mardi 19 juin 2012

Car à l’instar des Grecs, les Nigériens ont reçu eux-aussi peu ou prou de « l’aide » du FMI. Aussi


 : girondin, jacobin et les autres - 1 sujet de bac?

CGT Consulting Group décide de parler de tout autre chose… 
… des choses qui ne changent pas encore 
SICTAM des Services Cx EDF et Organismes sociaux  le 
1er juin 2012 
Et les Athéniens s’atteignèrent et les Satrapes s’attrapèrent  
La Directrice du FMI a suscité quelques remous avec ses déclarations fracassantes sur ses 
réelles préoccupations, davantage tournées, selon elle, vers les enfants du Niger que vers 
les spécialistes athéniens de la fraude fiscale. Enfin, un débat intéressant ! D’une autre 
hauteur que les salaires des patrons des entreprises publiques et de leur éventuel renvoi ! 
Nous est donnée ici une occasion rare de nous interroger sur les équilibres de ce monde. 
Et rien ne tient plus à cœur pour notre consultant que le Niger dont il vous a déjà entretenu. 
Etrangement, les réactions au propos de Mme la Directrice se sont focalisées sur l’outrage fait aux 
Grecs. L’outrage fait aux Nigériens a beaucoup moins ému. 
Car à l’instar des Grecs, les Nigériens ont reçu eux-aussi peu ou prou de « l’aide » du FMI. Aussi 
lorsque la Dame au carré Hermès affirme qu’ils « ont encore plus besoin d’aide que les gens 
d’Athènes », ils doivent ressentir l’ironie de cette affirmation aussi durement que les Grecs la 
dénonciation de leur incivilité supposée. 
Ah ! Les « ajustements structurels » ! Tous les pays dits en développement en ont goûté les fruits 
amers. Ces purges expliquent en partie, pour reprendre les termes de la Dame des Banques, 
pourquoi aujourd’hui « les petits enfants d’une école d’un village au Niger ont classe deux heures 
par jour, en partageant une chaise à trois ». Comment faire autrement quand les prêts 
internationaux sont conditionnés par des « efforts » d’économie d’Etats déjà fragiles ? Il est à 
parier que les Nigériens et beaucoup d’autres peuples craignent plus que tout la sollicitude de la 
Dame Patronnesse du FMI. 
Par exemple, le FMI a exigé la suppression de l’Office national vétérinaire nigérien pour 
« permettre » aux éleveurs de s’approvisionner au prix de marché en pharmacopée animale. Dans 
un pays rural, à faible revenu par habitant, c’est évidemment une drôle de manière d’aider ! Le FMI 
a également imposé la suppression des stocks de céréales de l’Etat car le marché pourvoit à tout 
même en période de disette (tous les deux ans). 
Lors de sa visite fin 2011 dans ce pays sous tutelle de son institution, la Dame Belle Ame a annoncé la 
possibilité d’un prêt de 123 millions de dollars (ce sera 93 millions finalement). Cela en fait des chaises 
pour les enfants dans les écoles ! Du fait du décalage temporel, la Dame Comparatrice n’a pu 
rapprocher ce prêt de la somme versée en 2012 par Siemens, entreprise de la vertueuse Allemagne, à 
la Grèce pour la dédommager de ses activités de corruption (270 millions d’euros).  
Le PIB par habitant du Niger est de quelques centaines de dollars. Ce pays fournit le tiers de 
l’uranium nécessaire à la France pour le fonctionnement de 75% de son approvisionnement 
électrique. Le PIB de ce pays rural et minier (il y a aussi du pétrole), d’une quinzaine de millions 
d’habitants, équivaut au coût d’un EPR (environ). Voilà encore une comparaison qui a échappé à 
la Dame des sommets mondiaux. 
L’urgence n’est pas que les Nigériens « ont encore plus besoins d’aide que les gens d’Athènes »
selon ses dires, mais qu’ils reçoivent de meilleures recettes de la vente d’une matière première si 
précieuse. Nous ne pouvons pas dire en l’occurrence que AREVA est très partageur, ni d’ailleurs 
la France en général qui met beaucoup d’énergie pour protéger ses intérêts stratégiques, comme 
on dit. Après un coup d’état en 2010 et une transition militaire, le nouveau Président « choisi » est 
un ancien cadre d’AREVA. Un hasard. 
Bref, les Nigériens sont spoliés et en plus ils ont droit à la compassion de la Dame Donneuse de 
Leçons. La Grèce et ses quelque 20 000 euros par habitant offre désormais à la Dame Chasseresse 
un terrain ô combien plus prometteur et durable car il y en a du chemin pour rejoindre le niveau du 
Niger ! Quoique : une partie de la population grecque vit déjà aujourd’hui avec un revenu mensuel 
équivalent au revenu annuel moyen nigérien. C’est encourageant pour la Dame Equitable. 
Les Grecs devraient se réjouir de se faire remonter les bretelles par la Dame des équilibres 
financiers, preuve de son impatience à imposer ses choix. Le plus dur dans cette affaire, c’est que nous n’avons pas entendu de commentaires nigériens.  
On nous apprend à vivre quand la vie est passée. Montaigne
 c'est ce que m'inspire ce coup de gueule en pièce jointe d'un consultant CGT d'EDF, qui se désole des méthodes de l'Etat-France, du nouveau président "choisi" du Niger, ancien cadre d'Areva et (je rajoute) de son premier ministre touareg.
 
que demande le peuple? Que veulent encore ces touaregs, ceux qui ne savent pas rester à leurplace?... (Voir actu de compagne et d'ex de notable de l'hexagone ;).
... les commentaires de nigériens? Leurs voix se dispersent dans les ondes contrôlées et ne sont pas dignes d'atteindre les rives de la méditerranée, ni de perturber la quiétude de bonne foi des pays tempérés.
 
... pourtant, à l'extérieur, des américains en costume d'armée ne se cachent plus en Mauritanie ni en Algérie,
Suivis des mêmes en français, portant tissu de facture orientale, au nord du Niger.
 
On les a vus et on les voit venir dans leurs galoches... pacte, installation, occupation, précédés de prédication (proposition de résolution) à la CEE et aux Nations Unies, les églises et mosquées du 21ème siècle.
 
À quand la fin de ces généraux fantoches, héritiers des jacobins! De l'ère de Gaulle et des acolytesultramarins…. on leur souhaite pourtant au pire quelques bonnes coliques, à ces accapareurs et à leur clique industrielle, dans les montagnes et les plaines incultes du pays touareg.
 
Le temps d'apprendre à vivre, il est déjà trop tard... Aragon chanté par Brassens.

le pdt de l'internationale 
touarègue

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire