Le Mali et le Niger vont "renforcer" leurs "mécanismes" de lutte contre l'insécurité due principalement à la menace constante d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), a déclaré jeudi soir à Niamey le ministre malien des Affaires étrangères, Soumeylou Boubeye Maïga.
Dans une déclaration à la télévision publique du Niger, il a indiqué s'être entretenu avec le Président nigérien Mahamadou Issoufou à qui il a remis un "message" de son homologue malien, Amadou Toumani Touré.
"Il apparaît nettement que le Niger et le Mali doivent renforcer leurs mécanismes bilatéraux pour faire en sorte que les espaces que nous avons en commun deviennent des espaces de solidarité, de coopération et de fraternité", a-t-il souligné.
"Nous devons mutualiser nos capacités" pour "pouvoir répondre à ces menaces afin que nos Etats aient une présence plus forte" dans les zones exposées, a ajouté M. Maïga.
Les deux pays ont été critiqués pour leurs approches peu efficaces contre Aqmi et surtout accusés de faire cavalier seul dans le combat contre cette organisation qui multiplie ses actions dans plusieurs pays du Sahel.
Elle y commet des attentats, y procède à des enlèvements, essentiellement de ressortissants occidentaux, s'y livre à divers trafics.
Aqmi retient toujours en otage quatre Français, enlevés le 16 septembre sur un site d'extraction d'uranium du nord du Niger et réclame "au moins 90 millions d'euros", ainsi que le départ des troupes françaises d'Afghanistan, en échange de leur libération. M. Maïga prépare une réunion fin mai à Bamako avec ses homologues nigérien, mauritanien et algérien et, avant Niamey, s'était rendu à Alger et Nouakchott.
Aux opérations d'Aqmi au Niger, viennent se greffer les incursions meurtrières de bandes armées qui écument les zones frontalières avec le Mali.
Au moins 24 éleveurs nigériens ont été tués en avril dans des attaques contre leurs campements par des hommes armés venus du Mali et circulant à moto.
Dans une déclaration à la télévision publique du Niger, il a indiqué s'être entretenu avec le Président nigérien Mahamadou Issoufou à qui il a remis un "message" de son homologue malien, Amadou Toumani Touré.
"Il apparaît nettement que le Niger et le Mali doivent renforcer leurs mécanismes bilatéraux pour faire en sorte que les espaces que nous avons en commun deviennent des espaces de solidarité, de coopération et de fraternité", a-t-il souligné.
"Nous devons mutualiser nos capacités" pour "pouvoir répondre à ces menaces afin que nos Etats aient une présence plus forte" dans les zones exposées, a ajouté M. Maïga.
Les deux pays ont été critiqués pour leurs approches peu efficaces contre Aqmi et surtout accusés de faire cavalier seul dans le combat contre cette organisation qui multiplie ses actions dans plusieurs pays du Sahel.
Elle y commet des attentats, y procède à des enlèvements, essentiellement de ressortissants occidentaux, s'y livre à divers trafics.
Aqmi retient toujours en otage quatre Français, enlevés le 16 septembre sur un site d'extraction d'uranium du nord du Niger et réclame "au moins 90 millions d'euros", ainsi que le départ des troupes françaises d'Afghanistan, en échange de leur libération. M. Maïga prépare une réunion fin mai à Bamako avec ses homologues nigérien, mauritanien et algérien et, avant Niamey, s'était rendu à Alger et Nouakchott.
Aux opérations d'Aqmi au Niger, viennent se greffer les incursions meurtrières de bandes armées qui écument les zones frontalières avec le Mali.
Au moins 24 éleveurs nigériens ont été tués en avril dans des attaques contre leurs campements par des hommes armés venus du Mali et circulant à moto.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire