TESHUMAR.BE est dedié à la CULTURE du peuple touareg? de ses voisins, et du monde. Ce blog, donne un aperçu de l actualité Sahelo-Saharienne. Photo : Avec Jeremie Reichenbach lors du Tournage du film documentaire : « Les guitares de la résistance Touaregue », à la mythique montée de SALUT-HAW-HAW, dans le Tassili n’Ajjer-Djanet- Algérie. 2004. Photo de Céline Pagny-Ghemari. – à Welcome To Tassili N'ajjer.
mercredi 6 janvier 2010
FFR/ A l’autel de la Paix
A l'aube de ce nouvel an, le FFR se félicite de la remise quasi-totale des armes par tous les fronts, et du retour imminent des ex-combattants.
Une étape du processus de Paix vient de finir, une autre est en passe d'être entamée, car comme le disait le Président du FFR à Sirthe en avril dernier, « il est plus difficile de faire la Paix que de faire la guerre ».
Cette évolution du processus fait suite aux efforts de Paix consentis par le Président de la République son Excellence Mamadou Tandja, à travers la personne du Ministre d'Etat, Ministre de l'Intérieur Mr Albadé Abouba. Ce dernier mérite une reconnaissance particulière, car en plus de n'avoir ménagé aucun effort pour le dialogue et le retour de ses frères, il a investi sa propre personne pour que les deux parties ne perdent espoir dans ce long chemin semé d'embuches qu'est celui de la Paix. Il en est de même du Comité National de Paix présidé par le Gouverneur d'Agadez Mr Abba Malam Bocar.
L'expérience des membres de ce Comité, et les conditions de travail si elle sont garanties par le médiateur et le Gouvernement, notamment à travers une officialisation et un élargissement du Comité aux représentants des fronts, pourra certainement garantir un retour durable de la Paix dans notre Pays, et une lutte concertée contre le banditisme résiduel, et le terrorisme frontalier qui menace la Paix retrouvée.
Désormais, il est du ressort des ex-fronts, de recenser leurs ex-combattants, et les domaines de réinsertion de ces derniers, afin que le gouvernement puisse avoir de la matière pour une aide à la Décision.
L'Avenir et l'après Paix sont du ressort de l'autorité politique nationale, car le désir de Paix qui s'est traduit par le dépôt des armes et les différentes mesures gouvernementales d'apaisement méritent une attention particulière et un programme national de réinsertion dont les ex-combattants bénéficieront pour la construction d'un Niger dynamique et uni.
Tout notre Espoir réside dans la stabilité, souhaitant que la 6ème République soit celle du Consensus, du Mérite et du Travail, et celle de Femmes et d'Hommes qui porteront haut et fort l'écho de l'appel à la Paix.
Nous rendons un vibrant hommage au Médiateur sans l'aide duquel nous n'en serons pas là. Le Guide de la révolution Libyenne, son Excellence Mouamar Al Gaddafi, a prouvé qu'il est de ceux qui veulent construire un Continent Uni, où la Coopération Sud-Sud n'est plus un mirage. Il a été le seul qui a aidé le Niger pour sortir du gouffre de ce conflit fratricide, tandis que tous les autres voisins de notre Pays nous regardaient dans l'indifférence la plus totale.
Nous rappelons par la même occasion, que le processus de Paix ne fait que commencer, ce sera un long sentier dont la traversée nécessite l'appui du Guide d'Al Fatah, et donc les moyens promis doivent être mis à disposition afin de concrétiser les projets de développement qui occuperont utilement notre Jeunesse.
La Paix doit être une construction Nationale, et c'est pour cela que nous en appelons aux leaders de l'opposition, afin de revoir leur indifférence quant au processus de Paix actuel.
Rien ne se fera sans cette Paix, et donc le dialogue politique qui s'installe doit prendre ce facteur en compte, et pousser les différents acteurs de l'opposition, à Participer à l'œuvre de construction Nationale du Président Tandja.
Enfin, nous lançons un appel solennel pour l'organisation du Forum National « Paix et Réconciliation », une initiative du Chef de l'état, qui pourra être le lieu de réunification du tissu national, et l'appel au Forum économique afin que nos partenaires économiques puissent appuyer cet effort de Paix.
Le Front
Le MNJ, principale faction rebelle touarègue du Niger, restitue son arsenal de guerre
APA - 06/01/2010
Le MNJ, principale faction rebelle touarègue du Niger, restitue son arsenal de guerre
mercredi 6 janvier 2010
APA-Niamey (Niger) La principale faction de la rébellion touarègue au Niger, le Mouvement des Nigériens pour la justice (MNJ), a remis officiellement ses armes au cours d’une cérémonie près de la cité minière d’Arlit (1300 km au nord du Niger), en présence du ministre de l’Intérieur et du chef d’Etat major particulier du Président Mamadou Tandja, selon des images diffusées mercredi par Télé Sahel, la télévision nationale.
Cette remise d’armes fait suite à la reddition du mouvement rebelle qui a symboliquement déposé les armes en octobre dernier, au cours d’une première cérémonie organisée à Sebbha, en terre libyenne, en présence de Mouammar Kadhafi, le médiateur dans le conflit nigérien.
« Nous parachevons ainsi le désarmement intégral (…) et nous invitons les uns et les autres à s’inscrire dans une dynamique de paix qui pourra faire développer le nord du Niger » a dit Albadé Abouba, le ministre d’Etat en charge de l’Intérieur et de la Sécurité publique.
Albadé Abouba a promis l’engagement du gouvernement nigérien à accompagner les efforts en vue d’un retour définitif de la paix dans la partie septentrional du pays, en proie à une insécurité quasi résiduelle.
De son côté, le Président du MNJ, Aghali Ag Alambo, a fait part de sa « disposition » à travailler pour le retour total de la paix dans le nord du Niger, secoué ces deux dernières années par une rébellion, éclatée en trois fronts, lesquels ont tous déposé les armes.
Arrivé dans la cité minière d’Arlit en compagnie d’une soixantaine de véhicules 4X4 à bord desquels se trouvaient des éléments de son mouvement, il a restitué un important arsenal de guerre constitué d’armes lourdes, de mines antichar et diverses munitions.
Crée en 2007, le MNJ revendique quelque 3000 combattants qui renoncent ainsi à la lutte armée, en acceptant l’offre libyenne d’aider à leur réinsertion sociale et économique, dans le cadre d’un programme de désarmement intervenu après leur reddition consacrée par une amnistie accordée aux ex combattants par le Président Mamadou Tandja.
Le Front patriotique nigérien (FPN) et le Front des forces pour le redressement (FFR) de la figure historique de la première rébellion touarègue des années 1990, Rhissa Ag Boula, ont également accepté l’offre du médiateur libyen de remettre les armes.
La région d’Agadez où opèrent plusieurs compagnies étrangères est riche en uranium. Depuis février 2007, cette région fait face à une rébellion armée conduite par des groupes touaregs qui revendiquent davantage de meilleures conditions pour les populations du nord du Niger.
Les affrontements entre l’armée et les éléments de la rébellion touarègue exacerbés par de nombreux cas d’explosion de mines attribués aux insurgés, ont fait à ce jour officieusement plus de 80 soldats et environ 200 rebelles tués ainsi que plusieurs morts et blessés parmi les civils.
Ces richesses minières, exploitées depuis 40 ans dans le nord du Niger ont habituellement servi de détonateur à la rébellion touarègue au début des années 1990 ainsi que le soulèvement en février 2007 de l’insurrection menée par le MNJ.
Niamey a officiellement entamé des rencontres avec les factions rebelles en avril dernier lorsque le ministre de l’Intérieur, Albadé Abouba, qui conduisait une forte délégation en Libye avait affirmé que les rebelles touaregs, constitués en trois factions, ont accepté de rendre les armes et de participer à des négociations de paix.
DS/od/APA 06-01-2010
Nucléaire : Le CRIIRAD dénonce les mensonges d'AREVA sur le «nucléaire propre»
Nucléaire : Le CRIIRAD dénonce les mensonges d'AREVA sur le «nucléaire propre»
Les débats sur l'impact environnemental et sanitaire de l'industrie nucléaire fait rage en France, où le géant AREVA surfe sur la politique nucléaire réaffirmée par le président français, Nicolas Sarkozy. Après les déclarations tapageuses de la présidente du groupe, Anne Lauvergeon, sur la prétendue «propreté» de l'énergie nucléaire, Bruno Chareyron, ingénieur en physique nucléaire et chef du laboratoire de la Commission de recherche et d’information indépendantes sur la radioactivité (CRIIRAD) dénonce dans une interview accordée au site Enviro2b, les mensonges de l’industrie nucléaire qui minore ses émissions de CO2 et ses déchets radioactifs, évalués notamment à 7,5 millions de tonnes au Gabon.
Que répondez-vous à Anne Lauvergeon, présidente d'AREVA, lorsqu'elle affirme que l’énergie nucléaire est «propre» ? «Anne Lauvergeon dit que le nucléaire ne fait pas de CO2. C’est une affirmation totalement erronée. C’est pourtant une information reprise régulièrement dans la presse notamment… Cela fait partie des informations fausses que l’industrie nucléaire véhicule depuis maintenant très longtemps. Avec deux grands mensonges : faire croire aux gens que l’énergie nucléaire ne fait pas de CO2 et qu’elle ne fait que très peu de déchets radioactifs, et qu’on sait parfaitement les gérer.
Lorsque l’industrie nucléaire affirme que cette énergie ne fait pas de CO2, c’est faux parce qu’à chacune des étapes de la production et de l’utilisation de l’énergie nucléaire, il y a des rejets de CO2.
Quelle est la nature de ces émissions de CO2 et dans quel volume ? L’extraction par exemple de l’uranium par des filiales d’AREVA au Niger nécessite de l’énergie. Les pelles, les camions et les machines utilisés pour l’extraction fonctionnent au fioul et grâce à une centrale thermique au charbon extrêmement polluante.
Lorsqu’on évoque l’énergie nucléaire, il faut l’analyser du début, sur la mine d’uranium à la fin, c’est-à-dire le retraitement, pour ce qui concerne la France. Ce qui est frappant, c’est qu’à chaque étape, il y a des rejets de CO2.
Tout l’uranium brûlé dans les centrales françaises passe par la Comurhex de Malvesi, près de Narbonne, qui purifie l’uranium naturel pour en faire de l’UF4. Cette usine a rejeté en 2007, selon les propres chiffres d’AREVA, 384 500 tonnes d’équivalent CO2 et d’oxydes nitriques, ce n’est pas rien.
Est-ce que les rejets de l’industrie nucléaire sont chiffrés et transparents ?
Posez la question à AREVA. Il existe de nombreuses études qui démontrent qu’à force d’aller chercher un minerai de plus en plus pauvre en uranium, il faut de plus en plus d’énergie pour accéder à ce minerai. Le bilan énergétique et le bilan carbone de cette filière nucléaire est, et sera à l’avenir de plus en plus dégradé.
Il serait très intéressant qu’AREVA publie un bilan carbone de l’ensemble du cycle du combustible nucléaire. Il faut savoir que même l’usine de retraitement de La Hague, est une des industries qui rejettent le plus de gaz à effet de serre de la région nord-Cotentin, 80 000 tonnes de CO2 en 2007.
Qu’en est-il des centrales nucléaires elles-mêmes ? Pour fabriquer une centrale nucléaire, il faut énormément de béton, ce qui produit évidemment des gaz à effet de serre. Une centrale nucléaire réchauffe directement l’environnement, puisque le rendement d’une centrale est d’environ 30%. Les 2/3 de l’énergie qui sort du combustible sont perdus localement sous forme d’échauffement de l’eau et de l’air.
Par ailleurs, il y a une question qui n’est jamais traitée, sans que je sache pourquoi, c’est la question de la vapeur d’eau, qui est un gaz à effet de serre. Si on veut être scientifiquement juste, lorsqu’on parle du nucléaire, il faut que la filière nucléaire sorte un bilan carbone honnête et scientifique sur toutes ces étapes.
S’agissant des déchets, vous êtes également en désaccord avec les affirmations de la patronne d’AREVA ?
Selon Anne Lauvergeon, le nucléaire ne produit que de toutes petites quantités de déchets. Il faut quand même rappeler que la mine d’uranium représente une première étape particulièrement polluante dans la production nucléaire. Cette extraction produit des quantités énormes de déchets radioactifs.
On dénombre en France plus de 50 millions de tonnes de boues radioactives, résidus de l’extraction de l’uranium. On estime qu’il y en aurait plus de 35 millions de tonnes au Niger et 7,5 millions au Gabon. On ne peut pas appeler ça des petites quantités de déchets.
Comment se situe la CRIIRAD par rapport à des organisations militantes comme Sortir du nucléaire?
L’objectif de la CRIIRAD, c’est que l’opinion publique ait accès à l’information la plus fiable possible sur la radioactivité en général. La CRIIRAD est une commission de recherche qui se base sur des données scientifiques, sans se positionner pour ou contre le nucléaire.
Notre rôle est d’apporter une expertise sur l’impact de la radioactivité, et de fournir aux citoyens comme aux décideurs politiques une information la pus honnête possible. Tout est parti du mensonge de Tchernobyl, au lendemain duquel un groupe de citoyens a estimé nécessaire de disposer de moyens de mesures et d’expertises indépendants.
Comprenez-vous la politique nucléaire française réaffirmée récemment par Nicolas Sarkozy ?
Il ne faut pas laisser croire que l’énergie nucléaire est propre. Après, que les gens décident en toute connaissance de cause, en considérant les avantages et les inconvénients de chaque source d’énergie, qui ont toutes leurs aspects négatifs, c’est leur responsabilité.
Les politiques disposent-ils d’une information transparente dans ce domaine ?
On voit bien l’étonnement de certains politiques comme Jean-Louis Borloo après la diffusion d’une émission d’Elise Lucet sur la France contaminée, dans Pièces à conviction. Pourtant, l’impact des anciennes mines d’uranium en France, révélé sur France 3, est un problème que nous dénonçons depuis 16 ans».
Publié le 23-12-2009 Source : enviro2b Auteur : gaboneco
Environnement : Sherpa reçoit 80 000 euros d'AREVA
© D.R. Le PDG d'AREVA, Anne Lauvergeon, et le fondateur de Sherpa, maître William Bourdon
Environnement : Sherpa reçoit 80 000 euros d'AREVA
http://www.gaboneco.com/show_article.php?IDActu=16434
La polémique est lancée dans le milieu associatif depuis que Sherpa, le réseau de juristes fervent justicier des impunités de la mondialisation, a reçu 80 000 euros du géant français AREVA, contre qui il a engagé plusieurs procédures judiciaires pour dénoncer la situation environnementale et sanitaire sur ses sites de production au Niger et au Gabon. Si ces sommes ont été versées dans le cadre de la conduite des études de terrain sur les sites d'extraction d'uranium de la multinationale en Afrique, cet apport financier met sérieusement en doute la crédibilité l'ONG dans cette affaire.
Le doute plane désormais sur la capacité du réseau de juristes Sherpa a défendre les intérêts des populations locales dans l'affaire des répercussions sanitaires et environnementales de l'exploitation de l'uranium par AREVA au Niger et au Gabon.
L'ONG internationale, réputée pour ses virulents combats contre les multinationales et la défense des intérêts des populations lésées par la mondialisation, a récemment perçu la somme globale de 80 000 euros d'AREVA. La somme aurait été versée en deux fois sur le compte de l'ONG, en juin et novembre derniers.
La crédibilité du réseau de juriste emmené depuis 2001 par maître William Bourdon, ancien dirigeant de la Fédération internationale des droits de l'Homme, est donc sérieusement mise en péril par cette polémique, alors que depuis 2002, Sherpa et la Commission de recherche et d'information indépendantes sur la radioactivité (CRIIRAD) multiplient les enquêtes au Niger et au Gabon pour dénoncer la situation sanitaire et environnementale autour des mines d'uranium du leader du nucléaire français.
Ces sommes auraient été perçues dans le cadre d'un accord conclu entre Sherpa et AREVA sur la mise en place d'une procédure d'indemnisation et d'observatoires de santé locaux. Pour mener à bien ce projet, Sherpa aurait demandé à AREVA de participer aux études sur le terrain, globalement évaluées 280 000 euros.
Un accord duquel s'était retiré le CRIIRAD qui doutait de sa crédibilité. L'ONG continue d'ailleurs jusqu'à aujourd'hui à dénoncer l'atténuation médiatique orchestrée par AREVA sur les répercussions sanitaires et environnementales de ses mines d'uranium au Niger et au Gabon.
Alors qu'il y a moins de trois ans, Sherpa accusait encore AREVA de mettre «en danger autrui», d'«homicides involontaires» et de «faute inexcusable», le versement de ces fonds vient remettre en doute sa capacité à défendre les intérêts des populations locales face aux moyens déployés par AREVA pour atténuer ce coup à son image.
Pour couronner le tout, le bilan financier de Sherpa ne joue pas en sa faveur. Financièrement sur la corde raide après avoir été débouté de leurs plaintes pour «Biens mal acquis» contre des chefs d'Etats africains, Sherpa a déjà du licencier sept de ses salariés. L'avocat et membre du conseil d'administration de l'ONG, Joseph Breham, avoue même que «c'était ça ou couler».
Publié le 05-01-2010 Source : l'express Auteur : gaboneco
Le Botswana demande à Tandja de partir
mardi 5 janvier 2010
Le Botswana demande à Tandja de partir
Le Botswana invite le président nigérien à démissionner APA-Gaborone (Botswana) Le gouvernement du Botswana a exprimé mardi sa vive préoccupation au sujet de la dégradation du processus démocratique au Niger où le président Mamadou Tandja a prolongé de manière antidémocratique son mandat à travers un référendum anticonstitutionnel en août 2009.
Dans un communiqué de presse rendu public par le ministère des Affaires étrangères dans la capitale, Gaborone, le Botswana a également déclaré qu’il soutient pleinement l’appel lancé par la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) invitant le président Mamadou Tandja à démissionner et laisser le processus démocratique suivre correctement son cours.
Cet Etat de l’Afrique australe qui a critiqué dans le passé le leadership politique du président Robert Mugabe, soutient que l’action du président compromet non seulement les avancées sociale, économique, politique durement acquises par le Niger, mais aussi celles du continent.
Selon le Botswana, les actions du président Tandja constituent un revers pour la démocratie basée sur la transition régulière et pacifique du pouvoir politique et l’adhésion fidèle à l’ordre constitutionnel.
“Nous demandons à toutes les personnes de bonne volonté de condamner de telles actions et soutenir ouvertement le peuple du Niger. Le gouvernement du Botswana soutient le droit légitime du peuple nigérien à choisir démocratiquement son propre gouvernement », indique le communiqué de presse.
Publié par MAINA à l'adresse 5.1.10
"Le trafic d’armes et de drogues compense le déficit des donateurs »
El Khabar - 03/01/10
"Le trafic d’armes et de drogues compense le déficit des donateurs »
Interview exclusif à El Khabar, M.DAGUZANdimanche 3 janvier 2010
Quelle lecture faites vous des événements qui se sont produits au sahel et précisément ceux liés aux rapts de ressortissants occidentaux et de leurs conséquences ?
Trois éléments sont à prendre en compte : d’abord créer une situation d’insécurité pour tous les Occidentaux dans la zone sahélienne contribuant à renforcer l’image de l’AQMI à l’extérieur et dans les pays concernés ; ensuite se financer en espérant obtenir d’avantageuses rançons de la part des pays des ressortissants enlevés ; enfin, influer sur les ressources touristiques des pays du Maghreb et du Sahel en tuant le tourisme dans cette zone et donc avoir un moyen de pression sur les gouvernements.
Est-ce qu’il y a, selon vous, un lien entre les salafistes et les contrebandiers locaux qui travailleraient pour le compte d’alqaida dans le rapt des étrangers ? La collusion entre les terroristes et les trafiquants d’armes et de drogue s’expliquerait-elle par quelque chose de particulier ?
Depuis une quinzaine d’années, la mondialisation a aboli les barrières entre terrorisme et crime organisé. Des criminels peuvent utiliser le terrorisme (comme les cartels de la drogue en Amérique latine) pour dissuader les Etats de les combattre. Les terroristes recherchent également tous les moyens de financement possibles. Le crime est l’un d’entre-eux. Le trafic d’arme et le trafic de drogue rapportent beaucoup et permettent de compenser le déficit de donateurs - mode de financement devenu de plus en plus difficile en raison de la mise en place du contrôle des flux financiers illicites aux niveaux national et international.
L’Algérie a réussi à faire adopter une résolution au conseil de sécurité criminalisant l’acte de paiement de rançons aux terroristes ravisseurs. Les gouvernements occidentaux sont particulièrement visés parce qu’ils ont, par le passé, donné de l’argent pour libérer leurs otages. Cette résolution peut elle être dissuasive et/ou persuasive ?
C’est une question très difficile. On comprend qu’il faut éviter de payer. Mais il y a aussi la question des familles et de l’opinion publique (qui ne supporte pas de voir des otages retenus des années ou assassinés et filmés en direct). Les Etats et les entreprises ne communiquent que peu sur ce sujet sauf quelques pays qui admettent de payer. La France, d’une part ne communique jamais sur ce sujet et surtout cherche à éliminer les preneurs d’otages et récupérer la rançon si celle-ci a été versée (ex : l’intervention en Somalie après l’affaire du Ponant). Etablir une situation à priori comme le propose l’Algérie (appliquée aussi par d’autres pays) peut certes couper l’herbe sous le pied aux terroristes ; mais elle ne facilite pas les négociations potentielles qui peuvent s’engager et permettre de gagner du temps pour préparer une intervention armée. Le flou et l’incertitude semblent être des armes utiles dans ce domaine.
Pensez vous qu’on assiste ? une mutation de groupes terroristes organisé, ce que les américains appellent le "loup solitaire ; c’est-à-dire un courant de pensées d’individus extrémistes liés idéologiquement à Ben Laden et qui ont des comptes ? régler avec "les croisés" et les juifs ?
Depuis toujours, des individus ont des comptes à régler dans la société dans laquelle ils vivent ou résident. Le terrorisme a suivi des voies idéologiques différentes suivant les époques. Après le terrorisme politique puis pro palestiniens et proche oriental des années 1970-1980, on assiste à une autre développement avec des individus ou des groupes qui s’appuient sur une vision tronquée et déformée de l’islam dont ils se servent à des fins politiques ou sectaires (souvent les deux). Ils utilisent les images de situations où des Musulmans sont en situation de souffrance (Bosnie, Tchétchénie, Irak, Palestine, etc...) pour proposer le DJIHAD global. L’Algérie, plus que tout autre pays a souffert de cette dérive sectaire et apocalyptique et continue d’en payer le prix avec Al Qaida au Maghreb islamique. Le problème, d’une part de la mondialisation et de la "toile" Internet et, d’autre part, de l’affaiblissement de la structure initiale d’Al Qaida depuis 2001, est que des individus ou des cellules familiales ou amicales s’autoproclament membres d’Al Qaida et se lancent dans la voie du terrorisme en s’appuyant sur les serveurs radicaux du web qui proposent à la fois formation idéologique et, le cas échéant, technique.
Maître de recherche à la Fondation pour la recherche stratégique à Paris, dernier ouvrage : terrorisme(s), abrégé d’une violence qui dure, CNRS éditions. Paris 2006.
03-01-2010
mardi 5 janvier 2010
MALI-les Touareg se réunissent à Alger
Lundi 4 janvier 2010 1 04 /01 /2010 18:24 MALI-les Touareg se réunissent à Alger
Alliance démocratique pour le changement au nord du Mali :
Une trentaine de cadres se réuniront à Alger à partir de mardi
Plus d’une trentaine de cadres de l’Alliance démocratique pour le changement du nord du Mali se réuniront à Alger, du 5 au 10 janvier, apprend-on de source proche du mouvement. Une rencontre qui devra aboutir à l’adoption d’un calendrier pour la tenue d’un congrès réunissant tous les représentants touareg du nord du Mali, dans un avenir très proche.
Initialement prévue à Tamanrasset, avant la fin de l’année 2009, la conférence des cadres de l’Alliance démocratique pour le changement au nord du Mali, se tiendra à Alger du 5 au 10 janvier. Au moins une trentaine de cadres de ce mouvement prendront part à cette manifestation « pour mettre à plat les divergences internes afin de mieux consolider l’unité et l’intégrité nationales », a déclaré à El Watan, Hama Ag Sid Ahmed, porte-parole de l’Alliance. Selon ce dernier, « la conférence est devenue une nécessité pour exprimer la volonté de tous à dégager une solution juste et durable dans le but résoudre les différents problèmes récurrents qui affectent la région de Kidal ».
Durant les cinq jours, probablement plus, il est question également de faire le bilan de la situation au nord et faire le point sur les dispositions de l’accord d’Alger, signé au mois de juillet 2006, entre le gouvernement malien et l’Alliance sous l’égide de l’Algérie, dans le but de mettre fin à la rébellion touareg à Kidal. « Nous allons débattre tous les points de cet accord actuellement en panne, pour aboutir à une solution pacifique négociée, juste et définitive. Le débat portera aussi sur la situation au nord du pays, notamment le volet sécuritaire, avec l’implantation des groupes de l’Aqmi (Al Qaîda au Maghreb islamique) », a expliqué le porte-parole de l’Alliance.
Hama Ag Sid Ahmed a affirmé par ailleurs que cette conférence pourrait être prolongée, si les débats l’imposent du fait de la complexité de la crise. « Nous comptons nous préparer pour un congrès de réunification et pourquoi pas aller vers un nouveau parti politique. » Tout le monde est conscient de la difficulté que traverse la région de Kidal et de l’urgence d’une solution pour faire revenir la paix et la stabilité. Lors du forum qui s’est tenu à Kidal à la fin du mois d’octobre 2009, les notables touareg des régions de Kidal, Tombouctou et Gao, la population locale a voulu sceller l’unité et réitérer son attachement au dialogue. Une lettre de soutien à ce forum a été transmise par Ag Bahanga, le fondateur du mouvement. Elle a été lue par ses plus proches collaborateurs.
Un groupe de contact a été désigné pour faciliter les voies du dialogue avec l’Etat malien dans le but de créer un climat d’apaisement nécessaire à la reprise des pourparlers et à l’instauration de la paix. Une délégation du mouvement est venue à Alger solliciter l’implication des autorités dans les efforts de réactivation de l’accord d’Alger. « Nous n’avons jamais abandonné nos engagements. C’est la partie gouvernementale qui n’a pas respecté ses engagements. Nous avons interpellé tous les partenaires du Mali, dont l’Algérie en tant que facilitateur, pour faire pression sur Bamako afin que l’accord d’Alger soit mis en œuvre », a relevé le porte-parole de l’Alliance démocratique.
sur Elwatan
Protéger les pays pauvres contre les fonds vautours
Afrique en Ligne - 04/01/10
lundi 4 janvier 2010Dans son rapport autorisant la ratification de l’accord de création de la facilité africaine de soutien juridique adopté par la Bad et signé par le Mali, la commission des Affaires étrangères, des Maliens de l’extérieur et de l’intégration, au cours de la séance plénière du 12 novembre 2009 avait mentionné : ‘’ les pauvres, ça rapporte ! Cet axiome paradoxal recouvre pourtant une réalité cynique de la finance internationale.
Reprenant la pratique des sociétés d’investissement américaines spécialisées dans le rachat d’entreprises endettées pour les dépecer avant de les revendre, les fonds d’investissement se sont orientés à partir des années 90 sur le rachat des dettes des pays pauvres, très pauvres, les pays fragiles et ceux en situation de post conflit. Ce sont des fonds vautours. ‘’ Le rapport a ajouté que l’Afrique est depuis quelques années la proie préférée des fonds vautours. Ces fonds d’investissement privés, a-t-il signalé, extorquent en toute légalité des ressources financières vitales pour le développement des pays.
Le rachat se fait à bas prix, jusqu’à 80% de décote sur le montant initial, auprès de créanciers (très souvent des banques commerciales) qui souhaitent se délester d’une dette jugée irrécouvrable. Dans un second temps, a soutenu le rapport, le fonds vautour porte plainte contre l’Etat débiteur devant une ou plusieurs cours de justice afin d’obtenir le remboursement de la dette initiale, augmentée d’intérêts, de pénalités et de divers frais de justice. Cette pratique aurait rapporté plusieurs milliards de dollars à une quarantaine de fonds vautours, majoritairement anglo saxons.
Face à ce constat, a expliqué la commission, plusieurs voix se sont élevées pour trouver une parade définitive contre les fonds vautours. Il fallait, a-t-il mentionné, attaquer le droit par le droit à travers les facilités juridiques. La commission a indiqué que la création d’une facilité africaine de soutien juridique a été la seule réponse face à ce fléau. Le rapport a fait savoir que la facilité se concentrera essentiellement sur les litiges avec les fonds vautours et les transactions commerciales complexes dans des domaines ciblés.
Dans ce cadre, a-t-il ajouté, parmi les activités choisies figurent l’identification d’une expertise juridique, la mise à disposition d’une expertise autre que les services de recours en justice actuels, la création et la mise à jour d’un listing de cabinets juridiques et d’experts disponibles pour représenter les pays membres dans les litiges et la négociation de transactions commerciales complexes, sur la base de tarifs préalablement négociés, le renforcement des cadres juridiques, le développement de base de données et la mise à disposition des Etats de ressources financières en vue de les soutenir dans le procès.
La commission affirme que la facilité a le statut juridique d’institution internationale dont l’organisation et le fonctionnement sont régis dans l’Accord de création. Ce nouveau dispositif est destiné aux pays africains membres de la Bad qui en feraient la demande.
Baba Dembélé
Le Républicain du 04 Janvier 2010
Le médiateur de la CEDEAO propose un gouvernement de transition au Niger
APA - 04/01/10
Le médiateur de la CEDEAO propose un gouvernement de transition au Niger
lundi 4 janvier 2010
Le médiateur désigné de la CEDEAO pour la crise politique au Niger, l’ancien Chef d’Etat nigérian Abubakar Abdul Salami, a déroulé sa feuille de route, qui propose notamment le Président Mamadou Tandja comme chef de la transition à la tête d’un gouvernement d’ouverture, a appris APA lundi de sources proches du médiateur à Niamey.
Une source ayant requis l’anonymat a confié à APA que cette proposition sera examinée à partir de jeudi à Niamey, avec la reprise des pourparlers inter nigériens, interrompus, en raison de l’absence du médiateur Abdul Salami, rentré au Nigeria pour diriger les obsèques de l’épouse de l’ancien Président Ibrahim Babanguida, décédée fin décembre dernier.
Les deux parties, pouvoir et opposition, sont en possession de cette feuille de route, précise-t-on de sources proches de la médiation. La durée de cette transition, qui n’a pas été précisée, fera l’objet de débats à la reprise du dialogue le 7 janvier prochain.
L’opposition nigérienne, indique-t-on, proposerait également la création d’un organe législatif dénommé Conseil national de transition et une Commission des textes fondamentaux, qui aura pour tâche la rédaction d’une nouvelle Constitution, d’un code électoral ainsi que d’un nouveau statut de l’opposition.
Selon toujours l’opposition, les personnalités ayant dirigé la transition ne seront pas candidats aux élections qui seront organisées.
Pour le moment, pouvoir et opposition, se refusent de commenter la proposition du médiateur de la CEDEAO, qui espère ainsi rallier les forces politiques et les syndicats en vue de dénouer cette crise née de la décision du Président Tandja de se maintenir au pouvoir, alors que son second quinquennat devait expirer théoriquement en décembre dernier.
La tension politique au Niger a provoqué sa suspension en octobre dernier des instances de la CEDEAO, qui a également constater la « fin légale » du mandat du Président Tandja, lequel l’avait vivement critiquée.
Le 23 décembre dernier, Washington qui s’oppose au maintien au pouvoir du dirigeant nigérien, a officiellement suspendu son aide financière au profit de Niamey, imposant une interdiction de séjour aux USA aux hautes personnalités du pays.
L’UE, premier partenaire au développement du Niger, a aussi coupé son aide non humanitaire et invité Niamey à ouvrir un dialogue tendant à restaurer la démocratie.
DS/of/APA 04-01-2010
Spain negotiates with Abu Zeid a ransom of Five million Euros
Ennahar - 01 January, 2010
Spain negotiates with Abu Zeid a ransom of Five million Euros
Saturday 2 January 2010
Al-Qaeda in Islamic Maghreb (AQIM) claimed seven million dollars and the release of several of its members detained in Mauritania against the release of the three Spanish aid workers held hostage in Mali, said yesterday the newspaper El Mundo.
The Spanish Ministry of Foreign Affairs declined to comment on this information.
"AQIM seeks seven million dollars (4.8 million Euros, editor’s note) ransom for the three Spanish aid worker kidnapped on November 29" in Mauritania while delivering humanitarian aid in West Africa on board a convoy, wrote the Spanish newspaper, without citing sources.
El Mundo says the kidnappers of three Spaniards (Roque Pascual, 50, Albert Vilalta, 35, and Alicia Gamez, 35 years) also require "the release of a specified number of" AQIM activists held in Mauritania.
One of the Spaniards, Albert Vilalta, shot in leg during his abduction, "is well cared for" and his sate is "evolving positively," said on Wednesday the director of the NGO Barcelona Accio Solidaria Francesc Osan.
According to El Mundo, the Spanish government was informed of the kidnappers’ demands and the President of Mali, Amadou Toumani Touré, is "a fundamental role in the negotiations."
The President of Mali have sent in northern Mali, where the hostages were held in a desert region bordering Algeria, its consul in Saudi Arabia, Iyad Ag Gali, a former Tuareg rebel.
This would be in contact with a tribal leader from northern Mali to negotiate the release of three hostages in Spain, but also those of the French hostage, Peter Camatte, captured on November 26, and Italian Sergio Cicala and his wife Philomena Kabouree captured on December 18 by AQIM.
Based on information cross-checked a few days ago by AFP, at least three intermediaries try to secure the release of European hostages.
Ennaharonline/ M. O.
Niger rights group appeals for international aid to fight terrorisme
Afrique en Ligne - 01/01/10
Niger rights group appeals for international aid to fight terrorism
Saturday 2 January 2010
Niger’s group for human rights and democracy on Thursday appealed to the West African country’s partners, particularly France and the US, to help it fight terrorism.
The appeal comes three days after an attack against six Saudi tourists and their Malian guide in the west of the country, near the Malian border, left four dead and two wounded.
The injured, including Saudi Prince Zaid Al-Sheikh, were taken to Niamey national hospital.
In a statement issued in Niamey, the human rights group urged foreigners who use dangerous areas in Niger to inform the authorities about their movements for security to be provided to them.
The group ’strongly’ condemned the attack and asked ’the Niger government to take specific measures to tighten the security for the people and goods’, urging it to make all arrangements to identify and arrest the murderers of the tourists and their accomplices.
Niger’s security forces arrested three suspects at the border station located in the village of Yassane, and handed them over to the national gendarmerie for investigations.
Niamey - Pana 01/01/2010
Le conseil des MAE de l’UMA et la sécurité au Sahara à la Une en Libye
Afrique en Ligne - 03/01/10
Le conseil des MAE de l’UMA et la sécurité au Sahara à la Une en Libye
dimanche 3 janvier 2010
Les journaux libyens ont largement commenté cette semaine plusieurs dossiers régionaux et internationaux dont la 29ème session du conseil des ministres des Affaires étrangères des pays de l’Union du Maghreb arabe (UMA) et le trafic des stupéfiants dans la bande saharienne.
La presse libyenne s’est également intéressée aux travaux de la conférence sur le rôle de la presse agricole dans la réalisation de la sécurité alimentaire en plus des effets des changements climatiques sur la planète.
Dans ce cadre, Al-Chams souligne que la 29ème session du Conseil des ministres des Affaires étrangères de l’UMA (Libye, Tunisie, Algérie, Maroc et Mauritanie) a permis de convenir du lancement en 2010 de la Banque maghrébine d’investissement et du commerce extérieur qui aura sont siège en Tunisie.
Le journal estime que cette décision est un grand pas sur la voie de la consolidation du processus de l’UMA eu égard aux répercussions positives qu’elle aura sur les pays membres.
Sous le titre "Est-ce que la situation en Afghanistan se répétera dans la bande saharienne ?", le journal Oyia évoque l’intervention du directeur du Bureau des Nations unies chargé de la lutte contre la drogue, Antonio Maria Costa, qui a mis l’accent sur les itinéraires suivis par les trafiquants de drogue qui agissent en Europe à travers l’Afrique, notamment par le Tchad, le Niger et le Mali.
Oyia indique que se sont les organes de renseignement occidentaux, notamment la CIA et le Mossad israélien, qui commandent ces réseaux de trafic qui utilisent actuellement des moyens plus solides et plus rapides vu qu’ils ont évolué en passant des chameaux à celui des avions à réacteurs et utilisent ces réseaux pour acheter les consciences et renverser les régimes qui refusent de graviter dans l’orbite des Etats-Unis d’Amérique.
Le même journal souligne que ces organes occidentaux oeuvrent à trouver un lien entre trafic de drogue et les groupes terroristes baptisés par les occidentaux les groupes extrémistes islamiques pour trouver un prétexte d’intervenir militairement dans la région.
De son côté, Al-Fajr Al-Jedid s’est intéressé aux travaux de la conférence scientifique sur le rôle de la presse agricole dans la réalisation de la sécurité alimentaire et l’activation de la complémentarité entre pays arabes et rapporté les recommandations de cette rencontre qui ont mis l’accent sur la nécessité d’activer le rôle de la presse agricole et environnementale spécialisée et de leur donner une place dans le système médiatique arabe et augmenter leurs tranches de temps.
Al-Fajr Al-Jedid ajoute que les participants à cette conférence ont souligné aussi l’importance d’accorder davantage d’intérêt aux cadres agissant dans le domaine de la presse spécialisée et de leur donner l’opportunité à travers le renforcement de leurs capacités aux niveaux académique et professionnel afin de leur permettre de jouer leur rôle.
De son côté, Al-Jamahiriya écrit, sous le titre "Tous voisins sur le balcon cosmique", que les changements climatiques et leurs effets négatifs qui menacent la terre ne concernent pas une direction ou un continent déterminé, mais menacent toute la planète.
Le même journal précise que tous les habitants de la planète font face au danger environnemental qui la guette et il n’y aura pas de différence entre occidental et oriental, entre pauvre ou riche et que pour cela "il est nécessaire de penser de façon rationnelle que nous sommes tous les habitants de cette maison cosmique unique".
Tripoli - Pana 03/01/2010
dimanche 3 janvier 2010
Une semaine de combats dans la région de Tahoua
Niger - Article publié le : dimanche 03 janvier 2010 - Dernière modification le : dimanche 03 janvier 2010
Une semaine de combats dans la région de Tahoua
Par RFI
Dix personnes, dont sept soldats de l'armée gouvernementale, ont été tuées lors d'accrochages dans la région de Tahoua à plusieurs centaines de km au nord-ouest de Niamey. Les assaillants, qui ont perdu deux hommes dans les combats, se sont enfuis vers le Mali.
Tout a commencé le 30 décembre 2009 dans le village de Telemcès. Une rumeur persistante se répand : il y aurait des hommes armés qui rôdent autour du village. La nouvelle se confirme et le chef du village alerte les militaires en poste à 80 km de là.
Les militaires arrivés la nuit se dirigent vers la zone où sont signalés les bandits. Une fusillade éclate : les soldats sont tombés dans un guet-apens.
01/01/2010 - Niger
Affrontements meurtriers dans le nord du Niger
C’est le début d’un affrontement qui a duré des longues heures et qui a fait 4 morts dont un civil qui accompagnait les militaires.
L’un des deux véhicules occupés par les assaillants a réussi à s’enfuir vers la frontière malienne proche. L’autre, endommagé suite aux violents combats, a été abandonné par ses occupants qui ont pris la fuite à pieds avec leurs armes en se cachant dans les arbres le long de la vallée.
Arrivée de renforts et nouveaux combats vendredi. Bilan, six morts : 4 soldats et deux bandits. Des bandits qui, suivant la description des villageois, ressemblent fort bien à des combattants islamistes : ils ont des longues barbes, et combattent aux cris d’Allahu Akbar.
Niger : sept militaires, deux assaillants et un civil tués à la frontière malienne
Le Monde - 02/01/10
samedi 2 janvier 2010
Sept militaires, leur guide civil et deux assaillants armés ont été été tués entre mercredi et vendredi dans la région nigérienne de Tahoua, frontalière du Mali, a-t-on appris samedi de sources sécuritaires.
Un premier bilan avait fait état de la mort de trois militaires et de leur guide civil dans la nuit de mercredi à jeudi lors d’une attaque menée contre une petite localité frontalière du Mali.
Selon une source sécuritaire à Niamey qui a requis l’anonymat, des hommes lourdement armés avaient attaqué à bord de véhicules tout-terrain la localité de Tlemsess, dans la région de Tahoua, à plusieurs centaines de km au nord-ouest de Niamey.
Les agresseurs, dont les motifs ne sont pas connus, ont été poursuivis alors qu’ils prenaient la direction du Mali.
Mais selon une source sécuritaire de la ville de Tahoua, l’un de leurs véhicules est tombé en panne. De nouveaux affrontement ont alors fait 4 morts du côté des militaires tandis que deux des assaillants ont été tués. Une personne aurait été arrêtée, selon la même source.
Par ailleurs, dans le véhicule en panne, les militaires ont trouvé un passeport européen, a ajouté cette source sans donner plus de précisions.
mercredi 30 décembre 2009
le groupe Atri N’Assouf qui signifie "Etoile du désert".
L'artiste révélation de l'année 2008-2009 :Rissa WANAGHLI
http://www.myspace.com/rissaagwanaghli
Rissa ag Wanaghli, touareg du Niger a commencé la musique dans la cité minière d’Arlit, avec ses amis Alouseini et Ibro.
Dans les années 90 en Algérie et en Libye, où de nombreux touareg étaient exilés, il perfectionne sa guitare, c'est Abdallah Oumbadougou qui le forme à Tamanrasset. Là-bas les « ishumars » touareg s’approprient cet instrument, ils chantent l’exil, les combats, les souffrances de leur peuple. Rissa est alors membre du groupe emblématique Takrist Nakal.
En 1994, il crée son propre groupe en Libye, puis rentre au Niger quelques années après. C'est en 2006 que Rissa rejoint le collectif Désert Rebel.
Aujourd'hui il crée le groupe Atri N’Assouf qui signifie "Etoile du désert". Sa musique est largement inspirée de la musique traditionnelle tamasheq, des sonorités amazigh et plus largement de la musique d'Afrique de l'Ouest
Titres du premier album de Atri N'assouf "Akal", en écoute sur: http://www.myspace.com/atrinassouf
http://www.myspace.com/rissaagwanaghli
Rissa ag Wanaghli, touareg du Niger a commencé la musique dans la cité minière d’Arlit, avec ses amis Alouseini et Ibro.
Dans les années 90 en Algérie et en Libye, où de nombreux touareg étaient exilés, il perfectionne sa guitare, c'est Abdallah Oumbadougou qui le forme à Tamanrasset. Là-bas les « ishumars » touareg s’approprient cet instrument, ils chantent l’exil, les combats, les souffrances de leur peuple. Rissa est alors membre du groupe emblématique Takrist Nakal.
En 1994, il crée son propre groupe en Libye, puis rentre au Niger quelques années après. C'est en 2006 que Rissa rejoint le collectif Désert Rebel.
Aujourd'hui il crée le groupe Atri N’Assouf qui signifie "Etoile du désert". Sa musique est largement inspirée de la musique traditionnelle tamasheq, des sonorités amazigh et plus largement de la musique d'Afrique de l'Ouest
Titres du premier album de Atri N'assouf "Akal", en écoute sur: http://www.myspace.com/atrinassouf
mardi 29 décembre 2009
tract circulant a niamey :République en danger
L’hécatombe se poursuit dans le rang des vaillants officiers supérieurs. Ils continuent à tomber comme des mouches sous le puissant poison Ukrainien. Le dernier assassinat en date est celui du Lieutenant colonel Chaibou Mouza, que son âme repose en pais. Pendant ce temps, les ressources du pays sont dans le processus de transformation en patrimoine personnel de Tandja, sa famille et ses proches. Aux dernières nouvelles, un lot de camion vient d’être acheté selon la répartition ci-après :
- Le fils Tandja : 60 camions
- Foukori S/C son gendre Mayaki : 32 camions
- Albadé et Haiballa : 28 camions
Il faut noter qu’à ce lot s’ajoute un premier composé de :
- 30 camions achetés par Tandja
- 25 camions achetés par Lamine ZEINE, qui sont déjà en activité
Le coût unitaire de camion est de soixante dix millions (70.000.000) FCFA sans tous les autres frais.
Ce subit intérêt pour les camions s’explique par le fait que le clan Tandja a décidé de liquider la SNTN à son profit exclusif à ce moment d’intenses activités minières. Les malheureux agents de la SNTN doivent commencer à faire le deuil de leur société car Tandja la reprend et y a déjà nommé un PCA.
D’autre part, beaucoup de nigériens se demandaient pourquoi l’empoisonneur national Albabé ABOUBA a choisi de se taire ces derniers temps. Eh ! bien parce qu’il a bénéficié d’un milliard deux cents millions (1.200.000.000) FCFA que le négro mauritanien lui a donné pour corrompre et réduire au silence leurs alliés rebelles après le tazartché. Albadé avait estimé que c’était trop pour les mercenaires et a fait main basse sur le milliard. Voyez en temps de sécheresse de trésorerie comment les Tandja jonglent avec nos sous.
L’actualité de ces derniers jours a également mis en évidence un grand complice dans les différents vols organisés par Tandja, le ministre de l’économie et des finances Lamine ZEINE, son travail informel et opaque sert à couvrir des grosses magouilles au sommet de l’Etat et la main levée sur les deux milliards Quatre cent millions (2.400.000.000) du hadj 2009 n’est que la face visible de l’iceberg. Comme par magie, son nom n’est pas cité et l’on veut faire porter le chapeau à des exécutants ou des collègues innocents. Ce n’est pas de la magie, mais la main protectrice de notre Président étranger. Malheureusement pour eux, le délit flagrant impose à la justice de faire la lumière sur ce dossier qui cache des gros poissons comme hadjia Larba Tandja et Albadé ABOUBA, le plus grand voleur de tous les temps que nous n’ayons jamais connu dans notre pays.
Tous les fruits des vols de Tandja sont investis dans les sociétés de pêche de sa Mauritanie natale.
Nous espérons que vous avez fait le tour au CCOG pour constater « le grand chantier » de Larba sur le domaine public pour vendre ses voitures de luxe.
Faites vous donc une idée de ce à quoi est réduite la République.
Conférence sur le terrorisme au Sahel : Combiner la riposte militaire et l’action de développement pour venir à bout du fléau
El Moujahid - 28/12/09
Conférence sur le terrorisme au Sahel : Combiner la riposte militaire et l’action de développement pour venir à bout du fléau
lundi 28 décembre 2009
Le terrorisme au Sahel est le thème de la conférence organisée hier par le Centre Echaâb des études stratégiques avec, au menu, trois communications présentées par MM. Somayno, Adamo Rabani et Lies Boukraâ respectivement ancien ministre de la Défense et directeur de la sécurité du Mali, juriste enseignant-chercheur, du Niger et docteur en sociologie (algérien). Les interventions ont mis en relief le fait que le vaste espace du Sahel soit devenu une des plaque-tournante pour toutes sortes de trafics (drogue, armes...) mêlés au banditisme (kidnappings, rackets...). Précarité, marginalisation, effondrement de l’autorité de l’Etat, conflits éthniques, rebellion Touareg sont cités comme facteurs ayant favorisé la propagation de ces fléaux. D’où l’impératif pour l’ensemble des Etats de la région de conduire la riposte. M. Somayno relève que les américains ont mis en place différents dispositifs de sécurité dans le cadre de leur stratégie de protection avancée et d’approvisionnement en énergie pour contrôler la région du Sahel. Pour M. Boukraâ les groupuscules terroristes qui ont été défaits en Algérie tentent de se redéployer au Sahel. Cependant l’orateur met en garde contre toute tentation de négliger l’ennemi qui est un acteur géo-politique, qui a une stratégie et des objectifs. Le Djihadisme n’est pas un acteur national, l’arc Djihadiste s’étend de l’Afghanistan à la Somalie en passant par le Pakistan, le Yemen, l’Egypte... Pour M. Somayno la montée de l’insécurité dans la région est liée au radicalisme islamique qui constitue une menace pour les Etats et nos sociétés. Soulignant la nécessité d’une riposte collective à la mesure du danger, les intervenants estiment indispensable de réunir un certain nombre de conditions à même de garantir le succès dans la lutte contre ce fléau. La volonté politique au sein de chaque Etat et une volonté partagée par les différents Etats sont nécessaires. Il faut également s’assurer de la cohérence dans l’action de gagner l’adhésion et la participation des citoyens, vaincre la pauvreté et la misère, estime M. Boukraâ. M. Somayno considère, pour sa part, qu’il faut une convergence dans la caractérisation de la menace. Or à ce niveau il y a des difficultés aujourd’hui ce qui constitue un handicap constate-t-il. “Tant qu’il y a des suspicions c’est un élément retardataire” dira M. Somayno. L’orateur préconise la mise en place d’une force collective coordonnée pour faire du Sahel un espace commun de défense et de sécurité, de stabilité et de développement. Parmi les éléments positifs apparus dans le cadre de l’action collective de lutte contre ce fléau il y a lieu de noter l’adhésion des différents Etats de la région aux conventions régionales et internationales en matière de lutte contre le terrorisme. “Tous les Etats sont parties à ces conventions, c’est un acquis. Il faut traduire ces conventions en réalité”, souligne M. Adamo Rabani. L’orateur notera qu’avec l’accord concernant la rebellion Touareg la situation s’est améliorée au Niger. On note, également, des initiatives qui font avancer les choses à l’exemple de la résolution sur les transactions relatives au paiement de rançons. “Je pense que c’est un pas en avant dans la lutte contre le terrorisme. Ça peut-être dissuasif”, dira M. Somayno. Au sujet de la participation étrangère on s’accorde à dire que si cette participation avec l’apport des moyens qu’elle suppose est bénéfique, il convient de prendre garde à l’ingérence. Les interventions ont mis en évidence le fait qu’une expérience appréciable a été capitalisée dans la lutte contre le terrorisme. Les choses avancent dans la bonne direction. “Je pense qu’il y a une volonté réelle de mettre en commun les capacités”, dira l’ancien ministre de la Défense du Mali. Il y a lieu de noter également le rôle majeur joué par l’Algérie dans la lutte contre le terrorisme dans la région, comme l’a relevé un haut responsable américain de l’Africom lors de sa récente visite à Alger. M. Brahim
Conférence sur le terrorisme au Sahel : Combiner la riposte militaire et l’action de développement pour venir à bout du fléau
lundi 28 décembre 2009
Le terrorisme au Sahel est le thème de la conférence organisée hier par le Centre Echaâb des études stratégiques avec, au menu, trois communications présentées par MM. Somayno, Adamo Rabani et Lies Boukraâ respectivement ancien ministre de la Défense et directeur de la sécurité du Mali, juriste enseignant-chercheur, du Niger et docteur en sociologie (algérien). Les interventions ont mis en relief le fait que le vaste espace du Sahel soit devenu une des plaque-tournante pour toutes sortes de trafics (drogue, armes...) mêlés au banditisme (kidnappings, rackets...). Précarité, marginalisation, effondrement de l’autorité de l’Etat, conflits éthniques, rebellion Touareg sont cités comme facteurs ayant favorisé la propagation de ces fléaux. D’où l’impératif pour l’ensemble des Etats de la région de conduire la riposte. M. Somayno relève que les américains ont mis en place différents dispositifs de sécurité dans le cadre de leur stratégie de protection avancée et d’approvisionnement en énergie pour contrôler la région du Sahel. Pour M. Boukraâ les groupuscules terroristes qui ont été défaits en Algérie tentent de se redéployer au Sahel. Cependant l’orateur met en garde contre toute tentation de négliger l’ennemi qui est un acteur géo-politique, qui a une stratégie et des objectifs. Le Djihadisme n’est pas un acteur national, l’arc Djihadiste s’étend de l’Afghanistan à la Somalie en passant par le Pakistan, le Yemen, l’Egypte... Pour M. Somayno la montée de l’insécurité dans la région est liée au radicalisme islamique qui constitue une menace pour les Etats et nos sociétés. Soulignant la nécessité d’une riposte collective à la mesure du danger, les intervenants estiment indispensable de réunir un certain nombre de conditions à même de garantir le succès dans la lutte contre ce fléau. La volonté politique au sein de chaque Etat et une volonté partagée par les différents Etats sont nécessaires. Il faut également s’assurer de la cohérence dans l’action de gagner l’adhésion et la participation des citoyens, vaincre la pauvreté et la misère, estime M. Boukraâ. M. Somayno considère, pour sa part, qu’il faut une convergence dans la caractérisation de la menace. Or à ce niveau il y a des difficultés aujourd’hui ce qui constitue un handicap constate-t-il. “Tant qu’il y a des suspicions c’est un élément retardataire” dira M. Somayno. L’orateur préconise la mise en place d’une force collective coordonnée pour faire du Sahel un espace commun de défense et de sécurité, de stabilité et de développement. Parmi les éléments positifs apparus dans le cadre de l’action collective de lutte contre ce fléau il y a lieu de noter l’adhésion des différents Etats de la région aux conventions régionales et internationales en matière de lutte contre le terrorisme. “Tous les Etats sont parties à ces conventions, c’est un acquis. Il faut traduire ces conventions en réalité”, souligne M. Adamo Rabani. L’orateur notera qu’avec l’accord concernant la rebellion Touareg la situation s’est améliorée au Niger. On note, également, des initiatives qui font avancer les choses à l’exemple de la résolution sur les transactions relatives au paiement de rançons. “Je pense que c’est un pas en avant dans la lutte contre le terrorisme. Ça peut-être dissuasif”, dira M. Somayno. Au sujet de la participation étrangère on s’accorde à dire que si cette participation avec l’apport des moyens qu’elle suppose est bénéfique, il convient de prendre garde à l’ingérence. Les interventions ont mis en évidence le fait qu’une expérience appréciable a été capitalisée dans la lutte contre le terrorisme. Les choses avancent dans la bonne direction. “Je pense qu’il y a une volonté réelle de mettre en commun les capacités”, dira l’ancien ministre de la Défense du Mali. Il y a lieu de noter également le rôle majeur joué par l’Algérie dans la lutte contre le terrorisme dans la région, comme l’a relevé un haut responsable américain de l’Africom lors de sa récente visite à Alger. M. Brahim
Mauritanie : des avancées importantes dans les négociations pour la libération des otages espagnols
AfriScoop - 27/12/09
lundi 28 décembre 2009
Des avancées importantes ont été réalisées dans les négociations pour la libération des otages espagnols enlevés depuis fin novembre sur l’axe reliant Nouakchott et Nouadhibou et acheminés vers le désert malien, apprend-t-on de source sécuritaire à Nouakchott.
Cette source n’a pas pu se prononcer sur les délais et le lieu de la libération prochaine des trois humanitaires espagnols dont le rapt a été revendiqué par Al-Qaïda pur le Maghreb islamique ( AQMI).
Par ailleurs, un responsable malien, proche des négociations avec AQMI, a souligné que des avancées importantes ont été réalisées dans les pourparlers menés avec les ravisseurs, sans toutefois avancer de date sur la libération des otages.
Des sources sécuritaires ont indiqué que Iyad Haj, ancien rebelle touareg, actuellement consul malien à Jeddah, en Arabie saoudite, participe aux négociations.
Iyad Haj est connu pour avoir obtenu, en 2003, la libération de plus de 30 otages occidentaux dans le nord malien.
Selon les spécialistes, AQMI pourra demander la libération de certains des membres d’Al-Qaïda détenus dans les prisons espagnols et mauritaniennes en échange des otages espagnols. (Xinhua)Share
lundi 28 décembre 2009
Des avancées importantes ont été réalisées dans les négociations pour la libération des otages espagnols enlevés depuis fin novembre sur l’axe reliant Nouakchott et Nouadhibou et acheminés vers le désert malien, apprend-t-on de source sécuritaire à Nouakchott.
Cette source n’a pas pu se prononcer sur les délais et le lieu de la libération prochaine des trois humanitaires espagnols dont le rapt a été revendiqué par Al-Qaïda pur le Maghreb islamique ( AQMI).
Par ailleurs, un responsable malien, proche des négociations avec AQMI, a souligné que des avancées importantes ont été réalisées dans les pourparlers menés avec les ravisseurs, sans toutefois avancer de date sur la libération des otages.
Des sources sécuritaires ont indiqué que Iyad Haj, ancien rebelle touareg, actuellement consul malien à Jeddah, en Arabie saoudite, participe aux négociations.
Iyad Haj est connu pour avoir obtenu, en 2003, la libération de plus de 30 otages occidentaux dans le nord malien.
Selon les spécialistes, AQMI pourra demander la libération de certains des membres d’Al-Qaïda détenus dans les prisons espagnols et mauritaniennes en échange des otages espagnols. (Xinhua)Share
lundi 28 décembre 2009
Niger: Trois Saoudiens abattus
JDD.fr International | Afrique | 28/12/2009 - 15:25Le gouvernement nigérien a annoncé lundi que trois ressortissants saoudiens ont été abattus au Niger par des inconnus alors qu'ils voyageaient non loin de la frontière malienne. Trois blessés, grièvement blessés lors de l'attaque, ont été transférés à l'hôpital de Niamey. "Le gouvernement nigérien déplore ces agissements barbares qui sont malheureusement perpétrés sur son territoire, et présente ses condoléances au gouvernement saoudien", a souligné le ministre des Transports, Kassoum Moussa sur les ondes de la radio nationale.
Niger/ la nuit de noces Lauvergeon-Rhissa ag Boula
Lundi 28 décembre 2009 1 28 /12 /2009 10:59 Niger/ la nuit de noces Lauvergeon-Rhissa ag Boula
Rhisa ag Boula a déposé "les armes" à Arlit.
Ci-dessous les explications de ce lieu stratégique et symbolique.
Les "(ir)responssables" d'Imouraren commencent enfin à respirer.
Anne Lauvergeon te remercie mon ami Rhissa !
source occitan touareg
Uranium: partenariat Areva-Kepco sur un gisement au Niger
PARIS - Areva a signé avec l'électricien sud-coréen Kepco un partenariat sur l'exploitation du gisement d'Imouraren, la mine d'uranium la plus importante d'Afrique, au nord du Niger, a annoncé jeudi le groupe nucléaire français dans un communiqué.
Cet accord prévoit notamment une entrée à hauteur de 10% de Kepco dans le capital d'Imouramen SA, la société d'exploitation du gisement, détenue à 66,65% par Areva et à 33,35% par l'Etat du Niger.
Le groupe coréen pourrait également enlever 10% de la production de la mine sur sa durée de vie, est-il écrit encore.
"L'entrée d'un industriel majeur dans le projet minier apporte un soutien significatif aux partenaires déjà investis dans le développement de la mine d'Imouraren", se réjouit le groupe public dans un communiqué.
L'exploitation de la mine démarrera en 2013 avec une capacité de production initiale de 5.000 tonnes par an sur une durée de plus de 30 ans, affirme Areva.
Ce gisement fera, selon le groupe nucléaire, l'objet d'un investissement initial de plus de 1,2 milliard d'euros et engendrera près de 1.400 emplois directs.
Areva exploite des mines d'uranium principalement au Canada, au Niger et au Kazakhstan. Le groupe nucléaire exploite depuis quarante ans deux gisements au Niger, l'un à ciel ouvert à Arlit et l'autre souterrain à Akokan, près d'Arlit, qui ont produit en 2006 près de 2.260 tonnes d'uranium.
AREVA
dimanche 27 décembre 2009
Tinariwen @ Summerjam´09
Unsubscribe mondpalast
July 09, 2009
Legendary poet guitarists and soul rebels from the southern Sahara desert
Niger/Tribal Beauty Pageant -- for Men
The Wodaabe women of Niger judge their men in a tribal beauty contest.
http://channel.nationalgeog...
Tuareg Jeweler of the Desert
christianpeacock
August 05, 2009
A documentary about Ehadji Koumama, a Tuareg jeweler of the desert, brief history and demonstration of making silver jewelry in the lost wax method.
Mali-Otages : Les négociations avancent
JDD - 26/12/09
Mali-Otages : Les négociations avancent
dimanche 27 décembre 2009
Les autorités maliennes sont en négociations avancées avec le groupe Al Qaïda au Maghreb islamique pour la libération de trois Espagnols et d’un Français, a-t-on rapporté samedi de source proche du dossier. Un ancien rebelle touareg, impliqué précédemment dans des pourparlers ayant abouti à la libération de 32 otages européens, participe aux efforts en cours. Il est cependant impossible de savoir quand les quatre étrangers pourraient retrouver la liberté, a-t-on indiqué de même source.
Désarmement du FFR a Arlit
Nous apprenons que le FFR (front des forces de redressement)a désarmer hier a Arlit au nord Niger.La ceremonie s'est passé en presence des officiels nigeriens et du président du FFR Aoutchiki MOHAMED et son commissaire a la guerre Rhissa Ag BOULA .
Le désarmement du FFr marque la fin de 3 années de rebellion.
a écouter sur derniers journaux Afrique :BBC et RFI
samedi 26 décembre 2009
Dans le désert du Sahara, les soldats maliens à l’école des Américains
L’Orient le Jour - 25/12/2009
Dans le désert du Sahara, les soldats maliens à l’école des Américains
vendredi 25 décembre 2009Au pied d’une colline du Sahara, quelques centaines de soldats maliens en treillis américains multiplient les tirs en rafales. « Good ! Good ! », hurle l’un des officiers américains venus les former, dans le nord du Mali, aux techniques de lutte contre le terrorisme. Les cibles en carton sont criblées de balles. Le capitaine Simon Powelson, à la tête d’une trentaine d’instructeurs américains, se dit fier des « gars » de l’armée malienne qu’ils entraînent.
Après deux heures d’exercices de tirs, place aux techniques de combat dans le désert. Arme au poing, quatre soldats avancent : un ennemi (fictif) est localisé. Il faut ramper dans le sable chaud, dégainer rapidement. « J’ai été impressionné par votre détermination ! Vous voilà aujourd’hui au point, prêts à servir là où le besoin se fera sentir, pour votre pays », conclut, plus tard, le capitaine Powelson, au cours d’une cérémonie officielle de remise de « diplôme » aux participants, à Gao (1 200 km au nord-est de Bamako). Son chapeau pendant dans le dos, Abdoulaye, soldat malien de 23 ans, est en admiration devant ses instructeurs : « Ils ne parlent pas beaucoup, ils vont sur le terrain et ils font la même chose que nous. »
Le lendemain, à 7h00 du matin, « les éléments des forces spéciales américaines » quittent l’hôtel qu’ils ont entièrement loué, à Gao. Sur place, ils ont installé leur propre circuit Internet, apporté leur propre eau minérale ainsi que leur propre nourriture. Quand les « bérets rouges » (parachutistes) maliens arrivent sur les lieux, des dizaines de véhicules démarrent en trombe et prennent le chemin du désert, où une nouvelle séance d’entraînement est prévue. Jusqu’à la fin décembre, plusieurs centaines de militaires maliens doivent ainsi être formés. « Le désert est très vaste et difficile à contrôler. La lutte contre le terrorisme est l’affaire de tous les pays de la sous-région. Nos troupes, formées, participeront à cette lutte commune », assure le colonel Kalifa Kéita, nouveau gouverneur de la région de Gao, où l’enlèvement d’un Français, fin novembre, a été revendiqué par el-Qaëda au Maghreb islamique (AQMI). Ces derniers mois, les Occidentaux kidnappés dans le Sahel étaient acheminés dans le nord du Mali, puis libérés après le paiement probable de rançons ou la libération d’islamistes détenus. Mais l’AQMI a revendiqué, en juin, l’assassinat d’un Britannique qu’elle gardait en otage dans la région, et un Américain a ensuite été tué par balles dans la capitale de la Mauritanie voisine.
Par ailleurs, c’est dans la région de Gao qu’un Boeing venant d’Amérique centrale et transportant, selon l’ONU, de « la cocaïne et autres produits illicites » s’est posé, illégalement, en plein Sahara, le mois dernier. Depuis plusieurs années, déjà, des forces spéciales américaines viennent former des soldats de l’armée malienne (qui comptait 7 350 hommes en 2004-2005, selon l’Institut international des études stratégiques). Dans la zone, les Américains ont aussi déployé « un dispositif » permettant de voir « même une fourmi » (par satellites) et d’écouter « n’importe qui », explique une source militaire malienne. Des habitants du nord du Mali ont ainsi été récemment recrutés pour traduire des écoutes téléphoniques, selon des informations recoupées par l’AFP. « L’échange d’informations entre les pays de toute la bande sahélo-saharienne est un autre centre d’intérêt de la formation en cours », glisse, anonymement, la même source malienne. « Sans le renseignement, il n’y a pas de lutte, poursuit-elle. Et nous travaillons, dans ce domaine, main dans la main avec les Américains. »
Attentat déjoué entre Amsterdam et Detroit
Le soir.be
Attentat déjoué entre Amsterdam et Detroit/Rédaction en ligne
samedi 26 décembre 2009, 09:55
Un jeune Nigérian, qui affirme avoir des liens avec Al-Qaïda, a tenté de faire détoner un engin explosif à bord d’un avion de ligne américain entre Amsterdam et Detroit (nord des Etats-Unis) vendredi, le jour de Noël, avant d’être maîtrisé par des passagers.
AP
Sécurité des vols renforcée à la demande des Etats-Unis
Les Etats-Unis ont demandé aux compagnies aériennes du monde entier de prendre des mesures de sécurité supplémentaires après un tentative d’attentat avortée sur un vol entre Amsterdam et Detroit, ont annoncé les autorités néerlandaises samedi.
“Les autorités américaines demandent aux compagnies aériennes des mesures de sécurité supplémentaires”, ont indiqué les services du coordinateur national contre le terrorisme (NCTB) dans un communiqué reçu à La Haye.
“Les mesures supplémentaires s’appliquent dans le monde entier à tous les vols vers les Etats-Unis pour une durée indéterminée”, ajoute cette source.
“Il s’agit par exemple de fouiller les passagers et de contrôles supplémentaires du bagage à main”, a indiqué à l’AFP une porte-parole du NCTB, Judith Sluiter.
Les mesures sont entrées en vigueur samedi matin aux Pays-Bas, qui ont reçu une demande formelle des autorités américaines dans la nuit de vendredi à samedi, a-t-elle précisé. Selon l’aéroport d’Amsterdam-Schiphol, elles ne devraient guère affecter le trafic aérien.
L’auteur des faits est, selon plusieurs médias, un Nigérian de 23 ans nommé Abdul Farouk Abdulmutallab. Il se serait présenté au FBI comme ayant des liens avec Al-Qaïda. Il a été arrêté après que l’appareil, un Airbus A 330 de la compagnie américaine Northwest Airlines assurant la liaison entre Amsterdam et Detroit (nord des Etats-Unis) s’est posé avec ses 278 passagers.
L’incident a causé des blessures légères à quelques passagers et l’auteur de la tentative d’attentat a été plus grièvement brûlé.
L’appareil a été entièrement fouillé après le vol.
C’est « une tentative d’acte de terrorisme », a confirmé à l’AFP un haut responsable américain ayant requis l’anonymat.
D’après CNN citant un document des services de sécurité, l’homme a indiqué aux enquêteurs avoir acquis l’explosif au Yémen et y avoir reçu des ordres sur quand l’utiliser.
Selon des médias citant des responsables antiterroristes, l’hypothèse pour l’instant privilégiée est qu’il ait agi seul. De même source, l’homme figurait sur une liste de personnes à surveiller. Il n’était toutefois pas considéré particulièrement actif, ce dont semble attester le fait qu’il ne lui était pas interdit d’embarquer à bord d’un vol pour les Etats-Unis.
Peter King, un élu républicain de la Chambre des représentants et membre de la commission de la sécurité intérieure, a estimé que le suspect avait utilisé « un engin relativement sophistiqué » et d’un nouveau type.
D’après un responsable cité par le New York Times, il s’agissait d’une poudre mélangée à un liquide.
Le président américain Barack Obama, en vacances à Hawaï, a été informé aussitôt et a donné l’ordre de prendre « toutes les mesures nécessaires » pour renforcer la sécurité aérienne. « A l’heure actuelle, son emploi du temps n’a pas été modifié », a précisé un porte-parole.
Les passagers ont maîtrisé le forcené
L’incident s’est produit 20 minutes avant l’atterrissage du vol 253, peu avant 12H00 (18H00 GMT), à la fin d’un périple de quelque neuf heures, selon les témoignages de passagers recueillis par les médias américains.
Les passagers de l’avion ont raconté avoir maîtrisé en quelques instants le suspect après avoir vu du feu dans l’appareil. « Il y a eu un boum, et tout le monde a été un peu surpris », a raconté l’un d’entre eux, Syed Jafry, interrogé par CNN. « Après quelques secondes, il y a eu un peu de lumière, comme venant d’une flamme, et puis on a vu du feu. Les gens ont presque commencé à paniquer. Tout le monde s’est rué vers la zone (du feu) en essayant d’utiliser de l’eau, une couverture, un extincteur. (…) Tout le monde s’est impliqué ».
« Un jeune homme, trois ou quatre rangées derrière moi, s’est occupé du suspect. Il y a eu un peu de lutte. (…) Il l’a maîtrisé et l’a mis de côté avec l’aide de l’équipage, ils l’ont isolé. (…) Il était brûlé au deuxième degré ».
Le suspect était en transit à l’aéroport d’Amsterdam, a affirmé à La Haye une représentante de la police néerlandaise.
Les télévisions américaines ont montré en fin de journée l’image d’un agent de déminage sortant de l’appareil en tenue anti-explosifs.
Delta Airlines, la compagnie propriétaire de Northwest, avait indiqué précédemment à l’AFP qu’un passager de l’Airbus A330 avait été maîtrisé après avoir « causé une perturbation à bord en allumant quelques pétards ».
Le département de la sécurité intérieure a indiqué vendredi dans un communiqué que les passagers « devraient faire l’objet de mesures de sécurité supplémentaires (…) pour les vols intérieurs et internationaux ».
« Quand quelque chose de ce genre arrive, a expliqué pour sa part Peter King, on essaie toujours de savoir si un autre événement va suivre, comme on l’avait vu le 11 septembre ».
La sécurité à bord des avions américains a été considérablement renforcée après les attentats meurtriers du 11 septembre 2001, ce qui n’a pas empêché de nouvelles tentatives audacieuses.
Le 22 décembre 2001, le Britannique Richard Reid avait tenté de faire exploser un vol Paris – Miami en dissimulant un explosif dans sa chaussure.
Reid, qui se décrivait comme un terroriste lié à Al-Qaïda, avait échoué à allumer la mèche de son dispositif et avait pu être maîtrisé par l’équipage.
AFP
Le constat de la CFDR : "Tandja lâche les PTF pour s’accrocher aux Chinois"
Écrit par Abarad Mouddour Zakara (L’ACTUALITE DU 23 DÉCEMBRE 2009)
Vendredi, 25 Décembre 2009 14:34
Le mardi 22 décembre 2009, date qui correspond à la fin de 10 ans du manda de Mamadou Tandja, la Coordination des forces pour la démocratie et la République (CFDR) a rendu publique une déclaration dans laquelle elle a rappelé la mobilisation tant sur le plan interne et aussi externe qu’a suscité la décision unilatérale de Tandja de se maintenir au pouvoir contre vents et marées. La CFDR a aussi noté les multiples sanctions que notre pays doit supporter suite à cette situation.
Le mardi 22 décembre 2009, date qui correspond à la fin de 10 ans du manda de Mamadou Tandja, la Coordination des forces pour la démocratie et la République (CFDR) a rendu publique une déclaration dans laquelle elle a rappelé la mobilisation tant sur le plan interne et aussi externe qu’a suscité la décision unilatérale de Tandja de se maintenir au pouvoir contre vents et marées. La CFDR a aussi noté les multiples sanctions que notre pays doit supporter suite à cette situation. Pour l'oposition, en abandonnant les partenaires techniques et financiers traditionnels du Niger, Tandja s’accroche maintenant à la Chine.Au nom de la CFDR, le président du Conir Himma, Pr Daouda Hamani, a indiqué que ce 22 décembre 2009, fin ultime du mandat légal de Tandja Mamadou, aurait pu être une date historique et mémorable inscrite en lettres d’or dans l’histoire de notre pays, car elle aurait constitué la toute première alternance démocratique du pouvoir au Niger indépendant. ‘‘Malheureusement, Monsieur Tandja Mamadou, pris par la soif d’un pouvoir personnel dans le délire autocratique en a décidé autrement’’.
Selon lui, depuis le 4 mai 2009, notre pays vit une crise politique et institutionnelle du fait de la mégalomanie d’un homme et d’un groupe d’affairistes tapis dans les arcanes du pouvoir qui veulent imposer au peuple nigérien un régime rétrograde et anti-démocratique. ‘‘Le combat engagé par la CFDR depuis le 16 juillet 2009 contre les velléités de Tandja Mamadou de liquider la dé- mocratie nigérienne trouvera un écho favorable aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur de nos frontières’’, a-t-il indiqué. Face au refus de Tandja Mamadou de répondre aux appels de la communauté internationale, le Niger se retrouve isolé au plan politique et diplomatique.
Daouda Hamani a fait le constat suivant: "l'état du Niger a été suspendu des instances de la CEDEAO suite au sommet des chefs d’État du 17 octobre dernier à Abuja. Des sanctions similaires sont en instance d’adoption au niveau de l’Union africaine (UA) et de l’ONU. A cela s’ajoute le rejet de la participation de l’assemblée nationale illégale du Niger à toutes les organisations interparlementaires : le parlement de la CEDEAO, celui de l’UA, l’Union interparlementaire, l’assemblée parlementaire de la Francophonie et l’assemblée parlementaire paritaire de la Francophonie ACP-UE’’. A titre d’exemples de sanctions contre le Niger, la CFDR a aussi cité la suspension de l’aide budgétaire par l’Union Européenne et la suspension de 300 milliards FCFA au titre de l’aide au développement;
la suspension du financement du Danemark à hauteur de 21 milliards FCFA destinés à la réalisation d’infrastructures hydrauliques dans les régions de Diffa et Zinder; les quelques 54 milliards FCFA de la République Fédérale d’Allemagne; 20 milliards FCFA de la Belgique; 54 milliards FCFA de la France;33 milliards FCFA du Luxembourg, qui sont susceptibles de suspension si le Niger ne renoue pas avec la légalité constitutionnelle. A cela, poursuit-il, vient s’ajouter la suspension de la coopération canadienne et tout récemment le gel de plusieurs milliards du MCA ainsi que celle de 1.200 bourses de l’AED par les USA. Pour conclure le porte parole de la CFDR a fait la remarque suivante:
"... Tandja affirme sans sourciller que notre pays ne tire aucun bénéfice de ses relations internationales et que les partenaires au développement qui rejettent le référendum anticonstitutionnel du 4 août 2009 et les élections législatives du 20 octobre 2009 n’auront plus droit de cité au Niger’’. ‘‘ Selon le Pr Hamani du Conir Himma, l'entêtement de Tandja Mamadou de s’incruster au pouvoir et de s’y éterniser n’a d’autres buts que de "préserver" les intérêts mafieux de son clan et d’une minorité qui prospèrent dans des actes dolosifs. Vous avez sans doute en mémoire les faramineux pots de vin engrangés par le clan Tandja dans l’attribution des permis miniers et pétroliers.
Cette gestion que Tandja veut présenter comme une innovation patriotique dans le seul intérêt du Niger n’est en réalité qu’une entreprise de détournement et de mainmise sur les richesses du pays’’, a t-il dit à la fin La conclusion est celle -lâ: ‘‘Ce jour 22 décembre 2009, prend fin le mandat de Tandja Mamadou. Il n’a donc plus de légitimité ni de légalité. La CFDR lance Par conséquent un appel à ses militants et militantes ainsi qu’aux démocrates sincères pour rester vigilants et mobilisés pour répondre aux mots d’ordre à venir’’.
L’Armée prépare la succession de Bouteflika
Le MAtin Dz - 24 Décembre, 2009
L’Armée prépare la succession de Bouteflika
vendredi 25 décembre 2009Que se passe-t-il à Alger ? Le quotidien El Khabar rapporte que le Commandement de l’Armée a décrété zones militaires les zones frontalières séparant l’Algérie du Mali, Niger et Mauritanie, en imposant un laissez-passer. 3.000 militaires supplémentaires sont venus s’ajouter aux 15.000 déjà déployés le long des frontières Sud.
Selon El Khabar, le commandant de la 6e région, des officiers supérieurs de l’état major, des forces aériennes et des services de sécurité ont effectué, à la mi-décembre, une visite d’inspection au niveau des postes de contrôle frontaliers, situés à Timiaouine et Bordj Badji Mokhtar. Les unités de l’Armée stationnées à l’extrême sud ont informé les populations nomades que tout déplacement à travers les zones frontalières, notamment Bordj Badji Mokhtar, Timiaouine, Ain Guezzam, Tinzaouatine, Arik, Tefasast, Tintarabine et Chuega, exige une autorisation délivrée par l’ANP, les Gardes frontières ou la Gendarmerie nationale. Ceux qui ne se soumettent pas à cette mesure seront passibles de poursuites et risquent d’exposer leurs vies au danger. Il faut noter que ces surprenantes restrictions font suite à la dernière visite surprise à Alger le 25 novembre du général américain William Ward, Commandant de l’Africom, suivie de plusieurs kidnappings d’étrangers au Mali et en Mauritanie, revendiqués par des chefs algériens de la nébuleuse terroriste d’Al Qaïda au Sahel.
Cette grave décision exclusivement militaire de fermeture des frontières signifie que les généraux ne supportent plus les atermoiements de Bouteflika sur le volet terroriste. Ils ont repris manu militari le pouvoir de décision sur un domaine décisionnel réservé au président, chef suprême des forces armées, pour mettre un terme au malaise des pays voisins qui accusent ouvertement l’Algérie « d’exporter sa sale guerre ».
C’est un signe révélateur d’une amputation du pouvoir d’un président malade, et qu’un nouveau compte à rebours pour sa succession a été enclenché. On se rappelle que depuis sa première élection en 1999, Bouteflika n’a jamais fait l’unanimité au sein du collège des généraux et ne voulait pas être un « trois quart de président ». C’est le général Larbi Belkheir, parrain du système, qui l’avait imposé alors que des durs de l’armée comme le général Khaled Nezzar avaient publiquement déclaré qu’ils n’en voulaient pas, avant de l’accepter finalement comme le « moins mauvais » des candidats. En avril 2004, le chef d’état-major Mohamed Lamari s’opposait à sa réélection en soutenant ouvertement Ali Benflis. Mais c’est encore Belkheir qui avait eu le dernier mot pour imposer le deuxième mandat et Lamari a démissionné en été 2004. Bouteflika en a profité pour détruire le pouvoir économique de deux jeunes hommes d’affaires protégés par Lamari, Rafic Khalifa et Abdelghani Djerrar, dont les groupes Khalifa et Tonic Emballage ont été liquidés. Bouteflika a procédé à plusieurs changements et nominations dans la hiérarchie militaire sans toutefois parvenir à déboulonner le plus puissant des généraux, Mohamed Mediene dit Toufik, patron du Département Renseignement et Sécurité (DRS), en poste depuis 1990, qui chapeaute tous les services de renseignement civils et militaires, et reste le gérant des équilibres de pouvoir au sein de la matrice du Commandement de l’ANP.
Grâce au soutien de son clan d’Oujda qui tient les postes clés du gouvernement, au contrôle du FLN et à la manne pétrolière, Bouteflika a profité de son deuxième mandat pour renforcer son pouvoir. Réprimant les uns, corrompant les autres, octroyant des contrats faramineux à ses soutiens étrangers, même sa grave maladie de 2005 n’a pas renversé le rapport de force. La « disparition » mystérieuse de Larbi Belkheir, malade selon sa famille ou décédé selon d’autres sources, et le décès en été 2007 du puissant chef du contre-espionnage, le général Smaïn Lamari, ont déstabilisé la hiérarchie militaire et redonné encore plus de pouvoir à Bouteflika. La révision de la Constitution et sa réélection à un troisième mandat en avril 2009 se sont déroulées sans aucune résistance du haut Commandement trop occupé à redistribuer les cartes des postes militaires stratégiques, tout en provoquant un statu quo gouvernemental. Le poste-clé de Ministre délégué auprès du ministre de la Défense nationale est occupé depuis mai 2005 par le général Abdelmalek Guenaïzia, un personnage effacé qui n’a jamais fait de vagues. On se souvient de sa discrétion alors qu’il était pourtant chef d’état-major durant la grave crise de janvier 92, avant de démissionner et de laisser place à Mohamed Lamari, le seul qui sera nommé au grade de général de corps d’armée. L’histoire semble se répéter et un site français (http://www.africaintelligence.com) proche de plusieurs services de renseignement, a annoncé un retour imminent de Mohamed Lamari « qui pourrait, lors d’un futur remaniement, prendre le poste de secrétaire d’Etat à la Défense »… en remplacement de Guenaïzia. Sous son aspect massif et brutal, Lamari est aussi un stratège et un calculateur qui a toujours affiché ses ambitions et su réviser ses jugements, notamment lorsqu’il a accepté l’introduction d’islamistes au gouvernement, alors que la presse le considérait comme un éradicateur féroce et intransigeant. Lamari est conscient d’avoir aussi servi, comme Khaled Nezzar avant lui, de paravent aux hommes de l’ombre du DRS qui l’ont toujours présenté comme un bourreau sanguinaire tout en effectuant de sales besognes derrière son dos. Le système de gouvernance et de pouvoir très conservateur progressivement mis en place par les généraux, depuis la mort de Boumediene, s’est construit autour de la personnalité d’un parrain puissant, gérant les intérêts et la sécurité des chefs de l’armée, la « diplomatie parallèle » et interlocuteur privilégié des puissances étrangères et des pays voisins. C’est Larbi Belkheir qui jouait ce rôle depuis le début des années 80. Le général Mohamed Betchine a voulu le remplacer dans l’ombre de Liamine Zeroual dans les années 90, avant d’être écarté en 1998 et de laisser place au retour de Belkheir. Depuis sa disparition, le général Mohamed Lamari veut s’imposer comme le nouveau parrain. Le possible retour de l’ex-chef d’état-major à la tête du ministère de la défense va aussi sonner le glas du patron du DRS, premier appareil que Lamari va chercher à contrôler en y plaçant un de ses hommes de confiance. De nombreux indices annoncent effectivement un changement imminent de gouvernement juste après l’adoption de la loi de finances 2010. La chute durable du prix du baril a considérablement réduit la manne pétrolière et le prix indexé du gaz, donc la marge de manœuvre dépensière de l’Etat. L’Armée veut récupérer les postes-clés de l’Energie, des Finances et de la Banque d’Algérie pour y placer ses hommes de confiance et gérer la rente pétrolière. Des chancelleries étrangères ont affiché ouvertement leur ras-le-bol de voir le « Terminator » Ahmed Ouyahia à la tête du gouvernement. Non seulement, il s’acharne à détruire le potentiel économique algérien, mais il a aussi gravement touché aux intérêts étrangers. Les dernières mesures très restrictives de la loi de finances complémentaire 2009 ont détérioré les calendriers des investisseurs étrangers et la rentabilité des activités industrielles et portuaires du bassin méditerranéen par la chute des importations algériennes. Profitant de la querelle algéro-égyptienne autour d’un match de football, Ouyahia veut mettre à genoux la filiale de téléphonie mobile Djezzy du groupe égyptien Orascom en lui imposant un redressement fiscal surréaliste de 600 millions de dollars. Il a ainsi l’incroyable prétention d’aider son ami et associé, Issad Rebrab, patron du groupe Cevital et tout petit actionnaire de Djezzy, à prendre le contrôle de cette filiale pour une bouchée de pain, avant d’effacer cette ardoise fiscale virtuelle. Ce faisant, Ouyahia a probablement signé la fin de sa carrière politique en s’attirant les foudres du patronat égyptien très proche des monarchies du Golfe, elles-mêmes très écoutées aussi bien de Bouteflika que des généraux. La toute récente tournée dans le Golfe du président égyptien Hosni Moubarak et l’intervention de « l’ami de Bouteflika », Cheikh Zayed Al Nahyan des Emirats Arabes Unis pour réconcilier l’Algérie et l’Egypte sont des signes qui ne trompent pas sur la mobilisation de l’artillerie lourde pour défendre le fleuron égyptien Orascom. D’autant plus qu’Ouyahia attise de façon malsaine le débat sur les contradictions identitaires algériennes en mettant en avant son origine kabyle comme Rebrab.
Il y a aussi un signe dans la demande algérienne auprès du gouvernement britannique de retarder l’annonce de sa décision de ne pas extrader Rafic Khalifa. Ni Bouteflika, ni l’armée ne veulent le retour du golden boy à Alger, la reprise du procès et la poursuite du feuilleton judiciaire de révélations à scandale au milieu d’une nouvelle pléthore d’affaires de corruption encore plus graves qui ont détruit tout climat de confiance. Des rumeurs émanant de Londres font même état d’une négociation entre Bouteflika et les avocats de Rafic Khalifa pour son indemnisation, et d’une possible amnistie pour tous les condamnés détenus ou en fuite, comme les frères Keramane, ainsi que la clôture de toutes les autres enquêtes sur le groupe impliquant des personnalités du système. L’Armée voit aussi comme une grave menace l’incroyable prétention de Bouteflika de créer une dynastie et d’offrir la succession à son frère Saïd, dont l’agenda de fondation d’un nouveau parti à la conquête du pouvoir a été annoncé avant de se voir retardé.
Il est aussi reproché à Bouteflika d’avoir réduit à néant tous les écrans de l’opposition politique et mis à nu le système de répression face aux émeutes populaires. La classe politique donne une décevante image d’usure, de lassitude et d’abandon de ferveur militante, au point qu’il ne reste plus que l’armée pour mettre un terme aux désastres politiques, économiques et diplomatiques de Bouteflika.
Saâd Lounes
Inscription à :
Articles (Atom)