Le gouvernement ne souhaite pas plier devant les miliciens. « On ne peut pas demander aux parlementaires de légiférer sous la pression des armes », s'est indigné un proche collaborateur du Premier ministre Ali Zeidan, qui admet néanmoins que la marge de manœuvre des autorités est limitée.
« Les déloger par la force, c'est prendre le risque de l’embrasement », concède Othmane Benssassi, membre du cabinet du Premier ministre. Il privilégie donc une autre option : recruter des émissaires parmi les miliciens d'autres brigades révolutionnaires.
Plusieurs milices des villes de Zentane, Misrata, Tripoli et du Sud auraient été approchées pour des pourparlers avec les miliciens qui encerclent toujours, armés de lance-roquettes et de canons anti aériens, les ministères de la Justice et des Affaires étrangères.
Les autorités estiment que leurs revendications sont déraisonnables. Exclure sans exception tous ceux qui ont collaboré avec le régime Kadhafi durant les quarante-deux années de son règne reviendrait à chasser la quasi totalité des fonctionnaires et politiciens libyens.
Des observateurs pointent que la loi exigée par les révolutionnaires n'est qu'un prétexte, alors que le gouvernement affiche sa détermination à dissoudre les milices. De source diplomatique, on fait également valoir que des combattants islamistes se sont engouffrés dans la brèche de la contestation pour affaiblir le pouvoir libyen.
« Les déloger par la force, c'est prendre le risque de l’embrasement », concède Othmane Benssassi, membre du cabinet du Premier ministre. Il privilégie donc une autre option : recruter des émissaires parmi les miliciens d'autres brigades révolutionnaires.
Plusieurs milices des villes de Zentane, Misrata, Tripoli et du Sud auraient été approchées pour des pourparlers avec les miliciens qui encerclent toujours, armés de lance-roquettes et de canons anti aériens, les ministères de la Justice et des Affaires étrangères.
Les autorités estiment que leurs revendications sont déraisonnables. Exclure sans exception tous ceux qui ont collaboré avec le régime Kadhafi durant les quarante-deux années de son règne reviendrait à chasser la quasi totalité des fonctionnaires et politiciens libyens.
Des observateurs pointent que la loi exigée par les révolutionnaires n'est qu'un prétexte, alors que le gouvernement affiche sa détermination à dissoudre les milices. De source diplomatique, on fait également valoir que des combattants islamistes se sont engouffrés dans la brèche de la contestation pour affaiblir le pouvoir libyen.
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