vendredi 13 mars 2009

Niger : Kadhafi obtient la libération de six otages nigériens des touareg

AFP 13-03-2009
vendredi 13 mars 2009

NIAMEY (AFP) — Le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi a obtenu la libération de cinq soldats et un gendarme nigériens détenus par des rebelles touareg au Niger, et les a remis à Niamey, a rapporté vendredi la radio publique nigérienne.

Les six ex-otages du Mouvement des Nigériens pour la justice (MNJ) - un capitaine, un adjudant-chef, trois sergents et un gendarme - étaient pour la plupart détenus depuis juin 2007, a précisé la Voix du Sahel.

M. Kadhafi est arrivé jeudi soir à l’aéroport de Niamey où il a été reçu par le président nigérien Mamadou Tandja à qui il a remis les six hommes.

Le chef de l’Etat nigérien l’a "remercié très sincèrement pour tous les efforts qu’il a déployés afin d’obtenir la libération des otages", selon la radio.

Selon le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement nigérien Mohamed Ben Omar, un seul officier est désormais toujours entre les mains des rebelles.

Le 6 mars, le MNJ avait affirmé qu’il détenait "à l’heure actuelle un seul officier nigérien responsable de crimes graves contre des civils innocents", sans préciser l’identité de cet officier.

En mars 2008, le MNJ avait libéré 24 soldats et un préfet civil à l’issue d’une médiation libyenne, mais il restait encore à cette date six autres militaires retenus en otage, selon le ministère nigérien de l’Intérieur.

D’après l’hebdomaire indépendant nigérien Le Républicain, le dirigeant libyen, également président en exercice de l’Union africaine (UA), a été sollicité par M. Tandja pour trouver une solution face à la rébellion touareg qui sévit depuis 2007 dans le nord du pays, qui a une frontière commune avec la Libye.

jeudi 12 mars 2009

Niger : nouvelle scission au sein du principal front touareg


Article publié le 12/03/2009 Dernière mise à jour le 12/03/2009 à 15:46 TU
Le Niger (RFI/DR)

Les choses seraient elles en train de changer au Niger sur le terrain de la crise du Nord? Depuis février 2007, le pays se déchire entre des combattants touaregs engagés au sein de plusieurs mouvements rebelles et un gouvernement sourd à toutes revendications régionales et communautaires. Bilan : plusieurs dizaines de morts de civils et de militaires depuis deux ans. Or, depuis quelques semaines, le climat est en train de changer avec notamment la décision d'un groupe de combattants touaregs de quitter le Mouvement des Nigériens pour la justice (MNJ) et de répondre à l'appel du gouvernement de rendre les armes en vue d'un retour à la paix.

Depuis quelques mois, la révolte se faisait entendre au sein du MNJ.
Des combattants opposés aux options de la direction du Mouvement des Nigériens pour la justice ont pris leurs distances avec le mouvement rebelle. Au point de créer leur groupe, le Front patriotique nigérien (FPN), « pour en finir avec la lutte armée ».

Aklou Sidi Sidi

Président du FPN, le Front patriotique nigérien

« Pour le moment nous sommes dans une structure armée mais elle répond justement au désir du président de déposer les armes et d’aller vers les négociations ».



12/03/2009 par Christine Muratet

Fin février, s'est tenu à Niamey un forum pour la paix organisé par les autorités. Pour la première fois depuis le début de la crise, le gouvernement mettait sur la table la problématique de cette crise du Nord. Du coté des autorités, le discours reste le même : « le dialogue est possible avec les gens de bonne volonté à conditions de déposer les armes ». Mais le climat est en train de changer.

De l'avis d'un responsable rebelle touareg, « on sent un léger infléchissement de la part du gouvernement ». Grace à l'entremise de la Libye, une rencontre entre des représentants des mouvements rebelles et une délégation gouvernementale nigérien devrait prochainement se tenir à Tripoli. De son côté, le MNJ vient de remettre à la Libye les six derniers militaires nigériens prisonniers. En mars 2008, le mouvement avait libéré 24 soldats après une médiation libyenne. Le MNJ avait déjà connu un scission en 2008, avec le départ de Mohamed Awtchiki Kriska, une figure de la révolte touareg des années 90. Ce dernier avait créé, avec Rhissa Ag Boula, le mouvement dissident Front des forces de redressement.

L’ancien Premier ministre Hama Amadou transféré de sa prison à l’hôpital de Niamey




APA-Niamey (Niger) L’ancien Premier ministre nigérien, Hama Amadou, a été transféré dans un centre médical à Niamey, après que son état de santé s’est dégradé dans sa cellule de prison à Koutoukalé, une prison de haute sécurité où il est détenu depuis le 26 juin 2008 pour de présumés détournements de fonds publics, a appris APA de bonne source.

« Il a quitté sa prison et il est à Niamey où il va subir des soins, certainement à l’hôpital national », a indiqué sous couvert d’anonymat à APA, un proche de l’ancien chef du gouvernement, remplacé le 21 février dernier de son poste de président du Mouvement national pour la société de développement (majorité), par l’actuel Premier ministre Seini Oumarou.

« Nous sommes en train de suivre l’évolution de son état de santé, qui n’est pas très grave », a ajouté la même source sans donner des précisions sur la nature de cette maladie.

Par le passé, la presse locale a fait état de « visites médicales » effectuée régulièrement par M. Amadou, au niveau de l‘hôpital national de Niamey, mais sans évoquer une hospitalisation.

Très souvent présenté comme le successeur du Président Mamadou Tandja, l’ex-Premier ministre a été écroué à la prison de haute sécurité de Koutoukalé, à 40 km à l’ouest de Niamey, suite à une affaire de détournement de 100 millions FCFA, destinés à aider la presse privée.

Ses déboires judicaires ont commencé au lendemain du reversement, fin mai 2007, par motion de censure, de l’équipe qu’il dirigeait depuis 7 ans, et dont deux membres étaient soupçonnés de « mauvaise gestion » d’un fonds de prés de 2 milliards CFA destinés à aider le secteur de l’éducation nationale.

En mi-2008, le parlement où son parti et ses alliés disposent pourtant d’une écrasante majorité (88 sièges sur 113), a voté une demande de mise en accusation introduite à son encontre par l’actuel gouvernement.

Depuis l’incarcération de M.Amadou, deux clans se disputent la légitimité du parti présidentiel, d’un côté, ceux qui font allégeance à l’actuel Premier ministre, Seini Oumarou, et de l’autre ceux qui lui sont restés fidèles.


DS/od/APA
12-03-2009
http://www.apanews.net/apa.

Le terrain déblayé pour Nafarko et Zaki


Ecrit par Mallam Abba (L’ACTION N° 46),


Plus que quelques pas à franchir pour la tenue des élections locales et gé- nérales de 2009. Officiellement, la dernière réunion du Conseil National de Dialogue Politique est rassurant quant au respect du calendrier élec- toral, même si les partisans de la continuation du mandat de l’actuel Président de la République, Mamadou Tandja plus connus sous le nom de « Tazarcistes » continuent à polluer l’atmosphère politique. Mais aussi colossaux que soient les moyens mobilisés, ne « tazarcera pas » si la classe politique, de sur- croît Mahamane Ousmane de la Con- vention Démocratique et Sociale (CDS Rahama) et Mahamadou Issoufou du Parti Nigérien pour la Dé- mocratie et le Socialisme (PNDS- Tarraya) refusent de se prêter au jeu qui consiste à torpiller la loi fonda- mentale.
La sortie récente et énergi- que des jeunes des partis politiques représentés à l’Assemblée Nationale a permis de rééquilibrer les forces en présence, un peu pour envoyer le si- gnal aux « tazarcistes » que les par- tis politiques ont les cameras braqués sur les échéances électorales. Appa- remment le « Tazarce » ne coulera pas. Les soubresauts ayant émaillé le dernier congrès du plus grand parti politique du Niger à savoir le Mouve- ment National pour la Société de Dé- veloppement (MNSD NASSARA), parti du Président de la République, Mamadou Tandja, du Premier Minis- tre, Seyni Oumarou et de son prédecesseur, Hama Amadou est venu pour mettre fin à la grande illusion sur la capacité de mobilisation en vue d’un éventuel « Tazarce ».



Car si dé- sormais les rênes du MNSD sont entre les mains du tandem Seyni Oumarou/Abouba Albadé, ce que le président sortant quoique gardé en- tre quatre (4) murs à Koutoukalé dé- tient une bonne partie de l’électorat du parti. Ceci pour dire que le MNSD NASSARA, divisé, essoufflé par une crise interne qui dure depuis plus mois ne fera que de la figuration aux prochaines consultations électorales. A moins d’une surprise, il ne sera pas dans le derby final. Peut-être aura-t-il le privilège de faiseur de rois. Pour des nombreux observateurs, tout va se jouer entre l’actuel Président de l’Assemblée Nationale, Mahamane Ousmane dit Nafarko 1er et le chef de file de l’opposition, Mahamadou Issoufou alias Zaki avec un avantage du premier sur le deuxième.

En effet, ces derniers temps, Nafarko a mar- qué des points. En lui attribuant la paternité de la dernière déclaration des jeunes des partis politiques re- présentés à l’Assemblée Nationale, il a gagné de la sympathie au sein de l’hémicycle et apparaît comme la vé- ritable force de dissuasion. Lors de la dernière conférence régionale de la section MNSD de Tillabéry tenue à Ouallam, celui qui est devenu le tout Ouallam, celui qui est devenu le tout nouveau Président du MNSD NASSARA, à savoir Seyni Oumarou n’a pas manqué de lancer des si- gnaux de sympathie à Mahamane Ousmane.

De même que la récente déclaration des jeunes a rapproché Hamistes et Ousmanites. Par con- tre depuis la chute du Gouvernement de Hama Amadou, Zaki connu pour être le dénonciateur des tares du ré- gime actuel est comme rentré en hi- bernation. Il a opté pour la « démo- cratie apaisée ». Ils sont aujourd’hui nombreux les Nigériens et même les militants et sympathisants du PNDS qui ne comprennent plus le mutisme de Mahamadou Issoufou sur des grands sujets du moment : la gestion du dossier sécuritaire dans le Nord, la déconfiture du système éducatif, l’ineffectivité de « l’opération mains propres », les menaces qui pèsent sur la démocratie, les affaires de la SONITEL, de l’or de Samira...

Et c’est tout naturellement qu’on entend des critiques du genre « le lion s’est terré dans sa tanière », « le lion a peur », « le lion veut gagner les faveurs du vieux », etc. L’allusion est faite ici à Mahamadou Issoufou qu’une certaine presse a même qualifié de nouveau dauphin du Président de la Républi- que.

La vraie solution à la crise de l’école nigérienne




Nigerdisapora.info / Garba Boureyma Le Gardien 05-03-2009


jeudi 12 mars 2009, par temoust

Depuis plusieurs décennies déjà, l’école nigérienne ou précisément l’école publique nigérienne est en panne, ses roues manquent de lubrifiants ; elle est malade, gravement malade. Toutes les rencontres, tous les séminaires, ateliers, états généraux et autres foras organisés pour résoudre cette épineuse question ont pour seul but de distribuer des rentes à ceux-là mêmes qui l’ont sclérosée et anémiée, à savoir les bureaucrates abonnés aux perdiems. Rien d’étonnant à cela, car une question mal posée ne peut être qu’aporétique, ou dans le meilleur des cas trouver une mauvaise solution.

nous regarder en face et poser, comme dit Heidegger, la question questionnante. En effet, si l’école publique figure au dernier rang des priorités de nos dirigeants, il n’y a à cela qu’une seule explication valable ; toutes les autres étant juste destinées à brouiller les pistes et à semer le doute et la zizanie dans l’esprit des honnêtes citoyens. La vraie solution à la crise de l’école nigérienne Le constat est amer ! C’est même un truisme : aucun responsable politique, aucun responsable en charge de l’éducation, aucun fonctionnaire plus ou moins bien placé n’a son enfant fréquentant l’école publique. Tous sont au privé, et même certains à l’étranger pour vite finir et revenir remplacer leur papa. Sacré structuralisme génétique ! Donc ceux qui gèrent l’école publique ne se sentent nullement concernés par ses problèmes, car n’y ayant aucune attache d’ordre affective. Or, comme le dit Hegel, nous réussissons d’autant ce pour quoi nous sommes passionnés. Dès lors, la question qui se pose est la suivante : l’école publique peut-elle marcher sans les enfants des décideurs publics ? Peut-on la redresser sans les réintégrer ?

Cette question mérite sérieusement qu’on y réfléchisse, tant elle révèle les dessous d’une grande conspiration contre les pauvres et fait tomber le cache-sexe des faux spécialistes qui ont jusqu’ici planché sur la problématique de l’école nigérienne. C’est une évidence : si le médecin ou le pharmacien ne consomment pas dans les mêmes conditions les produits qu’ils prescrivent aux malades, alors ces produits sont-ils sains et opératoires ? Que vous en semble ? C’est le même problème qui se pose à l’école publique dans ce pays. C’est pourquoi également, l’école publique sera toujours en crise tant que ceux qui la gèrent n’y auront pas leurs enfants. Pourquoi, sinon, les grèves perlées des contractuels n’ont jamais fait la une du journal télévisé ou téléguidé ? Pourquoi l’apathie totale de nos responsables face à cette crise sans précédent ? Pourquoi aucun leader politique n’a, jusque là, daigné lever le petit doigt pour regretter, même de façon démagogique, cette situation ? Parce que tout simplement ça ne les concerne pas outre mesure.

C’est pourquoi la société civile qui multiplie actuellement meetings et marches de protestation contre la crise de l’école nigérienne et l’indifférence coupable des autorités doit songer à une sorte de pacte républicain faisant obligation à tous les candidats aux futures joutes électorales de fournir la preuve formelle qu’ils ont au moins un enfant dans une école publique. Cela aura l’avantage de créer entre l’école publique et ses mauvais gérants une petite attache affective, sentimentale, voire passionnelle, seule à même de tourner leur regard divinement distrait vers la mal véritable, le diagnostiquer et le soigner définitivement.

Garba Boureyma

10 mars 2009 Publié le 04 mars 2009 Source : Le Gardien

Niger : examen d’un nouveau Code de la presse sans peine de prison


Le Matin.ch / AFP 11-03-09


jeudi 12 mars 2009

Le parlement nigérien a indiqué mercredi qu’il allait examiner un nouveau Code de la presse supprimant les peines de prison pour les journalistes accusés de délits de presse et proposant à la place des amendes. AFP - le 11 mars 2009, 20h40

Selon un communiqué de son secrétariat général, l’assemblée nationale doit examiner et normalement adopter ce texte au cours de sa session ordinaire d’une durée de trois mois qui a débuté ses travaux le 4 mars.

S’il supprime les peines d’emprisonnement, le texte propose cependant de "lourdes amendes" pouvant conduire à la mort des journaux, a relevé Omar Keïta de l’Union des journalistes privés du Niger (UJPN).

Le projet de Code prévoit des amendes allant de 10.000 à 5 millions de FCFA (15 à 7.600 euros) pour les organes de presse coupables de délits de diffamation, d’injure, de diffusion de fausse information, ou ayant refusé de diffuser des droits de réponse, selon M. Keïta qui s’est exprimé dans les médias du pays.

Les délits "d ?offense" au chef de l’Etat, au président du parlement et au Premier ministre notamment, sont passibles d’amendes de 500.000 à 5 millions de FCFA.

Le texte élargit aussi le champ des responsabilités en désignant comme "auteurs principaux" de délits, les directeurs des journaux, des radios ou des télévisions, leurs adjoints et leurs rédacteurs en chef.

Les auteurs des articles incriminés, les éditeurs ou imprimeurs seront eux considérés comme des "complices".

Boubacar Diallo, président de l’Association des éditeurs de la presse indépendante (Anepi) a regretté le "retour pernicieux" du délit d’offense au chef d’Etat, aux ministres et aux diplomates.

Rappelant que ce type de délit avait été supprimé dans une précédente loi en 1997, il a estimé que son retour marquait "un grand bond en arrière".

Depuis une décennie, les journalistes nigériens dénoncent les tentatives de "muselage" par les autorités du pays alors que responsables de parutions et journalistes sont régulièrement présentés devant la justice.

La stabilité dans le Grand Sahara prônée par Kadhafi


Afrique en ligne / Pana 11-03-2009

jeudi 12 mars 2009

Nouakchott, Mauritanie - Le guide libyen, Mouammar Kadhafi, président en exercice de l’Union africaine (UA), s’est appesanti, lors de la commémoration de la naissance du prophète Mohamed, mardi à Nouakchott (Mauritanie), sur la situation des tribus du Grand Sahara, évoquant la réunion de Tombouctou (Mali) où a été élaboré « un document historique qu’il convient de préserver ».

Selon le guide, ce document organise la vie sociale des populations du Sahara « qui n’ont pas de rapport avec la politique, mais qui disposent de leurs propres principes, idéaux et valeurs auxquels ils sont attachés et veulent l’ouverture de cet espace pour y vivre en concorde sociale et pour contenir ceux qui envient les richesses du Sahara ».

Aussi a-t-il attiré l’attention de ces tribus sur la nécessité d’être prudentes et vigilentes à l’égard des grands dangers qui surviennent dans le Sahara, parmi lesquels, la contrebande, le trafic des personnes humaines à travers l’immigration clandestine vers l’Europe, celui des armes et des mines, de la drogue, des devises et des marchandises, en plus des courants manichéens.

« Les populations du Sahara, qui ont leurs mœurs, ne peuvent pas entreprendre de tels actes ignobles », a ajouté le guide Kadhafi qui a invité à cet égard, les population du Sahara à respecter le document de Tombouctou et à combattre ces phénomènes destructeurs.

Nouakchott - 11/03/2009

Pana

mercredi 11 mars 2009

L'ECOLE DES SABLES SAINT-EXUPERY A LA TELE FRANCAISE SUR FRANCE Ô LE DIMANCHE 15 MARS A 20h35



samedi 7 mars 2009

Par Moussa le samedi 7 mars 2009, 20:16

Cela fait un bout de temps que nous l'attendons: Le documentaire inspiré de mes livres "les petits Princes des Sables" réalisé par Stéphanie Gillard sera diffusé Dimanche 15 mars à 20h35 sur France Ô. C'est donc cette semaine.

Il y a 2 rediffusions: -lundi 16 mars à 15.15 -jeudi 19 mars à 22.25.

N'hésitez pas à faire passer le message à ceux que ça peut intéresser.

avec Ibrahim, Oumar et Souley Ecolières des sables

RÉSUMÉ:

Moussa Ag Assarid est un touareg du Mali. A l’âge de 13 ans il trouve un livre, «Le Petit Prince» de Saint Exupéry. Fasciné, il décide d’apprendre à lire. Ce désir de connaissances le mène jusqu’en France où il vit encore aujourd’hui. Pour que d’autres enfants nomades bénéficient de son expérience, Moussa crée en 1998, avec son frère, Ibrahim, «L’Ecole des Sables Saint Exupéry» à Taboye, au nord du fleuve Niger. Car, au Mali, l’éducation des enfants est devenue une question de survie pour les touaregs qui veulent, d’une part continuer la vie traditionnelle de pasteurs nomades, et, d’autre part participer activement aux nouveaux enjeux de la société

Ce film propose un regard croisé entre d’une part Moussa Ag Assarid et son histoire, son vécu et ses expériences et d’autre part, les enfants nomades qui découvrent l’école et la sédentarisation qu’elle implique. Moussa, toujours en mouvement, toujours nomade aux quatre coins du globe, et ces enfants qui découvrent une nouvelle forme de voyage : celui de la lecture, de l’apprentissage, de la connaissance avec l’imaginaire.

Ce film raconte leurs deux histoires croisées et intimement mêlées en établissant un parallèle entre l’aventure présente de la scolarisation des enfants nomades et l’histoire passée de Moussa, de sa découverte du «Petit Prince» à celle du TGV.

Ce film, c’est raconter l’itinéraire extraordinaire de Moussa, la poésie de son histoire, la richesse du personnage. Une belle aventure qui fait rêver mais qui interroge aussi. C’est aussi raconter la vie des Touaregs du désert aujourd’hui et de ces «petits princes bleus» qui s’apprêtent à prendre eux aussi le chemin de l’école. Suivre du premier jour de classe jusqu’au départ en vacances la vie d’un groupe d’enfants touaregs de 6 à 18 ans : leur nouvelle sédentarité dans un village au bord du fleuve, dont il ne parle pas la langue, dont ils ne connaissent pas les habitudes alimentaires, loin de leurs parents, des troupeaux, de l’immensité du désert...

Un demi siècle de décolonisation de l'Afrique


Conférence-débat
Un demi siècle de décolonisation de l'Afrique

Samedi 14 mars 2009 à partir de 13h

Programme :

A partir de 13h : accueil, stands, musique...

13h45h : « Mali d'or » film d'Éric Pauporté

Mali d'or montre une grève de mineurs de la mine d'or de Morila, une grande mine à ciel ouvert dans le sud du Mali. Le film montre l'exploitation insupportable. Il porte aussi un regard sur la coopération et les liens avec la société.

La projection sera suivie d'un débat avec le cinéaste Eric Pauporté, membre du Comité Mali, sur la situation dans la mine, la question agricole et la lutte de l'opposition autour du parti SADI.

Pause (musique, stands, rencontres...)

16h30 : Le Niger, entre pauvreté et merveilles !

Avec :

* un défilé de mode traditionnel des ethnies du Niger
* des projections d'images...

Présenté par Abdoulaye SOUNA SOULEY, membre de l'asbl Wafakai et Hannatou OUBANDAWAKI, étudiante Nigérenne en Belgique, qui nous parlera de l'engagement des femmes dans son pays. Nigeria, pays de contrastes et de richesses culturelles.

Présenté par Thierry Limpens, doctorant en science politique qui a vécu dans le Nord du Nigéria entre 2005 et 2007, fondateur de l'asbl Nouveau Thabor Solidarité.

18h – 19h30 : Plats d'Afrique de l'Ouest (Mali / Niger)

19h30 : introduction au débat avec un film retraçant la lutte pour l'indépendance en Afrique.

Le 28 septembre 1958, le peuple guinéen répondait massivement "non" au référendum organisé par De Gaule, et le pays devenait ainsi le premier pays de l'Afrique française à accéder à l'indépendance, entraînant rapidement tous les autres – leur position de colonieétait devenue intenable…

20h15 - 22h15 : Debat « Un demi siècle de décolonisation de l'Afrique »

Quelle est le rôle des grandes puissances occidentales en Afrique aujourd'hui? Les problèmes actuels de l'Afrique peuvent-ils encore être attribués au colonialisme? Pourquoi l'Afrique peine-t-elle à trouver son unité?

Avec des orateurs du Cameroun, Rwanda, Togo, Mali,....

Modéré par Tony Busselen

Organisation : Centre international en collaboration avec Nouveau Thabor Solidarité et asbl Wafakai - Comité Mali

Cartes en prévente : 5€ / 3€ en prévente (Repas : 6€ / 5€ en prévente)

Info : 0496 / 040723



Contact

* Centre international
* International centrum
* Bd Lemonnierlaan 171
* 1000 Bruxelles/Brussel
* cic@centreinternational.be
* www.centreinternational.be

MNJ : Nouvelle scission et libération de prisonniers


RFI - 7h30 TU - 11/03/09

RFI : Une nouvelle scission est apparue au sein du MNJ, mouvement rebelle touareg des Nigériens pour la Justice, avec l’annonce hier de la formation d’un front dissident baptisé Front Patriotique Nigérien, FPN. Ses membres estiment que l’organisation est actuellement mal gérée. Le FPN se dit ouvert au dialogue.
Le MNJ avait déjà été fragilisé l’an dernier par le départ de deux des figures de la révolte touarègue des années 90 qui avaient créé un mouvement dissident baptisé Front des Forces de Redressement.
Selon une source touarègue, le MNJ et des représentants du président nigérien Mamadou Tandja ont engagé des pourparlers en Libye.
RFI « Depuis quelques mois des dissensions étaient perceptibles au sein du MNJ. Des combattants opposés aux options de la direction du Mouvement Nigérien pour la Justice ont pris leurs distances avec le mouvement rebelle au point de créer leur groupe, le Front Patriotique Nigérien, « pour en finir », disent-ils « avec la lutte armée ».
Aklou Sidisidi, un ancien du MNJ, aujourd’hui président du FPN : « ce qui nous importe le plus, c’est de marquer notre volonté de répondre un peu à la demande du président de la république qui a demandé de déposer les armes de façon justement à privilégier le dialogue et d’aller vers des négociations. Le plus important serait d’aller vers la paix et de choisir une autre option pour faire aboutir nos revendications. »
RFI : « Fin février, à Niamey, s’est tenu un Forum pour la paix. Pour la première fois depuis le début de la crise en 2007, le gouvernement mettait sur la table la problématique de cette crise du Nord. Du côté des autorités, le discours reste le même : le dialogue est possible avec les gens de bonne volonté à condition de déposer les armes.
Toutefois de l’avis d’un responsable rebelle, on sent un léger infléchissement de la part du gouvernement.
De son côté, le MNJ vient de remettre à la Libye les 6 derniers militaires nigériens prisonniers.
Dernier signe de changement : grâce à l’entremise de la Libye, une rencontre entre des représentants des mouvements rebelles et une délégation gouvernementale devrait prochainement se tenir à Tripoli. »

Recensement général de la population au Mali


Afrique en Ligne - 10/03/09
mercredi 11 mars 2009

Une opération de recensement général de la population et de l’habitat, la 4ème du genre, va avoir lieu du 1er au 14 avril prochain au Mali, a appris la PANA mardi de source proche du ministère de l’Economie, de l’Industrie et du Commerce.

L’opération va coûter 5,6 milliards de francs CFA (11,2 millions de dollars US) dont 1,6 milliard de FCFA (3,2 millions USD) d’apport du gouvernement malien et 4 milliards de FCFA (8 millions USD) des partenaires au développement comme les Pays-Bas, la Suède, le Canada et le Fonds des Nations unies pour l’Industrie et le Commerce.

Dans les milieux officiels à Bamako, on indique que ce recensement général se justifie par les problèmes de population, les interactions entre la population et le développement et la mise en œuvre du Cadre stratégique pour la croissance et la réduction de la pauvreté qui nécessite de données fraîches et fiables.

Les trois opérations précédentes de recensement se sont respectivement déroulées en 1976, 1987 et 1998.

Bamako - 10/03/2009

La Banque Mondiale pour un "fonds de vulnérabilité" pour les pays pauvres


Afrique en ligne

mercredi 11 mars 2009

La Banque mondiale a demandé aux pays riches de consacrer 0,7% du montant de leurs plans de relance économique à un fonds destiné à venir en aide aux pays les plus pauvres, estimant, dans un rapport rendu public lundi à Washington DC, que ce soutien financier était nécessaire pour aider ces pays à surmonter les effets de la crise économique mondiale.

"Cette crise mondiale nécessite une solution mondiale", a déclaré le président de la Banque mondiale, Robert Zoellick, invitant les pays développés à contribuer à ce "fonds vulnérabilité", pour aider les pays les plus vulnérables à faire face à la tempête.

Il a expliqué que même si la Banque mondiale triplait ses prêts en 2009 pour qu’ils atteignent un montant de 35 milliards de dollars, ce chiffre ne représentait qu’une fraction de ce qui était nécessaire.

"Ainsi, il faut des investissements dans des filets de sécurité, les infrastructures et les petites et moyennes entreprises pour créer des emplois et éviter des troubles sociaux et politiques" a déclaré M. Zoellick.

Le rapport a également souligné que les pays d’Afrique, d’Amérique Latine et d’Asie verraient leurs crédits se raréfier et leurs marchés d’exportation décliner en raison de la crise financière.

"En conséquence, pour la première fois depuis 50 ans, la production mondiale et le volume mondial des échanges vont baisser la même année", a-t-il averti.

Il a également révélé "qu’en général, les économies d’Europe ont été frappées par d’énormes pertes bancaires des fonds de garantie des titres hypothécaires américains qui ont sérieusement entamé les crédits des entreprises".

"La récession américaine a par ailleurs touché leurs marchés d’exportation, tandis que les pays asiatiques ont également vu leurs marchés d’exportation aux Etats-Unis et en Europe se raréfier" souligne le rapport.

Ce document a été publié en prévision d’un réunion des ministres des Finances du Groupe des 20 (G-20) le 14 mars, à Londres.

Par ailleurs, les dirigeants du monde vont également participer à un sommet du G-20 au plus haut niveau à Londres le mois prochain (02 avril), qui va se pencher sur la crise financière mondiale, le redoublement des ressources des institutions financières internationales et la mise en place d’un plan soutien pour les pays pauvres et à revenus intermédiaires.

Les chefs d’Etat qui vont participer à ce sommet seront ceux de l’Argentine, de l’Australie, du Brésil, du Canada, de la Chine, de la République Tchèque, de la France, de l’Allemagne, de l’Inde, de l’Indonésie, de l’Italie, du Japon, du Mexique, des Pays-Bas, de la République de Corée, de la Russie, de l’Arabie Saoudite, de l’Afrique du Sud, de l’Espagne, de la Turquie, du Royaume-Uni et des Etats-Unis.

Le président du Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (NEPAD), le président de l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est (ASEAN) ainsi que ceux de la Commission de l’UE et de la Commission de l’Union africaine vont également assister à cette réunion.

Washington DC - 10/03/2009

Sort des deux otages canadiens au Mali : Al Qaïda exige la libération de deux salafistes



Le Républicain - 10/03/09
Sort des deux otages canadiens au Mali : Al Qaïda exige la libération de deux salafistes

mercredi 11 mars 2009

Aux dernières nouvelles, les ravisseurs des deux diplomates canadiens, c’est-à-dire la branche Al Qaïda pour le Maghreb sud, ont fait connaître leurs conditions pour libérer leurs otages : la libération de deux salafistes mauritaniens détenus par les forces de sécurité maliennes. Mais, un de ses deux Mauritaniens vient de mourir, suite à un accident de la circulation survenu au cours de leur transfert du nord Mali à Bamako. Le milieu des négociations attend la réaction des hommes de Moctar Ben Moctar, le chef des ravisseurs.

A Bamako l’heure est à l’expectative en attendant une réaction des ravisseurs qui vivent dans une mobilité constante dans la bande sahélienne entre le Mali l’Algérie et le Niger. L’affaire de la prise en otage des deux diplomates canadiens et de leur chauffeur nigérien remonte à décembre 2008 quand ils ont été capturés au Niger par la branche d’Al Qaida pour le Maghreb sud. Le chef de ce groupe de salafistes est désormais connu, selon les proches du dossier, il s’agit de Moctar Ben Moctar, un des lieutenants de El Para qui a donc pris son relais dans cette partie du vaste désert.

En attendant de savoir si les salafistes ne vont pas durcir le ton en apprenant la mort d’un des leurs, le Canada de son côté a sollicité une plus grande implication des notables du nord du Mali dans la recherche d’une issue rapide et surtout heureuse.

Pendant ce temps les autorités maliennes restent actives à leur façon. Plusieurs sources nous renvoient au département de l’Administration territoriale et des Collectivités locales qui serait le niveau étatique habilité pour ces genres de questions. Par ailleurs, on nous apprend de bonne fois que c’est une affaire qui se discute en « haut lieu ». Allez savoir s’il ne s’agit pas de Koulouba. C’est effectivement à ce niveau que le problème des otages autrichiens a trouvé un dénouement heureux en octobre 2008.

A la différence des autorités nigériennes, nous dit une source, celles du Mali n’ont jamais été indifférentes à la présence des otages étrangers en territoire malien. Elles sont toujours actives aux côtés des représentations diplomatiques de ces pays pour obtenir la libération par le dialogue en mettant souvent en branle les notables du nord Mali.

Ainsi pour la libération des deux diplomates canadiens et de leur chauffeur nigérien, les hommes de Moctar Ben Moctar exigent en échange les deux salafistes mauritaniens détenus par les forces de sécurité du Mali. De sources bien informées des éléments des forces de sécurité ont quitté Bamako la semaine dernière avec comme mission de ramener les deux mauritaniens salafistes. Mais c’est au cours de ce transfert, le vendredi 27 février qu’un accident routier entre Gao et Bamako coûtera la vie à quatre éléments des forces de sécurité, sur le champ. Un Mauritanien grièvement blessé trouvera la mort trois jours plus tard. Maintenant quelles sont les chances d’une libération des otages ? La question taraude les esprits à Bamako.

Pendant ce temps, nous apprenons que la famille du Mauritanien ainsi qu’une association mauritanienne de défense des droits de l’homme ayant appris la mort du salafiste demandent une autopsie officielle et surtout une enquête détaillée sur les circonstances de l’accident. Notre source précise qu’il ne s’agit pas d’une demande de l’Etat mauritanien. Il y a un risque que cette malencontreuse nouvelle de la mort ne complique le sort des otages canadiens.

B. Daou

Niger/Areva bâtit son royaume au cœur du désert


Courrier International - 11/03/09
Areva bâtit son royaume au cœur du désert

mercredi 11 mars 2009

Le groupe français exploite depuis quarante ans les mines d’uranium à Arlit. Si sa présence est un atout pour l’économie locale, elle laisse cependant à désirer sur le plan de l’environnement.

Areva est le groupe nucléaire français qui construit en ce moment des centrales dans toute l’Europe et doit piloter le développement du nucléaire britannique. Depuis quarante ans, il exploite les mines d’uranium du nord du Niger à partir de sa base d’Arlit. Quand on entre dans la ville, on a un peu l’impression d’être dans un film de série B des années 1950 sur la fin du monde. Arlit est entourée d’un désert formé non pas des belles dunes ondoyantes des magazines de voyage, mais d’une vaste étendue de plaine aride balayée par les tempêtes de poussière orange venues du Sahara.

Les 2 000 employés de la mine vivent dans des pavillons entretenus par l’entreprise, dans des rues bien ordonnées, et disposent d’eau courante propre et d’électricité. Au menu du club-house figurent des plats français tels que le magret de canard. Il y a des écoles, un hôpital et des terrains de sport où tout le monde est censé pouvoir jouer au football, une installation invraisemblable au milieu du désert. Mais ces équipements ne sont ouverts qu’aux familles des mineurs et aux fonctionnaires en poste dans la ville.

Hors de l’environnement fabriqué par l’entreprise, Arlit offre un visage différent. Dans les rues, une atmosphère de désespoir pèse sur des cabanes construites avec de la terre, des bâches en plastique, de la tôle ondulée et des bouts de ferraille probablement volés dans les mines. Il y a des ordures partout. Après le coucher du soleil, les ruelles grouillantes de monde accueillent des trafiquants de cigarettes, de drogue, d’armes et d’êtres humains. A la différence de la majorité des mineurs, amenés du sud du Niger, la plupart des 60 000 personnes environ qui vivent dans les bidonvilles d’Arlit sont originaires du Nord. De tradition nomade, peu sont allés à l’école et ils n’ont pas les qualifications nécessaires pour travailler dans les mines. Ils disent qu’ils ont posé leur baluchon à Arlit parce que toute l’eau des nappes phréatiques a été pompée pour exploiter les gisements, ce qui a transformé la région en désert. Certains ont perdu leur troupeau pendant les années de grande sécheresse et ont été attirés par la perspective de trouver un travail. Mais, malgré tous les problèmes que posent les mines, personne ne souhaite leur fermeture.

Outre l’épuisement de l’eau, Areva a été accusé d’une multitude de méfaits par des ONG locales et internationales. En 2008, la Fondation suisse de l’énergie (SES) l’a proposé pour un Public Eye Award [prix du public de la multinationale la plus irresponsable], affirmant que les médecins des hôpitaux du groupe faisaient passer des cas de cancer – qui pourraient être dus à des niveaux élevés de radioactivité dans les mines – pour des cas de sida. Areva réfute ces allégations et mentionne les millions d’euros qu’il a investis dans des projets d’intérêt collectif au Niger. Pour ce qui est des niveaux de radioactivité à Arlit, le groupe brandit sa certification ISO 14001. Il est la seule entreprise au Niger à respecter ces normes de sécurité environnementale. Mais les accusateurs, dont le Mouvement des Nigériens pour la justice, ne sont pas convaincus : ils affirment que le sujet requiert une enquête indépendante plus approfondie.

Areva est également impliqué dans une controverse plus large et plus complexe sur la façon dont l’argent de l’uranium nigérien doit être dépensé. Ces deux dernières années, les mines ont subi une série d’attaques menées par des groupes rebelles, et quatre employés français ont été kidnappés en juin 2008. Les rebelles veulent qu’une plus grande part des recettes d’exploitation soit investie dans la construction d’infrastructures et dans le développement du nord du Niger. Lorsque la production est interrompue, les revenus du gouvernement s’en ressentent et la publicité générée en attaquant une compagnie multinationale est, pour les rebelles, une façon de faire entendre leur cause. A l’heure actuelle, malgré les promesses de transférer les fonds aux régions, l’argent de l’uranium continue à être dépensé par le gouvernement central à des centaines de kilomètres de là, dans la capitale, Niamey, où la corruption est omniprésente. Beaucoup de responsables politiques sont plus que ravis de voir Areva essuyer le gros des attaques rebelles et des critiques de la communauté internationale. Le Niger est l’un des pays les plus pauvres de la planète, mais aussi le troisième producteur d’uranium du monde. Intensifier l’extraction de minerai pour alimenter les centrales nucléaires au Royaume-Uni pourrait apporter des avantages énormes à la région du Nord et à tout le pays. Mais cela ne se fera pas automatiquement. Avant de signer tout accord, Gordon Brown [le Premier ministre britannique] devra s’assurer que l’énergie moins chère et plus propre qu’il veut fournir au Royaume-Uni grâce au nucléaire ne sera pas payée au prix fort par les communautés locales du Niger.

Commentaires/Areva bâtit son royaume au cœur du désert 11 mars 15:38, par militante

Notez la date du 28 mars : rassemblement / manifestation au moment de la visite de Sarko en Afrique, donc intégrant la problèmatique Areva / Niger

Communiqués du FPN


http://fpn.blog.free.fr/ - 10/03/09
Création du Front Patriotique Nigérien


mercredi 11 mars 2009

Mars 2007, Mars 2009. Depuis deux ans déjà, une nouvelle rébellion embrase la partie septentrionale de notre pays. La gestion de ce conflit par le gouvernement nigérien ainsi que les violences aveugles qui en ont découlé ont favorisé le développement, l’intensification et la radicalisation de la lutte armée devenue alors à nos yeux une alternative légitime.

Le constat est aujourd’hui amer : des centaines de vies humaines sacrifiées, la destruction complète du capital productif des populations concernées dont chacune des parties en conflit prétend vouloir assurer le bonheur. C’est aussi la paralysie totale du tissu économique de l’ensemble de la région nord du pays et surtout la prise en otage de toute une population livrée à elle-même, subissant quotidiennement les affres de la guerre et du mépris.

La loi du Talion justifie au regard des belligérants le durcissement de la situation. Les dommages provoqués, la mort et la détresse sont autant de trophées que les deux parties exhibent comme symboles de leur puissance et de leur pouvoir. Pendant que tout un peuple souffre et meurt, la haine s’amplifie ne laissant que peu de chance à la compréhension mutuelle, à la retenue et au sens patriotique.

En conséquences, nous, combattants, officiers et responsables politiques actifs, conscients de l’enlisement du conflit et de ses effets dévastateurs pour les populations et le pays ; sensibles aux diverses initiatives entreprises en faveur de la paix, choisissons d’opter pour un combat privilégiant l’apaisement dans l’intérêt bien compris de tout le peuple nigérien et décidons en toute responsabilité la création du Front patriotique Nigérien (FPN).

Le FPN, avisé et responsable dans ses choix et ses actes ne poursuit aucun objectif d’ordre personnel et ne renie nullement les actions passées ainsi que les décisions prises par leurs responsables.

Par cet acte grave et mûrement réfléchi, Le FPN entend sortir le Niger de l’impasse en enclenchant une réelle dynamique de paix. Dynamique qui passera impérativement par l’ouverture de négociations avec le gouvernement en place sur des points essentiels d’ordre politique, socio économique et environnemental et dont le caractère global et irréversible demeure à nos yeux une incontournable nécessité.

L’équipe dirigeante du FPN est ainsi constituée :

Président : Aklou Sidi Sidi Vice Président : Ghoumour Bidika

Coordination Militaire :

Capitaine Mohamed Ajidar Capitaine Adamou Djibo Coordination Politique : Issouf Ag MAHA

Coordination Logistique et Finances : Aha Issoufa

Coordination Administrative : Kamil Khamed Abdoulaye

Conseillers militaires :

Lieutenant Akanawa Mohamed Sergent Mahmoud Houché Porte parole : Boutali Tchiwerine

LE FRONT PATRIOTIQUE NIGERIEN

Evènement spécial Touareg avec Culture-aventure


Le 10/03/09
Trois projections-rencontres organisées par l'association Culture-Aventure.
Des stands et la librairie Culture-Aventure.
Le Samedi 21 mars à 16h30 à la Maison des Mines, 270 rue St Jacques, Paris 5è.
Accès gratuit aux stands. 5,50 €/projection. Passeport 3 projections: 14 €.
Articles partageant les mots clés touareg, aventure, culture, voyages, sahara :

L'association Culture-Aventure vous propose un évènement spécial Touareg, le samedi 21 mars, à 16h30, à la Maison des Mines, Paris 5è.

Au programme, trois projections-rencontres et des stands avec des professionnels, des associations, des auteurs, etc.

Le résumé des projections:

17h. L'appel du Kanaga, un film de Catherine Michelet (film, 52 mn)

Seule, munie d'une caméra et du vieux livre manuscrit écrit par son arrière-arrière-grand-père, Catherine Michelet sillonne pendant 9 mois l'Algérie, le Mali et le Sénégal. Son objectif : partager, un siècle plus tard, l'aventure de son aïeul. Ce dernier est connu dans sa famille pour avoir été un des premiers explorateur de cette partie de l'Afrique. Catherine Michelet souhaite retrouver dans la mémoire locale les traces de son passage.
«L'Appel du Kanaga», c'est la rencontre de deux aventures étonnantes. C'est aussi une enquête obstinée et une immersion dans l'Afrique d'hier et d'aujourd'hui.

19h. Des Touaregs à Paris, un film de Luc Federmeyer (42 mn)

Dans le cadre d'un échange entre deux collèges, de jeunes touaregs de l'école nomade d'Agadez rendent visite à leurs « camarades » de Ménilmontant.. Ils découvrent leur univers adolescent et accomplissent leur rêve de voir la mer. Ils s'étonnent du quotidien des Français, si loin de leur style de vie nomade. De retour chez eux, ils racontent leur expérience à leurs familles, et réalisent la valeur de leur culture.

21h. Au pays des djinns, un film avec Régis Belleville, de Jean-Gabriel Laynaud (52 mn)

Régis Belleville part à l'assaut d'une des zones les plus arides du Sahara, jamais explorée auparavant, avec un ami chamelier et huit dromadaires. A pied et sur 1137km, entre Chinguetti en Mauritanie, et Tombouctou au Mali, cette traversée extrême montre la résistance de l'homme et du dromadaire, capables de survivre avec des réserves très limitées et sans aucun point d'eau durant 1001km.
L'expédition donne des résultats scientifiques étonnants et permet la découverte exceptionnelle d'un site de peintures rupestres, totalement inconnu, avec des peintures d'époques différentes.

Parmi les stands: les tours opérateurs (Point Afrique, Géotours, Atalante), les guides Viatao (Natural Guide et Tao m'a dit), des aquarelles et bijoux proposés par Chantal Guyon, des associations (Il était une fois dans l’Oued, L'École des sables, Rahhala, Timidouwa amitié Niger, La Rahla-Amicale des sahariens...), l'assureur AVI International et la librairie Culture-Aventure...
Lieu : Maison des Mines, 270 rue Saint Jacques, Paris 5. Accès : RER : Luxembourg (sortie rue de l'Abbé de l'Épée), Bus : 21, 27 (Feuillantines), 38 (Val de Grâce), 82 (Auguste Comte), 83 (Port Royal Saint Jacques), 84 (Panthéon), 89 (Mairie du V-Panthéon), 91 (Port Royal Saint Jacques). Métro le plus proche: Censier Daubenton (Ligne 7). Tarif : 5,50 € /projection. 14 € /3 projections.

Pour plus d'informations sur l'association: www.culture-aventure.fr

Niger: Le Lion de Youri Hama Amadou, canditat aux élections prochaines


10 mars 2009, 20:50

Intervenant sur une chaîne de télévision de la place, le nouveau Président du MNSD-Nassara a laissé entendre que le Bureau Politique National de son parti garde à l’esprit les échéances électorales qui s’amènent à pas de géant dans notre pays. Cela a suffit pour relancer l’inévitable polémique sur les potentiels candidats du MNSD- Nassara aux prochaines législatives et présidentielles. Et des scénarios même les plus invraisemblables avancés, impossible pour ce parti d’échapper à l’ombre de Hama Amadou qui hante les esprits au point de transformer les nuits en cauchemar. Mais cette peur- panique des uns et des autres ne finit-elle pas par faire du prisonnier de Koutoukalé le “kadangaran bakin tulu” des hausa ou le “garangaran goungouri” des zarma? Ceci pour dire que la nouvelle direction du MNSDNassara vit un vrai drame : elle calcule avec Hama, elle perd ; elle calcule sans lui, elle perd !

Dans un parti normal, l’on connaît d’avance la place que chacun va occuper. Sans nul doute, la Convention Démocratique et Sociale (CDSRahama) va investir Mahamane Ousmane tête de liste aux législatives et candidat aux présidentielles. Le Parti Nigérien pour la Démocratie et le Socialisme (PNDS- Tarraya) place Mahamadou Issoufou en tête de liste de ses futurs députés et lui renouvellera sa confiance pour briguer le poste de Président de la République. Par contre, au Mouvement National pour la Société de Développement (MNSD- Nassara), rien n’est moins sûr ! Les incertitudes n’en finissent pas de grignoter ce parti qui a pourtant su panser rapidement ses plaies de la Conférence Nationale Souveraine pour se hisser au premier rang de toutes les élections de l’ère multipartiste. Aujourd’hui plus qu’hier, les hypothèses sont folles. Ecartons la thèse du ‘’tazarce’’ et de son présumé candidat, il reste trois hypothèses. Les premiers soutiennent que Seïni Oumarou serait le présidentiable logique du MNSD- Nassara. Que nenni rétorquent les seconds qui voient en Albadé Abouba le potentiel aspirant au fauteuil présidentiel.

Ce n’est ni l’un ni l’autre, disent les troisièmes ! Seïni et Albadé travailleraient en fait pour la candidature de Mamane Oumarou que le Président Tandja n’aura pas ramené en surface en le nommant Médiateur National pour rien ! Et dans ses supputations, une quatrième candidature se profile à l’horizon : celle de Hama Amadou. En l’état, ce dernier garde toutes ses chances intactes pour faire plébisciter sa candidature à toutes les élections à venir dans notre pays. Et ce ne sont pas les atouts qui lui manquent. Sur le plan de ses avantages intrinsèques, notons que fougueux, provocateur, stratège et machiavélique (dans le sens où la fin justifie les moyens), Hama Amadou est un adversaire politique redoutable. Alors que certains politiciens parlent de lui comme d’un animal politique, lui-même s’identifie à un taureau.

Ses hauts faits d’arme remontent à la Conférence Nationale Souveraine où il a sauvé le MNSD et la nomenklatura militaro- civile qui ont géré le pays des mains de dictateur depuis le coup d’état du 15 avril 1974. Il s’est ensuite illustré dans la transformation du parti- état en MNSDNassara ce qui lui a valu d’être acclamé Secrétaire Général au congrès de Niamey de 1991. Premier ministre de la nouvelle majorité de 1995, Hama Amadou fera preuve d’un sens de mission à la limite de la naïveté au point de prendre une grande responsabilité dans les circonstances qui ont justifié le coup d’état du 26 janvier 1996. En 1999 et en 2004, son action sera déterminante pour hisser le Président Tandja à la tête de l’Etat et pour conduire avec succès le programme gouvernemental jusqu’au soir fatidique du 31 mai 2007.

Malgré la procédure peu amicale avec laquelle ses compagnons politiques vont le traiter, il acceptera stoïquement un jeu démocratique truqué et des ennuis politico- juridiques à n’en plus finir. Peut-être que Hama Amadou est lui-même conscient qu’il n’a pas fait que des heureux sur son parcours politique. Ils sont légion ceux à qui il a fait vivre un malheur pendant son long “primatoriat” mais comme il aime à le dire : “on ne fait pas des omelettes sans casser les oeufs” ! Paradoxalement, ce style de gouvernance plaît à nombre des Nigériens qui l’idolâtrent. Du reste, les tournées drainant des foules immenses qu’il a initiées au lendemain de sa mise à l’écart de la primature ont été concluantes sur ce point. Un autre paradoxe.

Sa popularité semble monter en flèche au tournant de chaque déboire qu’on lui impose. Et le vulgaire prisonnier qu’on voulût faire de lui se transforma en un martyr de la politique politicienne dont le rang des partisans grossit du jour au lendemain. C’est, d’ailleurs, cette capacité de mobilisation exceptionnelle des hamistes qui effraie leurs adversaires et les rassure dans leur option d’une opposition frontale à la direction issue du congrès du 21 février dernier tenu à Zinder. Un tel capital de sympathie réinvesti dans une campagne électorale peut faire mal. Bien plus. L’atout massue de Hama Amadou est constitutionnel et juridique. En effet, aux termes de l’article 17 de la constitution du 9 août 1999 « toute personne accusée d’un acte délictueux est présumée innocente jusqu’à ce que sa culpabilité ait été légalement établie au cours d’un procès public durant lequel toutes les garanties nécessaires à sa libre défense lui auront été assurées. »

Cela signifie qu’en l’absence de tout jugement devenu définitif, Hama Amadou garde un casier judiciaire vierge et peut donc légitimement et légalement prétendre déposer sa candidature aux législatives et aux présidentielles. Du coup, cela n’arrange ni les “nassaristes” ni “rahamistes” ni “tarrayaïstes”. Hama Amadou, dans l’arène des élections même privé de la liberté d’aller et venir, sera dangereux. En attendant le verdict de la justice sur le procès engagé par les Salah Habi, il faut vite régler l’équation de la bannière sous laquelle Hama Amadou se présentera : MNSD- Nassara ? Un autre parti déjà existant ? Un nouveau parti ou candidat indépendant ? Comme quoi Hama Amadou est vraiment un ‘’garangaran goungouri’’ pour la classe politique nigérienne.

Canard Déchaîné Niger

Niger : nouvelle scission au sein du principal front touareg


Dépêche AFP - 10/03/2009 18:12.

LAGOS, 10 mars 2009 (AFP) - Une nouvelle scission est apparue au sein du Mouvement rebelle touareg des Nigériens pour la justice (MNJ) avec l'annonce mardi de la formation d'un front dissident baptisé Front Patriotique Nigérien.
D'après son organigramme, le FPN a comme chef d'Etat-major général Mohamed Adjidar, ex-capitaine dans les Forces d'intervention et de sécurité (FNIS, ex-garde républicaine) qui s'était rallié au MNJ depuis deux ans.
D'autres figures du MNJ ont également rejoint le FPN, dont Issouf Ag Maha, l'ancien maire de Tchirozérine (près d'Agadez) qui avait déserté son poste et Boutali Tchiwaren, ancien porte-parole du MNJ.
En annonçant la création du FPN, son président provisoire, Aklou Sidisidi, dénonce dans un communiqué diffusé sur son site internet "l'incompétence du président du MNJ, Agaly Alambo, pour gérer le mouvement depuis déjà plusieurs mois".
Le FPN qui a opté pour "la lutte armée" dit rester ouvert au "dialogue.
Le MNJ avait déjà été fragilisé en 2008 par le départ de Rhissa Ag Boula et Mohamed Awtchiki Kriska, deux des figures de la révolte touareg des années 90, qui avaient crée un mouvement dissident baptisé Front des Forces de redressement (FFR).
Selon une source touareg, le MNJ et des représentants du président nigérien Mamadou Tandja ont engagé depuis plusieurs jours à Tripoli des pourparlers, sous l'égide du président libyen Mouammar Kadhafi.
Dans un communiqué daté du 6 mars, le MNJ a vaguement évoqué ces pourparlers, indiquant cependant "rester vigilant" et affirmant qu'il "ne se (laisserait) nullement distraire par des faux semblants".
Le MNJ a par ailleurs précisé qu'il ne détenait "à l'heure actuelle qu'un seul officier nigérien responsable de crimes graves portés sur des civils innocents".
En mars 2008, le MNJ avait libéré 24 soldats après une médiation libyenne, mais il détiendrait toujours six miltaires, selon le ministère nigérien de l'Intérieur.
D'après la source touareg, les rebelles auraient récemment remis les autres otages militaires à Libye, en attendant leur transfert au Niger.
bur/smo/bmk
AFP 101711 GMT MAR 09

mardi 10 mars 2009

Communiqué de Presse /FFR


Posté par La Voix des martyrs

Le Front des Forces de Redressement (FFR) prend acte de la création du Front Patriotique Nigerien (FPN) et salut cette initiative politique et militaire des frères combattants qui ont adhéré à nos idéaux pour redresser la lutte.

Le FFR reste disposé à travailler avec toutes les bonnes volontés sur des bases saines et nobles.

Nous rappelons à tous ceux qui sont tentés de croire à ce semblant de Paix que celle-ci doit être le résultat d'une négociation que elle-même est le produit d'un rapport de force.

Par conséquent, le FFR met en garde les prêcheurs d'un tel courant de se ressaisir. Nous en appelons à la vigilance, à la résistance rigoureuse de l'ensemble des Combattants, car la lutte ne fait que commencer.

Le FFR dénonce également la mascarade du Forum de Paix de Niamey et réaffirme son engagement indéfectible de combattre le régime corrompu et irresponsable de Tandja.

Le Front

lundi 9 mars 2009

Des bandits tuent dix éleveurs au Niger


International 09/03/2009 - 17:22
JDD

Selon la radio nationale, des bandits armés non identifiés ont tué au moins dix personnes et incendié des centaines d'hectares de pâturages en attaquant deux campements d'éleveurs au Niger. "Ces gens sont venus pour tout détruire et c'est malheureux. Nous prendrons toutes les dispositions qu'il faut pour les retrouver et les mettre hors d'état de nuire", a déclaré à la radio nationale Ibrahim Aoussouk, secrétaire régional de la préfecture d'Ouallam, où ont eu lieu les attaques.