vendredi 26 décembre 2014

vendredi 26 d�cembre 2014 16:13:41

7e édition du festival national de la chanson et de la musique amazighs : Sonorités suaves amazighs des quatre coins du pays

Le coup de starter de la 7e édition du Festival national de la chanson et de la musique amazighs a été donné, vendredi soir, à l’esplanade du 1er-Novembre au centre-ville de la wilaya de Tamanrasset, en présence d’un nombreux public.
PUBLIE LE : 21-12-2014 | 0:00
D.R
De notre envoyé spécial à Tamanrasset Kader Bentounès :
Le coup de starter de la 7e édition du Festival national de la chanson et de la musique amazighs a été donné, vendredi soir, à l’esplanade du 1er-Novembre au centre-ville de la wilaya de Tamanrasset, en présence d’un nombreux public. Cette manifestation culturelle se déroulera jusqu’au 25 décembre, avec un programme varié invitant les artistes en vogue d’expression amazigh des différentes régions de l’Algérie. Ainsi, la capitale de l’Aheggar vibrera, une semaine durant, au rythme de toutes les variantes de la chanson amazigh, avec les productions des participants et des invités de ce grand rendez-vous de la musique et de la chanson amazigh.
Ce festival, faut-il le préciser, assure la continuité des festivals de la chanson amazigh, à savoir le festival local de la musique kabyle de Bejaia, le festival local de la musique targuie d’Illizi, le festival local de la musique chaouie à Khenchla et le festival local de la musique M’Zab à Khenchla. Les lauréats de la dernière édition seront en compétition pour décrocher des prix bien mérités.
Des concerts auront lieu quotidiennement à la placette du 1er-Novembre mettant en scène des stars de la chanson amazigh. Ce festival s’inscrit dans le cadre de la promotion de la musique et de la chanson amazigh. Pour la nouveauté de cette septième édition, le commissaire du festival, Karim Arib, a indiqué qu’un riche programme de proximité se déroule à Aïn Guezzam avec la participation des artistes locaux et d’une troupe nationale par jour. «Autre nouveauté, nous avons organisé un espace dédié spécialement aux musiques traditionnelles qui aura lieu à la source de Tahabourt, lieu archéologique naturel, sans oublier la spécificité de cette édition qui sera la projection du film cinématographique, Fadhma N’Soumer, de Belkacem Hadjadj qui met en scène une femme kabyle qui reflète la mère spirituelle des Touareg ; la reine Tinhinan», a-t-il fait savoir.
À l’ouverture folklorique du festival, des artistes ont produit sur scène la soirée «Rhibia» qui est une tradition 100% targuie. À commencer par Jakmi d’Amsel qui a présenté avec sa troupe une danse traditionnelle des touaregs, intitulée Tazangharet, Billal de Tazouk qui a usé de son luth traditionnel pour produire du son Tindi, Ouakassit de Tazrouk et Amaner qui ont chanté du blues désert avec leurs guitares électriques.
Pour ce qui est de la sélection des artistes, Karim Arib a noté que le commissariat a reçu plus de 200 demandes de participation au festival. «Hélas, nous ne pouvons programmer tout le monde pour un festival de sept jours. Nous avons fait une sélection des artistes en vogue représentant les différentes régions de l’Algérie. Il ne s’agit pas seulement du Kabyle, Targui, Chaoui et M’Zab, nous aurons aussi un groupe des Zenata de Timmimoun, d’Ouargla et de Cherchel. Nous avons songé également à ramener ceux qui ont tant donné à la chanson amazigh», a-t-il précisé.
En effet, le festival rendra hommage à plusieurs grands artistes, à l’exemple de Chenna, joueuse de l’Imzad touareg, l’artiste kabyle Belaid Tagrawla, l’artiste M’Zab Omar Dapudi, ainsi que l’artiste Chaoui Youcef Boukhentche.
Coïncidant avec les vacances scolaires, cette rencontre prévoit, outre les activités artistiques, la présentation de communications sur le thème, qu'animeront des artistes et chercheurs concernés par ce legs culturel national, ont indiqué les organisateurs. Une journée d’étude ayant pour thématique «La musique amazigh entre tradition et modernité», y est prévue en plus d’une conférence-débat.
La bibliothèque publique de Tamanrasset servira, à cette occasion, de cadre à une exposition sur l'architecture en adobe, ainsi qu'à l'organisation de concours artistiques entre troupes participantes.
    K. B
http://www.elmoudjahid.com/fr/actualites/71113
Par S.A.H | 25 Décembre 2014 | 1453 lecture(s)

L’IDYLLE DE MOUSSA AG AMASTAN ET DE DASSINE OULT IHEMMA

Amoureux au-delà de la raison

    
«Dassine, on assure que je suis courageux et que tu es belle; Et le courage et la beauté se sont toujours bien entendus. Alors, unissons mon courage et ta beauté. Je voudrais, ô Dassine, avoir tous les bras du palmier pour te bercer.»
Par S. Ait Hamouda
Moussa Ag Amastan était l’amenokal du Kel Ahaggar et non moins ciseleur de verbe. L’essentiel de ses compositions était consacré à sa cousine Dassine Oult Ihemma, elle aussi poétesse. Moussa ag Amastan (né en 1867 et mort le 23 décembre 1920) en Algérie, est resté à la tête de la confédération des Kel Ahaggar de 1905 à 1920. Il fait partie de la tribu noble des Kel Ghela. Il est décrit comme «fervent» dans sa pratique religieuse par Charles de Foucauld et Maurice Benhazera1. Affilié d'abord à la Tijaniyya1, il se rapproche, vers l'âge de 30 ans, du religieux qadirite Bay al-Kunti qui réside à Téleya dans l'Adrar des Ifoghas et qui devient pour lui une source de conseils spirituels. En 1901, Moussa ag Amastan fait partie de la coalition Kel Ahaggar qui mène un rezzou contre les Berabich de l'Azaouad soumis aux autorités françaises de Tombouctou. L’histoire de cet homme est restée peu connue. Nous ne trouvons nulle trace de son règne de grand chef de sa confédération. Toutefois, la légende qui lui survécut le décrit comme un meneur d’hommes et un résistant acharné à l’occupation française. Les Kel Ahaggar, sous la direction de l’Aménokal Moussa Ag Amstan, engagent la bataille de Tit (07 mai 1902) contre les Français. L’Aménocalat de Moussa Ag Amastan dure jusqu’en 1920, année qui vit l’anéantissement à l’Oued Inouhaouen de la mission Flatters, chargée de la reconnaissance des terrains pour le compte des troupes françaises. Suivirent ensuite la bataille du Tidikelt et la prise d'In-Salah (19/12/1899) qui sera le prélude de celle de Tit. La bataille de F'guiguira fut très rude et les Français ne durent leur salut que grâce à leur armement et à leurs pièces d’artillerie. En 1920, Moussa Ag Amastan mourut et sera remplacé par Meslagh Ag Amaias. Occupons-nous, au demeurant, du poète et de sa liaison passionnée avec sa dulcinée Dassine et laissons au historiens le soin de s’occuper de l’épopée de Moussa. Un manuscrit aurait, paraît-il, existé chez l’ancien Amenokal du Ahaggar, Moussa ag Amastan qui décrit l’ordre chronologique des tribus vivant dans le Hoggar. Il aurait été rédigé en tifinagh suivant les uns, en arabe suivant les autres. Mais il n’a jamais été retrouvé. Chez les Touaregs, tous les hommes et toutes les femmes sont capables de versifier. C’est un jeu rimé et chanté. Il existe une parenté musicale entre les Touaregs et les Berbères de l’Atlas. On dit que les habitants de chaque montagne ont leur propre façon de déclamer. Ce sont des récits charmants où l’âme poétique des Touaregs trouve un magnifique épanouissement. Tous les Touaregs sont des musulmans. Aucune évangélisation, fût-elle du Père Charles de Foucauld, n’a réussi dans la région. L’islam a apporté un message de progrès et de fraternité dans la région. Pour revenir à la poésie targuie, elle est un peu différente des Ahellils du Gourara dont Timimoun nous donne quelques exemples rapportés par Mouloud Mammeri qui insère le patrimoine du Gourara dans une musique polyphonique probablement millénaire. Les Touaregs du Hoggar ont des pièces poétiques de toutes sortes, de l’élégie aux récits guerriers, du galant aux invocations pieuses. Les hommes targuis sont des amateurs de beaux vers. Ils ont le talent poétique. Ils chantent leurs chagrins intimes dans des poèmes (tashawit-pluriel tishwey ou amesshewey). Dans ces solitudes inhabitées, les faveurs accordées par l’aimée, fût-il ce doux entretien dans la pénombre d’une tente, rafraîchit l’âme, c’est un remède (amagal) à la soif. La passion amoureuse est un feu qui dévore l’âme. «Donne-moi à boire, une soif en moi me tue Et asperge-moi d’eau, mon âme est ardente.» Au terme d’un voyage à travers la désolation du désert, l’arrivée auprès de l’aimée, comparée à un lieu ombragé, sa peau luisante évoque la luxuriance d’un jardin irrigué où les eaux ruissèlent. Son teint rejoint la vue comme le ferait un pays abreuvé de plus où abondent les herbages. «Sa peau luit comme un champ sur un relief dominant la plaine. Et au-dessus duquel le nuage gonflé s’est déversé En une pluie régulière, abreuvant la terre et la lavant.»
Le poète targui psalmodie son poème. La halte du soir approche, il invoque Dieu et en tire quelque réconfort. Il arrive au crépuscule continuant à composer ses vers. «Dieu et Toi, Prophète Mohamed (QSSL), secourez-moi que je ne sombre pas dans la déraison.» Dans le livre «Poètes des déserts», paru à l’occasion des premières rencontres des poètes des déserts organisées par la Fondation Déserts du Monde à Adrar et Timimoun, du 7 décembre 2003 au 4 janvier 2004, parlant d’Imrû-Qays, poète antéislamique, Jacques Berque traduisit cette poésie au souffle épique dans une ode célèbre des Mü’allaqat :
«Halte vous deux ! Pleurons au rappel d’une amie et d’un séjour au défaut de la dune entre al-Dakhkhul et Hawmal/… Un jour sur la crête de la dune, elle s’interdisait à moi d’un jurement sans échappatoire.
Le Tifinagh tel que décrit par Dassine
"Notre écriture à nous, en Ahaggar, est une écriture de nomades parce qu'elle est tout en bâtons qui sont les jambes de tous les troupeaux. Jambes d'hommes, jambes de méhara, de zébus, de gazelles, tout ce qui parcourt le désert, et puis les croix disent si tu vas à droite ou à gauche, et les points, tu vois, il y a beaucoup de points. Ce sont les étoiles pour nous conduire la nuit, parce que nous, les Sahariens, nous ne connaissons que la route, la route qui a pour guide, tour à tour, le soleil puis les étoiles. Et nous partons de notre coeur, et nous tournons autour de lui en cercles de plus en plus grands, pour enlacer les autres coeurs dans un cercle de vie, comme l'horizon autour de ton troupeau et de toi-même."
Un proverbe targui affirme que trois conditions doivent être réunies avant de préparer le thé : le temps, les braises et les amis. Pour raconter une histoire, c'est exactement la même chose. L’histoire de Dassine et Moussa est empreinte de poésie et de sagesse, on y retrouve les Mille et une nuits ou Roméo et Juliette. On y découvre la culture touareg, on y revisite tout un pan oublié de la colonisation française et, surtout, on a le sentiment de voyager loin, si loin...
Moussa Ag Amastane et Dassine Oult Yemma s’aimèrent d’amour fou dans les années 1900.
Dassine est la lune. Son cou est plus beau que celui d'un poulain attaché dans un champ d'orge et de blé en avril. Dieu l'a créée en parfaite,
Il lui a accordé de jouir du respect et d'un amour universels.
Quand elle se farde d'indigo et d'ocre jaune, son teint est si beau,
Dieu la voit s'avancer tête haute et fière parmi les hommes ;
(...) tandis qu'elle joue du violon et élève gaiement la voix. Je donnerais en aumône les gens et les troupeaux qui montent vers la montagne, Et tout ce qu'il y a de pâturages engraissant chamelles et chèvres de Gougeram jusqu'ici et au Bornou et du pays d'Aregh au point d'eau d'Afesto, pour qu'elle reste, dans le coeur des hommes entre le soleil et les étoiles. Quiconque est allé à Dassine boite du cou, marche la tête basse, n'a plus de sang dans les veines, pas même le sang d'une saignée, passe ses nuits à songer à elle, même s'il est loin ;tandis qu'elle ira sans lui prêter la moindre attention. Il existe des histoires d’amour passionnées et passionnantes, belles, folles et destructrices qui ont traversé les siècles et les âges. On connaît Roméo et Juliette, Antar et Abla, Qaïs et Leïla, Saïd et Hiziya… mais il en existe d’autres qui demeurent méconnues. C’est le cas de l’histoire de Moussa ag Amâstân dont le cœur n’a eu de cesse de battre pour Dâssine Oult Yemma, la “sultane du désert” ou la “sultane de l’amour”. Dassine est un prénom touareg que l’on utilise de plus en plus dans les régions du nord, à l’image d’un autre prénom touareg, Tin Hinan. Mais si Tin Hinan n’est guère usité chez les Touareg qui, étant le nom de leur ancêtre fondateur, interdisent son emploi, Dassine est très répandu. Il semble provenir, selon Mohand Akli Haddadou, du mot tadasin qui est lui-même un diminutif de tadast, moustique, qui représente ici la petitesse, donc la joliesse. D’ailleurs, la tradition onomastique touarègue est la seule, parmi les Berbères, à utiliser fréquemment des noms d’animaux comme prénom, aussi bien pour les garçons que pour les filles : girafe, éléphant, souris, chat, etc. Dassine séjourna à Abalessa, Tit et Tamanrasset, essayant de conquérir Moussa, mais celui-ci, qui lui tenait encore rancune, la fit attendre longtemps avant de l’épouser. Moussa aime Dassine… il l’appelle : La Rose du Hoggar et la sublimait par ce poème /
La Rose du Hoggar
La lune blanche
la fille de l’étoile
l’incomparable
l’unique
l’or et l’argent mêlés
l’étoile dans les étoiles
la sœur jumelle du soleil
ma montagne bleue
mon amphore brune
Et au plus haut de son désespoir, elle est :
la colombe et la hyène
le lit et la tombe
le ciel et l’enfer
Et Dâssine, le chante ainsi :
<<Ô Moussa, comme notre écriture targui tourne du nom
qu'on aime et qu'on place au centre d'un feuillet, pour lui faire honneur.
Moi, Dâssine, et toutes les Dâssines que je suis, tournons autour de toi
dans mes veilles, dans mon sommeil,
dans mon rire, dans mes larmes,
dans mes paroles et jusque dans mon silence. C'est à la grande loi d'amour qu'obéissent les hommes, les bêtes et les choses, dans un même tourbillon de sable. >>
<< Dassine est morte en 1935, cinq ou six ans après son mari et elle repose auprès de son cousin Moussa à Tamanrasset. Un voyageur en fit un portrait bien cruel peu de temps avant sa disparition, voici ce qu'il écrivit: Dassine, la poétesse du Hoggar dont la beauté, l'intelligence et la culture animèrent les ahal d'autrefois, est une grosse femme podagre, marchant à l'aide d'un long bâton. Elle parle peu et du nez, elle prise constamment. Dans quel triste état est celle que la littérature nous a fait connaître comme une poétesse exquise, la plus belle femme, la plus aimée du Hoggar. Ce voyageur fut bien injuste, montra à cette occasion, sa profonde méconnaissance des réalités touarègues... >>
S.A.H

MALIUn nouveau chef traditionnel pour les Touaregs

Attaher Ag Intalla, 87 ans, aménokal (chef traditionnel) de la plus influente communauté touarègue du nord du Mali, est décédé le 19 décembre. Son fils aîné a été désigné, non sans peine, à cette fonction décisive pour l'avenir des négociations de paix prévues à Alger en janvier.
Niamey (Niger) 25 mai 2013. Mohamed Ag Intalla arrive au Palais présidentiel pour rencontrer le président Mahamadou Issoufou. AFP PHOTO / BOUREIMA HAMANiamey (Niger) 25 mai 2013. Mohamed Ag Intalla arrive au Palais présidentiel pour rencontrer le président Mahamadou Issoufou. AFP PHOTO / BOUREIMA HAMA
La tribu touarègue des Ifoghas a un nouveau chef, Mohamed Ag Intalla nous dit L'Indépendant, l'un des principaux quotidiens maliens. "C'est donc l'aîné des Intalla, Mohamed, qui a été désigné comme nouvel aménokal de Kidal [fief des Ifoghas]. Même s'il bénéficiait de nombreux soutiens, sa désignation n'a pas été de tout repos. En effet, son frère cadet Alghabass Ag Intalla, leader du Haut conseil pour l'unité de l'Azawad (HCUA), mouvement composé de transfuges de l'ex-Ansar Dine [allié d'Al-Qaida au Maghreb islamique (Aqmi)] d'Iyad Ag Ghali, faisait figure de véritable challenger. Et ce au regard de son implication dans les pourparlers intermaliens d'Alger dont la reprise est prévue en janvier 2015. Il y avait aussi Attayoub Ag Intalla que d'aucuns estimaient qu'il pouvait se hisser à la tête de la tribu des Ifoghas. Mais il n'en sera rien, puisque c'est le droit d'aînesse qui a été respecté", expliqueL'Indépendant. 
L'opposition de deux courants 

L'issue de cette lutte fratricide est capitale pour l'avenir du Mali. Alors qu'Alghabass est décrit, par le quotidien  22 Septembrecomme "un combattant, un comploteur, un séparatiste au centre de toutes les révoltes contre l'Etat du Mali de 1990 à nos jours", Mohamed est considéré comme "un républicain, un homme de paix". Le journal dresse un portrait plutôt flatteur du nouveau patriarche touareg : "Un homme calme, respectueux, apparemment sans grande ambition. Il est le plus modéré, le plus propre de la famille, parce que, de 1990 à nos jours, il ne s'est jamais mêlé à une rébellion. C'est un homme épris de paix et de justice sociale. Récemment, il nous a confié : 'L'Azawad, c'est quoi ? Kidal ne peut pas se retirer du Mali. Mais il faut que le gouvernement gère les problèmes de développement qui se posent à la région'."

Un immense défi 


L'Indépendant pointe les défis à relever par le nouveau chef. "Son installation à cette fonction était donc souhaitée au regard du rôle qu'il peut jouer en faveur du retour de la paix et de la réconciliation, écrit le journalToujours est-il que le député élu de Kidal sous les couleurs du Rassemblement pour le Mali (RPM, au pouvoir) n'aura aucune période de grâce, car les sujets de préoccupation ne manquent pas. Outre sa participation aux pourparlers d'Alger pour déterminer l'avenir de la région, il doit aussi faire face à la recrudescence des attaques djihadistes dont Kidal est la cible privilégiée."

Le Grand Marathon du Ténéré ( GMT) mobilise la population d’Agadez

marathonTenere
Aïr-Info Agadez
A deux jours de son lancement, le GMT mobilise la population d’Agadez. En effet, un incroyable engouement est visible un peu partout dans la ville. Des jeunes athlètes s’entraînent dur pour que le trophée reste dans la cité de l’Aïr. Mais la bataille sera rude pour eux […]

Baisse du cours de l’uranium, attaque financière pour plomber l’implantation d’Areva au Niger ?

uranium
Elisabeth Studer -Leblogfinance.com
Merci au Général de Division Dominique Rakotozafy, Ministre de la Défense Nationale de Madagascar, participant comme moi au Forum Paix et Sécurité qui s’est tenu à Dakar le 15-16 décembre dernier de m’avoir alertée. Discutant avec lui lors d’une pause café, ce dernier m’a en effet […]

Transsaharienne : Lancement des travaux du dernier tronçon

route-transsaharienne_25
Lesafriques
El Hadi Mahamadou Issoufou, du Niger, a procédé, jeudi dernier, au lancement des travaux de construction de la dernière section de l’axe transafricain Alger-Lagos.
Ce dernier tronçon de 225 km, dont le coup d’envoi vient d’être officiellement donné pour relier la localité d’In Guezzan à Arlit, ville nigérienne du […]

La première rencontre des arabes de Tombouctou au Nord depuis 2012

tombouctou
Sahelien -
A 30 km au nord de Tombouctou, Agouni, chef-lieu de la commune de Salam, que la communauté arabe de Tombouctou s’est donné rendez-vous pour discuter des difficultés dans lesquelles la communauté arabe se trouve.
Cette communauté qui est aujourd’hui divisée entre les partisans de Bamako et les […]

Tombouctou : la réhabilitation des bibliothèques des manuscrits est en marche

manuscrits
Maliactu
Dans le cadre d’un projet à impact rapide (QIP), la MINUSMA, à travers son unité Environnement et Culture soutient la réhabilitation de 4 bibliothèques de manuscrits anciens à Tombouctou, à savoir celles de l’Imam Ben Essayouti, d’Al Wangari, d’Ahmed Baba Aboul Abass, et de Hamed Boularaf Badjindé.
Les […]

Mali: tensions entre groupes armés dans le nord du pays

rebellion
RFI
Alors que les négociations avec Bamako sont suspendues jusqu’au mois prochain, des groupes rebelles et des groupes pro-gouvernementaux s’accusent mutuellement d’avoir mené des attaques dans des villages du nord du Mali ces derniers jours.
Le Mouvement arabe de l’Azawad, branche rebelle, accuse le Gatia, un groupe armé touareg pro-gouvernemental, […]

Mali: deux milices alliées de Bamako prennent la localité de Bamba

gossi
RFI
Depuis quelques jours, des groupes armés se manifestent à nouveau dans une partie du nord du Mali. Il y a eu des pillages, des coups de feu, et désormais, la sécurité de la localité de Bamba, au nord de Gao, est assurée par deux milices tribales qui contrôlent les […]

Mali : une commune attaquée par un groupe armé à 245 km au nord de Gao

gossi
RFI
Insécurité dans le nord du Mali. Un groupe armé a attaqué dans la nuit de lundi à mardi la localité malienne de Bamba, située à 245 km au nord de Gao. Bilan : des biens emportés et un homme kidnappé.
Les témoins sont formels, il ne s’agit pas d’une […]

La reprise du dialogue libyen fixée au 5 janvier prochain: Un gouvernement d’union pour faire taire les armes

libye
El Watan
La crise politique à laquelle est confronté le pays s’est aggravée, malgré les appels répétés à un cessez-le-feu de ses voisins et de la communauté internationale.
Le chef de la Mission de l’ONU en Libye (Unsmil), Bernardino Leon, va une nouvelle fois tenter de relancer le dialogue politique […]

Mali: Poursuites de la CPI au Mali sur les présumés crimes au Nord : « Les enquêtes entrent bientôt dans une phase décisive avec l’identification des auteurs »

justice
Studio Tamani
Dans une interview accordée à » Studio Tamani « , le responsable de la coopération judiciaire au Bureau du Procureur de la Cour Pénale Internationale est catégorique : » Les enquêtes sur les présumés crimes de guerre et crimes contre l’humanité commis pendant […]

Mauritanie: première condamnation à mort pour apostasie

islam
AFP
La première condamnation à mort pour apostasie de l’histoire de la Mauritanie depuis son indépendance en 1960 a été prononcée mercredi soir à Nouadhibou (nord-ouest) à l’encontre d’un Mauritanien, musulman, inculpé après un écrit considéré comme blasphématoire.
L’accusé, Mohamed Cheikh Ould Mohamed, détenu depuis le 2 janvier, […]

« Etat islamique » ou quand la guerre est aussi une question de lexique

daech
Régis Soubrouillard ,Journaliste à Marianne, plus particulièrement chargé des questions internationales
« Les mots qui vont surgir savent de nous des choses que nous ignorons d’eux », écrivait René Char. Les mots qui ont surgi en 2014 en disent en tout cas long sur nous, notre monde et ses […]

Rapport d’IRIN et du HPG sur la crise : L’aide humanitaire et l’Etat islamique

daech
Dubaï/Londres, 24 décembre 2014 (IRIN) –
Contrairement à l’idée répandue selon laquelle une grande partie de l’Irak est privée d’aide internationale, les populations des zones contrôlées par les militants du groupe qui se fait appeler « Etat islamique » (EI) reçoivent une aide humanitaire. C’est ce que montre […]

Faut-il repenser le financement humanitaire ?

famine
Bureau de la Coordination des Affaires Humanitaires des Nations Unies
Dubaï, 22 décembre 2014 (IRIN) – La campagne#ADollarALifeline, lancée par le Programme alimentaire mondial (PAM) et appuyée par des célébrités, a ramené la situation désespérée des réfugiés syriens sous les feux des projecteurs et permis de récolter, en l’espace de […]

Rapatriement musclé, hier, de migrants nigériens: Une opération menée sans préparation à Oran

exode
El Watan
L’opération de rapatriement des migrants nigériens décidée par l’Algérie et le Niger a tourné au vinaigre, hier à Oran.
Dans la nuit du 24 décembre, vers 3h, une descente policière a ciblé les quartiers abritant des Nigériens, pour les emmener manu militari vers le nouveau centre d’accueil relevant […]

Prise en charge des migrants: Les autorités algériennes sur la sellette

exode
El Watan
De pays de transit, l’Algérie est devenue depuis quelques mois un pays d’accueil de migrants et de réfugiés.
Cette réalité est surtout perceptible depuis les derniers changements géopolitiques que connaissent les voisins proches ou lointains de l’Algérie.
| © D. R.
Le pays a accueilli d’abord des […]

Les migrants de 15 nations africaines transitent par le Niger en route vers l’Afrique du Nord et l’Europe

exode
Niger – D’après un rapport* de profilage de l’OIM au Niger en 2014, les migrants de plus de 15 pays d’Afrique centrale et d’Afrique de l’Ouest ont franchi la frontière vers le Niger cette année, en route vers l’Afrique du Nord et l’Europe.
L’OIM au Niger a publié le rapport, […]

5e Fiataa: une programmation musicale sahélienne attendue au festival des arts de l’Ahaggar

imzad
aps.dz/
ALGER- De grands noms de la musique traditionnelle et contemporaine du Sahel sont attendus sur la grande scène du campement de Tidessi (Tamanrasset) à la faveur du 5e Festival culturel international d’Abalessa-Tin Hinan pour les arts de l’Ahaggar (Fiataa) prévu du 30 décembre au 4 janvier dans […]

Sahel : ces chefs jihadistes éliminés par les Français… et ceux qui courent toujours

aqmi
Benjamin Roger-Jeune Afrique
Plusieurs chefs jihadistes de premier plan ont été tués par les forces françaises depuis le déclenchement de l’opération Serval au Mali, en janvier 2013. D’autres sont toujours en vie, cachés quelque part dans l’immensité sahélo-saharienne. Le point en infographie sur deux ans de traque dans […]