Le site d’Arlit demeure une source d'approvisionnement stratégique pour Areva. Le groupe nucléaire français a beau diversifier de plus en plus son approvisionnement en uranium, puisque le Kazakhstan a doublé le Niger dans son portefeuille, le Niger n'en reste pas moins une pièce maîtresse de l'approvisionnement d'Areva.
20% du combustible des centrales françaises
Avec 3 600 tonnes d'uranium extraites par an, le Niger fournit 37% de l'uranium du groupe français et 20% du combustible des centrales nucléaires françaises.
L'attentat suicide a touché la mine d'Arlit, exploitée par la Somaïr, l'une des filiales d'Areva au Niger. C'est la mine la plus importante à ce jour, puisqu'elle produit la quasi-totalité de l'uranium nigérien -en attendant un hypothétique développement du gisement géant d'Imouraren, plus au Sud.
Toutes les opérations sur le site ont été stoppées. Autant dire que l'attentat touche au cœur l'activité minière d'Areva, et qu'il ébranle un des piliers de l'économie nigérienne, puisqu'Areva est le premier employeur du pays. « Pour nous, il y a les employés de la mine et tous ceux qui travaillent autour. Ce sont des milliers de clients de la banque, parmi les plus importants, les plus solides », témoigne un banquier de Niamey.
Arlit est une mine qui appartient à 64% à l'entreprise française et à 36% à l'Etat du Niger. Areva est le premier employeur privé du Niger. Pour autant, Niamey estime ne pas bénéficier assez des retombées économiques de cette mine.
Des retombées jugées limitées sur le budget de l'Etat nigérien
Le président Issoufou, comme le ministre des Mines, l'ont dit à de multiples reprises : le Niger a beau être le deuxième producteur d'uranium au monde, cela n'a contribué qu'à hauteur de 5% au budget de l'Etat pour l'année 2012, soit environ 100 millions de dollars de retombées fiscales par an. Un partenariat déséquilibré, juge la partie nigérienne, qui estime qu'en quarante ans et 120 000 tonnes d'uranium exportées, le Niger a vu un milliard d'euros lui échapper.
20% du combustible des centrales françaises
Avec 3 600 tonnes d'uranium extraites par an, le Niger fournit 37% de l'uranium du groupe français et 20% du combustible des centrales nucléaires françaises.
L'attentat suicide a touché la mine d'Arlit, exploitée par la Somaïr, l'une des filiales d'Areva au Niger. C'est la mine la plus importante à ce jour, puisqu'elle produit la quasi-totalité de l'uranium nigérien -en attendant un hypothétique développement du gisement géant d'Imouraren, plus au Sud.
Toutes les opérations sur le site ont été stoppées. Autant dire que l'attentat touche au cœur l'activité minière d'Areva, et qu'il ébranle un des piliers de l'économie nigérienne, puisqu'Areva est le premier employeur du pays. « Pour nous, il y a les employés de la mine et tous ceux qui travaillent autour. Ce sont des milliers de clients de la banque, parmi les plus importants, les plus solides », témoigne un banquier de Niamey.
Arlit est une mine qui appartient à 64% à l'entreprise française et à 36% à l'Etat du Niger. Areva est le premier employeur privé du Niger. Pour autant, Niamey estime ne pas bénéficier assez des retombées économiques de cette mine.
Des retombées jugées limitées sur le budget de l'Etat nigérien
Le président Issoufou, comme le ministre des Mines, l'ont dit à de multiples reprises : le Niger a beau être le deuxième producteur d'uranium au monde, cela n'a contribué qu'à hauteur de 5% au budget de l'Etat pour l'année 2012, soit environ 100 millions de dollars de retombées fiscales par an. Un partenariat déséquilibré, juge la partie nigérienne, qui estime qu'en quarante ans et 120 000 tonnes d'uranium exportées, le Niger a vu un milliard d'euros lui échapper.
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