mardi 10 février 2015

INVITÉ AFRIQUE

«Boko Haram est le réceptacle de toutes les frustrations»

RFI

«Boko Haram est le réceptacle de toutes les frustrations»
 
Jean-Pierre Olivier de Sardan, chercheur à Niamey, invité Afrique de RFI.zenu.org

    L'Etat nigérien s'investit pleinement dans l'offensive régionale contre Boko Haram. Les parlementaires ont voté hier à l'unanimité en faveur de l'envoi des troupes nigériennes pour traquer Boko Haram. Cette implication de l'Etat contraste cependant avec les difficultés de la société nigérienne à se positionner face à la secte islamiste. Pour le chercheur Jean-Pierre Olivier de Sardan, qui travaille au sein du LASDEL, un laboratoire de sciences sociales de Niamey, ces difficultés sont sans doute liées à la montée, au sein de la population, de courants religieux radicaux.
    Il est ce matin l'invité Afrique de RFI, au micro de Laurent Correau

    RFI : Ces derniers jours, Boko Haram a mené des attaques sur le territoire nigérien notamment contre la localité de Diffa. C’est manifestement un changement de stratégie dans l’attitude de Boko Haram vis-à-vis du Niger, qui était jusqu’ici plutôt une attitude de non agression ?
    Jean-Pierre Olivier de Sardan : En tout cas, il n’y avait pas d’affrontement direct. Tout le monde savait qu’il y avait des infiltrations de Boko Haram, aussi bien pour recruter des gens, aussi bien à l’intérieur des camps de réfugiés, puisqu’il y a beaucoup de réfugiés, mais en tout cas, il n’était pas un lieu d’opérations militaires comme l’était devenu le nord Cameroun.
    Comment est-ce que la société nigérienne réagit à cette présence de Boko Haram à ses portes ? Comment est-ce que l’opinion publique nigérienne se situe par rapport à cette idéologie jihadiste ?
    Il serait faux de dire qu’actuellement Boko Haram a un soutien massif dans la société nigérienne, ce n’est évidemment pas vrai. Mais en même temps, de dire qu’il a zéro soutien ce serait aussi faux. Ils ont certainement une certaine force d’attraction. Dans une jeunesse désœuvrée, en rupture d’école, en rupture de travail, influencée par les prêches de plus en plus radicaux que l’on voit arriver au Niger. Il y a une frange de la population qui peut être sensible aux thèmes de Boko Haram. Dans la mesure où Boko Haram représente le rejet radical de l’Occident, le rejet radical de l’école occidentale qui sont des thèmes qui peuvent avoir un écho, l’école occidentale est extrêmement discréditée au Niger. L’école a formé des chômeurs depuis combien de temps ? C’est une école qui s’est désagrégée depuis l’ajustement structurel et les politiques du chiffre de la banque mondiale. Donc les thèmes anti-école occidentale, comme les thèmes anti-occident en général, oui, ils peuvent avoir de l’écho.
    Dans un article récent, vous écriviez « Boko Haram devient le réceptacle de toutes les frustrations au Niger », qu’est-ce qui d’ailleurs crée selon vous ces fragilités dans la société nigérienne à l’heure actuelle ?
    Il y en a beaucoup. Vous avez le fait que le développement n’a pas tenu ses promesses, vous avez le fait que l’ensemble des institutions de développement se caractérise par des conditionnalités qui sont mal vécues. Vous avez les COMPTES pas toujours bien réglés de la colonisation. Il est clair qu’il y a aujourd’hui un assez grand rejet de la classe politique toutes tendances confondues. Et dans ce « tous pourris, tous corrompus », il y a aussi la place pour des idéologies radicales. C’est pour ça, je pense quelque part, ces mouvements jihadistes ou dit salasfistes jouent un peu le même rôle que l’extrême droite en Europe, de réceptacle de toutes les crises, de toutes les frustrations.
    Est-ce que vous constatez que la société nigérienne est travaillée par des mouvements fondamentalistes, un regard sur l’islam radical ?
    Oui c’est clair. Ca ne veut pas dire que tous les musulmans nigériens sont des salafistes ou des radicaux, loin de là. Il y a encore une partie importante de l’islam nigérien qui reste de tradition soufi ou confrérique, qui était l’islam dominant et qui a toujours été un islam tolérant. Mais depuis une vingtaine, une trentaine d’années, il y a quand même une sorte de déferlante dans l’islam d’Arabie Saoudite ou du Qatar, un islam wahhabite, qui est un islam extrêmement rigoriste, beaucoup plus intolérant, beaucoup plus tourné vers le passé, ritualiste, etc. Et cet islam prend de plus en plus place dans l’espace public, c’est eux qui tiennent le haut du pavé à l’université alors que l’université devrait être au contraire un lieu de réaction et d’esprit critique. Toutes les cassettes qui se diffusent dans les rues aujourd’hui, en CD, en DVD. Ce sont de plus en plus des cassettes avec des prêches radicaux extrêmement intolérants et extrêmement violents dans les mots, là aussi la violence des mots ne veut pas dire la violence des actes, mais quand même c’est ça qui rend un peu inquiet.
    Quelle est la réaction de l’Islam soufi qui reste encore l’Islam traditionnel au Niger ?
    L’islam soufi résiste certes mais résiste au sens où ses adhérents ne sont pas adeptes de cet islam venant d’Arabie.
    Il n’y a pas eu de condamnations ?
    Mais oui. Il y a quand même une sorte de peur et de risque de se voir, si on s’attaque à cet islam, dénoncer comme étant, faisant le jeu des occidentaux ou faisant le jeu des anti-musulmans. C’est ça un peu le grand problème, qu’il n’y a pas de réactions publiques parce que ceux qui réagiraient publiquement contre l’Islam ont peur de se voir dénoncer comme étant des infidèles, des suppôts de l’occident, des suppôts des chrétiens, etc. C’est pour ça que cet islam qui reste minoritaire, probablement on n’a pas de statistiques, mais cet islam dont on peut penser qu’il reste minoritaire c’est quand même lui qui s’exprime et l’autre islam, je dirai l’islam plus tolérant, s’exprime beaucoup moins publiquement, c’est donc un des pièges dans lesquels nous sommes actuellement. Je trouve que les récentes manifestations en ont été un signe. Ces jeunes casseurs qui s’en sont pris aux églises, ils ne s’en sont pas pris aux églises simplement pour suivre un mot d’ordre de l’opposition, ils s’en sont pris parce que ça fait parti de ce climat d’intolérance qui était développé, où on présente les chrétiens comme les ennemis, où on présente la modernité comme l’ennemi, toutes ces frustrations qui sont en arrière plan
    NIGERNIGERIAMAHAMADOU ISSOUFOUBOKO HARAM

    Retour sur le jour où Niamey a autorisé l'armée à pénétrer au Nigeria

    mediaLe président de l'Assemblée nationale du Niger Amadou Salifou, au Parlement, le 24 novembre 2014.AFP PHOTO / BOUREIMA HAMA
    Le Parlement a adopté ce lundi 9 février la résolution souhaitée par le gouvernement pour envoyer des troupes au Nigeria pour lutter contre le groupe armé Boko Haram. Un vote adopté avec les voix de l’opposition, au nom de l’unité nationale.
    « La résolution autorisant le président de la République à envoyer des troupes en République fédérale du Nigeria dans le cadre de la force mixte, multinationale dans le bassin du lac Tchad est adoptée. » C’est par ces mots qu’Amadou Salifou, président de l’Assemblée nationale du Niger, a entériné l’adoption du texte permettant aux forces nigériennes de traverser la frontière avec le Nigeria voisin pour combattre la secte islamiste Boko Haram.
    En adoptant cette résolution, les parlementaires ont mis fin à huit mois d’attente observés sur la frontière nigériane par les troupes nigériennes, explique Karidjo Mamadou, ministre de la Défense du pays : « Nous avons maintenant la possibilité de les faire bouger. Ils peuvent être sur l’offensive. Je crois que les choses iront mieux. »
    Pas de dissensions
    Face à Boko Haram, c’est le seul choix qui s’offre, poursuit un député membre de l’opposition. « Nous pensons qu’il est impératif que l’ensemble des Nigériens et des Nigériennes fassent bloc, s’entendent sur l’essentiel pour que l’Etat du Niger puisse exister d’abord en tant qu’Etat parce que c’est la condition sine qua non de tout débat politique. »
    Il ne peut y avoir de dissensions, soutient également un autre député, de la formation présidentielle PNDS-TARAYYA « Quels ques soient les clivages politiques, il y a des moments où on fait appel à sa raison, puis on essaie de les oublier. Face à ces menaces sécuritaires, je crois que c’est le comportement qui sied. Malgré les tensions politiques, on n’est pas surpris que l’opposition ait cette attitude qu’elle a eue aujourd’hui. »
    « Boko Haram n'a pas d'avenir »
    Pour le président nigérien Mahamadou Issoufou, qui s'est exprimé ce lundi à l'issue d'une visite à Niamey de John Dramani Mahama, président ghanéen et président en exercice de la Cédéao, cette décision était inéluctable au vu de la dimension prise par Boko Haram. « Ça fait plusieurs années que Boko Haram est présent. Aujourd'hui, c'est devenu un monstre, a-t-il expliqué. Il fallait bien que quelque part, on s'organise pour arrêter effectivement cette menace. »
    Une décision justifiée en outre par l'attaque du vendredi 6 février. « Je voudrais dire que nos forces ont bien réagi et ont fait preuve de courage. Elles ne sont pas seules. Elles ont derrière elles l'ensemble du peuple nigérien, qui soutient notre combat contre le terrorisme. Parce que tous les Nigériens savent que ces terroristes qui s'affublent du manteau de l'islam ne sont pas des musulmans. Au contraire, ce qu'ils sont en train de faire ne fait que desservir l'islam. Boko Haram n'a pas d'avenir. Nous vaincrons Boko Haram, inch'Allah ! » Et de répéter : « Boko Haram n'a aucun avenir dans notre sous-région. »
    CHRONOLOGIE ET CHIFFRES CLÉS
    MALI ALGÉRIE 

    Mali: des espoirs d’avancées dans les négociations à Alger

    mediaLe Premier ministre Modibo Keïta (3e gauche), ancien représentant malien aux négociations de paix avec les groupes rebelles, sera en déplacement mardi à Alger.AFP PHOTO / AHMED OUOBA
    Le ministre malien des Affaires étrangères, chef de la délégation malienne aux négociations d'Alger séjourne à partir de ce mardi dans la capitale algérienne pour un nouveau round décisif des discussions avec les groupes armés. Avec le ministre de la Communication, il a RENCONTRÉ lundi 9 février la presse.
    Le ministre malien des Affaires étrangères arrive ce mardi à Alger pour un nouveau round des négociations. « Nous y allons dans un état d’esprit toujours confiant mais en même temps conscient de la gravité de la situation sur le terrain », affirme Abdulaye Diop.
    Sur le projet d’accord proposé par la médiation, le chef de la diplomatie malienne note des avancées significatives. « Ce DOCUMENT préserve le respect de l’intégrité territoriale, le respect de la souveraineté nationale du pays, le respect du caractère laïc et républicain, de même que la forme unitaire de l’Etat malien », se réjouit le ministre.
    En revanche sur d’autres points, il demandera que la copie soit revue. « La question des quotas visant que les institutions de la République doivent fonctionner sur la base de quotas attribués à différents groupes ethniques ou à différentes minorités. Aller dans le sens de quotas aujourd’hui, nous pensons créera une instabilité permanente pour le pays, déclare-t-il. Aussi, nous rejetons l’Azawad dans sa connotation politique et géographique qui considèrerait Tombouctou, Gao et Kidal comme une seule entité politique. »
    Et pour donner un coup d’accélérateur à ce nouveau round des négociations d’Alger, le Premier ministre malien Modibo Keïta effectuera de son côté, ce mardi, un court séjour dans la capitale algérienne.
    CHRONOLOGIE ET CHIFFRES CLÉS

    HSBC : "Les vrais terroristes, c'est le monde de la finance"

    • Il y a 7 heures
    HSBC
    HSBC
    Les journalistes qui ont révélé le scandale de fraude fiscale de HSBC Suisse n'ont eu accès qu'à la "partie émergée de l'iceberg", assure mardi au journal français le Parisien l'ex-informaticien franco-italien de HSBC Hervé Falciani.
    Selon une dépêche de l'agence AFP, le lanceur d'alerte, visé par un mandat d'arrêt international lancé par la Suisse pour violation de son secret bancaire, souligne que les journalistes n'ont eu accès qu'à "une partie" des informations qu'il a transmises à l'Etat français.
    Interrogé sur les 106.000 clients particuliers que le journal Le Monde dit avoir détectés, M. Falciani affirme que plusieurs autres millions de transactions entre banques sont également répertoriées « dans les documents que j'ai transmis. Ces chiffres peuvent donner une idée de ce que peut être le dessous de l'iceberg. »
    La filiale suisse de la banque HSBC est au centre d'un vaste scandale après que plusieurs journaux eurent assuré qu'elle avait aidé certains de ses clients, notamment de riches industriels et des personnalités politiques, à cacher des milliards de dollars pour leur éviter de payer des impôts.
    Les informations de Falciani sont la clé pour détecter de présumés évasions ficales
    Les informations de Falciani sont la clé pour détecter de présumés évasions ficales
    Selon M. Falciani, "il est impossible que les grandes banques françaises ne soient pas concernées" par ce système de fraude fiscale. "C'est d'une industrie qu'on parle. Donc, bien sûr que les banques françaises sont bien positionnées". Interrogé sur l'efficacité des législations anti-évasion fiscales en France et aux Etats-Unis, il avertit que "la réglementation va surtout mettre le paquet sur les clients particuliers qui déclarent un compte en leur nom propre. Ce sont les petits, le fond du panier. Le haut du panier utilise des sociétés, parfois créées de façon frauduleuse."
    Il se déclare en faveur d'une "protection financière aux détenteurs d'informations d'intérêt public" afin de faire "avancer la démocratie".
    Pour M. Falciani, l'évasion fiscale est "un sujet essentiel, qui n'est pas encore aujourd'hui assez relayé. En proportion, on parle beaucoup du terrorisme", ajoute-t-il. "Mais les affameurs, les vrais terroristes, ceux qui touchent des centaines de millions de personnes, c'est le monde de la finance."hsbc

    Mali: des espoirs d’avancées dans les négociations à Alger

    algerpourparlers
    RFI
    Le ministre malien des Affaires étrangères, chef de la délégation malienne aux négociations d’Alger séjourne à partir de ce mardi dans la capitale algérienne pour un nouveau round décisif des discussions avec les groupes armés. Avec le ministre de la Communication, il a RENCONTRÉ lundi 9 février la presse.
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    La médiation algérienne, une option incontournable

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    On l’imagine aisément. Même si on se situe sur le territoire du langage diplomatique, le choix des mots a été a amplement mesuré, réfléchi pour exprimer sans ambiguïté aucune la position de la France sur la médiation algérienne dans le processus du dialogue intermalien. Dans un […]

    Mali : Kidal, trois ans sans école pour les enfants

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    En matière d’éducation (et pas que) Kidal manque de tout. La crise multidimensionnelle engendrée par la énième rébellion née en 2012 a hypothéqué l’avenir de milliers d’enfants maliens.
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    La question fait grand bruit dans les rangs de l’armée malienne, principale victime d’un réseau de trafic d’armes qui se développe un peu partout dans les casernes et qui a pignon sur rue depuis quelques temps par le biais des éléments de la Minusma. Disons le […]

    Daech, l’enfant monstrueux de Ben Laden et de Bush Jr: Arte, mardi 10 février à 20 H 55

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    C’est à Camp Bucca, l’une des principales prisons militaires américaines pendant la guerre d’Irak, qu’est née l’organisation djihadiste de l’Etat islamique, qui étend aujourd’hui son pouvoir sur 10 millions d’habitants, essentiellement des Arabes sunnites, répartis sur un territoire à cheval sur l’Irak et la […]

    Au Mali, le processus de paix est en danger

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    Le week-end a été sanglant dans le nord du Mali. Des groupes armés rivaux se sont une nouvelle fois affrontés, non loin de la localité de Tessit notamment. Le Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA) accuse l’armée malienne de combattre aux côtés du Gatia, un groupe […]

    Reprise des affrontements au Nord et report du dialogue intermalien: Les négociations d’Alger sabotées

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    Letempsdz.com Comme il fallait s’y attendre, le dialogue intermalien organisé en Algérie est reporté à une date ultérieure. Le nouveau round de ce dialogue qui devait avoir lieu durant la première semaine du mois en cours, a été reporté, suite aux graves incidents se déroulant au nord du Mali, […]

    Niger: Boko Haram attaque ce matin la prison de Diffa, dans le sud-est

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    Romandie.com
    Niamey – Les islamistes nigérians de Boko Haram ont mené une nouvelle attaque lundi matin à Diffa, tentant de prendre d’assaut la prison de cette ville du sud-est du Niger frontalière avec le Nigeria, a-t-on appris de sources humanitaires.Des échanges de tirs importants ont eu lieu à Diffa. La […]

    Boko Haram confirme le Niger comme une de ses nouvelles cibles

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    AFP, publié le 08/02/2015 mis à jour à 20:26
    Niamey – Les islamistes de Boko Haram ont mené dimanche une seconde attaque en deux jours dans le sud-est du Niger frontalier avec le Nigeria, confirmant ce pays comme une de leurs nouvelles cibles.
    Massés du côté nigérian de la Komadougou […]

    La riposte régionale contre Boko Haram s’organise

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    Le Monde.fr | Cyril Bensimon (Yaoundé, envoyé spécial)
    Le temps de l’indifférence des voisins du Nigeria face à la menace Boko Haram est révolu et le principe d’une riposte régionale contre la secte islamiste se renforce chaque jour davantage. Alors que le Tchad a déjà envoyé ses soldats […]

    Dialogue inter-malien:L’ONU hausse le ton

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    L’Expression Dz
    Le Conseil de sécurité engage vivement les parties maliennes à dialoguer
    Le dialogue inter-malien, lancé officiellement en juillet 2014 à Alger, est passé par quatre rounds.
    Le Conseil de sécurité des Nations unies a exhorté les parties maliennes à «reprendre sans tarder» les négociations de paix […]

    Bamako se prépare aux négociations avec les groupes rebelles

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    Pour peaufiner sa copie pour les futures négociations, le gouvernement malien a RENCONTRÉ samedi 7 février des partis politiques, de nombreuses associations de jeunes, de femmes et des membres de la société civile. Les échanges ont notamment porté sur les propositions faites par la médiation pour un accord […]

    Pourparlers inter-maliens : Le coup de pouce de la médiation

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    Mission des Nations Unies au Mali – MINUSMA
    Dans le cadre de la reprise du prochain round des discussions inter-maliennes, l’Equipe de médiation des acteurs engagés dans le règlement de la crise du Nord, s’est réunie ce matin à Alger sous la présidence de Ramtane Lamamra, Ministre algérien […]

    5è round des pourparlers inclusif inter malien d’Alger : Les forces vives et Patriotes dénoncent et rejettent le préaccord

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    Tant qu’il doit rester en l’état, le préaccord, soumis par la médiation algérienne (dans le cadre des pourparlers inclusifs inter malien), est un DOCUMENT que le gouvernement ne peut signer, sans se rendre coupable de forfaiture et de haute trahison vis-à-vis de la Nation malienne.
    C’est […]

    Communiqué de l’opposition sur les raisons de son boycott de la Table ronde du gouvernement sur le pré-accord

    algerpourparlers
    Maliweb
    Depuis le 24 juillet 2014, les partis de l’opposition républicaine réclament sans cesse une concertation quadripartite Gouvernement-Société civile- Majoritė-Opposition pour élaborer une position malienne commune que les émissaires du Président de la République iraient défendre lors des pourparlers inter-maliens.
    Le 14 janvier 2015, nous avons adressé une […]

    Mali | Le danger de l’enlisement

    NordMaliI
    Antonin TISSERON, chercheur associé à l’Institut Thomas More-Mardi, 3 Février 2015
    Plus de deux ans après le déclenchement de l’opération Serval, la situation reste très fragile au Mali. Alors que les négociations d’Alger entre les autorités maliennes et des groupes armés du Nord n’ont toujours pas abouties, la […]

    Mali: les rythmes du festival de Ségou défient le fracas des armes

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    L’Obs
    Ségou (Mali) (AFP) – Le podium géant INSTALLÉ au festival de Ségou, dans le centre du Mali, a les pieds dans le fleuve Niger. Pour quelques jours, la musique fait oublier aux visiteurs et aux habitants le fracas des armes dans le Nord tout proche. »C’est un vrai régal. A […]

    Teneur en uranium et en thorium dans les roches basaltiques:l’histoire de la Terre racontée par son manteau

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    Francois Savatier , journaliste à Pour la Science.
    L’évolution de la teneur en uranium et en thorium dans les roches basaltiques témoigne de la formation d’une atmosphère riche en oxygène, puis d’océans pleinement oxygénés.
    La subduction – la plongée d’une plaque tectonique sous une autre – explique l’hétérogénéité […]

    Schiste: l’Algérie insiste malgré la contestation

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    Le Figaro.fr avec AFP
    Le groupe pétrolier algérien Sonatrach poursuivra ses forages exploratoires de gaz de schiste par fracturation hydraulique dans le Sahara, en dépit de l’hostilité grandissante des populations vivant près des gisements, a indiqué dimanche son PDG Said Sahnoun.
    La Sonatrach « ne va pas interrompre » les […]