TESHUMAR.BE est dedié à la CULTURE du peuple touareg? de ses voisins, et du monde. Ce blog, donne un aperçu de l actualité Sahelo-Saharienne. Photo : Avec Jeremie Reichenbach lors du Tournage du film documentaire : « Les guitares de la résistance Touaregue », à la mythique montée de SALUT-HAW-HAW, dans le Tassili n’Ajjer-Djanet- Algérie. 2004. Photo de Céline Pagny-Ghemari. – à Welcome To Tassili N'ajjer.
lundi 31 août 2009
La Paix de Tanja
La Paix de Tanja
invité : M. Abba Mallam Boukar
Vendredi, 28 Août 2009 22:38
Abba_Mallam_BoukarM. le Gouverneur, dites-nous où est-ce qu’on en est avec les négociations avec les fronts armés ?
Actuellement, nous sommes en train de recenser les combattants et leur armement avec nos partenaires notamment le pays frère qu’est la Libye. Cependant, il ne faut pas perdre de vue que ce travail demande du temps mais nous vous assurons que c’est une question de semaines.
“ On peut dire que la paix est sur les rails et nous pensons d’ici la fin de l’année renouer avec l’accalmie
générale de manière à ce que les activités touristiques qui sont la deuxième activité économique
de la région puissent mieux repartir...”, affirme Abba Mallam Boukar
D’ici quelques jours, nous pensons libérer des personnes qui seraient en liaison avec ces mouvements et nous sommes en pourparlers avec le MNJ et le FFR.
En un mot, on peut dire que la paix est sur les rails et nous pensons d’ici la fin de l’année renouer avec l’accalmie générale de manière à ce que les activités touristiques qui sont la deuxième activité économique de la région puissent mieux repartir.
Quelles sont alors les mesures immédiates pour la réinsertion de ces ex-combattants?
Ayant déjà une expérience des premières rébellions, des expériences les plus malencontreuses qui auraient dû servir d’école, le gouvernement du Niger a pris la décision de ne plus traiter ces questions comme si on n’avait jamais vécu des situations pareilles antérieurement. Rappelez-vous! Nous avons fait une cérémonie dénommée Flamme de la Paix avec la communauté internationale. Et lorsqu’on enterre les armes, on met fin à un conflit interne, il est alors hors de question que ce conflit renaisse et même s’il refait surface, ce n’est pas sous la même forme. Les mouvements actuels sont nés des problèmes d’humeur entre les anciens fronts; l’origine n’est point un mécontentement dû au fait que le gouvernement ait été un mauvais partenaire dans le traitement de cette question. Le gouvernement a bel et bien respecté les clauses en intégrant plus de 3000 ex-combattants, et accompagné la réinsertion socio-économique de ces ex-combattants. Cependant, il est utile de révéler que les partenaires au développement qui avaient pris des engagements et les pays amis n’ont pas été au rendez-vous. Les causes de la reprise de ces armes font aujourd’hui que le gouvernement ne peut plus s’engager dans des négociations. Et pour preuves, tous les anciens fronts sont là et nous sommes en contact avec eux. Ils ont dit qu’ils ont signé une paix définitive, ils ne reviennent pas làdessus. Donc cela montre qu’on n’a pas à encourager à chaque fois qu’il y a un problème de faire naître des fronts et de négocier avec eux après. C’est pourquoi il est hors de question qu’on négocie comme on l’avait fait avant. Ce qu’on peut faire par contre qui est l’option choisie par le gouvernement sous l’impulsion du Président de la République est que les jeunes acceptent de déposer les armes puisqu’il n’est pas bon de régler par la force un problème fraternel et à partir de cet instant là, le gouvernement lui accepte à travers des opinions exprimées par les populations un peu partout de vous laisser vivre en paix. Nous leur accordons le pardon, et de ne pas poursuivre en justice ceux qui parmi eux n’ont pas un dossier particulier en justice. Pour ce qui est de la réinsertion socio-économique, nous sommes soucieux de cela et nous sommes d’accord que les partenaires puissent aider à la réinsertion des jeunes. C’est qui est sûr, nous n’avons pas un programme pour recruter des personnes parce qu’elles ont repris des armes. Il y a des recrutements normaux qui se font dans toutes les administrations notamment dans l’armée, la gendarmerie et partout. Mais s’il y a des armements des matériels de guerre, il est tout à fait normal que l’État reprenne ce matériel parce qu’on ne peut pas le laisser sur le terrain. Ils ont juste droit à un dédommagement de leur matériel et à vivre en paix dans la société comme tous les nigériens.
Interview réalisée en juillet par DIM
28 août 2009
Publié le 15 août 2009
Source : Aïr Info
awinnane
J'ai envie de demander au nom de quoi cet étranger parachuté comme gouverneur d'Agadez se permet sans vergogne de déblatérer ses fantasmagories sur un problème qui le dépasse?
La région d'Agadez ne recèle t elle pas des personnalités natives qui seraient mieux interpellées par les difficultés de ce terroir que celui qui a été juste envoyé pour faire des sous, et représenter l'œil et les oreilles de Tanja?
L'ex militant de la CDS mué par la faim en défenseur de tanja n'a pas l'envergure qu'il faut pour être considéré comme une personne respectable par les populations de la région.Il ne défend pas la région, il fait la court à Mr.tanja.
Son objectif est clair il ne peut pas concevoir l'instauration d'une climat où les agadesiens seront responsables de la gestion de leur région: cela signifie qu'il rentre chez lui, lui comme plusieurs de ses compatriotes qui sous ces régimes d'assistanat viennent parasiter la région de leurs incommensurables carences et de faim matérielle.
l'aspiration à l'autogestion des populations ne peut pas sortir de la bouche de l'occupant. Le monsieur gouverneur semble atteint du même vertigo que son tuteur: on se croit important pour dicter ses volontés aux rebelles qui eux le voit tout nu. On peut par décence garder de telles inepties pour soit mais à force de se goinfrer chez les autres on ne peut s'empêcher de roter, pour montrer sa satiété. De là à prendre ses désirs pour de l'évangile il n'y a qu'un pas.
ce qui importe est que la région produise pour nourrir ces tous trous de culs, quand aux aspirations des autochtones c'est une musique qui n'inspire pas notre colon grassouillet.
La leçon des rebellions passées est qu'il ne suffit pas de bruler les armes pour faire la paix. La paix est un long processus, qu'il faut vouloir semer, entretenir et suivre patiemment et résolument, un certain esprit tenace et permanent.
comme toute cette attitude a manquée pour le Niger notre gouverneur de tanja préfère penser que l'échec est à mettre sur le dos des autres : partenaires, chefs des fronts... sauf le gouvernement qui est resté immaculé car lui permettant de continuer ses mangements tranquilles comment l'en blâmer?
Pour éviter de se trouver devant des responsabilités qu'on serait incapable d'honorer il ne faut pas signer des accords comme avant. Pire il ne faut pas négocier tout en promettant le retour de la Paix. Par ce que dans cette gestion de sous-traitance la parole des ex chefs de fronts et parole d'évangile tandis que les injustices que soulève le MNJ il ne faut pas en parler.
Il faut se gripper sur une mauvaise gestion de l'ancienne rébellion pour éluder tous les problèmes qui sont générateurs de soulèvement. On se croit en terrain conquis et on se donne le DROIT de dicter ses volontés.
Le régisseur de tanja essaie de faire référence à la pseudo fraternité oubliant que ses bidasses ont peinées deux ans et demis promettant au jour le jour l'éradication imminente de cette rébellion et jusqu'à là queue d'âne. Au lieu de reconnaitre sa défaite militaire on cherche à impressionner, en bombant la poitrine devant femmes et enfants.
Pour pousser ces jeunes à déposer les armes chez eux sans condition et à accepter ta charité de pardon après l'échec de ton armée sur le terrain, et les souffrances qu'elle a fait subir à des innocents comme ceux que tu tiens comme otages dans tes geôles, il te faudra réviser ta rhétorique.
C'est toi qui doit rendre tes armes si tu veux vivre en Paix sur nos terres.
A bon entendeur salut!
Awinnane
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