Sous ses pieds, l'or noir coule à flots. Mais dans sa maison en argile, dans le quartier de Tilaqin, la vie de Laïla, 55 ans, touarègue arrivée en 1985 du Mali est des plus misérables : « Je ne parle pas bien l'arabe. Ma vie vous la voyez, je suis une mère de cinq enfants. Quatre familles vivent ici. Nous voulons une maison, de l'eau de l'électricité, une école pour nos enfants, tout ça nous l'attendons encore... ».
Alors qu'au Mali voisin, leurs frères touaregs ont pris les armes contre l'Etat et exigent l'indépendance, le chef du conseil local estime qu'il n'est plus question désormais pour le pouvoir central d'oublier cette population :
« L'ancien régime a marginalisé le Sud de manière générale et les Touaregs en particulier, dit un homme rencontré sur les lieux. Ils ont été privés d'éducation, d'un système de santé, de logement. Mais désormais, ils s'expriment, ils revendiquent leurs droits. Le monde entier voit leur situation ».
Près d'un an après le déclenchement de la révolution libyenne, les Touaregs osent espérer une meilleure situation humanitaire mais aussi la fin du statut de citoyen de seconde zone dont une grande partie a hérité sous Kadhafi.
Alors qu'au Mali voisin, leurs frères touaregs ont pris les armes contre l'Etat et exigent l'indépendance, le chef du conseil local estime qu'il n'est plus question désormais pour le pouvoir central d'oublier cette population :
« L'ancien régime a marginalisé le Sud de manière générale et les Touaregs en particulier, dit un homme rencontré sur les lieux. Ils ont été privés d'éducation, d'un système de santé, de logement. Mais désormais, ils s'expriment, ils revendiquent leurs droits. Le monde entier voit leur situation ».
Près d'un an après le déclenchement de la révolution libyenne, les Touaregs osent espérer une meilleure situation humanitaire mais aussi la fin du statut de citoyen de seconde zone dont une grande partie a hérité sous Kadhafi.
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