Aps.dz
Déclaration du représentant de la Coordination des mouvements de l’Azawad, Bilal Ag Chérif, lors d’une réunion préparatoire du 5ème round du dialogue inclusif intermalien
ALGER – Les mouvements politiques armés du Nord-Mali ont mis en exergue, mercredi à Alger, l’importance de parvenir dans les plus brefs délais […]
Maliactu
Dans un discours marquant à l’occasion de la reprise du dialogue inclusif inter-malien, le Premier ministre a tenu à mettre les responsables des mouvements armés devant leur responsabilité. « Vous Bilal Ag Achérif et vos alliés, vous Algabass Ag Intallah et vos alliés, vous Mohamed Lamine […]
Le temps DZ
La nécessité d’une solution globale et négociée au problème de la région nord du Mali CONTINUAIT mercredi de susciter la mobilisation des parties maliennes engagées dans le dialogue inclusif sous la conduite de la médiation internationale dont l’Algérie est le chef de fil, alors que le Conseil […]
L’Essor
Le sahel est une zone agro-pastorale par excellence. Le secteur primaire est levier de l’économie dans tous les pays s’y trouvent, y compris le nôtre. Déjà durement affectés par des décennies de sècheresse endémique, les agro-pasteurs sont soumis aux effets néfastes des changements climatiques.
Pour […]
Maliactu.net
Vieilles comme le monde, les querelles entre éleveurs et agriculteurs sont, encore aujourd’hui, la source de conflits fratricides et dévastateurs. Au Mali, et plus particulièrement dans les régions de Mopti et de Tombouctou, ces conflits font encore des dizaines de morts chaque année. Pour répondre à ces affrontements […]
RFI- Guilhem Delteil
Face aux départs de Français en Syrie, le gouvernement cherche les outils à mettre en place. La dernière loi antiterroriste a instauré l’interdiction administrative de sortie du territoire et la possibilité pour les autorités de retirer le passeport d’un suspect. Mais il ne s’agit là que d’outils […]
Le Pays B Faso
Après une suspension relativement courte, les pourparlers intermaliens ont repris hier, 10 février 2015, à Alger. Ce énième round des négociations intervient dans un contexte assez particulier : le cessez-le-feu n’est pas respecté au Nord- Mali, car les groupes d’autodéfense favorables à Bamako et les […]
El Watan -le 11.02.15 | 10h00
Les négociations intermaliennes, qui en sont à leur dernière ligne droite, doivent reprendre cette semaine à Alger. Mais il n’est toutefois pas évident qu’elles se soldent, dans l’immédiat, par un accord comme souhaité par la communauté internationale.
Ramtane Lamamra, ministre des Affaires étrangères, qui […]
Programme Alimentaire Mondial
Voici dix faits et chiffres à connaitre pour comprendre la situation alimentaire au Mali, pays qui se bat pour se remettre d’une série de crises graves.
75% de la population malienne dépend de l’agriculture pour se nourrir – une situation délicate, puisque le succès des récoltes dépend […]
CICR -Communiqué de presse
Bamako / Genève (CICR) – La situation humanitaire dans le nord du Mali préoccupe le Comité international de la Croix-Rouge (CICR). À l’hôpital régional de Gao, l’équipe médicale du CICR a pris en charge 21 personnes blessées pendant les récents affrontements à Tabankort (environ […]
Maliactu.net/
Les locaux de la Cellule aéroportuaire anti-trafics/antenne de l’Office central des stupéfiants ont été inaugurés hier à l’aéroport international de Bamako-Sénou.
Selon le directeur général de l’Office central des stupéfiants, Moussa Z. Maïga, la création de l’unité anti-commerce illicite des stupéfiants résulte d’un accord signé entre les […]
El Watan -Dida Badi,anthropologue
- Le gaz de schiste prend des allures de parfait alibi. Serait-ce donc le prétexte qu’ont trouvé les populations du Sud, naguère ostracisées, effacées de la représentation nationale pour affirmer leur existence sur l’échiquier national ? Autrement dit, qu’est-ce que ne dit pas — ou n’arrive […]
LE MONDE | Jean-Philippe Rémy (Tripoli, envoyé spécial)
La plupart d’entre eux se drapent dans le mystère, revendiquent leurs actions sans s’identifier avec précision et cultivent le flou dans les relations avec les autres groupes de la mouvance djihadiste. Les groupes, groupuscules et cellules liés à l’Etat islamique […]
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Tamoudre: Touaregs, vie et survie Connexion Nous contacter | 2015
TESHUMAR.BE est dedié à la CULTURE du peuple touareg? de ses voisins, et du monde. Ce blog, donne un aperçu de l actualité Sahelo-Saharienne. Photo : Avec Jeremie Reichenbach lors du Tournage du film documentaire : « Les guitares de la résistance Touaregue », à la mythique montée de SALUT-HAW-HAW, dans le Tassili n’Ajjer-Djanet- Algérie. 2004. Photo de Céline Pagny-Ghemari. – à Welcome To Tassili N'ajjer.
vendredi 13 février 2015
mardi 10 février 2015
INVITÉ AFRIQUE
«Boko Haram est le réceptacle de toutes les frustrations»
RFI
Par Laurent Correau
L'Etat nigérien s'investit pleinement dans l'offensive régionale contre Boko Haram. Les parlementaires ont voté hier à l'unanimité en faveur de l'envoi des troupes nigériennes pour traquer Boko Haram. Cette implication de l'Etat contraste cependant avec les difficultés de la société nigérienne à se positionner face à la secte islamiste. Pour le chercheur Jean-Pierre Olivier de Sardan, qui travaille au sein du LASDEL, un laboratoire de sciences sociales de Niamey, ces difficultés sont sans doute liées à la montée, au sein de la population, de courants religieux radicaux.
Il est ce matin l'invité Afrique de RFI, au micro de Laurent Correau
RFI : Ces derniers jours, Boko Haram a mené des attaques sur le territoire nigérien notamment contre la localité de Diffa. C’est manifestement un changement de stratégie dans l’attitude de Boko Haram vis-à-vis du Niger, qui était jusqu’ici plutôt une attitude de non agression ?
Jean-Pierre Olivier de Sardan : En tout cas, il n’y avait pas d’affrontement direct. Tout le monde savait qu’il y avait des infiltrations de Boko Haram, aussi bien pour recruter des gens, aussi bien à l’intérieur des camps de réfugiés, puisqu’il y a beaucoup de réfugiés, mais en tout cas, il n’était pas un lieu d’opérations militaires comme l’était devenu le nord Cameroun.
Comment est-ce que la société nigérienne réagit à cette présence de Boko Haram à ses portes ? Comment est-ce que l’opinion publique nigérienne se situe par rapport à cette idéologie jihadiste ?
Il serait faux de dire qu’actuellement Boko Haram a un soutien massif dans la société nigérienne, ce n’est évidemment pas vrai. Mais en même temps, de dire qu’il a zéro soutien ce serait aussi faux. Ils ont certainement une certaine force d’attraction. Dans une jeunesse désœuvrée, en rupture d’école, en rupture de travail, influencée par les prêches de plus en plus radicaux que l’on voit arriver au Niger. Il y a une frange de la population qui peut être sensible aux thèmes de Boko Haram. Dans la mesure où Boko Haram représente le rejet radical de l’Occident, le rejet radical de l’école occidentale qui sont des thèmes qui peuvent avoir un écho, l’école occidentale est extrêmement discréditée au Niger. L’école a formé des chômeurs depuis combien de temps ? C’est une école qui s’est désagrégée depuis l’ajustement structurel et les politiques du chiffre de la banque mondiale. Donc les thèmes anti-école occidentale, comme les thèmes anti-occident en général, oui, ils peuvent avoir de l’écho.
Dans un article récent, vous écriviez « Boko Haram devient le réceptacle de toutes les frustrations au Niger », qu’est-ce qui d’ailleurs crée selon vous ces fragilités dans la société nigérienne à l’heure actuelle ?
Il y en a beaucoup. Vous avez le fait que le développement n’a pas tenu ses promesses, vous avez le fait que l’ensemble des institutions de développement se caractérise par des conditionnalités qui sont mal vécues. Vous avez les COMPTES pas toujours bien réglés de la colonisation. Il est clair qu’il y a aujourd’hui un assez grand rejet de la classe politique toutes tendances confondues. Et dans ce « tous pourris, tous corrompus », il y a aussi la place pour des idéologies radicales. C’est pour ça, je pense quelque part, ces mouvements jihadistes ou dit salasfistes jouent un peu le même rôle que l’extrême droite en Europe, de réceptacle de toutes les crises, de toutes les frustrations.
Est-ce que vous constatez que la société nigérienne est travaillée par des mouvements fondamentalistes, un regard sur l’islam radical ?
Oui c’est clair. Ca ne veut pas dire que tous les musulmans nigériens sont des salafistes ou des radicaux, loin de là. Il y a encore une partie importante de l’islam nigérien qui reste de tradition soufi ou confrérique, qui était l’islam dominant et qui a toujours été un islam tolérant. Mais depuis une vingtaine, une trentaine d’années, il y a quand même une sorte de déferlante dans l’islam d’Arabie Saoudite ou du Qatar, un islam wahhabite, qui est un islam extrêmement rigoriste, beaucoup plus intolérant, beaucoup plus tourné vers le passé, ritualiste, etc. Et cet islam prend de plus en plus place dans l’espace public, c’est eux qui tiennent le haut du pavé à l’université alors que l’université devrait être au contraire un lieu de réaction et d’esprit critique. Toutes les cassettes qui se diffusent dans les rues aujourd’hui, en CD, en DVD. Ce sont de plus en plus des cassettes avec des prêches radicaux extrêmement intolérants et extrêmement violents dans les mots, là aussi la violence des mots ne veut pas dire la violence des actes, mais quand même c’est ça qui rend un peu inquiet.
Quelle est la réaction de l’Islam soufi qui reste encore l’Islam traditionnel au Niger ?
L’islam soufi résiste certes mais résiste au sens où ses adhérents ne sont pas adeptes de cet islam venant d’Arabie.
Il n’y a pas eu de condamnations ?
Mais oui. Il y a quand même une sorte de peur et de risque de se voir, si on s’attaque à cet islam, dénoncer comme étant, faisant le jeu des occidentaux ou faisant le jeu des anti-musulmans. C’est ça un peu le grand problème, qu’il n’y a pas de réactions publiques parce que ceux qui réagiraient publiquement contre l’Islam ont peur de se voir dénoncer comme étant des infidèles, des suppôts de l’occident, des suppôts des chrétiens, etc. C’est pour ça que cet islam qui reste minoritaire, probablement on n’a pas de statistiques, mais cet islam dont on peut penser qu’il reste minoritaire c’est quand même lui qui s’exprime et l’autre islam, je dirai l’islam plus tolérant, s’exprime beaucoup moins publiquement, c’est donc un des pièges dans lesquels nous sommes actuellement. Je trouve que les récentes manifestations en ont été un signe. Ces jeunes casseurs qui s’en sont pris aux églises, ils ne s’en sont pas pris aux églises simplement pour suivre un mot d’ordre de l’opposition, ils s’en sont pris parce que ça fait parti de ce climat d’intolérance qui était développé, où on présente les chrétiens comme les ennemis, où on présente la modernité comme l’ennemi, toutes ces frustrations qui sont en arrière plan
Retour sur le jour où Niamey a autorisé l'armée à pénétrer au Nigeria
Par RFI
Le président de l'Assemblée nationale du Niger Amadou Salifou, au Parlement, le 24 novembre 2014.AFP PHOTO / BOUREIMA HAMA
Le Parlement a adopté ce lundi 9 février la résolution souhaitée par le gouvernement pour envoyer des troupes au Nigeria pour lutter contre le groupe armé Boko Haram. Un vote adopté avec les voix de l’opposition, au nom de l’unité nationale.
« La résolution autorisant le président de la République à envoyer des troupes en République fédérale du Nigeria dans le cadre de la force mixte, multinationale dans le bassin du lac Tchad est adoptée. » C’est par ces mots qu’Amadou Salifou, président de l’Assemblée nationale du Niger, a entériné l’adoption du texte permettant aux forces nigériennes de traverser la frontière avec le Nigeria voisin pour combattre la secte islamiste Boko Haram.
En adoptant cette résolution, les parlementaires ont mis fin à huit mois d’attente observés sur la frontière nigériane par les troupes nigériennes, explique Karidjo Mamadou, ministre de la Défense du pays : « Nous avons maintenant la possibilité de les faire bouger. Ils peuvent être sur l’offensive. Je crois que les choses iront mieux. »
Pas de dissensions
Face à Boko Haram, c’est le seul choix qui s’offre, poursuit un député membre de l’opposition. « Nous pensons qu’il est impératif que l’ensemble des Nigériens et des Nigériennes fassent bloc, s’entendent sur l’essentiel pour que l’Etat du Niger puisse exister d’abord en tant qu’Etat parce que c’est la condition sine qua non de tout débat politique. »
Il ne peut y avoir de dissensions, soutient également un autre député, de la formation présidentielle PNDS-TARAYYA « Quels ques soient les clivages politiques, il y a des moments où on fait appel à sa raison, puis on essaie de les oublier. Face à ces menaces sécuritaires, je crois que c’est le comportement qui sied. Malgré les tensions politiques, on n’est pas surpris que l’opposition ait cette attitude qu’elle a eue aujourd’hui. »
« Boko Haram n'a pas d'avenir »
Pour le président nigérien Mahamadou Issoufou, qui s'est exprimé ce lundi à l'issue d'une visite à Niamey de John Dramani Mahama, président ghanéen et président en exercice de la Cédéao, cette décision était inéluctable au vu de la dimension prise par Boko Haram. « Ça fait plusieurs années que Boko Haram est présent. Aujourd'hui, c'est devenu un monstre, a-t-il expliqué. Il fallait bien que quelque part, on s'organise pour arrêter effectivement cette menace. »
Une décision justifiée en outre par l'attaque du vendredi 6 février. « Je voudrais dire que nos forces ont bien réagi et ont fait preuve de courage. Elles ne sont pas seules. Elles ont derrière elles l'ensemble du peuple nigérien, qui soutient notre combat contre le terrorisme. Parce que tous les Nigériens savent que ces terroristes qui s'affublent du manteau de l'islam ne sont pas des musulmans. Au contraire, ce qu'ils sont en train de faire ne fait que desservir l'islam. Boko Haram n'a pas d'avenir. Nous vaincrons Boko Haram, inch'Allah ! » Et de répéter : « Boko Haram n'a aucun avenir dans notre sous-région. »
CHRONOLOGIE ET CHIFFRES CLÉS
Mali: des espoirs d’avancées dans les négociations à Alger
Par RFI
Le Premier ministre Modibo Keïta (3e gauche), ancien représentant malien aux négociations de paix avec les groupes rebelles, sera en déplacement mardi à Alger.AFP PHOTO / AHMED OUOBA
Le ministre malien des Affaires étrangères, chef de la délégation malienne aux négociations d'Alger séjourne à partir de ce mardi dans la capitale algérienne pour un nouveau round décisif des discussions avec les groupes armés. Avec le ministre de la Communication, il a RENCONTRÉ lundi 9 février la presse.
Le ministre malien des Affaires étrangères arrive ce mardi à Alger pour un nouveau round des négociations. « Nous y allons dans un état d’esprit toujours confiant mais en même temps conscient de la gravité de la situation sur le terrain », affirme Abdulaye Diop.
Sur le projet d’accord proposé par la médiation, le chef de la diplomatie malienne note des avancées significatives. « Ce DOCUMENT préserve le respect de l’intégrité territoriale, le respect de la souveraineté nationale du pays, le respect du caractère laïc et républicain, de même que la forme unitaire de l’Etat malien », se réjouit le ministre.
En revanche sur d’autres points, il demandera que la copie soit revue. « La question des quotas visant que les institutions de la République doivent fonctionner sur la base de quotas attribués à différents groupes ethniques ou à différentes minorités. Aller dans le sens de quotas aujourd’hui, nous pensons créera une instabilité permanente pour le pays, déclare-t-il. Aussi, nous rejetons l’Azawad dans sa connotation politique et géographique qui considèrerait Tombouctou, Gao et Kidal comme une seule entité politique. »
Et pour donner un coup d’accélérateur à ce nouveau round des négociations d’Alger, le Premier ministre malien Modibo Keïta effectuera de son côté, ce mardi, un court séjour dans la capitale algérienne.
CHRONOLOGIE ET CHIFFRES CLÉS
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