samedi 16 janvier 2016

Attaque terroriste à Ouagadougou: derniers bilans et réactions

RFI- 16-01-2016 à 13:50
Les opérations de sécurité ne seraient pas encore terminées au Burkina-Faso. Toute la nuit, les forces de sécurité ont lutté contre les terroristes qui occupaient un hôtel de luxe de la capitale, le Splendid Hôtel, depuis vendredi soir. Selon le ministère de l’Intérieur, il y a eu au moins 23 morts côté civils. Du côté des assaillants, quatre jihadistes ont été tués.
Papier mis à jour régulièrement
Des soldats français se positionnent face à l’hôtel Splendid à Ouagadougou, le 16 janvier.
© REUTERS/Stringer

L’assaut lancé aux alentours de 1h30 (heure locale et TU) a permis d’évacuer 126 personnes, dont une trentaine de blessés. Le bilan provisoire communiqué par le président burkinabè Roch Marc Kaboré fait état d’au moins 23 morts de plusieurs nationalités. Sur son compte Twitter, Gilles Thibault, l’ambassadeur de France, indique que l’attaque a fait 27 morts, que la nationalité des décédés n’est pas encore connue et « qu’environ 150 personnes de 18 nationalités différentes » ont été « évacuées et traitées par le centre de soins primaires ».
Confusion sur les bilans
Du côté des assaillants, trois jihadistes ont été tués au Splendid Hôtel par les forces de sécurité burkinabè, appuyées par les forces françaises et américaines. « Il s’agit d’un Arabe et deux Africains noirs », a déclaré le ministre de la Sécurité, Simon Compaoré.
Selon un officier de gendarmerie burkinabè, un quatrième islamiste armé a été tué dans l’hôtel Yibi, où il s’était retranché après l’assaut donné par les forces de sécurité contre le Splendid Hôtel. L’officier a précisé que deux femmes faisaient parties du commando jihadiste. Mais cette information n’est pas confirmée.
L’attentat a été revendiqué par al-Qaida au Maghreb islamique (Aqmi), au nom du groupe al-Mourabitoune à l’origine en novembre dernier de l’attaque meurtrière contre un autre hôtel fréquenté par les Occidentaux, le Radisson Blu à Bamako.
Les réactions
Présent sur place ce samedi 16 janvier au matin, le président Roch Marc Christian Kaboré a appelé le peuple burkinabè au « courage » et à la « vigilance ». Le Burkina Faso « n’a jamais plié l’échine devant quoi que ce soit et ce n’est pas aujourd’hui que cela va commencer », a également assuré à la presse le président burkinabè.
Pour Guy Hervé Kam, avocat et porte-parole du Balai citoyen, un mouvement de la société civile bukinabè interrogé sur RFI, cette attaque jihadiste au cœur de Ouagadougou, est un coup dur pour la démocratie : « Nous venons de sortir des élections, aujourd’hui il y a pas mal d’interrogations qui se posent après cette attaque qui est revendiquée par Aqmi. Mais nous nous interrogeons toujours au Burkina sur les mobiles de cette attaque. Et la rapidité avec laquelle l’attaque a été revendiquée nous fait penser forcément que, oui, c’est une attaque contre la démocratie. »
« On savait pertinemment, poursuit Guy Hervé Kam, qu’on ne pouvait pas être un îlot dans cet océan de terrorisme en Afrique de l’Ouest. Mais c’est vrai que, depuis quand même un certain temps, la menace était plus pressante parce qu’on n’oublie pas aussi les relations supposées que l’ancien régime avait avec les groupes jihadistes qui sévissent en Afrique de l’Ouest. Et depuis lors, bien entendu, on se disait que ça pouvait arriver à tout moment. On a vu que c’est arrivé dans le Nord, c’est arrivé à l’Ouest, et on se disait quand même que Ouagadougou étant vraiment au centre, c’était assez compliqué. Mais voilà, c’est arrivé et le coup dur nous atteint en plein cœur. »
Le président français François Hollande a dénoncé de son côté une « odieuse et lâche attaque » et assuré que « les forces françaises apportent leur soutien aux forces burkinabè ». Le responsable du PS, Jean-Christophe Cambadélis, a pour sa part exprimé sur les réseaux sociaux, « tout son soutien au peuple burkinabè durement touché par la barbarie terroriste ».
http://www.rfi.fr/afrique/20160116-dernier-bilan-attaque-terroriste-ouagadougou-assaut

Haut Conseil pour l’Unite de l’Azawad – HCUA-Bureau du Burkina Faso.

Coordination des Mouvements de l’Azawad (CMA). COMMUNIQUÉ N°001/01/2016


La Coordination des Mouvements de l’Azawad a appris que dans la matinée de ce jour Vendredi 15 Janvier 2016,une colonne des forces armées maliennes est tombée dans une embuscade tendue par des hommes non encore identifiés.
La CMA condamne sans réserve cette attaque.
La Coordination des Mouvements de l’Azawad informe l’opinion nationale et internationale que suite à cette attaque les forces armées maliennes ont conduit une expédition punitive contre les campements nomades se trouvant aux environs du lieu de l’attaque,notamment à Zinzin et Wana (axe Goundam-Tombouctou).
Lors de cette expédition les FAMA ont procédé à des arrestations brutales suivies d’exécutions sommaires et barbares d’au moins 4 civiles touaregs.
La Coordination des Mouvements de l’Azawad condamne avec la dernière énergie ces actes d’un autre âge et appelle le Gouvernement malien à faire toute la lumière sur ces crimes odieux et à traduire les coupables devant la justice.
La CMA appelle également la division droit de l’homme de la MINUSMA à enquêter sur cette violation grave des droits humains.
Bamako le 15 Janvier 2016.
Pour la Coordination des Mouvements de l’Azawad:
Almou Ag Mohamed
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LE RETOUR DES APPRENTIS-SORCIERS

Publié le 16 janvier 2016 (rédigé le 1er janvier 2016) par Raphaël Granvaud
Tandis qu’un accord fragile a été imposé sous l’égide de l’ONU, une coalition internationale se met en place pour combattre l’organisation État islamique en Libye.
Il y a un peu plus d’un an, le ministère de la Défense commençait à préparer les esprits à une nouvelle intervention militaire en Libye, avec comme point d’orgue les appels en ce sens de quelques chefs d’État africains au sommet de Dakar sur la sécurité (cf. Billets n°242, janvier 2015). Mais « les Affaires étrangères étaient, jusqu’à présent, parvenues à freiner les ardeurs guerrières de l’Hôtel de Brienne », selon le journaliste Jean-Dominique Merchet (L’Opinion, 17/12). Et de fait, les postures martiales avaient été provisoirement remisées pour laisser la place à l’action diplomatique. Pendant neuf mois, un émissaire de l’ONU, Bernardino León, a mené une médiation entre les différents protagonistes des deux parlements rivaux qui se disputent la légitimité populaire, celui de Tobrouk (reconnu par la « communauté internationale ») et celui de Tripoli. Mais l’impartialité de sa démarche a été entachée par la révélation d’un conflit d’intérêt, compte-tenu de ses liens mercantiles avec les Émirats arabes unis, qui, comme l’Egypte, soutiennent militairement le général Khalifa Haftar, bras armé du parlement de Tobrouk [1]. Certains reprochent également au diplomate onusien sa méthode, privilégiant les relations bilatérales au détriment d’un dialogue direct entre les protagonistes libyens. En octobre dernier, faute de consensus autour de son dernier projet d’accord sur un gouvernement d’union, León tentera de passer outre l’opposition des deux parlements avant de céder la place à un nouveau représentant de l’ONU, l’Allemand Martin Kobler.

Un accord au forceps

Si les médiations inter-libyennes sont officiellement conduites sous l’égide de l’ONU depuis janvier 2015, il faut également compter avec l’ingérence de nombreux autres acteurs étrangers : chancelleries occidentales, pays voisins d’Afrique du Nord, monarchies pétrolières de la Péninsule arabique… mais aussi avec les dynamiques internes : ainsi le 6 décembre, était annoncée à Tunis la signature d’un autre accord, négocié secrètement par des délégations issues des deux camps,« sans ingérence étrangère et sans conditions préalables » selon les termes de ces dernières. Il a été immédiatement dénoncé dans un communiqué commun par les ambassadeurs pour la Libye de France, de Grande-Bretagne, d’Espagne, d’Allemagne, des Etats-Unis, ainsi que par la délégation de l’Union européenne comme une « tentative de dernière minute de faire dérailler le processus des Nations unies » (LeMonde.fr, 9/12). Martin Kobler a donc repris les négociations où son prédécesseur les avait laissées, aboutissant le 17 décembre à la signature d’un accord dit de Skhirat, au Maroc. Le 23, une résolution de l’ONU (n°2259) validait l’accord et appelait toutes les parties libyennes à s’associer au processus et à reconnaître comme seul légitime le « Gouvernement d’entente nationale » qui doit être formé dans un délai de 30 jours, les États occidentaux agitant la menace de sanctions éventuelles contre les personnalités qui s’y opposeraient.

Trois gouvernements pour le prix de deux

S’il faut espérer que cette démarche aboutisse à terme à une réunification politique du pays et mette fin à la guerre civile, rien n’est moins sûr. Comme l’ont noté des chercheuses auditionnées par les parlementaires français, « il ne faut pas s’illusionner sur la représentativité, la légitimité et le poids politiques des négociateurs de l’accord » [2]. Ainsi le « gouvernement d’union » est venu s’ajouter, et non se substituer, aux deux autres déjà existants, et certains observateurs pointent le risque de voir apparaître une nouvelle ligne de fracture entre partisans et opposants de l’accord de Skhirat, qui, loin de les résoudre, se superposerait aux clivages actuels (idéologiques, géographiques, communautaires, militaires ou religieux), dans un paysage politique marqué par une extrême fragmentation, avec de multiples groupes d’intérêt eux-mêmes adossés à des milices. Par ailleurs, les perspectives d’un large ralliement à l’accord de Skhirat sont d’autant plus fragiles que ce dernier heurte le nationalisme libyen, largement partagé en dépit des multiples divisions que connaît le pays, le futur gouvernement d’union apparaissant déjà, non sans raison, instrumentalisé et sous influence des puissances occidentales.

Légitimer « l’aide » occidentale

Les Américains et les Européens n’ont en effet pas caché que leur regain d’intérêt pour la Libye tient uniquement à la présence de l’État islamique d’une part, qui menace (sans en avoir les moyens pour le moment) de s’étendre dans le reste du pays depuis la région de Syrte qu’il contrôle, et d’autre part à l’inquiétude que suscite l’absence de contrôle sur l’immigration clandestine à destination de l’Europe depuis la chute du dictateur. « Dès que ce gouvernement sera opérationnel, soulignent des diplomates, il pourra demander de l’aide pour combattre les jihadistes de l’EI, qui ont pris pied en Libye, et pour juguler l’émigration vers l’Europe à partir de ce pays. » (AFP, 23/12). Comme l’a indiqué la députée Nicole Ameline (Rfi, 4/12), coauteure d’un rapport d’information parlementaire sur la Libye [3], il s’agit d’ « un accord qui donnera lieu à une feuille de route qui est déjà programmée ». Une nouvelle coalition Selon l’Opinion (17/12)« le ministère de la Défense et l’État-major des armées poussent à la roue pour une nouvelle intervention militaire avec les alliés occidentaux et arabes. » Après les attentats de novembre, Hollande, Valls et Le Drian ont en effet multiplié les déclarations indiquant qu’après l’Irak et la Syrie, c’était la Libye qui était dans la ligne de mire. Si l’on en croit une enquête du Figaro (23/12) corroborée par Le Canard Enchaîné du même jour, « Paris prépare les plans d’une intervention et tente de mettre sur pied une coalition internationale ». Il s’agirait d’une force de 6000 hommes, destinée à appuyer les forces libyennes, à aider à leur restructuration mais aussi à sécuriser les institutions du futur gouvernement d’union. L’Italie, dont la compagnie pétrolière ENI tire 17 % de sa production d’hydrocarbure de Libye (Total continue également de produire, mais à moindre échelle) et qui s’est fortement impliquée pour la signature de l’accord final, s’est déclarée prête à « un rôle guide pour la stabilisation de la Libye ». Quant à la Grande- Bretagne, elle contribuerait pour 1000 hommes, plus des commandos des forces spéciales « pour cibler les positions de Daech dans le pays ».

Réticences libyennes

Officiellement, il ne s’agira que de répondre à l’appel du futur gouvernement d’union et de n’intervenir qu’en soutien des forces libyennes plus ou moins réunifiées. Mais même dans ce cas de figure, l’ingérence militaire étrangère sera mal vécue. « Même les Libyens les moins mal disposés à l’égard des Occidentaux sont persuadés que le but ultime de tout cela est de bombarder encore leur pays », relevait P. Haimzadeh (Le Point Afrique, 7/12). Ainsi par exemple le député Abderrahman Swehli, proposé par l’ONU pour diriger le Conseil d’État en cas d’application de l’accord du 17 décembre, qualifiait de « stupides » les partisans d’une intervention étrangère : « je pense qu’il y a un certain nombre de personnes qui sont à la limite : en cas d’incursion, ils rejoindraient l’EI contre les Occidentaux. Il faut que ce soit les Libyens qui les combattent pour les contenir » (Le Figaro, 23/12). L’efficacité de la « feuille de route » occidentale, pour peu qu’elle se mette en place, paraît donc incertaine. Et rien ne dit pour l’heure que le gouvernement d’union va réussir à s’imposer en Libye. Or même dans cette hypothèse, il semble bien que l’intervention étrangère resterait d’actualité.

La guerre a commencé

Le Drian a exclu officiellement une nouvelle opération en Libye (RTL, 14/12), estimant que les Libyens avaient « les moyens militaires entre eux pour enrayer la progression de Daech ». Mais, selon Le Figaro (23/12)« faute d’un accord politique (…) entre Libyens, la France "poursuivrait son travail" pour mettre sur pied une coalition militaire. L’Italie serait partante, la Grande-Bretagne également, et l’opération bénéficierait du soutien américain. » L’intervention « est jugée indispensable à l’horizon de six mois, voire avant le printemps, entend-on à la Défense ». Un calendrier apparemment dicté par des considérations très pragmatiques : « une fenêtre existe, l’an prochain, pour utiliser le Charles-de-Gaulle. L’unique porte-avions français sera ensuite indisponible, fin 2016, pendant dix-huit mois afin de subir une grande révision. » En réalité, les opérations militaires ont déjà commencé : les États-Unis, qui ont ouvert une base militaire dans le sud de l’Espagne placée sous le commandement des forces américaines en Afrique (Africom), ont déjà bombardé l’État Islamique en Libye le 14 novembre dernier, affirmant avoir tué l’un de ses chefs, l’Irakien Abu Nabil. La France a quant à elle procédé à des vols de reconnaissance les 20 et 21 novembre. Selon l’Opinion (17/12) « une intervention militaire prendrait la forme de frappes aériennes contre les positions de Daech (…). Des opérations spéciales, avec des raids de commandos, peuvent également avoir lieu, en particulier dans le sud libyen, à partir de la base française de Madama dans le nord du Niger ». Des opérations secrètes ou clandestines ont certainement déjà lieu dans cette zone où « selon les Touaregs libyens, la France joue un "rôle trouble" » : les militaires français y sont en effet accusés d’instrumentaliser les milices touboues, leur confiant « le rôle de garde-frontières  ». (LeMonde.fr, 16/09). De nouvelles frappes aériennes seraient même imminentes, si on en croit les déclarations à la presse italienne de l’ambassadeur libyen auprès des Nations unies, selon lequel « quatre pays, dont la France, se prépareraient à mener des frappes aériennes sur les sanctuaires de l’Etat islamique (EI) en Libye, en lien avec des milices prooccidentales chargées de reconquérir au sol les territoires contrôlés par les djihadistes » (TV5, 29/12).

Mises en garde sans suite

Dans leur rapport sur la Libye, les parlementaires français mettaient en garde : « il doit être clairement signifié à ceux qui la réclament qu’aucune intervention militaire étrangère n’est pour l’heure à même de stabiliser durablement la Libye ». Elle « se heurterait au refus catégorique des Libyens et serait donc vouée à l’échec ». Elle « aurait aujourd’hui de graves effets déstabilisateurs »en poussant « à la radicalisation certains éléments d’Aube de la Libye, ce qui ruinerait instantanément le fruit des négociations qui se poursuivent péniblement sous l’égide des Nations unies, et favoriserait des alliances de court terme avec des groupes djihadistes. » Il serait peut-être temps de le répéter un peu plus fort...
[1] Il n’est pas possible ici de revenir sur la genèse de la crise et la présentation des protagonistes. On se reportera utilement à l’article de P. Haimzadeh, « En Libye, ce n’est pas le chaos, c’est la guerre », Le Monde diplomatique, avril 2015.
[2] Rapport d’information de la commission des Affaires étrangères sur la Libye (n°3259), déposé par N. Ameline, P. Baumel et J. Glavany, 25 novembre 2015.
[3] Rapport cité.
http://survie.org/billets-d-afrique/article/le-retour-des-apprentis-sorciers-5067

Libye: Nouveaux affrontements entre Toubous et Touaregs, neuf morts



Vendredi 15 Janvier 2016
 Le affrontements violents se poursuivent toujours, vendredi soir, entre Toubous et Touaregs à Oubari, dans le sud de la Libye.

Au moins neuf personnes ont été tuées, et 14 autres ont été blessées, lors de nouveaux affrontements entre Toubous et Touaregs qui se sont déclenchés ce vendredi à Oubari, dans le sud de la Libye, a-t-on appris de sources médicales et sécuritaires.

Selon une source médicale de l’hôpital d’Oubari ayant requis l’anonymat, cinq corps de Touaregs tués et neuf blessés appartenant à la même tribu sont arrivés à l’hôpital ce vendredi.

Une autre source médicale de l’hôpital de Dissa, à l’est d’Oubari, a affirmé que quatre corps et cinq blessés ont été admis vendredi à l’hôpital.


Par ailleurs, une source militaire ayant requis l’anonymat a indiqué à Anadolu que de nouveaux affrontements ont éclaté tôt ce vendredi, vers 5h du matin, entre des membres des deux tribus, dans le centre d’Oubari.

Il s’agit des affrontements les plus violents entre Toubous et Touaregs depuis la signature d’un accord de cessez-le-feu entre les deux tribus rivales, fin 2015 au Qatar, a souligné la même source, ajoutant que les combats aux armes lourdes et moyennes se poursuivent toujours.


Les affrontements entre les deux tribus ont éclaté, pour la première fois, le 12 février dernier à Koufra, ville libyenne proche des frontières tchadiennes, soudanaises et égyptiennes. Ils ont fait plus de 136 morts et des dizaines de blessés, selon le ministère de la santé libyen.

Le sud de la Libye est souvent le théâtre d’affrontements tribaux, la région étant habitée par des tribus arabes et non arabes, principalement d’origines africaines ou amazigh (berbères).

AA/Babnet


Publié le: 
Ibanakal Tourna a partagé la photo de Burkina Info TV.
46 min
Burkina Info TV
10 h
‪#‎Burkina‬ ‪#‎Lwilli‬ : Le candidat à la présidentielle du ‪#‎Niger‬ le Dr Adal Roubeid a été aperçu en train de secourir et donner des soins aux blessés de l'attaque de l'hôtel Splendid
  1. Ibanakal Tourna @ohabata il y a 10 minutes
  2. : Fin de la prise d'otage, bilan lourd, le du du @
  3.  
    1. Fin de l'assaut contre les terros,Dr Adal le Touareg candidat à la presidence est libre y compris le ministre Burkinabé.Bilan
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    1. le docteur Touareg Adal candidat à la presidence du Niger soigne les blessés et aide à la neutralisation des terros.
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    2. L'assaut est lancé via
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    1. un docteur Touareg otage soigne les blessés
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    2. Il parait que Dr. Adal, candidat aux élections présidentielles nigérienne est parmi les otages de "Splendid hôtel"BF
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    2. Des soldats US et Français en position autour du . (CNN/B3Z)
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    2. Tirs armes gros calibres. Espacés.
    3. À l'origine en espagnol, traduit par
    4.  
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    2. Un témoin directe confirme un carnage au Cappucinno, une vingtaine de cadavres.
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    1. ; un otage à l instant ;'j ai pas peur.Comme une profonde serenité envahit mon âme...Le destin est ecrit, soyez sereins"..
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    2. selon "un rescapé de l'attaque affirme que tous les blancs qui font partie des otages ont été tué , un noir aussi".
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    2. Burkina Faso - Un bilan provisoire fait état de 20 morts selon le chef de l'hôpital
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    1. : 1h 07mn from tjrs calme , pas d'assaut au , les terros ont brulés les voitures du parc
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    1. 2 sources Burkinabes disent que c est qui revendiq l attac du
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    2. : les attaquants parlent arabe. Plusieurs mortes à l'hôtel selon des témoins
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    1. Vous avez suivi et
    • @robynkrielCNN
      CNN Correspondent in Africa. Zimbabwean/South African. King's College MA War Studies student.
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    2. Journalist on scene of attack tells that French and US soldiers are at hotel where an ongoing hostage situation unfolds
    3. À l'origine en anglais, traduit par
    4.  
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    2. Ne dites pas les noms et les fonctions des personnes qui se trouvent dans l'hôtel Splendide. Vous mettez des vies en danger.
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    2. Suivi - Burkina Faso : plusieurs clients demeurent à l’intérieur de Splendid Hôtel et sont sous le contrôle des terroristes. /
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    2. Six morts devant le restaurant le Capuccino selon un témoin sur France24
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    2. OmegaInfo Urgent Sheriff Sy, l'ancien président du CNT est arrivé sur l'avenue Kwamé Nkrumah.
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    1. coupure d'electricité à l instant selon une des pers de l = 0H14
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    1. Msg = "etage 1bcp d'otages, 2libre encore. assaut pas lancé à 23h54 "heure de
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    1. selon une de pers ds hal d'entrée bcp d otages, au dessus calme pour l instant!!!
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    1. : 1 hall d entree TERROS ET aile ou bloc 2 otages
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    1. l 'attaque est lancée selon un des otagesdu
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    1. toute une aile du calme et pas encore atteinte par les ..q font les ???
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    1. les attaqants ont declarés etre de l /J.P.Dipama
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    1. Vous avez suivi et
      @gallagherfergal vous suit
      ABC News Social Newsgathering fergal.p.gallagher@abc.com
    • @GraphiqueDBF vous suit
      Il y a une voie qui met fin à toute souffrance, suis la !
    1. en contact direct avec des parents et amis au de Ouaga.
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    2.