à la CULTURE du peuple touareg? de ses voisins, et du monde. Ce blog, donne un aperçu de l actualité Sahelo-Saharienne. Photo : Avec Jeremie Reichenbach lors du Tournage du film documentaire : « Les guitares de la résistance Touaregue », à la mythique montée de SALUT-HAW-HAW, dans le Tassili n’Ajjer-Djanet- Algérie. 2004. Photo de Céline Pagny-Ghemari. – à Welcome To Tassili N'ajjer.
samedi 24 avril 2010
Enlèvement d’un touriste français et de son chauffeur algérien au Niger : La diversion d’Al Qaïda
A. Laï Le temps d’Algérie 23-04-10
Enlèvement d’un touriste français et de son chauffeur algérien au Niger : La diversion d’Al Qaïda
samedi 24 avril 2010
L’enlèvement, mercredi dernier au Niger d’un touriste français et de son chauffeur algérien, est l’œuvre d’un groupe islamiste dirigé par un certain Taleb Abdoulkrim, prédicateur de la mosquée de Inhallil, localité située à la frontière algérienne. Cette affaire intervient au moment où les déplacements de touristes étrangers ont été formellement interdits dans certaines zones du Hoggar et du Tassili.
L’enlèvement qui s’est produit mercredi soir près de la localité nigérienne de Tiguidan Tessoun, à équidistance de la frontière avec l’Algérie et de la frontière avec le Mali, a été exécuté avec minutie, rapportent des sources sécuritaires qui précisent que c’est la première fois que le groupe Taleb Abdoulkrim a recours à cette pratique.
Connu surtout pour la virulence de ses prêches, l’imam Abdoulkrim, fervent défenseur de la « sahwa » islamique, pourrait rétrocéder les otages à d’autres groupes plutôt que de négocier lui-même leur libération. Les services de sécurité nigériens soupçonnent un probable deal entre le prédicateur et ses deux acolytes Abou Yaya Hamane et Abou Zeid, ces deux derniers étant plus rompus à ce genre de marchandage.
Jusqu’à hier, c’est le black-out total sur l’identité des deux personnes enlevées. Côté français, on confirme qu’il s’agit « probablement » d’un touriste mais sans autre précision sur son nom, sa profession et les raisons pour lesquelles il se trouvait dans un endroit pourtant vivement déconseillé aux ressortissants français par le Quai d’Orsay.Côté algérien, les agences de voyages que nous avons pu joindre hier à Tamanrasset disent tout ignorer de cette affaire. Elles ne savent pas non plus grand-chose de l’identité des deux otages, ni pour quelle agence travaillait le chauffeur algérien.
Le Hoggar et le Tassili sous la loupe
Pour autant, les opérateurs touristiques algériens établis à Tamanrasset s’inquiètent des restrictions qui leur sont imposées depuis ces derniers jours. Un opérateur touristique nous confirme que les services de sécurité ont restreint les déplacements de touristes étrangers dans la région du Hoggar.
Il précise que les visites sont autorisées uniquement dans l’Assekrem, du côté de Tahifet, Oued Tenguet et Timekrest. « Même la route d’Ideless est interdite », précise notre source qui s’interroge sur le bien-fondé des nouvelles mesures sécuritaires qui ne font qu’étouffer selon lui la profession.
« Cherche-ton à tuer une seconde fois le tourisme saharien ? » s’indigne-t-il, estimant que ce genre de pratique ne fait que ternir l’image de marque de l’Algérie. « La situation sécuritaire est parfaitement maîtrisée, il n’y a d’ailleurs eu aucun problème durant cette saison et depuis très longtemps », explique le voyagiste qui relève au passage que l’ensemble du massif du Hoggar est sous la loupe des services de sécurité. Un autre voyagiste a confirmé ces propos, ajoutant qu’il a été exigé dernièrement des agences de voyages activant au niveau de la wilaya de Tamanrasset de signer une « déclaration sur l’honneur » de ne pas se déplacer avec les touristes étrangers sur certains axes, entre autres la route Tamanrasset-Djanet. Les agenciers auraient, selon lui, exigé une justification officielle pour renégocier les circuits avec les tours opérateurs européens.
Craint-on une probable incursion de groupes terroristes dans le Hoggar et le Tassili où, présentement, le nombre de touristes étrangers, européens essentiellement, a atteint un pic jamais égalé ? Possible car, depuis la réunion d’Alger du 16 mars dernier et la mise sur pied à Tamanrasset du commandement militaire unifié entre l’Algérie, le Mali, le Niger et la Mauritanie, Al Qaïda sait ses jours comptés et ses éléments résignés à subir l’offensive militaire qui se prépare fébrilement dans la région. Le reste n’est que diversion.
Par A. Laï
Etablissement d’une liste des terroristes les plus dangereux au Sahara:Les forces de lutte contre le terrorisme au Sahel s’élèvent à 75000 éléments
El Khabar 24-04-10
Etablissement d’une liste des terroristes les plus dangereux au Sahara:Les forces de lutte contre le terrorisme au Sahel s’élèvent à 75000 éléments
samedi 24 avril 2010
Les chefs d’états major des pays du Sahel, regroupant l’Algérie, la Mauritanie, le Mali, le Niger et le Tchad ont décidé, lors de leur dernière réunion tenue à Tamanrasset, d’augmenter le nombre d’effectifs des forces chargées de la lutte contre le terrorisme de 25 à 75 mille éléments, dans les 18 mois à venir. Selon des sources bien informées, les chefs d’états major se sont convenus à renforcer les mesures de sécurité et de contrôle sur le trafic des médicaments, du carburant et d’autres appareils utilisés par les terroristes, à l’exemple du GPS, ajoutant que des détachements militaires seront implantés à travers plusieurs sites stratégiques éparpillés à travers le Sahara. Leur mission principal porte sur le contrôle des pistes sahariennes et substituer à l’incapacité des forces aériennes au Mali, la Mauritanie, le Niger et le Tchad. Selon la même source, un nouveau plan sécuritaire a été adopté par les chefs d’états major, permettant aux pays aux trois pays cités de bénéficier d’aides militaires de l’Algérie, à l’exemple d’armes personnels et des véhicules militaires. Dans le même sillage, le Mali augmentera ses forces à 8 mille éléments, tandis que le Niger contribue avec 5 mille éléments. Ils seront chargés du contrôle et la surveillance des frontières. Pour sa part, la Mauritanie élèvera ses forces de 15 à 20 mille éléments. Par ailleurs, le bureau de coordination sécuritaire entre les armées des pays du Sahel, installé dans la wilaya de Tamanrasset, a été promu à une antenne de commandement habilité à émettre des ordres et faire le suivi des opérations militaires, en cas d’urgence, et de transmettre une demande de couverture d’urgence. Dans ce sens, les services de sécurité chargés de la lutte contre les groupes terroristes dans la région du Sahel ont établi une liste comportant les noms des terroristes les plus dangereux relevant d’Al Qaida dans la région sahélo-saharienne. Elle comporte 37 personnes recherchées. A relever que les groupuscules terroristes écumant le Sahara sous les ordres d’Al Qaida comportent environ 200 éléments, la majorité des mauritaniens et ils ne sont pas actives, alors que le reste sont algériens, maliens, tchadiens, marocains, tunisiens et libyens. Les groupuscules terroristes dans le Sahara se déguisent dans la tenue des populations nomades, en utilisant des chameaux comme moyen de transport. Ils subsistent grâce au vol, au trafic, au rapt et les attaques. Ces groupes se réunissent chaque vendredi dans des sites bien déterminés.
vendredi 23 avril 2010
Niger: Le touriste enlevé est un homme âgé
Niger: Le touriste enlevé est un homme âgé
JDD.fr
Une source proche des renseignements français a indiqué vendredi à l'agence de presse Reuters que le touriste français enlevé au Niger avec son accompagnateur algérien était âgé de 78 ans. Le rapt est intervenu le jour même de la mise en place à Tamanrasset, dans le sud de l'Algérie, par le Mali, le Niger, l'Algérie et la Mauritanie, d'un centre de commandement conjoint pour coordonner la lutte contre les islamistes d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi). Les deux victimes se trouveraient "quelque part dans la bande d'Azouagh", au Nord du Mali, selon un officier de l'armée nigérienne.
JDD.fr
Une source proche des renseignements français a indiqué vendredi à l'agence de presse Reuters que le touriste français enlevé au Niger avec son accompagnateur algérien était âgé de 78 ans. Le rapt est intervenu le jour même de la mise en place à Tamanrasset, dans le sud de l'Algérie, par le Mali, le Niger, l'Algérie et la Mauritanie, d'un centre de commandement conjoint pour coordonner la lutte contre les islamistes d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi). Les deux victimes se trouveraient "quelque part dans la bande d'Azouagh", au Nord du Mali, selon un officier de l'armée nigérienne.
Suite à la canicule de ces derniers jours ,L’Hôpital National de Niamey saturé de morts
L’Hôpital National de Niamey saturé de morts
par Roue de l’Histoire n° 504 du 21 Avril 2010
Vendredi, 23 Avril 2010 04:33
Il fait chaud, très chaud même dans la capitale. Depuis longtemps, vivre à Niamey n’est pas chose aisée avec cette haute canicule qui enregistre 48 à 49°C à l’ombre. Le temps qu’il fait devint de plus en plus insupportable, pour tous les âges. Selon les spécialistes, conjugué au vent chaud de l’harmattan, il peut être porteur de plusieurs maladies. Et depuis pratiquement une semaine, on enregistre beaucoup de décès. En tout cas audelà de la moyenne. Relativement à cette situation, chacun y va de son commentaire. Ce qui est sûr, entre lundi et mercredi, beaucoup de décès ont été enregistrés au niveau de la morgue de l’hôpital national de Niamey, où de passage on peut constater l’afflux massif des personnes venus accompagner les leurs à leur dernière demeure. Ceux qui vont aux cimetières, se rendent compte du nom- bre important des tombes creusées ces derniers temps. Le nombre est grand. Une quarantaine en moyenne par jour. Largement au dessus de la moyenne. Et parmi ces morts, les personnes âgées sont les plus nombreuses. Beaucoup lient la situation au fait que les vieilles personnes résistent difficilement à l’intensité de la chaleur du fait de l’épuisement de leurs cellules et de la forte déshydratation qui réveille d’autres maladies fatales. D’autres, par contre, font le lien entre cette période de canicule intense et la recrudescence de certaines maladies mortelles. Aux dernières nouvelles 74 personnes ont trépassé ce mercredi 21 avril 2010 à l’hôpital national de Niamey. La morgue est saturéeet l’on invoque cette forte canicule qui déshydrateet provoque des hypertensions et autres arrêts cardiaques surtout chez les personnes âgées.
par Roue de l’Histoire n° 504 du 21 Avril 2010
Vendredi, 23 Avril 2010 04:33
Il fait chaud, très chaud même dans la capitale. Depuis longtemps, vivre à Niamey n’est pas chose aisée avec cette haute canicule qui enregistre 48 à 49°C à l’ombre. Le temps qu’il fait devint de plus en plus insupportable, pour tous les âges. Selon les spécialistes, conjugué au vent chaud de l’harmattan, il peut être porteur de plusieurs maladies. Et depuis pratiquement une semaine, on enregistre beaucoup de décès. En tout cas audelà de la moyenne. Relativement à cette situation, chacun y va de son commentaire. Ce qui est sûr, entre lundi et mercredi, beaucoup de décès ont été enregistrés au niveau de la morgue de l’hôpital national de Niamey, où de passage on peut constater l’afflux massif des personnes venus accompagner les leurs à leur dernière demeure. Ceux qui vont aux cimetières, se rendent compte du nom- bre important des tombes creusées ces derniers temps. Le nombre est grand. Une quarantaine en moyenne par jour. Largement au dessus de la moyenne. Et parmi ces morts, les personnes âgées sont les plus nombreuses. Beaucoup lient la situation au fait que les vieilles personnes résistent difficilement à l’intensité de la chaleur du fait de l’épuisement de leurs cellules et de la forte déshydratation qui réveille d’autres maladies fatales. D’autres, par contre, font le lien entre cette période de canicule intense et la recrudescence de certaines maladies mortelles. Aux dernières nouvelles 74 personnes ont trépassé ce mercredi 21 avril 2010 à l’hôpital national de Niamey. La morgue est saturéeet l’on invoque cette forte canicule qui déshydrateet provoque des hypertensions et autres arrêts cardiaques surtout chez les personnes âgées.
Arnaud Montebourg en déplacement au Niger appelle à réinventer un autre modèle de co-développement et de croissance pour l’Afrique
infos-chalon.com 23-04-10
Arnaud Montebourg en déplacement au Niger appelle à réinventer un autre modèle de co-développement et de croissance pour l’Afrique
vendredi 23 avril 2010
À l’occasion d’un déplacement de 5 jours au Niger, Arnaud Montebourg s’exprimait jeudi 22 avril 2010, devant les étudiants de l’Université de Niamey sur sa vision des relations entre la France et le continent africain.
Le Président du Conseil général de Saône-et-Loire a souhaité prendre le contre-pied du discours prononcé en juillet 2008 à Dakar par le Président de la République française : « Quand un Président de la République représentant mon pays, la France dit :" Dans le malheur de la société africaine, il n’y ni place pour l’aventure humaine, ni place pour l’idée de progrès", il expose publiquement son ignorance, son inculture et sa profonde méconnaissance de la société africaine. Je veux témoigner ici qu’il n’y a pas un français que j’ai rencontré qui, ayant entendu ou lu le discours de Dakar du Président Nicolas Sarkozy en 2008 ne l’ait pas très mal ressenti, ne l’ait pas désapprouvé et en son fort intérieur condamné !" A-t-il déclaré.
Arnaud Montebourg a indiqué que le bilan des politiques d’ajustement structurel a été très négatif en Afrique et a renforcé les critiques contre le consensus de Washington qui selon-lui "sacralisait le marché dérégulé, l’ajustement financier au détriment des peuples et des humains, la privatisation des biens publics au détriment des Etats". Consensus qualifié à cette occasion de "collapsus de Washington" tellement ses effets ont été néfastes pour la réduction de la pauvreté.
Il a aussi indiqué que la crise actuelle a eu un impact sévère sur les populations des pays en développement et a appelé a redéfinir pour l’Afrique un nouveau modèle de développement davantage porté sur la croissance intérieure et l’intégration régionale. "Quand l’Afrique émergera c’est le monde entier qui changera" a déclaré Arnaud Montebourg devant un millier d’étudiants et d’enseignants de Niamey.Pour accompagner l’émergence des pays africains, Arnaud Montebourg a indiqué qu’il ne pouvait y avoir de développement sans démocratie et de démocratie sans développement, en prenant l’exemple du Niger, dont il a rappelé a quel point le besoin de démocratie se fait sentir, après l’ouverture de la période de transition qui a suivi le coup d’Etat militaire.
Reçu par Mahamadou DANDA, Premier ministre de la transition, et Ousmane CISSE, Ministre de l’Intérieur, Arnaud Montebourg a insisté pour que le délai de la transition vers la restauration démocratique soit le plus court possible au Niger.
Ce déplacement du Président du Conseil général de Saône et Loire au Niger s’inscrit dans le cadre de la coopération internationale décentralisée mise en œuvre depuis 2007 par le Conseil général et la Communauté urbaine de Tahoua. Depuis plus de deux ans, de nombreux projets ont ainsi été initiés tant dans les domaines de l’accès à l’eau potable – creusement de puits –, des infrastructures – routes pavées – que de l’éducation – construction de salles de classe. Le Président et ses homologues nigériens ont pu échanger sur ces réalisations et réaffirmer leur volonté de poursuivre cette coopération.
Rencontres de la diaspora Touaregue en Europe du 18, 19 et 20 juin
| ||||||
Revenir en haut de page |
jeudi 22 avril 2010
DONS pour la FAMINE : la tension monte autour des puits, les animaux meurent, encore deux mois au moins à attendre la soudure...
Temoust, 20-04-2010
Photos : Malick Ag Rhissa - Kidal - Mali
DONS pour la FAMINE : la tension monte autour des puits, les animaux meurent, encore deux mois au moins à attendre la soudure...
mardi 20 avril 2010
La situation de famine, au nord-Mali, s’aggrave de jour en jour. Il y a eu des blessés graves à la suite de bagarres autour des puits qui se tarissent, les animaux meurent par centaines et s’amassent au bord des pistes, et il faudra encore attendre deux mois pour avoir des pluies, aléatoires.
Actuellement, 50 kgs d’aliment bétail peut coûter à une famille 9 000 FCFA, soit 14 €...
C’est pourquoi Temoust s’engage à donner le maximum d’informations sur les actions des uns et des autres. Contacts, actions, communiqués seront les bienvenus et serviront à ceux qui veulent aider les habitants, de quelque manière que ce soit, mais qui ne connaissent pas les réseaux.
Merci pour les nomades.
L’équipe de Temoust.
--------------------------------------------------------------------------------
URGENCE - APPEL AUX DONS ! LES TOUAREGS ONT BESOIN DE VOUS !
La sécheresse frappe encore le Sahel et éprouve particulièrement les éleveurs touaregs et leurs troupeaux. Certains parlent d’une situation pire qu’en 1973.
Les habitants ont besoin de soutiens financiers pour acheter de l’aliment bétail et le transporter dans les zones les plus reculée du Mali, l’Adagh, entre Tessalit, Agelhoc et Kidal.
Tous les dons seront reversés aux familles les plus démunies, sous la responsabilité de Rousmane Ag ASSILAKEN, personne-ressource locale reconnue unanimement pour sa probité depuis longtemps, et qui travaillera avec les maires de Tessalit, Ousmane Ag Abdola, et de Agelhoc, Abinadje Ag Abdallah.
Le groupe de musique TINARIWEN, né à Tessalit et dans la région, se joint à cet appel et compte sur votre soutien.
en anglais : famine-alert-in-northern-mali
L’association " Acteurs citoyens d’Europe et du Monde/Comité des jumelages" de ST JEAN DE MAURIENNE - SAVOIE- organisera une collecte publique au profit de la ville de TESSALIT ce samedi 24 avril sur le marché. St Jean de Maurienne a signé un pacte d’amitié en novembre 2005 avec TESSALIT. La presse locale a pris le relais de cette initiative.
Jean-Didier VERMENOT Président de l’association
Photos : Malick Ag Rhissa - Kidal - Mali
DONS pour la FAMINE : la tension monte autour des puits, les animaux meurent, encore deux mois au moins à attendre la soudure...
mardi 20 avril 2010
La situation de famine, au nord-Mali, s’aggrave de jour en jour. Il y a eu des blessés graves à la suite de bagarres autour des puits qui se tarissent, les animaux meurent par centaines et s’amassent au bord des pistes, et il faudra encore attendre deux mois pour avoir des pluies, aléatoires.
Actuellement, 50 kgs d’aliment bétail peut coûter à une famille 9 000 FCFA, soit 14 €...
C’est pourquoi Temoust s’engage à donner le maximum d’informations sur les actions des uns et des autres. Contacts, actions, communiqués seront les bienvenus et serviront à ceux qui veulent aider les habitants, de quelque manière que ce soit, mais qui ne connaissent pas les réseaux.
Merci pour les nomades.
L’équipe de Temoust.
--------------------------------------------------------------------------------
URGENCE - APPEL AUX DONS ! LES TOUAREGS ONT BESOIN DE VOUS !
La sécheresse frappe encore le Sahel et éprouve particulièrement les éleveurs touaregs et leurs troupeaux. Certains parlent d’une situation pire qu’en 1973.
Les habitants ont besoin de soutiens financiers pour acheter de l’aliment bétail et le transporter dans les zones les plus reculée du Mali, l’Adagh, entre Tessalit, Agelhoc et Kidal.
Tous les dons seront reversés aux familles les plus démunies, sous la responsabilité de Rousmane Ag ASSILAKEN, personne-ressource locale reconnue unanimement pour sa probité depuis longtemps, et qui travaillera avec les maires de Tessalit, Ousmane Ag Abdola, et de Agelhoc, Abinadje Ag Abdallah.
Le groupe de musique TINARIWEN, né à Tessalit et dans la région, se joint à cet appel et compte sur votre soutien.
Avec nos salutations. Rousmane Ag ASSILAKEN , Attaher Ag Iknane, Jacqueline Dupuis, le groupe TINARIWEN
--------------------------------------------------------------------------------
EN SAVOIR PLUS :
en français :alerte-a-la-famineen anglais : famine-alert-in-northern-mali
L’association " Acteurs citoyens d’Europe et du Monde/Comité des jumelages" de ST JEAN DE MAURIENNE - SAVOIE- organisera une collecte publique au profit de la ville de TESSALIT ce samedi 24 avril sur le marché. St Jean de Maurienne a signé un pacte d’amitié en novembre 2005 avec TESSALIT. La presse locale a pris le relais de cette initiative.
Jean-Didier VERMENOT Président de l’association
Un Français et un Algérien enlevés au Niger
AFP-22-04-10
Un Français et un Algérien enlevés au Niger
jeudi 22 avril 2010
Un Français et un Algérien ont été enlevés jeudi dans le nord du Niger, près de la frontière algérienne, a-t-on appris de sources sécuritaires nigériennes. "Un Français, probablement un touriste, et un Algérien ont été enlevés aujourd’hui (jeudi) près de la localité de Inabangaret (nord nigérien), près de l’Algérie", a indiqué à l’AFP une source sous couvert de l’anonymat.
Les deux hommes ont été enlevés "par des hommes armés", a affirmé une autre source sécuritaire nigérienne, ajoutant que le ressortissant algérien serait le chauffeur du Français.
Aucune précision n’a été donnée pour l’heure sur l’identité des ravisseurs. Les enlèvements de touristes sont courants dans la vaste zone désertique à cheval entre le Niger, le Mali et l’Algérie, où opère Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).
Quatre touristes européens (deux Suisses, un Allemand et un Britannique) avaient été enlevés dans la région nigérienne de Tillabéri, près du Mali, en janvier 2009.
Aqmi, qui avait revendiqué l’enlèvement, avait annoncé en juin avoir tué le touriste britannique, tandis que les trois autres otages avaient été libérés. Le groupe avait également revendiqué l’enlèvement en décembre 2008 de Robert Fowler, envoyé spécial du secrétaire général de l’ONU pour le Niger, et son collègue Louis Guay, dans la même zone. Ils avaient été ensuite libérés.
Niger : une nouvelle Constitution doit être rédigée dans 45 jours
AFP 21-04-10
Niger : une nouvelle Constitution doit être rédigée dans 45 jours
jeudi 22 avril 2010
NIAMEY — Un comité chargé de rédiger un avant-projet de Constitution dans les 45 prochains jours a été installé mercredi par le dirigeant de la junte militaire au Niger, le chef d’escadron Salou Djibo, a indiqué la radio d’Etat.
Placée sous l’autorité du chef de la junte, cette instance de 16 membres doit également proposer un nouveau code électoral et une charte des partis politiques.
Ce "comité des textes fondamentaux" est présidé par Mamoudou Gazibo, juriste et enseignant au Canada.
"Notre mission consiste à doter notre pays de textes qui vont assurer sa stabilité politique et institutionnelle", a déclaré la presse M. Gazibo, qui a assuré que sa structure allait "tout faire pour respecter le délai des 45 jours".
Le Niger est dirigé par une junte depuis le coup d’Etat du 18 février, qui a renversé le président Mamadou Tandja, au pouvoir depuis dix ans.
La junte a promis de céder le pouvoir aux civils après une période de transition.
Un Conseil consultatif de 131 membres travaille depuis début avril afin de proposer la durée de cette transition et les dates des prochaines élections.
AFP
mercredi 21 avril 2010
Hama Ag Sid Ahmed. Porte-parole des Touareg du Nord-Mali : « L’impasse nous pousse à nous réorganiser militairement »
Salima Tlemçani El Watan 21-04-10
Hama Ag Sid Ahmed. Porte-parole des Touareg du Nord-Mali : « L’impasse nous pousse à nous réorganiser militairement »
mercredi 21 avril 2010
Chargé des relations internationales et porte-parole de l’Alliance démocratique pour le changement au nord du Mali, Hama Ag Sid Ahmed lance un cri de détresse. Dans l’entretien qu’il nous a accordé, il accuse l’armée malienne de faire dans la provocation au lieu de pourchasser les terroristes d’Al Qaîda. Faute d’engagement du Mali dans cette lutte, pour lui, le pire est à craindre…
- Les ministres des Affaires étrangères et les chefs des armées des sept pays de la région sahélo-saharienne se sont engagés à pourchasser les terroristes dans la région. Qu’en est-il sur le terrain, au nord du Mali où se concentre le plus gros des troupes du GSPC ?
La situation est chaotique. Les terroristes sont de plus en plus nombreux et dotés de moyens militaires lourds. Nous savons que leur noyau dur est composé d’un peu plus de 270 éléments et que des groupes dormants n’attendent que l’ordre pour devenir opérationnels. Entre le dernier trimestre 2009 et le premier de 2010, AQMI a multiplié le recrutement parmi les jeunes ayant perdu tout repère après avoir été abandonnés par l’administration publique. Certains jeunes pensent même que AQMI est devenue un interlocuteur fiable et qu’elle est mieux écoutée par Bamako que les Touareg. Des rumeurs que colportent certains notables complices avec AQMI. Ils leur disent de rejoignent l’organisation, qu’ils auront un salaire et des avantages grâce aux rançons versées. Les terroristes sont en territoire conquis, avec des bases et des complicités importantes qui les renseignent sur tout.
- Pensez-vous qu’il ne peut y avoir de riposte commune contre AQMI dans cette région ?
Pour mener une opération commune, chaque Etat doit montrer à l’autre qu’il joue le jeu concernant la lutte contre le terrorisme. Ce qui n’est pas le cas pour le Mali. Depuis trois ans, il tente d’utiliser les groupes terroristes pour détruire l’espace touareg et les Touareg. Une force commune exige que Bamako accepte de lutter contre AQMI, donc de faire la paix avec les Touareg, le pilier de la stabilité de la sous-région. Mais le Mali pense que la paix avec les Touareg n’est pas nécessaire, alors il fait tout pour rendre caduc l’Accord d’Alger. Il ne s’intéresse qu’à profiter des connexions avec les groupes d’Al Qaîda. Aucune coopération militaire avec les pays voisins ne sera saine et effective tant que les autorités maliennes continueront à rejeter la paix avec les Touareg et, en parallèle à donner refuge aux groupes d’AQMI. Nous avons du mal à comprendre le silence de l’Algérie en tant que comédiatrice de l’Accord de juillet 2006 sur cette question, ainsi que celui des autres pays. Aujourd’hui, la communauté internationale sait que la lutte contre AQMI passe obligatoirement par la prise en charge des préoccupations du mouvement touareg, dont les revendications sont légitimes et correspondent aux besoins des populations locales touareg et arabe, c’est-à-dire des actions de développement concrètes et concertées qui tiennent compte de l’environnement et des aspects sécuritaires en associant les acteurs concernés.
- Lors de la réunion de l’Alliance à Alger, en janvier dernier, vous aviez annoncé la tenue d’un congrès avant la fin du mois de mars. Pourquoi n’a-t-il pas encore eu lieu ?
Lors de la dernière rencontre, à Alger en janvier 2010, des propositions fortes avaient été faites pour amener les autorités maliennes à revenir à leurs engagements pris en juillet 2006, dont aucun n’est appliqué. Nous avions prévu également de tenir un congrès au mois de mars pour parapher la paix dans la région. Une autre date sera validée par le bureau de crise mis en place en janvier 2010. Pour contribuer à l’insécurité dans la région, les autorités maliennes ont boudé la rencontre qui s’est tenue à Alger dans l’esprit de l’accord de paix. Elles ont continué à envoyer des notables et des hommes d’affaires sur le terrain. Nous savons que ces missions permettent juste de gagner du temps pour remettre au lendemain la paix et le développement dans cette région. Dans l’esprit des autorités, le Nord doit rester en situation d’insécurité permanente. Un mois après la rencontre d’Alger, nous avons alerté le ministre algérien chargé des Affaires africaines et maghrébines sur le pourrissement de la situation et la nécessité de l’implication de l’Algérie, cosignataire de l’Accord de paix, pour une rencontre rapide entre les parties à Alger. Plus récemment, la France, l’Union européenne et d’autres pays de la région ont été sollicités pour s’associer à l’initiative de la prise en charge effective de la paix. La responsabilité politique de l’Etat malien est désormais engagée. Sa position incite les groupes AQMI à persévérer dans leurs activités et à prendre en otage toute la région. Il a foulé au pied tous les engagements pris envers la communauté touareg. Pour faire revenir la confiance entre celle-ci et Bamako, le président malien doit se débarrasser d’une partie de son entourage immédiat, nuisible à la stabilité et à l’image du pays, et doit avoir le courage politique de faire respecter ses engagements. La stratégie actuelle va mener à l’embrasement de toute la région. En l’absence d’écho favorable au dialogue, la situation ne fait que s’enliser. L’impasse dure depuis plus de deux ans et oblige le mouvement à se réorganiser militairement pour faire face à toute nouvelle provocation de l’armée malienne sur le terrain.
- Voulez-vous dire que l’option d’une escalade dans la région n’est pas écartée ?
Nous avons constaté un grand mouvement de l’armée malienne dans la région. Les patrouilles n’envahissent pas les zones naturellement occupées par AQMI et qui sont situées à une quinzaine de kilomètres de certaines casernes, comme c’est le cas à Agulehoc et à Tombouctou. Elles vont dans la direction des campements de nomades. Nous craignons qu’elles fassent dans la provocation en inquiétant les éleveurs nomades, déjà gravement touchés par une sécheresse qui a décimé leur cheptel. Un quelconque incident pourrait engendrer une escalade dangereuse entre les Touareg et les patrouilles. Des patrouilles sont sorties de Gao et de Kidal le 17 avril et des éleveurs touareg ont été arrêtés à Agharous, à 60 km de Kidal (nord-est) le 18 avril puis remis à la brigade de gendarmerie. La situation est très tendue sur le terrain. Certaines complicités qui servent d’escorte à des voitures équipées offertes par les USA et la France (pour lutter uniquement contre AQMI) vendent des munitions à des convoyeurs de drogue, alors que AQMI reçoit des millions de dollars suite aux libérations des otages occidentaux (et d’autres en cours) grâce à des médiateurs de Bamako qui ne font rien pour dialoguer avec les représentants touareg.
Par Salima Tlemçani
mardi 20 avril 2010
Le comité d’état-major conjoint Algérie-Mali-Mauritanie-Niger sera installé ce mercredi
Afriscoop.net / xinhua 20-04-10
Le comité d’état-major conjoint Algérie-Mali-Mauritanie-Niger sera installé ce mercredi
mardi 20 avril 2010
Le comité d’état-major opérationnel conjoint entre l’Algérie, le Mali, la Mauritanie et le Niger sera installé officiellement mercredi à Tamanrasset (sud d’Algérie), dans le cadre du renforcement des relations de coopération militaire et sécuritaire entre ces pays, a indiqué mardi le ministère algérien de la Défense nationale dans un communiqué.
L’installation du comité intervient en exécution des dispositions arrêtées conjointement par les chefs d’état-major des forces armées de ces pays lors de la réunion tenue les 12 et 13 août 2009 à Tamanrasset, a-t-on souligné de même source.
Le 13 avril dernier, une réunion des chefs d’état-major des pays de la région sahélo-saharienne avait eu lieu à Alger avec la participation de l’Algérie, de la Libye, du Burkina Faso, du Mali, du Niger, de la Mauritanie et du Tchad.
Cette réunion s’inscrit dans le cadre du prolongement de la conférence des ministres des Affaires étrangères de l’Algérie, du Burkina Faso, de la Libye, du Mali, de la Mauritanie, du Niger et du Tchad, tenue à Alger le 16 mars dernier.
Elle s’est tenue également à la lumière des résultats enregistrés traduisant "l’engagement de ces Etats à oeuvrer au sein d’une stratégie commune de lutte contre le terrorisme et les questions de sécurité connexes".
Ces dernières années, la région du Sahel connaît une recrudescence des activités des islamistes armés qui se réclament d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi). (Xinhua)
lundi 19 avril 2010
Prochain album de Kel Assouf
Prochain album de Kel Assouf
Album intitulé Tin Hinane ( La Reine Touareg ) sera
dans le bacs mois de Septembre 2010....ça c'est de la nouvelle !!!Kel Assouf on MySpace Music - Free Streaming MP3s, Pictures & Music Downloads
www.myspace.com
MySpace Music profile for Kel Assouf. Download Kel Assouf music singles, watch music videos, listen to free streaming mp3s, & read Kel Assouf's blog.
Mali: les ex-otages italiens vont bien, Aqmi détient toujours deux Espagnols
Mali: les ex-otages italiens vont bien, Aqmi détient toujours deux Espagnols
(AFP) – Ie 17 /04/2010
BAMAKO — La branche maghrébine d'Al-Qaïda, qui a libéré vendredi un couple d'Italiens qu'elle séquestrait depuis quatre mois dans le désert du nord du Mali, négocie toujours les conditions de la libération de ses deux derniers otages, des Espagnols enlevés fin novembre en Mauritanie.
Les deux Italiens libérés vendredi après-midi quelque part dans le désert malien, ont été officiellement reçus samedi après-midi à Bamako par le président malien Amadou Toumani Touré, a constaté un photographe de l'AFP. Ils devaient ensuite être acheminés directement vers l'Italie.
Sergio Cicala, Italien de 65 ans, et sa femme Philomène Kabouré, 39 ans, de nationalité italo-burkinabé, "se portent tous les deux bien, mais visiblement la femme a mieux supporté la captivité que l'homme", avait auparavant déclaré à l'AFP une source sécuritaire malienne.
Le couple avait été capturé le 18 décembre dans le sud-est de la Mauritanie, alors qu'il se rendait au Burkina Faso à bord d'un minibus immatriculé en Italie. Leurs ravisseurs les avaient ensuite cédés à un groupe d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), dans le nord du Mali.
Selon une source proche de la présidence du Burkina Faso, les deux otages sont "restés durant toute leur détention dans le désert malien mais ils se déplaçaient".
Leur sort avait suscité d'autant plus d'inquiétudes qu'ils étaient aux mains d'Abou Yaya Hamane, un lieutenant de l'Algérien Abdelhamid Abou Zeïd, responsable de l'assassinat d'un otage britannique en juin 2009.
La cellule de crise installée à la présidence malienne a soutenu, comme à son habitude, qu'"aucune rançon" n'avait été versée" pour cette remise en liberté. "Nous avons fait intervenir les chefs des tribus du nord qui ont joué un rôle important", a dit à l'AFP un officiel au palais présidentiel.
Le médiateur malien qui avait négocié la remise en liberté de l'otage français Pierre Camatte, en février, est de nouveau intervenu.
En échange de la libération des Italiens, les ravisseurs avaient initialement demandé non seulement la remise en liberté de quatre islamistes détenus au Mali - effectivement relâchés le 22 février - mais aussi la sortie de prison de combattants détenus en Mauritanie.
Mais début mars, le Premier ministre mauritanien, Moulaye Ould Mohamed Laghdhaf, avait affirmé: "Il n'y aura pas de négociations avec ces groupes terroristes et il n'y aura pas d'échange de qui que ce soit contre qui que ce soit". Depuis, aucune libération d'islamistes n'a été annoncée en Mauritanie.
A présent, les islamistes armés retiennent toujours deux Espagnols - Albert Vilalta et Roque Pascual - enlevés le 29 novembre 2009 en Mauritanie, pour lesquels une forte rançon a été réclamée, selon une source proche du dossier.
Ces deux membres de l'ONG Barcelona Accio Solidaria sont détenus par l'un des émirs d'Aqmi, l'Algérien Mokhtar Belmokhtar, alias Belawar, selon des sources concordantes.
Le directeur de l'ONG des deux Espagnols, Francesc Osan, a jugé que la libération des Italiens était une "bonne" nouvelle en soi. Mais il s'est étonné "que le Français et les Italiens aient été libérés alors qu'ils étaient plus ou moins dans la même situation" que les deux Espagnols.
M. Osan a indiqué à l'AFP n'avoir "aucune" nouvelle de ses deux compagnons, sinon des informations de caractère "général" à savoir que les otages "vont bien" et que le gouvernement espagnol "travaille" à leur libération.
Une source proche de la présidence burkinabè a assuré à l'AFP: "Il y a beaucoup d'espoir pour les Espagnols. Le plus dur, c'était avec l'autre groupe (qui détenait les Italiens). Leur libération n'est qu'une question de temps".
Copyright © 2010 AFP. Tous droits réservés. Plus »
(AFP) – Ie 17 /04/2010
BAMAKO — La branche maghrébine d'Al-Qaïda, qui a libéré vendredi un couple d'Italiens qu'elle séquestrait depuis quatre mois dans le désert du nord du Mali, négocie toujours les conditions de la libération de ses deux derniers otages, des Espagnols enlevés fin novembre en Mauritanie.
Les deux Italiens libérés vendredi après-midi quelque part dans le désert malien, ont été officiellement reçus samedi après-midi à Bamako par le président malien Amadou Toumani Touré, a constaté un photographe de l'AFP. Ils devaient ensuite être acheminés directement vers l'Italie.
Sergio Cicala, Italien de 65 ans, et sa femme Philomène Kabouré, 39 ans, de nationalité italo-burkinabé, "se portent tous les deux bien, mais visiblement la femme a mieux supporté la captivité que l'homme", avait auparavant déclaré à l'AFP une source sécuritaire malienne.
Le couple avait été capturé le 18 décembre dans le sud-est de la Mauritanie, alors qu'il se rendait au Burkina Faso à bord d'un minibus immatriculé en Italie. Leurs ravisseurs les avaient ensuite cédés à un groupe d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), dans le nord du Mali.
Selon une source proche de la présidence du Burkina Faso, les deux otages sont "restés durant toute leur détention dans le désert malien mais ils se déplaçaient".
Leur sort avait suscité d'autant plus d'inquiétudes qu'ils étaient aux mains d'Abou Yaya Hamane, un lieutenant de l'Algérien Abdelhamid Abou Zeïd, responsable de l'assassinat d'un otage britannique en juin 2009.
La cellule de crise installée à la présidence malienne a soutenu, comme à son habitude, qu'"aucune rançon" n'avait été versée" pour cette remise en liberté. "Nous avons fait intervenir les chefs des tribus du nord qui ont joué un rôle important", a dit à l'AFP un officiel au palais présidentiel.
Le médiateur malien qui avait négocié la remise en liberté de l'otage français Pierre Camatte, en février, est de nouveau intervenu.
En échange de la libération des Italiens, les ravisseurs avaient initialement demandé non seulement la remise en liberté de quatre islamistes détenus au Mali - effectivement relâchés le 22 février - mais aussi la sortie de prison de combattants détenus en Mauritanie.
Mais début mars, le Premier ministre mauritanien, Moulaye Ould Mohamed Laghdhaf, avait affirmé: "Il n'y aura pas de négociations avec ces groupes terroristes et il n'y aura pas d'échange de qui que ce soit contre qui que ce soit". Depuis, aucune libération d'islamistes n'a été annoncée en Mauritanie.
A présent, les islamistes armés retiennent toujours deux Espagnols - Albert Vilalta et Roque Pascual - enlevés le 29 novembre 2009 en Mauritanie, pour lesquels une forte rançon a été réclamée, selon une source proche du dossier.
Ces deux membres de l'ONG Barcelona Accio Solidaria sont détenus par l'un des émirs d'Aqmi, l'Algérien Mokhtar Belmokhtar, alias Belawar, selon des sources concordantes.
Le directeur de l'ONG des deux Espagnols, Francesc Osan, a jugé que la libération des Italiens était une "bonne" nouvelle en soi. Mais il s'est étonné "que le Français et les Italiens aient été libérés alors qu'ils étaient plus ou moins dans la même situation" que les deux Espagnols.
M. Osan a indiqué à l'AFP n'avoir "aucune" nouvelle de ses deux compagnons, sinon des informations de caractère "général" à savoir que les otages "vont bien" et que le gouvernement espagnol "travaille" à leur libération.
Une source proche de la présidence burkinabè a assuré à l'AFP: "Il y a beaucoup d'espoir pour les Espagnols. Le plus dur, c'était avec l'autre groupe (qui détenait les Italiens). Leur libération n'est qu'une question de temps".
Copyright © 2010 AFP. Tous droits réservés. Plus »
Niger : l’UE félicite de l’installation du Conseil consultatif national
samedi 17 avril 2010
Niger : l’UE félicite de l’installation du Conseil consultatif national
(Xinhua) — L’Union européenne se félicite de l’installation le 7 avril du Conseil consultatif national en charge de proposer au gouvernement et au Conseil suprême pour la restauration de la démocratie (CSRD, junte au pouvoir) un calendrier pour les prochaines étapes du processus de transition politique et les échéances électorales.
Dans un communiqué de presse dont une copie est parvenue samedi à l’agence Xinhua, l’UE « note avec satisfaction le souci d’ équilibre dans la composition du Conseil consultatif national » et appelle ses membres à s’acquitter de leurs tâches « avec responsabilité et diligence, en vue de rapidement proposer un calendrier de retour à la démocratie, pour permettre l’ aboutissement du processus de transition politique ».
« L’Union européenne réitère sa disponibilité pour accompagner le processus de retour à la démocratie au Niger qui devra se dérouler dans le respect des règles de l’Etat de droit et des droits humains », ajoute le communiqué.
L’UE confirme également son engagement pour appuyer le gouvernement du Niger dans la gestion de la crise alimentaire et sa disponibilité de fournir de l’aide humanitaire à cet effet.
Le texte annonce, par ailleurs l’envoi très prochainement d’ une mission de haut niveau de l’Union Européenne au Niger.
« Cette mission permettra de s’informer de la situation politique et d’échanger avec les autorités nigériennes sur les prochaines étapes du processus de transition politique ainsi que sur la poursuite du processus de consultations en cours dans le cadre de l’article 96 de l’accord de Cotonou », conclut le communiqué.
Nigeria: deux Allemands enlevés dans le sud-est
18.04.2010, 23h52 Deux Allemands ont été enlevés dimanche sur une plage de la rivière Imo, dans le sud-est du Nigeria, a-t-on appris de sources des services de sécurité nigérians.
Les deux hommes, âgés de 54 et 55 ans, et dont l'identité n'a pas été révélée, ont été enlevés dans l'Etat d'Abia, une région productrice de pétrole et voisine de l'Etat de Rivers situé dans la région pétrolifère du delta du Niger.
Les deux Allemands ont été kidnappés sur la plage d'Azumini, sur les rives de la rivière Imo, au moment où ils se dirigeaient vers leur véhicule, a ajouté cette source.
Ni la police ni l'ambassade allemande n'ont pu être jointes à propos de cet enlèvement, qui n'a pas été revendiqué.
L'un des deux hommes travaille à Port Harcourt, la capitale de l'Etat de Rivers, et le deuxième est établi à Lagos, capitale commerciale du Nigeria.
Des centaines d'étrangers et de Nigérians, la plupart travaillant dans le secteur du pétrole, ont été enlevés depuis 2006 au Nigeria, la plupart dans la région pétrolifère du delta du Niger.
La plupart ont été relâchés, parfois contre le versement d'une rançon.
Les enlèvements sont fréquents dans le sud du Nigeria, région où opèrent de nombreux groupes armés qui s'en prennent régulièrement à la très lucrative industrie pétrolière et aux activités para-pétrolières.
AFP
dimanche 18 avril 2010
Appréciation de la Coopération Sino-Nigérienne : la diplomatie chinoise au Niger riposte !
Appréciation de la Coopération Sino-Nigérienne : la diplomatie chinoise au Niger riposte !
Politique
Dimanche 18 Avril 2010 09:45
SEM. Xia HuangLa diplomatie chinoise au Niger a organisé un point de presse le lundi dernier dans l’enceinte de son ambassade. Il s’agit de situer l’état des relations sino Nigérienne et par delà sa présence en Afrique. Déjà, objet de plusieurs critiques et attaques, la politique économique chinoise en Afrique se défend. Connue pour sa discrétion, la diplomatie chinoise particulièrement sa représentation du Niger par la voie de son ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire Xia Huang, sort de sa réserve. Devant un parterre des journalistes, le premier responsable de la chancellerie M Xia Huang a rappelé d’entre de jeux, que la présente rencontre vise à faire l’état des lieux et les perspectives de la présence chinoise dans notre pays voire en Afrique. Selon lui, l’état des relations sino-nigériennes qui ont pris forme en 1974, sont concrétisées à travers des oeuvres telles le stade général Seyni Kountché, des logements sociaux, les installations de ravitaillement en eau à Zinder, la construction du deuxième pont de Niamey, l’un des plus grands projet d’infrastructures pris en charge par la Chine en Afrique de l’ouest. A cela s’ajoutent des 48 projets d’assistance publique, des missions médicales, annulation des dettes bilatérales du Niger pour un montant de plus de 11milliards de FCFA. S’agissant des dons financiers et crédits sans intérêts, l’Etat chinois a octroyé plus 23 milliards de FCFA, exonération des droits de douane sur certains produits nigériens exportés à destination de la Chine. Evoquant l’un des aspect de la coopération sino nigérienne qui suscite plus de réactions, notamment les domaines énergique et minier, le chef de la diplomatie chinoise au Niger, M indique que des entreprises chinoises exercent au Niger à la suite des compétitions équitables et loyales. Une manière de répondre à leurs détracteurs et adversaires qui les taxent des pratiques déloyales dans les compétitions commerciales en Afrique. Les relations sino-africaines ont progressivement changé. De 2000, le volume des échanges commerciaux, a été multiplié par dix, franchissant en 2008, le cap de 100 milliards de dollars. Actuellement, la Chine est présente au Niger dans l’exploitation de l’uranium du site d’Azelik et du pétrole d’AGADEM. Ces deux grands projets chinois préoccupent les nigériens, notamment les organisations de la société civile qui oeuvrent en faveur de la protection de l’environnement. La China national petroleum corporation (CNPC), a conclu un accord d’exploitation du pétrole incluant la construction d’une raffinerie à Zinder, d’une capacité d’un million de tonnes par an et l’installation d’un Oléoduc de 462,5km, le tout d’ici délai de juin 2011. Quant à l’exploitation de l’uranium, elle est assurée du côté chinois par la China national nuclear corporation à travers sa filiale, China Uranium corporation limited.
Face à toutes ses réalisations, la coopération sino nigérienne fait l’objet des violentes critiques qui n’ont pas laissé indifférente, la diplomatie chinoise dans notre pays. Cette sortie se veut apparemment une riposte. Certains attribuent l’instabilité politique au Niger, aux investissements chinois. Pourtant, estime l’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la république populaire de Chine au Niger, les entreprises chinoises sont moins présentes au Niger parmi celles étrangères.
Très remonté, le chef de la diplomatie chinoise au Niger ne mâche pas ses mots : « la Chine est favorable à ce que les autres pays du monde développent leur coopération énergétique avec les pays africains sur une base d’égal à égal et des avantages réciproques. Mais certains d’entre eux n’ont aucune raison pour s’opposer à ce que la Chine fasse de même avec l’Afrique… » Refusant de dévoiler les présumés détracteurs de la Chine, M. Xia Huang, indique que « quels soient les bruits et les interférences malintentionnés, et d’où qu’ils viennent, la Chine reste indéfectible et immuable dans sa politique africaine et sa politique nigérienne, une politique conséquente… »
Mamane Jaharou
18 avril 2010
publié le 08 avril 2010
Source : L'Indépendant+
Said Djinnit,envoyé spécial du secrétaire général de l’Onu, rencontre le chef militaire nigérien Salou Djibou à Niamey
APS-17-04-10
Said Djinnit,envoyé spécial du secrétaire général de l’Onu, rencontre le chef militaire nigérien Salou Djibou à Niamey
dimanche 18 avril 2010
NIAMEY – Le chef des autorités militaires au Niger, Salou Djibo et l’envoyé spécial du secrétaire général de l’Onu, Saïd Djinnit ont discuté vendredi à Niamey des mesures prises par le Conseil suprême pour la restauration de la démocratie (CSRD) mis en place depuis le coup d’Etat du 18 février au Niger.
A l’issue des discussions, Saïd Djinnit a déclaré à la presse avoir réitéré « la détermination des Nations unies pour accompagner très fortement le Niger ». Les deux hommes ont passé en revue les mesures prises par le CSRD, mis en place depuis le coup d’Etat du 18 février au Niger.
samedi 17 avril 2010
Option électronucléaire, quelle démarche pour le Niger ?
Daouda Djibo Takoubakoye - talaize@yahoo.ca-Niger Diaspora-17-04-10
Option électronucléaire, quelle démarche pour le Niger ?
samedi 17 avril 2010
L’accès à l’énergie est une composante essentielle du développement économique, social et politique. Il favorise le développemnt individuel via l’amélioration des conditions éducatives et sanitaires. Il permet le développemnt de l’activité économique par la mécanisation et la modernisation des communications. Il participe enfin à l’amélioration de l’environnement économique en permetant une intervention publique plus efficace, un meilleur respect de l’environnement et le renforcement de la démocratie.
Cependant malgré un potentiel énorme en énergie fossile, renouvelable et nucléaire, le Niger présente des déficits énergetiques importants. Les ressources du pays sont faiblement exploitées et/ou expotées sous forme brute. En conséquence la consommation énergétique du pays est l’une des plus faibles du monde. Elle est de 0.142tonne équivalent pétrole (tep) par habitant et par an contre 0.5 en Afrique et 1.2 dans le monde. La consommation totale qui s’élève à 1932 Ktep par an en 2007 se compose à 87% de l’exploitation de la biomasse. L’énergie électrique ne représente que 2.11% de la consommation énergétqiue totale soit environ 519.52 GWh par an. La plus grande partie de l’énergie électrique provient du Nigéria (80%).
Ainsi pour pouvoir satisfaire le besoin des ménages, la quantité disponible est rationnée pour l’industrie nationale et une entreprise doit payer deux fois plus cher si elle veut produire aux heures de ‘surchage’ ce qui limite grandement la production industrielle du pays. Le taux d’accès à l’électricité reste l’un des plus faibles du monde, seulement 9.1¨% des ménages nigériens ont accès à l’électricté contre 35.5% en Afrique.
Au regard de l’enjeu stratégique que représente l’énergie, principalement l’énergie électrique, pour un développemnt durable, le gouvernement du Niger (à travers la Stratégie de Développemnt Accéléré et de Reduction de la Pauvreté) s’est fixé comme objectifs d’ici 2012 entre autres :
La couverture à 100% de la demande énergetique même en cas de défaillance des lignes d’interconnexion
Le relèvement du taux d’accès des ménages à 50% en zone rurale et à 100% en zone urbaine. Pour atteindre ces objectifs, le pays doit pouvoir produire au moins 2109 GWh par an contre moins de 200 GWh par an en 2007. soit une multiplication par dix (10) de la capacité de production actuelle. Ce qui impose au Niger une vision stratégique à long terme économiquement efficace, respectuse de l’environnement et garrantissant la souveraineté énergetqiue du pays.
Ce document adapté au cas spécifiques du Niger est préparé et présenté dans le cadre logique des programmes nucléaires de l’Agence Internationale de l’Energie Atomique (AIEA). Il commence par une brève comparaison des sources énergetiques pour montrer quelle est la chance pour le Niger d’opter pour un programme nucléaire après une analyse minitieuse qui sera faite par un comité d’experts nationaux et internationaux.
1. Analyse succinte des différentes options énergétiques pour le Niger
Il existe plusieurs options énergétques couramment utilisées dans la fourniture d’électrité dans les pays en developpemnt, y compris ce qui n’ont pas connu une forte popularité, mais qui sont considérées comme novateurs. Dans cette section, une analyse succinte des différentes options est présentée. Il s’agit des options suivantes :
• Energie éolienne
• Energie thermique fossile
• Energie Solaire
• Energie hydaulique
L’analyse des options est basée sur les critères généraux que sont essentiellement : le potentiel énergetique disponible, les coûts socio-économiques et les coûts environnementaux pour satisfaire la demande énergetique en 2005.
Energie éolienne :
La production de cette forme d’énergie s’effectue par l’utilisation de la force du vent à travers des hélices qui font tourner un générateur électromagnetique produisant ainsi l’électricité. La puissance électrique engendrée est alors proportionnelle au carré de la vitesse du vent.
Au Niger la force du vent varie de 2.5 à 5 m/s sur toute l’étendue du territoire. Toutefois, cette force est insuffisante pour produire de l’électricité en quantité appréciable à l’échelle nationale. En effet il faudra installer à peu près 300 milliards d’hélices pesant chacune une tonne (soit 2574 hélices dans chaque villa de 600m²) pour pouvoir satisfaire le besoin énergetique du Niger en 2025. Pour couvrir les besoins en permanence, il faudra également coupler le réseau éolien soit à un dispositif de stockage de l’énergie, soit à une autre source d’énergie, soit à un réseau plus étendu.
Ainsi l’investissement requis est estimé à plus de 26 milliards de dollars. Par ailleurs, l’installation des hélices entraîne un véritable encombrement et peut poser des problèmes d’insertion du fait de leur dirpersion (chemins d’accès, bruit, esthétique contestée,lignes électriques,migrations d’oiseaux..). Le barrage massif des couloirs de vent peut égalemnt avoir des conséquences sur le climat local notamment en aval des éoliennes par rapport au sens des vents dominants.
Par conséquent, l’énergie éolienne ne peut être utilisée comme seule source d’approvisionnement à long terme, elle n’est avantageuse que pour les applications de pompage.
Energie thermique fossile classique :
La fourniture d’énergie électrique à partir de sources thermiques fossiles consiste à transformer la chaleur produite de la combustion du matériau d’origine (pétrole, gaz ou charbon) en électricité à travers une turbine actionnées par les vapeurs d’eaux issues de la combustion.
Le potentiel en énergie thermique fossile du Niger n’est pas très bien estimé ; il tournerait autour de 477.107 tep. Il faudra importer 453 435 tonnes de pétrole pour couvrir le besoin en 2025 ce qui représente 3 fois l’importation totale de produits pétroliers actuelle du Niger. De plus les prix des combustibles fossiles sur le marché international fluctuera énormement dans les années à venir compte tenu de la forte pression qu’ils subissent, le baril de pétrole est passé de 62 dollars au 20 avril 2007 à 64.7 dollars au 1er mai 2007 soit une augmentation de 4.35 % en dix (10) jours.
Toute la réserve mondiale de pétrole s’épuisera dans les 37 années à venir selon les prévisions de l’Agence Internationale de l’Energie (AIE). En outre les centrales termiques utilisant ces combustibles dégagent plus de 1071 grammes de gaz à effet de serre pour 1 KWh d’électricité contre seulement 16g/KWh pour le nucléaire.
Ainsi l’utilisation de cette forme d’énergie irait à l’encontre des engagements auquels le Niger a souscrit en ratifiant en 2004 le protocole de Kyoto pour la réduction des gaz à effet de serre.
En outre l’effort national necessaire frôlerait les deux milliards de dollars même si le pays ne participe qu’à hauteur de 3 % à l’investissement total (coût d’exploration,d’exploitation,de formation etc..) pour pouvoir s’assurer une autonomie énergétqiue.
En définitive, l’énergie thermique fossile est non seulement coûteuse et néfaste pour l’environnement mais aussi elle ne garantit pas un approvisionnement continu même dans un futur très proche.
Energié solaire :
L’énergie solaire est produite à partir de la transformation par réaction physique dans une cellule photovolataïque de l’énergie issue du soleil. Les cellules photovoltaïques sont généralement en feuille d’or ou de nickel.
Pays tropical couvrant une superficie de 1 267 000 Km², Le Niger reçois du soleil près de 2.82.109 soit environ 16 fois le besoin énergetique mondial d’ici 2030. Cependant la conversion de cette énergie en énergie électrique est très difficle compte tenu des technologies actuellement disponibles (le rendement ne dépasse guère 16 %). L’énergie solaire n’est disponible que dans 30 à 40 % du temps. Pour couvrir les besoins énergetiques du Niger en 2025 (2109 GWh), il faudra à peu près 20.1Km² de panneaux solaires soit la superficie 34 000 Villas de 600 m² ; la puissance de l’énergie solaire étant aléatoire et dépendante fortement de la météorologie, son utilisation nécessiterait des investissements conséquents dans les technologies complémentaires tels que les générateurs et de stockage et les appoints pour pouvoir bénéficier en permanence de l’énergie solaire.
De ce fait l’énergie solaire est très couteuse. En effet, le coût total pour produire 2109 GWh s’élèvera à 12 milliards de dollards.
L’énergie solaire est donc non seulement couteuse mais aussi ne garantit une fourniture d’énergie en permanence.
L’énergie hydraulique :
L’énergie hydroélectrique est obtenue en transformant la force gravitationnelle de l’eau (chute de l’eau) en électricité à travers une turbine (hélices)
Le potentiel hydroélectrique total du Niger est estimé à 273.5 MW ( tous sites confondu : Kandadji, Gambou, Dyondyonga, Sirba, Goroubi et Dargol). Cette puissance ne peut couvrir que 40 % du besoin national en 2025 compte tenu du rendement de conversion faible et cela pendant seulement 25% du temps.
De plus en l’instar de toutes les énergies renouvelables, l’énergie hydroélectrique a une puissance dépendante des conditions météorologiques. Ainsi, son utilisation requiert des technologies complémentaires pour stocker et/ou pour completer la puissance en cas de besoin. Cela engendre une sensible augmentation des coûts de l’énergie et change le caractère écologique de l’énergie hydraulique si la source d’énerge de substitution est une centrale à combustible fossile. Les variations rapides de la capacité de production entrînent des difficultés de gestion de la production. La capacité de production disponible non utilisée doit en permanence être capable de combler une baisse de la production. Il est établit qu’en raison des inconstence des forces motrices, cette énergie n’est pas utilisable en permanence et cette forme d’énergie n’a jamais garrantit l’indépendance énergétique d’un pays.
Par conséquent, l’énergie hydraulique ne constitue pas une option fiable pour la fourniture nationale en électricité.
Conclusion partielle :
Il ressort de l’analyse succincte des différentes sources d’énergies utilisables les conclusion suivantes :
• En dépit du faible coût d’investissement pour l’utilisation des sources thermiques fossiles classiques (pétrole, gaz et charbon) et de leur faible demande en haute technologie, leur utilisation sera limitée par la disponiblilité des ressouces fossiles dont lkes coûts sont très fluctuants . Ces énergies fossiles sont également très polluantes.
• Les sources d’énergie renouvelable (solaire, éolienne,hydraulique), non seulement ne garantissent pas un approvisionnement constant mais aussi leur coût d’investissment demeure exhorbitant. De plus même si leur émission de gaz à effet de serre semble relativement faible, elles des effets négatifs sur l’environnement
Ainsi pour atteindre un développemnt économique soutenu, le pays doit-il disposer de sources énergetiques fiables, sûres, propres, suffisantes, de puissance modulable en fonction du besoin, disponibles en permanence et accessibles à tous. Seule l’énergie d’origine nucléaire remplit tous ces critères.
L’option électronucléaire :
La production de l’électricité à partir de l’énergie nucléaire s’effectue en transformant la chaleur produite par la fission de l’uranium (réaction nucléaire) en électricité.
Quatrième producteur mondial en terme de quantité et premier producteur mondial en qualité d’uranium, le Niger tarde à adopter une politique électronucléaire malgré tous les atouts. Pourtant cette option est la seule qui soit compatible avec le besoin de dévelopement tout en garantissant l’indépendance et la souveraineté. Depuis l’indépendance, les différents gouvernements ont essayé plusieurs des options classiques : énegie renouvelable solaire à travers l’Onersol, énergie hydraulique à travers le barrage de kandadji, utlisation du charbon minérale etc. Toutes ces politiques n’ont pas pu résoudre le problème d’approvisonnement en énergie électrique ; en conséquence le pays reste sous alimenté et très peu de gens ont accès à l’électricité (9.3% en 2006, le taux le plus faible du monde).
En dépit du potentiel nucléaire important et l’existence de certains organismes de régulation et de recherche en la matière comptés parmi les plus performants d’Afrique à savoir le Centre National de RadioProtection (CNRP) et l’institut des RadioIsotopes (IRI), l’option nucléaire n’a pas été adopté pour la fourniture de l’électricité.
Atouts et inconvénients de l’option électronucléaire au Niger :
Atouts :
L’option électronucléaire pour le Niger comprote de nombreux atouts. Ces atouts sont relatifs au dispositif règlementaire et institutionel et aux avantages économiques et environementaux
Sur le plan règlementaire :
On peut citer :
• L’adhésion du Niger à l’Agence Internationale de l’Energie Atomique (AIEA) depuis le 27 mars 1969 ;
• La signature, le 11 juin 2004, par le Niger de l’accord de garantie du traité de non prolifération des armes atomiques*. Il bénéfiera donc de la part de l’AIEA de toute l’aide technique qu’il désire ;
• La signature par le Niger de la convention de vienne sur la responsabilité civile en matière de dommages causés par les accidents nucléaires ;
• La signature de la convention de vienne sur l’assitance mutuelle en cas d’accidents nucléaires ou radiologiques ;
• La signature de la convention de Paris sur la responsabilité de tierce partie dans le domaine de l’énergie nucléaire, ce qui garantit l’utilisation pacifique des programmes électronucléaires ;
• La ratification en 2004 du protocole de kyoto pour la réduction des gaz à effets de serre, ce qui oblige le Niger à opter pour des sources d’énergie moins polluantes ;
• L’adoption en 1999, puis revisée en 2006 d’une loi sur la protection du public et de l’environement contre les dangers des rayonnements ionisants
• L’existence d’un loi sur la gestion des déchets radioactifs et les rejets dans l’environement
• L’existence d’un code de l’électricité, consacré par la loi n°2003-004 du 31 janvier 2003, qui régit la production,le transport et la distribution de l’énergie électrique en République du Niger
Sur le plan institutionel :
Les organismes, institutions et services suivants jouent énormement en faveur de l’option électronucléaire , il s’agit de : • Le Centre National de Radioprotection(CNRP) créé le 07 mai 1998, autorité nationale compétente en matière de radioprotection, ayant pour missions de réglementer sur l’ensemble du territoire national les activités et pratiques liées à l’utilisation de substences et matiières nucléaires ainsi que les sources de rayonements ionisants dans tous les secteurs économiques et sociaux, publics et privés.
• La Direction de l’Utilisation Pacifique des Techniques Nucléaires (DUPTN) créée au Ministère des Mines et de l’Energie en janvier 2006, point focal de l’AIEA dont la mission est de coordoner et promouvoir les activités dans le domaine de l’utilisation pacifique des techniques nucléaires
• Le projet Système d’Information sur l’Energie (SIE-Niger) qui est une organisation non gouvernementale dont la mission est de mettre à la disposition de l’état un système d’information fonctionnel et perenne sur l’énergie
• Le Conseil Nigérien de l’Energie qui est une organisation non gouvernementale, scientifique et technique et qui a pour objectifs de promouvoir le développement économique et l’usage paisible et sécurisant des ressouces énergétiques
• Le comité national d’électricité, organe consultatif qui donne son avis sur les dossiers d’extension des réseaux électriques
• L’institut dess RadioIsotopes (IRI), qui dans ses missions il était clairement noter qu’l est chargé entre autres de hater
Sur le plan socio économique et environemental :
Les avantages sont liés au fait que :
• Le pays dispose d’un énorme potentiel nucléaire qui s’estime à plus de 269 000 tonnes en réserve d’uranium soit plus de trois fois le besoin énergétique mondial de 2030 et quatre fois le besoin mondial en uranium
• Le pays dispose de la capacité humaine pour aasurer l’exploitation et la rentabilité des projets de centrales nucléaires, en effet plusieurs Professeurs, docteurs et ingénieur en physique nucléaire ayant travaillé plusieurs mois voir plusieurs années dans des centrales telle que Cadarach en France et Holmeckt aux Etats-Unis sont actuellemnt à l’université Abdou Moumouni de Niamey et dans des universités de France et d’Allemagne, plusieurs ingéniuers en génie civil ayant travaillé sur des bunker de centrales nucléaires ont été identifiés, une douzaine d’experts en radioprotection et sûreté nucléaire travaillent actuellement au Centre National de Radioprotection , au Ministère des mines et dans les compagnies minières, plusieurs douzaine de docteur et ingénieur électronicien qui ont déjà géré des systèmes beaucoup plus compliqués que ceux des centrales travaillent dans les compagnies de téléphonie mobiles ;
• Un programme nucléaire assure l’indépendance énergétqiue du pays car il est très facile et très économique de stocker tout le combvustible nécessaire à plusieurs années de production (moins de 1.5 tonne de combustible pour 26 ans de production)
• Il fournit une diversité en ressources énergetique
• Il existe de nombreux investisseurs dans le domaine et l’apport de l’état peut être réduit au strict minimum comme fournir le terrain pour la construction des centrales nucléaires, adopter des lois et règlements en matière de sûreté, faire des inspections et contrôles
• L’option électronucléaire est à long terme très économique. En effet avec une seule centrale nucléaire de 1500 MW de puissance, le pays produira 13149 GWh d’électricité par an ce qui est suffisant pour couvrir les besoins énergétiques des pays comme le Mali, le Burkina Faso, le Benin et le Niger même en 2015. Et puisque la durée de vie d’une telle centrale peut atteindre trente (30) ans le KWh au consommateur porra être facturé à 38 F CFA contre 75 F CFA aujourd’hui
• Un programme nucléaire crée une capacité humaine rentable sur le plan international car le programme se fera à travers l’investissement dans les technologies avancées ce qui favorise l’introduction des hautes technologies
• Les plans modernes de construction rendent le risque d’accident pratiquement impossible et le pays dispose de la capacité humaine pour faire face à de telles situations
• Les centrales nucléaires ne génèrent pratiquement pas de gaz à effet de serre, en effet la quantité de CO2 générée par l’ensemble des centrales nucléaire du monde est négligeable par rapport à celle d’une seule centrale thermique fossile classique ce qui joue un rôle important dans le changement climatique.
Les inconvénients :
Les inconvénients sont :
• Le programme électronucléaire nécessite une haute technologie et une grande capacité humaine. Cependant l’AIEA aide énormement les pays membres à couvrir les besoins en ressources humaine ;
• Il existe un risque d’accident négligeable qui peut avoir des conséquences majeures. Néanmoins ce risque est quasiment nul avec les qualités de deseign et de défense en profondeur actuelle• Un programme nucléaire jouit d’une méfiance à l’égard de l’opinion publique qui fait vite le lien entre le programme nucléaire et l’arme atomique ; Mais une campagne de communicationbien ciblée permettra de réduire ce risque au minimum et des exemples pris sur des pays hautement nucléarisés comme la France qui n’ont jamais eu d’accident aideront dans ce sens
3.2 Démarche pour l’établissement d’un programme électronucléaire pour le Niger.
La démarche proposée s’appuie sur les normes internationales de développement d’un programme électronucléaire. Le programme électronucléaire s’effectue selon une approche intégrée et séquentielle. Ceci inclue toutes les activités que le pays doit mener pour arriver à une étude de faisabilité des projets de construction de centrales nucléaires. La réalisation des projets proprement dit fera l’objet d’un autre document. Puisqu’on utilise également l’énergie nucléaire pour d’autres applications industrielles notament celles utilisant des sources chaudes, il est bien clair que ce document ne traite que du cas de l’énergie nucléaire pour production d’électricité. Cependant de nombreuses information fournies dans ce document fournies dans ce document pouront sevir à des programmes pour d’autres applications. Le programme dont il est question dans le présent document couvre toutes les activités du stade de l’option pour le nucléaire jusqu’à celui de la décision par le pays de procéder à une étude de faisabilité pour la construction de la première centrale nucléaire. La démarche d’approche intégrée privilegiée dans ce document considère toutes les alternatives et les facteurs déterminants qui influencent le programme comme :
les stratégies à long terme de développemnt de l’énergie et de l’électricité ;
les besoins financiers ;
les infrastructures techniques et règlementaires ;
les politiques et engagements gouvernementaux ;
le développement de la capacité humaine ;
le cadre légal ;
l’information et la sensibilisation du public et
la conformité avec les accords internationaux signés par le Niger
Approche séquentielle pour la mise en place du programme électronucléaire :
Avant toute décision un programme électronucléaire dans le plan national d’extension d’électricité, il est important d’analyser la situation énergetique dans le pays. Cette analyse permettra d’identifier notamment l’impact sanitaire et environnemental. Une fois que la décision est prise d’insérer le programme électronucléaire comme option dans le plan national, le plan pour l’énergie a besoin d’une approche séquentielle comme détaillée dans le tableau, l’approche décrite dans le tableau est construite autour des décisions importantes qui doivent être prises au fur et à mesure que le travail avance. Dans la plupart des cas les décisions décrites dans le tableau ne peuvent être prises comme des points kilométriques individuels mais plutôt comme partie intégrante de décisions plus étendues. De même, toutes les cativités dans cette rubrique doivent être menées parallèlement pour qu’on puisse considérer la séquence comme complète. Les étapes qui figurent dans le tableau représentent différents niveaux d’engagement dans déroulement de l’option électronucléaire. Les actions détaillées à prendre sont résumées dans le tableau Pour les mêmes étapes présentes dans le tableau
L’étape A : Créer les bases d’une compétence d’analyse du système de planification énergétique.
Avant tout lancement de programme électronucléaire, il faut d’abord une étude qui décidera de la faisabilité technique et économique des futurs projets.
La première étape n’est normalement pas liée à l’introduction d’un programme nucléaire mais s’inscrit dans le plan national normal d’extension de l’électricité et de l’énergie, il est décrit ici simplement parceque cette compétence est une des bases nécessaires à la planification lorsqu’il est décidé d’opter pour le nucléaire. Pour ce faire le pays doit créer une commission centrale de planification qui sera chargée d’nanalyser l’offre et la demande énergetique aussi bien sur le plan national qu’en rapport avec les pays de la sous région ayant des besoins similaires. La commission doit être composée de deux ou trois experts en analyse et planification de système énergetique, de deux experts en sûreté et sécurité nucléaire, d’un expert en communication,un expert en droit nucléaire, on peut recruter ses membres parmi ceux du Système d’Information sur l’Enegie (SIE) il suffirait de completer avec un ou deux experts en ! analyse et planification de système énergetique qu’on peut trouver sur le marché du travail ou former les agents du SIE aux techniques d’analyses du système de planification énergétique. Trois séminaires de formation d’une semaine chacun sufiront pour que les ingénieurs soient pleinement opérationels, il faudra ensuite doter la commission de logiciels de simulation. L’Agence Internationale de l’Energie Atomique pourra fournir les experts pour la formation et les logiciels nécessaires moyennant une contribution de l’état. L’état doit désigner à ce stade un organisme exploitant des éventuelles centrales nucléaires ; il pourra s’agir de la Nigelec. De cet organisme doit être désignée une équipe chargée des planifications économiques et techniques du système d’extension de l’électricité dans le contexte national de l’offre et de la demande. Cette équipe doit travailler en étroite collaboration avec la commission centrale. L’objectif essentiel de la commission centrale est de définir un plan d’extension du système électrique techniquemnet faisable et économiquement viable. Elle doit en plus avoir les fonctions suivantes :
Servir d’autorité pour guider tout le travail de planification
Distribuer les travaux définis aux organismes appropriés et s’assurer que les travaux sont exécutés
Prendre les décisions nécessaires dans sa sphère de compétence
Préparer la décision politique du gouvernement
Pour jouer pleinement son rôle, elle doit avoir accès à toutes les informations et données dont elle a besoin qui va des plans de développemnt nationaux aux prix actuels des installaptions dans le monde en passant par les tendances de la demande en énergie, les prévisions, les paramètres économiques en général et les taux d’intérêt pour les projets majeurs. Les résukltats de la planification seront fonction de certaines données d’entrée comme l’évolution des prix du carburant, le capital d’investissement des installations et les taux d’intérêt associés, donc un jugement impartial est nécessaire en vue de choisir les valeurs réalistes.
Le tavail de la commission centrale requiert une capacité humaine de haut niveau et une large coopération avec les spécialistes de plusieurs autres organismes nationaux (ex le ministère de l’économie et des finances, le ministère des mines et de l’énergie, le ministère de l’environnement etc.)
La commission sera aussi confrontée à certaines contraintes établies par les politiques nationales par exemple les normes de protection de l’environnement ; les politiques sur les prix du carburant (souveraineté énergétique), conservation des ressources et la balance des payements.
Les résultats de l’étude constitueront les facteurs clefs pour savoir si oui ou non il est judicieux et économiquement viable d’opter pour un programme électronucléaire comme solution à long terme des problèmes énergétiques. Il est cependant important de souligner que les décisions sur un programme électronucléaire ne doivent pas être prises simplement sur des considérations économiques mais il faut aussi considérer un grand nombre de facteurs additionnels comme la souveraineté énergétique, la pollution, l’environnement, la garantie d’approvisionnement en énergie etc..
Si après étude la commission décide d’opter pour un programme électronucléaire dans le plan d’extension la planification détaillée doit commencer.
L’étape B : Examiner l’option nucléaire :
Si les travaux de la commission centrale conduisent à la décision d’opter pour un programme électronucléaire, l’étape suivante sera d’examiner l’option électronucléaire. Dans tous les cas de figure le gouvernement doit éviter de se lancer dans un tel programme contre l’avis du comité ou d’accepter sous n’importe quelle forme que ce soit, dans le cadre de ce programme, de pays déjà en mal avec l’Agence Internationale de l’Energie Atomique pour pouvoir finir le programme sans s’attirer les critiques de la communauté internationale
L’étape B concerne les études et évaluations qui sont spécifiquement liées à l’introduction du programme nucléaire. Il est aussi le début des discussions politiques et publiques sur l’option pour le nucléaire. Par conséquent une attention particulière doit être accordée au besoin d’information du public. A cet effet l’équipe chargée de la communication doit pouvoir démontrer clairement la rationalité et l’ergonomie du choix nucléaire par rapport aux autres sources d’énergie. Cette est très importante car il concerne également le choix du site ce qui veut dire que les populations locales doivent être pleinement impliquées. Il est aussi important d’orienter très tôt les jeunes vers les filières scientifiques et technologiques et ceci dès le lycée et/ou la première année de l’université, il sera d’ailleurs souhaitable de créer des instituts spécialisés pour satisfaire le besoin ; on peut par exemple confier cette tâche à l’Institut des RadioIsotopes en élargissant sa mission, créer dans les nouveaux Instituts Universitaires de Technologie (IUT) des filières de génie Physique, ouvrir des filières d’instrumentation nucléaire au lycée technique et à Issa Bery. Ce qui non seulement permet de garantir la capacité humaine nécessaire mais aussi constitue un moyen de sensibilisation du public à la base assez large et couvrant toutes les couches sociales. Ces activités demandent un temps assez long d’où il est nécessaire de les commencer bien avant le lancement du programme.
Examiner l’option nucléaire demandera des spécialistes de plusieurs disciplines. A ce stade seulement quelques uns des spécialistes seront des organisations concernées car certaines parties des études et évaluations peuvent se faire avec des cabinets et des consultants. Dans la plupart des cas il y’aura des manques d’expériences sur lesquelles seront basées les actions et les décisions. Il sera très important de développer des liens forts entre le gouvernement ou les gouvernements et les organisations internationales ayant des expériences dans le domaine, il s’agit de l’Agence Internationale de l’Energie Atomique, des sociétés d’équipement et de construction de centrales nucléaires etc. L’Agence Internationale de l’Energie Atomique a développé un ensemble d’assistance par exemple la législation sur la sûreté nucléaire ainsi que des models et méthodologie pour la planification. Le Niger ayant souscrit à toutes les clauses obligatoires du traité de non prolifération des armes nucléaires donc il bénéficiera de l’aide internationale mais en dépit de cette aide il important de développer des capacités nationales pour juger, évaluer et corriger les travaux, conseils et services externes car la responsabilité de la décision incombe toujours au pays. Le pays dispose de plusieurs organisations spécialisées dans des domaines spécifiques et leur expertise peut être utilisée.
Dans tous les domaines cités, il faut d’abord évaluer les organisations existantes et examiner les cas où il est nécessaire de renforcer les compétences avant de créer des nouvelles organisations. Il est particulièrement important d’estimer comment rendre disponible les compétences requises en cas de besoin.
Il est très probable qu’une certaine opinion publique s’oppose au programme électronucléaire. Par conséquent, il est fondamental d’établir des activités d’information du public aussitôt que possible. Le groupe qui sera chargé de l’information du public doit être lui-même très bien informé sur les décisions en cours pour supporter les études et les études et les progrès accomplis dans les secteurs qui intéressent le public.
Les trois sujets suivants sont particulièrement importants
La sûreté nucléaire : Il est important que le groupe chargé de l’information du public soit capable, aux premières heures, d’informer les populations locales sur les politiques de sûreté et de sécurité qui ont été établies ou qui sont proposées pour adoption en particulier sur le fait que les populations sera ou ne sera déplacée même en cas d’accidents très grave.
Les politiques de gestion des déchets et rejets dans l’environnement : Les campagnes d’information doivent mettre l’accent sur le fait le centre national de radioprotection dispose de l’expérience requise dans la gestion des déchets de faible activité notamment le transport et les opérations de rejets, venant des hôpitaux et de l’industrie minière par exemple et qu’il pourra assurer aisément et en toute sécurité la gestions des rejets et des déchets du cycle du combustible nucléaire à haute activité. Par ailleurs, il convient de présenter clairement à l’opinion nationale les retombées financières ou idéologiques dès le début du programme même si les accords internationaux sur le rejet des déchets ont été signés et sont en vigueur.
L’option nucléaire : Le groupe chargé de l’information du public doit être en mesure d’expliquer la justification de l’option pour un programme nucléaire en terme de viabilité économique, sa contribution à l’indépendance et la souveraineté énergétique et comment il est lié au plan de développement économique au niveau national, ses impacts sur l’économie, le développement et l’emploi au niveau local.
La première étape ne nécessite aucun engagement pour un programme nucléaire. Toutefois il est nécessaire d’avoir des engagements fermes et croissants pour les étapes suivantes. La révision des alternatives pour la réglementation nucléaire signifie des études approfondies sur ce que sont ces alternatives. Un autre sujet qui sera probablement affronté avec difficulté, dans les prochaines étapes, sera l’ampleur de la participation nationale aux premiers projets de centrales nucléaires ainsi que la politique qui y sera appliquée.
L’étape C :
Elle concerne la mise en place des politiques. Les actions à prendre à ce niveau concernent principalement la mise en place et l’adoption des politiques pour le secteur nucléaire. Les domaines qui auront besoin de décisions sont :
Engagements financiers du gouvernement
Mise en place d’un cadre règlementaire
Développement des capacités humaines
Participation nationale aux projets d’installation de centrales nucléaires
Aspects environnementaux
Types de financement
Traités et accords internationaux
Cycle du combustible nucléaire
Gestion des déchets radioactifs
Déclassement
Acceptation par le public A ce stade les formes de coopération nécessaire et désirable doivent être strictement clarifiées avec les organisations étrangères et les accords formels doivent être signés. A la fin de cette étape toutes les politiques utiles qui faciliteront les investissements pour la création des nouvelles organisations ou le renforcement de celles existante doivent être adoptées.
L’étape D : Etablir l’option nucléaire :
La dernière étape du programme concerne principalement l’établissement du cadre logique nécessaire et des organismes pour l’électronucléaire. Il sera un ferme engagement d’établir le cadre légal et organisationnel nécessaire à l’adoption du programme. La dernière colonne du tableau présente « le paquet intégré » des activités qui doivent être menées. C’est un ensemble large d’activités séparées ; chacune comprend d’autres activités détaillées. Ces activités seront menées dans des organisations différentes et seront intégrées dans un programme cohérent qui progressera pas à pas. Les outils disponibles à cet effet seront ceux connus pour tous les programmes et projet majeurs c’est-à-dire une bonne communication ; une bonne coordination, suivi et évaluation. Il est important que toutes décisions soient prises au niveau de la commission centrale car un grand nombre d’institutions et d’organisations avec des mandats bien déterminés travailleront ensembles ce qui rend parfois difficiles la mise en œuvre des programmes. Dans tous les cas, une action bien comprise de toutes les parties doit être établie par l’état dès le début du programme et les responsabilités de chaque institutio ! n doivent être connues pour ne pas freiner le programme.
Les instituts et organismes généralement impliqués sont les suivants :
Le gouvernement - à travers les ministères, les commissions de planification et autorités - jouera un rôle important dans la création des politiques énergétiques, des règles de sécurité, de sûreté nucléaire, de protection de l’environnement. Il développera des infrastructures nationales y compris celle de formation dans le domaine des sciences et techniques nucléaires et l’utilisation du marché international. Il devra promulguer la législation, mettre en place les organisations nécessaires ou choisir celles qui doivent jouer les rôles importants et prendre les actions pour faciliter le financement.
Le futur exploitant aura la responsabilité du plan d’extension du système électrique et énergétique, de la performance des analyses économiques, la définition des projets, leurs exécutions et leurs exploitations en sécurité. Si l’exploitant des centrales nucléaires est différent du distributeur de l’électricité, une pleine coopération entre les deux doit être établie. Le gouvernement peut par exemple décider que distributeur soit aussi l’exploitant ce qui résoudra les problèmes de coordination mais dans ce cas le distributeur doit investir dans la formation pour renforcer sa capacité humaine et moderniser son plan de travail. L’état peut aussi choisir un exploitant étranger ce qui résoudra énormément le rôle de l’état dans l’investissement initial du projet
L’autorité compétente en matière de radioprotection (Ici c’est les Centre National de Radioprotection) : travaillera en collaboration avec les organismes et directions chargés de la sûreté des récipients et vases sous hautes pressions, sûreté des installations électriques, pollution et contrôle de l’environnement (cette direction n’existe pas aujourd’hui l’état peut confier son rôle à la direction chargée des établissements dangereux et insalubres du ministère des mines et de l’énergie). Il est fondamental de définir les limites et responsabilités de chaque institutions.
Les organismes de recherche et développement : tels que INRAN, ICRISAT, IRD, CRESA, Institut des RadioIsotopes apporteront un soutient technique et Scientifique pour faciliter et promouvoir le transfert des technologies dans le domaine.
L’industrie nationale participera activement dans tous les projets
Les instituts de formation notamment l’université, l’Institut des RadioIsotopes, les lycées techniques et les UIT devront aider à satisfaire le besoin de formation de qualité et de haut niveau.
A ce niveau une commission chargée de l’énergie nucléaire doit être créée. Ses membres doivent être des Scientifiques et experts de haut niveau dans tous les domaines touchant l’énergie nucléaire. Comme cela figure à la dernière colonne du tableau il est proposé qu’à la fin de la quatrième étape une étude de faisabilité soit lancée pour la construction de la première installation pour servir de base à une décision politique générale. Généralement une politique est développée à travers des prises de décision dans différents domaines. Après quoi un support écrit viendra couronner la finition des informations et les décisions politiques prises. Ces supports doivent être accessibles au public. Comme aussi un support écrit peut être disponible pour chaque cas individuel relatif au programme, il est dans tous les cas désirable à ce point de documenter tous les aspects techniques, économiques, financiers, sociaux et environnementaux qui ont été pris en compte.
Daouda Djibo Takoubakoye talaize@yahoo.ca
Option électronucléaire, quelle démarche pour le Niger ?
samedi 17 avril 2010
L’accès à l’énergie est une composante essentielle du développement économique, social et politique. Il favorise le développemnt individuel via l’amélioration des conditions éducatives et sanitaires. Il permet le développemnt de l’activité économique par la mécanisation et la modernisation des communications. Il participe enfin à l’amélioration de l’environnement économique en permetant une intervention publique plus efficace, un meilleur respect de l’environnement et le renforcement de la démocratie.
Cependant malgré un potentiel énorme en énergie fossile, renouvelable et nucléaire, le Niger présente des déficits énergetiques importants. Les ressources du pays sont faiblement exploitées et/ou expotées sous forme brute. En conséquence la consommation énergétique du pays est l’une des plus faibles du monde. Elle est de 0.142tonne équivalent pétrole (tep) par habitant et par an contre 0.5 en Afrique et 1.2 dans le monde. La consommation totale qui s’élève à 1932 Ktep par an en 2007 se compose à 87% de l’exploitation de la biomasse. L’énergie électrique ne représente que 2.11% de la consommation énergétqiue totale soit environ 519.52 GWh par an. La plus grande partie de l’énergie électrique provient du Nigéria (80%).
Ainsi pour pouvoir satisfaire le besoin des ménages, la quantité disponible est rationnée pour l’industrie nationale et une entreprise doit payer deux fois plus cher si elle veut produire aux heures de ‘surchage’ ce qui limite grandement la production industrielle du pays. Le taux d’accès à l’électricité reste l’un des plus faibles du monde, seulement 9.1¨% des ménages nigériens ont accès à l’électricté contre 35.5% en Afrique.
Au regard de l’enjeu stratégique que représente l’énergie, principalement l’énergie électrique, pour un développemnt durable, le gouvernement du Niger (à travers la Stratégie de Développemnt Accéléré et de Reduction de la Pauvreté) s’est fixé comme objectifs d’ici 2012 entre autres :
La couverture à 100% de la demande énergetique même en cas de défaillance des lignes d’interconnexion
Le relèvement du taux d’accès des ménages à 50% en zone rurale et à 100% en zone urbaine. Pour atteindre ces objectifs, le pays doit pouvoir produire au moins 2109 GWh par an contre moins de 200 GWh par an en 2007. soit une multiplication par dix (10) de la capacité de production actuelle. Ce qui impose au Niger une vision stratégique à long terme économiquement efficace, respectuse de l’environnement et garrantissant la souveraineté énergetqiue du pays.
Ce document adapté au cas spécifiques du Niger est préparé et présenté dans le cadre logique des programmes nucléaires de l’Agence Internationale de l’Energie Atomique (AIEA). Il commence par une brève comparaison des sources énergetiques pour montrer quelle est la chance pour le Niger d’opter pour un programme nucléaire après une analyse minitieuse qui sera faite par un comité d’experts nationaux et internationaux.
1. Analyse succinte des différentes options énergétiques pour le Niger
Il existe plusieurs options énergétques couramment utilisées dans la fourniture d’électrité dans les pays en developpemnt, y compris ce qui n’ont pas connu une forte popularité, mais qui sont considérées comme novateurs. Dans cette section, une analyse succinte des différentes options est présentée. Il s’agit des options suivantes :
• Energie éolienne
• Energie thermique fossile
• Energie Solaire
• Energie hydaulique
L’analyse des options est basée sur les critères généraux que sont essentiellement : le potentiel énergetique disponible, les coûts socio-économiques et les coûts environnementaux pour satisfaire la demande énergetique en 2005.
Energie éolienne :
La production de cette forme d’énergie s’effectue par l’utilisation de la force du vent à travers des hélices qui font tourner un générateur électromagnetique produisant ainsi l’électricité. La puissance électrique engendrée est alors proportionnelle au carré de la vitesse du vent.
Au Niger la force du vent varie de 2.5 à 5 m/s sur toute l’étendue du territoire. Toutefois, cette force est insuffisante pour produire de l’électricité en quantité appréciable à l’échelle nationale. En effet il faudra installer à peu près 300 milliards d’hélices pesant chacune une tonne (soit 2574 hélices dans chaque villa de 600m²) pour pouvoir satisfaire le besoin énergetique du Niger en 2025. Pour couvrir les besoins en permanence, il faudra également coupler le réseau éolien soit à un dispositif de stockage de l’énergie, soit à une autre source d’énergie, soit à un réseau plus étendu.
Ainsi l’investissement requis est estimé à plus de 26 milliards de dollars. Par ailleurs, l’installation des hélices entraîne un véritable encombrement et peut poser des problèmes d’insertion du fait de leur dirpersion (chemins d’accès, bruit, esthétique contestée,lignes électriques,migrations d’oiseaux..). Le barrage massif des couloirs de vent peut égalemnt avoir des conséquences sur le climat local notamment en aval des éoliennes par rapport au sens des vents dominants.
Par conséquent, l’énergie éolienne ne peut être utilisée comme seule source d’approvisionnement à long terme, elle n’est avantageuse que pour les applications de pompage.
Energie thermique fossile classique :
La fourniture d’énergie électrique à partir de sources thermiques fossiles consiste à transformer la chaleur produite de la combustion du matériau d’origine (pétrole, gaz ou charbon) en électricité à travers une turbine actionnées par les vapeurs d’eaux issues de la combustion.
Le potentiel en énergie thermique fossile du Niger n’est pas très bien estimé ; il tournerait autour de 477.107 tep. Il faudra importer 453 435 tonnes de pétrole pour couvrir le besoin en 2025 ce qui représente 3 fois l’importation totale de produits pétroliers actuelle du Niger. De plus les prix des combustibles fossiles sur le marché international fluctuera énormement dans les années à venir compte tenu de la forte pression qu’ils subissent, le baril de pétrole est passé de 62 dollars au 20 avril 2007 à 64.7 dollars au 1er mai 2007 soit une augmentation de 4.35 % en dix (10) jours.
Toute la réserve mondiale de pétrole s’épuisera dans les 37 années à venir selon les prévisions de l’Agence Internationale de l’Energie (AIE). En outre les centrales termiques utilisant ces combustibles dégagent plus de 1071 grammes de gaz à effet de serre pour 1 KWh d’électricité contre seulement 16g/KWh pour le nucléaire.
Ainsi l’utilisation de cette forme d’énergie irait à l’encontre des engagements auquels le Niger a souscrit en ratifiant en 2004 le protocole de Kyoto pour la réduction des gaz à effet de serre.
En outre l’effort national necessaire frôlerait les deux milliards de dollars même si le pays ne participe qu’à hauteur de 3 % à l’investissement total (coût d’exploration,d’exploitation,de formation etc..) pour pouvoir s’assurer une autonomie énergétqiue.
En définitive, l’énergie thermique fossile est non seulement coûteuse et néfaste pour l’environnement mais aussi elle ne garantit pas un approvisionnement continu même dans un futur très proche.
Energié solaire :
L’énergie solaire est produite à partir de la transformation par réaction physique dans une cellule photovolataïque de l’énergie issue du soleil. Les cellules photovoltaïques sont généralement en feuille d’or ou de nickel.
Pays tropical couvrant une superficie de 1 267 000 Km², Le Niger reçois du soleil près de 2.82.109 soit environ 16 fois le besoin énergetique mondial d’ici 2030. Cependant la conversion de cette énergie en énergie électrique est très difficle compte tenu des technologies actuellement disponibles (le rendement ne dépasse guère 16 %). L’énergie solaire n’est disponible que dans 30 à 40 % du temps. Pour couvrir les besoins énergetiques du Niger en 2025 (2109 GWh), il faudra à peu près 20.1Km² de panneaux solaires soit la superficie 34 000 Villas de 600 m² ; la puissance de l’énergie solaire étant aléatoire et dépendante fortement de la météorologie, son utilisation nécessiterait des investissements conséquents dans les technologies complémentaires tels que les générateurs et de stockage et les appoints pour pouvoir bénéficier en permanence de l’énergie solaire.
De ce fait l’énergie solaire est très couteuse. En effet, le coût total pour produire 2109 GWh s’élèvera à 12 milliards de dollards.
L’énergie solaire est donc non seulement couteuse mais aussi ne garantit une fourniture d’énergie en permanence.
L’énergie hydraulique :
L’énergie hydroélectrique est obtenue en transformant la force gravitationnelle de l’eau (chute de l’eau) en électricité à travers une turbine (hélices)
Le potentiel hydroélectrique total du Niger est estimé à 273.5 MW ( tous sites confondu : Kandadji, Gambou, Dyondyonga, Sirba, Goroubi et Dargol). Cette puissance ne peut couvrir que 40 % du besoin national en 2025 compte tenu du rendement de conversion faible et cela pendant seulement 25% du temps.
De plus en l’instar de toutes les énergies renouvelables, l’énergie hydroélectrique a une puissance dépendante des conditions météorologiques. Ainsi, son utilisation requiert des technologies complémentaires pour stocker et/ou pour completer la puissance en cas de besoin. Cela engendre une sensible augmentation des coûts de l’énergie et change le caractère écologique de l’énergie hydraulique si la source d’énerge de substitution est une centrale à combustible fossile. Les variations rapides de la capacité de production entrînent des difficultés de gestion de la production. La capacité de production disponible non utilisée doit en permanence être capable de combler une baisse de la production. Il est établit qu’en raison des inconstence des forces motrices, cette énergie n’est pas utilisable en permanence et cette forme d’énergie n’a jamais garrantit l’indépendance énergétique d’un pays.
Par conséquent, l’énergie hydraulique ne constitue pas une option fiable pour la fourniture nationale en électricité.
Conclusion partielle :
Il ressort de l’analyse succincte des différentes sources d’énergies utilisables les conclusion suivantes :
• En dépit du faible coût d’investissement pour l’utilisation des sources thermiques fossiles classiques (pétrole, gaz et charbon) et de leur faible demande en haute technologie, leur utilisation sera limitée par la disponiblilité des ressouces fossiles dont lkes coûts sont très fluctuants . Ces énergies fossiles sont également très polluantes.
• Les sources d’énergie renouvelable (solaire, éolienne,hydraulique), non seulement ne garantissent pas un approvisionnement constant mais aussi leur coût d’investissment demeure exhorbitant. De plus même si leur émission de gaz à effet de serre semble relativement faible, elles des effets négatifs sur l’environnement
Ainsi pour atteindre un développemnt économique soutenu, le pays doit-il disposer de sources énergetiques fiables, sûres, propres, suffisantes, de puissance modulable en fonction du besoin, disponibles en permanence et accessibles à tous. Seule l’énergie d’origine nucléaire remplit tous ces critères.
L’option électronucléaire :
La production de l’électricité à partir de l’énergie nucléaire s’effectue en transformant la chaleur produite par la fission de l’uranium (réaction nucléaire) en électricité.
Quatrième producteur mondial en terme de quantité et premier producteur mondial en qualité d’uranium, le Niger tarde à adopter une politique électronucléaire malgré tous les atouts. Pourtant cette option est la seule qui soit compatible avec le besoin de dévelopement tout en garantissant l’indépendance et la souveraineté. Depuis l’indépendance, les différents gouvernements ont essayé plusieurs des options classiques : énegie renouvelable solaire à travers l’Onersol, énergie hydraulique à travers le barrage de kandadji, utlisation du charbon minérale etc. Toutes ces politiques n’ont pas pu résoudre le problème d’approvisonnement en énergie électrique ; en conséquence le pays reste sous alimenté et très peu de gens ont accès à l’électricité (9.3% en 2006, le taux le plus faible du monde).
En dépit du potentiel nucléaire important et l’existence de certains organismes de régulation et de recherche en la matière comptés parmi les plus performants d’Afrique à savoir le Centre National de RadioProtection (CNRP) et l’institut des RadioIsotopes (IRI), l’option nucléaire n’a pas été adopté pour la fourniture de l’électricité.
Atouts et inconvénients de l’option électronucléaire au Niger :
Atouts :
L’option électronucléaire pour le Niger comprote de nombreux atouts. Ces atouts sont relatifs au dispositif règlementaire et institutionel et aux avantages économiques et environementaux
Sur le plan règlementaire :
On peut citer :
• L’adhésion du Niger à l’Agence Internationale de l’Energie Atomique (AIEA) depuis le 27 mars 1969 ;
• La signature, le 11 juin 2004, par le Niger de l’accord de garantie du traité de non prolifération des armes atomiques*. Il bénéfiera donc de la part de l’AIEA de toute l’aide technique qu’il désire ;
• La signature par le Niger de la convention de vienne sur la responsabilité civile en matière de dommages causés par les accidents nucléaires ;
• La signature de la convention de vienne sur l’assitance mutuelle en cas d’accidents nucléaires ou radiologiques ;
• La signature de la convention de Paris sur la responsabilité de tierce partie dans le domaine de l’énergie nucléaire, ce qui garantit l’utilisation pacifique des programmes électronucléaires ;
• La ratification en 2004 du protocole de kyoto pour la réduction des gaz à effets de serre, ce qui oblige le Niger à opter pour des sources d’énergie moins polluantes ;
• L’adoption en 1999, puis revisée en 2006 d’une loi sur la protection du public et de l’environement contre les dangers des rayonnements ionisants
• L’existence d’un loi sur la gestion des déchets radioactifs et les rejets dans l’environement
• L’existence d’un code de l’électricité, consacré par la loi n°2003-004 du 31 janvier 2003, qui régit la production,le transport et la distribution de l’énergie électrique en République du Niger
Sur le plan institutionel :
Les organismes, institutions et services suivants jouent énormement en faveur de l’option électronucléaire , il s’agit de : • Le Centre National de Radioprotection(CNRP) créé le 07 mai 1998, autorité nationale compétente en matière de radioprotection, ayant pour missions de réglementer sur l’ensemble du territoire national les activités et pratiques liées à l’utilisation de substences et matiières nucléaires ainsi que les sources de rayonements ionisants dans tous les secteurs économiques et sociaux, publics et privés.
• La Direction de l’Utilisation Pacifique des Techniques Nucléaires (DUPTN) créée au Ministère des Mines et de l’Energie en janvier 2006, point focal de l’AIEA dont la mission est de coordoner et promouvoir les activités dans le domaine de l’utilisation pacifique des techniques nucléaires
• Le projet Système d’Information sur l’Energie (SIE-Niger) qui est une organisation non gouvernementale dont la mission est de mettre à la disposition de l’état un système d’information fonctionnel et perenne sur l’énergie
• Le Conseil Nigérien de l’Energie qui est une organisation non gouvernementale, scientifique et technique et qui a pour objectifs de promouvoir le développement économique et l’usage paisible et sécurisant des ressouces énergétiques
• Le comité national d’électricité, organe consultatif qui donne son avis sur les dossiers d’extension des réseaux électriques
• L’institut dess RadioIsotopes (IRI), qui dans ses missions il était clairement noter qu’l est chargé entre autres de hater
Sur le plan socio économique et environemental :
Les avantages sont liés au fait que :
• Le pays dispose d’un énorme potentiel nucléaire qui s’estime à plus de 269 000 tonnes en réserve d’uranium soit plus de trois fois le besoin énergétique mondial de 2030 et quatre fois le besoin mondial en uranium
• Le pays dispose de la capacité humaine pour aasurer l’exploitation et la rentabilité des projets de centrales nucléaires, en effet plusieurs Professeurs, docteurs et ingénieur en physique nucléaire ayant travaillé plusieurs mois voir plusieurs années dans des centrales telle que Cadarach en France et Holmeckt aux Etats-Unis sont actuellemnt à l’université Abdou Moumouni de Niamey et dans des universités de France et d’Allemagne, plusieurs ingéniuers en génie civil ayant travaillé sur des bunker de centrales nucléaires ont été identifiés, une douzaine d’experts en radioprotection et sûreté nucléaire travaillent actuellement au Centre National de Radioprotection , au Ministère des mines et dans les compagnies minières, plusieurs douzaine de docteur et ingénieur électronicien qui ont déjà géré des systèmes beaucoup plus compliqués que ceux des centrales travaillent dans les compagnies de téléphonie mobiles ;
• Un programme nucléaire assure l’indépendance énergétqiue du pays car il est très facile et très économique de stocker tout le combvustible nécessaire à plusieurs années de production (moins de 1.5 tonne de combustible pour 26 ans de production)
• Il fournit une diversité en ressources énergetique
• Il existe de nombreux investisseurs dans le domaine et l’apport de l’état peut être réduit au strict minimum comme fournir le terrain pour la construction des centrales nucléaires, adopter des lois et règlements en matière de sûreté, faire des inspections et contrôles
• L’option électronucléaire est à long terme très économique. En effet avec une seule centrale nucléaire de 1500 MW de puissance, le pays produira 13149 GWh d’électricité par an ce qui est suffisant pour couvrir les besoins énergétiques des pays comme le Mali, le Burkina Faso, le Benin et le Niger même en 2015. Et puisque la durée de vie d’une telle centrale peut atteindre trente (30) ans le KWh au consommateur porra être facturé à 38 F CFA contre 75 F CFA aujourd’hui
• Un programme nucléaire crée une capacité humaine rentable sur le plan international car le programme se fera à travers l’investissement dans les technologies avancées ce qui favorise l’introduction des hautes technologies
• Les plans modernes de construction rendent le risque d’accident pratiquement impossible et le pays dispose de la capacité humaine pour faire face à de telles situations
• Les centrales nucléaires ne génèrent pratiquement pas de gaz à effet de serre, en effet la quantité de CO2 générée par l’ensemble des centrales nucléaire du monde est négligeable par rapport à celle d’une seule centrale thermique fossile classique ce qui joue un rôle important dans le changement climatique.
Les inconvénients :
Les inconvénients sont :
• Le programme électronucléaire nécessite une haute technologie et une grande capacité humaine. Cependant l’AIEA aide énormement les pays membres à couvrir les besoins en ressources humaine ;
• Il existe un risque d’accident négligeable qui peut avoir des conséquences majeures. Néanmoins ce risque est quasiment nul avec les qualités de deseign et de défense en profondeur actuelle• Un programme nucléaire jouit d’une méfiance à l’égard de l’opinion publique qui fait vite le lien entre le programme nucléaire et l’arme atomique ; Mais une campagne de communicationbien ciblée permettra de réduire ce risque au minimum et des exemples pris sur des pays hautement nucléarisés comme la France qui n’ont jamais eu d’accident aideront dans ce sens
3.2 Démarche pour l’établissement d’un programme électronucléaire pour le Niger.
La démarche proposée s’appuie sur les normes internationales de développement d’un programme électronucléaire. Le programme électronucléaire s’effectue selon une approche intégrée et séquentielle. Ceci inclue toutes les activités que le pays doit mener pour arriver à une étude de faisabilité des projets de construction de centrales nucléaires. La réalisation des projets proprement dit fera l’objet d’un autre document. Puisqu’on utilise également l’énergie nucléaire pour d’autres applications industrielles notament celles utilisant des sources chaudes, il est bien clair que ce document ne traite que du cas de l’énergie nucléaire pour production d’électricité. Cependant de nombreuses information fournies dans ce document fournies dans ce document pouront sevir à des programmes pour d’autres applications. Le programme dont il est question dans le présent document couvre toutes les activités du stade de l’option pour le nucléaire jusqu’à celui de la décision par le pays de procéder à une étude de faisabilité pour la construction de la première centrale nucléaire. La démarche d’approche intégrée privilegiée dans ce document considère toutes les alternatives et les facteurs déterminants qui influencent le programme comme :
les stratégies à long terme de développemnt de l’énergie et de l’électricité ;
les besoins financiers ;
les infrastructures techniques et règlementaires ;
les politiques et engagements gouvernementaux ;
le développement de la capacité humaine ;
le cadre légal ;
l’information et la sensibilisation du public et
la conformité avec les accords internationaux signés par le Niger
Approche séquentielle pour la mise en place du programme électronucléaire :
Avant toute décision un programme électronucléaire dans le plan national d’extension d’électricité, il est important d’analyser la situation énergetique dans le pays. Cette analyse permettra d’identifier notamment l’impact sanitaire et environnemental. Une fois que la décision est prise d’insérer le programme électronucléaire comme option dans le plan national, le plan pour l’énergie a besoin d’une approche séquentielle comme détaillée dans le tableau, l’approche décrite dans le tableau est construite autour des décisions importantes qui doivent être prises au fur et à mesure que le travail avance. Dans la plupart des cas les décisions décrites dans le tableau ne peuvent être prises comme des points kilométriques individuels mais plutôt comme partie intégrante de décisions plus étendues. De même, toutes les cativités dans cette rubrique doivent être menées parallèlement pour qu’on puisse considérer la séquence comme complète. Les étapes qui figurent dans le tableau représentent différents niveaux d’engagement dans déroulement de l’option électronucléaire. Les actions détaillées à prendre sont résumées dans le tableau Pour les mêmes étapes présentes dans le tableau
L’étape A : Créer les bases d’une compétence d’analyse du système de planification énergétique.
Avant tout lancement de programme électronucléaire, il faut d’abord une étude qui décidera de la faisabilité technique et économique des futurs projets.
La première étape n’est normalement pas liée à l’introduction d’un programme nucléaire mais s’inscrit dans le plan national normal d’extension de l’électricité et de l’énergie, il est décrit ici simplement parceque cette compétence est une des bases nécessaires à la planification lorsqu’il est décidé d’opter pour le nucléaire. Pour ce faire le pays doit créer une commission centrale de planification qui sera chargée d’nanalyser l’offre et la demande énergetique aussi bien sur le plan national qu’en rapport avec les pays de la sous région ayant des besoins similaires. La commission doit être composée de deux ou trois experts en analyse et planification de système énergetique, de deux experts en sûreté et sécurité nucléaire, d’un expert en communication,un expert en droit nucléaire, on peut recruter ses membres parmi ceux du Système d’Information sur l’Enegie (SIE) il suffirait de completer avec un ou deux experts en ! analyse et planification de système énergetique qu’on peut trouver sur le marché du travail ou former les agents du SIE aux techniques d’analyses du système de planification énergétique. Trois séminaires de formation d’une semaine chacun sufiront pour que les ingénieurs soient pleinement opérationels, il faudra ensuite doter la commission de logiciels de simulation. L’Agence Internationale de l’Energie Atomique pourra fournir les experts pour la formation et les logiciels nécessaires moyennant une contribution de l’état. L’état doit désigner à ce stade un organisme exploitant des éventuelles centrales nucléaires ; il pourra s’agir de la Nigelec. De cet organisme doit être désignée une équipe chargée des planifications économiques et techniques du système d’extension de l’électricité dans le contexte national de l’offre et de la demande. Cette équipe doit travailler en étroite collaboration avec la commission centrale. L’objectif essentiel de la commission centrale est de définir un plan d’extension du système électrique techniquemnet faisable et économiquement viable. Elle doit en plus avoir les fonctions suivantes :
Servir d’autorité pour guider tout le travail de planification
Distribuer les travaux définis aux organismes appropriés et s’assurer que les travaux sont exécutés
Prendre les décisions nécessaires dans sa sphère de compétence
Préparer la décision politique du gouvernement
Pour jouer pleinement son rôle, elle doit avoir accès à toutes les informations et données dont elle a besoin qui va des plans de développemnt nationaux aux prix actuels des installaptions dans le monde en passant par les tendances de la demande en énergie, les prévisions, les paramètres économiques en général et les taux d’intérêt pour les projets majeurs. Les résukltats de la planification seront fonction de certaines données d’entrée comme l’évolution des prix du carburant, le capital d’investissement des installations et les taux d’intérêt associés, donc un jugement impartial est nécessaire en vue de choisir les valeurs réalistes.
Le tavail de la commission centrale requiert une capacité humaine de haut niveau et une large coopération avec les spécialistes de plusieurs autres organismes nationaux (ex le ministère de l’économie et des finances, le ministère des mines et de l’énergie, le ministère de l’environnement etc.)
La commission sera aussi confrontée à certaines contraintes établies par les politiques nationales par exemple les normes de protection de l’environnement ; les politiques sur les prix du carburant (souveraineté énergétique), conservation des ressources et la balance des payements.
Les résultats de l’étude constitueront les facteurs clefs pour savoir si oui ou non il est judicieux et économiquement viable d’opter pour un programme électronucléaire comme solution à long terme des problèmes énergétiques. Il est cependant important de souligner que les décisions sur un programme électronucléaire ne doivent pas être prises simplement sur des considérations économiques mais il faut aussi considérer un grand nombre de facteurs additionnels comme la souveraineté énergétique, la pollution, l’environnement, la garantie d’approvisionnement en énergie etc..
Si après étude la commission décide d’opter pour un programme électronucléaire dans le plan d’extension la planification détaillée doit commencer.
L’étape B : Examiner l’option nucléaire :
Si les travaux de la commission centrale conduisent à la décision d’opter pour un programme électronucléaire, l’étape suivante sera d’examiner l’option électronucléaire. Dans tous les cas de figure le gouvernement doit éviter de se lancer dans un tel programme contre l’avis du comité ou d’accepter sous n’importe quelle forme que ce soit, dans le cadre de ce programme, de pays déjà en mal avec l’Agence Internationale de l’Energie Atomique pour pouvoir finir le programme sans s’attirer les critiques de la communauté internationale
L’étape B concerne les études et évaluations qui sont spécifiquement liées à l’introduction du programme nucléaire. Il est aussi le début des discussions politiques et publiques sur l’option pour le nucléaire. Par conséquent une attention particulière doit être accordée au besoin d’information du public. A cet effet l’équipe chargée de la communication doit pouvoir démontrer clairement la rationalité et l’ergonomie du choix nucléaire par rapport aux autres sources d’énergie. Cette est très importante car il concerne également le choix du site ce qui veut dire que les populations locales doivent être pleinement impliquées. Il est aussi important d’orienter très tôt les jeunes vers les filières scientifiques et technologiques et ceci dès le lycée et/ou la première année de l’université, il sera d’ailleurs souhaitable de créer des instituts spécialisés pour satisfaire le besoin ; on peut par exemple confier cette tâche à l’Institut des RadioIsotopes en élargissant sa mission, créer dans les nouveaux Instituts Universitaires de Technologie (IUT) des filières de génie Physique, ouvrir des filières d’instrumentation nucléaire au lycée technique et à Issa Bery. Ce qui non seulement permet de garantir la capacité humaine nécessaire mais aussi constitue un moyen de sensibilisation du public à la base assez large et couvrant toutes les couches sociales. Ces activités demandent un temps assez long d’où il est nécessaire de les commencer bien avant le lancement du programme.
Examiner l’option nucléaire demandera des spécialistes de plusieurs disciplines. A ce stade seulement quelques uns des spécialistes seront des organisations concernées car certaines parties des études et évaluations peuvent se faire avec des cabinets et des consultants. Dans la plupart des cas il y’aura des manques d’expériences sur lesquelles seront basées les actions et les décisions. Il sera très important de développer des liens forts entre le gouvernement ou les gouvernements et les organisations internationales ayant des expériences dans le domaine, il s’agit de l’Agence Internationale de l’Energie Atomique, des sociétés d’équipement et de construction de centrales nucléaires etc. L’Agence Internationale de l’Energie Atomique a développé un ensemble d’assistance par exemple la législation sur la sûreté nucléaire ainsi que des models et méthodologie pour la planification. Le Niger ayant souscrit à toutes les clauses obligatoires du traité de non prolifération des armes nucléaires donc il bénéficiera de l’aide internationale mais en dépit de cette aide il important de développer des capacités nationales pour juger, évaluer et corriger les travaux, conseils et services externes car la responsabilité de la décision incombe toujours au pays. Le pays dispose de plusieurs organisations spécialisées dans des domaines spécifiques et leur expertise peut être utilisée.
Dans tous les domaines cités, il faut d’abord évaluer les organisations existantes et examiner les cas où il est nécessaire de renforcer les compétences avant de créer des nouvelles organisations. Il est particulièrement important d’estimer comment rendre disponible les compétences requises en cas de besoin.
Il est très probable qu’une certaine opinion publique s’oppose au programme électronucléaire. Par conséquent, il est fondamental d’établir des activités d’information du public aussitôt que possible. Le groupe qui sera chargé de l’information du public doit être lui-même très bien informé sur les décisions en cours pour supporter les études et les études et les progrès accomplis dans les secteurs qui intéressent le public.
Les trois sujets suivants sont particulièrement importants
La sûreté nucléaire : Il est important que le groupe chargé de l’information du public soit capable, aux premières heures, d’informer les populations locales sur les politiques de sûreté et de sécurité qui ont été établies ou qui sont proposées pour adoption en particulier sur le fait que les populations sera ou ne sera déplacée même en cas d’accidents très grave.
Les politiques de gestion des déchets et rejets dans l’environnement : Les campagnes d’information doivent mettre l’accent sur le fait le centre national de radioprotection dispose de l’expérience requise dans la gestion des déchets de faible activité notamment le transport et les opérations de rejets, venant des hôpitaux et de l’industrie minière par exemple et qu’il pourra assurer aisément et en toute sécurité la gestions des rejets et des déchets du cycle du combustible nucléaire à haute activité. Par ailleurs, il convient de présenter clairement à l’opinion nationale les retombées financières ou idéologiques dès le début du programme même si les accords internationaux sur le rejet des déchets ont été signés et sont en vigueur.
L’option nucléaire : Le groupe chargé de l’information du public doit être en mesure d’expliquer la justification de l’option pour un programme nucléaire en terme de viabilité économique, sa contribution à l’indépendance et la souveraineté énergétique et comment il est lié au plan de développement économique au niveau national, ses impacts sur l’économie, le développement et l’emploi au niveau local.
La première étape ne nécessite aucun engagement pour un programme nucléaire. Toutefois il est nécessaire d’avoir des engagements fermes et croissants pour les étapes suivantes. La révision des alternatives pour la réglementation nucléaire signifie des études approfondies sur ce que sont ces alternatives. Un autre sujet qui sera probablement affronté avec difficulté, dans les prochaines étapes, sera l’ampleur de la participation nationale aux premiers projets de centrales nucléaires ainsi que la politique qui y sera appliquée.
L’étape C :
Elle concerne la mise en place des politiques. Les actions à prendre à ce niveau concernent principalement la mise en place et l’adoption des politiques pour le secteur nucléaire. Les domaines qui auront besoin de décisions sont :
Engagements financiers du gouvernement
Mise en place d’un cadre règlementaire
Développement des capacités humaines
Participation nationale aux projets d’installation de centrales nucléaires
Aspects environnementaux
Types de financement
Traités et accords internationaux
Cycle du combustible nucléaire
Gestion des déchets radioactifs
Déclassement
Acceptation par le public A ce stade les formes de coopération nécessaire et désirable doivent être strictement clarifiées avec les organisations étrangères et les accords formels doivent être signés. A la fin de cette étape toutes les politiques utiles qui faciliteront les investissements pour la création des nouvelles organisations ou le renforcement de celles existante doivent être adoptées.
L’étape D : Etablir l’option nucléaire :
La dernière étape du programme concerne principalement l’établissement du cadre logique nécessaire et des organismes pour l’électronucléaire. Il sera un ferme engagement d’établir le cadre légal et organisationnel nécessaire à l’adoption du programme. La dernière colonne du tableau présente « le paquet intégré » des activités qui doivent être menées. C’est un ensemble large d’activités séparées ; chacune comprend d’autres activités détaillées. Ces activités seront menées dans des organisations différentes et seront intégrées dans un programme cohérent qui progressera pas à pas. Les outils disponibles à cet effet seront ceux connus pour tous les programmes et projet majeurs c’est-à-dire une bonne communication ; une bonne coordination, suivi et évaluation. Il est important que toutes décisions soient prises au niveau de la commission centrale car un grand nombre d’institutions et d’organisations avec des mandats bien déterminés travailleront ensembles ce qui rend parfois difficiles la mise en œuvre des programmes. Dans tous les cas, une action bien comprise de toutes les parties doit être établie par l’état dès le début du programme et les responsabilités de chaque institutio ! n doivent être connues pour ne pas freiner le programme.
Les instituts et organismes généralement impliqués sont les suivants :
Le gouvernement - à travers les ministères, les commissions de planification et autorités - jouera un rôle important dans la création des politiques énergétiques, des règles de sécurité, de sûreté nucléaire, de protection de l’environnement. Il développera des infrastructures nationales y compris celle de formation dans le domaine des sciences et techniques nucléaires et l’utilisation du marché international. Il devra promulguer la législation, mettre en place les organisations nécessaires ou choisir celles qui doivent jouer les rôles importants et prendre les actions pour faciliter le financement.
Le futur exploitant aura la responsabilité du plan d’extension du système électrique et énergétique, de la performance des analyses économiques, la définition des projets, leurs exécutions et leurs exploitations en sécurité. Si l’exploitant des centrales nucléaires est différent du distributeur de l’électricité, une pleine coopération entre les deux doit être établie. Le gouvernement peut par exemple décider que distributeur soit aussi l’exploitant ce qui résoudra les problèmes de coordination mais dans ce cas le distributeur doit investir dans la formation pour renforcer sa capacité humaine et moderniser son plan de travail. L’état peut aussi choisir un exploitant étranger ce qui résoudra énormément le rôle de l’état dans l’investissement initial du projet
L’autorité compétente en matière de radioprotection (Ici c’est les Centre National de Radioprotection) : travaillera en collaboration avec les organismes et directions chargés de la sûreté des récipients et vases sous hautes pressions, sûreté des installations électriques, pollution et contrôle de l’environnement (cette direction n’existe pas aujourd’hui l’état peut confier son rôle à la direction chargée des établissements dangereux et insalubres du ministère des mines et de l’énergie). Il est fondamental de définir les limites et responsabilités de chaque institutions.
Les organismes de recherche et développement : tels que INRAN, ICRISAT, IRD, CRESA, Institut des RadioIsotopes apporteront un soutient technique et Scientifique pour faciliter et promouvoir le transfert des technologies dans le domaine.
L’industrie nationale participera activement dans tous les projets
Les instituts de formation notamment l’université, l’Institut des RadioIsotopes, les lycées techniques et les UIT devront aider à satisfaire le besoin de formation de qualité et de haut niveau.
A ce niveau une commission chargée de l’énergie nucléaire doit être créée. Ses membres doivent être des Scientifiques et experts de haut niveau dans tous les domaines touchant l’énergie nucléaire. Comme cela figure à la dernière colonne du tableau il est proposé qu’à la fin de la quatrième étape une étude de faisabilité soit lancée pour la construction de la première installation pour servir de base à une décision politique générale. Généralement une politique est développée à travers des prises de décision dans différents domaines. Après quoi un support écrit viendra couronner la finition des informations et les décisions politiques prises. Ces supports doivent être accessibles au public. Comme aussi un support écrit peut être disponible pour chaque cas individuel relatif au programme, il est dans tous les cas désirable à ce point de documenter tous les aspects techniques, économiques, financiers, sociaux et environnementaux qui ont été pris en compte.
Daouda Djibo Takoubakoye talaize@yahoo.ca
Inscription à :
Articles (Atom)