lundi 23 avril 2012


Des Combattants de « Boko Haram », la secte islamiste du Nigéria, arrêtés à Bamako

Ils étaient une quinzaine, des éléments désignés, membres du groupe terroriste ‘’Boko-Haram’’, sévissant au Nigéria, à être arrêtés en plein centre de Bamako par les services de sécurité maliens. C’était vendredi dernier, au moment où ils s’apprêtaient à rejoindre un camp d’entraînement, près de Gao.

La présence des éléments du mouvement islamiste Nigérian, Boko-Haram, aux côtés des combattants d’Ançar dine, a été signalée, au Nord. Mais, on  savait peu de choses sur les liens qu’il entretenait avec les mouvements islamistes du nord : Aqmi et Ançar dine.
Le groupe Ançar dine et la secte Boko-Haram, seraient des  filiales d’Alqaeda, à travers sa branche maghrébine Aqmi). Pour la simple raison, qu’ils visent le même objectif : l’islamisation par les armes.
Cette secte nigériane, spécialisée dans les attentats urbains, auraient étendu ses tentacules jusque dans la ville de Bamako.
A en croire nos sources, proches des services de sécurité maliens, vendredi dernier, au niveau du quartier populaire de Bagadadji, un groupe de quinze éléments de Boko-Haram, venus du Burkina-Faso auraient été appréhendés au moment où, ils s’apprêtaient à rallier un camp d’entraînement, situé à une vingtaine de kilomètres de la ville de Gao.
Même si, rien n’a filtré sur l’identité réelle de ces quinze caïds, il s’agissait des Haoussa du Nigéria, appartenant à la secte Boko-Haram.
« Ils voulaient entrer à Gao à partir de la frontière nigérienne, lorsqu’ils ont été repoussés par la sécurité nigérienne. Ils sont allés au Burkina avec de fausses pièces d’identité pour atteindre la ville de Bamako » déclare notre interlocuteur. Et d’ajouter que c’est grâce à la collaboration des services de renseignement des trois pays que ces ‘’apprentis’’ terroristes ont été appréhendés, à Bamako.
Les mêmes sources indiquent que de nombreux coins de la ville de Bamako, infestés par ces éléments du Boko-Haram. Toute chose, qui laisse croire que la menace plane sur la capitale malienne.
Moustapha Diawara

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