vendredi 10 mai 2013

Hollande et Issoufou insistent sur la tenue d’élections sur tout le territoire malien


FRANCE / NIGER / MALI - 
Article publié le : vendredi 10 mai 2013 à 22:04 - Dernière modification le : vendredi 10 mai 2013 à 22:04


Le président François Hollande (à gauche) et son homologue nigérien Mahamadou Issoufou, au Palais de l'Elysée, à Paris, le 15 novembre 2012.
Le président François Hollande (à gauche) et son homologue nigérien Mahamadou Issoufou, au Palais de l'Elysée, à Paris, le 15 novembre 2012.
REUTERS/Philippe Wojazer

Par RFI
Le président nigérien, Mahamadou Issoufou, a été reçu ce vendredi 10 mai par son homologue français, François Hollande. C’est la troisième fois que les deux hommes se voient en un an. L’exploitation de l’uranium nigérien par Areva, le géant du nucléaire français, et le Mali où le Niger est représenté avec plus de 650 militaires déployés à Gao, Ansongo et Menaka, ont été au menu des discussions. Les deux hommes ont insisté sur la nécessité d’organiser des élections, avant fin juillet, sur tout le territoire malien, y compris Kidal.

Les élections prévues en juillet au Mali « doivent se tenir sur tout le territoire », a déclaré le président français, François Hollande, qui a évoqué la nécessité pour cela d’un retour de l’administration civile sur tout le territoire.
Le président nigérien, Mahamadou Issoufou, a de son côté expliqué qu’au Mali l’objectif est maintenant politique. Il considère que les jihadistes ont été vaincus et que ce qui compte, désormais, c’est d’organiser des élections au plus vite.
« Nous tenons à ce que ces élections aient lieu le plus rapidement possible et il est important que ces élections s’organisent sur l’ensemble du territoire malien », a déclaré le président nigérien. « Tous les Maliens, quel que soit leur lieu de résidence, doivent jouir de leur droit de vote », a insisté Mahamadou Issoufou.
Son homologue français, Français Hollande, a pour sa part souligné le droit de vote également pour les habitants de Kidal, ville située dans le nord-est du Mali et qui est tenue par la rébellion touarègue du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) qui refuse toujours, pour l’heure, de déposer les armes.
« J’ai dit que toutes les factions du territoire malien devaient être capables d’organiser des élections : Kidal, comme le reste des villes maliennes », a tenu à préciser le président français avant d’ajouter : « Il ne peut pas être accepté, je l’ai toujours dit, que des groupes armés demeurent au Mali, coupés de la souveraineté du Mali, représenté par ses autorités légitimes ».
Aucune référence à un retour de l'armée malienne à Kidal n'a été faite par les deux chefs d'Etat. Seule précision de François Hollande : les forces françaises et les troupes étrangères accompagneront, si nécessaire, le déploiement de l'administration civile dans le pays.
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