Le Pays BF
Le jeudi 13 mars 2014, sous l’égide des Nations unies, s’est ouvert à Bamako, un atelier de deux jours sur les questions du Nord-Mali, réunissant les autorités maliennes et les représentants des groupes armés. A l’ordre du jour, le redéploiement de l’administration dans cette région et les modalités de cantonnement des combattants
Chiaka Doumbia- Le Challenger
Ouaga ! Alger ! Rabat ! Bamako ! Mopti ! Kidal ! Où allons-nous pour engager des négociations inclusives visant à trouver une solution définitive et durable à l’épineux problème du nord ? L’Accord de Ouagadougou qui a permis la tenue des élections législatives sur l’ensemble du territoire national a été
Xinhua
Le gouvernement et les groupes armés maliens, à l’exception du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA), ont repris jeudi à Bamako leurs pourparlers sur le redéploiement de l’Administration en vue de la reprise des services sociaux de base dans le nord du pays.
Après l’ouverture de la réunion, le ministre malien de
Jeune Afrique
La France va installer une base militaire avancée dans le nord du Mali, à Tessalit, non loin de la frontière algérienne.
La décision de la France d’installer une base militaire avancée dans le nord du Mali, à Tessalit, non loin de la frontière algérienne, a déjà été prise, mais elle ne sera
L’Indépendant
L’insécurité au nord du Mali reste toujours préoccupante malgré la présence des forces armées maliennes, des casques bleus et des militaires français. Les civils tout comme les militaires sont régulièrement la cible des bandes armées. En effet, le dimanche 9 mars, c’est un véhicule humanitaire, transportant des vivres et des médicaments destinés à des
LE MONDE | Nathalie Guibert et Isabelle Mandraud
Cette fois, pas de victimes. Le 20 janvier, à quelques encablures de la frontière libyenne, un groupe armé attaque la base de vie de l’entreprise Enageo, filiale de prospection en hydrocarbures du géant algérien Sonatrach. Les assaillants s’emparent de 4×4, d’équipements, et détalent. Un an presque
BBC
Le gouvernement malien et les groupes armées du nord se retrouvent à nouveau jeudi dans le cadre des pourparlers sur le retour de l’administration dans cette partie du pays.
Les négociations porteront également sur la restauration des services sociaux de base dans le nord et l’état de mise en œuvre de l’accord préliminaire de
L’Indépendant -
Les concertations nationales sur les priorités politiques de développement du Mali sur la période 2013-2018, se sont déroulées du 3 au 5 mars au CICB avec la participation des acteurs aussi bien du niveau national que du niveau régional. L’objectif général des concertations est de procéder à un échange pour une plus grande
Xinhua
La dernière Journée internationale de la femme a été l’occasion au Mali de rendre un vibrant hommage aux femmes rurales, notamment à celles de Goundam (Tombouctou), qui sont en train de faire du désert une zone de production agricole par excellence.
Ces femmes jouent un rôle déterminant dans les nombreuses exploitations agricoles de
Michel de Grandi |Les Echos
La France veut obtenir des contrats en retour de sa contribution au budget de la mission de l’ONU au Mali.
C’est un début. Le secrétariat des Nations unies vient d’attribuer à des entreprises françaises plusieurs contrats de gré à gré au Mali au profit de la Minusma (Mission multidimensionnelle intégrée
Idrissa Maïga-L’Aube
Après les élections législatives de 2013 et la mise en place du bureau de l’Assemblée nationale, l’opinion nationale s’attendait à un changement de gouvernement pour tenir compte de la nouvelle configuration du paysage politique. Mais le président de la République, Ibrahim Boubacar Keïta, en a décidé autrement. Il compte maintenir en place cette
Jeune Afrique
Le président malien, Ibrahim Boubacar Keïta, effectuera du 17 au 19 mars une visite hautement symbolique dans la région de Mopti. Le chef de l’État se déplacera à Sévaré puis à Konna pour rendre hommage aux soldats tués lors des combats contre les groupes jihadistes en janvier 2013.
Plus de six mois après
RFI – Juan Gomez
Vos questions ET comment se réconcilier au Mali ?
Au Mali, les députés vont prochainement se prononcer sur la création d’une Commission vérité, justice et réconciliation. Sa mission couvrira la période allant de l’Indépendance à nos jours. Faut-il remonter aux années 60 ? Comment réussir le processus de réconciliation ? Quels
Dw.de
D’ici quelques jours, la nouvelle Commission Vérité, Justice et Réconciliation devrait voir le jour au Mali, si les députés la valident. Elle devra faire la lumière sur les crimes commis depuis les années 1960.
La commission aura du travail, puisqu’elle devra se pencher sur toutes les exactions commises au Mali depuis l’indépendance, de la
Soumaïla T. Diarra, L’Aube
Le départ de Mohamed Ag Assaleh du Mouvement national de libération de l’Azawad (Mnla) va au-delà d’une simple querelle intestine. C’est peut-être l’aboutissement d’une guerre froide, d’un affrontement éloigné entre deux voisins du Mali : le Maroc et l’Algérie.
Et c’est à travers le Mnla, ce groupe armé chouchouté par la
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TESHUMAR.BE est dedié à la CULTURE du peuple touareg? de ses voisins, et du monde. Ce blog, donne un aperçu de l actualité Sahelo-Saharienne. Photo : Avec Jeremie Reichenbach lors du Tournage du film documentaire : « Les guitares de la résistance Touaregue », à la mythique montée de SALUT-HAW-HAW, dans le Tassili n’Ajjer-Djanet- Algérie. 2004. Photo de Céline Pagny-Ghemari. – à Welcome To Tassili N'ajjer.
samedi 15 mars 2014
jeudi 13 mars 2014
lundi 10 mars 2014
dimanche 9 mars 2014
vendredi 7 mars 2014
En Libye il est temps d’en finir avec les billevesées démocratiques pour en venir enfin à la realpolitik
Le jeudi 6 mars, à Rome, lors de la Conférence internationale sur la Libye, le ministre italien des Affaires étrangères a considéré que le principal problème qui se pose dans ce pays meurtri est la « surimposition de légitimités ». Cet euphémisme archétypique du vocabulaire « politiquement correct » sert à cacher la vérité de la situation libyenne qui est tout simplement l’anarchie. Cette manipulation sémantique illustre le désarroi de cette prétendue « communauté internationale » qui, au nom des « droits de l’homme » et de la démocratie postulée universelle, a déstabilisé un pays fragile. Aujourd’hui, elle n’ose même pas employer les mots justes pour décrire les résultats de la calamiteuse guerre qu’elle déclencha sans raison avouable contre le colonel Kadhafi.
Cessons de nous boucher les yeux en rêvant d’élections qui ne régleront pas les problèmes de fond pour regarder la réalité en face : en Libye, la situation devient de plus en plus confuse, de plus en plus anarchique et de moins en moins lisible. Le pays est livré à la loi des milices et les « autorités » ne font même plus de la figuration. Le 10 octobre 2013, le Premier ministre Ali Zeidan au pouvoir depuis novembre 2012, a ainsi été enlevé par des hommes armés. Tout récemment, le dimanche 2 mars 2014, à Tripoli, le Parlement (le CNG : Congrès national général), institution issue des élections de juillet 2012, a été pris d’assaut, en partie incendié et plusieurs députés blessés.
La « démocratisation » de la Libye est donc un tragique échec et la « croisade humanitaire » décidée par la France de Nicolas Sarkozy a débouché sur un désastre. D’autant plus que le rêve démocratique qui fit se pâmer BHL n’est même pas celui des Libyens puisque le 20 février dernier, les élections destinées à élire les 60 membres du conseil chargé de rédiger la nouvelle Constitution n’ont attiré que moins de 15% des électeurs…
Aujourd’hui, le pouvoir central ayant disparu, plusieurs clans régionaux et tribaux se livrent une guerre aussi confuse qu’impitoyable dans une Libye fracturée en trois grands ensembles eux-mêmes subdivisés :
1) Le « Grand Sud » est une zone grise où le « pouvoir » nordiste n’est obéi ni des Touareg à l’Ouest, ni des Toubou au centre et à l’Est ; d’autant plus que ces derniers subissent les raids lancés par des milices arabes. Cette situation de non-droit permet aux islamistes ayant échappé aux forces de l’Opération Serval de bénéficier d’un nouveau sanctuaire.
2) La Cyrénaïque qui est en état de sécession est ensanglantée par les assassinats. Dimanche 2 mars, un ingénieur français y a été abattu et 50 meurtres y ont été commis durant le seul mois de février. La région est également ravagée par la guerre qui oppose les fondamentalistes musulmans dont le fief est la ville de Derna, aux « traditionalistes » rassemblés derrière les confréries soufi. Les ports pétroliers de Ras Lanouf et de Brega sont à l’arrêt en raison des exigences des milices tribales régionales.
3) La Tripolitaine est coupée en trois :
- La ville de Misrata est un Etat dans l’Etat dirigé par des milices gangstéro-islamistes, bras armé du mouvement des Frères musulmans.
-L’ouest de la Tripolitaine est dominé par la milice berbère arabophone de Zentan (Zenten) et par celle, berbérophone, du jebel Nefusa.
- Tripoli, est la « capitale » d’un Etat qui n’existe plus. Impuissant, le «pouvoir central» est condamné à y négocier avec les milices pour tenter de survivre tout en se contentant d’observer leurs affrontements. Le vendredi 15 novembre 2013, les milices de Misrata ont ainsi ouvert le feu sur une foule réclamant leur départ, faisant plusieurs dizaines de morts et des centaines de blessés, ce qui déclencha un affrontement général avec les autres milices.
Conséquence directe de la calamiteuse et incompréhensible guerre que la France de Nicolas Sarkozy mena contre le colonel Kadhafi, l’anarchie libyenne menace gravement la sécurité régionale et c’est pourquoi il est urgent d’y mettre un terme. Les tentatives démocratiques ayant échoué et une opération internationale de pacification n’étant pas à l’ordre du jour, il n’existe donc que deux options, soit la reconstruction d’un Etat fort, soit au contraire la prise en compte des réalités confédérales.
1) La reconstitution d’un Etat fort
Une telle politique peut se faire de deux manières :
- Un retour à la situation antérieure avec l’émergence d’un nouveau « colonel Kadhafi » qui pourrait refaire l’unité du pays ; dans l’immédiat, aucune personnalité ne semble en mesure de jouer ce rôle.
- L’autre moyen de reconstituer l’Etat libyen est la voie religieuse à travers le « coagulant » islamique constitué par les « Frères musulmans».
2) La constitution de deux pôles de stabilité
La reconnaissance officielle de l’éclatement de la Libye aurait l’avantage de circonscrire les luttes de pouvoir au sein de deux régions et donc de limiter l’effet domino régional :
- En Tripolitaine, la coalition des milices berbères arabophones de Zenten, des milices berbérophones du jebel Nefusa, de celles des tribus Warfalla de Tripolitaine et des tribus de la région de Syrte, pourrait déboucher sur une alternative politique nouvelle susceptible de réduire la puissance et la nuisance de Misrata et de ses gangs islamo-mafieux.
- En Cyrénaïque, si les fédéralistes et les courant islamistes traditionalistes étaient aidés, ils pourraient en finir avec les fondamentalistes de Derna.
Cette option « partitionniste » permettrait la naissance de deux entités ancrées sur la géographie et l’histoire qui pourraient éventuellement négocier ultérieurement une forme d’association et auxquelles les tribus du Grand Sud pourraient se rattacher selon leurs affinités.
Ne nous berçons cependant pas d’illusions car cette amorce de solution fondée sur la realpolitik a peu de chances d’être choisie car elle tourne le dos à la bien-pensance démocratique. De plus, comme elle ne peut être réalisée que par le fer et le feu, une telle perspective sera donc insupportable aux sociétés occidentales devenues esclaves de l’émotionnel en raison de leur dévirilisation.
Bernard Lugan
07/03/2014
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Est-ce que le scénario fédéraliste ne va pas se briser sur l'impossible répartition des revenus pétroliers entre ces trois zones?
très bonne clarification sur la situation libyenne.
Merci de partager votre analyse.
Tous les français devraient avoir honte de s'être laisser ainsi manipuler et pleurer pour le peuple libyen.