dimanche 1 mars 2009

Cyber-flingueurs


Ahar | 28/02/2009
Source Forum/kidal info
Salam Aleikoum,

Il est clair que certains article ou passages d’articles ne laissent guère indifférent. Même s’ils s’avèrent être à l’opposé du productif, ils sont ‘pondus’ par des esprits retors à la recherche du singulier, ou simplement, trahissent l’état d’esprit de ceux qui les consignent. Le titre ou la charge de celui ou celle qui distribue la pilule lui imprime son goût.
Il en va ainsi des articles signés par A.Maiga du journal Challenger, lui qui porte la livrée du journaliste attitré, épanche à travers ses écrits, la désobligeance.

Pouviez-vous m’aider à comprendre ce que ce farfelu veut bien nous enseigner quand il écrit « Un cas parmi les plus préoccupants chez nous d'autant qu'il contribue notablement à polluer le climat social au Mali : il s'agit de ces ''cyber- flingueurs touaregs''. Dotés d'une mauvaise foi - et, rien hélas ne peut les en guérir- ces apatrides ne se lassent guère d'envahir la toile mondiale pour diffuser leurs âneries ».

Veut-il insinuer que ces Touaregs dépassent tout entendement en se connectant sur la toile ; ce qui reste pour lui, un domaine privilégié ?

Souhaite-t-il que ces ‘pâtres’ hors nomes restent des éternels pivots à l’archaïsme, à l’inculture, des marginaux universels qu’aucune évolution ne saurait affranchir de leur précarité ?

Estime-t-il le savoir, la culture, l’ouverture vers le monde, un privilège auquel l’accès n’est permit qu’à des fines fleurs bénies des cieux, dont sans doute, les Touaregs n’ouvrent pas voix au chapitre ?

De quel registre tire-t-il le déni à ceux-là d’accéder aux droits universels : exister, prospérer ; s’instruire et avoir voix dans la case monde ?

Croit-il servir son pays – le Mali – en essayant d’humilier l’une de ses composantes ; qu’apparemment, il préfère voir disparaître à jamais, lui qui connaît si bien ‘l’homme bleu’ ?

Sait-il seulement, qu’ainsi faisant, il émarge au même registre que les ‘sanguinaires ‘qu’il condamne ; avec conditions aggravantes pour lui intellectuel qui risque de rester prisonnier de son amertume.

Ne sait-il pas que les temps où les droits de réponse sont mendiés auprès des rédactions qui font et défont les événements sans possibilités d’interférer dans ce que les journalistes appellent leurs vérités sont forts révolus.

Justement, la mauvaise foi ne réside pas dans l’acte de dire,écrire, répéter, hurler, que nous Touaregs, ne sommes pas des apatrides au Mali ; c’est le contraire qui fait foi, que cela excède ou décale certains esprits ; rien à faire.

Ainsi se construira le Mali.

--------------------------AHAR-----------------------------------

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