Après l'incident de la Socatri, filiaile d'Areva, le Réseau Sortir du nucléaire demande la démission de Mme Lauvergeon. Le Réseau Sortir du nucléaire estime qu'au lieu de remplacer le directeur de la Socatri, Anne Lauvergeon, PDG d'Areva, devrait démissionnée.
Le Réseau "Sortir du nucléaire" demande la démission de Mme Lauvergeon dans l’affaire de la fuite d'uranium à la Socatri-Areva. Le réseau indique que : la Présidente d'Areva, qui depuis des années s'évertue à dissimuler la vérité sur l'industrie nucléaire comme le démontre sa gestion des rejets de la SOCATRI, doit assumer ses responsabilités.
Anne Lauvergeon, PDG d'Areva, s’est rendu aujourd'hui à l'usine de la SOCATRI, filiale d’Areva, sur le site du Tricastin. Areva vient d'annoncer par communiqué de presse (17 juillet) qu'un nouveau directeur de la SOCATRI va être nommé... ce qui revient à dire que l'actuel directeur "saute" pour sa gestion de la situation, désastreuse en terme d'image pour Areva.
Le ministre de l'écologie Borloo a déclaré ce jeudi 17 juillet au journal de 13h de France 2 qu'il souhaite "exiger une fermeté totale, des sanctions si il le faut". Le Réseau "Sortir du nucléaire" demande donc à ce que ce soit Anne Lauvergeon elle-même qui démissionne. Les sanctions qu'évoque le ministre doivent être prises au plus haut niveau et non à l'encontre de cadres subalternes d'Areva, qui serviraient de boucs émissaires bien pratiques.
Le Réseau "Sortir du nucléaire" rappelle que les activités d'Areva ont engendré de très graves contaminations du Niger et en France par les mines d'uranium exploitées par Areva, plusieurs graves rejets de matières radioactives à l'extérieur du site Comurhex-Areva (Aude).
De plus, il relève d’importants rejets continus dans l'environnement depuis l'usine Areva-La Hague (Manche), bien sûr, fuite(s) d'uranium depuis l'usine Socatri-Areva (Vaucluse) et très certainement de nombreux autres rejets jamais révélés...
Areva devrait être placée sous la tutelle d'une administration provisoire dont la mission principale serait de faire la vérité sur toutes les contaminations occasionnées par les installations d'Areva.
Corinne Lepage, Présidente de CAP21, s’est également exprimée pour demander une évaluation socio-économique de la filière nucléaire en France. Les incidents à répétition mettent en lumière les défaillances de la filière nucléaire, dues notamment à un sous-investissement dans la sécurité, la protection de la santé humaine et de l'environnement.
Si le Grenelle avait été complet et avait pu porter sur ce sujet, ce travail aurait pu être abordé. Il est évident qu’avant de faire, comme le veut le gouvernement, un nouveau choix pour le tout-nucléaire, cette évaluation doit être faite et comparée aux autres choix que sont l'efficacité énergétique et les énergies renouvelables.
Voir aussi :
- Incident à la SOCATRI : Jean Louis BORLOO saisit le HCSTIN
- Socatri : l’IRSN dévoile les résultats de ses mesures d'uranium
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