TESHUMAR.BE est dedié à la CULTURE du peuple touareg? de ses voisins, et du monde. Ce blog, donne un aperçu de l actualité Sahelo-Saharienne. Photo : Avec Jeremie Reichenbach lors du Tournage du film documentaire : « Les guitares de la résistance Touaregue », à la mythique montée de SALUT-HAW-HAW, dans le Tassili n’Ajjer-Djanet- Algérie. 2004. Photo de Céline Pagny-Ghemari. – à Welcome To Tassili N'ajjer.
lundi 22 mars 2010
DÉCLARATION de la CFDR DU 18 MARS 2010
DÉCLARATION de la CFDR DU 18 MARS 2010
Écrit par Coordination des Forces pour la Démocratie et la République
Dimanche, 21 Mars 2010 14:55
Le jeudi 18 février 2010, les Forces de Défense et de Sécurité ont pris le pouvoir, mettant ainsi fin au coup d’état constitutionnel issu du référendum du 04 août 2009.
La CFDR avait accueilli avec soulagement la fin de la Sixième République et avait pris bonne note de la déclaration du Conseil Suprême pour la Restauration de la Démocratie exprimant sa volonté de faire renouer le Niger avec la démocratie et la bonne gouvernance. C’est pourquoi la CFDR avait exhorté ses militants à organiser des marches de soutien en faveur de la Restauration de la Démocratie sur l’ensemble du territoire national.
La CFDR apprécie positivement la mise en place du gouvernement dont la composition est un gage de neutralité, tout à fait indispensable en cette phase de Transition, ainsi que les intentions claires et rassurantes exprimées à l’occasion du message à la Nation du Président du CSRD en date du 28 février 2010.
La CFDR accueille favorablement les deux ordonnances prises par le Chef de l’État, le vendredi 12 mars 2010, rendant inéligibles les membres du CSRD et du gouvernement aux prochaines élections, pour l’une, et assignant un strict devoir de neutralité politique à certaines catégories sociales pour l’autre.
La CFDR salue également l’approche, toute de rigueur et de conscience, dans la prise en charge de la situation de détresse alimentaire qui sévit dans le pays. C’est assurément la voie la plus efficace pour soulager au plus vite les nombreuses populations en proie à la famine et à la malnutrition.
Après un mois à la tête de l’État, le CSRD a posé des actes qui ont eu pour effet de ramener la quiétude à l’intérieur du pays, en mettant fin à la grave tension politique qui prévalait auparavant et de redonner de la crédibilité à notre pays à l’extérieur.
Il s’agit là d’acquis précieux pour cette Transition et pour notre pays qu’il nous faut préserver et capitaliser.
La prochaine grande échéance, dans cette perspective, est la mise en place du Conseil Consultatif National. Le CSRD se doit de veiller à sa composition de façon à en faire une instance sérieuse et crédible, à même de l’épauler efficacement dans le sens de la réalisation des grandes espoirs portés par les évènements du 18 février 2010.
Le CSRD doit accorder une attention particulière à la représentativité des membres de cet important organe qui, en plus de déterminer la durée de la Transition, aura pour mission de rédiger tous les textes juridiques qui serviront de fondement à la République et à ses institutions démocratiques.
La durée de la Transition constitue aujourd’hui la grande préoccupation des forces démocratiques qui se sont battues pour un retour à une vie constitutionnelle normale.
La durée de la Transition est également une préoccupation de la communauté internationale qui, après avoir condamné les autorités de la Sixième République, attend l’annonce d’une durée raisonnable de la Transition pour renouer pleinement ses relations avec notre pays.
Pour donner les derniers gages qu’attend la communauté internationale en vue de lever les différentes mesures de sanctions politiques, diplomatiques et financières imposées à notre pays, du fait des errements du régime défunt, la CFDR proposera au Conseil Consultatif une durée de neuf (09) mois de Transition. En cela, elle reconduit sa proposition déjà faite pendant le dialogue politique inter nigérien mené dans le cadre de la médiation de la CDEAO.
En plus de la restauration de la démocratie, le CSRD a assigné à la transition deux autres missions : l’assainissement et la réconciliation nationale.
Pour la CFDR, l’assainissement doit consister à demander des comptes à tous ceux qui ont pu se rendre coupables d’infractions de nature politique ou économique.
S’agissant des infractions politiques, des poursuites judiciaires doivent être entreprises à l’encontre de ceux qui ont violé ou contribué à violer la Constitution du 09 aout 1999. Un accent particulier doit être mis sur la poursuite de tous ceux qui ont jeté le discrédit sur la Cour Constitutionnelle et sur son Arrêt du 12 juin 2009.
A ce sujet, il y a lieu de rappeler l’analyse juste et pertinente du Président du CSRD dans son message à la nation du 28 février dernier dans lequel il a rappelé les principaux errements du régime défunt – je cite - « le refus des anciennes autorités de se soumettre aux arrêts de la Cour constitutionnelle, refus qui constitue en droit nigérien un crime de haute trahison ; la dissolution sans précédent dans l'histoire de la Cour constitutionnelle dont les membres sont pourtant inamovibles ; le démantèlement des autres institutions de la République ; le refus de tous les compromis politiques que nos voisins et partenaires, soucieux de la stabilité de notre pays, ont proposés ; les tentatives d'utilisation politique de l'appareil judiciaire et les violations des droits humains notamment par l'emprisonnement et le harcèlement; l'informalisation de l'État et les menaces sur la paix sociale ; la détérioration de nos relations avec nos partenaires ». fin de citation.
Aujourd’hui, les fossoyeurs de la démocratie nigérienne sont bien connus. De façon récurrente, ils se sont retrouvés dans toutes les entreprises de démolition de la démocratie de 1996 à 2009. En cela ils sont multirécidivistes et c’est eux qui doivent rendre compte de leurs délits et crimes politiques devant les juridictions compétentes.
Certains de ces personnages qui se posent en donneurs de leçon auraient pu être crédibles s’ils n’avaient fait du nomadisme politique une profession. Après avoir préconisé et adhéré à ce qui avait été appelé en 1996 le « renouveau démocratique » puis en 2009 la « refondation de la République », ils ont conduit à une triste fin leurs victimes qu’ils ont courtisées et encensées. Les voici à présent qui reprennent du service en proposant à qui veut les entendre l’élimination de la classe politique dans son ensemble.
S’agissant des infractions à caractère économique, des inspections d’Etat et des audits doivent être instamment diligentés partout où il en est besoin.
Pour la CFDR, cet assainissement doit se faire dans le respect des règles de l’Etat de droit et de la personne humaine. Il est entendu qu’il s’agit là de chantiers que la transition doit entamer sans prétendre les achever totalement, du fait de leur caractère judiciaire.
En ce qui concerne la réconciliation nationale, un grand pas a été d’ores et déjà franchi, avec les évènements du 18 février 2010 qui ont mis fin à la crise politique qui sévissait dans notre pays depuis que Monsieur Mamadou Tandja avait décidé de rester au pouvoir par la force. En tout état de cause, la CFDR est prête à soutenir le CSRD dans toutes les mesures qu’il proposera à cet effet dans l’avenir, pour autant qu’elles ne soient pas en contradiction avec les exigences de vérité et de justice.
La CFDR, tout en réitérant son soutien au CSRD et à son Président le Chef d’Escadron Djibo Salou, les encourage à persévérer dans le sens de leur devoir d’officiers et de se garder de prêter quelque oreille attentive que ce soit aux courtisans, toujours les mêmes, prêts à dévoyer notre pays pour leurs intérêts mesquins.
Vive la CFDR ;
Vive la démocratie ;
Vive le Niger.
dimanche 21 mars 2010
Communiqués du FPN
21 mars 2010
Déclaration
Par F.P.N. le 21 mars 2010, 19:00 -
Communiqués du FPN
Un an après le déclenchement du processus de paix dans notre pays, processus entériné notamment par la démobilisation et la remise des armes des combattants ainsi qu’un accompagnement de la réinsertions socioéconomique des ex-combattants, des actes positifs en faveur de la paix ont été posés, entre autres : l’amnistie générale et la levée de l’état de mise en garde, la libération des prisonniers du fait du conflit.
En effet, même s’il convient de reconnaître que cette logique a permis de ramener le calme, la sérénité et une normalisation progressive de la vie dans le nord du pays, elle reste précaire du fait de son caractère informel.
C’est pourquoi, dans la perspective de consolidation et pérennisation cet acquis majeur, le Mouvement des Nigériens pour la Justice (MNJ) et le Front Patriotique Nigérien (FPN), principaux acteurs de l’ex-rébellion ont décidé de créer une coordination dénommée coordination de l’ex-résistance armée (CERA).
La CERA dont le bureau exécutif est composé de 12 membres, se fixe pour objectif de contribuer à consolider et pérenniser la paix et l’unité nationale. Elle se veut un partenaire des autorités de la République du Niger en vue de trouver les solutions pour la construction d’une paix durable dans notre pays.
Le Bureau exécutif de la CERA est ainsi composé :
Président : Aghali Alambo
V. Président Porte-parole : Aklou Sidi Sidi
Secrétaire Général : Issouf Ag MAHA
Secrétaire Général adjoint : Dr Ahmed Dangana
Trésorier Général : Ahmed Waghaya
Trésorier Général Adjoint : Aha Issoufa
Secrétaire à l’information : Maha Abalakan
Secrétaire à l’information adjoint : Kouna Biska
Conseillers techniques :
- Ctne Mohamed Ajidar
- Cdt Kindo Zada
- Ctne Ahmed Ihya
Fait à Niamey le Samedi 20 Mars 2010
Elections regionales en France:L'estimation nationale confirme la large avance de la gauche
La Monde
L'estimation nationale confirme la large avance de la gauche
La gauche recueillerait une moyenne de 59% des voix dans les 6 régions où elle était opposée à la droite seule et 49% des voix dans les 12 régions où elle affrontait l'UMP (33,5%) et le FN (17,5%) - (Le Monde avec TNS-Sofrès/Logica).
Tchad ;Un gouvernement plus féminin
Tchad
Un gouvernement plus féminin
15/03/2010 à 15h:20 Par Christophe Le Bec
jeune Afrique
Idriss Déby Itno et son nouveau Premier ministre, Emmanuel Nadingar, nommé le 5 mars, auraient-ils été sensibles aux revendications lors de la Journée internationale de la femme ? En tout cas, le gouvernement nommé le 10 mars compte 9 femmes sur ses 40 membres (contre 3 précédemment). Mais s’il y a féminisation, il n’y a pas pour autant grand bouleversement. La Défense nationale, les Affaires étrangères, l’Intérieur, les Infrastructures et les Finances restent entre les mêmes mains. Le partenariat avec l’opposition modérée est confirmé, puisque des figures comme Abdelkader Kamougué demeurent aux affaires.
Les départs les plus notables sont ceux d’Abderamane Koko, Oumar Boukar Gana et Limane Mahamat, (Éducation nationale, Budget et Secrétariat général du gouvernement), tous mis en cause dans une affaire de corruption liée à la fourniture de manuels scolaires. En février, Ali Souleyman Dabye avait été limogé de l’Environnement pour avoir permis un abattage d’arbres près de N’Djamena. Ces affaires avaient paralysé le gouvernement du Premier ministre sortant, Saleh Abbas, qui n’avait tenu aucun Conseil des ministres ces dernières semaines. Nadingar a pour mission de gouverner dans la perspective des législatives de novembre.
FLAM: Déja 27 ans de lutte !
FLAM: Déja 27 ans de lutte !Partager
Aujourd'hui à 12:58
Kaaw Mouhamadou Touré. Porte-parole des Forces de libération africaines de Mauritanie (FLAM)
«Le pouvoir encourage les conflits interethniques entre Noirs et Arabes»
Les Forces de libération africaines de Mauritanie fêtent leur 27e anniversaire. Un triste événement qui marque de longues années d’exil et de résistance.Depuis un mois vous dénoncez de manière plus virulente l’esclavage pratiqué dans votre pays…
L’esclavage est, malheureusement, une réalité et dans les mentalités de la plupart des Mauritaniens. L’administration, hélas, hésite à le combattre, elle n’a d’ailleurs jamais œuvré réellement pour son éradication. Des mesures juridiques rigoureuses et fermes n’ont jamais été prises contre les tenants de cette pratique. Il est impensable et inacceptable qu’au XXIe siècle, des hommes puissent être considérés comme des bêtes de somme.
Les dernières élections demeurent-elles une controverse en Mauritanie ?
Elles ont été plus ou moins acceptées par les différents candidats même s’il y a eu des doutes sur leur transparence. Aziz est maintenant le président de fait et nous avons admis comme tout le monde son élection. L’essentiel réside dans la résolution de la question nationale et sociale en Mauritanie, c’est-à-dire le combat contre le racisme d´Etat et l´esclavage dans notre pays.
Où sentez-vous le plus l’émergence du conflit Noirs et Arabes ?
Il n’y a pas de conflit Noirs-Arabes. Mais depuis l’indépendance, des politiques à caractère racistes et assimilationnistes tendent à gommer l’identité négro-africaine de la Mauritanie, créant ainsi un problème de coexistence. Le pouvoir cherche à diviser le peuple en exacerbant les préjugés interethniques via une politique volontairement et exclusivement panarabistes. La question est, depuis deux semaines, encore à la une de la presse mauritanienne, dans la rue, dans les salons et les forums mauritaniens du fait des propos irresponsables et ethno fascistes de l’actuel Premier ministre, propos qui nous rappellent le discours du despote déchu Maouya Ould Sid’Ahmed Taya.
Cette période est pourtant terminée…
On croyait cette tentative d’oppression culturelle finie, mais, hélas, les démons du panarabisme ravageur et ethnogénocidaire sont de retour avec la complicité des médias d’Etat où la composante négro-mauritanienne est quasi absente. Les déportés qui sont rentrés et qui réclament leurs terres de culture sont arrêtés et emprisonnés sans autre forme de procès et l’expropriation des terres des paysans négro-mauritaniens continue de plus belle. Le dossier du passif humanitaire (assassinats de plus de 600 cadres civils et militaires négro-africains) est tombé dans l’oubli, et comble de provocation, les tortionnaires notoires sont promus, pour dit-on assurer la sécurité du pays. On assiste à un glissement vers un retour au parti-Etat et au monopole des médias d’Etat. Les menaces contre l’opposition sont devenues monnaie courante. L’espoir qu’avait suscité l’élection du général auprès de certaines couches défavorisées est en train de se dissiper.
Est-ce que la Mauritanie doit se rapprocher du Maghreb ou de l’Afrique ?
A ma connaissance, le Maghreb n’est pas un continent mais une région de l´Afrique. Pour nous la Mauritanie doit se tenir à équidistance entre le monde arabe et le monde négro-africain, sans quoi les proclamations tant de fois répétées de « trait d’union » ne seraient que vains mots. Nous avons toujours regretté de voir les autorités mauritaniennes se détourner de l’Afrique noire, ignorant de ce fait que le caractère arabo-berbère et négro-africain du pays leur imposait un équilibre entre les mondes arabe et négro-africain. Les propos irresponsables du Premier ministre tendent justement à l’éloigner davantage de cet équilibre indispensable.
Entretien réalisé par Faten Hayed
Edition d’EL WATAN WEEK-END
Les nouvelles ambitions politiques de l’OIF
Abdou Diouf lors de son discours
Groupe Jeune Afrique
Francophonie
Les nouvelles ambitions politiques de l’OIF
21/03/2010 à 10h:53 Par Cécile Manciaux
© Service audiovisuel Elysee.fr - L. Blevennec Le 20 mars, Journée de la Francophonie, pour remplacer l’inauguration du nouveau siège de l’OIF (annulée à J –8 car les travaux et aménagements intérieurs n’étaient pas assez avancés), le président français Nicolas Sarkozy a reçu Abdou Diouf et les représentants de la communauté francophone de la capitale à l’Élysée. De quoi fêter tout de même plus que dignement l’Organisation désormais quadragénaire.
Nicolas Sarkozy : « La francophonie n’est pas un rite ni une tradition, c’est un choix politique »Après les salutations et entrées en matière sur la langue française, c’est d’ailleurs en parlant de la prochaine inauguration du siège de l’OIF, la Maison de la Francophonie, que le président Sarkozy est sorti des clous de son discours écrit pour une improvisation, certes préméditée, mais non moins piquante à l’égard de ses prédécesseurs : « Honnêtement, je suis ravi qu’on y arrive. Mais je ne comprends toujours pas pourquoi on a mis autant de temps pour y arriver. On me dit : ‘C’est compliqué’… Non, non, non ! Peut-être que la décision l’était, mais une fois qu’on a décidé, si l’on n’est pas capable de bâtir une Maison de la Francophonie, à Paris, ce n’est pas la peine d’égrainer de long discours sur l’importance de la Francophonie. » Vague de rires étouffés au sein du parterre de 600 invités. À bon entendeur…
Et de se tourner vers Jean-Pierre Raffarin, dont il a fait son représentant au Conseil permanent de la Francophonie – toujours hors discours écrit - pour souligner qu’investir un ancien Premier ministre de cette mission est une preuve de ses ambitions pour la famille francophone : « La Francophonie, ce n’est pas une tradition, du genre ça fait bien, on se rencontre, on se congratule, on déborde d’affection et, à peine quittés, on s’oublie. Il faut savoir si c’est un rite ou une vraie volonté. Si c’est un réflexe qui s’émoussera avec le temps ou si c’est un choix politique. C’est un choix politique. » Salve d’applaudissements.
« La faiblesse de la francophonie est qu’elle est la seule à ignorer sa force. »Étrange paradoxe, aujourd’hui, un membre sur trois du Conseil de sécurité de l’ONU est membre ou observateur de l’OIF, il y a 200 millions de francophones à travers le monde et, alors que leur nombre est en augmentation, certains francophones, en particulier français, parlent d’une langue en danger. « La faiblesse de la francophonie est qu’elle semble la seule à ignorer sa force. C’est une espèce de complexe, hors des réalités… encore faut-il que les diplomates français y croient », reproche un Nicolas Sarkozy toujours en mode improvisation, taclant le snobisme de ceux qui s’échinent à parler, mal, l’anglais alors qu’ils représentent la francophonie. L’occasion tout de même, pour le président français, de rappeler que le monolinguisme est un « appauvrissement culturel », qu’il n’en faut pas moins défendre les autres langues ni les autres cultures. Et d’annoncer, en signe d’entente cordiale, qu’il allait inviter le Premier ministre britannique, Gordon Brown, au prochain Sommet France-Afrique (qui se tiendra du 24 au 31 mai, à Nice).
«Abdou Diouf : « Nous avons une partition originale à jouer dans la conception et la mise en œuvre de nouvelles régulations pour une gouvernance politique plus démocratique. »Sur un plan plus diplomatique que linguistique cette fois-ci, Abdou Diouf, dans son discours introductif, a souligné que la démarche engagée depuis 40 ans n’aurait servi à rien si elle ne faisait pas aujourd’hui entendre sa voix « alors même que la communauté internationale peine à décliner les termes d’un ordre rénové, alors même que quelques-uns ont le monopole des décisions qui engagent l’avenir de tous. » Pour le secrétaire général, l’OIF « a une partition originale à jouer dans la conception et la mise en œuvre de nouvelles régulations pour une gouvernance politique plus démocratique, pour une gouvernance économique plus équitable et pétrie d’éthique, pour une gouvernance culturelle véritablement assumée au service de l’égale dignité de toutes et de tous partout, au service de la paix. »
Visiblement sur la même longueur d’ondes, Nicolas Sarkozy lui fait écho en concluant que « l’OIF doit porter des combats politiques et nous devrons en parler lors du sommet de Montreux, en octobre. L’OIF rassemble des pays du Nord et du Sud, de l’Orient et de l’Occident : à quoi cela servirait-il d’avoir des valeurs communes si nous ne les transformions pas en prises de position politiques (…) L’OIF a des choses à dire sur la gouvernance mondiale. Elle doit porter une exigence de réflexion sur la gouvernance de l’ONU. L’OIF ne peut accepter, elle ne peut pas accepter, qu’il n’y ait aucun pays africain, francophone ou non, qui soit membre permanent du Conseil de sécurité de l’ONU. » Applaudissements nourris. « C’est un enjeu politique majeur et la Francophonie est dans son rôle en portant ce combat (…) Imaginer régler les grandes affaires du monde en en excluant plus d’un milliard d’habitants, ça n’a pas de sens. »
Enfin, parlant des valeurs et idéaux qu’incarnent et véhiculent la francophonie, le chef de l’État s’est en particulier adressé aux quelque 80 personnalités et artistes de la communauté haïtienne en France présents, auxquels il a confirmé que la France apporterait « une aide considérable » au pays et, surtout, que, compte tenu de son action, l’OIF devrait être présente lors de la conférence internationale des pays donateurs, le 31 mars prochain, à New York. « Une exigence » dont il compte faire part aux organisateurs onusiens.
Mauritanie, un parfum de Sahara
© Jens Palme/Breaking-the-Ice de/Abacapress.ComOM
VoyagesPublié le 11/03/2010 - Modifié le 15/03/2010
N° 1956 Le Point
SPÉCIAL DÉSERTS
Mauritanie, un parfum de Sahara
Par Marion Tours
Le jardin de Mahmoud fleure bon la menthe, le basilic et la citronnelle. S’il n’y avait aussi du henné, des hibiscus et des grenadiers, on pourrait s’imaginer partout, sauf en Mauritanie. Et pourtant, c’est au coeur de l’Adrar, dans l’erg Ouarane, que se situe ce potager. Tel un mirage jaillissant aux portes de Chinguetti. Haut lieu d’échanges culturels du XVIIe au XIXe siècle, l’étonnante cité des sables se dévoile au petit jour dans la brume et les dunes environnantes.
Seuls signes de vie : les poteaux électriques et les antennes paraboliques qui ponctuent çà et là le toit des maisons. Ici, pas un endroit où le sable ne s’immisce ni ne reprenne ses droits. Jusque dans les bibliothèques familiales abritant d’innombrables manuscrits datant, pour certains, du XIe siècle. Dans sa maison en banco (pisé), la dynastie Habbott en concentrerait ainsi 1 400, consacrés, entre autres, à la médecine, à l’astronomie, aux mathématiques ou à la philosophie. « Et encore, la moitié ont été perdus à cause du sable et des termites », explique le maître des lieux.
A quelques pas de là, Mahmoud se dresse, altier, devant le porche de son auberge joliment baptisée Eden. Entre salons colorés, éclairages à la bougie, meubles en branches de palmier et patio arboré, l’adresse séduira tous ceux qui résistaient encore au charme du désert. Il faut, en effet, parcourir les oueds parsemés d’acacias et surplombés de plateaux en grès, s’élancer parmi les dunes sculptées balançant de l’ocre au blond, observer les caravanes de dromadaires traversant les plaines rocailleuses, s’abriter à l’ombre des oasis plantées de palmiers dattiers et conquérir la ville de Ouadane, inscrite au patrimoine mondial par l’Unesco.
Située à une centaine de kilomètres de Chinguetti, l’ancienne cité fortifiée (XIIe) laisse deviner, malgré les ruines et les amoncellements de pierres, sa splendeur passée, lorsque marchands et méharées convoyaient sel, or, ivoire et épices. Mais c’est en fin de journée, quand la lumière confère un éclat doré au minaret et aux maisons, qu’il nous revient alors cette délicieuse réplique du naturaliste Théodore Monod : « Monotone, le désert ? Monsieur veut rire ! »
Carnet pratique
Y aller
Paris-Atar. Avec Point-Afrique, à partir de 535 E TTC A/R. Vol hebdomadaire de fin octobre à fin avril. 04.75.97.20.40, www.point-afrique.com. Acabao. Le circuit Villes anciennes et dunes infinies autour d'une adresse de charme (l'Eden) proposée en exclusivité invite à une découverte en étoile de l'Adrar. Avec au programme : Chinguetti, Ouadane (photo), l'oasis de Tergit et l'erg Ouarane. 8 jours, à partir de 1 150 E/ pers., vols, transferts, nuits, pension complète, escapades en 4x4 et visites inclus. Départ à compter de 2 personnes, de fin octobre à fin avril. 0.820.82.55.24, www.acabao.com.
Dormir
L'Eden. Un véritable havre de paix et de confort planté au coeur des dunes de Chinguetti et dirigé avec passion par Mahmoud. Concept inédit dans un pays où les exigences de propreté et de raffinement ne sont pas toujours la priorité. Maison construite avec les blocs de grès de la région et selon les codes architecturaux traditionnels. 8 chambres simples mais douillettes. Salles d'eau et toilettes communes. Salon sur le toit pour boire le thé ou admirer les étoiles la nuit. A la table d'hôtes, Jemila décline les spécialités du pays. 90 E la nuit en pension complète
D. Margot : d'Anduze au désert et du désert à Alès
Édition du dimanche 21 mars 2010
Midi Libre
Ales.
D. Margot : d'Anduze au désert et du désert à AlèsElle habite Anduze, alors le trajet jusqu'au festival n'a pas été bien long. C'était bien plus fatiguant quand, voilà quelques mois, Dominique Margot revenait du Sahara avec des images plein la tête et la caméra. Mardi, son film, Toumast, entre guitare et Kalashnikov, passera au Cratère dans le cadre de la thématique Nomades.
« C'est la première fois que je présente un film à Itinérances, mais j'y viens depuis longtemps en tant que spectatrice », dit la réalisatrice d'origine suisse. Anduze, elle y vit depuis 2002. Ancienne d'Archaos, elle fait partie de cette génération qui, après avoir quitté le cirque, a largué les amarres dans les Cévennes, où elle se sent bien. « Ça me fait extrêmement plaisir que mon film soit ici, où j'ai toute une histoire. »
Petite, Dominique Margot foule le désert, se promet d'y retourner, rencontre des Touaregs en France et fonce. Son film retrace, à travers Moussa, ex-rebelle et musicien, l'histoire de Touaregs d'entre le Mali et le Niger, d'entre la lutte armée et la musique. Cette musique, qu'elle compare à « la marche d'un chameau », a voyagé jusqu'à Alès avec elle : le groupe Toumast sera sur la scène du Cratère mardi, après la projection du film. Ça promet une bonne bouffée d'air chaud.
Textes Romain GOULOUMES et Virginie TAUZIN
Humanitaire Soeur Anne-Marie Salomon, médecin au Mali
SAINT-AFFRIQUE Édition du dimanche 21 mars 2010
HumanitaireSoeur Anne-Marie Salomon, médecin au Mali
Midi Libre
Depuis 1985, soeur Anne-Marie Salomon est médecin chez les Touaregs à Gossi, au Mali, en plein coeur du Sahara.
Jeudi soir, elle était l'invitée du Rotary-club Saint-Affrique Millau pour donner une conférence au caveau. La religieuse de la Congrégation des soeurs de la retraite y était accueillie par l'ancien ministre de la Coopération Jacques Godfrain et le député Alain Marc.
Après avoir eu « une pensée émue » pour Régine Gautherot, présidente fondatrice de l'association Odsams Millau-Mali, décédée en décembre 2008, soeur Anne-Marie Salomon, âgée de 76 ans, a brièvement retracé son parcours et son engagement pour le Mali. « Depuis toute petite, j'ai eu le désir de partir aider les gens, témoignait-elle. A 45 ans, j'ai demandé à ma congrégation de faire
des études de médecine. Puis en 1985, je me suis retrouvée à Gossi avec les réfugiés de la sécheresse au Sahel. C'était un terrain vague. Les réfugiés ont demandé un puits, puis un centre de soins. Les gens y restaient deux mois. Puis, c'est devenu un hôpital, ce sont est eux qui l'ont créé. »Un film de 30 minutes a été projeté à l'auditoire. Il présentait l'action quotidienne de la religieuse dans son hôpital. Elle y est secondée depuis 22 ans par Zado, de religion musulmane. Le soir venu, la religieuse va prier dans une petite chapelle.
« On a réussi à faire un hôpital pour nomades et six centres de soins, annonçait soeur Anne-Marie Salomon. On donne gratuitement toutes les vitamines. On fait 200 accouchements par an. En 2008, on a suivi 950 femmes enceintes. En 20 ans, j'ai aidé plus de 3 000 enfants à venir au monde. On est là au service de nos frères, pour Dieu. »Daniel Thilly, le président du Rotary-club Saint-Affrique, a ensuite remis un chèque de 1 500 € à soeur Anne-Marie Salomon. Somme provenant de la collecte de la soirée et du district 1740 du Rotary.
« A mon retour au Mali, je vais pouvoir acheter du lait, se réjouissait la religieuse. Avec un sac de riz et 7,5 € d'argent de poche par mois, un enfant peut aller au collège. On va reconstruire l'hôpital et il reste à financer la salle de soins. » Les dons sont à adresser à l'association Téranga Africa – Odsams Millau Mali, Salvanhac, 15 800 Vic-sur-Cère tél. 04 71 47 54 61. mail : www. teranga-africa.fr
Communiqué du MNJ-21 mars 2010
http://m-n-j.blogspot.com/21-03-10
Communiqué du MNJ-21 mars 2010
dimanche 21 mars 2010
Cultiver le sens élever du Patriotisme et de la Nation et rester vigilant face aux prébendiers -
Le Mouvement des Nigériens pour la Justice (MNJ) décide de rompre le silence et se prononce sur l’évolution des événements qui se sont enchainés depuis la tentative de Sebha (Lybie) d’étouffer la recherche d’une solution appropriée au conflit dans notre pays.
Il note avec satisfaction l’intérêt marqué par les autorités nigériennes qui ont mis fin régime antidémocratique de la 6ème république : l’option du dialogue en vue de réconcilier tous les nigériens afin d’asseoir une Paix définitive et durable dans notre pays est un choix de tout temps attendu par le MNJ.
L’usage de la force pour faire aboutir des revendications dans un état de démocratie est difficile à accepter, intellectuellement et moralement, autant que l’est un coup d’État militaire pour renverser un pouvoir, fusse-t-il dans le but (pour l’un) d’assurer l’égalité des droits aux citoyens et (pour l’autre) de protéger la nation des dérives autoritaires d’un régime et de la résurgence de la dictature.
Mais, devant un régime comme celui de la 6ème république dont les nigériennes et les nigériens viennent d’être débarrassés par les fils patriotiques de leur armée, tous les moyens sont légitimes, légaux et, s’imposaient.
Le MNJ a posé des revendications au défunt pouvoir autoritaire. Ce dernier, au lieu de prendre en compte ces revendications, de les analyser pour chercher une issue consensuelle, a préféré bricoler une solution, de surcroit informelle, qui de toute évidence aurait à cours terme engendré des conséquences encore plus dramatiques. En effet, abandonner des milliers des combattants à leur sort en arrosant avec des dollars quelques chefs mafieux débarqués bien avant de la direction du Mouvement par leur base relève d’une intention explicitement malsaine de plonger notre pays dans une situation de troubles et d’insécurité qui bloquera indéfiniment son développement.
Au-delà de sa caution qu’il apporte aux acteurs de la rédemption qui ont débarrassé notre pays des tentacules de la dictature, de l’affairisme et des trafics en tout genre qui tentaient de l’étrangler et qui redonnent aujourd’hui aux nigériens le courage et l’espoir d’un vrai État de Justice, d’Équité et d’Égalité de tous les citoyens, le MNJ salue la hauteur d’esprit des autorités actuelles auxquelles il souhaite plus de clairvoyance et qu’il incite à la vigilance pour éviter de se faire abuser par des individus sans scrupules qui ont abusé non seulement de la confiance de la Libye, pays médiateur, mais ont aussi en très grande complicité œuvré avec le pouvoir de la 6ème république pour instaurer et maintenir une dictature au Niger dans le dessein de s’enrichir et maintenir des activités criminelles auxquelles ils se sont entre-temps exercés dans l’arrière cours.
Le MNJ informe le CSRD et le gouvernement que le Mouvement n’est pas une entreprise marchande ou personnelle comme veulent le concevoir certains de ses ex-chefs qui veulent vaille que vaille se maintenir à sa direction malgré le désaveu formel dont ils furent l’objet de la part de la totalité des combattants. Sur ce point, l’attention des autorités de notre pays ainsi que celle de la Libye impliquée comme pays médiateur est requise de manière particulière. Le MNJ lance un appel aux partenaires du Niger à appuyer les efforts des autorités et des mouvements dans la concrétisation de la Paix.
Le Niger a besoin de la Paix. Dans la phase d’aujourd’hui, le processus de cette Paix doit passer par la mise en place d’une structure opérationnelle technique consensuelle composée des personnes intègres et qui établira un cahier de charge fiable qu’il faut s’attacher à réaliser pour asseoir une Paix définitive et durable. Pour sa part, le MNJ travaille avec les autres fronts à la mise en place d’un cadre commun en vue de travailler au cahier de charge avec les autorités nigériennes.
Le MNJ exhorte par ailleurs le CSRD et le gouvernement à inscrire la question de la rébellion pour lui trouver une solution idoine dans le débat national de réconciliation entre les nigériens et de Paix durable dans notre pays car si une partie des citoyens prend de façon récurrente les armes contre l’État c’est qu’il y a bien une situation non résolue.
Le Mouvement.
samedi 20 mars 2010
Je vous transmets le CV de l'Afrique que j'ai reçu,mais il n'est vraiment pas à jour,notamment au niveau des coups d'États. des guerres civiles etc
NOM & PRENOM : AFRIQUE
AGE : Berceau de l'humanité.
SITUATION MATRIMONIALE : Célibataire avec plus d’un milliard d’enfants.
CONTACT : Au sud de l’Europe, à l’est de l’Amérique.
Objectif : Mettre mes enfants et mes ressources à la disposition des autres pour contribuer à leur développement.
DOMAINES DE COMPETENCE Coups d’Etats, guerres, génocides.
ETUDES ET FORMATIONS -Hautes études à l’ESOCE (Ecole Supérieure Occidentale de Commerce d’Esclaves).
Hautes études à l’AFRIQUE (L’Africaine de Formation pour la Réélection des Incompétents, Querelleurs, Usurpateurs et Egoïstes).
DIPLÔMES OBTENUS :
Le MRTS (Médaille de Reconnaissance du Tirailleur Sénégalais). -
Le GPRTT (Génocide le Plus Rapide de Tous les Temps). -
Le CPRMPP (Continent le Plus Riche Mais le Plus Pauvre). -
Le CPTS (Continent le Plus Touché par le SIDA). -
Le CPDPP (Continent ou les Présidents Durent le Plus au Pouvoir). -
Le PMDDP (Premier en Matière de Détournement de Deniers Publics). -
Le CPE (Continent le Plus Endetté). -
Le CN (Continent ''Noir'')
Le CPRR&SU(continent le plus riche en rebellions et soulevements inutiles)
EXPERIENCES- Participation aux deux guerres mondiales: sans contrepartie ou reconnaissance
-
Mes coups d’Etats :
1952 : Égypte, Mohammed Naguib renverse Farouk 1er •1958 : Soudan, Ibrahim Abboud renverse Abdullah Khalil •1963 : Congo, David Moussaka et Félix Mouzabakani renversent Fulbert Youlou •1963 : Togo, Emmanuel Bodjollé renverse Sylvanus Olympio •1965 : Algérie, Houari Boumédiène renverse Ahmed Ben Bella •1965 : Zaïre, Mobutu Sese Seko renverse Joseph Kasa-Vubu •1966 : Burkina Faso, Sangoulé Lamizana renverse Maurice Yaméogo
Gemath Jovez / Le moment le plus important de la vie, c'est toujours l'instant présent! Hier n’est qu’un rêve et Demain une vision !
gemathjovez@gmail.com; gemathcom@yahoo.fr
•1966 : Burundi, Michel Micombero renverse Ntare V •1966 : Centrafrique, Jean Bédel Bokassa renverse David Dacko •1966 : Nigeria, Johnson Aguiyi-Ironsi renverse Nnamdi Azikiwe
•1966 : Ouganda, Milton Obote renverse Edward Mutesa •1968 : Mali, Moussa Traoré renverse Modibo Keïta •1969 : Libye, Mouammar Kadhafi renverse Idris 1er •1969 : Soudan, Gaafar Nimeiry renverse Ismail al-Azhari •1971 : Ouganda, Idi Amin Dada renverse Milton Obote •1973 : Rwanda, Juvénal Habyarimana renverse Grégoire Kayibanda •1974 : Éthiopie, Aman Andom renverse Hailé Sélassié 1er •1974 : Éthiopie, Mengistu Haile Mariam renverse Aman Andom •1974 : Niger, Seyni Kountché renverse Hamani Diori •1975 : République fédérale islamique des Comores, Saïd Mohamed Jaffar renverse Ahmed Abdallah •1975 : Nigeria, Yakubu Gowon renverse Johnson Aguiyi-Ironsi •1975 : Tchad, Noël Milarew Odingar renverse François Tombalbaye •1976 : Burundi, Jean-Baptiste Bagaza renverse Michel Micombero •1976 : République fédérale islamique des Comores, Ali Soilih renverse Saïd Mohamed Jaffar •1977 : Congo, Joachim Yhombi-Opango renverse Marien Ngouabi •1977 : Éthiopie, Mengistu Haile Mariam renverse Tafari Benti •1978 : République fédérale islamique des Comores, Said Atthoumani renverse Ali Soilih •1978 : Mauritanie, Mustafa Ould Salek renverse Moktar Ould Daddah •1979 : Centrafrique, David Dacko renverse Bokassa 1er •1979 : Guinée équatoriale, Teodoro Obiang Nguema Mbasogo renverse Francisco Macías Nguema •1979 : Tchad, Goukouni Oueddei renverse Félix Malloum •1979 : Ouganda, Yusufu Lule renverse Idi Amin Dada •1980 : Burkina Faso, Saye Zerbo renverse Sangoulé Lamizana •1980 : Guinée-Bissau, João Bernardo Vieira renverse Luis de Almeida Cabral •1980 : Au Libéria, Samuel Doe renverse William Richard Tolbert •1981 : Centrafrique, André Kolingba renverse David Dacko •1982 : Burkina Faso, Jean-Baptiste Ouédraogo renverse Saye Zerbo •1982 : Tchad, Hissène Habré renverse Goukouni Oueddei •1983 : Burkina Faso, Thomas Sankara renverse Jean-Baptiste Ouédraogo •1983 : Nigeria, Muhammadu Buhari renverse Shehu Shagari •1984 : Guinée, Lansana Conté renverse Louis Lansana Beavogui •1984 : Mauritanie, Maaouiya Ould Taya renverse Mohamed Khouna Ould Haidalla •1985 : Ouganda, Basilio Olara Okello renverse Milton Obote •1985 : Soudan, Swar al-Dahab renverse Gaafar Nimeiry •1986 : Soudan, Ahmed al-Mirghani renverse Swar al-Dahab •1987 : Burkina Faso, Blaise Compaoré renverse Thomas Sankara •1987 : Burundi, Pierre Buyoya renverse Jean-Baptiste Bagaza •1987 : Tunisie, Zine el-Abidine Ben Ali renverse Habib Bourguiba •1989 : Soudan, Omar el-Béchir renverse Ahmad al-Mirghani. •1990 : Libéria, Prince Johnson renverse Samuel Doe •1991 : Mali, Amadou Toumani Touré renverse Moussa Traoré •1992 : Algérie, le Haut conseil de securité renverse Chadli Bendjedid •1995 : République fédérale islamique des Comores, Ayouba Combo renverse Said Mohamed Djohar •1996 : Burundi, Pierre Buyoya renverse Sylvestre Ntibantunganya •1996 : Niger, Ibrahim Baré Maïnassara renverse Mahamane Ousmane•1997 : Zaïre/République démocratique du Congo, Laurent Désiré Kabila renverse Mobutu Sese Seko •1999 : Union des Comores, Azali Assoumani renverse Tadjidine Ben Said Massounde •1999 : Côte d'Ivoire, Robert Guéï renverse Henri Konan Bédié •1999 : Guinée-Bissau, Ansumane Mané renverse João Bernardo Vieira •1999 : Niger, Daouda Malam Wanké renverse Ibrahim Baré Maïnassara •2003 : Centrafrique, François Bozizé renverse Ange-Félix Patassé •2003 : Guinée-Bissau, Verissimo Correia Seabra renverse Kumba Yala •2005 : Mauritanie, Ely Ould Mohamed Vall renverse Maaouiya Ould Taya •2008 : Mauritanie, Mohamed Ould Abdel Aziz renverse Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi •2008 : Guinée, Moussa Dadis Camara s'accapare du pouvoir à la mort de Lansana Conté •2009 : Madagascar, Andry Rajoelina dénonce et renverse à une vitesse impressionnante le régime de Marc Ravalomanana
-2010 : Niger(le plus gradé en terme de coups d'etats ,soit 3 en 14 ans) Salou DJIBO renverse Tandja Mamadou.....
AUTRES CONNAISSANCES :Analphabétisme, déscolarisation, chômage et appauvrissement,immigrations ,sauve qui peut...
LOISIRSTroubles: faire beaucoup d’enfants et famines.
Environnement:Hostile et pollué
Aux africains de completer c 'est tellement ......
Gemath Jovez / Le moment le plus important de la vie, c'est toujours l'instant présent! Hier n’est qu’un rêve et Demain une vision !
AFRO-AMERICARTISTES:BESSIE SMITH - St. Louis Blues (1929)
Bessie Smith, the "EMPRESS OF THE BLUES", (July 9, 1892 or April 15, 1894 — September 26, 1937) was an American blues singer. Bessie Smith was the most popular female blues singer of the 1920s and...
AFRICARTISTES : HOMMAGE A : MIRIAM MAKEBA :Soweto Blues-
Taken from Graceland: The Afrcan Concert The children got a letter from the master It said: no more Xhosa, Sotho, no more Zulu. Refusing to comply they sent an answer That's when the policemen ca...
AFRICARTISTES : M A M feat Nayanka Bell-Chien et chat
Groupe de rap ivoirien feat Nayanka Bell diva de Côte d'Ivoire. Titre: Chien et chat, Album 1997: Nouveau concept
L'UE et les ACP révisent l'accord de Cotonou
Paul Bunduku-Latha et Andris Piebalgs au siège de la Commission européenne le 19 mars.
20/03/2010 à 12h:18 Par AFP
© AFP L'Union européenne et les pays d'Afrique, des Caraïbes et du Pacifique, liés par l'accord de Cotonou, ont révisé, comme tous les cinq ans, les conditions de leur accord commercial. Plusieurs sujets de discorde ont été écartés : la non-discrimination des homosexuels et la réadmission des immigrés illégaux.
L'Union européenne et les pays d'Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (ACP) ont mis de côté vendredi 19 mars des divergences sur la non-discrimination des homosexuels et la réadmission des immigrés illégaux, pour parapher une révision de l'accord de coopération dit de Cotonou. Cet accord qui porte sur les relations commerciales, mais aussi la politique de développement et le dialogue politique avec 78 pays dits ACP, signé en 2000, est révisé tous les cinq ans. Vendredi à Bruxelles, le commissaire européen chargé du Développement, Andris Piebalgs, et une délégation ministérielle des pays ACP ont paraphé la révision de l'accord en vue d'une signature officielle en juin à Ouagadougou.
L'accord révisé insiste notamment sur la nécessité d'améliorer l'efficacité de l'aide au développement par une meilleure coordination entre donateurs et réaffirme le rôle des accords de partenariat économiques (APE) pour améliorer l'intégration des pays ACP dans l'économie internationale. L'avancement des négociations en vue de la signature des APE n'a néanmoins pas été abordé vendredi, ont indiqué les participants. Ces accords qui prévoient une ouverture progressive des marchés des pays ACP aux produits européens afin de se conformer aux règles de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) sont souvent décriés dans les pays ACP.
Points de désaccord
Les négociations sur la révision de l'accord de Cotonou achoppaient en particulier sur l'inclusion d'une référence explicite à la non-discrimination en fonction de l'orientation sexuelle, demandée par le Parlement européen mais refusée par les pays ACP. Finalement, un compromis mentionne une référence à la Déclaration universelle des droits de l'Homme qui, dans son article 2, prône la liberté sans distinction de race, d'opinion, de sexe ou "de toute autre situation", a indiqué M. Piebalgs lors d'un point presse.
Interrogé sur la non-discrimination des homosexuels, le chef de la délégation ACP, le ministre gabonais délégué pour l'Economie, le commerce, l'industrie et le tourisme, Paul Bunduku-Latha, s'est réjoui que "cet aspect ne figure pas" dans la Déclaration universelle. Sur l'autre sujet qui posait problème, la question des réadmissions dans leur pays d'origine des migrants en situation irrégulière, les pays ACP et l'UE sont convenus de "poursuivre leurs discussions" sur ce point avant la signature officielle en juin, a indiqué M. Piebalgs. Le principe du retour des illégaux est déjà posé dans l'accord de Cotonou. Mais les Européens souhaiteraient en préciser les modalités, alors que les pays ACP préfèreraient qu'elles fassent l'objet d'accords bilatéraux entre l'UE et chacun d'entre eux.
engagements financiers
Les pays ACP n'ont pas obtenu d'assurances quant aux engagements financiers de l'UE après 2013, une déclaration en ce sens ayant finalement été abandonnée. "C'était trop tôt", a reconnu M. Piebalgs. Selon une source diplomatique, les Etats ACP demandaient dans cette déclaration que toute une série de facteurs soient prises en compte pour l'aide après 2013, comme l'augmentation du nombre d'Etats de l'UE, l'adaptation au changement climatique ou les "coûts d'ajustement" liés aux APE. "Les critères énumérés par les pays ACP n'ont pas été discutés au niveau interne dans l'UE, il était difficile de s'engager là-dessus", a expliqué un diplomate européen pour justifier le refus européen d'y souscrire.
Egypte/Un nouvel imam pour Al-Azhar
La grande mosquée d'Al-Azhar, au Caire.
Un nouvel imam pour Al-Azhar
19/03/2010 à 18h:14 Par La rédaction web de Jeune Afrique
© Al-Azhar Depuis 1961, le grand imam d'Al-Azhar est nommé par décret présidentiel. Vendredi 19 mars, le successeur de cheikh Mohamed Sayed Tantaoui, décédé le 10 mars dernier, a ainsi été désigné par le chef de l'Etat Hosni Mobarak. Il s'agit du président de l'université d'Al-Azhar, cheikh Ahmed Mohamed Ahmed Al-Tayeb.
Le nouvel imam de l'institution sunnite millénaire Al-Azhar, qui chapeaute une université et une mosquée du même nom au Caire, ainsi que de nombreuses facultés en Égypte, est enfin connu. Le président égyptien Hosni Moubarak, en convalescence en Allemagne après une opération chirurgicale le 6 mars, a nommé cheikh Ahmed Mohamed Ahmed Al-Tayeb pour succéder à cheikh Mohamed Sayed Tantaoui, décédé d'une crise cardiaque le 10 mars en Arabie saoudite à l'âge de 81 ans.
"Je veux exprimer ma profonde gratitude pour la confiance que m'a accordée le président Hosni Moubarak en me nommant à la tête d'Al-Azhar", a aussitôt déclaré l’intéressé depuis sa ville natale de Al-Qourna, près de Louxor (sud).
Né en 1946, cheikh Tayeb entre dans une école relevant d'Al-Azhar à l'âge de 10 ans. Plus tard, il est nommé professeur à l'université d'Al-Azhar dont il devient le doyen du département de philosophie puis président en 2003, année où il abandonne le poste de grand mufti de la République.
Un religieux « modéré »
Des proches de cheikh Tayeb le présentent comme un "modéré". Dans une interview au journal anglophone Egypt Today à l'occasion du 3e anniversaire des attentats du 11 Septembre, il avait dit être "conscient de la nécessité de réviser le discours islamique" et s'était déclaré en faveur du dialogue interreligieux. En octobre, il avait soulevé une vive controverse en affirmant que le niqab, le voile intégral ne laissant voir que les yeux des femmes, n'était "qu'une tradition", pas une obligation religieuse.
Mais il s'était aussi fait remarqué par une position ferme vis-à-vis des Frères musulmans. En 2006, il avait condamné un défilé de style militaire de membres de cette confrérie à l'université d'Al-Azhar, les comparant aux partisans du mouvement islamiste palestinien Hamas ou aux Gardiens de la Révolution en Iran. Plusieurs étudiants avaient alors été suspendus et des dizaines d'autres arrêtés.
Lire aussi sur jeune Afrique:
Décès de l'imam Tantaoui, chef de la plus haute autorité sunnite
Zoom Pédophilie en Irlande: Benoît XVI reconnaît la responsabilité de l'Eglise
Flash actualité - International
Le Parisien
Zoom Pédophilie en Irlande: Benoît XVI reconnaît la responsabilité de l'Eglise
20.03.2010, 10h33
Benoît XVI a reconnu la responsabilité de toute l'Eglise catholique dans les actes pédophiles commis par des religieux, parmi lesquels des prêtres, d'Irlande, exprimant sa "honte" dans une lettre samedi aux fidèles de ce pays, au ton très dur pour l'épiscopat ayant couvert ces crimes.
"Beaucoup d'entre vous" ont été "suffisamment courageux pour parler de ce qui vous était arrivé", mais "personne ne vous écoutait", a déploré Benoît XVI, à l'adresse des victimes.
"Je vous exprime ouvertement la honte et le remords que nous éprouvons tous", a-t-il dit, dans un message de sept pages qui sera lu dimanche dans toutes les paroisses irlandaises.
Le pape s'est dit "vraiment désolé" face à leurs souffrances et "disposé" à les rencontrer, comme il l'avait fait pour des victimes d'abus similaires pendant ses voyages aux Etats-Unis et en Australie en 2008.
Les premières réactions en Irlande ont été contrastées. Le chef de l'Eglise, le cardinal Sean Brady, a souhaité, au cours d'une messe en Irlande du Nord, que ce texte soit "le commencement d'une grande saison de renaissance et d'espoir dans l'Eglise irlandaise". Mais des victimes se sont montrées critiques : il laisse des questions sans réponses, a déploré le responsable d'un des principaux groupes irlandais.
Dans ce texte, Benoît XVI affirme que les hommes d'Eglise coupables de pédophilie devront en "répondre" non seulement "devant Dieu", mais aussi devant la justice ordinaire. "Vous avez trahi la confiance" de "jeunes innocents" et de "leurs parents" et "jeté la honte et le déshonneur sur vos confrères", a-t-il lancé.
Aux évêques, accusés d'avoir couvert des centaines de cas de pédophilie commis sur plusieurs décennies par des religieux, il a reproché de "graves erreurs de jugement" et des "manquements" dans la gestion des accusations à l'encontre de prêtres.
Cette lettre n'évoque cependant pas le sort qui sera réservé aux trois évêques irlandais démissionnaires car "ce n'est pas un document de mesures juridiques ou administratives", a expliqué le porte-parole du pape, le père Federico Lombardi.
Le "pape n'avait jamais écrit une telle lettre", a-t-il souligné, appelant à "ne pas en sous-estimer la portée".
C'est la deuxième fois au cours de son pontificat entamé en 2005 que Benoît XVI prend sa plume pour s'adresser aux fidèles après le message rédigé début 2009 à la suite de la polémique suscitée par sa levée de l'excommunication de quatre évêques lefebvristes, dont le négationniste Richard Williamson.
Le pape a aussi annoncé des "initiatives concrètes" pour affronter la situation, en annonçant notamment une "visite apostolique", c'est-à-dire une enquête, "dans plusieurs diocèses d'Irlande", ainsi que dans "des séminaires" et "des congrégations religieuses".
Parmi les causes du scandale, Benoît XVI a dénoncé "la sécularisation rapide de la société irlandaise" et une tendance des prêtres et des autres religieux à "adopter les façons de penser (de la société civile) sans se référer suffisamment à l'Evangile".
En exprimant la "honte" et le "remords" de toute l'Eglise, Benoît XVI étend "symboliquement" son propos à tous les pays touchés par des scandales analogues et notamment l'Allemagne, son pays natal, a estimé le vaticaniste Marco Politi, chroniqueur à Il Fatto (quotidien de gauche).
"Ce document a valeur pour l'Eglise universelle et pas seulement pour l'Irlande", relève Marco Politi, soulignant que "le pape prend directement sur lui la responsabilité de ces crimes".
Sur le cas précis de l'Allemagne, le père Lombardi a déclaré que si et quand il le jugera opportun, "le pape saura trouver un moyen approprié" pour y faire allusion.
L'Autriche, la Suisse, les Pays-Bas, mais aussi le Brésil, l'Espagne et l'Italie ont également été confrontés dernièrement à des dénonciations de tels crimes.
Revue de presse Afrique /A la une : la lutte contre le terrorisme
Revue de presse Afrique
mercredi 17 mars 2010
A la une : la lutte contre le terrorisme
Par Frédéric Couteau
RFI
La lutte contre le terrorisme au centre de la conférence des chefs de la diplomatie des pays du Sahel hier mardi à Alger. « Alger reprend l’initiative régionale », s’exclame Liberté qui met en avant le discours du ministre algérien des Affaires étrangères, Mourad Medelci. Celui-ci a notamment insisté sur la nécessité d’instaurer « une coopération frontalière efficace et multiforme.»
« Pour un front transnational contre le terrorisme », reprend en chœur La Tribune, toujours en Algérie. « Medelci appelle à une lutte sans concession », constate El Watan.
Les chefs d’Etat appelés à prendre leurs responsabilités…Oui, mais voilà, s’interroge Le Quotidien de Bamako, « les ministres sont-ils les mieux indiqués pour prendre des décisions ? » Non, répond le journal malien. «Les seules personnes habilitées à prendre des grandes décisions, celles qui peuvent faire évoluer la situation sont précisément les chefs d’Etat. Parce qu’il s’agit de décisions souveraines, (…) qui demandent un engagement total. Il s’agit de mener une guerre concertée et solidaire contre le réseau terroriste le plus puissant de la terre. II s’agit aussi de lutter contre les réseaux de narcotrafic les mieux organisés de la planète. Et tout cela ne peut se faire sans les moyens adéquats. »
Même analyse pour L’Observateur au Burkina : « plus que jamais, une coopération suivie et rigoureuse est d’une nécessité impérieuse pour résoudre le problème du terrorisme dans la région. (…) Dans son dernier communiqué, l’Internationale terroriste, Al Qaida, a confirmé son intention de faire de la région sahélienne son terrain de chasse privilégié. Il faut donc, poursuit le quotidien burkinabé, que les dirigeants s’asseyent… sur leur ego pour trouver une solution commune. Et il demeure plus que nécessaire que les grandes puissances s’impliquent dans cette affaire, affirme L’Observateur. Après tout, ce sont leurs ressortissants (Union européenne comme Etats-Unis d’Amérique) qui sont visés par les terroristes ! En conséquence, elles se doivent d’apporter des moyens financiers, techniques et logistiques conséquents aux pays sahéliens afin de les aider à mettre un terme à la terreur au Sahel.»
Madagascar : le sur-placeLe Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine, le CPS, va se prononcer ce mercredi à propos de Madagascar. « Sursis ou carton rouge ? », s’interroge L’Express à Antananarivo. « L'objectif du rendez-vous, précise le quotidien malgache, est de convaincre les dirigeants du régime actuel de faire machine arrière et d’accepter de partager les pouvoirs avec les trois autres mouvances dans la gestion de la transition. Mais sauf coup de théâtre, le CPS divulguera la liste des individus et organes touchés par les sanctions. » A savoir, précise L’Express, « interdiction de voyager, gels des avoirs financiers et isolement diplomatique. » Et du côté du régime en place, remarque le quotidien malgache, on se dit prêt « à faire face à ces sanctions et à leurs conséquences sur la population.»
Que va faire Goodluck ?L’attentat du MEND au Nigeria, attentat à la voiture piégée qui a fait deux morts lundi à Warri. Pour Le Pays au Burkina, c’est « la rançon des promesses non tenues ». Le journal rappelle en effet qu’un « certain nombre d’engagements avaient été pris avec le président Yar’Adua avant qu’il ne soit contraint de se mettre en retrait du pouvoir pour raisons de santé. Par exemple, l’amnistie accordée aux combattants qui accepteraient de déposer les armes ou encore l’obtention du reversement de 10% des revenus pétroliers à la région du Delta du Niger en compensation de l’exploitation de l’or noir de son sous-sol. » Or, le processus a été gelé, constate Le Pays. De plus, souligne-t-il, la rébellion du MEND connaît des divisions en son sein, de même que le pouvoir fédéral.
Et le quotidien burkinabé de s’interroger : le chef de l’Etat par intérim, « Goodluck Jonathan prendra-t-il à bras-le-corps le dossier du MEND pour éviter des scènes d’horreur identiques à celles qui se produisent régulièrement en Afghanistan ou au Pakistan ? Le mouvement rebelle acceptera-t-il de discuter avec lui ou continuera-t-il de réclamer le grabataire Yar’Adua qui, à ses yeux, est le seul à avoir du crédit ? Mais qu’il s’agisse de l’un ou de l’autre de ces interlocuteurs, note Le Pays, l’essentiel est que l’Etat fédéral prenne ses responsabilités face à ce problème que l’on a d’abord voulu régler par les armes et maintenant par des promesses qui malheureusement ne sont jamais tenues. »
Obligation de résultat !Le Niger, avec cet appel en direction des militaires au pouvoir… Appel lancé par l’hebdomadaire Le Canard Déchaîné. « Pour la junte (…), la victoire n’est pas dans la prise du pouvoir ni dans sa gestion, elle réside dans la production de résultats palpables ! », s’exclame le journal. Pour Le Canard Déchaîné, les militaires, en formant la nouvelle équipe au pouvoir, n’ont pas échappé au « système PAC », PAC pour parents, amis et connaissances… Un mal quasi-inévitable, relève le journal, mais surtout qu’il ne devienne pas « un système de gestion de l’Etat ».
L’hebdomadaire note avec satisfaction l’inéligibilité des dirigeants actuels aux prochaines élections. Mais maintenant, prévient-il, attention, « obligation de résultats ! », avec un « assainissement » nécessaire dans de nombreux dossiers, dont celui, très délicat, des mines.
Afrique de l'Ouest : les destinations en vogue
Afrique de l'Ouest : les destinations en vogue
19/03/2010 à 01h:48 Par Stéphane Ballong
jeune Afrique
En dehors de la Côte d’Ivoire – l’autre destination d’Afrique de l’Ouest actuellement en panne –, la plupart des pays de la sous-région s’en sortent plutôt bien. Le Cap-Vert, par exemple, est devenu en l’espace de quelques années l’une des destinations très prisées par les touristes européens. L’archipel (plus de 1 000 km de côtes), situé au large du Sénégal, accueille un nombre de touristes en croissance de plus de 20 % par an. Les derniers chiffres font état de plus de 340 000 visiteurs en 2008. Et les investissements dans l’immobilier touristique suivent. Le gouvernement de ce pays lusophone vient d’estimer à 25 millions de dollars le montant des investissements nécessaires au cours des cinq prochaines années pour faire de ce secteur le principal pilier de son économie. Le Cap-Vert tire actuellement du tourisme quelque 200 millions d’euros par an, soit 25 % de son PIB. Au Mali, le tourisme est devenu, depuis 2002, le troisième pourvoyeur de devises étrangères après l’or et le coton. Il représente 5 % du PIB et emploie 10 000 personnes. Le nombre de visiteurs dans le pays est passé de 94 000 en 2001 à plus de 250 000 l’an dernier. Selon le ministère malien du Tourisme, le secteur représente aujourd’hui 57 milliards de F CFA d’investissements pour 70 milliards de recettes. Quant au Burkina, il a accueilli plus de 300 000 touristes en 2009 (250 000 trois ans plus tôt). Qui lui ont rapporté plus de 30 milliards de F CFA.
Avec le report de l’exploitation d’Imouraren Areva fausse le jeu
Avec le report de l’exploitation d’Imouraren Areva fausse le jeu
Écrit par Oubandoma Salissou
(BULLETIN D’INFORMATION DU GREN-NIGER-N°009-Mars-2010)
Vendredi, 19 Mars 2010 13:30
Le Niger et la firme Areva, avait signé, en janvier 2009, la convention minière du projet Imouraren et les statuts de la société minière Imouraren SA. Cette convention qualifiée de gagnant-gagnant, à l’époque est en passe d’être remise en cause avec notamment le report de l’exploitation de ce site par Areva. Votre bulletin LUMIERE vous rappel l’essentiel du contenu de cette convention et la décision d’Areva de rapporter cette exploitation.
Plus de quarante ans, se sont écoulées depuis la découverte en 1966 desdits gisements. Déjà en 1979, rappelle-t-on, une demande de concession d’exploitation fut déposée auprès de l’administration. L’instruction de cette demande n’a pu aboutir à cause de la situation défavorable de l’uranium sur le marché mondial à l’époque. Pour rendre le projet faisable, les promoteurs multiplièrent les initiatives et envisagèrent même, pour réduire les coûts d’investissements et d’opération, une méthode d’exploitation moins coûteuse. Cette piste a dû être abandonnée pour principalement des raisons environnementales. La reprise significative du marché de l’uranium de ces dernières années, a rendu possible de remettre le projet sur la sellette. La grande taille des gisements d’uranium, leur profondeur marquée et la faiblesse de leurs teneurs, ont nécessité, au vu également de l’importance des investissements envisagés, que l’Etat mette en place un régime dérogatoire profitable aux investissements des grands projets miniers. En effet, la mise en exploitation des gisements d’Imouraren requiert plus de 800 milliards de FCFA d’investissements, un montant jamais investi dans un projet minier au Niger et rare en Afrique. L’exploitation de ces gisements dont la production va démarrer en 2012, selon les termes de la convention.
Cette exploitation va se traduire par un niveau de production de 5.000 tonnes d’uranium par an pendant au moins 31 ans, ce qui portera notre pays au 2ème rang des producteurs d’uranium dans le monde. En ce qui concerne les retombées, elles seront à la taille de ce projet, c’est-à-dire significatives. On peut citer, entre autre, 1500 emplois permanents directs qui seront créés, le renforcement des capacités des ressources humaines nigériennes, les innombrables opportunités d’affaires pour les entreprises nigériennes, notamment dans le domaine du transport (pendant les 3 ans de construction, 180.000 tonnes devront être acheminées sur le site et 24.5000 tonnes/ an en phase de production), dans le domaine du bâtiment et des travaux publics avec les chantiers d’aménagement des routes de désenclavement du site et de construction des installations industrielles et des bâtiments d’habitation des travailleurs.
Dans le domaine des infrastructures, ce projet a ouvert la voie à un partenariat renforcé avec Areva NC et qui permettra au Niger de déboucher, à moyen et long termes au renforcement des capacités de SONICHAR, à la connexion de notre pays au réseau ferroviaire de la sousrégion et à la conception et la mise en oeuvre d’un programme électro nucléaire. Selon toujours la même convention, les retombées pour les finances publiques seront aussi importantes, notamment à travers les recettes fiscales et douanières et la commercialisation directe de l’uranium par notre pays. La présidente du directoire d’Areva, Mme Anne Lauvergeon, avait indiqué, lors de cette cérémonie que cette étape marque le renforcement du partenariat historique qui unit depuis un demi-siècle le Niger et Areva.
Elle avait ajouté qu’elle couronne trois ans de travaux de recherche et de développement du gisement et intervient à l’issue d’un processus approfondi de validation des aspects industriels, sociaux et environnementaux du projet proposé au Niger. Selon Mme Anne Lauvergeon, l’accord prévoit une répartition capitalistique de 66 % pour AREVA et de 34 % pour l’Etat du Niger dans la société créée en vue de l’exploitation du gisement. Elle a enfin indiqué qu’avec une production à terme estimée à 5 000 tonnes par an pendant plus de 35 ans, un investissement initial de plus de 1,2 milliard d’euros (800 milliards de francs CFA) et la création de près de 1 400 emplois directs, l’exploitation du gisement d’Imouraren est le plus.
Areva décide du report de l’exploitation du gisement d’Imouraren..
Areva annonce que la production d’uranium sur le gisement nigérien d’Imouraren ne débutera qu’en 2013 ou 2014, soit un à deux ans plus tard que prévu, lors de la signature de la convention ci-dessus mentionnée, en raison des conséquences de la crise financière. Le groupe français continue de tabler sur une production de 5.000 tonnes par an pour ce site, a précisé le groupe français. Areva exploite actuellement deux gisements d’uranium au Niger, ceux de Somair et Cominak dans le nord du pays, qui devraient produire cette année 4.030 tonnes au total, contre 3.242 l’an dernier. Concernant Imouraren, “nous ne serons pas en mesure de démarrer la production en 2012. Les premières tonnes d’uranium sont prévues en 2013-2014”, a déclaré vendredi Moussa Souley, un porte-parole d’Areva à Niamey, dans un courrier électronique en réponse à des questions de Reuters.
“Avec la crise financière, les marchés ont évolué et nous avons dû réévaluer le coût global du projet”, a-t-il expliqué pour justifier le report du démarrage de l’exploitation. “Le montant de l’investissement n’a pas changé.” “Le niveau de production prévu de la mine est de 5.000 tonnes d’uranium par an”, a-t-il précisé. Estimé à plusieurs milliards de FCFA d’euros, le gisement d’Imouraren devrait devenir le plus gros gisement d’uranium d’Afrique. La junte qui a pris le pouvoir à Niamey a assuré que les investisseurs étrangers avaient été rassurés. Pour l’instant la question est de savoir si en prenant unilatéralement cette décision Areva n’est pas en train de remettre en cause cette convention ?
Belkhadem exige les excuses de la France
Le Premier ministre français François Fillon en compagnie d'Abelaziz Belkhadem.
Belkhadem exige les excuses de la France
19/03/2010 à 18h:48 Par La rédaction web de Jeune Afrique
© AFP Lors du 9e Congrès du FLN, le secrétaire général de ce parti, Abdelaziz Belkhadem, a exhorté les autorités françaises à présenter leurs excuses pour les crimes coloniaux du passé.
Le 9e congrès du Front de libération nationale (FLN - au pouvoir) s’est ouvert en fanfare, vendredi 19 mars à Alger. Lors de son discours d’ouverture, le secrétaire général du parti et ministre d'Etat, Abdelaziz Belkhadem, a une nouvelle fois appelé l'Etat français à présenter ses excuses à l'Algérie pour "les crimes" de la colonisation.
"Nous exigeons de la France officielle une reconnaissance de ses crimes coloniaux commis en Algérie et des excuses au peuple algérien", a déclaré l'ancien Premier ministre en soulignant "l'importance de cette repentance". Une demande qui, pour l’instant, n’a jamais été entendu par les autorités de l’Hexagone.
Sarkozy, ou l’anti-repentanceLors d'une visite en Algérie en décembre 2007, le président français Nicolas Sarkozy avait fermement dénoncé le système colonial "injuste par nature", sans pour autant accepter l’idée de "repentance", qu’il assimile à une forme de "haine de soi" et de "dénigrement" de son pays.
Ancien parti unique, le FLN fait partie de la coalition au pouvoir aux côtés du Rassemblement national démocratique (RND, libéral) et du Mouvement pour la société de la paix (MSP, islamiste). Le congrès, qui doit durer jusqu'à dimanche, regroupe quelque 5 000 délégués représentant les 48 wilayas (départements) du pays et la diaspora. Abdelaziz Belkhadem, seul candidat, a été reconduit à son poste de secrétaire général du parti à l'issue de la première journée.
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Lutte contre le terrorisme : les populations de la zone sahélo-saharienne invitées à s’impliquer
Lutte contre le terrorisme : les populations de la zone sahélo-saharienne invitées à s’impliquerpar JA08, le 18 Mars 2010 à 15:47
Les ministres des pays de la région sahélo-saharienne ont souligné, mardi à Alger, la nécessité de ’’l’adhésion et la mobilisation des populations locales’’ à la politique de ’’développement socioéconomique et dans la lutte contre le terrorisme et les autres formes de criminalité transfrontalière’’.
Lors d’une réunion, les ministres ont expliqué l’importance de l’implication de ces populations dont ‘’la sécurité et la quiétude sont directement menacées’’, indique un communiqué de l’ambassade d’Algérie à Dakar transmis à l’APS.
Ils ont aussi noté ’’l’apport des valeurs culturelles partagées par les pays de la région’’, soulignant ’’le rôle significatif de ce patrimoine dans la préservation de nos populations des dangers des relents idéologiques du terrorisme’’.
Selon eux, ’’la prévention et la lutte contre le terrorisme et ses connexions doivent procéder d’une approche intégrée, coordonnée et solidaire’’ axée sur ’’la responsabilité des Etats, le renforcement de la coopération entre les Etats de la région, la promotion d’une coopération régionale et la participation active à l’action internationale de lutte contre le terrorisme’’.
Pour une lutte efficace contre le terrorisme, ’’la coopération aux plans bilatéral et régional constitue un cadre incontournable’’, ont-ils rappelé, se félicitant de ’’l’adoption par la Conférence de l’Union africaine de la décision 256 qui condamne le versement des rançons aux groupes terroristes’’.
Les ministres ont rappelé ’’la nécessité par tous les membres des Nations Unies d’une application pleine et entière des résolutions pertinentes du Conseil de sécurité et l’adoption de mesures répressives à l’égard des personnes et entités listées pour leurs liens supposés avec des activités terroristes’’.
’’L’importance de renforcer les mécanismes d’assistance judiciaire mutuelle, fondés sur les conventions judiciaires bilatérales existantes, les conventions régionales et internationales en lien avec le terrorisme’’, a été soulignée au cours de cette réunion.
Les participants ont également insisté sur la nécessité de ’’mettre à profit les possibilités offertes en matières d’assistance technique par les mécanismes multilatéraux’’.
Ils ont rappelé ’’la validité et la pertinence des conclusions de la conférence ministérielle de Bamako (novembre 2008) et confirmé le format de ce cadre de consultations et de coopération régionale’’, soulignant ’’la primauté du principe de la responsabilité des Etats de la région et leur appropriation de la prise en charge des problèmes et défis’’ des pays sahélo sahariennes.
Par ailleurs, les ministres ont condamné fermement ’’le terrorisme’’ et ont réaffirmé ’’leur détermination à agir individuellement et collectivement pour éradiquer ce phénomène et redonner à cette région sa vocation d’espace d’échanges, de paix, de stabilité et de coopération féconde’’.
Les ministres en charge de la sécurité de l’Algérie, du Burkina Faso, de la Libye, du Mali, de la Mauritanie, du Niger et du Tchad ont pris part à la rencontre.
APS
Le Niger dément vouloir revoir les permis miniers d’Areva
AFP, publié le 19/03/2010 à 19:27
Le Niger dément vouloir revoir les permis miniers d’Areva
vendredi 19 mars 2010
NIAMEY - La junte militaire au pouvoir au Niger a catégoriquement démenti vendredi les informations faisant état de son intention de revoir les permis miniers d’Areva, qui extrait dans ce pays la moitié de son uranium.
"Personne n’en a officiellement parlé, ce n’est pas à l’ordre du jour, on a rien dit là-dessus", a affirmé à l’AFP Abdoulkarim Goukoye, le porte-parole du Conseil suprême pour la restauration de la démocratie (CSRD, junte).
Selon le quotidien Les Echos, Niamey a annoncé jeudi qu’il voulait revoir tous les contrats miniers du pays, y compris ceux signés avec le champion français du nucléaire.
"Les autorités militaires ont décidé d’auditer tous les contrats d’uranium et d’or", a déclaré à l’agence d’informations américaine Bloomberg un conseiller du nouveau ministre des Mines et de l’Energie, Souleymane Mamadou Abba, installé par la junte le 1er mars.
"C’est une pure spéculation. Il (le prétendu conseiller) ne tient ça de personne, d’aucun officiel et cela n’engage que sa propre personne", a insisté le porte-parole.
Le colonel Goukoye a précisé que le ministère nigérien des Mines va "incessamment publier un démenti" sur ces allégations.
vendredi 19 mars 2010
L’amazighité sous les projecteurs
L'Expression (Algérie) : 18 mars 2010
FESTIVAL DU FILM AMAZIGH
L’amazighité sous les projecteurs
(extraits) (...)
Le soleil est revenu sur la capitale du Djurdjura (Tizi Ouzou). En ce 16 mars, la première journée du Festival culturel annuel du film amazigh débute dans la matinée à la Maison de la culture par trois films aux genres différents.
(... )
Suivra un documentaire de Rabie Ben Mokhtar portant sur Tin Hinan...légende touarègue.
A travers ce film qui pèche par un manque d’information concernant la vie de cette reine du désert, le réalisateur s’évertue tout de même à nous restituer l’âme de ce mythe fondateur sur lequel repose le patrimoine culturel touareg.
La datation du passage de Tin Hinan à Abalessa, à 80 kilomètres de Tamanrasset manque à l’appel. Nous ne savons pas non plus pourquoi s’était-elle déplacée dans cette région en quittant la sienne. On croit comprendre qu’elle a existé aux environs du VIIe siècle et qu’elle fuyait les Romains. Des images présentées sous forme de cartes postales, ce documentaire nous rappelle combien il est difficile de s’attaquer à ce genre d’exercice.
Ce film nous renseigne sur un passé non encore maîtrisé. Vivier de réflexion tout de même, Tin Hinan, légende touarègue a bel et bien existé dans la mémoire collective d’un Targui. Impossible d’en contredire un. Il vous en donnera pour preuve, sa tombe, délestée à l’époque par les Français. Après un passage aux Etats-Unis, son squelette et autres bijoux reposent aujourd’hui au musée du Bardo.
(...)
De notre envoyée spéciale O. HIND
La LCR appelle à participer au rassemblement de protestation, à l'initiative de l'UPJB, contre la présence de Avigdor Liberman à Bruxelles
La LCR appelle à participer au rassemblement de protestation, à l'initiative de l'UPJB, contre la présence de Avigdor Liberman à Bruxelles
DE 18 à 20 HEURES face à l’hôtel Conrad, avenue Louise à 1050 Bruxelles
Le dimanche 21 mars prochain, l’hôtel Conrad accueillera un dîner de gala organisé par les «Israel Bonds International–Europe» avec, comme invité d’honneur, le ministre israélien des Affaires étrangères, Avigdor Lieberman.
L’Union des Progressistes Juifs de Belgique a tenu à rappeler "que l’argent investi par les souscripteurs dans les Israel Bonds - des obligations d’État - sert en grande partie à pérenniser l’occupation et la colonisation des territoires palestiniens occupés, en violation flagrante du droit international".
L'UPJB "tient également à rappeler que Avigdor Lieberman, outre ses fonctions ministérielles, est le leader de Israel Beteinou (Israël notre maison), un parti ouvertement raciste et arabophobe. Avigdor Lieberman se prétend démocrate, mais ses déclarations populistes et ses propositions en ce qui concerne le sort des citoyens arabes d’Israël suggèrent une conception de la démocratie qui est loin d’être universelle mais sélective et à géométrie variable. Ainsi déclarait-il en septembre 2006 (interview au journal HaZofeh) : «Je suis tout à fait favorable à la démocratie mais lorsqu’il y a contradiction entre les valeurs démocratiques et les valeurs juives, les valeurs juives et sionistes sont prépondérantes».
Dès 2001, il proposait de constituer 4 cantons en Cisjordanie occupée, hermétiquement fermés, dans lequel seraient regroupés les Palestiniens. Plus récemment il a agrémenté ce projet d’une solution pour les citoyens palestiniens d’Israël, qui sont plus d’un million, proposant d’en déplacer la grande majorité pour les regrouper eux aussi dans des zones hermétiquement fermées, auto-administrées. Ainsi verrait le jour un État ethniquement homogène de la Mer Méditerranée jusqu’au Jourdain, abritant en son sein des « bantoustans » palestiniens."
L’Union des Progressistes Juifs de Belgique considère à juste titre "qu’un tel personnage est indésirable sur le territoire belge. Aussi appelle-t-elle la société civile de notre pays ainsi que les mandataires politiques à la rejoindre le 21 mars prochain de 18 à 20h, face à l’hôtel Conrad, avenue Louise à 1050 Bruxelles, pour un rassemblement citoyen de protestation contre la présence d’Avigdor Lieberman en ses salons".
L'UPJB appelle tous ceux qui répondront à son appel à faire en sorte que ce rassemblement "se déroule dans la dignité, sans dérive de quelque sorte que ce soit", comme elle en a pris l'engagement vis-à-vis des autorités.
Les slogans proposés par l'UPJB :
Non à Avigdor Lieberman, arme d’épuration massive
Stop au blocus de la bande de Gaza
Stop à la colonisation de la Cisjordanie et de Jérusalem-Est
Stop à la construction du mur de l’annexion
Respect du droit international
L'appel a été lancé, au nom de l’Union des Progressistes Juifs de Belgique, par Anne Grauwels et Henri Wajnblum co-présidents
--
Ligue Communiste Révolutionnaire (LCR)
Socialistische ArbeidersPartij (SAP)
Section belge de la IVe Internationale
Rue Plantin, 20
1070 - Bruxelles
info@lcr-lagauche.be
02/523.40.23
Tribunal Russell : Tel-Aviv sur le banc des accusés
Tribunal Russell : Tel-Aviv sur le banc des accusés
19/03/2010 à 10h:04 Par Claire Gallien
Le tribunal « d’opinion publique » créé par le philosophe britannique en 1966 dénonce les manquements d’Israël au droit international et la complicité passive de l’Europe.
Alors qu’Israël refuse toujours, comme le lui demande le rapport Goldstone, de constituer une commission d’enquête sur les crimes commis par Tsahal à Gaza lors de l’opération « Plomb durci » (décembre 2008-janvier 2009), s’est tenue à Barcelone, du 1er au 3 mars, la première session du tribunal Russell sur la Palestine. Le comité de parrainage du tribunal, composé de 119 personnalités internationales*, s’était fixé un agenda précis : évaluer la part de responsabilité des États membres de l’Union européenne (UE) dans l’occupation israélienne des territoires palestiniens. Six questions ont été posées au tribunal composé de neuf experts et témoins. Leurs conclusions, qui figurent dans un communiqué de presse publié le 3 mars, sont accablantes : l’UE et ses États membres ont rompu leurs obligations vis-à-vis du droit international et du droit humanitaire, notamment dans le cas du blocus de la bande de Gaza. Le tribunal a démontré que la colonisation israélienne, l’annexion de Jérusalem-Est, le détournement des ressources naturelles au profit d’Israël, la construction du mur en Cisjordanie et la signature d’accords commerciaux privilégiés entre l’UE et l’État hébreu contreviennent aux principes du droit international.
Ce tribunal dit « d’opinion publique », créé par le philosophe et écrivain britannique Bertrand Russell en 1966 pour juger selon le droit international les crimes de guerre commis par les Américains au Vietnam, n’a aucun pouvoir judiciaire effectif. Son objectif consiste à pointer les manquements au droit international pour provoquer, selon les termes de Jean Ziegler, membre du Conseil des droits de l’homme de l’ONU, « une insurrection des consciences ». Cette première session ne sera pas sans suite. Une deuxième est déjà prévue à Londres dans le courant de l’année et aura pour thème les ventes d’armes à Israël, le droit international proscrivant toute vente d’armes à un pays en guerre. Pourtant, la France est aujourd’hui le premier fournisseur de l’État hébreu. « Nous demandons à y voir plus clair sur la chaîne de commandement : Qui vend les armes ? Qui les fournit ? » précise le cinéaste britannique Ken Loach.
La militante israélienne Nurit Peled, lauréate du prix Sakharov pour la liberté de l’esprit 2001, reste lucide quant à l’impact du tribunal : « On ne sait pas ce qui peut se passer. On plante des graines et on verra ce qui poussera. »
* Parmi elles, citons Henri Alleg, Mohammed Bedjaoui, Ahmed Ben Bella, Djamel Bourras, Boutros Boutros-Ghali, Eric Cantona, Noam Chomsky, Georges Corm, Costa-Gavras, Norman Finkelstein, Gisèle Halimi, Mohammed Harbi, Stéphane Hessel, Albert Jacquard, Mike Leigh, Ken Loach, Radhia Nasraoui, Eric Rouleau, Michel Warschawski...
19/03/2010 à 10h:04 Par Claire Gallien
Le tribunal « d’opinion publique » créé par le philosophe britannique en 1966 dénonce les manquements d’Israël au droit international et la complicité passive de l’Europe.
Alors qu’Israël refuse toujours, comme le lui demande le rapport Goldstone, de constituer une commission d’enquête sur les crimes commis par Tsahal à Gaza lors de l’opération « Plomb durci » (décembre 2008-janvier 2009), s’est tenue à Barcelone, du 1er au 3 mars, la première session du tribunal Russell sur la Palestine. Le comité de parrainage du tribunal, composé de 119 personnalités internationales*, s’était fixé un agenda précis : évaluer la part de responsabilité des États membres de l’Union européenne (UE) dans l’occupation israélienne des territoires palestiniens. Six questions ont été posées au tribunal composé de neuf experts et témoins. Leurs conclusions, qui figurent dans un communiqué de presse publié le 3 mars, sont accablantes : l’UE et ses États membres ont rompu leurs obligations vis-à-vis du droit international et du droit humanitaire, notamment dans le cas du blocus de la bande de Gaza. Le tribunal a démontré que la colonisation israélienne, l’annexion de Jérusalem-Est, le détournement des ressources naturelles au profit d’Israël, la construction du mur en Cisjordanie et la signature d’accords commerciaux privilégiés entre l’UE et l’État hébreu contreviennent aux principes du droit international.
Ce tribunal dit « d’opinion publique », créé par le philosophe et écrivain britannique Bertrand Russell en 1966 pour juger selon le droit international les crimes de guerre commis par les Américains au Vietnam, n’a aucun pouvoir judiciaire effectif. Son objectif consiste à pointer les manquements au droit international pour provoquer, selon les termes de Jean Ziegler, membre du Conseil des droits de l’homme de l’ONU, « une insurrection des consciences ». Cette première session ne sera pas sans suite. Une deuxième est déjà prévue à Londres dans le courant de l’année et aura pour thème les ventes d’armes à Israël, le droit international proscrivant toute vente d’armes à un pays en guerre. Pourtant, la France est aujourd’hui le premier fournisseur de l’État hébreu. « Nous demandons à y voir plus clair sur la chaîne de commandement : Qui vend les armes ? Qui les fournit ? » précise le cinéaste britannique Ken Loach.
La militante israélienne Nurit Peled, lauréate du prix Sakharov pour la liberté de l’esprit 2001, reste lucide quant à l’impact du tribunal : « On ne sait pas ce qui peut se passer. On plante des graines et on verra ce qui poussera. »
* Parmi elles, citons Henri Alleg, Mohammed Bedjaoui, Ahmed Ben Bella, Djamel Bourras, Boutros Boutros-Ghali, Eric Cantona, Noam Chomsky, Georges Corm, Costa-Gavras, Norman Finkelstein, Gisèle Halimi, Mohammed Harbi, Stéphane Hessel, Albert Jacquard, Mike Leigh, Ken Loach, Radhia Nasraoui, Eric Rouleau, Michel Warschawski...
Découvrez le Clip du groupe Atri N'Assouf. Titre Tamiditine. Album AKAL.
Réalisatrice : Solveig Anspach. Chef Op : Isabelle Razavet. Montage : Matilde Grosjean. Tournage au LULL. MERCI à Fadimata (Disco) et Maassa du groupe feminin touareg TARTIT;et à tous les participants
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