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• Les deux présidents célèbrent la fin de la guerre en Libye 

  Le Figaro.fr
  Mots clés : LIBYE, Barack Obama, Nicolas Sarkozy
  Par Alain BarluetPublié le 04/11/2011 à 19:59 Réactions (7)
  
  Sous une pluie battante, les deux présidents ont passé en revue des troupes françaises et américaines qui ont participé à des opérations extérieures. Crédits photo : Lionel Bonaventure/AP
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  Nicolas Sarkozy et Barack Obama ont participé vendredi à une cérémonie destinée à saluer l'action de leurs forces militaires engagées en Libye.

  Devant la mairie de Cannes, sous une pluie battante, les deux présidents ont passé en revue des troupes françaises et américaines qui ont participé à des opérations extérieures. Une nouvelle occasion de manifester l' «amitié indestructible de deux cents ans» entre les deux pays, comme l'a souligné le président de la République. Un message au diapason des convergences transatlantiques affichées durant le sommet du G20.
  

  «Amie indéfectible» 

  Cette amitié «s'est construite sur le sang versé», a relevé Nicolas Sarkozy en rappelant la solidarité d'armes entre les deux nations, de la guerre d'Indépendance américaine aux plages du Débarquement, à l'Afghanistan et à la Libye. La France, a aussi dit le chef de l'État, est une «amie indépendante qui a ses idées mais une amie indéfectible».
  Initialement, cette cérémonie devait avoir lieu à Grasse, ville natale de l'amiral du même nom qui a donné un coup de pouce déterminant aux insurgés du Nouveau Monde face aux colonisateurs anglais dans la baie de Chesapeake, en 1781. Pour des raisons de sécurité, l'événement a finalement été organisé à Cannes. «La France n'oublie pas ces jeunes Américains qui sont morts sur la terre de France pour notre liberté», a déclaré Nicolas Sarkozy.
  Aucun soldat français ou américain n'a trouvé la mort en Libye, a rappelé pour sa part Barack Obama. Cet engagement conjoint, «au nom des valeurs que nous avons défendues partout dans le monde, jusqu'en Afghanistan»,illustre la force de l'Otan, s'est-il félicité. «On a même vu des pilotes américains décoller aux commandes d'avions français à partir d'un porte-avions français», a-t-il déclaré devant un parterre incluant des marins du Charles-de-Gaulle revenu à Toulon après avoir croisé au large de la Libye. Il a relevé que 90 % des frappes ont été effectuées par les alliés des Américains. «De plus en plus de pays portent le
  fardeau et c'est ainsi que l'Alliance doit fonctionner au XXIe siècle», a-t-il dit. Toutefois, a-t-il affirmé, les forces américaines «ont joué, notamment au début, un rôle décisif pour neutraliser les forces aériennes libyennes» . Le rapide retrait américain n'était pas allé sans grincements de dents, côté français. Mais vendredi l'heure n'était pas aux fâcheries.
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  Par Alain Barl