lundi 5 janvier 2009

Montbéliard Valentigney Voyage chez les Touaregs



Le 05/01/09 à 06:56 - Pierre Pelletier

Amoumoune Mohamed, dit Dodo, invité du président Gérard Zaurin. Photo Pierre Pelletier

Créée depuis avril 2008, l’association locale Imidiwen a fait découvrir la vie des nomades du désert

« Au cours d’une exposition-vente de bijoux et d’artisanat touareg ainsi que des aquarelles du peintre touareg Al Moustapha Tambo, venu de la région d’Agadez au Niger, le public très nombreux a pu découvrir pendant deux jours au siège de l’association, 1 rue Rouget de L’Isle à Valentigney, la vie de ces nomades plus connus sous le nom de Touareg ou hommes bleus » explique le président Gérard Zaurin.

Défendre leur culture

Gérard Zaurin, très gentil personnage, facile à reconnaître par sa tenue vestimentaire qu’il porte tous les jours, le boubou et la sèche, font de lui un véritable défenseur des coutumes d’un peuple qui vit difficilement dans le désert d’Afrique du Nord, entre le Mali, le Niger et le Burkina Faso, l’Algérie et la Lybie et qui se trouve constamment face à des différents gouvernements qui tentent depuis des décennies de le sédentariser, en le privant d’une grande part de sa culture. « L’idée de créer cette association autour d’un projet amené à défendre ce peuple a eu du mal à aboutir, mais elle est née ; nous avons donc dû nous orienter vers des axes différents » explique Dodo.

Un peuple riche de coutumes

L’association Imidiwen a donc choisi parmi ces trois axes de s’orienter vers l’aide au développement touristique en organisant des voyages solidaires vers le Niger et l’Algérie dans un premier temps afin de faire découvrir le voyage autrement, découvrir la beauté des objets du quotidien, développer des liens de solidarité entre les peuples, se rencontrer, échanger, valoriser les savoir-faire ancestraux, développer un commerce plus équitable de l’artisanat africain.
Dans un second axe, l’association désire apporter son soutien au développement économique. « Dans ce peuple, ceux qui n’ont pas les moyens d’avoir des bêtes perdent leur dignité, il nous faut donc aider les pauvres, cette population est très attachante » conclut le président.

Pierre Pelletier

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