dimanche 7 décembre 2014

http://www.franceinter.fr/emission-la-marche-de-lhistoire-le-sahara

l'émission du mercredi 3 décembre 2014

La France et le Sahara 

A la fin des années 1950, Houphouet-Boigny, le futur président ivoirien alors ministre de la France, annonçait un avenir de sécurité et de progrès pour le Sahara. A Paris, on parlait volontiers de  ce vaste espace de neuf millions de kilomètres carrés comme d’une mer où les échanges des pays riverains pourraient se multiplier.
Cette vision alla ensuite rejoindre le grand cimetière des utopies du désert. Une fois nos bases évacuées après avoir bien servi, le général de Gaulle, se laissa même aller à dire que, tous comptes faits, il n’y avait là-bas que « des nomades très clairsemés, des explorateurs épisodiques de grottes et des touristes passagers »  C’était mal prévoir les conflits que suscitent les richesses à exploiter : pétrole et gaz des bassins sédimentaires, ressources minières du socle cristallin et des massifs. Pour prendre un exemple, dans l’Aïr, au Nord Niger, on allait bientôt exploiter des mines d’uranium mais sur le terrain même où des chefs touaregs avaient dit à de Gaulle : «  Ne nous laissez pas diriger par des arabes et des noirs, rendez-nous notre pays entier pour y rassembler notre société »
Les conflits de territoires ne cessent de remuer une zone immense, partagée entre dix états, trop fragiles pour empêcher les circulations d’armes et de drogue. Affrontements ouverts, trafics souterrains :  la sécurité recule tandis que le désert avance. L’Islam qui a largement constitué le Sahara en vient à devenir pomme de discorde. On peut croire aux mirages et penser que l’expédition franco-internationale au Mali remettra les choses et les hommes d’aplomb. On peut aussi penser que le Sahara est un terrible révélateur des rapports des forces d’aujourd’hui :  Théodore Monod, qui le parcourut soixante-dix ans durant, disait qu’on y voyait la planète à nu. La peau lui tombant, on voit même les os.
Carte du Sahara vers 1800 par Aaron Arrowsmith © domaine public - 2014 / Boston Public Library

Assalih Jaghfar, de la caravane de sel à l’université

En chantre de la francophonie, l’enfant touareg du désert nigérien est devenu chef de projets de l’Agence universitaire de la francophonie pour l’Afrique de l’Ouest
30/11/14 - 18 H 44
Assalih Jaghfar, un destin qui force le respect.
(MARIE VERDIER)

Assalih Jaghfar, un destin qui force le respect.

AVEC CET ARTICLE
Il n’a que 34 ans et déjà plusieurs vies à son actif. Lorsqu’il regarde son parcours depuis son enfance dans le désert nigérien jusqu’au bureau de l’Agence universitaire de la francophonie (AUF) à Dakar (Sénégal), en passant par l’Algérie, Haïti, la France et le Québec, Assalih Jaghfar a conscience que sa vie est un récit.
Enfant, il a la rage d’apprendre. Pourtant la première année fut dure, à l’école française du village de l’oasis de Timia, à une trentaine de kilomètres de son campement de nomades. Le petit Assalih ne parle que touareg. Il écrit des mots, « vélo », « lavabo », « xylophone ». « Des choses que je n’avais jamais vues ! »
Mais quand il voit passer des touristes, sur la route du Paris-Dakar, qui empruntent ces spectaculaires montagnes nigériennes de l’Aïr, il se promet que lui aussi, un jour, il fera « comme ces gens-là ». Il voyagera en voiture et en avion. Aux vacanciers, il distribuait des bouts de papier avec son adresse. Et il recevait parfois une carte postale, comme celle venue« du bassin d’Arcachon ».
Le père d’Assalih Jaghfar faisait la caravane de sel : il partait pendant quatre-vingt-dix jours à dromadaire chargé de viande et de pots à troquer contre dattes et sel, mil et vêtements. Et il ne voyait guère d’un bon œil son fils aîné s’engouffrer dans les études. Mais il remplit son quota. « Selon les règles du comité de village, une famille qui a un enfant à l’école n’était pas contrainte d’y envoyer le second. Cela a pénalisé mes deux frères, l’un est jardinier, l’autre boulanger autodidacte, et mes deux sœurs, mères au foyer. » Assalih Jaghfar se rassure en se disant qu’« ils s’en sortent bien »au village et que lui-même met évidemment la main à la poche.
L’adolescent doit s’assumer pour poursuivre ses études au collège, à Arlit, à 220 kilomètres au nord. Il emprunte les pas des enfants du village, se cherche un tuteur qui l’hébergera et le nourrira parmi les cadres nigériens employés par Areva. Puis, cap trois cent kilomètres plus au sud, à Agadez, pour le lycée et une nouvelle quête de tutorat. Enfin, expédition de 1 000 km jusqu’à Niamey pour récupérer une bourse algérienne qu’il a décrochée. Il demande informatique, mais est inscrit en économie à l’université de Béjaïa en Kabylie. Il est quasiment sans le sou, mais un Français de Louviers qui a créé l’association des amis de Timia lui vient en aide.

RESCAPÉ DU SÉISME D’HAÏTI EN 2010

Quatre ans plus tard, sa licence en poche, le voilà guide accompagnateur pour des treks dans le désert. à l’époque, le tourisme florissait dans la région d’Agadez. Pourtant Assalih Jaghfar garde l’obsession de l’université. « Ma grand-mère m’a toujours demandé de revenir au village pour être instituteur. » Mais chaque soir, il s’initie à l’ordinateur dans un cybercafé et décroche à nouveau une bourse de l’Agence universitaire de la francophonie (AUF) à… Haïti, où il restera après son master 2 comme chargé de communication de l’Institut de la francophonie.
Il a par deux fois la vie sauve ce terrible 12 janvier 2010 quand un séisme dévaste Haïti. Exceptionnellement, il avait quitté tôt ce jour-là l’Institut avant que celui-ci ne s’effondre, engloutissant dans ses décombres une dizaine de personnes. Puis, dans la rue, une femme le tire par le bras, le protégeant d’un bloc de béton qui s’abat devant lui.
Terriblement traumatisé, Assalih Jaghfar coopère à la cellule de crise de l’AUF depuis Paris pour retrouver, identifier les étudiants. Il participe au projet de reconstruction depuis Montréal puis revient à Haïti pour suivre les microprojets. « C’eut été trop lâche d’abandonner mes collègues. » Assalih se sent une dette immense à l’égard de l’AUF. Et réciproquement.
Depuis le bureau de l’AUF à Dakar, il se charge à présent des projets universitaires dans les pays francophones de la région, pour créer des campus numériques.
Il s’agit de mettre en place des masters, former les enseignants au numérique, ou encore aider à la reconstruction de l’université Nangui-Abrogoua d’Abidjan, dévastée pendant la crise ivoirienne de 2010-2011.« Quand il y a une catastrophe, pour l’université c’est toujours l’AUF qui intervient en premier. »
30/11/14 - 18 H 44
 
VERSION PAPIERVERSION WEB
 

Nigéria : des armes et munitions saisies

BBC
  • Il y a 7 heures
L’appareil était en provenance de Bangui vers le Tchad.
L’appareil était en provenance de Bangui vers le Tchad.
Un avion russe transportant des armes et munitions a été intercepté à l'aéroport de Kano, au Nigéria, samedi.
L’appareil était à destination du Tchad voisin mais l’aéroport de N’Djamena étant fermé, a du atterrir d’urgence à Kano.
L'information a été confirmée par les autorités aéroportuaires de la ville située au nord du pays.
Selon eux, l'avion-cargo parti de Bangui en Centrafrique, transportait des hélicoptères, une jeep ainsi que d'autres équipements, mais aucun d'entre eux n'a été déclaré sur le manifeste de vol.
Les destinataires exacts de la cargaison ne sont pas encore connus mais les soldats tchadiens ont été impliqués dans le conflit en République Centrafricaine depuis 2013.
Ni le Tchad, ni la Russie n’ont encore réagi suite à ces annonces.
L'avion et son équipage sont retenus à l'aéroport de Kano et une enquête a été ouverte.

Ghardaïa : Des Touareg ghettoisés

El Watan.com
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 Fuyant les conditions de vie insoutenables, des Touareg algériens se retrouvent... étrangers chez eux<br /><br />
L’homme primitif existe-t-il encore chez nous ? C’est la question qui nous interpelle à chaque passage devant le ghetto de taudis habités, non par des ressortissants africains, mais par ceux qui partagent notre algérianité, en l’occurrence des Touareg venus de l’extrême-sud du pays.
Ils sont venus de la capitale de Tin Hinane, Tamanrasset, et d’Illizi, une wilaya limitrophe de la Libye, où le conflit fratricide qui ronge ce pays depuis deux ans ne cesse de jeter ses turbulences sur ces contrées en proie à des privations de toutes sortes. Les conditions de vie insoutenables dans ces régions du Sud sont derrière cet exil forcé imposé aux habitants qui se lancent dans une quête perpétuelle des cieux plus cléments où les chances de mener une vie meilleure sont possibles.
C’est dans l’espoir d’améliorer, un tant soit peu leur vécu, que ces candidats de misère ont pris leurs bagages pour atterrir enfin dans la capitale du M’zab afin de se retrousser les manches dans les chantiers de construction existant dans la wilaya, histoire de gagner dignement leur vie, mieux que, avouent-ils, de «se souiller» avec des supplications à l’aumône, car cela n’est pas de leurs coutumes.
L’enclos de misère, vu l’état des lieux où évoluent ses occupants, montre une image lointaine de l’imaginaire collectif des Algériens, car elle relate une situation choquante où le moindre ingrédient d’une vie décente est absent. Ils vivent dans la nudité totale. Sous des taudis fabriqués à la va-vite avec du zinc, du carton, des branchages et des lambeaux de tissus utilisés comme moyens à boucher les trous qui laissent traverser le vent glacial, alors que la saison hivernale ne fait que commencer.
A même le sol poussiéreux et crasseux, ils posent des cartons et matelas souvent noircis par la saleté, alors que certains d’entre eux ne trouvent pas mieux que de plier leurs propres vêtements pour les utiliser comme oreillers. Pire, d’autres, faute d’oreillers propres, les confectionnent à leur façon en enveloppant des pierres par des tissus et du carton.
De l’intérieur de ces baraques, des odeurs insupportables se dégagent. Pour les aborder, Bouhadine Ahmed, un des occupants de cet enclos de misère, le seul arabophone parmi le groupe rencontré. Il a pris en charge la traduction du targui de ses amis majoritairement originaires d’Illizi.
Les damnés du M’Zab
Notre interlocuteur est le propriétaire d’une baraque aménagée en local pour l’alimentation générale à l’intérieur du même enclos où des fardeaux de limonade, des boîtes de gâteaux et des pâtes de toutes sortes emplissent la baraque mise sur pied à l’aide de barres métalliques ramassées de toutes parts.
Par ailleurs, on apprend d’Ahmed, que le terrain sur lequel a pris forme cette agglomération de ghettos, qui se situe dans le quartier de Hadj Messaoud, plus précisément entre le commissariat central et la station-service, a été donné par les autorités publiques pour se débarrasser de ces gens qui viennent de l’extrême Sud. Ainsi donc s’est entassé ce beau monde sur un espace qui est devenu maintenant une escale obligée pour chaque nouveau débarqué du Sud. Mais, point de place pour les étrangers, autrement dit, les Africains qui affluent en nombre impressionnant dans la capitale du M’zab.
«Ils n’ont droit qu’à une nuit parmi nous, c’est une faveur de notre part», lâche Ahmed avec un sourire propre à l’homme bleu. Abdellah, âgé de 40 ans, est un autre membre de ce monde de déshérités qui ont occupé ce lieu, il y a presque une vingtaine d’années. Il est venu de l’Ahaggar, wilaya de Tamanrasset, se nourrissant d’un rêve de trouver un travail qui lui assurerait une vie digne.
Ce dernier a enduré toutes les peines du monde, en passant par des épreuves pénibles dans différents chantiers de construction dans la wilaya. Mais le destin a voulu qu’après tant de souffrances, un job au sein de la commune de Ghardaïa comme éboueur le sauve, il y a cinq mois.
Un autre candidat de misère nous sourit, il s’agit de Mohamed Ali âgé de 16 ans. Après avoir passé toute son enfance comme berger à Hamcine, un petit village distant de 50 km de Bordj Badji Mokhtar à Illizi à garder les chèvres de son père, il s’est aventuré à croire en sa bonne étoile en venant ramasser de l’argent et fonder un foyer. Ainsi, son périple s’est achevé dans un petit coin parmi «ces damnés du M’zab», dont le seul tort est d’être venu chercher un travail qui lui ouvrira les portes de l’avenir pour mener une vie meilleure.
Hélas, toutes ces espérances se sont révélées difficiles à concrétiser, dans un pays qui recèle toutes les ressources naturelles et humaines permettant d’assurer des lendemains prospères pour ces citoyens, notamment pour ces gens de l’extrême sud du pays, qui ne cessent de se plaindre d’une marginalisation aveugle au point que certains de nos interlocuteurs s’interrogent s’ils sont réellement Algériens.
Un appel a été lancé via nos colonnes aux autorités publiques et aux hommes de bonne volonté et surtout aux bienfaiteurs de la wilaya afin d’aider ces gens privés de tout, notamment en ce début d’hiver, car ils mènent une vie digne de l’homme primitif.
Farid Azzoug,http://www.elwatan.com/regions/ouest/actu-sud/ghardaia-des-touareg-ghettoises-04-12-2014-280143_257.php

  • Ahar
    « un petit village distant de 50 km de Bordj Badji Mokhtar à Illizi »
    Bordj Badji Mokhtar relève de la Wilaya d’Adrar et non d’Illizi, lapsus qui rappelle fort ceux commis par les Maliens du sud par rapport à leur nord.
    Le Sahara n’est-il pas lui même une sorte de lapsus pour les Etats qui le partage?

Plongée dans la folie de « 19HH », principal canal français d’embrigadement djihadiste

Le Monde.fr |   | Par William Audureau
Cette série de « films documentaires », tous disponibles en ligne, est selon le Centre de prévention contre les dérives sectaires liées à l’Islam le principal point d’entrée dans l’autoradicalisation.
Omar Diaby, également connu sous son pseudonyme Omar Omsen, est apparu mercredi 2 décembre pour la première fois dans une vidéo à visage découvert. Ce Franco-Sénégalais de 39 ans, méconnu du grand public, est considéré depuis plusieurs années comme l’un des plus influents recruteurs djihadistes en France. Son nom a été plusieurs fois cité par les jeunes radicalisés repentis ou rattrapés par la justice.
Omar Diaby, un des principaux recruteurs français sur Internet.
Omar Diaby, un des principaux recruteurs français sur Internet. | 19HH
Comment ont-ils connu Omar Diaby ? Par son abondante production de vidéos d’embrigadement diffusées sur Internet sous le label « 19 HH » – qui serait une référence aux 19 terroristes impliqués dans les attaques du 11 septembre et une représentation des tours jumelles.
Sur YouTube, les abonnés à la chaîne d’Omar Diaby s’élèvent à un peu plus de huit cents. Ils sont près de mille à suivre celle de Mehdin Sunni, l’autre relais principal de ces vidéos. La plus visionnée d’entre elles,Destination la Terre Sainte, a dépassé les 100 000 vues.
Omar Diaby, recruteur et auteur principal des vidéos 19HH, y apparaît généralement flouté.
Omar Diaby, recruteur et auteur principal des vidéos 19HH, y apparaît généralement flouté. | 19HH

Quel est le contenu de ces vidéos ?

Ces vidéos, au nombre d’une trentaine, se présentent comme des « films documentaires », prétendent parler au nom « des musulmans qui ne supportent pas l’inaction en voyant des musulmans hommes et femmes et enfants qui se font tuer banalement, et estiment que c’est leur devoir d’aller les défendre ». Il y est question pêle-mêle de la mort de Ben Laden, des origines de l’univers selon le Coran, des relations entre les trois grandes religions révélées, de la question palestinienne, de la politique des puissances occidentales, de la place des musulmans dans le monde et aborde plusieurs prophéties millénaristes.
Détail de l'affiche promotionnelle d'un des "films documentaires" de 19HH.
Détail de l’affiche promotionnelle d’un des « films documentaires » de 19HH. | 19HH
Soigneusement mises en scène, alternant musique arabisante et hollywoodienne, elles mêlent prêches, images cinématographiques détournées, souvent issues d’œuvres à caractère religieux (Les 12 commandements), conspirationnistes (Matrix), catastrophistes (2012) ou messianiques (la série John Doe). « Les vidéos sont destinées à un jeune public habitué aux images de jeux vidéo et aux films : (…) elles les plongent dans un univers familier dont ils maîtrisent les codes », décrypte dans un rapport le Centre de prévention contre les dérives sectaires liées à l’Islam.
Les vidéos sont des collages de prêches, films, documentaires, journaux télévisés, etc.
Les vidéos sont des collages de prêches, films, documentaires, journaux télévisés, etc. | 19HH.

Quel Islam défendent-elles ?

Un dispositif destiné in fine à porter un discours conspirationniste, ouvertement antisémite, millénariste, sectaire et violent. Dans une longue vidéo d’avril 2013 servant de préambule et de note d’intention, 19 HH se revendique d’ailleurs ouvertement du salafisme, un Islam réactionnaire ultra-orthodoxe, et du takfirisme, un courant sectaire extrémiste prônant la violence, y compris envers les musulmans.
Les vidéos de 19HH mêlent conspirationnisme, messianisme et obsession de la troisième guerre mondiale.
Les vidéos de 19HH mêlent conspirationnisme, messianisme et obsession de la troisième guerre mondiale. | 19HH

Les vidéos de 19HH glorifient le sacrifice.
Les vidéos de 19HH glorifient le sacrifice. | 19HH

Des personnages étranges menacent parfois le spectateur.
Des personnages étranges menacent parfois le spectateur. | 19HH
Manipulatrices, les vidéos n’hésitent pas à interpeller le spectateur pour obtenir son adhésion. « Je suis ton indifférence, je suis ton hypocrisie, je suis ta collaboration (…). Tu es devenu une bête, une pauvre bête tenue en laisse », peut-on entendre. La « liberté », pour l’internaute endoctriné, passera dès lors par le départ au djihad.
Selon Dounia Bouzar, coauteure du récent rapport du Centre de prévention contre les dérives sectaires liées à l’Islam portant sur le processus d’autoradicalisation en ligne, 80 % des jeunes candidats au djihad repentis ont fait la découverte des thèses extrémistes par le biais de ces vidéos. Selon des propos cités par LeFigaro.fr, ses productions auraient contribué à « plusieurs dizaines de départs » effectifs vers la Syrie.
Malgré la fermeture en ligne du site officiel de 19 HH, ces vidéos continuent de circuler librement sur YouTube et DailyMotion, et la page Facebook qui leur est associée demeure active.
  • William Audureau
    Journaliste au Monde
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/pixels/article/2014/12/05/dans-la-folie-de-19-hh-principal-canal-francais-de-propagande-djihadiste_4533424_4408996.html#LRGZrAhQybKoc7Yq.99

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