mardi 27 mars 2012


Poème d’une femme à son amour Azawadien

Aujourd’hui je suis née,
Les années emportent avec elles joies et repentir, salvateur
Je ne saurais ne pas y croire ; avec confiance, car telle est ma foi,
Son pardon est autant d’espoir pour revivre en toi
Oh mon Azawadien de chaque instant,
Interminables, vaporeuses secondes qui ne s’échappent au temps que lorsque l’insouciance l’emporte
Tel un sillage dans l’horizon de l’espoir, revivant.
Il est là, grâce au très Haut
Et au fond de moi, comme une lumière sorti des abîmes
C’est ta peau, les rides stridées autour de tes yeux fixées lorsque tu replis ton silence,
Et plein de pudeur tu es,
C’est cela qui gise dans mon sang.
Ne comprennent ils donc pas ? ; Ton peuple est fait de cette chair ;
De ce crie interminable et noble crissant sous ces montagnes grisantes
Pierres d’un autre monde.
Aucune force ne peut le retenir,
Il est désormais scellé, son destin murmuré à la discrétion du vent.
Ton Adrar est mon repos, sa poussière dans mes yeux, je le respire
C’est ton ombre que je vois, ton parfum sué que j’hume à chaque aube que Dieu veut bien faire naître à moi
Oh mon Azawadien !
Honnête et fier, vas vers ta liberté !
Je prierai pour toi.
Qu’elle te gagne et te remplisse de ce jour nouveau,
Poursuis ton histoire !… De tous les temps.
L’honneur est déjà là, en creux de chacun de tes gestes,
Cette liberté nichées dans tes mains,
Comme l’eau surgissant des veines de la terre.,
Qu’elle te rappelle qu’une femme venue de loin… de l’Est
À chaque respiration ; cette grâce invisible que Dieu lui procure,
Cache précieusement son amour
Dieu Seul et l’Azawad entier en sont témoin !

Walet Azawad

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